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#totalement abrutis
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rollinginthedeep-swan · 5 months
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Pourquoi rendre les RPGs plus sûr est capital
Et je vais témoigner de ma propre expérience, Tw : Validisme, comportements abusifs et foutage de gueule complet.
Je crois pas avoir déjà songé à VRAIMENT faire un poste complet pour expliquer ça, mais en traînant un peu sur la toile après 4 ans d'absence, force est de constater que j'en ai, des choses à dire. Ironiquement, le temps est passé depuis mes débuts et j'ai pris une bonne claque à mon retour. J'ai réalisé un truc auquel je m'étais pas trop préparée.
Je fais partie d'une génération d'RPGistes d'AVANT. (?? Sérieux ?) Dans cet entre-deux où on se foutait un peu de tout et où c'était yolo, mais où on déplorait déjà le 'bon vieux RPG'. J'en aurais des choses à dire, bonnes ou mauvaises. J'en ai, des mauvais souvenirs, des moments qui m'ont fait trembler en voyant simplement le header d'un forum sur lequel j'étais incapable de revenir et qui aujourd'hui encore, me font carrément grimacer. D'après mon titre, vous vous doutez que je veux en venir à un élément super important : Les RPGs qui ne sont pas sûrs pour chacun-e-s. j'ai donc connu cet entre-deux, où le RPG avait déjà un peu changé mais pas trop. À l'époque, on reprochait surtout au forum une tendance à se complexifier, tant au niveau du contenu que de l'apparence. Y a bien entendu des trucs qui me manquent, mais c'est totalement normal d'avoir de la nostalgie et personne n'a à reprocher ça à quique ce soit. (Du moment que c'est pas des trucs crasseux et mauvais)
En revanche, je vais vous dire cash ce que je regrette pas, ce qui m'a dégoûtée au point de me tirer quatre ans en pensant ne jamais revenir. (J'ai pas arrêté d'RP, j'ai arrêté de relationner avec le monde du RPG.) J'ai arrêté par dégoût d'une ingratitude crasse de certaines personnes qui m'ont prise pour acquise. J'ai beaucoup grapher, pour pas mal de personnes, et certain-e-s d'entre elle-eux ont su tirer sur la corde, faire pression, me repprocher de ne pas être pile à temps pour un délai, d'écrire 'plus avec truc qu'avec elle-eux', de pas avoir vu telle ou telle truc alors que j'étais pas admin, mais graphiste. Je regrette pas les blagues sur mes étourderies orthographiques très nombreuses à ce moment-là et les vannes validistes, je regrette pas les coups bas, les séances de bitching en coulisse quand on pensait que j'allais rien voir. Tout ça, je le regrette pas.
Ici, mon objectif n'est pas de poser un pugilat et de taper sur une personne en particulier, parce que je m'en fous complet aujourd'hui. Non, le but de ce poste c'est de vous dire un truc, à vous, la "nouvelle génération" d'RPGiste. C'est pas parfait, mais au moins vous le faite. Vous tentez des trucs. On n'échappera pas aux types d'individus qui ont fait ce que j'ai cité plus haut, on n'échappera pas aux abrutis validistes, aux joueur-ses un peu envahissant-e-s et culotté-e-s ou aux plagieu-ses-rs éhonté-e-s. Mais vous faite de votre mieux, chaque jour, pour rendre une activité géniale aussi sûre que possible, pile comme elle devrait l'être. Je vois des gens faire des publications pour inspirer les créateurices de forum à optimiser leurs forums pour qu'ils soient ok pour chacun-e. Y a des sources, des options intégrées par FA. (Il était temps.) On pense enfin à prévenir les gens lorsqu'un sujet risque d'être dur, on arrête enfin d'en faire des blagues sans prévenir au coin du flood, on laisse les Dys tranquilles et MIEUX, on les aide. De plus en plus de gens pigent que le RPG est un jeu et qu'il faut arrêter de stalker les joueur-ses. C'est pas partout, mais ça se développe. C'est pas toujours parfait et tout le monde n'y trouve pas toujours son compte, mais c'est là. Parce qu'on est juste là pour ça, à l'origine, inventer des univers à plusieurs mains sans devoir galérer, se justifier où subir du Gaslighting de la part d'un Staff démissionnaire lorsqu'on pointe un problème du doigt. (Sérieux, arrêtez de faire ça.)
Bref, lâchez rien.
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ekman · 9 months
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Un été symbolique que celui-ci, qui se meurt dans le vacarme revenu des médias idiots. Pourquoi symbolique ? D’abord parce qu’ils auront essayé de vendre à l’opinion l’idée qu’un pic de chaleur à 33° en plein mois de juillet dans le Var constitue une preuve irréfutable du dérèglement climatique. Un succès en demi teinte lorsqu’au même moment, une bonne moitié du territoire se pèle sous des trombes d’eau. Le dôme de chaleur a fait long feu.
Ensuite parce qu’ils auront présenté aux normies et aux boomers leur nouveau fiancé : le variant BA.2.86. Sa dénomination est parfaite ; on jurerait qu’il s’agit là d’une saloperie fatale émergée d’un marigot sénégalais. De quoi tétaniser de trouille les citoyens les plus abrutis par le flux d’infos-en-continu, c’est à dire environ 90 % de la population. Mais là aussi, on peut parler d’une demie réussite car personne n’ose encore dire que le variant est hyper agressif, hyper contagieux, hyper dangereux. Pire, ces fumiers de complotistes semblent avoir gagné du terrain au sujet des effets secondaires des pfizerades d’Ursula et d’Olivier. Le doute s’est installé ça et là. Des chiffres statistiques émergent. Des pics bizarres. Des abscisses anormales. On souffle, on sussure, on allusionne et même on aluvionne, étant entendu que les ruisseaux qui toussotent finissent par faire des fleuves qui crachottent. Objectivement, le masque a du mal à se réimposer. C’est pas gagné pour les boosters.
Enfin, parce que la bulle abaya a fait pschitt. On s’attendait à des affrontements beyrouthins aux grilles des lycées et collèges le 4 septembre... En lieu et place, on aura observé le refoulement d’une petite soixantaine d’abruties jusqu’au-boutistes. Pas de têtes coupées, de rafales assassines ou d’imprécations coraniques. Tout juste quelques grognements barbus.
Bon, en bruit de fonds, on a toujours les mêmes abruti.e.s de service (LFI, la Rousseau, Lemaire dit “le dilaté”…) et une nouvelle “piñata” républicaine, j’ai nommé l’Hidalgo, au top des nuls grâce à sa gabegie fiscale et à ses milliards de dette. J’ajoute que l’idée que les imbéciles verts qui ont voté pour elle surcrachent au bassinet me la rendrait presque sympathique.
Enfin, pour finir, comment ne pas évoquer la faillite africaine, la liquidation définitive d’une partie significative de la françafrique, la mise en grand danger de nos revenus d’exploitation ? L’incohérence totale du cadavre de la diplomatie française, ses errements pseudo culturels sur fond de droits de l’homo, le pragmatisme sonnant et trébuchant de nos nouveaux amis russes et chinois – sans oublier notre cher allié américain, auront eu raison de la vieille habitude française. La France se retire, la France part, elle s'efface, elle se replie une fois encore. Le drapeau est baissé sous les huées, un peu partout. Et l’Afrique poursuit avec un bel appétit la colonisation de son colonisateur idiot, cocu volontaire d’une Histoire qu’il croyait pouvoir quitter, mais qui le rattrape et le submerge, plus que jamais.
Un bel été, très symbolique en effets.
J.-M. M.
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L’effondrement sous la complexité. La preuve par les agriculteurs ». L’édito de Charles SANNAT
Ce que je voulais partager avec vous c’est la cause de la colère.
Une colère normative. Une colère administrative. Cette colère, c’est celle de tous ceux, qui, dans leur vie, veulent faire quelque chose.
Quoi que vous vouliez faire, ce pays est devenu un enfer sur terre.
Il faut des permis, des autorisations, des dossiers, des validations, des formulaires, des accords, des refus, des dispenses, des dérogations aux obligations intenables et des temps interminables à remplir des documents pour satisfaire l’appétit insatiable d’une administration devenue totalement folle et hors de contrôle. Nos technocrates, de Paris à Bruxelles, de Berlin à Madrid, ont créé un monde imaginaire parfait mais qui ne fonctionne plus.
En plus d’être surveillée par les satellites de la Commission Européenne tous les trois jours en attendant les survols de drones de l’administration fiscale ou de la police de l’environnement, chaque tâche autrefois simple est devenue compliquée comme le fait de tailler une haie, de couper une haie ou de déplacer une haie.
Plus rien n’est possible dans une complexité étouffante.
Le résultat c’est évidemment l’effondrement de la productivité dans les pays européens et occidentaux qui sont tous partis dans le même délire de contrôle normatif. Cette volonté de contrôle est très facilement « datable ». Tout a commencé à partir du 11 septembre au nom de la lutte contre le terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le financement du terrorisme, puis après au nom de la lutte contre le blanchiment d’argent sale, puis après au nom de la lutte contre la fraude fiscale.
Bref, chaque année nous empilons de nouvelles normes.
Puis après sont apparus de nouveaux besoins comme la mise en accessibilité, comme la rénovation énergétique, comme encore, la protection des données. Nous avons de la RGPD, ou des DPO, des types occupés à nous couper les cheveux d’abord en 4. Puis en 8. Puis en 16. Maintenant ils nous cassent tous les pieds puissance infinie.
Que l’on soit dans le BTP avec la gestion des DIB, que l’on soit pêcheur avec une sardine trop longue, éleveurs de porcs ou de cochons ce qui est la même chose, que l’on soit dans une boulangerie ou dans une poissonnerie il faut du contrôle, de la traçabilité tout doit être enregistré, consigné, surveillé, contrôlé.
Dans son délire toujours plus total, il faudra bientôt envoyer toutes les factures de toutes les entreprises directement à Bercy via une plateforme dématérialisée. Votre facture adressée à Bercy sera alors validée par l’administration fiscale puis envoyée à votre client qui pourra payer…. ainsi le système génial pensé par nos psychopathes de la technocratie européenne pourront tout surveiller en temps réel, tout taxer et rien ne leur échappera plus.
Ces abrutis pensent qu’ils vont payer les dettes comme ça.
Mais quelle bande d’imbéciles en costards slim et aux chaussures pointues de consultants de chez McKinsey.
Vous savez ce qu’il va se passer ? L’effondrement des ressources fiscales.
Vous savez pourquoi ? Parce que tout est tellement compliqué qu’il arrive un moment où mieux vaut rester couché. C’est ainsi que l’URSS s’est effondrée.
Quand on passe plus de temps à faire des plans quinquennaux et à contrôler avec le KGB et les commissaires politiques, la productivité tend vers 0. Nous en sommes exactement là.
(Source : https://insolentiae.com/leffondrement-sous-la-complexite-la-preuve-par-les-agriculteurs-ledito-de-charles-sannat)
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borisdunand · 4 months
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Déprime et rémission
NEANTISME
Envie de rien. Zéro motivation. Sommeil douloureux. Ciel infini gris. Négatif total. Nullité. Défaire les nœuds.  Ne faire que ça. Rien d'autre. Marre. Je suis trop nul. Trop vide. Trop con.
Je me réveille apathique. Je m'habille le plus simplement possible, laisse le téléphone chez moi, prends le canon S120 et vais faire mon petit tour du quartier. Je ne pense à quasi rien je crois.
J'ai trois neurones. Je me sens dépourvu de savoir. Trois brindilles. Je savais des trucs avant. Je ne sais plus rien. Je me sens prisonnier de mon inculture. C'est ça exactement. Un pauvre abruti. Un débile. Un simplet, un ignorant. Le cancre de la classe. L'incapable. Celui qui n'y arrive pas qui ne sait rien qui n'arrive à rien.
Je regarde les jardins des gens: un complètement abandonné à des herbes sauvages, un autre rempli de gros gravier, deux avec du gazon taillé, un avec des jeux d’enfants, l’autre vide. Je ne vois rien qui me plaise. Tout me semble moche, hideux, strictement fonctionnel, dépourvu de la moindre poésie. je pense avec jalouise aux rues dans lesquelles Araki se promène et photographie.
BASCULEMENT
Même pas envie de me sentir autrement. De m'en sortir. De tenter de me raconter une autre histoire. Ou de me remonter le moral. Rien à foutre. Tout d’un coup ce lieu à moi, en moi, existe bel et bien. Ce que je suis, sais, pense, sens, c'est inexistant. Zéro pointé total absolu. OK. Très bien. Pas grave. Je peux reconnaître ça de moi. Je ne sais rien, et je ne saurai jamais rien. Je ne serai jamais plus que ça. Tant pis. Ce lieu qui abandonne, il est bon. Il a du bon.
Ce matin, j'étais très embêté de ressentir une fascination poétique pour tout un tas de détails, j'ai même eu l'impression par moment d'être au Japon. La courbe des murets de chaque jardinet, les affiches en lambeaux, un signe sur le trottoir. Contrarié de me sentir séduit, de ne plus voir toute la crasse environnante. Depuis que j'ai reconnu que mon terrain, c'était ça, et non pas les rues où Araki se promène, que c'était ce territoire là qui était le mien et que je le traversais tous les jours dans une lente promenade qui me réveille avec douceur, à l'abris du trafic des deux routes de l'autre côté des bâtiments, j'ai remarqué combien je le dénigrais activement. Maintenant il existe, et j’y vois de la beauté: elle me saute aux yeux.
EPILOGUE
Un matin, je regarde le soleil sur le tronc des arbres. Micro sensation de micros mouvements dans mes doigts de pieds, mes épaules, ma respiration. Et le son de mes cordes vocales quand j'expire en les resserrant légèrement, rauque roulis au fond de ma gorge, caresse dans les poumons, les entrailles. C'est délicieux. C'est ça que je vis juste maintenant. Je cherchais ailleurs quoi raconter. Mais c'est ça. 
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mrlafont · 5 months
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C'est que je m'oublie parfois ! Ça va pas ! Ça va plus ! Comme ça... Je regardais des vieilles photos de mon adolescence, comme j'étais bête ! Mais faut bien dire que j'étais sacrément enthousiaste de la vie. J'avais pas encore peur c'est vrai... C'est peut-être ça qui m'a tant refroidit ces dernières années, l'installation de la peur quand il a fallu devenir adulte. Ha oui ! Ha comme j'étais bien n'empêche ! J'étais con et plein d'illusions. J'aurais aimé, il doit y en avoir des comme ça, être pas trop con et plein d'illusions quand même. Moi j'ai muri après avoir perdu mes illusions. Tout ce que j'ai vécu, tout ce que j'ai rêvé plutôt ! N'empêche ! C'est pas donné à tout le monde d'avoir été aussi abruti de rêves et d'espoirs. Mais, des rêves et des espoirs comme ça... Rien de sérieux, rien d'intelligent, des illusions de gamin... Une poésie tout à fait absurde en vérité. N'empêche que je n'en suis pas revenu totalement. C'est ce qu'on appelle le paradis perdu j'imagine... Je sais plus très bien de quoi je suis capable à présent. Au fond, je me prendrais bien à rêver de nouveau, à me faire de nouvelles illusions, à réenchanter l'existence un petit peu, à ne plus la voir comme un réservoir d'angoisse, de douleur et d'ennui. Ha la vie est trop immense, je me rends bien compte... Y'a de tout... Y'a trop de choses dans la vie... Trop de destins. Trop de façon d'être et de vivre. Y'a des milliards d'univers rien que pour nous humains ici sur terre... C'est trop... C'est pas facile d'en choisir un... Moi j'ai peur de me gourer... De me dire après coup que j'aurais du prendre l'autre univers d'à côté, ou de là-bas... C'est pas facile... On peut toujours en changer mais je crois que ça se fait pas trop... Faudrait demander... Moi déjà j'en ai changé souvent en vérité... De ça j'ai un peu honte c'est vrai... Ça fait pas trop sérieux... Ça fait celui qui sait pas, qui se cherche. C'est vrai en plus, je sais pas, je cherche encore... Allez, te flagelle pas trop... L'époque est difficile, atroce même, super bizarre... Faut être sacrément con, parfait forcené pour se trouver serein face à demain, pour croire encore à quelque chose. Mais sûrement qu'à l'époque de ta sublime connerie il y avait des blasés tout comme toi maintenant, qui voyaient plus rien dans les choses comme toi... Sûrement, c'est la ritournelle des âges, de tous les âges. On naît meurt à chaque seconde. Alors garde gaité. C'est tout ce qui compte ici-bas. Tu devrais te débarrasser de tes livres, oublier un peu philosophie, spiritualité... Ça t'a apporté que des emmerdes en vérité, des tristesses, des nostalgies d'avant ça. T'es grand maintenant ! T'as les principes ancrés ! Tu saurais t'en sortir de tout !... Profite un peu...
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tournevole · 8 months
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« Mais je ne voyais rien. Je n'ai rien vu venir, vous comprenez ? Comment peut-on être si aveugle ? Comment ? Sois j'étais totalement abrutie, soit j'avais totalement confiance. Ce qui revient au même manifestement. »
Anna Gavalda, Je l'aimais
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francoise-nadine · 1 year
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Dispute
Je sais très bien ce qui va se passer. Je le savais déjà vendredi. 
Vendredi, de sa petite voix de grand-mère là, il m’a annoncé qu’il avait réfléchi à une solution. Je croyais qu’on en avait déjà une de solution. Une solution discutée et arrêtée ensemble. Depuis des semaines, c’est vrai, je sentais qu’il ne voulait pas de cette solution, qu’elle ne lui plaisait pas. Et plutôt que de me le dire “la solution que l’on a trouvée ensemble, en discutant ensemble, elle ne me plait pas, j’en cherche une autre” il m’opposait un silence borné les quelques fois où j’abordais le problème. 
Ce n’est pas qu’il noyait le poissons. Non, il ne fait même pas cet effort. Il ne répondait rien. Un silence suffisamment long pour que je comprenne toute seule qu’on n’aurait pas de discussion à ce sujet. Je défends quiconque de ne pas se sentir niée et méprisée face au silence de quelqu’un. Mais je mettais mes émotions dans un petit paquet pour ne pas l’importuner.
Je le connais. J’ai compris. 
Je l’ai poussé à sortir du bois. Il en est sorti comme une grand-mère s’accroche à son sac, tremblante de tout son corps, quand il s’agit de traverser une place sur laquelle au loin une bande de jeunes fume des bédos. 
Y a pas à dire, mon corps entier me rappelle que c’est ce que je déteste profondément de lui. Cette peur de vieux monsieur fragile.
Il m’annonce qu’il a une autre solution. Elle va à l’encontre de celle que l’on avait discuté et décidé ensemble. Ca, il ne le dit pas, c’est moi qui doit le dire.
Je sais, au moment où je raccroche le téléphone, que l’on va passer un très mauvais moment. Je sais que l’on ne va pas s’adresser la parole de la journée. Qu’il n’y aura pas de messages gentils vers midi pour savoir si la matinée s’est bien passée et qu’il n’y en aura pas dans l’après midi pour savoir si l’après midi se passe bien. Ouais, on est ce genre de débiles-là.
Je sais aussi que ce soir, il a un pot d’adieu avec ses collègues pour l’une d’entre elle qu’il ne connait pas bien. Il m’avait proposé de venir et il m’avait dit qu’il ne resterait pas trop longtemps, de toute façon. Je sais qu’il ne me proposera plus de venir et je sais aussi qu’il restera longtemps, sans m’envoyer le moindre message. 
Le soir arrive. Je suis seule à la maison. La soirée n’est pas mauvaise, je suis heureuse qu’il y reste à son pot d’adieu. S’il pouvait y passer la nuit, je signerais aussi. 
J’avale un zopiclone et un autre truc. Je veux dormir d’un sommeil si lourd quand il revient que je ne sente pas sa présence dans le lit.
S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est sentir sa présence à mes côtés, dans le lit, quand une dispute couve et qu’il fait merveilleusement bien comme si de rien n’était. 
Le lendemain, je me réveille, totalement abrutie encore par les médocs, sur les coups de 13h. Et le voilà, mignon comme un bichon maltais, qui fait le gentil. Houlala, mais tu as bien dormi, toi. J’ai réservé un resto pour ce soir. Et ça s’est bien passé hier avec ta copine ? 
Je ne suis pas du genre à exploser. Je n’ai pas explosé, donc. 
Oui, j’ai bien dormi. Ok pour le resto. Voilà comment ça s’est passé avec mon amie... 
Et tout mon être me crie que je le déteste profondément quand il est comme ça. Quand il nie ce qui se passe entre nous. Quand il pense pouvoir mettre sous le tapis.
Je retourne me coucher. Je l’ai déjà trop vu pour la journée. S’il n’est pas décidé à me parler de ce qui s’est passé la veille, qu’il aille se faire foutre. 
Il vient me voir. “Je vais faire des courses, tu veux quelque chose”. 
Bichon... 
“Tu es fâché pour hier”.
Non, tu crois ? Dis-moi, pourquoi donc serais-je fâché ? C’est si agréable d’être traitée par son mec comme une ennemie dangereuse.
Ni l’un ni l’autre on arrive ni à s’écouter ni à se parler. Je fulmine mais je me contiens. Il me demande de me calmer. Oui, c’est facile d’être toujours celui qui demande à l’autre de se calmer. Il n’attend que ça, que je me calme. Que je fasse comme si de rien n’était. Que je ne ressente rien. Que je flotte au dessus de tout sans rien ressentir. Tiens, je devrais peut être augmenter ma dose d’antidépresseur. Qu’est-ce que tu en penses chéri ? C’était bien non, quand je sortais de l’hôpital et que mes émotions étaient bien rangées dans des boîtes de cachets. C’était plutôt confortable, qu’est-ce que t’en penses ? 
J’ai fini par me barrer. Passer la soirée chez des potes ça vaudra toujours mieux que de l’entendre dire que je lui fait peur et que c’est pour ça qu’il ne me parle pas. Mes émotions, dit-il, sont désajustées et débordantes. Elles me débordent. Ah non, bien sûr, pas cette fois. Il ne parle pas de cette fois. Ni même de la fois d’avant. Non. C’est vrai. Ca fait un petit moment. Mais quand même, elles m’ont souvent débordées mes émotions, je ne peux pas le nier, non ? Il y a quand même quelque chose de pas normal dans ma façon de vivre mes émotions. Et lui, bha ça lui fait peur. 
Petit bichon...
Je te fais peur, mon amour... Je te fais peur... Est-ce que tu te souviens, quand tu te tapais la tête contre les murs ? Tu te souviens comme je m’interposais entre le mur et toi pour que tu ne te fasses pas mal ? Et quand tu t’arrachais littéralement les cheveux devant moi ? Quand tu te traînais sur le sol en te donnant des coups sur la tête en répétant “je suis une pauvre merde” parce que j’avais osé dire que le fait que tu m’avais trompé avec ton ex continuait à me hanter. Ah, et cette fois où tu m’as jetée sur le lit et où tu t’es ensuite jeté sur moi en martelant le matelas autour de moi de coups, frôlant mon corps et mon visage ? Et cette fois encore où de rage tu as donné un coup de pied dans notre porte vitrée, que ton pied est passé au travers et que tu t’es retrouvé aux urgences.... 
Elles étaient comment tes émotions, là ? Dis-moi... 
Tu te souviens ce que j’ai dit de tes émotions ?
Est-ce que je t’ai dit qu’elles étaient désajustées ? Anormales ? Débordantes ? Est-ce que je t’ai fait comprendre que tes émotions étaient tellement désajustées que ce n’était pas à moi de les prendre en charge ? Que tu ne pouvais pas décemment attendre ça de moi ? 
Non. 
Simplement non. 
Toute mon empathie d’humaine s’est tournée vers toi pour mettre du baume sur ta souffrance. 
Si tu souffrais au point de te faire du mal, peu m’importait que ta souffrance ne s’exprime pas comme j’aurais aimé qu’elle s’exprime. Je te prenais dans mes bras, j’accueillais tes larmes, et je t’écoutais parler pendant des heures. 
Je n’ai jamais tapé ma tête contre les murs. Je ne me suis jamais arraché les cheveux. Je ne me suis jamais traînée au sol en me donnant des coups sur la tête, je ne t’ai jamais dominé de ma force pour te faire peur, je n’ai jamais pété le double vitrage et fini aux urgences.
J’ai fait d’autres choses. J’ai hurlé quelques fois dans une pièce de l’appartement, comme un animal qu’on égorge, pour sortir de moi toute la colère de ne pas être entendue. J’ai claqué des portes jusqu’à en faire trembler les murs, encore, pour me faire entendre. J’ai pleuré si fort et si longtemps que mes paupières ont mis des jours à dégonfler.  Un jour, j’ai jeté un verre contre un mur puis j’ai attrapé le tesson à pleine main, j’en ai encore la cicatrice au creux de la paume. Tu m’as traitée de folle, tu te souviens ? 
C’était ma souffrance à moi et la forme qu’elle prenait.
Et maintenant, tu as peur.
T’es vraiment une petite chose fragile, mec.
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marie-swriting · 11 months
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Ton Plan Fonctionne ? - Steve Harrington
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Résumé : Steve pense qu'il peut toujours obtenir facilement le numéro d'une fille, tu penses que ce n'est pas le cas.
Warnings : sister!reader, la reader a 14 ans, situé avant la saison 3.
Nombre de mots : 775
Version anglaise
Version Wattpad
Prompt : "Was I supposed to be impressed ?" (J'étais censée être impressionnée ?) 4ème prompt de cette liste faite par @exhuastedpigeon
- Hey abruti ! t'écris-tu, faisant se retourner Steve.
- Qu'est-ce que tu veux, Y/N ?
- Tu me fais une glace ?
- Tu m'insultes à mon travail et tu veux que je te donne une glace ? questionne-t-il, outré.
Tu roules des yeux avant de sortir ton visage innocent et de déclarer d'une petite voix :
- Je m'excuse, mon frère adoré. Est-ce que je pourrais avoir une glace, s'il te plait ?
- Je te la fais, ta glace, mais seulement parce que je veux plus voir ta tête, abandonne Steve, agacé.
- Je t'aime aussi.
      Pendant que Steve s'occupe de ta commande, tu l'observes, voulant le déstabiliser. Il a commencé à travailler chez Scoops Ahoy il y a seulement trois semaines donc il n'est pas encore tout à fait à l'aise. Pour toi, c'est l'occasion parfaite pour avoir des glaces gratuites et te moquer de ton frère. Mais à ta plus grande tristesse, Steve arrive enfin à faire son travail sans faire une erreur.
      Quand il a fini, tu prends ton pot et t'installes à une table proche du comptoir. Steve lève les yeux au ciel en ne te voyant pas partir. Tu prends ton temps pour manger, souhaitant l'énerver un peu plus. Alors que tu replonges ta cuillère dans ta glace, tu te tournes vers lui en prenant un faux air angélique :
- Dis-moi, Steve, ton plan fonctionne ? T'arrives à avoir des numéros ?
- Oui. Totalement. Quelle question ! s'exclame-t-il en tentant de la jouer cool.
- Euh, techniquement, tu en as eu zéro, le corrige Robin en arrivant au comptoir.
- C'est faux, j'en ai eu un !
- Ouais, zéro et demi. Elle n'a pas donné le bon.
Suite à l'information de sa collègue, tu ne peux t'empêcher d'exploser de rire en imaginant la scène.
- J'aurai aimé voir ça. Je n'arrive pas à croire qu'après toutes ces années à être surnommé « Roi Steve », tu galères autant. J'adore, déclares-tu en reprenant un bout de glace.
- C'est toujours agréable de se sentir soutenu, ironise ton frère. Mais on va voir qui rigolera quand j'aurais une petite amie avant la fin des vacances alors que tu traineras toujours avec ton petit groupe d'amis.
- Au moins, ils ont mon âge. On t'apprécie beaucoup Steve, mais tu nous fais de la peine à trainer avec nous.
- Attends, les gamins qui viennent presque tous les jours, ce sont tes amis ? demande Robin et tu hoches la tête. Je reviens, informe-t-elle avant de partir chercher un tableau blanc.
Tout en finissant ta glace, tu regardes Robin prendre un marqueur et dessiner deux colonnes avec pour titre "YOU RULE" et "YOU SUCK". Dans cette dernière, elle fait un trait avant d'annoncer :
- Je sens que cette partie va vite être remplie.
- Ouais, c'est ça. Continuez à vous moquer, mais je vais vous prouver que j'ai toujours du charme. Je vais même le faire maintenant, affirme Steve en montrant la nouvelle cliente. Prépare-toi à mettre un trait dans la colonne « YOU RULE », dit-il à Robin avant de sourire à la jeune femme. Bonjour bienvenue chez Scoops Ahoy, je peux vous offrir une glace ?
- Bonjour, est-ce que je peux avoir une glace au citron, s'il vous plait.
- Tout de suite.
Steve est totalement concentré dans la préparation de glace, faisant attention à ce que rien ne déborde. Une fois terminé, il tend le pot à la cliente. Elle s'apprête à le payer quand il la stoppe avant de lui faire un sourire charmeur et déclarer :
- C'est cadeau.
- Vraiment ?
- Oui, ça me fait plaisir.
- Merci, mon copain va être content, sourit-elle alors que le visage de Steve se décompose. Bonne journée.
      Tu attends que la jeune femme soit partie avant de t'esclaffer avec Robin. Tu te tiens le ventre pendant que Robin trace un nouveau trait dans le tableau. Steve essaye de ne rien laisser paraitre, même si on peut voir son embarras dans son regard.
- J'étais censée être impressionnée ? demandes-tu en calmant ton rire. Ta tête était magnifique, j'aurais aimé pouvoir te prendre en photo. Bon, j'aimerais continuer à me moquer de ton manque de charme, mais je dois trainer avec mes amis, déclares-tu en jetant ton pot. A plus, Robin, dis-tu en sortant et en ignorant ton frère.
- Rentre à la maison pour 18h ! t'ordonne Steve.
- Si tu arrives à avoir un numéro, peut-être.
- J'adore ta sœur, sourit Robin, faisant rouler des yeux Steve. 
Drabble Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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guesswhogotaname · 2 years
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Petite idée qui traîne dans mes brouillons☀️
Bah dit donc, ça faisait traping longtemps les djeunes qu'on avait pas causé tranquillou ! Je fais un comeback la mif après un loooooong moment de silence (en même temps, il y avait Kenobi, les teaser de la nouvelle série du seigneur des anneaux, faut pas m'en vouloir de m'être perdue) mais kaamelott c'est comme rentrer à la maison après les vacances, ça fait du bien de prendre de la distance, mais on est tellement heureux de rentrer chez soi... Bref... Sur ses belles paroles, emplies de sentiments et de poésies, je voulais vous partager une idée qui attendait dans mes drafts depuis des siècles...
« La mort n’est qu’un autre chemin » disait un proverbe quelconque, prononcé par un abruti qui se pensait génie visionnaire. 
Non, la mort est une épopée périlleuse, pénible, encore plus épuisante que la vie même. Les chanceux mourraient heureux, pénards, en plein sommeil. Mais Arthur Pendragon ne faisait pas parmi de ces chanceux-là. Sa vie avait été une longue suite de mésaventures plus ou moins catastrophiques et absurdes. Pour qui il se prenait pour penser bêtement que sa mort allait être paisible ? Même avec ses cheveux gris et ses rides, qui n’étaient qu’une preuve du temps qui passe inlassablement, des gens venaient quand même le faire chier. Et plus particulièrement une fée qui proclame à trois heures du matin, alors qu’une toux l’assène, qu’elle doit l’emmener à Avalon. 
Et puis quoi encore ? Sa vie avait été au service des Dieux, son destin tout tracé dès l’âge de trois ans où de la pierre il avait retiré l’épée. 
Sa mort, elle lui appartenait. 
« C’est pénible de mourir. » pensa Arthur, agacé, alors qu’une nouvelle quinte de toux brûlait sa gorge.
Dans son souvenir, ce n’était pas comme ça. 
En temps que Roi, il avait frôler la mort plus d’une fois, au combat par exemple, c’était un instant insaisissable, une seconde où le monde se renverse, et le temps se suspend, l’épée qui porte le coup de grâce, et la force salvatrice qui l’évite, promettant de vivre un jour de plus. La mort ou la vie, étrangement lié, à quelques secondes près. 
Il avait cherché la mort aussi, un moment perdu, l’eau chaude du bain, les yeux qui peinent à rester ouvert, cette sensation de se laisser glisser lentement, le cerveau devenu bouille de rêves, tout qui s’arrête, ralenti, la machine infernal qui enfin, s’éteint. Une autre fois alors que les ruines de son ancienne demeure s’effondrait, lui offrant le parfait tombeau, pour lui et sa culpabilité. 
Ces tentatives avaient été des échecs terrible : il avait survécu à tout. Le « destin » sans doute, qui avait à chaque fois décidé de l’épargner. 
Alors il avait vécu, profitant, jouissant, dévorant les secondes qu’on lui offrait. Il avait rempli son devoir de souverain : protéger et gouverner son peuple. Tardivement, il avait rempli son rôle d’époux. Il avait chéri ses amis et battu ses ennemis. Et voilà.
Bien-sûr, il n’avait pas trouvé le Saint Graal. Bien-sûr il avait échoué dans l’unification total d’une nation celte. Bien-sûr, il n’avait pas fait tout ce qu’il aurait dû, aurait pu faire. 
Mais il était en paix et comblé de cette pérégrination sur la Terre. 
Hélas, la mort ne venait pas. 
« C’est compliqué de mourir. » Il rectifia à lui-même, et il eut cette réflexion de vieux con qu'il avait toujours méprisé dans sa jeunesse, mais qui, en vieillissant, était devenu son adage "Aujourd’hui tout est compliqué."
Monter les escaliers de pierre de sa forteresse était un supplice pour ses vieux genoux. Se baisser pour ramasser une fleur, un papier, ou même son épée, étaient une torture, son dos en miette, grinçait comme une vieille porte. Devoir rester éveillé lors des audiences ou autres séances de doléance, un calvaire. Il s’endormait, et ronflait comme un bien heureux lors des réunions sur la stratégie de la défense du royaume. Les progrès technique au niveau militaire le laissait bouche-bée, dépassé, on lui disait "Mais Sire, maintenant, on ne fait plus comme ça..." Et la nouvelle génération avait forcément raison.
Son corps et son esprit étaient épuisés de sa longue et trépidante existence. C’est vrai, il avait tout fait : orphelin, soldat à la milice romaine, centurion, Dux bellorum, Roi de Bretagne, exilé, mendiant, esclave, puis roi de nouveau. 
Il essaya en vain de se redresser sur ses oreillers. Les servantes dormaient déjà, épuisées de leurs corvées, et il n’avait pas le cœur à les emmerder davantage. 
Arthur ne put contenir le dessin d’un sourire, il s’était adouci au fil des années. Il n’avait jamais été cruel ou tyrannique, et on lui avait reproché bien souvent sa « gentillesse » ou de son « altruisme ». Depuis qu’il était membre du club du troisième âge, il s’était ramolli, comme un bonbon au miel laissé une journée au soleil. 
Quand il voyait les servantes monter les escaliers pour lui apporter son petit déjeuner, il les remerciait chaleureusement de leurs terribles efforts. Elles gloussaient « Oh Sire, vous être trop bon avec nous ! », et du coin de l’œil, il jurait reconnaître les traits de Nessa. Parfois, il confondait. La petite cuisinière était le portrait d’Azenor. Le fils du seigneur Aglován avait le même regard ahuri et benêt qu’Hervé de Rinel. 
Tout se mélangeait : les visages, les prénoms et les souvenirs. 
Ceux qu’il avait fréquenté avaient disparu, ou comme lui, étaient assis parmi les vieillards, qui prenaient la poussière, des grimoires, emplis de sagesse d’un autre temps.
Beaucoup étaient rentrés chez eux, et avaient laissé la place à leurs descendants pour habiter le château. 
Les chevaliers qui comptaient dorénavant à la Table Ronde, il les avait connus, adolescents, bambins pour certains. Il voyait le seigneur Lucan dans les couloirs, et il ne pouvait pas effacer l’image du petit garçon aux joues rondes, pas plus haut que trois pommes, qui lui courrait dans ses pattes en l’appelant « oncle ». Le pauvre, il rougissait d’embarras à l’évocation de ces souvenirs, et le cœur d’Arthur en était gonflé d’attendrissement. 
Alors qu’il était profondément perdu dans ses remémorations, comme souvent pendant ses nuits d’insomnie, il entendit comme un chant.
« Arthur… Arthur… Arthur… »
En plus d’être un vieillard, il devenait maboul. Il regarda autour de lui, méfiant. Il tendit l’oreille, guettant le moindre bruit…
C’est alors que dans un tourbillon de lumière, un nuage d’or et de bleu, une silhouette apparut au pied de son lit. 
Arthur, qui avait passé plus de quinze ans avec les apparitions de la Dame du Lac, ne fit pas totalement terrifier. Il risquait l’arrêt cardiaque à chaque instant. 
Le brouillard se dissipa et une femme se tenait là. La peau pâle telle la mort. Les cheveux aussi sombres que la nuit, attaché en chignon, et sur son front pendait un lourd diadème blanc, brillant comme une étoile. Des yeux d’un vert amande et sur ses joues des spirales étranges, des larmes noires. Elle était habillée d’un immense manteau en fourrure d’ours. 
« Ravie de vous revoir Arthur. Ça faisait longtemps… » 
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ekman · 7 months
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Finalement, c’est une opération très réussie pour les enfants d’Abraham. Certes, il y a eu ce triste et terrible carnage qui fut la fin et le début de cette épopée. Qui pourrait-il réjouir, hormis une partie de ses auteurs, leurs commanditaires sans doute, et quelques dizaines de milliers d’exilés, spoliés, chassés, séparés, oubliés ? Non, pas oubliés. Pas oubliés de l’islam en armes qui a trouvé en eux un formidable véhicule à la détestation de tout et de tous. Les enturbanés fanatiques ont reçu en cadeau de leurs ennemis jurés un peuple martyr prêt à verser dans le fossé de la haine absolue, totale, sans retour. Bravo les gars. Belle opération, à la hauteur de vos multiples créations... Les gangs d’assassins islamo-prohétiques, payés, armés, formés et motivés par vos soins, via les habituels sous-traitants – appelés “proxys” ces derniers temps.
Bien utiles, ces désespérés qui n’ont plus rien, et moins encore grâce à la corruption de leurs édiles laïcs et modérés, baratineurs et pourris jusqu’à la moelle. À eux les villas somptueuses, à vous la poussière des désespérés. Au final, qui vous donne du pain, fait l’école coranique à vos enfants, forme vos garçons au maniement des cailloux et vous promet une parfaite vengeance ? Les élus de Dieu sur la voie de cet islam qui vous apporte l’espérance d’une Palestine libre et reconquise, en plus d’un toit, d’une gazinière et d’un coran. Il suffit juste de laisser votre aîné de quinze ans devenir un martyr du djihad.
De l’autre côté, une question sans réponse sensée s’impose. Comment l’Occident ose-t-il signer un blanc-seing à un gouvernement qui prétend défendre des valeurs éventées en déclarant à la face du monde qu’il engage “une guerre de la Lumière sur les Ténèbres” ? Que son but ultime est d’éradiquer le Mal ? Empêtré dans ses références bibliques à la con, l’exécutif israélien entame une course effreinée vers le chaos absolu, assumant enfin le costume du bourreau dans une sorte de Shoah à l’envers, “parce que Dieu nous a choisis et que nous sommes les seuls”, persifflent les rabins les plus abrutis.
De fait, hélas, le monde ne peut se gérer que par le chaos parce qu’il est lui-même le fruit du chaos, son expression la plus aboutie. Rien de pérenne dans le monde humain. Nul sentiment noble, aucun concept lumineux, aucune intelligence rationnelle ne survivront jamais au rêve prométhéen d’un homme qui se ressent l’égal de Dieu. Sur les chemins éclaboussés de lumière noire, le voilà qui baigne sa pauvre vie dans les ruisseaux répugnants, vomit son narcissisme sur les statues sacrées, engendre sa bestialité en forçant le ventre des femmes effacées.
Le Dieu des Juifs et des Chrétiens est descendu sur Terre pour y semer un désordre inouï, jurant qu’il était ici chez lui. Quelque part au firmament, loin derrière l’horizon, les Dieux qui savaient si bien parler aux hommes, les élever et se jouer d’eux, les frotter aux vents, les griser de parfums puis les abandonner à leurs vaines passions, rient tristement à l’écho de ce disgrâcieux capharnaüm.
J.-M. M.
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muscle-teen · 1 year
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Bonjour tumblr j'écris ici car il faut que je raconte mon histoire a quelqu'un c'est trop bizarre et très sexy a la fois.
Alors je m'appelle Ben j'ai 19 ans et j'ai toujours voulus être musclé, mais sans effort juste pour l'amour de la domination et le fantasmes.
Quand tout ça a commencé je devais faire 1.70cm pour 55kg, j'étais vraiment une brindille puis j'ai eu cette pub sur mon téléphone qui m'a interpellé, c'était une pub pour un jeux de créations de personnages et j'adore ses jeux, ma vie est si nul que j'aime m'en inventer une.
Mais celui si est particulièrement réaliste il me propose même de prendre mon corps comme modèle, c'est génial, et cela crâce à l'appareil photo j'ai jamais vus ça avant alors j'ai essayé.
J'ai posée le téléphone en équilibre sur une étagère et me suis mis totalement nus et commencer à tourner sur mois même lentement comme le demander l'application pour avoir tout mon corps.
Après avoir scanner mon petit corps de faibles, un message apparus
" merci d'avoir installer cette application, elle changeras votre vie, oui oui, pour commencer vous avez le droit à une modification ensuite vous devrez payer "
Je choisit de grandir de 15 cm car je complexe sur ma taille mais je veux pas un personnage trop grand et de toute façon ce n'est qu'un jeux ont s'en fiche.
"voulez vous valider"
- Bha oui abruti
J'appuie est la une forte douleur me fis presque suffoquer mais en même temps c'était très excitant je sentir tout mon corps s'etirer, je sentais les muscle, les os, tout ...
- en faite cette application me change en vrais !!!
Une deuxième message apparus
" maintenant les modifications seront payante "
" nous vous prévenons chaque modification peut avoir un impacte sur la santé et nous seront pas tenue pour responsable"
Je veux changer tout mon corps maintenant mais je suis pauvres je vais devoir ouvrir un onlyfan!
Mais personne va payer pour moi pour l'instant !
Qu'est qui attire les gens sur onlyfan ?
Bha évidement ! LES MUSCLES !!!
Je dépense 5 000 euros pour 5 kg de muscles .
Les riches ont vraiment de la chance fais chier !
Je sentir tout les muscles se développer, mon ventre disparaître pour laisser place à un super pack d'abdos, c'était si érotique, sans même m'en apercevoir je bandais déjà rien qu'à la vue de mes nouveaux muscles.
Puis mes bras grossissent eux aussi, je les sentie gonfler tellement gros j'ai éjaculer direct.
Min cul a aussi grossit mais de manière excessive il est tellement gros et muscler qu'il ne rentreras plus dans mes jeans je vais devoir en acheter de nouveaux.
Mais tout cela était si beau, c'est a ce moment la que les "impacte sur la santé" arrivérent, faire disparaitre mon ventre pour la cacher derrière des abdos me donnais des gaz a répétition.
Heureusement mes abonnés onlyfan ne le saurons jamais .
J'ai fais mon premier live dans lequel je ne montrais que mes muscles, je les contractais, les léchais, et les frotter, et bouger et mon gros culs les gens ont adoré j'ai gagner beaucoup d'argent.
Avec cette argent j'ai amélioré mon visage je ressemble maintenant à un pure beau gosse avec de beau cheveux clair et de beaux pecs, des bras bien muscler mais une bite très moyenne de seulement 11 cm en érection.
Malheureusement aucune modification de la bite possible dans l'application.
Un nouveau message apparaît dans l'application
" si vous souhaitez garder votre dernière apparence vous devez choisir une de ses deux caractéristiques"
- perdre 5 cm à votre pénis actuel
- avoir constamment une odeur "spécial"aux pieds
Que veut dire ce "spécial" ?
Ayant déjà une bite d'enfant j'ai décider de prendre la deuxième options.
Immédiatement l'odeur arriva, cela me faisait penser à un vieux fromage mais très fort.
J'ai enchaîner les lives onlyfan et j'ai gagner beaucoup d'argent. Il m'a permis de rencontrer tout un tas de gars trop beau qui adore me dominer et me baisé le cul, il faut dire que sa taille impressionne, en tout cas plus que ma bite.
Je tombe sur de super gars qui adore mes abdos et jouer avec mes fesses, il aiment aussi mes belles cuisses musclé mais surtout mon odeur corporel ils ont l'impression que je suis un homme virile qui s'entraînent à la salle de sport et que je transpire beaucoup, j'avoue que ça m'excite un peu .
J'ai confondue une odeur de fromage avec l'odeur de la sueur je suis vraiment qu'un looser.
Pour continuer à devenir plus musclé je suis vraiment aller faire du sport, et tout les jours, et la mon corps a vraiment commencer à puer même les mecs qui aimer ça avant trouve ça répugnant aujourd'hui, ils ne veulent même plus m'embrasser a cause de l'odeur.
J'ai essayer de camoufler l'odeur en prenant plusieurs douches pars jours mais cela ne changeait rien.
A chaque fois que je me douches dans les vestiaires de la salle de sport les mecs pointait ma petite bite, et je ne vous ais pas dits mais en plus de faire que 11 cm ma bite a également de toutes petites couilles qui ne la touche même pas, ce qui n'arrange pas la taille de mon paquet dans un caleçon ou un slip.
Heureusement beaucoup de mecs ont une bite plus petite donc cela ne me dérange pas trop.
J'ai trouvé une astuce pour que les mecs viennent me baisser, je reste constamment torse nus pour les attirer, et dés que je vois un beau mecs je contracte mes abdos, cela les attires comme des mouches, maintenant je contrôle super bien mes abdos.
Je viens de tester cette technique dans une station service le mec m'a pris en photos, j'ai retrouvé la photo sur sa page Twitter.
Je crois que je vais le contacter via twitter pour le baiser en plus il était trop beau, c'était une grand jeune homme sûrement au lycée, totalement imberbe mais de super beaux cheveux, il avait l'air pas mal musclé également et j'ai crue voir une belle bosse se créer dans son pantalon pendant qu'il me mater.
Merci beaucoup d'avoir lus mon histoire si vous voulez venir et baisser avec moi et que mon odeur ne vous dérange pas je suis la .
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lepartidelamort · 2 months
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Ce qui est bien avec les Russes, contrairement aux homosexuels du gouvernement français, c’est qu’ils parlent un langage facilement compréhensible par le plus grand nombre.
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Il faut remercier M. Piotr Tolstoï, le Vice-Président de la Douma, pour ce message qui a pour but de faire comprendre aux Français les conséquences des agissements irresponsables de l’encocaïné de l’Élysée, phénoménale garce des juifs.
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Macron va battre Poutine grâce à Photoshop
Au Kremlin, ça doit être la panique, face à ce regain de virilité bisexualisante.
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Qui peut penser que mettre ce clown en scène de la sorte est de nature à intimider qui que ce soit, et surtout les Russes ? Ces gens vivent dans une dimension parallèle.
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que la déconnexion des élites dirigeant la France aboutit à un désastre tragi-comique. C’est d’ailleurs ce qu’il faut à ce stade : l’effondrement du système sous le poids de ses contradictions et de sa radicalisation.
Ceci dit, soyons clair !
Qu’on envoie la négraille républicaine en Ukraine !
Qu’on ne se ménage aucune fanfare !
J’ai hâte de voir le spectacle, et surtout celui des faciès éplorés à la vue des premiers cercueils de retour en France, avant leur transit vers le Cameroun et le Maroc.
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Je veux voir – et j’insiste – le lieutenant Diawara commander fièrement sa compagnie, tout juste tirée du foutoir racial français, et charger les slaves mitrailleuses du poutinisme sibérien.
Vous m’entendez bien ?
« Vive la République, vive la France ! » tac tac tac ! « Ahhhhhhh ! » tac tac tac ! « Infirmier ! » tac tac tac !
La Russie va discipliner du nègre comme jamais, encore, ça ne s’est vu.
On aura les vidéos sur Twitter au bout de quelques jours.
Cependant, vinaigre sur mes joies, je crains que la canaille galonnée à la botte de Macron et des juifs, bien consciente des limites guerrières de la Fronsse, ne préfère envoyer que de la viande blanche au carnage. Du Gaulois totalement certifié.
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Pour l’heure, nous ne voyons personne réagir ou presque à ces promesses d’abattoir.
En France, ça ne manifeste que pour ses petites pensions, ses petits avantages sociaux, ses soigneuses prébendes. Là, pardon, ça ne manifeste pas, ça rugit ! L’égoïsme petit-bourgeois est si endémique que personne ne s’imagine un instant être concerné par une guerre entre l’armée française et la Russie.
Il m’est d’avis que les avertissements du Kremlin ne suffiront pas à sortir la plèbe française de sa léthargie. Elle est trop avachie, trop anesthésiée aux anxiolytiques, domestiquée à la came, abrutie à la mauvaise bière, la cervelle trop écrabouillée par un siècle de défécations juives, et ce dès l’école primaire, pour s’extirper du merdier mental dans lequel elle végète, croupissante, indifférente aux mouvement meurtriers du globe qui ploie sous les vents fanatiques du judaïsme.
C’est simple, dans la caboche d’un Français, l’idée que quelque chose puisse venir désagréablement franchir l’entrée de son jardin est si inintelligible, si confuse en abstractions, si algébrique, qu’il en resterait le cul dans la gelée si l’inattendu arrivait, débarquait sur ses 600 mètres carrés, à son nom, tout spécialement.
Les juifs, eux, ne le sont pas, apathiques, bien au contraire.
Ils sont sur le pont, à hurler les ordres, à fomenter, à acérer. Ils passent les commandes, achètent actions et signent billets de mobilisation, de Los Angeles à Arles, de Tel Aviv à Narva.
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Là, normalement, il faudrait 10 à 15 millions de goyim dans les rues de France, menaçant des pires émeutes à la moindre phrase chiffonnante en faveur de la guerre.
Il faudrait des centaines de milliers de gens rien qu’autour de LCI, BFMTV, bastions juifs, leur hurlant les pires menaces, pile au pied des fenêtres de la Judée médiatique, pour lui enseigner les vertus d’une nécessaire timidité, les prudences utiles.
Ces salopards de juifs, vérole à l’origine de tous les grands problèmes universels, ont pour l’heure ample liberté d’allumer autant d’incendies que bon leur sied, s’autocongratulant à chaque flambée nouvelle – et sous les caméras ! -, se jurant d’en déclencher mille autres.
On prépare Pourim, très républicainement.
Agissez, ce n’est pas tous les jours que l’on se trouve à l’aube d’un cataclysme qui peut engloutir les juifs.
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manue-ringo · 11 months
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Chapitre 23 : Complications
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- C'est plus fort que vous hein ? Avait-il ajouté dans un soupir.
Mulder savait qu'elle ne le lâcherait pas avec cette histoire de coup de fils. Il entreprit donc de lui raconter leurs échanges. Elle apprit que Skinner avait été suspendu jusqu'à nouvel ordre pour avoir laissé Scully reprendre son poste. Que le service sur les affaires non classées était donc menacé de fermer définitivement. Parker compris que la situation était plus que critique et qu'il fallait agir très rapidement avant qu'il ne soit trop tard. Elle avait déjà réfléchi à une stratégie. Mais elle l'avait gardé pour elle.
- Durant mes congés, j'ai effectué des recherches approfondies sur ce fameux site internet que nous avions trouvé grâce à ce symbole bizarre.
- Le sceau de Salomon. Dit-il
- Oui. Peu importe. J'ai comparais son serveur avec les nombreux mails de menaces proférés à notre égard et j'ai découvert qu'ils provenaient tous d'un seul et même serveur. Ce qui veut dire qu'il y avait bien un lien entre eux. Donc possiblement le tueur que nous pourchassions à l'époque. J'ai par la suite demandé l'aide de l'agent Pendrell afin qu'il puisse identifier son adresse IP et... Elle s'arrêta un instant. Parker hésita. Devait elle lui parler de sa découverte ? Certes, elle ne l'appréciait pas vraiment, mais d'un autre côté, elle eut envie de l'aider. Parker avait des valeurs morales avec un sens averti du devoir, et ce, malgré sa carapace de pierre qu'elle s'était forgé.
- Et donc ? Qu'avez-vous découvert ? S'interrogea-t-il intrigué.
- Son origine provient du Centre. Dit-elle en lui tournant le dos. Elle sentit une vague d'émotions l'envahir. Tous ses mauvais souvenirs liés au Centre ressurgir d'un seul coup, elle fut prise d'un élan de dégoût.
- Tout va bien ? Dit-il en s'approchant timidement derrière elle.
- Ne vous approchez pas ou je vous cogne ! Proféra-t-elle. Mulder se rassit sagement sur son lit d'une mine froissé. Il tiqua un instant puis reprit :
- J'ai comme l'impression que vous n'en gardez pas un bon souvenir. Que s'est-il passé là-bas ? Vous voulez en parler ? Demanda-t-il avec prudence. Parker lui faisait face à présent. Elle s'approcha de lui sur un air de défi puis ajouta :
- Ce ne sont pas vos affaires. Lui cracha-t-elle d'un regard froid.
Au même moment, Scully entra dans la pièce. Elle se figea un instant lorsqu'elle les aperçut tous les deux dans la chambre de Mulder.
- Scully ? Mulder fit un bond en avant en la voyant apparaître dans la pièce. Il bouscula sans le vouloir Parker au passage qui sortis de ses gonds.
- Faite attention abruti ! S'exclama-t-elle d'une voix glaçante.
- Je... Navré de vous avoir interrompu mais je n'arrivais pas à dormir alors, je suis passé voir Mulder, qui apparemment est...occupé avec vous Parker.
- Qu'est ce que... Scully voyons ce n'est pas ce que tu crois. Nous étions...Tentait d'expliquer Mulder maladroitement. Mais Parker lui coupa la parole :
- Nous étions occupé en effet. Renchérie t-elle avec véhémence. Mulder lui lança un regard menacent.
- Ce n'est pas grave. Je n'aurais pas du venir ici. Passez une bonne soirée. Dit-elle d'un regard réprobateur. Elle repartie aussitôt avant de claquer la porte fermement derrière elle. Fou de rage, Mulder plaqua violemment la jeune femme contre le mur qui se trouvait à proximité d'elle. Il emprisonna fermement ses poignées en les appuyant avec force dos au mur. Il avait totalement perdu le contrôle de ses nerfs. Son visage près du sien, ses yeux verts l'a transpercé. Il semblait fou.
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unreveoccasionnel · 1 year
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STATION TO STATION
"Dance, dance, yeah ! Dance baby, shake your body..."
— Damn it ! tona Osborne tentant de suivre la route tout en changeant de station radio, quand soudain elle entendit des riffs de guitare.
L'averse se déchaînait sur le parbrise de sa petit Austin. A la fin de la chanson, l'animateur enscence le nouvel album de Mars Hunter, louant les qualités de l'artiste, le considérant même comme le fils caché de David Bowie. On parle rock à la radio nationale ! se dit Oswin, totalement bluffée par ce qu'elle venait d'entendre. Entre les tubes sans texte, ni fond et les chanson à la guimauve de nanas en mal d'amour, le monde de la musique c'était désespérément appauvri. La jeune femme accéléra malgré le danger. Il fallait annoncer la nouvelle aux gars. L'Austin pilla devant la grille du "1984", le squatte qui leur servait de salle de répétitions et de studio d'enregistrement. Une vieille bicoque que les musiciens avaient retappée, il y a cinq ans, quand ils étaient au lycée, avant de faire la connaissance d'Osborne. Une furie traversa en trombe le jardin innondé, puis s'engouffra dans la maison. Dans le salon, les gars étaient en train de décapsuler des bières, avachis sur le vieux Chesterfield, récupéré chez nana Hennelly, la grand-mère d'Alex, le guitariste.
— Les mecs, vous imaginez, le rock revient à la mode ! s'exclame la jeune femme, devant son assistance abasourdie par son apparition.
Trempée jusqu'aux os, elle se tiens raide comme un i, les yeux brillants d'espoir.
— Alors, on lâche nos jobs de merde, on arrête de végéter comme des gros loukoums et on se bouge le derche !
Oswin arracha la bouteille des mains d'Alex et engloutit la moitié cul sec. Les trois amis se regardent, dubitatifs. Puis Eivann acquièce, balançant sa tête l'air de dire : "t'as raison, faut qu'on se bouge !".
— Wild Anarchist à la une de The Frog ou de Spotlight ! Le nouveau souffle triphop-rock, made in Glasgow !
Bien sûr, ce genre musical n'a jamais cessé d'exister, au Royaume Uni. Radiohead, Keane, Muse... Et les légendes qui ne se sont jamais arrêtées depuis les années soixante- dix/quatre-vingt, comme Depeche Mode, Pink Floyd, David Bowie... ce dernier était la référence ultime d'Osborne. Mais comme elle ne cessait de le répéter :
— Vous n'en avez pas assez de buller dans les pubs et de faire des petits concerts insignifiants pour à peine cent quidams ? Alors qu'on pourrait jouer au River Sound Festival devant une foule de plus quatre cent mille enthousiasmée par notre son !!
Assez de l'image du rockeur métaleux pas lavé ou du produit commercial formaté pour adolescents prépubaires ! Ou pire, ces stars de télécrochets qui se prétendent musiciens rebels ! Osborne en avait assez de se faire rembarrer par les maisons de disque. "Vous n'êtes pas assez si, vous n'êtes pas assez mi"... Les écossais ont la classe et elle allait le prouver au monde entier en réabilitant ce rock nerveux, racé, fusionnant l'anticonformisme recherché de Bowie avec l'énergie sensuelle de Deep Purple. C'était le moment de prendre sa revenche sur tous ces abrutis qui se payaient sa tête au quotidien depuis le lycée. Chose à laquelle ses amis de dix ans de plus n'avaient pas échapés. Les piques cinglantes sur leur look vintage, à se faire traiter de tapettes, finissait par les faire déprimer. Sans parler des anciens potes, qui au pub ne se privaient pas de leur adresser un "Salut les pédales !"...
Oswin jubilait. Il était hors de question qu'elle laisse passer cette chance.
Une semaine après, Wild Anarchsit signe chez Universal, mais au bout d'un an le soufflé est retombé, trop vite sorti du four. Osborne rompait son contrat avec la maison de disque. Me demander de faire de la pop alors que j'ai horreur de ça ! Elle saturait. Alex et Eivann reprirent leur jobs merdiques. Sylass parti pour un road trip en Nouvelle Zélande, il avait besoin de prendre l'air. Osborne retourna à l'usine pour profiter de ses après midi au jardin du 1984 à dessiner des plans, en attendant de trouver un contrat de paysagiste.
Deux ans s'écoulèrent, Oswin avait besoin d'un break, elle alla rendre visite à Alex, travaillant dans le salon de thé londonnien de son oncle. Ce petit établissement avait acquis sa petite réputation. Hennelly ayant travaillé chez Ladurée pendant ses études à Paris, le jeune homme avait créé une carte sur mesure, l'adaptant aux goûts des Britanniques. Les deux amis profitaient du soleil sur la terrasse en philosophant sur la musique et leur passé de Rock stars recalées. A ce moment directeur de Domino reccords les interpella :
— Le monde de la musique stagne, aujourd'hui. Tu es une amie de Declan McKenzie ?
Osborne eut l'impression de tomber de sa chaise :
— Oui.
Elle regarda Alex, sceptique.
— Tu as une maquette sous la main ?
— On a un site web. Des échantionns de nos albums sont dessus. Les CD sont à Glasgow, je ne pensais plus...
Elle ne pu finir sa phrase, pensant que sa chance lui filait encore une fois entre les doigts. L'homme se leva et lui tendit sa carte.
— Passe me voir demain matin.
— Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ?
— Je t'ai entendue parler de l'expo David Bowie au St Paul's Gallery. J'ai entendu dire que tu étais sa fan numéro 1. Il vient de sortir son dernier album. Beaucoup d'artistes en place s'inspirent de son travail, mais ça ne vole pas haut. Je veux du sang neuf, je suis prêt à prendre le risque. Declan me parle souvent de votre groupe. Vous devrier faire le soundtrack de sa série. Ton site je l'ai vu, ça décape. Je pensais que tu aurais peut-être un nouvel album sous le coude, mais on fera sans maquette. Passe demain.
Le directeur de Domino Records sera la main des deux comparse, puis s'en alla. Oswin ne voulait pas s'enthousiasmer, mais la recontre était magique.
— J'espère que tu as une bonne bouteille de whisky en stock !
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PALAIS BOURBON : Siège de l’Assemblée Nationale où s’ébattent 577 “élus”... Avec ces 2 photos cote à cote, on comprend mieux!
« Nous sommes dirigés par les poivrots. Alcoolisme à l’Assemblée Nationale. Le naufrage de la classe politique française ! ». L’édito de Charles SANNAT
Les députés avec un tout petit « d » ne sont même plus des « godillots », ce sont de simples poivrots, de vulgaires piliers de bar et je n’aurais aucun mot assez dur pour parler d’eux et de la honte ou du mépris qu’ils m’inspirent.
Ils sont les « représentants » du peuple.
Ils sont élus (et rémunérés) pour voter les lois qui régissent nos vies, parfois pour notre bien, le plus souvent en nous la pourrissant.
Ils le font sans tenue.
Ils le font sans retenue.
Ils picolent, boivent, se saoulent et vomissent dans les poubelles du Palais Bourbon en nous offrant un spectacle affligeant et pathétique sur ce qu’est devenue la crasse politique française.
Voilà ce que raconte Sud-Ouest citant le JDD concernant nos picolos du palais Bourbon (source ici).
« Les derniers débats enflammés autour de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale ont peut-être également été enivrés… Selon « le Journal du Dimanche », la question d’une suralcoolisation au sein du palais Bourbon est revenue jusqu’au bureau de l’Assemblée nationale, lors d’une réunion le 8 février rassemblant la présidente, les vice-présidents, les questeurs, les secrétaires et les présidents des groupes parlementaires. Une interdiction totale de consommation d’alcool à la buvette de l’Hémicycle après 21 h 30 a même été évoquée par le député RN Sébastien Chenu, indique l’hebdomadaire ».
Nous ne sommes même plus dirigés par des imbéciles, des nuls, ou des abrutis.
Non, nous pouvons dire désormais que les alcooliques ont pris le pouvoir et qu’ils pensent sans doute que l’Assemblée Nationale s’appelle le Palais Bourbon en hommage au Whisky. (Source : https://insolentiae.com/nous-sommes-diriges-par-les-poivrots-alcoolisme-a-lassemblee-nationale-le-naufrage-de-la-classe-politique-francaise-ledito-de-charles-sannat/)
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