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#Je fait pas dans la foi ni la croyance
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ekman · 2 years
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Autant vous le dire : j’en ai croisé, des enculés. Et pas des petits, ni des minces. Pas de l’amateur ou du velléitaire. Non : moi j’aime ferrailler avec de gros enculés bien dégueulasses. Des cyniques, des pourris du fondement qui te donnent envie de brûler ce monde de merde – pour paraphraser Georges Abitbol. Par expérience, je sais qu’il existe cependant une catégorie au-delà de toute nomenclature, qui regroupe des mecs hors cadre, la crème de l’Enculerie Suprême, j’ai nommé les ministres de la Macronie. Ne vous emballez pas ! Croyez-vous que je vous parlerai de Darmanin, le menteur invétéré du Stade de France qui présente ses excuses “contre” les victimes (dixit) ? Non ! Pensez-vous que je vais évoquer Dupont-Moretti, avec sa tête de vieux morse alcoolique et ses pudeurs du genre “je vous promets, je ne serai jamais Garde de Sceaux”, déclamées à l’envi sur les plateaux de téloche ? Bien sûr que non ! Non là tout de suite, je pense à un cador, un vrai, un authentique... une sorte d’Ayrton Senna de la sodomie sur circuit, le Diego Maradona du fist à gourmette, j’ai nommé l’incroyable Pap Ndiaye. Je ne crèverai pas l’abcès de sa génétique transcontinentale, ce serait à la fois simpliste et dangereux. Dépassons ces constats trop faciles qui voudraient lui conférer une âme de Rubempré dans un corps de Bokassa, et attachons-nous à écouter ses déclarations sur l’éducation de sa progéniture – après tout, n’est-il pas ministre de l’Éducation Nationale et de la Décérébration Planifiée ? Notre cher grand homme a déclaré : “[mes enfants] sont aujourd'hui scolarisés dans un établissement privé qui est sous contrat et, donc, qui remplit une mission de service public et ils étaient scolarisés avant en REP +. Il y a des moments qui, dans le développement de l’enfant, peuvent être compliqués. C'est le choix de parents d'enfants pour lesquels, à un moment, les conditions d’une scolarité sereine et heureuse n'étaient plus réunies.” Rien que ça, pourriture ! On remarquera le soin apporté par le grand chef wokiste de parler de la “mission de service public” dévolue à cet “établissement privé”, l’alliance de ces termes permettant de minorer le fait pourtant têtu que cette racaille encravatée a foutu sa descendance à l’École Alsacienne. Oui, l’École Alsacienne, c’est à dire l’établissement de référence de l’élite techno-friquée qui se reproduit sans cesse et toujours à la tête de l’État. Il nous prend vraiment pour des jambons avec ses airs de saint, le Pap. Puis il nous confie que ses nains ont des problèmes d’épanouissement – ce dont on ne saurait douter compte tenu des croyances débiles de leur géniteur. Il évoque “des moments compliqués dans le développement de l’enfant”, phrase à rapprocher du fait “qu’ils étaient scolarisés avant en Réseau d’Éducation Prioritaire Renforcée” – comprenez qu’ils tentaient d’apprendre la table de deux en zone de guerre. Sans doute a-t-il imaginé une expérience de mixité socialo-ethnique qui s’est avérée être calamiteuse, comme elle l’est pour des centaines de milliers de mômes contraints de subir la violence et les hurlements d’hominidés maghrébins et sub-sahariens. Eux, en revanche, n’auront jamais la chance d’être exfiltrés par un père membre de l’élite dirigeante. Pas de scolarité heureuse ou sereine pour ces gosses-là. Franchement, tu comptais nous faire avaler cette pilule avec tes formules alambiquées et ta bonne tête de nœud, Pap ? J.-M. M.
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claudehenrion · 1 year
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La magie de Noël – ( II ) : Retour sur images...
  Deux phrases situent tout ce qui sépare ce qu'était ''la joie de Noël'' des ripailles saturnales actuelles, qui ne peuvent être dites ''magiques'' que par anti-phrase : ''Rien à Paris ne donne l'idée de ce qu’est Noël. Vous n'avez même pas la messe de minuit'' (E. de Guérin - Journal, 1834, p.29). Et : ''Quelle douceur, le soir, que la ribambelle de petites bottines, rangées pour Noël dans la cheminée et attendant saint Nicolas'' (Goncourt - Journal, 1863). Une ''Fête'', c'était avant tout une émotion profonde. C'était à leur horrible ''faire la féte'' ce que leur ''vivre ensemble'' est à notre ''amour du prochain'': même pas une caricature ! Il faut, de temps en temps, retourner aux fondamentaux et se demander ce que veut dire la ''Magie de Noël''.
Il ne faut jamais perdre de vue que, jusqu’à l’apparition du Christ dans l'Histoire, la notion de dieu était omni-présente, mais était une référence locale et tribale, fermée sur elle-même, et les religions monothéistes antérieures n’avaient pas dérogé à ce critère : Adonaï, le Dieu d’Abraham et de Moïse est “le Dieu d’Israël”, sans ambiguïté (ex. : “Seigneur, sauve Israël, ton peuple” - Ps 28-9. Ou bien : “Le Seigneur dit : je suis un père pour Israël ’’ - Jr 31, 7-9), tout comme Amon-Rè ou Aton étaient à l'Egypte, Ahura Mazda aux aryens, Tangata Manu rien qu’aux pascuans (ce qui limitait sa ’'toute puissance” aux 160 km² de Rapa-Nui !) ou Yo aux phéniciens… Zeus, sur son Olympe, était aux grecs, Jupiter au monde romain, Manitou aux seuls algonquins (et non à tous les “peaux-rouges”, comme on le croit souvent), Quetzalcóatl aux aztèques ou Mango-Capàc aux incas –et cetera…
NDLR : Exception amusante, Rome avait empilé dans son Panthéon la totalité des dieux adorés par les peuples conquis et intégrés à l’Imperium romanum… et ce, jusqu'à l'absurde : vers la fin du temps où l’Urbs et l’Orbis ne faisaient qu'un, on “adorait” à Rome 30 000 ‘’dieux’’ de toute sorte, de toute forme et de toute origine. (NDLR - Certains ont d’ailleurs vu dans cette “foultitude” l'origine de la célèbre apostrophe d'Obélix : “Ils sont fous, ces romains !“). On peut se demander quel rôle a joué cette dilution extrême de l'identité romaine dans l'effondrement d’un Empire géant et surpuissant, qui s'est trouvé désarmé devant la simple apparition d'une majuscule à “Dieu”. Cette voie, que je sache, n'a jamais été étudiée sérieusement.
Tout à coup éclate à la face de l’Humanité cette grande nouvelle : Dieu est un, et Il est universel ! C'est le sens de ''la Nuit de Noël'' : Dieu n’appartient plus à un seul peuple, pas même à ses seuls adorateurs, mais Il est là pour le monde. Et comme il est dit qu’Il “s’est fait Homme”, Il devient l’un des nôtres. Dieu oui, sans doute, mais à jamais solidaire de l’humanité, de toute l’Humanité passée, présente et à venir, quels que soient ses religions, ses croyances, ses choix philosophiques : un homme-Dieu et un Dieu-homme, tout en un… et en trois personnes, en plus ! Deux mille ans plus tard, l’humanité ne s’est pas complètement remise du choc d’une révélation qui dit : ”Il n'y a plus ni juif ni grec, il n'y a plus ni esclave ni homme libre, il n'y a plus ni homme ni femme,“ (Gal 3-28), malgré tant de tentatives bien ratées, en ”–isme’’, pour s'approprier cette idée “géniale” !
Parmi tant d'autres apports méconnus, ignorés ou mal identifiés du message christique, cette première “mondialisation” qu'a été l'idée d'un Dieu unique pour la terre tout entière a certainement été la plus bouleversante dans ses conséquences, et jusqu'à ce jour, c'est la seule “mondialisation” positive réussie ! Cette idée a été reprise ensuite, sous des formes variées… dont l'Islam est à la fois un bel exemple et un superbe contre-exemple : Allah, Dieu unique s'il en est, exige la conversion des hommes, et il est donc à la fois universel et spécifique, appelé, disent-ils, à régner sur toute la Terre... si elle se donne à Lui..  D'autres copies de très mauvaise qualité ont pris des formes plus avariées que variées, comme le communisme et les socialismes, spéculations à prétentions internationalistes qui prétendaient représenter une “vérité” qui n'était que leur mensonge… et qui ont très vite trouvé et prouvé les limites catastrophiques de leur projet sans issue possible.
Quoi qu'il en soit, voilà soudain le monde pourvu d'un Dieu unique, universel, indépendant de l'identité de ses adorateurs, le même pour tous… et qui va proclamer l'égalité “devant sa face” de tous les hommes, femmes, “juifs ou gentils”, pécheurs ou saints… qu'il va aimer aussi fort qu'il aurait voulu qu'ils s'aiment les uns les autres ! Une séparation du type “je t'aime… moi non plus” entre ceux qui croient et ceux qui refusent de croire va se trouver là un sujet de querelle à vocation d'éternité. Après la réhabilitation en cours des contenus si vilipendés de la Bible par la science, la suite de l'histoire de la longue aventure de l'Homme sur la Terre va se retrouver marquée à jamais par la révélation christique.(NDLR : ne devrait-il pas y avoir un peu tout ça... dans leur ‘’magie de Noël’’ ?).
Je suis toujours rempli d’admiration devant les récits bibliques, si proches de ce que nos découvertes scientifiques nous proposent de plus nouveau, tellement à l’opposé des théories empiriques et “orientées” (qui étaient baptisées “la Science” il y a un demi-siècle à peine), si poétiques aussi mais si limpides dans leur vérité assez proche de ce que les hommes voyaient ou sentaient intuitivement... mais ont mis tant de temps à (re) trouver, à comprendre et à démontrer (parfois dans la douleur) : tout était disponible depuis les premiers âges de notre conscience en tant qu’humanité structurée en société... Quant à savoir comment un petit peuple pauvre, sans ressources, qui errait sur des terres arides il y a 5 mille ans, a pu entrevoir autant de réponses à des questions qui ne se posaient pas encore… c'est une autre histoire, dont nous parlerons peut-être, une autre fois.
Mais les actuels soubresauts du monde et les hoquets de l'Histoire devraient nous encourager à remettre sur ''le métier'' une des questions ''interdites'' : est-ce qu'une des clés du futur ne se trouverait pas dans une convergence  et dans une harmonie retrouvées, entre les sciences et le judéo-christianisme, ces deux façons jusque là présentées comme antagonistes de regarder l’humanité ? Cette hypothèse, comme tout ce qui est nouveau, est séduisante et inquiétante… mais la situation actuelle de notre planète est trop éloignée du succès pour qu'il ne soit pas recommandé d'explorer des avenues qui ont été jusque là négligées… Je voudrais tant espérer que les “billets” de ces derniers jours aient, même un tout petit peu, fait “bouger les lignes” chez quelques lecteurs. Ce serait un beau cadeau de Noël !
Devant le paradoxal '’échec du succès’’ de notre civilisation, on ne peut plus continuer à regarder le monde avec un seul œil : comme l’a dit le philosophe des sciences et épistémologiste Paul Feyerabend (cf. * infra), le risque est grand que ‘’la science telle que nous la connaissons aujourd'hui engendre un monstre, à l'avenir’’… A la question suivante : “où sont les Plans ''B’’, vous connaissez la réponse, comme moi : il n'y en a pas. C'est un drame, au moment où les progrès de la science nous ont entr'ouvert une porte de sortie, via l'éternité de l'ADN : la vie a désormais une autre ’'fin’’ que le tombeau, et nous un autre destin que celui de la fourmi écrasée. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'Humanité.
Alors ? Dieu : avec nous, ou contre nous, à Noël ? La magie, c'est... ''tous ensemble'' ou ''les uns contre les autres'' ? Si les nombreuses usines à gaz qu'a tire-bouchonnées l'humanité depuis 3 siècles avaient offert la moindre alternative ou le plus petit intérêt, cela se serait su et propagé, et cette question serait inutile. D'autant qu’on sait, maintenant, que “Dieu n’est plus seulement la conséquence d’une foi héritée de nos ancêtres crédules, mais la conclusion de références enrichies par les progrès les plus récents des sciences” (Harari, Homo Deus).
La rigidité des ultimes adorateurs, complètement démodés, de théories qui, datant de 1775, sont plus démodées encore, a fait perdre tout sens à Noël… remplacé par un RIEN majuscule, sans aucun profit pour personne. Devant les dangers qui nous menacent de toute part, ayons le courage de tourner le dos aux mensonges démontrés de la ''doxa''.  De tout cœur, je vous souhaite d'avoir la chance de retrouver la véritable Magie de Noël : ''il le vaut bien” !
H-Cl.
( * ). Paul Feyerabend, que j'ai découvert pendant mes études sur l'épistémologie, en Sorbonne, mérite mieux que l'injuste anonymat où la cuistrerie ambiante –et ses propositions incompatibles avec le soi-disant ''macronisme'' (qui n'est rien, et donc n’existe pas) l'ont confiné. Il fut sans doute le premier des ''complotistes'' ! Nous lui consacrerons très bientôt un ''billet'' qu'il mérite. C'est lui qui s'insurgeait contre la tentation de faire de la science un prescripteur d'ordre social, ce qui n'a aucun rapport avec elle. Et c'est à lui que je pense quand j'entends nos nuls-au-pouvoir prouver leur inculture en se retranchant (du covid à la réintégration des soignants non-vaccinés)  derrière une pseudo- ''autorité scientifique'' dont ce n'est ni le boulot ni l'objet, pour des décisions-horreur-erreur hors de toute approche scientifique.
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aurevoirmonty · 13 days
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Auto-matrixage Eddique
« La création de réalités virtuelles est une science exacte, maîtrisée par les dirigeants de ce monde depuis des milliers d'années » ~Wodenson, Gates of Mind, §2
La culture du dominant est incontestablement chaque jour plus pointue dans le raffinement des mécanismes de contrôle subliminaux. Ici rien de niaisement paranoïde, ni même d'orwellien. Il est simplement évident que, via les titres de presse, les annonces sonores, l'ahurissement télévisuel — c'est-à-dire la distorsion du langage sous toutes ses formes — l'agonie tragique de ce monde est devenue, pour la plupart des gens, un show de téléréalité.
La chloroformisation des esprits par la virtualisation est l'art de Byleist, le frère de Loki.
L'homme blanc ne voit pas que, sous cette superposition de réalités virtuelles, se joue son histoire à lui, et que c'est donc lui qui va en faire les frais au dernier acte, si quelque part entre ici et ce dernier acte, il ne se dresse pas sur ses membres postérieurs pour pousser un long cri primal !
Or, cela ne se fait pas en organisant des manifs — ni des soirées vegan — ni des débats d'idées. Cela se fait en se retirant : en revendiquant votre identité, votre vision, votre être, votre intuition — et en œuvrant, sans remords, depuis le point de vue ainsi revendiqué.
Pour annihiler le conditionnement mental opéré par Loki via son frère Byleist, il convient de procéder à un auto-conditionnement…
Wotan, notre maître, a répété vingt fois de suite à son élève Loddfáfnir d'écouter ses Conseils (càd les Hávamál). La répétition régulière de formules sacrées, de paroles d'Edda et de concepts, évoquer et invoquer les noms de nos dieux, sont les choses qui nous permettent d'atteindre un état de conscience auto-conditionné sur lequel les forces négatives n'ont plus prise.
Pour n'être pas esclave des messages subliminaux des autres, crée tes propres messages subliminaux : crible tes oreilles et ta vue de messages qui te sont bénéfiques, afin que ni Loki TV News, ni aucune des forces jotun ne puisse se ruer dans la brèche quand ton esprit est au repos !
L'occidental moderne trouve les systèmes de croyances ridicules. Et il se croit particulièrement malin lorsqu'il affirme placer sa seule foi en la raison et la rationalité. Il ne sait pas qu'il est déjà sous le contrôle de Byleist, et de Loki, conditionné par les "-ismes" et balloté indéfiniment par les débats stériles lancés par ce dernier.
A celui-ci je réponds : "Toi tu crois Fernand Nathan, moi je crois l'Edda."
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grompf3 · 27 days
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Une communication de chiottes peut (hélas) être efficace
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Je pars d'un exemple précis pour vous rendre attentif à un truc.
Un mécanisme FONDAMENTAL quand on cause de désinformation.
Là, c'est une histoire de tracts de merde déposés dans des chiottes. Je vous les montrerai un peu plus bas, pour que vous jugiez sur pièce. Mais en gros c'est de la merde. Et, en plus, magnifique symbole, ça a été déposé (anonymement) dans des chiottes.
On a envie de se marrer, hein ?
Vous avez peut-être vu passer qqch sur les RS, j'y reviens. Mais ce n'est pas tant l'affaire en elle-même qui devrait vous intéresser, mais bien un mécanisme vicelard (et donc dangereux).
Trop souvent je vois des gens qui racontent vraiment de la merde et d'autre gens qui ricanent en mode "LOL, il (ou elle) se ridiculise" ou "Pfff ! C'est n'importe quoi !".
Or, des gens arrivent parfois à leurs fins en racontant de la merde.
Venons en à notre exemple. On parle des REC, les Rencontres de l'Esprit Critique.
Je n'y étais pas. Je ne vais donc pas vous dire si c'était bien ou pas.
Mais j'ai vu passer un tas de commentaires très enthousiastes de la part de participants. Je vous en mets 2-3 exemplaires ici.
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Je pourrais continuer. Plein de témoignages comme ça.
J'insiste. Je me répète. Plein de gens, qui sont allés aux REC, qui ont parlé du contenu, parlé des rencontres qu'ils y ont fait, etc.
Il y a aussi eu quelques échos dans les médias.
Je n'y étais pas. Peut-être que vous, là, qui me lisez, vous y étiez. Peut-être que vous avez trouvé ça super. Ou peut-être que vous avez de très bons arguments pour dire que non, ce n'était pas si bien, pas si intéressant. Voire que c'était nul. Je ne sais pas.
Donc, plein de gens s'y sont exprimés à ces REC, des journalistes, des chercheurs, des vulgarisateurs, des YouTubers, etc, dans le cadre de conférences, de tables rondes, plus les rencontres informelles.
Et plein de gens en ont parlé sur les RS, comme dans les tweets ci-dessus.
Et il y a une histoire de tracts dans les chiottes, donc.
C'est grotesque. C'est nul. Et on a envie de se marrer : une comm' de merde diffusée dans les chiottes.
Ils sont là les tacts, vous pouvez les lire :
De la merde donc. Je ne vais même pas me faire chier à creuser ce gros amalgame de pédanterie, d'accusations gratuites et d'hommes de paille.
D'autant mois qu'on y repère, entre autres, un petit truc vicelard consistant à critiquer un discours que l'on de désigne pas vraiment. Qui a dit telle chose ? Et où ? Et quand ?
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Qui, par exemple, a prétendu ne pas avoir de croyances ? Concrètement, ça veut dire quoi ici "refuser tout positionnement politique" ? Etc.
Bref, ne nous y attardons pas, c'est de la merde. Regardons le mécanisme vicelard.
Parce que, pendant que vous vous êtes là à ricaner sur ces tracts de merde déposés dans des chiottes, voici comment parle du REC un YouTuber très connu, conférencier, auteur de livres, etc, sur son compte Twitter à 232'000 abonnés :
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Ben oui. Le coup des tracs dans les chiottes a suscité 2-3 commentaires. Du coup, certaines personnes ont suspecté un groupe qui avait critiqué le REC l'année passé, groupe qui semble totalement hors de cause. Et l'organisateur s'est senti obligé de communiquer sur le sujet pour dire que, non, le groupe suspecté n'est de toute évidence pour rien dans cette histoire de tracts de merde.
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Donc, du coup, le compte à 232'000 abonnés, résume le REC à des histoires de luttes de pouvoir, de dramas, etc. Pas un mot sur les témoignages des participants, ni sur le contenu.
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Les organisateurs et les participants se retrouvent donc avec une sale étiquette collée sur la tronche... par le simple fait que certaines personnes ont décidé de les salir.
Le fond des attaques (relisez les tracts) c'est de la merde. C'est nul. Et on a envie d'en rire d'autant plus que la manière (des tracts anonyme déposés dans les chiottes, encore une fois, c'est juste extraordinaire comme symbole) colle parfaitement au contenu.
Mais cette comme de merde a été efficace.
On pourrait reprocher à l'organisateur d'avoir tweeté sur le sujet. Mais que pouvait-il faire, dans la mesure où l'anonymat des tracts a généré des discussions qui jetaient la suspicion sur des personnes innocentes ?
Et soyez bien attentif au mécanisme ici. On ne discute pas sur les accusations, sur le contenu des tracts. Mais c'est pas grave. Le but n'était pas d'amener des arguments solides.
Le but était de foutre la merde.
Et le but a été atteint.
La comm' a été efficace.
Pour une des plus grosses chaînes francophone de vulgarisation sur YouTube, le REC, c'est juste des drama, des "influencers" qui traînent des shitstorm, etc. RIEN à dire sur les participants. RIEN à dire sur les rencontres, les conférences, les tables rondes. AUCUNE attention portée aux témoignages des gens qui y étaient.
Je vous avais parlé d'un mécanisme FONDAMENTAL quand on cause de désinformation.
Quand on cause de désinformation, quelle que soit la forme, le but n'est généralement pas d'être cru. Le but c'est de semer la confusion, de décourager les gens de chercher à distinguer le vrai du faux, de pourrir le débat, de faire douter de tout, y compris, et surtout, des faits vérifiables, de salir.
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Vous remarquerez aussi le mécanisme de "la jupe trop courte". Les organisateurs du REC sont salis par une campagne qui semble grotesque, risible... Mais au final, ce sont eux qui sont ciblés par les reproches. Ils ont dû faire quelque chose de mal dans leur comm'. Forcément. S'il y a ces polémiques, c'est qu'ils ont forcément dû faire faux. Des tracts dégueulasses, dont la dégueulasserie est en partie masquée par une forme particulièrement pédante et l'invocation de grandes et nobles causes, déposés dans des chiottes. Et ce sont les personne visées qui, au final, devraient rendre des comptes, seraient coupables de quelque chose. Si on dit du mal de vous, c'est forcément que vous avez quelque chose à vous reprocher.
Ils devraient se remettre en cause, merde !
Ça marche.
C'est efficace.
Les organisateurs et les participants des REC sont coupables de la merde qu'on leur jette dessus.
Alors je critique un peu ce YouTuber, dont j'adore pourtant la chaîne. Je vous propose un exercice de pensée. Imaginez que ce YouTuber se retrouve visé par des accusations aussi gratuites que dégueulasses (niveau tracts de merde déposés dans les chiottes).
Et imaginez que des personnes ou des organisations ayant beaucoup plus d'audience que lui, décident de s'en faire l'écho : "Un YouTuber dans la tourmente", "Polémique autour d'une chaîne YouTube", etc.
Par exemple des grands médias, des personnalités très connues.
Parce que oui, Bruce Benamran, avec son compte Twitter à 232'000 abonnés et sa chaîne 2-penser à 1'114'000 abonnés, a beaucoup plus d'audience que les REC et que n'importe lequel ou laquelle des personnes y ayant participé.
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Et imaginez que le résultat soit que des tas de gens en parlent, de cette "tourmente", de cette "polémique".
Imaginez que LA MAJORITÉ des gens qui se retrouvent à parler de notre YouTuber n'aient JAMAIS regardé une seule de cette vidéo, ni lu aucun de ses écrits, ni vu aucune de ses conférences. Imaginez que la majorité des gens qui parlent de lui, ne se réfèrent que "au gars qui serait impliqué dans un scandale, on sait pas trop, lui dit que c'est pas vrai, mais bon, moi je sais pas, mais bon, il a sûrement dû faire quelque chose pour se retrouver là-dedans". RIEN sur tout son taff' accompli depuis des années.
Vous imaginez ?
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Donc, oui, il y a une petite critique de ma part à l'égard d'un vulgarisateur dont j'apprécie beaucoup la chaîne. C'est qu'il a utilisé son compte Twitter à 232'000 abonnés pour favoriser ce qu'il dénonce au final. Il fait de la pub à un drama, il ne parle que d'un drama... pour dénoncer qu'on ne parle que des dramas !
La communication de chiottes, sous forme de tracts de merde, a été efficace, je me répète.
Depuis que je m'intéresse à la désinformation, je revois souvent ça. On voit des trucs grotesques, nuls. On rigole. Mais on a tort. Parce que ça marche.
Les gros délires antivax c'est ouvertement débile. Et quand ça tient la route en apparence, il suffit de gratter un peu pour repérer les embrouilles. Mais il n'empêche que ces gros délires ont convaincu des gens d'aller harceler, menacer, voire agresser des journalistes, des médecins, des chercheurs (...à qui on reprochait parfois de ne pas savoir communiquer assez bien, comme s'ils étaient responsables de la haine qui les visaient). Et au delà des comportements extrêmes, on a des gens très ordinaires qui ont douté. Douté suffisamment pour qu'une femme enceinte ait peur de se faire vacciner, par exemple. Parce que "on n'est pas sûr", "on entend des trucs", "il y a peut-être quelque chose", etc.
Les arguments climato-sceptiques tiennent-ils la route ? Non. Des hoax. Des pétitions en ligne à signer par n'importe qui. Des sophismes. Mais peu importe. Au final, des tas de gens retiennent que "il y a des controverses", "il y a des débats", "on ne sait pas", "les scientifiques ne sont pas d'accord entre eux".
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Je lisais que la comm' outrancière d'un Donald Trump, et les campagnes de hoax et de calomnies de ses partisans ne visaient pas forcément à convaincre les gens de voter pour lui. Il s'agissait surtout de convaincre celles et ceux qui ne voteraient jamais pour lui de ne pas se rendre aux urnes.
Etc
Je répète ici ce que j'ai dis plus haut. Quand on cause de désinformation, quelle que soit la forme, le but n'est généralement pas d'être cru. Le but c'est de semer la confusion, de décourager les gens de chercher à distinguer le vrai du faux, de pourrir le débat, de faire douter de tout, y compris, et surtout, des faits vérifiables, de salir.
Et amener les gens à une posture du type "je sais pas et je veux pas savoir" peut être une grande victoire.
Je conclus avec quelques bons conseils de Tonton Grompf
Ne vous moquez pas des arguments pourris, des méthodes de comm' grotesques. Souvent, ça marche.
Ne vous sentez pas obligés de vous exprimer sur chaque sujet d'actu, sur chaque polémique, sur chaque buzz.
Si vous vous exprimez publiquement sur un sujet, donnez vous la peine de vous informer et soyez disposés à, éventuellement, rectifier, nuancer, voire changer complètement de propos.
Méfiez-vous comme de la peste des personnes qui vous enjoignent à vous positionner sur tous les sujets (surtout si en parallèle elles vous enjoignent à ne pas vous informer sur le sujet en question, exigeant de vous que vous croyiez sur parole).
Méta-communiquez. Communiquez sur la communication. Démontez les mécanismes. Débunker et dénoncer les mensonges, le bullshit, la calomnie, le harcèlement et toutes les formes de manipulation, c'est bien. Mais mettre en évidence les stratégies utilisées et les conséquences, c'est encore plus important.
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PS :
Vous remarquerez que je ne me suis pas prononcé sur l'origine des tracts. Des commentaires circulent. Certains évoquent une curieuse concomitance entre ces tracts et le contenu d'une vidéo diffusée par une personnalité publique. Je ne vais pas me prononcer et c'est pas le but ici.
Sincèrement je ne sais pas. Je n'ai même pas vu le contenu de la fameuse vidéo dont on cause.
Mon but est de vous rendre attentifs à certains mécanismes vicelards que vous retrouverez dans plein de circonstances.
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yes-bernie-stuff · 28 days
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◀ 2 MAI ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Matthieu 10.34
Non pas la paix mais l’épée
Suite à ce verset, Jésus ajoute : « Je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; (...) Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». De prime abord, ces annonces peuvent choquer, mais c’est oublier que Jésus emploie souvent d’un langage imagé pour nous enseigner et nous faire comprendre Ses messages. De surcroît, si on prend cette déclaration au premier degré, on s’aperçoit que le fait de devoir honorer son père et sa mère est en contradiction avec le verset précédent (cf. Exode 20.12). Or Jésus ne peut renier Ses commandements, ni rien de ce qu’Il dit (cf. Nombres 23.19). Dieu est prince et paix, mais à travers le passage de Matthieu 10.34-37, Il parle implicitement des divisions entre les croyants et les non-croyants, du fait que les proches peuvent devenir des ennemis de notre nouvelle identité en Christ. À cela, se rattachent nos liens avec le passé, nos anciennes habitudes et notre vieille nature avec lesquelles il nous faut rompre (cf. Ésaïe 43.18 ; 2 Corinthiens 5.17). Nous sommes de nouvelles créatures dotées d’un cœur nouveau et d’un esprit nouveau, en vertu de quoi nous devons nous séparer spirituellement et parfois physiquement de tout ce qui pourrait voler la paix que Christ nous a offert au sacrifice de Sa vie, nous freiner, nous contraindre, nous empêcher de grandir dans la foi jusqu’à compromettre notre Salut. Il nous faut prendre la décision, quelquefois difficile, mais ô combien nécessaire, de nous éloigner de personnes qui nuisent à notre consécration, s’opposent ouvertement à nos croyances ou nous tirent vers le bas. Notre famille est en Christ. De même, lorsqu’Il marchait sur Terre, Jésus a dit que les Siens étaient ceux qui faisaient la volonté de Son Père, et non pas Sa mère et Ses frères naturels (cf. Matthieu 12.46-50). Ainsi, chaque chrétien né de nouveau et consacré est appelé « fils » ou « fille » de Dieu, et constitue l’Église. C’est pourquoi, nous qui sommes Sa famille, veillons à conserver l’unité et l’amour entre frères et sœurs pour la gloire de Son nom ! S’il est vrai qu’avec l’épée de Sa Parole et l’assistance du Saint Esprit, Dieu met à part et crée une séparation entre Ses enfants et le reste du monde, Il leur épargne ainsi bien des guerres, des souffrances, des tentations, des fardeaux et des blessures inutiles... - Lire plus ici :
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christophe76460 · 28 days
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Suite à ce verset, Jésus ajoute : « Je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; (...) Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». De prime abord, ces annonces peuvent choquer, mais c’est oublier que Jésus emploie souvent d’un langage imagé pour nous enseigner et nous faire comprendre Ses messages. De surcroît, si on prend cette déclaration au premier degré, on s’aperçoit que le fait de devoir honorer son père et sa mère est en contradiction avec le verset précédent (cf. Exode 20.12). Or Jésus ne peut renier Ses commandements, ni rien de ce qu’Il dit (cf. Nombres 23.19).
Dieu est prince et paix, mais à travers le passage de Matthieu 10.34-37, Il parle implicitement des divisions entre les croyants et les non-croyants, du fait que les proches peuvent devenir des ennemis de notre nouvelle identité en Christ. À cela, se rattachent nos liens avec le passé, nos anciennes habitudes et notre vieille nature avec lesquelles il nous faut rompre (cf. Ésaïe 43.18 ; 2 Corinthiens 5.17). Nous sommes de nouvelles créatures dotées d’un cœur nouveau et d’un esprit nouveau, en vertu de quoi nous devons nous séparer spirituellement et parfois physiquement de tout ce qui pourrait voler la paix que Christ nous a offert au sacrifice de Sa vie, nous freiner, nous contraindre, nous empêcher de grandir dans la foi jusqu’à compromettre notre Salut. Il nous faut prendre la décision, quelquefois difficile, mais ô combien nécessaire, de nous éloigner de personnes qui nuisent à notre consécration, s’opposent ouvertement à nos croyances ou nous tirent vers le bas.
Notre famille est en Christ. De même, lorsqu’Il marchait sur Terre, Jésus a dit que les Siens étaient ceux qui faisaient la volonté de Son Père, et non pas Sa mère et Ses frères naturels (cf. Matthieu 12.46-50). Ainsi, chaque chrétien né de nouveau et consacré est appelé « fils » ou « fille » de Dieu, et constitue l’Église. C’est pourquoi, nous qui sommes Sa famille, veillons à conserver l’unité et l’amour entre frères et sœurs pour la gloire de Son nom !
S’il est vrai qu’avec l’épée de Sa Parole et l’assistance du Saint Esprit, Dieu met à part et crée une séparation entre Ses enfants et le reste du monde, Il leur épargne ainsi bien des guerres, des souffrances, des tentations, des fardeaux et des blessures inutiles...
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When Evil Lurks
Présenté hors compétition au PIFFF 2023 et en compétition aux Hallucinations collectives 2024
Demián Rugna dans son nouveau long-métrage propose l’histoire de deux frères qui découvrent qu’un démon possède des habitants de leur village et que celui-ci se répand rapidement, tuant tous ceux qui les entourent rapidement et violemment. Pedro et Jaime vont vivre la nuit la plus longue de leur vie, et l’issue est loin d’être celle que l’on attend…
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When Evil Lurks est un film qui se veut tranchant dans son approche de la ruralité et de la possession. En effet, le film se déroule dans l’Argentine profonde, là où tout le monde se connaît et où son habitation peut être en recul même de la ville. Ainsi, pourrait-on croire que les croyances religieuses, habituellement versées dans l’imaginaire du film de possession, vont prendre le relais : que nenni. Plus personne n’a la foi : le Mal se niche à chaque coin de rue et doit être pris au sérieux. Une femme, sur le bord de l’accouchement, supplie son mari de ne pas tuer un animal possédé (un bouc, rappelant l’imagerie catholique) car cela les condamnerait : il le fait, elle le tue de suite d’un coup de feu à l’arrière du crâne comme une exécution — celle de leur propre fatalité —, avant de se suicider pour éviter d’être possédée elle ou son enfant à naître.
Cette fatalité, c’est celle que l’on va suivre pendant tout le film avec Pedro et Jaime, qui embarquent les enfants du premier et leur mère afin d’échapper au démon. Pourtant, ils ne pourront aller loin et seront obligés de se rendre chez une exorciste que Jaime connaît. Là encore, on remarque que l’aspect religieux a quitté le genre du film de possession : elle n’est pas prête, juste une lambda qui a mis au point un rite très païen et assène des règles à respecter comme si l’on était dans Scream. Même si le film peine à suivre les propres règles qu’il édicte, cela nous place nous — les spectateurs — dans l’horreur même du propos : plus rien ne peut nous sauver ni nous absoudre du Mal qui va se dérouler devant nos yeux. Ainsi, cette course contre la montre finit sur une dernière séquence terrible tant elle est pessimiste et nous renvoie à notre propre finalité : qui va nous sauver nous, audience du film ? qui va nous protéger ? 
Le film joue de ses cadrages et de la composition de ses champs pour asseoir cette fatalité. La tension ne cesse de monter, même si elle stagne un peu dans le dernier tiers. Ce qui est efficace dans le film sont les deux scènes graphiques, une liée à un jumpscare qui m’a vraiment prise par surprise, alors que je résiste plutôt bien à ce moyen, et à une action surprenante pour le genre de l’horreur, du moins que je n’ai jamais vue. J’ai vu le film lors de sa présentation en compétition au festival des Hallucinations collectives à Lyon : le film a été présenté comme très sanglant ou du moins violent et je dois dire que pour le coup je suis restée sur ma faim, malgré ces deux moments sus nommés. Le film mérite largement le coup d’œil, tant par la proposition que par le propos loin des tendances actuelles qui cherchent à apporter réconfort et confiance dans leur dénouement. When Evil Lurks est frontal dans son propos : dieu est mort, plus rien pourra nous sauver.
When Evil Lurks (Cuando acecha la maldad) de Demián Rugna 2023 — 15 mai 2024 en salle en France Argentine
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Je ne sais pas
Je ne sais pas
(sous-titre : "Un lapin sur la lune")
Depuis bientôt 2 ans que je partage mes publications, ma Spiritualité sur ce groupe, j'ai fait un compte du nombre de fois que j'ai écrit "Je ne sais pas". Je laisse quelques secondes pour qu'un nombre arrive dans l'esprit : 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Le temps est écoulé.
Pour la réponse, mon traitement de texte m'indique que le nombre est de cent soixante-neuf, en fait, cent septante et un, avec le début de l'écriture de ce texte. Ces quatre petits mots ont été utilisés cent septante et une fois sur un total de cinq cent neuf mille cent trois, en fait non cinq cent neuf mille cent six, en fait non cinq cent neuf mille cent douze. J'ai volontairement écrit les nombres en lettres pour ne pas influencer la rapide visualisation du décompte. Je vais m'arrêter ici dans le décompte car plus j'ai écrit plus ce nombre augmente.
Par contre, j'ai écrit 459 fois "je sais", en fait 460 avec celui-ci. Je n'ai pas fait le "coup" du décompte pour trouver la valeur. Quand j'écris "je sais" (461), c'est pour indiquer que j'ai fait l'expérience de ce qui a suivi le "je sais" (462).
Pourquoi est-ce que j'écris sur "je sais" et "je ne sais pas" ? Comme je viens de l'indiquer quand j'écris "je sais", c'est que je sais que j'ai fait l'expérience de ce qui a suivi le "je sais". Je me répète pour bien amener à la Conscience que c'est l'expérience qui a été vécue qui a amené ce "savoir". Si je dis que je sais m'asseoir, c'est que j'en ai fait l'expérience même si je ne sais pas quand ceci s'est produit dans ma vie. SI je dis que je sais écrire, que je sais lire, c'est aussi que j'en ai fait l'expérience. Pour être correct, je devrais écrire "je ne sais plus" (utilisé que quatre fois avec celui-ci). Par contre, je sais que je ne sais pas chanter ou jouer d'un instrument de musique par exemple. C'est aussi l'expérience qui a fait que j'ai essayé de chanter et que je sais que je ne sais pas le faire. Par contre, chantonner, je sais le faire.
Tout ceci pour m'amener vers ces questions : "Est-ce que je sais que Dieu existe ?" ou "Est-ce que je crois que Dieu existe ?" (et me vient à la lecture que tout ceci va me permettre à un moment ou à un autre de finaliser le texte "La Conscience de Dieu", pas après pas). Si j'écris que je sais que Dieu existe, c'est que j'en ai déjà fait l'expérience. Toutefois (et non doutefois) si j'écris que je crois que Dieu existe, n'y a-t-il pas, comment dire, un doute, une remise en question, une croyance. Une croyance est, par essence même, limitante. Ou comme je l'ai déjà écrit, dans d'autres textes, elle est changeante, mouvante, ni vraie, ni fausse, ni réelle, ni irréelle. Ainsi, même si j'ai écrit que je ne sais pas chanter, je crois que je peux chanter "juste" un jour (bon avec un professeur de chant, il s'entend).
Aparté : à ce stade de l'écriture, j'ai l'impression que Raymond Devos me parle. Fin de l'aparté.
Donc, j'écrivais que je sais que Dieu existe et pourtant, je n'en ai pas fait l'expérience. En fait, je n'en ai pas fait l'expérience directe. En d'autres termes, je ne l'ai pas rencontré directement. Comme je l'ai écrit pour ma FOI, c'est un État d'Être que je ne sais pas expliqué avec des mots car il est "nécessaire" d'en faire l'expérience.
Pour illustrer mon propos, je vais mettre dans la "peau" d'un athée. Un athée n'est pas nécessairement quelqu'un qui ne croit en rien.  Un.e athée est une personne qui "nie" ou "rejette" l'existence de toute divinité ou entité Divine. Un.e athée n'adhère, généralement, à aucune religion. Pourtant, l'athéisme peut prendre différentes formes, de l'agnosticisme (dérivé du grec "agnôstos" signifiant "ignorant", lui-même dérivé de "gnostis" signifiant "connaissance" avec le préfixe privatif "a-") qui exprime "ne pas affirmer, ni nier l'existence de Dieu"(à retenir pour la suite de la lecture), à une conviction plus grande, voire ferme, en l'inexistence de toute divinité. Dit d'une autre façon, un athée fonde ses convictions sur des raisonnements logiques, scientifiques ou philosophiques plutôt que sur des dogmes religieux. Comme je l'ai précisé dans ce paragraphe, l'athéisme en soi ne constitue pas une croyance ou une doctrine particulière, mais plutôt une absence de croyance en Dieu ou en une puissance Divine.
Pourtant, quand je parle avec des personnes, je dis que je suis athée. N'est-ce pas paradoxal quand je dis que je sais que Dieu existe et que je suis athée ? Je suis athée vis-à-vis du Dieu des religions. J'ai déjà écrit sur les religions, ces histoires racontées par des hommes pour prendre le contrôle sur d'autres hommes.
Je reprends mon "costume d'athée" et je vais utiliser ce que l'on appelle : "l'inversion de la charge de la preuve". Késako ? L'inversion de la charge de la preuve est un concept juridique se produisant lorsque la responsabilité de prouver un fait ou une affirmation est déplacée de la partie habituellement chargée de la prouver vers l'autre partie. Normalement, la charge de la preuve incombe à la partie qui avance une allégation ou une demande. Cependant, dans certains cas, en raison de circonstances spécifiques prévues par la loi, la charge de la preuve peut être inversée. Cela signifie que la partie qui conteste ou nie l'allégation doit prouver que celle-ci est fausse.
Avec mon costume d'athée, je n'affirme pas que Dieu n'existe pas. C'est à celles et ceux qui croient en Dieu de prouver son existence et non à moi de prouver son inexistence. Âmie Lectrice, Âmi Lecteur, tu me suis ? Dit d'une autre façon : "Ne pas croire que Dieu existe" est différent de "Croire que Dieu n'existe pas". Si un petit mal de tête survient, pas de stress, je vais illustrer mon propos.
J'imagine que je rentre dans une pièce et que se trouve sur une table, un bocal rempli de billes de différentes tailles, de différentes couleurs, de différents motifs. Je précise que les billes sont en parfait état, de bien belles sphères sans aspérités. Dans ce bocal, le nombre de billes est soit pair soit impair. Puis quelqu'un me demande d'indiquer si le nombre est pair ou impair. Quelque part, il me demande de prendre position, de m'affirmer. Je regarde le bocal et, tant que je n'ai pas accès aux billes en déversant le contenu du bocal sur la table, je ne sais pas dire si le nombre est pair ou impair.
Si je dis que je ne crois pas que le nombre de billes est pair, est-ce que ceci veut dire que je crois qu'il est impair ? En voici une bonne question, n'est-il pas ? La réponse est : "Que nenni !", "Pas du tout !" ou "Absolument pas !". Tant que je n'ai pas la preuve en comptant les billes, tant que je n'ai pas eu d'indice de la part de celle ou celui qui les a mises, je ne sais pas m'avancer sur la parité ou l'imparité (si, si, ce mot existe) du nombre. Donc ma position est claire : "Je ne sais pas". Tout simplement, je ne sais pas.
Maintenant, si une personne entre dans la pièce et affirme que le nombre est pair ou impair, est-ce que je vais la croire "sur parole" ? Comme je le dis souvent, j'applique mon discernement. Je vais donc demander quelle est la preuve qui a permis de déclarer que le nombre est pair ou impair. La preuve ne pourra être établie qu'à partir du moment où un comptage des billes est effectué. Et je pousse "le bouchon plus loin", un double décomptage est à effectuer pour éviter une "tromperie".
Je retire mon costume d'athée.
C'est un peu la même expérience que le "Chat de Schrödinger" dont je pensais en avoir parlé dans un texte. Et bien, ce n'est pas le cas (et non le chas, tout dépend si l'on prononce le "ch" comme un "k" comme dans "Michaël"). L'expérience du "Chat de Schrödinger" est une expérience de pensée en physique quantique. Elle a été proposée par le physicien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer certaines implications étranges de la théorie quantique. L'idée de l'expérience est la suivante : "Imaginez un chat placé dans une boîte hermétiquement fermée avec un dispositif quantique, comme un atome radioactif. Si l'atome se désintègre, cela déclenche un mécanisme libérant un poison et tuant le chat. Si l'atome ne se désintègre pas, le chat reste en vie".
Selon les principes de la mécanique quantique, avant d'ouvrir la boîte et d'observer, le chat existe dans un état superposé, à la fois vivant et mort. Ce n'est que lorsque l'observation est effectuée que l'état du chat se "réalise" en vivant ou mort. L'expérience illustre le concept de superposition quantique et la nature probabiliste de la réalité à l'échelle subatomique, où les particules peuvent exister dans plusieurs états simultanément jusqu'à ce qu'une observation les "force" à adopter un état spécifique (à la relecture, c'est le principe d'Heisenberg que j'avais explicité dans le texte "Et Maintenant ! Une page de publicités … spirituelles"). Cette expérience est une métaphore uniquement destinée à souligner les aspects théoriques de la mécanique quantique et n'est donc pas une expérience pratique avec un chat réel (ai-je entendu "pauvre bête" à un moment ?).
Cette expérience, du point de vue de ma Spiritualité, est une illustration métaphorique de la dualité et de l'incertitude inhérentes à la réalité matérielle. Elle suggère que tant que je ne suis pas pleinement conscient ou "éveillé", ma réalité existe dans un état indéterminé, oscillant entre des polarités telles que la vie et la mort, la lumière et l'obscurité, la joie et la peine, le tangible et l'intangible, le visible et l'invisible.
La boîte symbolise ma perception limitée de ma réalité, tandis que le chat représente mon essence spirituelle. L'expérience souligne que ma compréhension de la vie est souvent conditionnée par des perspectives limitées. C'est seulement à travers une prise de conscience spirituelle ou une expansion de la conscience que je peux transcender cette dualité apparente et accéder à une acceptation de l'UNité et de la "réalité" spirituelle qui transcende les opposés. En d'autres termes, l'observation spirituelle ou la prise de conscience conduit à la transformation de ma réalité de potentiel indéterminé en une expression claire et harmonieuse de la vie spirituelle.
Il en est de même pour l'existence de Dieu. Elle peut être comparée à l'expérience du "Chat de Schrödinger" aussi d'une manière métaphorique. La boîte représente le voile (le fameux "voile de l'oubli") qui obscurcit l'acceptation humaine de la nature Divine. Et la question de l'existence de Dieu peut être considérée comme étant dans un état indéterminé tant que l'Être n'a pas fait l'expérience directe de la réalité Divine. Dans cette perspective, l'existence de Dieu n'est pas simplement une question de preuves tangibles, mais plutôt une expérience personnelle et spirituelle. Oui, j'ai bien souligné "personnelle" car ceci reste, avant tout, mon expérience, qui n'est que mon expérience comme j'aime à la préciser. Avant cette expérience, la réalité Divine peut sembler à la fois présente et absente, tout comme le chat est simultanément vivant et mort avant l'observation.
Ainsi, ma spiritualité est que l'existence de Dieu peut être révélée par une recherche intérieure, une connexion spirituelle, une expérience mystique ou simplement une circonstance de la Vie. Elle va bien au-delà des limites de la perception sensorielle et de la raison pour accéder à une acceptation intuitive et directe de la présence Divine. Ainsi, la question de l'existence de Dieu peut rester dans un état de potentiel jusqu'à ce que l'Être fasse l'expérience personnelle de la réalité Divine.
(Michaël "Shichea" RENARD (20231122-1))
(Art Numérique : Bing Creator suivant mes directives)
(Musique lors de l'écriture : Bergman - 2023 - Embers)
P.S. : Pourquoi ai-je sous-titré ce texte "Un lapin sur la lune" ? J'affirme qu'il y un lapin sur la lune. En l'affirmant, est-ce que j'ai vécu l'expérience de voir un lapin sur la lune ou est-ce que je crois qu'il peut y avoir un lapin sur la lune. Soit je peux ne pas y croire, soit je peux prendre ce que je viens d'affirmer au pied de la lettre. Pourtant, je peux aussi répondre qu'un lapin ne pourrait vivre sur la lune et effectivement un lapin ne pourrait y vivre. Ce qui est vrai (encore "pauvre bête"). Cependant, en affirmant qu'il y a un lapin sur la lune, je sais qu'il y a des tâches sombres sur la surface lunaire pouvant être interprétées comme un lapin. Ce qui est vrai aussi. Dit d'une autre façon, il ne suffit pas que je le dise pour que ce soit vrai.
Saint-Anselme de Canterbury a écrit : “Dieu est l'Être tel qu'on ne peut rien penser qui le surpasse”. Que dire ? Ma réponse est : "Je …".
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🟢🇫🇷 JAMAIS DE CHANCE AVANT DE SAVOIR !
jusqu'à ce que vous sachiez comment fonctionne votre génie dans la lampe d'Aladdin, le fameux subconscient
Vous ne pourrez jamais attirer la chance et vous serez toujours à la merci de la chance des autres ou de ceux qui ont semé dans votre subconscient la croyance que vous n'aurez jamais de chance ni de succès à traduire leurs croyances et non les vôtres !
la chance n'est pas aveugle et rien n'arrive par hasard !
Il était une fois, très loin, je croyais au destin et que la chance arrivait par hasard !
Au fil de ma vie, j'ai compris le contraire, que rien n'arrive par hasard !
La vraie chance est attirée si votre subconscient est calibré pour l’attirer !
Il n'est pas nécessaire de transpirer à fond et, si c'est le cas, ce sera toujours parce que votre subconscient est convaincu que pour avoir de la chance, il faut faire beaucoup de sacrifices !
Je connais des gens qui travaillent du matin au soir et qui n'ont pas de chance !
Je connais des gens, une minorité, qui transforment en or tout ce qu'ils touchent, sans travailler de leurs mains ni de leur dos du matin au soir !
Je connais des gens qui sont au chômage du matin au soir et qui attendent la chance pour les embrasser !
Je connais des gens qui dépensent beaucoup d'argent dans les casinos, dans diverses loteries, et pourtant la chance les évite !
Je connais des gens qui, sans rien faire apparemment, sont les fameux chanceux !
Le vrai pourquoi réside dans votre inconscient !
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AUTRES DIMENSIONS DE SA PROPHÉTIE : Partie 1
SES PRIÈRES ET SES SUPPLICATIONS
Le Messager priait toujours Dieu avant d'entreprendre une quelconque action. Les Livres de Tradition (hadiths) ne rapportent aucun cas dans lequel il n'aurait pas prié. Comme mentionné plus tôt, la prière est un mystère de la servitude à Dieu, et le Messager est le meilleur dans la servitude. Cela est clair dans toutes les répétitions de l'attestation de foi: «J'atteste qu'il n'y a de dieu que Dieu et que Mohammed est Son serviteur et Son Messager.» Remarquez qu'il est appelé serviteur avant Messager. Ainsi, pour tout ce qu'il avait l'intention de faire, il se référait à Dieu par la prière.
Dieu est le Créateur de nous-mêmes et de tout ce que nous faisons. Bien que nous devions prendre toutes les précautions nécessaires et avoir recours aux causes pour pouvoir accomplir des choses en ce monde matériel, où le système de cause à effet occupe une place particulière, nous ne devons jamais oublier que l'existence de toute chose dépend exclusivement de Dieu. Par conséquent, nous devons allier l'action à la prière. Ceci est aussi requis par notre croyance en l'unité divine.
La connaissance de Dieu par le Messager ne saurait être égalée. Il était donc le premier dans l'amour de Dieu, et aussi paradoxalement, dans la crainte de Lui. Il était parfaitement conscient que tout dépendait de Dieu pour son existence et sa subsistance. Quoi que Dieu veuille, arrive: Quand Il veut une chose, Son commandement consiste à dire: "Sois!" et elle est aussitôt. (36:82) Les choses existent, et l'univers fonctionne selon les lois établies par Dieu et se conforme aux conditions nécessaires. Parfaitement conscient de cela, le Messager faisait ce qu'il avait à faire, et après avoir allié l'action à la prière, il laissait le résultat à Dieu en s'en remettant à Lui dans une confiance absolue.
Ses supplications nous ont été transmises. Quand nous les lisons, nous constatons qu'elles ont un sens profond et qu'elles s'accordent exactement aux circonstances. Elles reflètent une grande croyance, une sincérité profonde, une parfaite soumission et une confiance absolue. Voici quelques exemples:
Quand vous allez vous coucher, faites vos ablutions (wudhu') comme vous les faites avant vos prières quotidiennes et priez:
Ô DIEU, PAR L'AMOUR ET CRAINTE DE TOI, JE ME SOUMETS À TOI, JE M'EN REMETS À TOI POUR MES AFFAIRES, ET JE ME RÉFUGIE AUPRÈS DE TOI. IL N'Y A PAS DE REFUGE OU DE SOURCE DE SÉCURITÉ DE TA COLÈRE EN DEHORS DE TOI. JE CROIS AU LIVRE QUE TU AS FAIT DESCENDRE ET AU PROPHÈTE QUE TU AS ÉLEVÉ.
Sans péchés, une âme est comme un miroir poli ou un tissu blanc. Les péchés souillent l'âme et ne peuvent être effacés que par le repentir et la demande de Son pardon. Le Prophète avait l'habitude de faire la prière suivante, même s'il était exempt de tout péché: «Ô Dieu, mets entre les erreurs et moi une distance aussi grande que celle que Tu as mise entre l'Est et l'Ouest. Ô Dieu, purifie-moi de mes erreurs comme on nettoie une saleté d'un vêtement blanc.» Des volumes entiers pourraient être écrits sur les comparaisons et les mots pleins de sens utilisés ici.
En plus de ces supplications en des occasions spécifiques, le Prophète nous laissa aussi des supplications générales de diverses longueurs, dont voici quelques-unes:
Dieu, je T'implore pour tout bien, y compris ce qui est à portée de main et ce qui est reporté, ce que je sais déjà et ce que je ne sais pas. Je prends refuge en Toi contre tout mal, y compris ce qui est à portée de main et ce qui est reporté, ce que je sais déjà et ce que je ne sais pas.
Dieu, rien ne peut empêcher ce que Tu accordes, et rien ne peut être accordé si Tu l'empêches. Aucun riche ne peut nous faire de bien, puisque la richesse T'appartient.
Dieu, je n'ai rien dit, rien juré, rien promis ni fait, que Tu n'aies préalablement voulu. Tout ce que Tu as voulu est, et tout ce que Tu n'as pas voulu n'est pas. Il n'y a de force et de pouvoir qu'en Toi, et Tu es certes Tout-Puissant sur toute chose.
Dieu, quelque prière que j'ai faite, fais qu'elle atteigne quiconque pour qui Tu as pitié, et quelque malédiction que j'ai faite, fais qu'elle atteigne quiconque Tu as maudi. Certes Tu es mon Gardien dans ce monde et dans l'autre. Fais-moi mourir en musulman, et inclus-moi parmi les justes.
Dieu, je Te demande le contentement en cas de malheur, une vie paisible après la mort, le plaisir d'observer Ta Face, et le désir de Te rencontrer. Je me réfugie en Toi pour ne pas commettre de torts à autrui et ne pas être moi-même maltraité, pour ne pas montrer de l'animosité et ne pas être moi-même victime d'animosité, et pour ne pas m'égarer et commettre des péchés impardonnables. Si Tu me laisses à moi-même, Tu me laisses dans la faiblesse, le besoin, le péché et l'erreur. Je ne dépends que de Ta Miséricorde, alors pardonne-moi tous mes péchés, car seul Toi peux le faire. Accepte mon repentir, car Tu es le Très Clément, le Tout Miséricordieux.
Dieu, Tu mérites le plus d'être mentionné, et personne d'autre que Toi ne mérite d'être adoré. Tu aides mieux que quiconque dont on pourrait demander de l'aide, Tu es plus affectueux que tous les dirigeants, plus généreux que quiconque dont on pourrait demander quelque chose, et plus généreux que quiconque donne. Tu es le Monarque sans partenaires, et l'Unique et le Seul sans pareil. Tout est périssable sauf Toi.
L'on ne T'obéit que par Ta permission, et l'on ne Te désobéit que Tu n'en aies connaissance. Quand quelqu'un T'obéit, Tu le récompenses; quand quelqu'un Te désobéit, Tu le pardonnes. Tu es témoin de toute chose, étant plus proche que tout autre témoin; et Tu protèges tout, étant plus proche que tout autre protecteur. Tu as décrété les actes de tous les gens et déterminé l'heure de leur mort. Tu sais ce qui est dans tous les esprits, et tous les secrets Te sont manifestes.
Le licite est ce que Tu as rendu licite; l'illicite est ce que Tu as rendu illicite. La religion est ce que Tu as établi; le commandement ce que Tu as décrété. La création est Ta création, et les serviteurs sont Tes serviteurs. Tu es Dieu, le Tout-Clément, le Tout-Miséricordieux. Je Te demande, pour l'amour de la lumière de Ta Face, par Laquelle les cieux et la terre sont illuminés, par égard pour tous les droits qui T'appartiennent et par égard pour ceux qui font appel à Toi, de me pardonner juste ce matin et ce soir, et de me protéger, par Ton Pouvoir, de l'Enfer.
Dieu, je cherche refuge en Toi contre tout savoir qui n'apporte aucun bienfait, contre un cœur insoumis qui ne Te craindrait pas, contre une âme (nefs) toujours insatisfaite, et contre une prière qui ne saurait être exaucée.
Dieu, j'implore de Toi la persévérance dans mes affaires, la résolution dans la guidée, la gratitude pour Tes grâces et un service acceptable pour Toi, et une langue véridique et un cœur sain. Je me réfugie en Toi contre le mal de ce que Tu sais. Je Te demande le bien que Tu sais, et le pardon pour ce que Tu sais déjà. Certes, Tu es le Connaisseur de l'Invisible.
Dieu, je Te demande de me permettre de faire le bien, de m'abstenir du vice, d'aimer les pauvres, et de me pardonner et d'être miséricordieux envers moi. Quand Tu voudras l'égarement et la dissension d'un peuple et le désordre dans la vie publique, fais-moi mourir avant que je ne puisse faire partie de ce désordre. Je T'implore pour Ton amour et pour l'amour de qui Tu aimes, et l'amour des actes qui me rapprocheront de Ton amour.
Dieu, j'implore de Toi le bien au début et à la fin, dans sa forme la plus complète avec son début et son résultat, ses formes secrètes et manifestes, et le plus haut rang au Paradis.
Dieu, aide-moi à me souvenir de Toi et à T'invoquer, à Te remercier et à T'adorer de la meilleure manière.
Dieu, j'implore Ta guidée, la crainte de Toi, la chasteté et l'indépendance de tout autre.
Dieu, conduis toutes nos affaires vers une bonne fin, protège-nous de la disgrâce et de l'ignominie dans ce monde, et des tourments de l'au-delà.
Dieu, nous T'implorons tout le bien que Ton Prophète Mohammed T'a demandé, et cherchons refuge en Toi contre tout le mal contre lequel Ton Prophète Mohammed (la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a cherché refuge en Toi.
La prière occupa une place fondamentale dans la vie du Prophète. Toutes les supplications citées, avec beaucoup d'autres encore, sont devenues des clefs entre les mains de grands saints tels que Abou Hasan al-Shadhili, Ahmad al-Badawi, Ahmad al-Rifa'i et Abd al-Qadir al-Jilani, qui les utilisèrent pour que la porte de la Miséricorde Divine leur soit ouverte.
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claudehenrion · 15 days
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''Une'' crise, ou ''LA'' crise ?
Quelque chose de très étrange est en train de secouer la planète... Dans le fond, c'était prévisible, attendu et même souhaité par ''pas mal'' d'entre nous... mais ce ''renversement des tables'', des tabous, des interdits et des ''réputés éternels'' qui paraissaient autant de bastions imprenables, en surprend certains : le ''système'' est si enfoncé dans la tête des hommes de ce XXI ème siècle qu'il a acquis, pour beaucoup, une sorte de ''sainteté indéboulonnable'', alors que tout l'édifice pourri qui s'est édifié sur les ruines de notre magnifique civilisation occidentale semble à la veille de s'effondrer. Est-ce un bien ? Un mal ? J'ai des idées là dessus, et vous aussi, je suppose !
Il arrive parfois que le hasard fasse bien les choses... et là, pour une fois, il semble s'être surpassé en créant une sorte ''d'opération-vérité'' : la moitié de la population du monde et 46 % des pays vont élire de nouveaux représentants... à un moment de l'Histoire où une énorme vague de ras-le-bol secoue tous les pays ou presque : les continents se rejoignent, au delà de toute origine, croyances, coutumes, héritage et traditions, dans un rejet massif de la vision qu'ont leurs soi-disant ''leaders'', qui se disent démocrates mais ne le sont plus, qui se proclament progressistes mais sont, en fait, totalement dépassés, comme le sont toutes les analyses qu'ils font de la situation et –pire encore-- comme toutes les solutions qu'ils proposent. C'est simple : une partie –qui devient majoritaire-- de nos contemporains refuse de vivre dans le monde tel qu'on lui propose de le modifier... et que ce soit pour des raisons parfois opposées ne simplifie pas la solution du problème.
En se donnant un peu de mal, cet enchaînement non-maîtrisé de la suite des événements peut se comprendre –mais ni dédouaner les responsables (qui sont les coupables, bien entendu, de notre détresse), ni leur valoir pardon ou indulgence : ils ne méritent ni l'un, ni l'autre. A la rigueur, un mini-début d'excuse et 3 grammes non pas d'hellébore comme la tortue de Monsieur de la Fontaine, mais de pitié devant leur nullité crasse... dont ils n'ont jamais accepté de prendre conscience –et ça, en revanche, ce n'est pas pardonnable : ils occupent, sans que jamais le doute les effleure, des postes pour lesquels ils sont manifestement incompétents. Imperturbables dans leur certitude de mériter tout ce qui leur arrive, les plus chanceux finissent Présidents de quelque chose... ou de davantage encore... (''J'ai les noms'', précisait Coluche !).
Nous parlions, la semaine dernière, de la transformation démographique du monde, qui est un vrai changement, ''en profondeur'', et je partageais avec vous mon impuissance à avoir deviné les conséquences d'avoir vu, dans ma longue vie pourtant bien courte, la population de la Terre passer de quelque 2,5 milliards, en 1934, à près de 9 milliards –c'est pour demain. Nous sommes passés d'un univers où tous les problèmes avaient encore une taille ''manageable'' à un autre univers où, pratiquement, toutes les solutions proposées sont issues de procédures et de systèmes de référence qui n'ont, en aucun cas, été conçus pour ''ça'' : on prétend répondre avec des abaques et des bouliers à des problèmes qui ressortissent des ''big data'', de l'Intelligence artificielle et d'une explosion démographique incontrôlable... Allez vous étonner que ça ne marche pas !...
Pour ne pas faire comme nos menteurs professionnels, je ne vais pas parler de 1945 --où la France et le monde (mais ''restons français'', c'est déjà beaucoup) sortaient de la guerre-- mais de 1950, où notre pays baignait dans une espèce d'euphorie : le début des ''30 Glorieuses''. Eh ! bien, en 1950, il n'y avait en France, par exemple, que 1 600 000 voitures, soit 1 foyer sur 8 ''équipé'', et la production annuelle des firmes françaises d'automobiles n'excédait pas 250 000 véhicules.... contre 39 millions et une production supérieure à 1,5 million/an (chiffres de 2023). Or la perception du fait ''Voiture'' par nos soi-disant élites soi-disant ''pensantes'' est restée la même : un truc gênant dont les villes voudraient bien se passer, mais leurs administrés, non, et elles-mêmes ne sauraient vivre sans cette pompe à fric à nulle autre pareille.
Nos cuistres n'ont pas encore pigé que l'automobiliste est, de fait, ''le nouvel archétype du piéton'' –que ça leur plaise ou non. Et ils ne sont capables que de lui multiplier les taxes, de lui poser des limites : on interdit, on punit, on contrôle, on impose, on emmerde à tour de bras, on ''con-fisc'' des sommes incalculables... au nom de raisonnements qui ne correspondent plus aux critères du jour : ils ont été concoctés pour une France (ou une Europe) qui sortait de cinq ans de guerre... et qui n'existe plus. Ils ne savent que invoquer ''le progrès'', dans leur marche arrière permanente !
Dans les livres de géographie de mon enfance (les bons vieux ''Demangeon''), le Maroc avait 4 millions d'habitants et l'Algérie, 5... explosés depuis à respectivement 40 et 45 millions. Et je me souviens d'un discours où Mao terrifiait le monde libre en le menaçant du poids énorme de ses... 300 millions de chinois. Le monde, qui commençait à avoir l'air de se compliquer pourtant, ''ressemblait encore à quelque chose'' : deux super-puissances qui connaissaient des règles établies par elles... deux ''gendarmes'' contrôlaient leurs univers respectifs, l'un pour le monde libre et l'autre pour l'enfer communiste. Chacun savait ''jusqu'où ne pas aller trop loin''... et il n'était pas question qu'un récalcitrant ''joue au con'' : il était très vite ramené dans ses ''22 mètres-''.
Et enfin —car il faut bien s'arrêter, sinon la liste des différences avec 2024 prendrait 300 pages-- de vraies crises étaient assez nombreuses pour que les gouvernants n'aient pas besoin d'en fabriquer des fausses, comme le nôtre s'est cru malin d'en inventer une, absurde, à propos du covid, ou de la prétendue violence d'une ''extrême droite'' qui n'existe plus depuis 2/4 de siècle, ou encore de celle, fantasmée, d'une puissance militaire russe inexistante qui rêverait d'envahir l'Europe. Faut-il être déconnecté ou intoxiqué, pour imaginer des trucs aussi impossibles !
Franchement, il n'est point besoin d'avoir fait l'ENA (NDLR - ''Non, j'rigole !'' : en fait il faut surtout ne pas en être issu, si on veut piger quoi que ce soit !) pour comprendre qu'il ne se peut juste pas que 8 à 9 milliards de clampins, exaspérés de ne plus trouver –par système et par décision-- aucun des avantages qui faisaient partie de leur civilisation et la rendaient ''user friendly'', comme disent les américains... soient encore régie par des règles qui datent de 1945... où elles étaient déjà périmées. Et ce n'est pas en inventant de soi-disant ''crises'' sans tenants ni aboutissants qu'on va leur donner envie de redevenir des moutons dociles...
Nos pseudo ''élites'' largement rejetées et nos journalistes aussi endoctrinés que démodés ne sont plus crus par grand monde, et ce, avec juste raison : entre les 120 attentats quotidiens au couteau et les assassinats de pauvres gardiens de prison armés de pétoires dont ils n'ont pratiquement pas le droit de se servir, les français n'en peuvent plus des soliloques d'un Dupont-et-Dupond Moretti qui passe tous ses temps de parole à insulter les millions de français qui votent à Droite... mais ne dit pas un seul mot sur l'état lamentable dans lequel il laissera la ''Justice'' (sic !), et dans lequel le soi-disant macronisme laissera la France... sauf si Poutine, en réponse aux insultes et aux provocations... n'a pas entre temps, décidé de la vitrifier, et nous avec...
Sauront-ils changer de logiciel et arrêter immédiatement tous ces enfantillages qui n'ont absolument plus cours dans le monde qui vient ? Je ne le crois pas : cela fait partie de leur ADN –ou, puisqu'ils aiment tant ça, de leur ARNmessager. Mais s'ils n'arrêtent pas, il se trouvera des gens qui prétendront savoir résoudre ''les défis de demain''... Au petit bonheur-la-chance, on les testera en espérant en trouver un bon, ou on les ''jettera'', si on peut . Seul ennui : la vraie démocratie, celle d'avant Macron, était tout de même un mode de sélection moins dangereux que ''la révolution'', qui même ''soft'', semble malheureusement être devenue un futur inévitable...
H-Cl
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profenscene · 3 years
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Vendredi 9 juillet
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Aux membres de la rédaction de Charlie-Hebdo,
Dans un article du 8 juillet (disponible ici), l'un de vos dessinateurs a publié une série de trois dessins satiriques, intitulés, je cite "Quand les larbins de l’Éducation Nationale deviennent les complices des fous de Dieu".
Ces dessins représentent respectivement un professeur d'Histoire-Géographie invitant ses élèves à ouvrir leur Coran, une professeure d'Arts Plastiques à brûler Charlie-Hebdo, et un professeur de SVT, à côté d'un corps décapité, expliquant à ses élèves que ce cadavre de "blasphémateur" va être disséqué.
Votre publication est souvent définie comme satirique. Si j'en crois la définition, donc, "une critique de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer, prévenir un changement ou de porter à réfléchir." (Wikipedia. Oui, je sais, c'est basique, mais la définition est claire).
Me sentant provoqué - parmi une foule de sentiments infiniment plus violents - j'ai donc tenté de réfléchir. En cela, je suppose que votre publication est pertinente. Je me suis penché sur l'étude ayant servi d'argument à ces dessins. Étude expliquant que les "jeunes profs" auraient de la laïcité une vision plus "ouverte, libérale et inclusive" que leurs aînés. Ces trois adjectifs semblent être ceux qui ont provoqué cette envie de caricature, étant donné qu'ils sont en tête de votre article.
J'ignore où je me situe sur votre curseur. J'ai trente-huit ans, enseigne depuis quatorze. Suis-je un Ancien, ou un Moderne ? C'est le premier problème de cette étude. Catégoriser les enseignants en camps. Les Jeunes et les Vieux. Le Mal et le Bien. Parce que, clairement, c'est un peu l'idée, non ? Les Hussards Noirs de la République contre les Relativistes Culturels. Ceux qui barrent la route à tous les extrémismes contre ceux qui les laissent entrer dans les écoles.
Jusqu'à l'année dernière, j'étais enseignant en banlieue parisienne. Je n'ai pas le chiffre, mais à la louche, je dirais que plus de 60% des "jeunes profs" s'y trouvent affectés, après leur concours. Et ils vont souvent enseigner dans des espaces où des religions diverses coexistent. Et parfois, oui, se laissent à voir de façon plus "ostentatoire" qu'à Pont L'Abbé ou Rennes-Le-Château. Il est très probable qu'à la première rencontre parents-profs de Mantes-La-Jolie, un collègue voit arriver une maman voilée, à la remise du bulletin de son enfant. Que des élèves mettent en avant leur religion. Et alors, que font-ils, ces jeunes fous de collègues ? Ils s'en remettent à la laïcité dans son sens juridique ! Ils se servent de la loi comme d'un cadre servant à définir les rapports sociaux d'un pays ! Voilà qui est dingue !
Et cela vous chatouille. Parce que ces trois dessins appellent aux valeurs, et non à la loi. Les enseignants devraient être un socle, un pilier servant à défoncer du curé, de l'imam ou du pasteur. Bien entendu : c'est par la religion que l'extrémisme arrive. Il est temps que ces jeunes cons comprennent que la mort de Samuel Paty - à laquelle, il faut le dire, il est difficile de ne pas penser en regardant le dernier dessin, surtout que personnellement, j'y reviens tous les jours - c'est la faute à la complaisance face à la religion. Qu'il est urgent de revenir à une laïcité de combat. Celle qui permet une société saine et apaisée !
Bon. Nous sommes dans un pays où la liberté de la presse n'est heureusement pas un vain mot. Ni celle de la caricature.
Quelques observations cependant.
Tout d'abord, vous n'êtes certes pas enseignants. Donc peut-être ne savez-vous pas que ces tentatives de division (jeunes-vieux, contractuels-titulaires, certifiés-agrégés) nous les vivons au quotidien dans notre profession, et notamment depuis les dernières élections. Enseigner est une activité souvent très solitaire, même si l'on est entouré d'élèves. Cette opposition débile entre génération de petits cons et de vieux sages est un coup supplémentaire dont on se serait bien passé. Surtout après l'année venant de s'écouler, où les coups ont plu de partout. Littéralement. Je ne dis pas que cela nous exempte de toute critique. Mais il existe des moments très difficiles où peut-être, juste peut-être, il est bon de savoir différer les moqueries. Notamment lorsque l'on est en deuil.
Ensuite, tourner les religions en ridicule est une chose. Un droit précieux et inaliénable (dont je ne me prive pas, étant donné que je suis déjà voué sept-cent-dix fois à l'enfer s'il existe). Par contre, une fois encore, les caricatures présentes dans l'article trahissent une méconnaissance totale des réalités du métier d'enseignant. Et puis aussi, peut-être, un peu de paresse. Ahah, maintenant on lit le Coran dans les écoles (parce que le Coran, forcément, ça fait poper des intégristes dès qu'on l'ouvre), lol, et on met le feu à Charlie Hebdo. Je sais pas. C'est pas un peu prétentieux de présenter sa propre publication comme étant le flambeau des Lumières ? Je dis pas que vous auriez pu le remplacer par les Lettres Persanes, mais pourquoi pas Libération (ahahah, vous avez vu comme on se marre ?)
Enfin, et c'est là le plus ironique, le chapeau de votre article met en exergue une citation hyper élégante de la coprésidente de la FCPE qui expliquait sans transpirer que l'école "ne parvenait plus à faire vivre la laïcité", ce qui expliquait, encore une fois, l'assassinat de M. Paty. (ce propos a depuis été retiré des réseaux sociaux d'ailleurs). Mais franchement, j'aimerais comprendre, si c'est là votre opinion : vous pensez qu'il existe un endroit où elle vit davantage, la laïcité ? Que dans les espaces infiniment divers, infiniment complexes que sont les écoles, les collèges et les lycées ? Où des enseignants formés à toute vitesse - quand ils sont formés - se doivent de traiter des problèmes d'une complexité épouvantable, dans des délais ridicules ?
Parce qu'il me semble - mais ça n'est que mon avis, de prof sans doute corrompu par trop de temps en Essonne - que si la laïcité des Hussards Noirs fonctionnait encore, on s'en servirait, hein. On ne change pas de comportement parce que c'est plus à la mode, hop hop hop tous en crop top ! On change de comportement parce que le monde change. Parce que nous vivions dans une société de plus en plus complexe (punaise, je dois vraiment écrire la phrase précédente, qu'on dirait sortie d'un manuel de socio pour les 8-10 ans ?). Et surtout nous changeons de comportement parce que nous sommes devenu la première digue sur laquelle se brisent ces mutations de société. Nos collègues ne se font pas agresser, brutaliser, tuer parce qu'ils ne savent pas "faire vivre la laïcité", ou parce qu'ils ont une vision "inclusive" de la laïcité (d'ailleurs, vous êtes allé voir comment ça se passait Outre-Manche ? Leur Apocalypse se déroule bien ? Parce que si on suit votre logique, ce doit être la fin du monde, chez eux) : tout cela arrive parce que nous ne sommes plus protégés, ni formés, ni respectés.
Eh oui.
Parce que les profs sont désignés comme responsables au moindre dysfonctionnement d'une machine dont, ironie sublime, ils pointent lesdits dysfonctionnements depuis des lustres. Qu'ils tentent de rafistoler avec les moyens du bord, tandis que leur hiérarchie se rengorge de ce qui fonctionne et se défausse de ce qui déconne. Les profs sont, plus que jamais, la cible numéro uno des critiques quant aux problèmes qu'ils rencontrent au quotidien dans leurs classes. Et osent-ils se demander comment faire évoluer les choses, osent-ils se demander si, justement, il ne faudrait pas envisager d'autres modalités quant aux rapports aux différences de cultures, de croyances et de religion, qu'on sonne l'hallali. Et que quand tout le monde nous a bien tapé dessus, un journal satirique vient nous mettre un dernier petit coup de pied dans les côtes parce que, hey, il n'y a pas de raison que nous y coupions.
Et puis bon. L'année prochaine, le Ministère de l’Éducation Nationale remettra la charte de la laïcité en couleur dans les carnets de correspondance des élèves, il rappellera bien "qu'il faut la lire en Éducation Civique" et tout le monde applaudira, et remettra deux euros dans la machine à bashage des profs si cette jolie double page n'a pas réussi à régler tous les problèmes de la laïcité.
Vous savez, les gens de Charlie, j'adore rire de moi, de mes collègues. Il y a des milliards de comportements à brocarder chez les profs. Mais quand vraiment, les fondations tremblent, on a du mal à prendre les choses avec humour.
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nancyisabellelabrie · 3 years
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Qu’est-ce que la créativité? Première partie
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Avant d’entreprendre quoi que ce soit, le sage commence par réfléchir. Il considère tous les éléments du travail à exécuter, du problème à résoudre: ensuite il fait intervenir l’amour, c’est-à-dire le goût, l’intérêt pour la tâche à accomplir; enfin, il décide de se mettre au travail pour réaliser son projet. Donc, on peut dire que ce qu’il a bien conçu par la pensée, le sage le renforce et le vivifie par un sentiment d’amour, et enfin il le réalise grâce à une volonté sans faille. Et voyons maintenant comment s’y prennent la majorité des humains. Ils se lancent brusquement dans l’action sans avoir bien étudié le projet, ils se heurtent évidemment à des obstacles, ils souffrent, ils se lamentent, et ce n’est qu’après s’être bien lamentés qu’ils finissent par réfléchir aux causes de leurs échecs. Eh bien, c’est un peu tard, il fallait commencer par la réflexion. Omraam Mikhaël Aïvanhov
Qu’est-ce que la créativité?
La créativité, c’est l’outil principal que nous avons pour créer, s’épanouir, transformer notre vie. C’est un muscle à entraîner, que chacun de nous possède.
Avec cet outil nous fabriquons notre réalité. Dès que nous choisissons d’en être conscients, notre vérité se transforme, prend un sens différent. En fait, nous prenons la maîtrise la maîtrise de ce que nous manifestons. En comprenant bien notre processus créatif, il devient de plus en plus facile de développer nos projets, d’atteindre nos buts.
Créer consciemment, c’est aussi plonger dans un questionnement, développer des outils pour s’ancrer, évoluer vers ce que l’on désire profondément et se réaliser. À force de créer de façon consciente, nous modifions doucement notre manière d’agir, nous devenons mieux outillés et, au lieu de subir, nous endossons le rôle de co-créateur de notre vie. Le changement nous fait de moins en moins peur, puisque nous en venons à comprendre que c’est la seule chose vraiment permanente dans nos vies, et nous apprenons à travailler avec lui.
Créer, c’est aussi bricoler, chanter, s’amuser. Tout cela nous ramène au jeu. Jouer est une activité importante que l’on a presqu’exclue de nos vies en vieillisant, en devenant des adultes ayant des tonnes de responsabilités. La vie d’adulte, c’est du sérieux. Assez sérieux pour se déconnecter de notre véritable nature. Jouer nous permet d’entrer dans le monde du possible, d’essayer, sans les conséquences de la “vraie vie”. Ça détend, ça dédramatise, ça fait fonctionner notre imagination. Sans pression. Et ceci est une part très importante du processus créatif.
Le processus de la création.
La création, c’est prendre quelque chose de non défini et le modeler selon une envie, une impression, une vision. La création commence par un besoin. Un questionnement, un défi, un problème, une envie. Le coeur nous envoie une impulsion première. Et en général, le mental nous envoie des questions: ‘Qu’est-ce que je peux faire avec ça?”, “Que dois-je faire?” “Qu’est-ce que je veux et ne veux pas faire avec tout ça?”. Aussi étrange que cela puisse paraître, dans notre coeur se retrouve la carte routière de notre vie. Rien n’y est écrit d’avance, Notre coeur fonctionne comme un radar qui nous informe de ce qui est approprié pour nous, et de ce que nous devons accomplir, pour relever le défi qui se présente à nous. Il nous parle de nos propres défis aussi. Parfois ce sont des peurs qui montent, et l’on sent que nous devons les traverser, même si cela ne nous plait pas toujours. C’est dans le coeur que le germe apparaît. Par notre petite voix, notre ressenti physique. On l’appelle souvent intuition. Elle fonctionne très simplement. Et c’est un outil dont nous avons tous fait l’expérience à un moment ou l’autre de notre vie, que nous l’utilisions régulièrement ou pas.
Ensuite vient le rêve. Rêver, c’est un peu comme jouer. C’est se laisser aller dans notre imagination sans censure, sans limite ni obligation, se tremper totalement dans notre imaginaire. Ouvrir la porte à tous les possibles. Nous appelons aussi ça “visualiser”. Voir et ressentir cette réalité que l’on commence à créer,  avant même qu’elle ne se soit manifestée.
On doit savoir que cette partie du rêve est présente même quand n’est pas en train de visualiser consciemment. Quand on se met à paniquer, on est encore en train de rêver, se sont nos vieilles programmations qui réagissent. Par contre, cela met la table pour la suite. Et comme on n’est pas aux commandes, ça rend les choses plus difficiles. On se sent à la merci de l’extérieur, en n’étant pas conscient que nous sommes en train nous-même d’alimenter la possible catastrophe.
Ce qui est important avec la visualisation, c’est l’idée de nous laisser aller dans différentes directions pour explorer, et évidemment choisir. En restant branchés à notre intuition, notre “6e sens”, les choix deviennent plus faciles, plus clairs. Bien sûr il peut y avoir les peurs qui se montrent au même moment. De là l’importance de prendre les moments nécessaires pour calmer et comprendre le besoin qui se cache derrière la peur, et faire la part des choses. Ce qui nous permet d’en revenir à notre intuition, à notre sagesse intérieure. Nous nous programmons alors vers une avenue particulière et commençons à mettre en place l’énergie puis les actions appropriées qui manifesteront le résultat souhaité. Nous appelons cela émettre une intention.
Ensuite, c’est le temps de passer à l’action (structure et rituels) pour enclencher la prochaine étape sur la roue de la manifestation et commencer à obtenir des résultats concrets. On peut passer sa vie à rêver, si on ne fait pas les pas dans la matière pour concrétiser, rien n'arrivera. Sauf la frustration fort probablement grandissante, qui se montrera avec ses amies l’insécurité, la colère, le manque de confiance en soi et en la vie, etc. Pour changer les choses, il faut souvent changer sa manière de faire. Parfois certaines peurs se dépassent simplement en avançant, en agissant, en répétant le processus jusqu’à ce que notre nouvelle aptitude soit solide. D’autres peurs elles, peuvent avoir besoin de plus d’attention, de temps, de soins de guérison. Certaines de nos croyances, qui nous avaient servies par le passé, peuvent nous nuire maintenant en nous empêchant d’avancer. Mais ça aussi, ça s’accueille, ça se travaille, ça se guérit.
Et pour passer à l’action efficacement, rien de tel que de se faire un plan. Attention à ne pas tomber dans la rigidité et les expectatives irréalistes. On continue à visualiser, mais cette fois en découpant le projet en étapes, jusqu’à notre but. On agit, on avance.
Il importe de garder notre vision devant nos yeux, notre destination en tête, en vérifiant avec notre intuition si la pulsion qui nous porte est toujours présente, et réajuster au besoin. Ainsi, nous prenons de plus en plus conscience des conséquences de nos choix, nous observons si oui ou non, ce que l’on fait nous mène dans la direction souhaitée. Soyons flexibles par contre! Et gardons à l’esprit que la vie nous apporte ce que nous souhaitons de manière plus ou moins exacte par rapport à ce que l’on a souhaité au départ. La nuance est toujours importante. Tout n’est ni complètement noir ou blanc. Nous pouvons, devons même, réajuster le tir lorsque nécessaire. C’est ce que j’appelle “garder le cap”.
Finalement, “la traversée”. Nous devons accepter de réussir. Le décider profondément. C’est un point qui peut sembler aller de soi, mais ce n’est pas toujours le cas et c’est drôlement important d’en être conscient! Changer de direction lorsque nécessaire, mais en restant connecté sur notre but, parce qu’on l’a choisit consciemment. Parce que ce but est plus grand que nous. Parce que nous serons transformées par le chemin qui nous y a mené. Choisir et accepter de réussir, c’est se donner le droit de s’accomplir, se dépasser, réaliser ses rêves. Sentir profondément qu’on a le droit de manifester ce que l’on porte en nous-même. Et le manifester.
Donc: -Le besoin/le désir provoque l’intuition qui mène au rêve, puis à la structure et à l’action, ce qui nous pousse à développer des outils pour garder le cap et finalement, concrétiser notre but. Réussir. Se réaliser.
Créer, c’est interagir avec la réalité. Utiliser son pouvoir créatif consciemment, c’est aussi prendre la responsabilité de sa vie. Dans les prochains billets, nous plongerons en profondeur dans les diverses étapes du processus de création.
D’ici là, si tu le sens, partage nous ce qui monte en toi suite à la lecture de ceci. C’est quoi pour toi la créativité? Ça te sert à quoi? Comment l’utilises-tu dans ta vie? J’ai hâte de lire vos réponses!
Suggestion de lecture: Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Illustration Nancy Isabelle Labrie, “Mon ami renard”,  Techniques mixtes sur papier et bois, 2016 DISPONIBLE. Pour me contacter, cliquez ici!
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Depuis mars 2020 que je le serine: le virus est réel, la contagion est idéologique, cela veut dire que pour le sujet de la psychanalyse, la réalité n’est pas immédiate, donnée par avance, strictement "objective", mais apparaît toujours médiée par le langage, qui donc en convoque la loi, il ne saurait y avoir pour le sujet du signifiant — qui est le sujet du désir, et donc le sujet de l’inconscient — d'autres lois qui prévalent sur les lois du langage. Le désir fait la loi au sujet. Le langage fait la loi du désir.
«La vérité du désir est à elle seule une offense à l'autorité de la loi.»
(Jacques Lacan, Le désir et son interprétation)
Cela nous conduit à la réflexion théologique suivante: le christianisme amène à une distinction entre les règles externes et la foi interne, et donc la question pour le chrétien est: crois-tu vraiment au fond de ton être, dans les replis secrets de ton cœur, au plus profond de toi, ou te contentes-tu de suivre la lettre morte de la loi? - tandis que dans le judaïsme, se plier aux règlements "externes" et aux pratiques EST directement la croyance religieuse manifestée dans son existence matérielle.
Voilà ce que dit Lacan dans Encore: « Il faut reconnaître que pour celui qui s’est chargé de cette entreprise, le Christ nommément - pour ceux qui seraient tout à fait sourds n’est-ce pas - et ben il y a mis le prix, c’est le moins qu’on puisse dire et que le résultat, on doit bien s’étonner qu’il paraisse satisfaire. Car que Dieu soit trois indissolublement est de nature tout de même à nous faire préjuger que le compte « 1, 2, 3 » lui préexiste. De deux choses l’une:
– ou il ne rend compte que de l’après-coup de la révélation christique, et c’est son être qui en prend un coup,
– ou si le 3 lui est antérieur, c’est son unité qui écope, d’où devient concevable que le salut de Dieu soit précaire, livré en somme au bon vouloir des chrétiens.»
Il n'existe aucun "devoir", aucun Dieu, aucune justification, aucun prétendu "souci des autres", ni même aucun but "supérieur" qui puisse dispenser ton sujet de ta responsabilité pour chacun de tes actes, chacune de tes paroles.
L'envers de la liberté, c'est la responsabilité absolue. Nous ne sommes pas étonné dès lors que, comme le notait Dostoievski, les hommes ne préfèrent qu’une seule chose à la liberté, c’est l’esclavage.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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◀ 2 MAI ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Matthieu 10.34
Non pas la paix mais l’épée
Suite à ce verset, Jésus ajoute : « Je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; (...) Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». De prime abord, ces annonces peuvent choquer, mais c’est oublier que Jésus emploie souvent d’un langage imagé pour nous enseigner et nous faire comprendre Ses messages. De surcroît, si on prend cette déclaration au premier degré, on s’aperçoit que le fait de devoir honorer son père et sa mère est en contradiction avec le verset précédent (cf. Exode 20.12). Or Jésus ne peut renier Ses commandements, ni rien de ce qu’Il dit (cf. Nombres 23.19). Dieu est prince et paix, mais à travers le passage de Matthieu 10.34-37, Il parle implicitement des divisions entre les croyants et les non-croyants, du fait que les proches peuvent devenir des ennemis de notre nouvelle identité en Christ. À cela, se rattachent nos liens avec le passé, nos anciennes habitudes et notre vieille nature avec lesquelles il nous faut rompre (cf. Ésaïe 43.18 ; 2 Corinthiens 5.17). Nous sommes de nouvelles créatures dotées d’un cœur nouveau et d’un esprit nouveau, en vertu de quoi nous devons nous séparer spirituellement et parfois physiquement de tout ce qui pourrait voler la paix que Christ nous a offert au sacrifice de Sa vie, nous freiner, nous contraindre, nous empêcher de grandir dans la foi jusqu’à compromettre notre Salut. Il nous faut prendre la décision, quelquefois difficile, mais ô combien nécessaire, de nous éloigner de personnes qui nuisent à notre consécration, s’opposent ouvertement à nos croyances ou nous tirent vers le bas. Notre famille est en Christ. De même, lorsqu’Il marchait sur Terre, Jésus a dit que les Siens étaient ceux qui faisaient la volonté de Son Père, et non pas Sa mère et Ses frères naturels (cf. Matthieu 12.46-50). Ainsi, chaque chrétien né de nouveau et consacré est appelé « fils » ou « fille » de Dieu, et constitue l’Église. C’est pourquoi, nous qui sommes Sa famille, veillons à conserver l’unité et l’amour entre frères et sœurs pour la gloire de Son nom ! S’il est vrai qu’avec l’épée de Sa Parole et l’assistance du Saint Esprit, Dieu met à part et crée une séparation entre Ses enfants et le reste du monde, Il leur épargne ainsi bien des guerres, des souffrances, des tentations, des fardeaux et des blessures inutiles... - Lire plus ici :
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