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#panique au village
thinkbolt · 1 year
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Panique Au Village - Le Gateaux (2002)
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nuitdemai · 2 months
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La disparition de Tim, chapitres 1 & 2
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Chapitre 1 : Le petit pull
C’était un soir d’octobre, Tim avait passé une journée banale, comme toutes les autres. Ce soir-là, il terminait tard les cours, ce n’était pas un problème, puisque ça arrivait chaque semaine. Ce soir-là, pourtant, il ne rentra jamais à la maison. L’alerte fut rapidement donnée, et on se mis à chercher l’adolescent dans tout le village, en un rien de temps, la nouvelle de la disparition avait fait le tour de Saint Lionel et des villages avoisinants. Tous se demandaient ce qui avait bien pu arriver au garçon.

Et les témoignages commençaient à se multiplier, dans ce contexte de panique générale, il n’était pas aisé de démêler le faux du vrai. Finalement, toutes les informations qu’avait récolté la police ne permirent pas de retrouver l’enfant.
Petit à petit, faute de nouvel élément, l’affaire s’est essoufflée, jusqu’à atteindre le point mort, pourtant, un rebondissement inattendu allait faire faire un bond à l’enquête, plus d’un an après la mystérieuse disparition, le dix janvier 2024.

C’est un habitant du village qui, en se promenant dans la forêt pour ramasser des champignons, découvrit un pull caché sous un tas de feuilles.
Après identification auprès des parents, il serait probable que ce vêtement appartienne bien au petit Tim, d’autres analyses sont en cours pour confirmer cette information.Fait étrange, le pull, trouvé dans une forêt, était en parfait état au moment de la découverte. Cela ne veut dire qu’une seule chose, le vêtement a été déposé par quelqu’un le jour-même, voir la veille, puisqu’avant ça, il avait plu pendant une semaine.Alors, qui a bien pu faire cela ? Ce curieux personnage est-il le kidnappeur de Tim ? Pourquoi avoir laissé ce pull dans cette forêt ?
Chapitre 2 : Le rôdeur
Cela fait deux mois que le pull a été retrouvé, et après analyses, il a bien été confirmé que le vêtement appartient au jeune garçon. Depuis, au village, tout le monde ne parle que de ça, personne ne comprend pour quelles raisons ce pull a été laissé là, comment cela se fait-il qu'il soit en parfait état ? Tout le monde soupçonne tout le monde, mais surtout, tout le monde soupçonne Henri Mars, l'ancien libraire de la ville. On dit qu'on l'a vu rôder la nuit, tantôt dans la forêt, tantôt vers la maison de Tim. Personne n'a vraiment cherché à le questionner sur cet étrange comportement, et la police tente d'obtenir des preuves avant de pouvoir l'interpeler. Mais est-il vraiment lié à cette disparition ? Il semble être le coupable idéal, à moins que...
Bonjour à tout le monde, cela fait un peu plus de deux mois que le forum a ouvert ses portes, deux chapitres de l'intrigue principale ont été dévoilés, et on espère qu'ils vous donnent envie d'en savoir plus !
Pour la deuxième mise à jour du forum, le design a changé, le jaune a laissé place au bleu, et un nouvel événement sera bientôt lancé : le très célèbre concours floral des Azalées.
Nous vous attendons avec impatience sur la Nuit de Mai ♥️
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thebusylilbee · 7 months
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"Le premier mail du rectorat est tombé le 12 octobre, à l’attention de l’Association des cinémas indépendants parisiens (CIP), qui coordonne le dispositif «Collège au cinéma». Au deuxième trimestre de cette année, les classes de sixièmes et de cinquièmes parisiennes n’étudieront finalement pas le film d’animation Wardi, qui a pour héroïne une fillette palestinienne vivant dans un camp de réfugiés à Beyrouth. Une décision du recteur de l’académie de Paris, inédite en trente ans d’existence des dispositifs d’éducation à l’image (qui touchent 2 millions d’élèves par an), témoignent des professionnels désemparés. Un mail aux enseignants la justifie par le «contexte d’extrême tension internationale et de ses conséquences potentielles sur notre territoire». «Plusieurs enseignants ont fait remonter au rectorat des interrogations quant à l’opportunité de diffuser cette année ce film d’animation qui a pour cadre le conflit israélo-palestinien», étaye le courrier, estimant que «les circonstances dramatiques que connaît actuellement le Proche-Orient, la diffusion et l’exploitation pédagogique de Wardi pourrait se révéler très délicate».
Co-portée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture, l’association l’Archipel des lucioles et le CNC, l’opération «Collège au cinéma» vise à faire découvrir aux classes plusieurs films retenus par un comité de sélection national, paritairement composé de représentants de la culture, de professionnels de l’image et de l’enseignement. Dans Wardi, le Norvégien Mats Grorud raconte l’exclusion sociale et politique du peuple palestinien à travers le regard d’une enfant de 11 ans, et retrace l’histoire traumatique de son grand-père, chassé de son village au moment de la Nakba en 1948. Commandes de dossiers pédagogiques, recherche d’intervenants pour les classes, tout était prêt – figurent également au programme les 400 coups de François Truffaut et Tous en scène de Vincente Minnelli.
«Donner des clés»
Le jour où les CIP sont informés de cette déprogrammation, les enseignants venaient de compléter leur formation, suivie d’un temps d’échanges. Contrairement à ce que le rectorat laisse entendre, rien ne permet alors de conclure à un mouvement de panique, affirme Patrick Facchinetti, délégué général de l’Archipel des lucioles : «Si c’étaient les enseignants eux-mêmes qui avaient souhaité déprogrammer le film au regard du contexte actuel ou d’un manque de formation, on n’aurait pas le pouvoir de leur imposer de le projeter. Au contraire, cela aurait été entendable !» Et d’ajouter : «Cette décision unilatérale nous pose question. L’école doit rester plus que jamais un sanctuaire où construire l’esprit critique des élèves, apprendre à décoder les images et former des citoyens éclairés. On trouve regrettable de mettre de côté ce film au regard de son sujet, alors que les jeunes sont en permanence inondés par les images et qu’il est nécessaire de leur donner des clés.»
Si une marge de discussion semblait encore possible au matin du 13 octobre, jour de l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras où est tué l’enseignant Dominique Bernard, le ton du rectorat s’est soudain fait sans appel. Invoquée : l’impossibilité d’assurer la sécurité des enseignants, en première ligne quand il s’agit d’aborder des sujets si complexes. Un comité d’urgence convoqué le 24 octobre en présence de la Drac Ile-de-France et de la ville de Paris n’y fait rien. Contacté par Libération, le rectorat de l’académie de Paris parle plus prudemment d’un report : «Tous les professeurs qui participent à “Collège au cinéma” ne sont pas professeurs d’histoire géographie et par conséquent, ne possèdent pas tous les outils pédagogiques pour expliciter la complexité du contexte actuel. En l’état il nous semblait plus opportun de reporter la projection du film Wardi.» Le film est par ailleurs maintenu par les recteurs des quatre autres départements qui l’avaient sélectionné (le Val-de-Marne, la Lozère, le Lot-et-Garonne et la Marne), dissipant les soupçons d’un arbitrage du ministère de l’Intérieur lui-même.
«Un si beau témoignage»
«Les œuvres ne sont pas coupables», déclarait justement l’Observatoire de la liberté de création dans son communiqué du 25 octobre, dénonçant «la vague de déprogrammations et de reports d’œuvres d’artistes palestiniennes et palestiniens, ou dont le sujet a un rapport avec la Palestine». Peu d’annulations sèches ont été comptabilisées jusqu’ici, mais les ajournements d’événements (tels ceux proposés à l’Institut du monde arabe en marge de l’exposition «Ce que la Palestine apporte au monde») en disent long sur un climat inflammable.
La sortie le 8 novembre du documentaire Yallah Gaza de Roland Nurier, collection de témoignages sur la situation dramatique de l’enclave palestinienne et le quotidien des civils gazaouis, en offre encore un exemple. La tournée d’avant-premières prévues dans le réseau du GRAC (qui regroupe les salles Art et Essai de proximité en dehors de Paris) a connu trois déprogrammations en Rhône-Alpes, les exploitants se disant contraints de reporter des séances sous la pression des préfectures ou des mairies locales. «Ces gérants de salles ont cédé, expliqueRoland Nurier, mais dans 90 % des cas le film est maintenu, les exploitants répondent aux collectivités que le film n’est pas du tout un appel à la haine. Dans un petit village du Tarn-et-Garonne, on a quand même mis quatre gendarmes devant le cinéma… En cas de trouble à l’ordre public j’imagine, alors qu’il n’y a jamais eu aucun souci dans les débats que j’ai animés.»
Sans nouvelles des protagonistes de son documentaire, à l’exception de son chef opérateur gazaoui Iyad Alasttal, le cinéaste ajoute, ému : «Je ne comprends pas les motivations de déprogrammer un film comme le mien ou comme Wardi, un si beau témoignage de transmission. C’en est presque ridicule. Je ne fais que constater dans mes déplacements une forte empathie du public, une demande de compréhension et de contextualisation de la situation.» La projection de Yallah Gaza prévue à l’Assemblée nationale le 9 novembre est encore à l’ordre du jour, malgré l’interdiction de la venue de la militante Mariam Abudaqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (classée comme organisation terroriste par l’Union européenne) et frappée d’un arrêté d’expulsion."
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claudehenrion · 1 year
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Ad-mi-nis-trés - ( III ) : “la norme ou la vie !”.
  Les systèmes complexes n'ont donc qu'une seule stratégie possible pour survivre. C’est de créer des systèmes plus complexes qu'eux, pour leur permettre d'être plus complexes eux-mêmes… un peu comme l'Homme a été plus ou moins obligé de concevoir et construire des systèmes de plus en plus complexes pour contrôler des systèmes de plus en plus compliqués (Deuxième loi de la Théorie des Systèmes) 
Il n'y a pas de limite théorique à cette course folle, et toute administration, qui est un système hyper-complexe, doit donc consommer une part de plus en plus importante des ressources dont elle dispose pour simplement se maintenir en vie et ce, avant-même le premier service rendu. N'allez pas chercher ailleurs la panique de nos gouvernants devant la simple évocation d’une éventuelle diminution des dépenses de la “Ponction publique” (c’est un de mes anagrammes favoris, qui est toujours d'actualité, hélas !). Ce n'est pas parce qu'ils ne voient pas ce qui cloche, mais c'est parce qu'ils sont impuissants, par système et par destination :  une Administration secrète en permanence, pour elle-même, de nouvelles complexités qui sont comme de nouvelles métastases, qui bouffent la totalité de ses ressources.
Un exemple, qui s'impose : tout l'arsenal législatif et réglementaire en faveur des pseudo-migrants /vrais envahisseurs, dits “sans papiers” pour faire croire qu'ils viennent de les perdre ou qu'ils sont en attente de régularisation : les aides financières, la gratuité des transports et des soins étendues à la parentèle, au village, à la tribu, voire à l'ethnie tout entière– dites “AME-à-la-française”, (il faut prononcer “a-émm-eu”, pour Aide Médicale d'Etat. Il s’agit de l'aberration la plus aspirante de toutes les pompes éponymes jamais inventées par nos Shadoks, pourtant experts. Ses excès, uniques au monde, sont indéfendables… sauf pour un cerveau très à Gauche ou un peu “maso” –c'est la même chose !), sont autant de mauvaises (pour nous) bonnes (pour les migrants) raisons de tout quitter (avec quels risques !) pour un Eldorado inventé par des “passeurs-tueurs” sans foi ni loi..
Mais les lois de la thermodynamique sont incontestables (contrairement aux vaccins contre le covid !), et le moment est donc proche où la simple conservation des systèmes existants exigera davantage de puissance que toutes les énergies qui peuvent être fournies… (pour ne produire, en retour, que très peu, ou rien !), un peu comme la décision de “passer au tout électrique” pour les bagnoles implique sans échappatoire possible que plus de 100 % de toute l'électricité produite et/ou disponible sera nécessaire à ce seul “progrès—sic”. Et comme c'est tout-à-fait impossible, il est sage de nous attendre à des limitations drastiques puis à des interdictions progressives de tout véhicule. C'est pour demain.  Autres exemples : 
(a)- La volonté affichée de refiler tout le boulot –traduire : la paperasse– “aux ‘’autres’’. L'Etat-Léviathan se défausse sur les entreprises et les con-tribuables de la collecte des impôts et, dans le fond, de tout et n'importe quoi qui peut être “dégagé” tout en restant “titilleusement” contrôlé. Entreprises, commerçants,  médecins, agriculteurs, industriels, prostituées… bref : tout le monde sauf les vrais salopards et les dealers de drogues, sont peu à peu noyés sous des cataractes de règles chronophages et le plus souvent inutiles… sans qu'un seul poste disparaisse (5 000 fonctionnaires en moins,,. mais 13 000 contractuels en plus, pour les remplacer “bon poids’‘ !).  Au total, dit l'INSEE, en 2021, la fonction publique comptait 21 300 personnels (+0,4 %) de plus qu’un an auparavant, ’'une hausse plus faible qu’en 2020 (+0,6 %)”.  ’'L’emploi’’ (admirez l'astuce pour noyer le poison : on ne dit pas “le nombre des bras cassés” !) augmente nettement dans la fonction publique territoriale (+0,9 %),  modérément dans le secteur hospitalier (+0,5 %), et est quasi stable dans la fonction publique d’État (-0,1 %), CQFD.
(b)- La police refile gardes et surveillances à 170 000 “privés”, mais embauche encore… car le “système” la fait s’écrouler sous les tâches aussi stupides que le contrôle des “Ausweis” de confinement (totalement inutiles, donc (?) classés prioritaires par nos Nuls), ou le maintien à distance des “concertos de casseroles” qui escortent le président et ses ministres à chaque sortie. Résultat : quelques postes supprimés dans la  FPE (fonction publique d'Etat), largement compensés (mais… chut !) par une explosion dans la “Territoriale” (FPT), où les contractuels sont 33 800 de plus en 2021 qu’en 2020 (soit +2,8 %) et représentent plus d’un agent public sur cinq –hors statistiques, donc. “Et hop ! Passez, muscade !”.
(c)- Le pouvoir, entouré –ou encombré, c'est comme vous voulez !– de hauts ponctionnaires indignes de leurs généreuses prébendes, et bien incapables de réaliser quoi que ce soit d’efficace (Dame ! Ils ont fait l’ENA, et ‘’on peut pas tout faire’’ !) doit faire appel à des “conSultants” Mac-américains pour toute mission importante, à des prix au-delà du concevable –des émoluments  de… Sultans !
“Si c'est pas un tour de c…passe passe… j'y perds mes patins”, dit ma vieille amie Madame Michu… Plus les budgets explosent, plus l'efficacité s'effondre. La France n'est plus dirigée ni gérée : elle est administrée, donc à la dérive ! Et nous “à la ramasse” ! Sans toujours nous en rendre compte, nous avons atteint un second niveau de synthèse : notre actuel système complexe de systèmes complexes, a besoin, simplement pour survivre, de toute l'énergie disponible, de progrès au delà du raisonnable, et de croissance permanente au delà du possible.
Il a dépassé le stade où il peut être durablement viable, et comme ces divers systèmes sont rendus obligatoires l'un par l'autre et nécessaires l'un à l'autre, c'est sans espoir. Il faudrait d'abord faire table rase de nos systèmes “responsables-coupables” et de tous les énormes coûts induits qu'ils secrètent et absorbent, alors que le pseudo “savoir-faire” du personnel politique et des hauts Administrateurs “légiondhonneurisés” qui ont trusté les postes de commandement, se résume à dire et faire n'importe quoi pour faire croire que ’'ce qui a dépassé toutes les limites d'échec raisonnables’’ fonctionne encore. Mais ils n'ont pas été programmés pour détruire ce qui a fait d'eux ce ils sont…  Tout au contraire, hier, un ‘’Teet’’ fuité de Christine Lagarde menaçait l'humanité d'un monde “sans cash” où toute transaction supérieure à 300 € (vous avez bien lu!) serait soiumise à approbation par un algorithme. C'est le “système complexe absolu’’ qui détruira… absolument tout.
C'est donc ailleurs que se trouve la solution, et il y a urgence, car nos technocrates sont devenus fous…  Faut-il espérer l'émergence prochaine d'un ’'paradigme” nouveau ? Mais cela impliquerait la disparition préalable de celui qui nous a si bien réussi  jusqu'à ce que le tsunami technocratico-administratif ne ravage notre merveilleuse civilisation (dont il ne reste que les monuments superbes qu'elle avait érigés et que l'ère “Strassocène” –l'âge de l’Administration, concept que je viens d'inventer– s'est tous appropriés avant de les laisser tomber en ruine). 
Problème : pas une seule de nos tristes “Lumières” éteintes n'essaye d'imaginer à quoi un tel OVNI pourrait ressembler… d'où il pourrait venir, et vers quoi il pourrait nous diriger. Et puis… non seulement un “changement de paradigme” est très rare, mais ceux dont l'Histoire a conservé le souvenir ont toujours commencé par des océans de sang avant de se conclure, des années plus tard, par tout autre chose que ce qui était attendu espéré ou redouté (le prototype étant notre Révolution française qui ne s'est stabilisée qu'avec le Premier Empire… ayant, comme toutes les révolutions, perdu la totalité de ses rêves, bons ou mauvais, en chemin… ).
S'il faut conclure, on peut dire que en dehors des secteurs traditionnels, dits “régaliens”, où elle a toute se place, notre Fonction publique, qui ne produit que des normes, des règlements, des contrôles et des interdits, coûte bien plus qu'elle ne rapporte et complique tout (le concept d’usine à gaz est un de ses “succès à fuir.”..). A cause d'elle, notre Etat boursouflé est devenu un poids insupportable pour les vraies “forces vives”, qui produisent, fabriquent, créent, innovent, progressent, vivent… et émigrent tant elles n'en peuvent plus des contraintes qu'il leur impose !
Seul ennui, et il est de taille : le monde ayant été contaminé par la gangrène d idéologies qui ont comme seul point commun d'être mortelles pour l'Humanité, plus personne n’ imagine un endroit sur Terre où le mot “bonheur” a encore un sens…  Décidément, il n'y a pas grand chose à conserver de la  ’'sur-administration’’, cette pandémie qui a inventé un monde à son image : raté, invivable, moche, anthropophage donc mortifère et, en plus, pas sympathique pour trois sous !
H-Cl.
PS. – Quitte à être un peu longuet, je ne résiste pas à ajouter la petite histoire qui suit, que je viens de recevoir à l’instant d’un Ami-lecteur mis en appétit par mes éditos de ces 48 dernières heures. J’espère qu’elle vous plaira autant qu’à moi… 
Le roi va tranquillement à la pêche car son devin lui a bien dit : ‘’Pas de pluie prévue aujourd’hui, Sire’’’’..  Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne qui, en voyant le roi, dit : ‘’Sire, mieux vaudrait que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu de temps !’‘.  Bien sûr, le roi continue, en pensant : ‘’Comment ce gueux peut-il mieux prévoir le temps que mon devin diplômé et grassement payé, qui m'a dit le contraire. Poursuivons…“ . Mais voilà que la pluie se met à tomber, à torrents.  Le roi rentre trempé, et, furieux, il congédie illico son devin, puis il convoque le paysan lui offrant le poste vacant… Mais le paysan refuse :’’Sire, je ne suis pas de ceux qui comprennent quelque chose à la météo et au climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées, cela signifie qu'il va pleuvoir… !’‘.  Et le roi embaucha l'âne…Et c'est ainsi que commença en France la coutume de recruter des ânes pour les postes de conseillers les mieux payés. Puis on créa une école, l'ENA (l'École Nationale des Ânes). Et depuis, les français économisent, pour payer l'entretien de ce troupeau…
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mmepastel · 1 year
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Je continue mes lectures irlandaises, et ici, avec Jan Carson, c’est encore un réel coup de cœur, son roman Les ravissements est d’une rare puissance.
Le mot « ravissement » est à d’abord à comprendre au sens de « rapt » ; en effet, dans la petite commune d’Irlande du Nord, Ballylack, en 1993, alors que les « Troubles » secouent toujours la région, une classe entière de onze élèves de onze ans est frappée soudainement par une épidémie. Les enfants meurent, après une maladie douloureuse et fulgurante, les uns après les autres. Dans le village, la panique s’installe.
Ce qui est fabuleux, aux deux sens du terme (génial et de l’ordre de la fable), c’est que l’autrice nous raconte l’histoire d’une façon totalement originale. Une partie de la narration est faite à travers les yeux de Hannah, petite fille de la classe menacée, complètement ligotée dans une famille de protestants durs, qui interdit tout divertissement, associé à la sorcellerie, qui passe son temps à prier, à surveiller les consciences, à tenter de promouvoir cette façon rigoriste d’être au monde soumis à la volonté de Dieu. Hannah, petite fille futée, observe le monde et le passe au tamis que sa famille lui a donné comme grille de lecture. Tout devient péché assez rapidement. A travers ses yeux candides, on voit tout le ridicule du dogme religieux. Elle en développe pourtant une culpabilité très lourde.
Et voilà que les enfants morts viennent la visiter, et lui racontent leur « vie » après la mort qui n’a pas grand chose à voir avec ce que lui enseignent les Écritures… voilà déjà de quoi troubler la petite fille, qui les écoute avec effroi et gentillesse, soucieuse d’agir en bonne chrétienne.
L’autre coup de génie de l’autrice, c’est de raconter suite à la progression de l’épidémie, les réactions des uns et des autres, évoquant ainsi les onze familles, qui ont évidemment la douleur en commun, mais qui révèlent aussi des inégalités immenses face à leur place dans cette petite communauté, leur degré d’intégration. Ces tragédies mettent au jour les préjugés, notamment racistes, les petites lâchetés des uns et des autres, les secrets inavouables, les différences sociales. L’hypocrisie de tous, plus ou moins banale, plus ou moins grave, se révèle. D’autant que l’autrice fait preuve d’une finesse psychologique rare, et d’une forme d’ironie permanente qui douche le pathos qui deviendrait trop pesant s’il n’était contrebalancé ainsi.
Le lecteur assiste, impuissant, comme les familles, aux décès successifs. Un suspense assez pervers est mis en place autour d’Hannah. Horrifié et éperdu, on se met à avoir peur, et à être totalement suspendu aux événements racontés. On éprouve alors une forme de compréhension pour l’espoir délirant qui fait que l’on s’accroche aux prières ou aux autres stratégies pour infléchir le destin, même les plus absurdes. Puis on a envie, comme certains, d’envoyer valser le pasteur Bill, de gifler John, d’épauler Grandpa et Mum.
Mais au fond, et si l’enjeu n’était ni la vie, ni la mort mais l’appartenance à un groupe, l’union ? Ce dont manque le pays précisément avec ses guerres intestines, ses nuances de religions, ses sous groupes qui ne cessent de classer les gens, ce qui fait que Hannah se sent seule, même avant l’épidémie, car isolée de ses camarades en raison des règles insensées qui régissent sa vie. La religion est censée unir les humains, or, c’est précisément ce qui les éloigne, en Irlande du Nord (et dans bien d’autres endroits de la planète) ; or Hannah souffre, et à travers son personnage emblématique on comprend que c’est une souffrance universelle, d’être mise à l’écart, de côté. Elle n’est jamais si heureuse que lorsqu’elle se sent en connexion avec les autres, si le couvercle de la peur se lève un peu, si l’air circule, si des mains se joignent, non pas pour prier, mais pour sentir la vie qui pulse et se partage, l’affection qui lie les êtres. A quoi bon vivre sinon ? semble-t-elle penser, et nous avec elle.
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jefrozyul · 16 days
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À qui profite le recul?
En cette édition 2024 de la journée contre toutes les phobies LGBTQ+, membres de la communauté et organismes sortent l'artillerie pour "pleurnicher" en grand.
Il parait que quand les droits LGBTQ+ qui reculent, c'est la société entière qui revient en arrière.
La Fondation Émergence en met le paquet avec sa campagne publicitaire qui n'est que accentué sur la peur et du non fondement. Surprise sans attente, on ne vise que la droite.
Mais question: À qui profite le recule?
Certainement pas juste à la droite.
La gauche doit en profiter elle aussi.
À coups de peur, de victimisation & d'hypocrisie.
Mais la gauche n'avouera jamais de jouer avec nos sentiments.
La grosse crosse
Ils ne savent plus quoi dire!
Incroyable mais vrai, ce sont eux-mêmes des profiteurs.
Alors que les statistiques montrent des "petits" reculs sur divers sujets liés à la communauté LGBTQ+ au Canada, c'est l'inconscience dramatique.
C'est le "never explain, never complain" à la saveur LGBTQ+ dans sa splendeur et qui en dit long sur leur mauvaise influence dans la société. C'est bel et bien de leur faute si les drag queens sont partout ou même que les non-binaires imposent leur mode de vie à la majorité.
Ils ne sont jamais trop affiché!
Jamais trop affiché pour en agacer la majorité qui en a assez et les taguer de droite.
Voilà l'hypocrisie de la communauté LGBTQ+.
Déranger la société par pure division.
Ceux et celles qui dénoncent les malveillances dans la communauté sont chassés pour préserver l'agenda ou le plan de la décadence.
Mais c'est de la conspiration car il n'y a pas d'agenda, il y a juste un agenda pour les rétrogressifs.
Dommage, on aurait pu faire campagne sur le retour à l'ordre dans le quartier Le Village qui est actuel en mauvais état.
Car après tout, c'est homophobe de voir son village gai négligé par la mairesse Valérie Plante.
L'anxiété gauchiste à l'oeuvre
Ils sont les détraqueurs de Donald Trump, Georgia Meloni, Rishi Sunak ou encore Vladimir Poutine.
Au Canada, ils ne sont pas fans de Danielle Smith, Pierre Poilièvre ou encore Blaine Higgs.
Rien d'étonnant!
Des personnalités politiques qui sont souvent méprisé par la gauche tout en incluant Justin Trudeau.
Ils sont agité comme des prêtres évangélistes qui annoncent la monde du monde.
Rien d'étonnant à nouveau!
Il y a une panique morale inverse qui s'est installer et qui est devenu irréversible.
Coup donc! je ne rêve pas quand je parles de panique morale envers la droite.
Ce qui était associé à la droite est maintenant associé à la gauche.
C'est normal d'avoir peur, mais avoir peur via la panique morale devrait les conduire en psychiatrie.
Ils nous dirons qu'ils ne font pas peur.
Alors si ce n'est pas de la peur, c'est quoi alors?
Recul ou retour à la réalité
Vous savez, on n'aime pas quand la politique se mêle de notre orientation sexuelle ou genre.
Mais on peut tu se dire que les transgenres sont entrain de payer le prix de leur folie de transitionner une personne à la fois comme dans le reportage Trans Express de l'émission Enquête?
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Disons nous les vraies choses, il y a un côté sombre, louche même dérive.
C'est un des exemples pourquoi les politiciens s'en prennent ouvertement comme aux bloqueurs de puberté pour les mineurs parce qu'il y a dérive.
Et oui, vous avez bien lu le mot DÉRIVE!
Similaire aux enfants qui changeaient de pronoms à l'école sans l'accord des parents au Nouveau-Brunswick.
Blaine Higgs met fin à la cachette point final.
Peu importe la situation, évoquer le mot recul peut être une façon de manipuler les gens sans donner trop de détails.
Par simple conseil, soyez prudent lorsqu'on vous sortira une prochaine fois le mot recul.
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omagazineparis · 25 days
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Vélotourisme : à la découverte de la France à vélo !
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Le vélo est de plus en plus en vogue. C'est une bonne nouvelle pour les promoteurs du tourisme. En effet, ces derniers vous ont préparé plusieurs itinéraires, pour partir à la découverte du patrimoine français, tout en pédalant. Le nom de cette tendance ? Le vélotourisme : à la découverte de la France à vélo ! Le vélotourisme est une activité occasionnelle, qui permet lors de vacances, de voyager à vélo. Cela permet de traverser les régions françaises, de manière autonome, à son propre rythme. Ceux qui sont pressés auront la possibilité de pédaler à toute allure au grès des territoires. Ceux qui désirent prendre leur temps pourront s'autoriser flâneries et profiter des produits locaux et des bonnes adresses qui jalonnent l'itinéraire. Le vélotourisme connaît un succès croissant, et semble ne présenter que des avantages. Le vélotourisme : la découverte du patrimoine à vélo Si vous souhaitez voyager différemment, découvrir des sites touristiques sous un autre angle, et que vous n'avez pas peur de l'effort physique, le vélotourisme est fait pour vous ! Plusieurs itinéraires sont mis à votre disposition. Si vous ne possédez pas de vélo, des formules toutes faites vous sont proposées. Elles permettent en plus de la location d'un vélo de séjourner dans un gîte. Ou encore des sorties nocturnes pour profiter des étoiles. Certaines formules offrent des circuits tout compris (de l'hébergement jusqu'à la restauration, et un guide). Plusieurs sites sont à votre disposition pour organiser votre voyage, dont Rando Vélo, ou encore La Bicyclette Verte. Des associations proposent des itinéraires pour ceux qui disposeraient déjà d'un vélo, parmi lesquelles, France Vélo Tourisme. Nul besoin d'être un pro du vélo pour se lancer dans l'aventure. Cette activité convient aussi bien aux plus chevronné qu'aux amateurs. Seul, en couple, entre amis ou en famille, tout le monde s'y retrouvera. Cette découverte en douceur des paysages français permet non seulement de parcourir les grands sites touristiques, mais également de faire escales dans des petits villages. Qui plus est, de nombreux itinéraires proposés permettent de partir à la rencontre de producteurs locaux, de profiter de leurs produits, et de découvrir des bonnes adresses qui jalonnent les itinéraires. Le développement du vélotourisme ne permet pas uniquement de faire les beaux jours des professionnels du tourisme. Des habitants et commerçants. En effet, les itinéraires touristiques incitent la population locale à pratiquer le vélo. Plusieurs études démontrent que jusqu’à 80 % des usagers résident à moins de 5km de l’itinéraire. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent partir à la découverte de la France à vélo ! À lire aussi : Top 10 des lieux à visiter en Nouvelle Aquitaine Le vélo : un allié bien-être Vous n'aimez pas le sport ? Pratiquer une activité physique vous ennuie ? Alors laissez-vous tenter par cette alternative. Tout en pédalant, vous dépenserez des calories. Mais vous n'aurez pas l'impression de faire du sport. Vous pourrez profiter d'un cadre exceptionnel. Découvrir une nature préservée à hauteur d'homme. Et les escales chez les producteurs locaux sauront vous motiver à aller leur rendre visite. Quitte à rouler quelques kilomètres de plus. Le vélo va venir renforcer renforcer votre système cardio-vasculaire. Pas de panique si vous avez des soucis d'articulation. Contrairement à la course à pieds, cette activité est à faible impact. Elle préservera vos genoux, et soulagera vos douleurs. Sans le réaliser, partir toute une après-midi à vélo renforcera votre endurance, sans que vous n'ayez à faire d'effort. Vous admirerez ce qui vous entoure, oubliant que vous êtes en train de faire du sport. Les ballades se font à votre rythme, sans avoir à enfiler jogging et basket. Une dernière raison de s'y mettre ? À l'heure où le respect et la protection de l'environnement sont dans tous les débats politiques, le vélotourisme apparaît comme le bon élève. Il répond à tous les critères d'un tourisme durable. Un kilomètre parcouru à vélo évite d’émettre 0,2 kg de CO2, par comparaison avec un kilomètre parcouru en voiture. Read the full article
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Département de Bignona - Le tourisme fragilisé par l’insécurité à Kafountine. Grâce à sa position géographique et à son climat, Kafountine, dans le département de Bignona, était devenue une attraction pour les touristes. Mais, cette activité bat de l’aile, cette année, à cause de l’insécurité et des manifestations qui secouent le pays. Avec l’implantation d’une brigade de gendarmerie, les populations espèrent voir la donne changer. Tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0 BIGNONA– Si ce n’était pas le quatuor d’antiquaire assis sous un anacardier et prenant tranquillement du thé, on ne croirait pas qu’il y ait encore du monde dans cette partie de la commune de Kafountine (département de Bignona) dominée par les campements et résidences. Cet habitat, détaché des faubourgs et donnant directement sur la plage, est le lieu par excellence de résidence des touristes. Dans cet endroit calme, les lodges sont aménagés au milieu d’une forêt naturelle où les lianes serpentent les autres arbres dominants. Ici, règne un calme olympien, à part le rythme irrégulier des vagues qui viennent mourir sur la côte et le vrombissement agressif d’une moto qui tente de rallier Diannah, l’autre village de cette commune rurale. Mort de Landing Diédhiou les résultats de l’autopsie dévoilés →A lire aussi Relance du Tourisme post-covid-19 : Le patronat veut la prorogation des mesures de soutien Le tourisme commençait à se relever de la Covid-19. Il y avait une bonne reprise des activités. « L’année dernière, à pareil moment, les Blancs étaient là. Les lodges étaient pleins », raconte Ababacar Cissé, 30 ans. « Malheureusement, tout s’est arrêté cette année », se lamente cet antiquaire ziguinchorois, la tête ornée d’un chapeau conique et une cigarette entre les deux doigts. Au milieu des cases, Manding Samaté donne quelques coups de balai. Il y a deux clients, en l’occurrence des locaux venus prendre part aux activités culturelles. « Ils seront logés ici », assure le gérant du campement le Fouta Djalon. Tout comme Ababacar, il se plaint de la rareté des clients. « Le cuisinier du campement est même reparti à Ziguinchor parce que nous n’avons plus de client à loger », renseigne-t-il. Un problème de contrôle des identifications Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove Avec 41 658 habitants, la population de Kafountine a explosé ces dernières années. Les activités liées au tourisme et à la pêche ont favorisé l’arrivée de plusieurs étrangers dans cette ville côtière. Les gens viennent de partout, comme le prouvent les dialectes qui animent les palabres au quotidien. « Certains passent par la voie fluviale en provenance de Banjul, Bissau et même Conakry. Cette situation pose un problème de contrôle des identifications. Certains, on ne sait pas ce qu’ils font. D’autres s’adonnent à la violence, ciblant les campements touristiques », relève David Diatta, maire de la commune. Le jeudi 8 février 2024, un homme a été poignardé par son ami à la suite d’une dispute. Quelques semaines plutôt, un autre avait tenté de dévaliser la résidence d’un touriste avant d’être abattu par un agent de sécurité. « Si un touriste est agressé, cela crée une panique et plombe la destination Kafountine. Ceux qui viennent pour la première fois n’ont plus envie de revenir. Le pire, cela dissuade les autres à venir », explique M. Diatta. Accusation d'un agent de sécurité sous l’anonymat tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Un autre cas sérieux, c’est qu’il y a beaucoup de repris de justice qui viennent se cacher à Kafountine. « Ils passent la nuit dans les rues ou au quai de pêche. Ce sont ces gens qui profitent parfois des occasions pour commettre des agressions », accuse un agent de sécurité sous l’anonymat. D’ailleurs, pour sécuriser le quai, l’Armée intervient sur sollicitation de l’autorité de la commune.
« Ce n’est pas leur rôle, c’est pourquoi ils (les militaires) ne vont pas très loin souvent », confie David Diatta. Trouvé dans sa cuisine en train d’ajouter des épices dans une marmite pleine de langoustes, Eric est un touche-à-tout. Celui qui se dit chrétien proche des jésuites reconnait un ralentissement du tourisme. Son campement, le Koumpo, est quasi vide. « J’avais beaucoup de réservations, mais les évènements politiques liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko ont ensuite tout gâché », déplore ce Français résident à Kafountine. Beaucoup de ses clients ont renoncé à leur voyage cette année. Depuis quelques semaines, le poste de gendarmerie de la commune de Kafountine est érigé en brigade, répondant ainsi à une vieille doléance des populations. L’espoir de restaurer l’ordre dans cette cité balnéaire est nourri par les autochtones, en majorité des Diola Karone et des Mandingues. D’ailleurs, une « journée sécuritaire » est prévue dans les prochains jours. « C’est pour réfléchir, avec les populations et les Forces de défense et de sécurité, sur comment collaborer pour mettre un terme à l’insécurité », révèle le maire. Cette nouvelle initiative va s’ajouter à celle mise en œuvre pour lutter contre la migration irrégulière.
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sports-100-buzz · 3 months
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Département de Bignona - Le tourisme fragilisé par l’insécurité à Kafountine. Grâce à sa position géographique et à son climat, Kafountine, dans le département de Bignona, était devenue une attraction pour les touristes. Mais, cette activité bat de l’aile, cette année, à cause de l’insécurité et des manifestations qui secouent le pays. Avec l’implantation d’une brigade de gendarmerie, les populations espèrent voir la donne changer. Tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0 BIGNONA– Si ce n’était pas le quatuor d’antiquaire assis sous un anacardier et prenant tranquillement du thé, on ne croirait pas qu’il y ait encore du monde dans cette partie de la commune de Kafountine (département de Bignona) dominée par les campements et résidences. Cet habitat, détaché des faubourgs et donnant directement sur la plage, est le lieu par excellence de résidence des touristes. Dans cet endroit calme, les lodges sont aménagés au milieu d’une forêt naturelle où les lianes serpentent les autres arbres dominants. Ici, règne un calme olympien, à part le rythme irrégulier des vagues qui viennent mourir sur la côte et le vrombissement agressif d’une moto qui tente de rallier Diannah, l’autre village de cette commune rurale. Mort de Landing Diédhiou les résultats de l’autopsie dévoilés →A lire aussi Relance du Tourisme post-covid-19 : Le patronat veut la prorogation des mesures de soutien Le tourisme commençait à se relever de la Covid-19. Il y avait une bonne reprise des activités. « L’année dernière, à pareil moment, les Blancs étaient là. Les lodges étaient pleins », raconte Ababacar Cissé, 30 ans. « Malheureusement, tout s’est arrêté cette année », se lamente cet antiquaire ziguinchorois, la tête ornée d’un chapeau conique et une cigarette entre les deux doigts. Au milieu des cases, Manding Samaté donne quelques coups de balai. Il y a deux clients, en l’occurrence des locaux venus prendre part aux activités culturelles. « Ils seront logés ici », assure le gérant du campement le Fouta Djalon. Tout comme Ababacar, il se plaint de la rareté des clients. « Le cuisinier du campement est même reparti à Ziguinchor parce que nous n’avons plus de client à loger », renseigne-t-il. Un problème de contrôle des identifications Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove Avec 41 658 habitants, la population de Kafountine a explosé ces dernières années. Les activités liées au tourisme et à la pêche ont favorisé l’arrivée de plusieurs étrangers dans cette ville côtière. Les gens viennent de partout, comme le prouvent les dialectes qui animent les palabres au quotidien. « Certains passent par la voie fluviale en provenance de Banjul, Bissau et même Conakry. Cette situation pose un problème de contrôle des identifications. Certains, on ne sait pas ce qu’ils font. D’autres s’adonnent à la violence, ciblant les campements touristiques », relève David Diatta, maire de la commune. Le jeudi 8 février 2024, un homme a été poignardé par son ami à la suite d’une dispute. Quelques semaines plutôt, un autre avait tenté de dévaliser la résidence d’un touriste avant d’être abattu par un agent de sécurité. « Si un touriste est agressé, cela crée une panique et plombe la destination Kafountine. Ceux qui viennent pour la première fois n’ont plus envie de revenir. Le pire, cela dissuade les autres à venir », explique M. Diatta. Accusation d'un agent de sécurité sous l’anonymat tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Un autre cas sérieux, c’est qu’il y a beaucoup de repris de justice qui viennent se cacher à Kafountine. « Ils passent la nuit dans les rues ou au quai de pêche. Ce sont ces gens qui profitent parfois des occasions pour commettre des agressions », accuse un agent de sécurité sous l’anonymat. D’ailleurs, pour sécuriser le quai, l’Armée intervient sur sollicitation de l’autorité de la commune.
« Ce n’est pas leur rôle, c’est pourquoi ils (les militaires) ne vont pas très loin souvent », confie David Diatta. Trouvé dans sa cuisine en train d’ajouter des épices dans une marmite pleine de langoustes, Eric est un touche-à-tout. Celui qui se dit chrétien proche des jésuites reconnait un ralentissement du tourisme. Son campement, le Koumpo, est quasi vide. « J’avais beaucoup de réservations, mais les évènements politiques liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko ont ensuite tout gâché », déplore ce Français résident à Kafountine. Beaucoup de ses clients ont renoncé à leur voyage cette année. Depuis quelques semaines, le poste de gendarmerie de la commune de Kafountine est érigé en brigade, répondant ainsi à une vieille doléance des populations. L’espoir de restaurer l’ordre dans cette cité balnéaire est nourri par les autochtones, en majorité des Diola Karone et des Mandingues. D’ailleurs, une « journée sécuritaire » est prévue dans les prochains jours. « C’est pour réfléchir, avec les populations et les Forces de défense et de sécurité, sur comment collaborer pour mettre un terme à l’insécurité », révèle le maire. Cette nouvelle initiative va s’ajouter à celle mise en œuvre pour lutter contre la migration irrégulière.
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reussir-a-tout-prix · 3 months
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Département de Bignona - Le tourisme fragilisé par l’insécurité à Kafountine. Grâce à sa position géographique et à son climat, Kafountine, dans le département de Bignona, était devenue une attraction pour les touristes. Mais, cette activité bat de l’aile, cette année, à cause de l’insécurité et des manifestations qui secouent le pays. Avec l’implantation d’une brigade de gendarmerie, les populations espèrent voir la donne changer. Tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0 BIGNONA– Si ce n’était pas le quatuor d’antiquaire assis sous un anacardier et prenant tranquillement du thé, on ne croirait pas qu’il y ait encore du monde dans cette partie de la commune de Kafountine (département de Bignona) dominée par les campements et résidences. Cet habitat, détaché des faubourgs et donnant directement sur la plage, est le lieu par excellence de résidence des touristes. Dans cet endroit calme, les lodges sont aménagés au milieu d’une forêt naturelle où les lianes serpentent les autres arbres dominants. Ici, règne un calme olympien, à part le rythme irrégulier des vagues qui viennent mourir sur la côte et le vrombissement agressif d’une moto qui tente de rallier Diannah, l’autre village de cette commune rurale. Mort de Landing Diédhiou les résultats de l’autopsie dévoilés →A lire aussi Relance du Tourisme post-covid-19 : Le patronat veut la prorogation des mesures de soutien Le tourisme commençait à se relever de la Covid-19. Il y avait une bonne reprise des activités. « L’année dernière, à pareil moment, les Blancs étaient là. Les lodges étaient pleins », raconte Ababacar Cissé, 30 ans. « Malheureusement, tout s’est arrêté cette année », se lamente cet antiquaire ziguinchorois, la tête ornée d’un chapeau conique et une cigarette entre les deux doigts. Au milieu des cases, Manding Samaté donne quelques coups de balai. Il y a deux clients, en l’occurrence des locaux venus prendre part aux activités culturelles. « Ils seront logés ici », assure le gérant du campement le Fouta Djalon. Tout comme Ababacar, il se plaint de la rareté des clients. « Le cuisinier du campement est même reparti à Ziguinchor parce que nous n’avons plus de client à loger », renseigne-t-il. Un problème de contrôle des identifications Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove Avec 41 658 habitants, la population de Kafountine a explosé ces dernières années. Les activités liées au tourisme et à la pêche ont favorisé l’arrivée de plusieurs étrangers dans cette ville côtière. Les gens viennent de partout, comme le prouvent les dialectes qui animent les palabres au quotidien. « Certains passent par la voie fluviale en provenance de Banjul, Bissau et même Conakry. Cette situation pose un problème de contrôle des identifications. Certains, on ne sait pas ce qu’ils font. D’autres s’adonnent à la violence, ciblant les campements touristiques », relève David Diatta, maire de la commune. Le jeudi 8 février 2024, un homme a été poignardé par son ami à la suite d’une dispute. Quelques semaines plutôt, un autre avait tenté de dévaliser la résidence d’un touriste avant d’être abattu par un agent de sécurité. « Si un touriste est agressé, cela crée une panique et plombe la destination Kafountine. Ceux qui viennent pour la première fois n’ont plus envie de revenir. Le pire, cela dissuade les autres à venir », explique M. Diatta. Accusation d'un agent de sécurité sous l’anonymat tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Un autre cas sérieux, c’est qu’il y a beaucoup de repris de justice qui viennent se cacher à Kafountine. « Ils passent la nuit dans les rues ou au quai de pêche. Ce sont ces gens qui profitent parfois des occasions pour commettre des agressions », accuse un agent de sécurité sous l’anonymat. D’ailleurs, pour sécuriser le quai, l’Armée intervient sur sollicitation de l’autorité de la commune.
« Ce n’est pas leur rôle, c’est pourquoi ils (les militaires) ne vont pas très loin souvent », confie David Diatta. Trouvé dans sa cuisine en train d’ajouter des épices dans une marmite pleine de langoustes, Eric est un touche-à-tout. Celui qui se dit chrétien proche des jésuites reconnait un ralentissement du tourisme. Son campement, le Koumpo, est quasi vide. « J’avais beaucoup de réservations, mais les évènements politiques liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko ont ensuite tout gâché », déplore ce Français résident à Kafountine. Beaucoup de ses clients ont renoncé à leur voyage cette année. Depuis quelques semaines, le poste de gendarmerie de la commune de Kafountine est érigé en brigade, répondant ainsi à une vieille doléance des populations. L’espoir de restaurer l’ordre dans cette cité balnéaire est nourri par les autochtones, en majorité des Diola Karone et des Mandingues. D’ailleurs, une « journée sécuritaire » est prévue dans les prochains jours. « C’est pour réfléchir, avec les populations et les Forces de défense et de sécurité, sur comment collaborer pour mettre un terme à l’insécurité », révèle le maire. Cette nouvelle initiative va s’ajouter à celle mise en œuvre pour lutter contre la migration irrégulière.
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devenirmilliardaire · 3 months
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Département de Bignona - Le tourisme fragilisé par l’insécurité à Kafountine. Grâce à sa position géographique et à son climat, Kafountine, dans le département de Bignona, était devenue une attraction pour les touristes. Mais, cette activité bat de l’aile, cette année, à cause de l’insécurité et des manifestations qui secouent le pays. Avec l’implantation d’une brigade de gendarmerie, les populations espèrent voir la donne changer. Tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0 BIGNONA– Si ce n’était pas le quatuor d’antiquaire assis sous un anacardier et prenant tranquillement du thé, on ne croirait pas qu’il y ait encore du monde dans cette partie de la commune de Kafountine (département de Bignona) dominée par les campements et résidences. Cet habitat, détaché des faubourgs et donnant directement sur la plage, est le lieu par excellence de résidence des touristes. Dans cet endroit calme, les lodges sont aménagés au milieu d’une forêt naturelle où les lianes serpentent les autres arbres dominants. Ici, règne un calme olympien, à part le rythme irrégulier des vagues qui viennent mourir sur la côte et le vrombissement agressif d’une moto qui tente de rallier Diannah, l’autre village de cette commune rurale. Mort de Landing Diédhiou les résultats de l’autopsie dévoilés →A lire aussi Relance du Tourisme post-covid-19 : Le patronat veut la prorogation des mesures de soutien Le tourisme commençait à se relever de la Covid-19. Il y avait une bonne reprise des activités. « L’année dernière, à pareil moment, les Blancs étaient là. Les lodges étaient pleins », raconte Ababacar Cissé, 30 ans. « Malheureusement, tout s’est arrêté cette année », se lamente cet antiquaire ziguinchorois, la tête ornée d’un chapeau conique et une cigarette entre les deux doigts. Au milieu des cases, Manding Samaté donne quelques coups de balai. Il y a deux clients, en l’occurrence des locaux venus prendre part aux activités culturelles. « Ils seront logés ici », assure le gérant du campement le Fouta Djalon. Tout comme Ababacar, il se plaint de la rareté des clients. « Le cuisinier du campement est même reparti à Ziguinchor parce que nous n’avons plus de client à loger », renseigne-t-il. Un problème de contrôle des identifications Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove Avec 41 658 habitants, la population de Kafountine a explosé ces dernières années. Les activités liées au tourisme et à la pêche ont favorisé l’arrivée de plusieurs étrangers dans cette ville côtière. Les gens viennent de partout, comme le prouvent les dialectes qui animent les palabres au quotidien. « Certains passent par la voie fluviale en provenance de Banjul, Bissau et même Conakry. Cette situation pose un problème de contrôle des identifications. Certains, on ne sait pas ce qu’ils font. D’autres s’adonnent à la violence, ciblant les campements touristiques », relève David Diatta, maire de la commune. Le jeudi 8 février 2024, un homme a été poignardé par son ami à la suite d’une dispute. Quelques semaines plutôt, un autre avait tenté de dévaliser la résidence d’un touriste avant d’être abattu par un agent de sécurité. « Si un touriste est agressé, cela crée une panique et plombe la destination Kafountine. Ceux qui viennent pour la première fois n’ont plus envie de revenir. Le pire, cela dissuade les autres à venir », explique M. Diatta. Accusation d'un agent de sécurité sous l’anonymat tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Un autre cas sérieux, c’est qu’il y a beaucoup de repris de justice qui viennent se cacher à Kafountine. « Ils passent la nuit dans les rues ou au quai de pêche. Ce sont ces gens qui profitent parfois des occasions pour commettre des agressions », accuse un agent de sécurité sous l’anonymat. D’ailleurs, pour sécuriser le quai, l’Armée intervient sur sollicitation de l’autorité de la commune.
« Ce n’est pas leur rôle, c’est pourquoi ils (les militaires) ne vont pas très loin souvent », confie David Diatta. Trouvé dans sa cuisine en train d’ajouter des épices dans une marmite pleine de langoustes, Eric est un touche-à-tout. Celui qui se dit chrétien proche des jésuites reconnait un ralentissement du tourisme. Son campement, le Koumpo, est quasi vide. « J’avais beaucoup de réservations, mais les évènements politiques liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko ont ensuite tout gâché », déplore ce Français résident à Kafountine. Beaucoup de ses clients ont renoncé à leur voyage cette année. Depuis quelques semaines, le poste de gendarmerie de la commune de Kafountine est érigé en brigade, répondant ainsi à une vieille doléance des populations. L’espoir de restaurer l’ordre dans cette cité balnéaire est nourri par les autochtones, en majorité des Diola Karone et des Mandingues. D’ailleurs, une « journée sécuritaire » est prévue dans les prochains jours. « C’est pour réfléchir, avec les populations et les Forces de défense et de sécurité, sur comment collaborer pour mettre un terme à l’insécurité », révèle le maire. Cette nouvelle initiative va s’ajouter à celle mise en œuvre pour lutter contre la migration irrégulière.
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baitibindja · 3 months
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Département de Bignona - Le tourisme fragilisé par l’insécurité à Kafountine. Grâce à sa position géographique et à son climat, Kafountine, dans le département de Bignona, était devenue une attraction pour les touristes. Mais, cette activité bat de l’aile, cette année, à cause de l’insécurité et des manifestations qui secouent le pays. Avec l’implantation d’une brigade de gendarmerie, les populations espèrent voir la donne changer. Tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Sindone, un village à l’accent portugais dans le Département de Ziguinchor 0 BIGNONA– Si ce n’était pas le quatuor d’antiquaire assis sous un anacardier et prenant tranquillement du thé, on ne croirait pas qu’il y ait encore du monde dans cette partie de la commune de Kafountine (département de Bignona) dominée par les campements et résidences. Cet habitat, détaché des faubourgs et donnant directement sur la plage, est le lieu par excellence de résidence des touristes. Dans cet endroit calme, les lodges sont aménagés au milieu d’une forêt naturelle où les lianes serpentent les autres arbres dominants. Ici, règne un calme olympien, à part le rythme irrégulier des vagues qui viennent mourir sur la côte et le vrombissement agressif d’une moto qui tente de rallier Diannah, l’autre village de cette commune rurale. Mort de Landing Diédhiou les résultats de l’autopsie dévoilés →A lire aussi Relance du Tourisme post-covid-19 : Le patronat veut la prorogation des mesures de soutien Le tourisme commençait à se relever de la Covid-19. Il y avait une bonne reprise des activités. « L’année dernière, à pareil moment, les Blancs étaient là. Les lodges étaient pleins », raconte Ababacar Cissé, 30 ans. « Malheureusement, tout s’est arrêté cette année », se lamente cet antiquaire ziguinchorois, la tête ornée d’un chapeau conique et une cigarette entre les deux doigts. Au milieu des cases, Manding Samaté donne quelques coups de balai. Il y a deux clients, en l’occurrence des locaux venus prendre part aux activités culturelles. « Ils seront logés ici », assure le gérant du campement le Fouta Djalon. Tout comme Ababacar, il se plaint de la rareté des clients. « Le cuisinier du campement est même reparti à Ziguinchor parce que nous n’avons plus de client à loger », renseigne-t-il. Un problème de contrôle des identifications Ziguinchor et Fatick Allcot Sénégal veut reboiser 7000 hectares de mangrove Avec 41 658 habitants, la population de Kafountine a explosé ces dernières années. Les activités liées au tourisme et à la pêche ont favorisé l’arrivée de plusieurs étrangers dans cette ville côtière. Les gens viennent de partout, comme le prouvent les dialectes qui animent les palabres au quotidien. « Certains passent par la voie fluviale en provenance de Banjul, Bissau et même Conakry. Cette situation pose un problème de contrôle des identifications. Certains, on ne sait pas ce qu’ils font. D’autres s’adonnent à la violence, ciblant les campements touristiques », relève David Diatta, maire de la commune. Le jeudi 8 février 2024, un homme a été poignardé par son ami à la suite d’une dispute. Quelques semaines plutôt, un autre avait tenté de dévaliser la résidence d’un touriste avant d’être abattu par un agent de sécurité. « Si un touriste est agressé, cela crée une panique et plombe la destination Kafountine. Ceux qui viennent pour la première fois n’ont plus envie de revenir. Le pire, cela dissuade les autres à venir », explique M. Diatta. Accusation d'un agent de sécurité sous l’anonymat tourisme fragilisé dans le département de Bignona par l’insécurité à Kafountine Un autre cas sérieux, c’est qu’il y a beaucoup de repris de justice qui viennent se cacher à Kafountine. « Ils passent la nuit dans les rues ou au quai de pêche. Ce sont ces gens qui profitent parfois des occasions pour commettre des agressions », accuse un agent de sécurité sous l’anonymat. D’ailleurs, pour sécuriser le quai, l’Armée intervient sur sollicitation de l’autorité de la commune.
« Ce n’est pas leur rôle, c’est pourquoi ils (les militaires) ne vont pas très loin souvent », confie David Diatta. Trouvé dans sa cuisine en train d’ajouter des épices dans une marmite pleine de langoustes, Eric est un touche-à-tout. Celui qui se dit chrétien proche des jésuites reconnait un ralentissement du tourisme. Son campement, le Koumpo, est quasi vide. « J’avais beaucoup de réservations, mais les évènements politiques liés à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko ont ensuite tout gâché », déplore ce Français résident à Kafountine. Beaucoup de ses clients ont renoncé à leur voyage cette année. Depuis quelques semaines, le poste de gendarmerie de la commune de Kafountine est érigé en brigade, répondant ainsi à une vieille doléance des populations. L’espoir de restaurer l’ordre dans cette cité balnéaire est nourri par les autochtones, en majorité des Diola Karone et des Mandingues. D’ailleurs, une « journée sécuritaire » est prévue dans les prochains jours. « C’est pour réfléchir, avec les populations et les Forces de défense et de sécurité, sur comment collaborer pour mettre un terme à l’insécurité », révèle le maire. Cette nouvelle initiative va s’ajouter à celle mise en œuvre pour lutter contre la migration irrégulière.
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mysteresurterre · 4 months
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Entre brumes et neige - épisode 22
Episode précédent
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Comme attendu, la caravane arrive en vue du village où restent nos héros. Deux carrioles transportant chacune douze tonneaux, encadrées par neuf soldat. Anthemos se tient en embuscade juste après le pont qui entre dans la ville, Orvasa est prêt à bondir depuis un balcon à l'opposé et Cynthia et Andhiir sont à l'abri sur les toits des maisons ; l'embuscade est parfaite. En l'espace de quelques secondes, l'escorte a disparu et seuls deux soldats sont assommés pour les interroger. Seul souci, le cheval tirant la première carriole a pris peur et a dû être abattu, laissant derrière lui une grande quantité de sang argenté répandu par les barils de sa cargaison brisée.
La vérité est que les soldats savent bien peu de choses. Ils ont été accueillis par Teothos dans le monde des morts et le servent depuis. Le sang argenté, d'après eux, est devenu une ressource rare et surtout nécessaire à l'accomplissement d'un rituel pour leur maître. Afin de ne pas se perdre dans la géographie en mouvement permanent des Limbes, ils utilisent une lanterne. Malheureusement cette dernière a été brisée dans la panique du cheval au devant de la caravane. Avec l'aide de Gaël, Cynthia parvient à la réparer et le groupe reprend la route avec la seconde carriole emplie des tonneaux de sang argenté.
Le groupe longe pendant un long moment une mer grise et plane qu'aucun mouvement n'anime. Pas une vague, pas une onde qui vienne perturber l'eau. Puis des docks apparaissent, avec plusieurs embarcations de petites envergures : barques, bateaux de pêche. Trônant au milieu des mâts, une embarcation plus imposante et son équipage en pleine discussion avec trois personnes des Clans. L'équipage, en revanche, n'a pas les traits animaux des Clans. Plus loin, trois cerfs aux bois coupés broute de l'herbe éparse au pied d'un arbre rachitique. Reconnaissant la caravane, les ombres des Clans font de grands signes à nos quatre héros avant de se rapprocher - non sans avoir récupéré leurs montures. Les cavaliers mettent la caravane en garde contre des "personnes avec des reflets" qui rôderaient. D'après eux, Plumnos les aurait aperçu et ils seraient là pour interrompre le rituel, qui d'ailleurs a besoin de plus de sang au plus vite ! Les trois cavaliers enjoignent donc à la caravane de retourner vers Teothos rapidement une fois leur chargement pris - sans se douter qu'ils se trouvent face aux fameuses "personnes avec des reflets" qu'ils viennent juste de citer.
Le navire part, les cavaliers aussi et la route retrouve son calme jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse un instant puis rougeoie. Dans l’œil du rougeoiement apparaît un pilier de feu qui tombe à une vingtaine de mètres de la carriole. Sa puissance est telle que tous en ressentent la chaleur. Dans les cendres que les flammes laissent au sol, on peut deviner les squelettes carbonisés de membres des Clans. Sans dire un mot, le groupe continue mais ne peut s'empêcher de penser à Amarande et à ses flammes.
Le chemin continue le long de la mer immobile. Il faut un certain temps avant que la monotonie de cette côte ne soit brisée. L'eau s'invite à l'intérieur des terres, recouvre une mosaïque d'une fine pellicule liquide et baigne les pieds de seize trônes arrangés en cercle. Sur chaque siège mangée par une mousse brune parsemée de cristaux jaunes, une couronne rouillée et sur un trône se tient une personne maintenue assise par des ronces aux épines impressionnantes. Son menton est posé sur son torse, soulevé par une respiration régulière. L'homme est endormi.
Anthemos décide de le réveiller et ce dernier les prend d'abord pour des serviteurs de Teothos venu le torturer pour lui soutirer l'emplacement du cœur. Lorsque Cynthia lui montre le coeur au fond de sa besace, ce dernier se calme et explique qu'il est Ascernos, un des ancêtres légendaires des Clans, celui qui a ouvert les ponts des esprits les uns après les autres pour permettre la fuite de son peuple face aux béhémoths. Devant eux, Andhiir, Anthemos, Cynthia et Orvasa ont celui qui a caché le cœur de Teothos, qui a résisté pendant des cycles et des cycles à la torture sans révéler la position de l'organe clef du roi des morts. Cynthia et Andhiir observent les ronces et comprennent qu'elles sont enracinées dans le corps même de l'être légendaire. Les retirer pourrait causer sa mort... enfin... sa disparition pure et simple. Andhiir essaye d'en dissiper la magie mais le sortilège s'avère bien trop puissant pour elle.
Que vont faire nos quatre héros ?
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omagazineparis · 25 days
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Vélotourisme : à la découverte de la France à vélo !
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Le vélo est de plus en plus en vogue. C'est une bonne nouvelle pour les promoteurs du tourisme. En effet, ces derniers vous ont préparé plusieurs itinéraires, pour partir à la découverte du patrimoine français, tout en pédalant. Le nom de cette tendance ? Le vélotourisme : à la découverte de la France à vélo ! Le vélotourisme est une activité occasionnelle, qui permet lors de vacances, de voyager à vélo. Cela permet de traverser les régions françaises, de manière autonome, à son propre rythme. Ceux qui sont pressés auront la possibilité de pédaler à toute allure au grès des territoires. Ceux qui désirent prendre leur temps pourront s'autoriser flâneries et profiter des produits locaux et des bonnes adresses qui jalonnent l'itinéraire. Le vélotourisme connaît un succès croissant, et semble ne présenter que des avantages. Le vélotourisme : la découverte du patrimoine à vélo Si vous souhaitez voyager différemment, découvrir des sites touristiques sous un autre angle, et que vous n'avez pas peur de l'effort physique, le vélotourisme est fait pour vous ! Plusieurs itinéraires sont mis à votre disposition. Si vous ne possédez pas de vélo, des formules toutes faites vous sont proposées. Elles permettent en plus de la location d'un vélo de séjourner dans un gîte. Ou encore des sorties nocturnes pour profiter des étoiles. Certaines formules offrent des circuits tout compris (de l'hébergement jusqu'à la restauration, et un guide). Plusieurs sites sont à votre disposition pour organiser votre voyage, dont Rando Vélo, ou encore La Bicyclette Verte. Des associations proposent des itinéraires pour ceux qui disposeraient déjà d'un vélo, parmi lesquelles, France Vélo Tourisme. Nul besoin d'être un pro du vélo pour se lancer dans l'aventure. Cette activité convient aussi bien aux plus chevronné qu'aux amateurs. Seul, en couple, entre amis ou en famille, tout le monde s'y retrouvera. Cette découverte en douceur des paysages français permet non seulement de parcourir les grands sites touristiques, mais également de faire escales dans des petits villages. Qui plus est, de nombreux itinéraires proposés permettent de partir à la rencontre de producteurs locaux, de profiter de leurs produits, et de découvrir des bonnes adresses qui jalonnent les itinéraires. Le développement du vélotourisme ne permet pas uniquement de faire les beaux jours des professionnels du tourisme. Des habitants et commerçants. En effet, les itinéraires touristiques incitent la population locale à pratiquer le vélo. Plusieurs études démontrent que jusqu’à 80 % des usagers résident à moins de 5km de l’itinéraire. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent partir à la découverte de la France à vélo ! À lire aussi : Top 10 des lieux à visiter en Nouvelle Aquitaine Le vélo : un allié bien-être Vous n'aimez pas le sport ? Pratiquer une activité physique vous ennuie ? Alors laissez-vous tenter par cette alternative. Tout en pédalant, vous dépenserez des calories. Mais vous n'aurez pas l'impression de faire du sport. Vous pourrez profiter d'un cadre exceptionnel. Découvrir une nature préservée à hauteur d'homme. Et les escales chez les producteurs locaux sauront vous motiver à aller leur rendre visite. Quitte à rouler quelques kilomètres de plus. Le vélo va venir renforcer renforcer votre système cardio-vasculaire. Pas de panique si vous avez des soucis d'articulation. Contrairement à la course à pieds, cette activité est à faible impact. Elle préservera vos genoux, et soulagera vos douleurs. Sans le réaliser, partir toute une après-midi à vélo renforcera votre endurance, sans que vous n'ayez à faire d'effort. Vous admirerez ce qui vous entoure, oubliant que vous êtes en train de faire du sport. Les ballades se font à votre rythme, sans avoir à enfiler jogging et basket. Une dernière raison de s'y mettre ? À l'heure où le respect et la protection de l'environnement sont dans tous les débats politiques, le vélotourisme apparaît comme le bon élève. Il répond à tous les critères d'un tourisme durable. Un kilomètre parcouru à vélo évite d’émettre 0,2 kg de CO2, par comparaison avec un kilomètre parcouru en voiture. Read the full article
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thewul · 4 months
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Donc je vais vous faire part de notes, que j'ai mises sur papier pendant ma pause déjeuner Des notes sur les albums? Exact Professeur, nous avions discuté de l'utilité de mettre ces albums dans un ordre chronologique, cela viendra, dans l'immédiat il s'agit plus de pistes pour étoffer ces albums, pour certains nous avons une trame bien élaborée et d'autres ou il faut avancer Dans quel ordre donc? Celui de ce visuel, dans le sens des aiguilles d'une montre Abdallah en Amérique! Oui j'ai commencé par celui la, en me disant qu'un album ce sont des planches our Hergé procède par épisodes, par évenements
Abdallah en Amérique
Arrivée a New York en yacht privé immense
Il débarque avec son guépard et sème la panique sur les docks
A tel point qu'un opérateur de grue fait tomber son chargement de farine
Abdallah hilare passe la douane où sont rassemblés les passagers complètement enfarinés et furieux
Ah voila comment commence l'album! Exact Professeur Ces passagers ont toutes les raisons d'être furieux, c'est bien Abdallah Et ce n'est pas tout Professeur Ah? Il y autrechose? Oui Abdallah passe la douane en chaise a porteur, c'est son style pendant sa visite a ce pays démocratique qui veut l'égalité entre ses citoyens C'est bien lui Nous avons également sur ces planches un panoramique de la ville incluant la Statue de la Liberté et le yacht de Abdallah ou on le voit a l'avant du bastingage observer sa nouvelle conquête Sa conquête? Biensur, on lui a expliqué que les Etats Unis ne peuvent rien faire sans pétrole, et pour lui il représente le pétrole, il est l'incarnation de l'or noir, tout ce continent ne peut rien faire sans lui, tous ces gens qu'on lui présente sont moins importants que lui, quand il le trouve libre Abdallah occupe le fauteuil présidentiel a la Maison Blanche, et refuse de le céder, le Président doit s'installer dans le sofa Le Président travaille depuis un sofa?! Biensur, qu'il va essayer de mettre sur la touche en montant des Sénateurs contre lui
Cuba Libre!
Découverte de canyons soumarins
Découverte d'un volcan soumarin
D'une grotte soumarine avec un monde semi aquatique étrange
Il y a des parallèles avec Tintin sur L'Ile-X
Voyages, aventures a port
Intrigue et démantèlement d'un trafic portuaire, Allan Thompson
Tour du monde en soumarin
Prise en chasse par un mystérieux navire, le Soumarin-X, qui disparaît du radar pour réapparaître ailleurs
Prise en chasse par un calamar géant
Le navire rencontre un vortex, Haddock sauve le navire en appuyant sur un bouton au hasard
Visite d'une île paradisiaque ou Haddock découvre que sa cérémonie musicale de bienvenue est un mariage en bonne et due forme, le chef du village refuse qu'il quitte l'île et il faut s'échapper de nuit
Jets d'eau de bienvenue, le navire visite different ports
Rencontre de la Castafiore qui insiste pour s'installer a bord avec ses "petits chéris", des chiens miniatures hargneux
Qui chante dès l'aube pour ses répétitions, bref il faut la débarquer contre les protestations du Professeur Tournesol
Scène ou Tournesol agite son mouchoir en adieu, et Haddock l'emprunte pour se moucher
Plongée soumarine ou Haddock est attaqué par une pieuvre en croyant découvrir un trésor dans un gros coffre en bois
Voila donc en vrac? C'est le but, pouvoir piocher dedans Ce travail doit continuer! Ah oui absolument Professeur, il faut pouvoir remplir les planches de ces albums, et faire des liens avec des personnages existants
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esmezedjinx · 8 months
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[PART.2] De jour le spot à un toute autre gueule, et alors que j’essaye de retrouver mon chemin j'aperçois au loin Marc avec un bâton de deux mètres et une paire de lunettes noire jouer les aveugles. Je l'ai recroisé plus tard avec ce même bâton qu'il a appelé Charlie. Inquiet, il m'a demandé s'il pouvait le poser le temps d'aller au son. Je déambule entre les chiens, les rangers et les camions, libre de tout repère. Vers 11h mon corps déclare forfait. Gardou et moi, vissés sur nos chaises de camping comme les anciens sur la place du village, on a passé l'aprem à faire fondre nos cerveaux au soleil. Le reste de la journée n'a été qu’un enchaînement d’absurdité émergeant de nos esprits atteint par le mélange d’excès, de fatigue et de chaleur. Hugo à fini couvert de Houmous et s’est fait assommer volontairement par Charlie, Thibaud demande des fixes à tout ceux qui passent, Qyous, ravagé par le tazz, intenable comme un gosse et Coco sous champi nous fait son coup de gueule : l’acid c’est malsain et les gens du nord sont des gros con. L'hélico de flic passe un bon moment au-dessus de nos têtes, on scotche les plaques et on les salue d’un doigt. Le son finit par couper en fin d’aprem et la teuf est toujours assiégée par les keufs. Comme tout bon dimanche en famille, après avoir longuement festoyé, on entame notre balade de fin de journée. Une occasion pour faire un petit tour du village et saluer les voisins. On se pose, perchés au-dessus d’une falaise avec vue sur les caissons qui s’en vont petit à petit au milieu de l’herbe saccagée par les pas de danse de 5 milles personnes. On retourne à notre campement alors que la nuit tombe à nouveau et que les flics nous attendent toujours à la sortie. On a pas d’autre choix que de s’installer pour la nuit, tous les conducteurs étant positif à tous les tests. Mouvement de panique : un mec gueule que les flics arrivent pour bouger tout le monde. Encore un qui à pris une goutte de trop. On se pose autour d’une bougie comme d’un feu de camp, assis par terre et dans les coffres. On partage les derniers pèts et tout le monde finit par aller se coucher. Hugo décide d’aller trouver un chêne sous lequel se poser et Kévin lui choisit de se mettre en sandwich dans le matelas. Posée encore une fois sur une chaise de camping, j’attend patiemment que ma dernière trace de speed redescende enchaînant les clopes sous la pluie. Quelques heures plus tard, Hugo revient tremblant de froid : le chêne n’était peut-être pas une si bonne idée. Je finis mon rolls et finit par fermer les yeux pour les rouvrir une seconde plus tard à 7h du matin. Quelques-uns sont déjà levés, les autres émergent petit à petit. Bilan : les vivres sont épuisés,épuisés, il reste une demi bouteille d’eau et la flicaille est toujours prête à nous cueillir. Beaucoup de teufeurs sont partis le dimanche et dans la nuit, ceux qui restent ont l’air prêts à rester un bon moment. Nous, en revanche, on est prêts à trouver un moyen de se casser : la teuf c’est bien mais avec le son c’est mieux. L’équipe de recherche est menée par Hugo et Martin, je finis par les accompagner avec Lise, un peu plus haut, à la recherche d’un chemin avec issue. On finit par apercevoir,apercevoir, quelque part dans les fines herbes, des traces de pneu et peut-être par la même occasion notre salut. Les traces emmènent sur un autre sentier, il n’y a plus qu’à espérer que personne ne nous attende au bout. Sur le chemin retour vers le campement, on croise une voiture de teufeurs à qui on passe l’info ; en échange ils feront les éclaireurs.éclaireurs. La smarteam embarque et s’engage doucement à travers les bois. On reçoit un message de nos éclaireurs : la voie est libre. Tête par la fenêtre, cheveux au vent, il est temps de regagner PJ.
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