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#nous sommes prévenus
pompadourpink · 1 year
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Les temps du passé
Le plus-que-parfait
The pluperfect is made of two words: an auxiliary (être or avoir, depending on whether the action happens to the subject's body or not) conjugated in the imperfect tense and a past participle.
j'étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient
j'avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient
It is used to talk about the past in the past: j'avais fermé la porte quand tu es rentré - I had locked the door when you came home.
Nous étions parties - we were gone
J'avais fait la vaisselle - I had done the dishes
L'imparfait
The imperfect, one of the most common past tenses, is made of one word and used to describe the past (former habit, historical detail, description) or a long-term action.
La maison était très grande - the house was very big
Les soldats dormaient peu - the soldiers wouldn't sleep much
J'allais nager tous les dimanches - I used to go swimming each Sunday
La conjugaison
j'allais, tu allais, il allait, nous allions, vous alliez, ils allaient
je finissais, tu finissais, il finissait, nous finissions, vous finissiez, ils finissaient
je pouvais, tu pouvais, il pouvait, nous pouvions, vous pouviez, ils pouvaient
Le passé composé
The perfect tense is the younger sibling of the pluperfect: it is built the same way but the auxiliary is conjugated in the indicative present instead of the imperfect.
je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont
j'ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont
For compound tenses, been (été) is added in case of a passive voice. It is used to refer to the action, a short-term event that is already done and only happened once.
Ils ont mangé les derniers raisins - they have eaten the last grapes
Je suis partie hier matin - I left yesterday morning
Le passé simple
The simple past, usually learners' least favourite tense, is the pompous, literary equivalent of the perfect tense. It is built with a single word and the first and second-person plurals get a circumflex accent.
je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent
j'eus, tu eus, il eut, nous eûmes, vous eûtes, ils eurent
j'allai, tu allas, il alla, nous allâmes, vous allâtes, ils allèrent
je fis, tu fis, il fit, nous fîmes, vous fîtes, ils firent
je pus tu pus, il put, nous pûmes, vous pûtes, ils purent
Le conditionnel passé
The past conditional is another compound tense: it is built with an auxiliary conjugated in the present conditional and a past participle.
je serais, tu serais, il serait, nous serions, vous seriez, ils seraient
j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient
It expresses regret or a theory/fantasy.
Je serais venue tôt si tu m'avais prévenue - I would have come early if you had warned me
Il aurait voulu être un artiste - he would have wanted to be an artist
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Le passé antérieur
The perfect past, another compound tense, is built with an auxiliary conjugated in our good friend the simple past and a past participle.
je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent
j'eus, tu eus, il eut, nous eûmes, vous eûtes, ils eurent
It is only found in old novels and expresses the anteriority of an action compared to the one that follows: it is a posh version of the pluperfect.
Il eut vite choisi un cadeau - he quickly picked a gift
Je fus étonnée de te voir à la fête - I was surprised to see you at the party
Le passé récent
The recent past is built with the verbal phrase venir de conjugated in the indicative present and followed by an infinitive.
je viens de, tu viens de, il vient de, nous venons de, vous venez de, ils viennent de
It is very common and refers to an action that just happened.
Je viens de finir de manger - I just finished eating
Nous venons de rentrer - we just got home
L'impératif passé
The past imperative is built with an auxiliary conjugated in the present imperative, an absence of pronoun, and a past participle. It only exists in the second-person singular and first and second-person plurals.
sois, soyons, soyez
aie, ayons, ayez
It expresses the anteriority of an action (order, prohibition, suggestion, plea) compared to the one that follows]
Aie rangé ta chambre avant que je rentre - have your room tidied before I get home
Soyez partis pour neuf heures - be gone by nine
N.B. This is not that common anymore especially for avoir, natives typically will use tu as intérêt à être/avoir--- (you better be/have---) or use another verb to sound more polite: essayez d'être partis pour neuf heures - try to be gone by nine
L'infinitif passé
The past infinitive is another compound tense built with an auxiliary conjugated in the present infinitive and a past participle.
être
avoir
It expresses the anteriority of an action accomplished before the one that follows and is mostly used in written instructions.
Être levé à l'heure est important - being up on time is important
Avoir garder la cuisine propre est attendu svp - keeping the kitchen clean is expected please
Le participe passé
The past participle is the second element of compound tenses to express an action that happened in the past.
-s, -se, -s, -ses
-ø, -e, -s, -es
-us, -ute, -us, -utes
It works like an adjective, is often short and contains many irregular verbs.
Elle a fait ses valises - she has packed her suitcase
Ils ont ouvert la porte - they have opened the door
Nous sommes morts - we are dead
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Movie: La Belle et la Bête - Jean Cocteau, 1946
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 125
Les vacances se déroulent bien. Le trio de copain est devenu nos amis et nous baisons à peu près tous les jours ensemble. Avec ou sans Manu et Théo. Jérôme n'est pas revenu cette année à la boutique de fringue et nous nous sommes contentés des draps de bain que nous avions laissé dans l'appart l'année dernière. Nous finissions la première des deux semaines prévues quand la gendarmerie est venue à la résidence.
Les voir en uniforme sur la terrasse venir vers notre table, nous a fait un peu peur. Y aurait-il un mineur dans le trio ?? Arrivés devant nous ils ont décliné mon nom. Je me suis " dénoncé ". Ils m'ont demandé de les suivre. Je me suis levé en maillot et j'ai écarté les bras en leur demandant " dans cette tenue ". Le plus âgé m'a regardé et m'a dit que nous pouvions aller dans l'appartement. Marc s'est levé et nous a accompagnés. Après l'entrée, il me dit que ma tenue importe peu, il devait juste m'informer que mes parents avaient eu un accident la veille et que malheureusement, ils étaient décédés.
J'ai eu d'un coup les jambes coupées et Marc a juste eu le temps de me rattraper. Dans le brouillard, j'entendais Marc engueuler la marée chaussée pour la délicatesse avec laquelle ils avaient délivré le message. J'émergeais avant qu'ils ne se fâchent. D'une voix blanche je leur ai demandé les circonstances. Quelques explications plus tard, à leur demande je me suis préparé à rentrer. Marc a décidé de rentrer avec moi, ne me sentant pas d'attaque à faire le trajet tout seul. Les gendarmes m'ont alors prévenu que deux des leurs (motards) nous escorteraient, le député local que mon paternel connaissait bien avait joué de son influence pour mon retour.
Marc m'a dit avoir fait passer le message, par Manu croisé en descendant aux motos, que nous quittions la station. ;Les gendarmes avaient eu le temps de prévenir leurs collègues et ils nous attendaient devant la résidence. ;Je suis rentré au radar. Il y avait trois motos devant moi pour m'ouvrir la route et j'ai copié chacun des gestes et chacune des positions de Marc. Sur l'autoroute j'ai enregistré comme une simple info le fait que nous roulions à fond. Les motards devaient être pressés de livrer le colis ! Marc m'a dit plus tard que toute sirène hurlante, nous sommes rentrés à 200 Km/h. Ce n'est que devant la morgue de l'hôpital que j'ai de nouveau repris contact avec la réalité. A postériori, je regrette de ne pas avoir savouré les pointes de vitesse que nous avons faites sur l'autoroute. Les policiers locaux m'attendaient. Descente à la morgue, il fait froid, quelques heures plutôt, je brulais sous le soleil. Deux corps sont sur les tables inox recouverts de draps. ;Ce sont bien mes parents (même si les papiers qu'ils avaient sur le prouvaient indubitablement). Marc me tient par les épaules. Même si je ne les aimais pas plus que cela, que nous ne nous voyions plus que deux ou trois fois par an, leurs morts me choque.
Marc discute des détails sordides avec les keufs et nous sommes autorisés à rentrer chez nous.
Dans la précipitation, Marc n'avait pas prévenu Samir et Ammed. Ils ont été très étonnés de nous voir arriver. Marc les a mis au courant en deux mots et après m'avoir présenté leurs condoléances, nous ont précédé à la maison pour l'ouvrir et la mettre en ordre de marche. De retour du garage, Jimmy était au courant et sans un mot est venu me serrer dans ses bras. Est-ce la fatigue, les nerfs ou la gentillesse de tous, mais je me suis mis à pleurer sans pouvoir m'arrêter. Je n'ai plus de souvenir conscient du reste de la soirée. Je me suis réveillé le lendemain matin dans les bras de Marc. Tout ce qui s'était passé la veille m'est revenu d'un seul coup, les keufs, le retour, les cadavres de mes parents. Marc m'a détaillé les obligations du jour. Retour chez les flics, visite aux Pompes Funèbres pour l'organisation des obsèques, notaire. Je passe les détails mais trois jours plus tard, je me retrouvais en possession de mon héritage. Merci Monsieur Sarkozy pour les frais de successions !! Je décidais de tout vendre sauf le chalet à la montagne, la villa à la baule et quelques meubles et bibelots qui avaient bercé mon enfance. Je gardais aussi les bijoux de ma mère (quelques beaux cailloux).
Avec l'aide d'André, le père de Ric, je plaçais mes avoirs, une vraie petite fourmi !!
Cette histoire m'avait bouffé notre seconde semaine de vacances, à croire qu'ils l'avaient fait exprès !
Marc reprenant le travail et les déplacements, il me dit de repartir à La Palmyre pour me changer les idées. Quand je lui faisais remarquer que le trio s'y trouverait encore, il me dit qu'il en était conscient et qu'il ne me demandait pas d'être fidèle. Je l'adore mon mec ! Trop fatigué, j'ai pris le Z8. Quand je suis arrivé, Marc avait prévenu par téléphone Manu de mon retour, et l'appart était prêt. J'ai retrouvé le trio à la piscine, juste un peu plus bronzé. Je leur ai demandé s'ils étaient retournés à la plage. Réponse négative que sans nous cela manquait de charme ! Le soir même ils restaient avec moi et nous avons passé la nuit dans le grand lit.
Bien sur nous avons baisé et j'ai pris le rôle de dominant. Avec les petits jeunes, j'adore. Avec les deux crevettes, ça été tout seul, de toute façon c'était déjà des passifs soumis. Avec leur pote musclé, il m'a fallu user de persuasion pour qu'il accepte que je l'encule aussi. La première semaine, il ne l'avait accepté que de Marc. Mais j'ai quand même réussi à lui mettre ma bite dans son cul. Ça valait le coup ! Son anus encore vierge 15 jours plus tôt et inutilisé la semaine passé était bien serré et j'ai pris un plaisir immense à sentir ma queue le défoncer. Pas encore très coopératif, il serrait son anneau jusqu'à réussir à m'immobiliser de temps en temps. En fait c'était meilleur que les culs faciles de ses deux potes. Il a admis plus tard que c'était quand même bon de se faire enculer. D'autant plus que ses deux amis n'étaient pas restés inactifs. L'un lui suçait la bite et l'autre mordillait ses tétons. Le lendemain, je les emmenais à la plage bien décidé à leur faire découvrir les charmes des dunes et du sous bois. Dès notre arrivée, je bifurquais sur la droite en haut de la dune. Il ne nous a fallu que quelques 10aines de mètres pour que nous tombions sur un couple entrain de baiser dans une déclivité. Je poussais en avant le trio qui sinon serait resté à les mater. Plus loin un quadra se faisait démonter l'anus par un jeune mec. Il lui demandait explicitement de l'enculer comme une salope. Nous nous sommes installés sur la plage. J'ai pu admirer que leurs culs avaient pris des couleurs. Explication : bronzage à poil sur le balcon de leur appart.
Les questions ont fusées. C'était qui ces mecs ?, c'est toujours comme ça ?, y'en a d'autres ?... Je les informais de ce qui se passe en haut et derrière la dune, leur disant qu'il fallait faire attention car de temps à autre, il nous arrivait de tomber sur de l'étrange. Le fait que Marc ne soit plus avec nous, nous n'avons pas tardé à attirer des mecs. Il faut dire que 4 beaux jeunes mecs ensemble c'est plutôt rare.
Nous avons éconduit trois vieux avant qu'un jeune (de mon âge) arrive nous voir venant d'un couple installé un peu plus loin. A poil, comme 99,99% de la population de la plage, nous avons pu détailler son anatomie plus que correcte. Contact, il nous demande direct si nous étions partants pour une mégatouze que son ami organisait le soir même à sa villa. Après quelques détail sur les participants, nombre : environ une trentaine de mecs, types : tous, blonds, bruns, beurs, blacks, âges : de 18 à 45ans mais bien foutu au minimum. Avec l'accord excité du trio, je prends l'adresse et promet que nous en seront. Il ajoute alors que tous les plus jeunes (c'est-à-dire nous) repartirons avec un cadeau. Nous le questionnons un peu plus mais il refuse de nous le dévoiler. Le reste de l'après midi, nous bronzons et nageons. La visite guidée du sous bois attendra un autre après midi. Bien qu'excité par la perspective du soir, nous gardons nos forces en réserve. Le soir même nous sonnions au portail indiqué. Le jeune mec nous ouvre. Petit chemin en S et nous débouchons sur une grosse villa avec piscine. Il y a déjà une vingtaine de mec. Après présentation au maitre de maison, notre quatuor se délite non sans que je leur aie rappelé les règles de sécurité, pas de baise sans kpote.
Les mecs présents sont vraiment plus que corrects. On se croirait plus à un casting de film porno que d'une touze réelle. Tout le monde est en maillot et certains commencent à être trop petits ! Sonnerie et de nouveaux " amis " arrivent. Je remarque qu'il y a quand même une majorité de jeunes avec une forte proportion de trentenaires. Quelques apéros plus tard, les choses ont commencé à changer. Le signal a été donné par un des jeunes qui un peu trop alcoolisé a retiré son maillot pour nous montre son cul en nous disant que ce dernier était disponible à la sodomie. Le trentenaire le plus proche l'a alors attrapé par les hanches et s'est mis à frotter sa bite entre ses fesses. Moi de mon coté j'avais repéré le plus beau mec de la soirée, trentaine, très bien musclé, rasé avec un méga-paquet dans le slip. Bien que déjà entouré d'admirateurs, je me lançais. En jouant des coudes je me suis fais une place et alors que tous les autres semblaient figés par le mec, je lui ai carrément mis la main au paquet, histoire de soupeser la marchandise. Est-ce mon audace, mon physique pas trop moche ou ma gueule de voyou (voir le diam qui pendouille à mon oreille), mais toujours est il qu'il a fixé son attention sur moi au grand désarroi du reste de son aréopage. ;Description du " Bo-gosse " : trentaine, châtain, clair, 1,90m musclé, sûrement 100 Kg, bronzé, imberbe ou rasé je ne le saurais que plus tard, visage avenant et sourire à fondre. Bien sur, maillot de bain gonflé d'un organe prometteur. Lui me détaille de la même façon et le résultat doit lui plaire puisqu'il passe son bras sur mon épaule avec l'air de dire il est a moi.
D'un coup je me sens protégé, probablement son physique au dessus de la normale ! Comme nous nous sommes trouvés, nous ne sommes pas pressés. Ensemble nous déambulons entre les autres mecs. Je repère que le trio a éclaté et qu'ils sont entre des mains expérimentées. Apéros, grignotage, matage, nos maillots ne s'aplatissent pas et nous nous faisons toucher, tâter au point que mon collègue en a mare et m'entraine vers l'intérieur de la villa. Encore deux, trois obstacles et il me pousse dans une chambre. Vu la taille du lit, c'est plus un baisodrome qu'un lieu de repos !
Un coup de spleen m'attaque. D'un coup je me demande ce que je fais là. Le mec se jette dos sur le lit et me tend les bras. Je me couche sur lui et reste sans bouger au creux de ses bras. Il me laisse faire et attend que je sois prêt. Je me secoue, rester de marbre dans les bras d'un apollon, ce n'est pas trop mon genre, d'autant plus que je ne peux ignorer le développement qui déforme encore plus son shorty de bain.
Lentement je glisse le long de son corps et mes yeux se posent enfin sur l'excroissance. La cordelette dénouée, sa queue en profite pour sortir et se dresser au delà de son nombril. A première vue, 24cm par 5,5de diamètre. Ses boules rasées apparaissent dès que je baisse son maillot au dessous, grosses ! Je lèche d'abord les boules puis ma langue remonte la hampe gigantesque jusqu'au gland. J'agace un moment le dessous de la couronne avant d'attaquer le gland dans son ensemble. Un beau gland bien rose-violet, en forme de cône, ce qui doit bien faciliter la pénétration. En bouche, je l'aspire, fait tourner ma langue dessus, l'agace et exacerbe ses terminaisons nerveuses. Il n'y tient plus et je sens ses mains sur mon crane pousser doucement. J'ai compris et ma bouche descend avalant cm par cm sa bite. A mi chemin, le gland bute dans ma glotte. Un petit effort et il passe l'obstacle. Cela tire de mon partenaire un gémissement approbateur. Mais la position ne me permet pas d'avaler la totalité de son engin. ;Je me dégage et me couche sur le dos. Bo-gosse a compris et se lève. Je glisse ma tête en dehors du lit et il me remet sa bite en bouche. Il s'enfonce, petit coup de rein au passage dans la gorge et enfonce le reste jusqu'à ce que ses couilles se posent sur mes yeux. Je l'entends me féliciter pour l'exploit de l'avaler entier. Il est tellement content qu'il oublie de sortir et que je m'étouffe ! il s'excuse et adapte son rythme de pénétration pour que je puisse respirer un minimum ! Il me dit que c'est une première de se faire bouffer la teub entière. D'ailleurs je la sens se gonfler, prémices d'une jouissance annoncée. Je calme le jeu. Reculant pour sortir mon défonceur de gorge et serrant fermement la base sous ses couilles pour arrêter le flux montant. Il me dit que ce n'est pas nécessaire et qu'il peut jouir plusieurs fois de suite sans débander entre. Je relâche ma pression et il me jouit sur les abdos un quart de litre de sperme blanc (un peu moins en réalité !).
De juter ne l'a pas démobilisé et effectivement sa queue reste raide à souhait. Il me dit de me mettre à 4 pattes et je sens son souffle sur mes fesses puis sa langue lécher ma rosette. Putain que c'est bon ! Il salive bien et je m'ouvre comme la bonne salope que je suis. Il prend son temps et je sens sa langue pousser l'entrée et pénétrer mon oeillet. Je bande comme un malade. Sa main vient traire ma bite en complément. Ce mec me rend fou avec sa langue. Il l'a remplace par deux doigts qui s'enfoncent direct tout entiers. La salive déposée lubrifie efficacement l'entrée d'un troisième doigt. Il me tire la queue en arrière et complète le travail par un léchage de gland très excitant. Je suis tellement excité qu'il n'a plus besoin de bouger, je m'encule moi-même sur ses doigts. Je l'entends mettre une kpote et il pose son gland à mon entrée. Comme il attend, je recule doucement. C'est ce qu'il attendait ! Un petit coup sec et son gland me pénètre, putain qu'il est gros ! Pourtant je le savais après qu'il m'ait défoncé la gorge ! Je me détends, il a sentit ma résistance et me propose du poppers. Je sniffe comme un drogué en manque, une puis deux narines, je me sature. Direct ça me chauffe. La tête gonfle et mon cul s'ouvre. Je sens avec plaisir s'enfoncer le reste des 24cm.
Ses mains sur mes hanches, il se bloque tout au fond de moi. Je le laisse mener la danse. Il se retire doucement mais totalement avant de me pénétrer de nouveau complètement. Il me fait le coup pendant bien 5mn c'est long mais c'est bon ! Puis il se déchaîne. Je me suis fait défoncer ! Petits coups de rein, grandes glissades, changement de positions, il m'a sorti le grand jeu. Comme il avait joui précédemment, il a tenu un bon moment avant de remplir sa kpote. Entre temps j'avais juté et mes cris de plaisir avaient alerté la chambre d'à coté d'où l'apparition à la porte d'une demi douzaine de tête.
Avec Bo-gosse nous avons assuré le spectacle jusqu'à nos deuxièmes jouissances. Les salves d'applaudissements nous ont remis les pieds sur terre, les voyeurs partant, nous sommes restés enlacés un bon moment avant de rejoindre les parties communes. Curieux, nous avons ouvert les portes en passant. Ça baisait dans toutes les pièces. J'ai revu les membres du trio emmancher (pour le plus actif) ou se faisant prendre pour les deux crevettes. Près de la piscine, le buffet avait été dressé et nous nous sommes jetés dessus affamé par nos exercices précédents. J'ai alors remarqué que, comme moi, mon partenaire bronzait en maillot. Il me dit qu'il préférait, qu'il trouvait ça sexy. Je ne pouvais qu'abonder dans son sens. Il a sorti deux mecs de la piscine, ils baisaient dedans et risquaient d'y juter ! D'un plongeon, j'ai entamé quelques longueurs pour détendre me muscles. Un plouf plus tard, j'étais rejoint par Bo-gosse qui alignait un crawl parfait. Bo-gosse, sportif, intelligent ?? Ce serait injuste pour les autres !! Sans vraiment participer à la touze, nous avons nagé un bon moment. Accoudés au bord, l'un à coté de l'autre, il a cherché à me connaître un peu plus. Ce que je faisais dans la vie, si j'étais seul, comment j'étais arrivé là... un véritable interrogatoire en règle. Ce qui le surprenait le plus c'est que de mon coté aucune question. Après tout je ne chercherais pas à le revoir. Lui par contre m'a semblé un peu accro. Du coup je lui ai dit que j'avais déjà un mec et que je ne cherchais pas un deuxième. Ça ne l'a pas refroidi et je l'ai senti bander de nouveau contre mon cul. De ce coté là pourquoi pas il baise bien. Nous nous sommes trainés jusqu'à trouver deux matelas de piscine vides (pas facile à cette heure de la touze). Kpoté et mon cul graissé, sur le ventre j'ai écarté les cuisses et il m'a enculé de nouveau. Trop bon ! Comme un lion, j'ai senti sa bouche sur mon cou et ses dents imprimer leurs marques. Chaque coup de ses reins faisait frotter ma queue sur le tissu excitant mon gland. Un jeune mec est venu me proposer sa bouche. Pas moche (mais le tri avait été fait sur le physique !), environ 18ans, je me suis mis à 4 pattes poussant Bo-gosse à me prendre en levrette. Le ptit, mec s'est glissé sous moi et m'a avalé entier (encore un innocent !). Entre mon cul et ma bite, plusieurs fois j'ai faillit jouir. Mais mes deux acolytes sans se concerter, à chaque fois ont calmés le jeu et leur expertise m'a tenu en halène un bon bout de temps. Ils m'ont fait jouir ensemble, du cul et de la bite en même temps. Assez ravageurs comme effets ! J'ai bien mis 1/4 d'heure, 20 mn avant d'émerger totalement. Mes deux compères hilares dans les bras l'un de l'autre, Bo-gosse m'a présenté le troisième élément comme sa moitié. Je comprends mieux alors leur parfaite entente sur mon corps. Me sentant un peu responsable du trio, je les ai cherchés un bon moment. Les crevettes en 69 se faisaient sodomiser par le maitre de maison et un de ses potes la quarantaine bf. Le musclé, lui, était en train d'emmancher un type plus âgé. Quand il m'a vu, il a levé le pouce comme si c'était une victoire pour lui !
Ils m'ont tous dit qu'ils restaient encore un peu. Je retrouvais le Bo-gosse et sa moitié pour les prévenir que je partais. La moitié s'est insurgé qu'il n'avait eu qu'un avant goût de ma bite et espérait bien se la prendre dans le cul avant mon départ.
Soudain je n'ai plus l'esprit à cela et je les quitte en leur donnant rendez vous sur la plage.
JARDINIER
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prosedumonde · 9 months
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On se demande si parfois les mots n’en savent pas davantage sur nous et sur ce que nous allons vivre, bien avant nous. Ils sont dangereux les mots. Ils nous précédent, nous attirent, nous alertent, puis nous piègent, ils nous avaient pourtant prévenus mais on n’a jamais rien vu, on était distrait, on les a laissés entrer dans notre vie, on a fait comme si. On ne peut plus rien dire ni rien faire maintenant, ils sont en nous et deviennent vivants, ils se servent de nous, nous sommes leur proie, ils nous dévorent.
Colette Fellous, Camille Claudel
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De Livvy à Julian
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Cher Julian,
Tu peux voir les fantômes mais tu ne peux pas me voir. Tu ne me vois pas quand je viens m’asseoir à côté de toi pendant ton sommeil. Non plus quand je suis dans les mouvements des ombres sur la pelouse, ou derrière un rideau qui s’agite. Tu ne m’entends pas, même si je m’adresse à toi parce que j’ai besoin de te parler.
Je veux te parler de Ty.
Il était là. Nous étions là.
Tu ne sais pas que nous étions là.
Kit le sait.
Reprenons depuis le début.
Ty dit que tu aimes les surprises. Ty n’aime pas les surprises, mais toi, si.
Il étudie les Portails, comment les ouvrir, comment les fermer. Il faut un sorcier. Mais Ty étudie et il s’améliore. Il voulait venir te voir et Ragnor a dit qu’il aiderait.
Nous voulions venir te voir.
Ty avait prévenu Emma, mais il lui avait demandé de ne pas te prévenir, pour que ce soit une surprise.
Nous sommes donc arrivés ensemble.
Un fantôme traverse un Portail comme n’importe quel Chasseur d’Ombres. Je ne le savais pas. C’est drôle, non ?
Moi, j’ai trouvé ça drôle.
Le Portail s’est ouvert dans la cuisine.
La cuisine est jolie. Je ne suis qu’un esprit coincé entre le monde et le néant, mais je trouve que tu as très bien choisi la couleur des murs. Tu as toujours su ce que tu faisais avec les couleurs.
En plus de la couleur, qui était une surprise mais pas une mauvaise, il y avait une autre surprise dans la cuisine. Kit.
Kit était dans la cuisine. Il portait cette veste qu’il aime bien, avec le col en peluche. La lumière du soleil entrait par la fenêtre et l’éclairait.
Ty s’est complètement figé. Je me suis moi-même presque figée. J’avais déjà vu Kit, évidemment. Je lui rends visite parfois. Mais puisque je ne m’attendais pas à le voir, c’était saisissant à quel point il avait changé depuis le temps où il vivait avec nous à l’Institut. Il a l’air plus vieux, et plus grand. Plus musclé. Il se déplace comme un Chasseur d’Ombres maintenant. Gracieusement. Il est magnifique.
J’ai entendu Ty inspirer comme jamais auparavant. Comme s’il avait le souffle coupé, comme s’il avait reçu un coup qu’il n’avait pas vu venir et qu’il essayait et essayait de respirer, mais qu’il n’y arrivait pas.
- Ce n’est pas comme ça qu’on nettoie un pistolet, a-t-il murmuré.
Désolée, j’aurais dû le préciser avant. Kit nettoyait un pistolet. Pourquoi y aurait-il un pistolet chez toi ? Blackthorn Hall est comme une pierre. Quand on la retourne, on trouve plein de choses en-dessous. Cette fois, il y avait un pistolet en-dessous.
Kit est devenu plus pâle que n’importe quel fantôme que j’ai pu voir. Il a laissé tomber le pistolet sur le plan de travail. Et il n’a rien dit. Je me demande s’il se demandait ce que je me demandais. Je me demandais comment Ty avait appris à nettoyer un pistolet. Comment il en savait assez pour dire que quelqu’un d’autre s’y prenait mal.
Peut-être qu’il ne savait pas quoi dire, alors il a simplement dit ça.
Ensuite, ils se sont dévisagés.
Le temps ne passe ni vite ni lentement là où je suis. Et pourtant c’était assez long pour que j’aie l’impression que le monde entier disparaissait, comme si plus rien d’autre n’existait que Kit et Ty qui se regardaient.
- Tu ne devrais pas être là, a lâché Kit.
Il ne m’a jamais parlé comme ça. Avec une voix si froide. Il avait mis les mains dans ses poches. Il avait les épaules en avant, comme s’il se montrait agressif, mais je voyais ses mains dans ses poches, toutes nouées. Je me demande si Ty le voyait aussi. Les doigts de Kit qui creusaient et creusaient dans la paume.
Mais Ty ne regardait pas Kit. Il regardait par la fenêtre derrière lui. J’entendais les oiseaux, et les sons calmes de l’Angleterre, et la respiration de Ty.
- De combien de temps penses-tu avoir besoin pour me pardonner ? a-t-il demandé.
Kit s’est tourné vers moi. Il avait l’air dépité, comme si j’avais su d’une manière ou d’une autre qu’il serait là et avait préparé tout ça. Mais ce n’était pas le cas.
- Je ne sais pas, a-t-il répondu.
- Mais pas maintenant, a soufflé Ty de la voix la plus faible.
- Non, a énoncé Kit. Pas maintenant.
Il n’y avait donc plus de raison de rester.
Peut-être y avait-il une raison. Peut-être que c’était les mains de Kit qui se broyaient, jusqu’à ce que je croie entendre les os se briser comme des cœurs.
Mais Ty ne pouvait pas voir ça. Ty souffrait. Je me suis approchée de lui, l’ai enveloppé dans mes bras, l’ai serré pendant que nous retraversions le Portail. J’étais triste. J’avais très envie de te voir, Jules. Mais Ty avait besoin de moi avec lui.
Si tu rêves de ça, tu sauras peut-être que nous étions là chez toi. Je suis désolée que nous ne soyons pas restés.
Julian, je ne sais pas quoi faire. Kit manque à Ty plus qu’il ne pensait que quiconque pourrait lui manquer. Il lui manque autant maintenant que le jour de son départ. Ty l’aime autant. Je pense qu’il l’aimera toujours et ça me fait peur.
Kit a l’habitude de n’avoir besoin de personne, mais Ty a besoin des gens. Il a peur d’avoir besoin d’eux, mais c’est seulement parce qu’il en a tellement besoin. Il ne va pas arrêter d’avoir besoin de Kit. Je ne sais pas si Kit aura toujours besoin de Ty. Mais Ty aura toujours besoin de lui.
Irene te passe le bonjour. Je lui apprends à faire la morte.
Je t’aime.
Livvy
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693299956246790144/livvy-to-julian
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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tournevole · 8 months
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18 - Sieste
Totalement perdu, affolé, déboussolé..
Elle a fait entrer des intrus dans la maison que nous partagons Elle et nous. Nous : mon frère jumeau et moi. Mais c'est moi qui fait la pluie et le beau temps ici, le leader du trio. Oui je l'inclus Elle aussi.
Elle ne nous avait pas prévenu que des gens viendraient, on l'avait bien vu s'affairer au ménage, ranger, un peu plus que d'habitude , mais du moment que la nourriture coule à flot, que la fontaine d'eau ronronne, et que les litières sont nickel, nous on ne lui demande rien d'autre.
Les intrus se sont installés dans notre espace personnel , sous pretexte qu'avant nous, il y avait un lit pour humain , là ou on mange, on joue avec nos multiples jouets, nos arbres en fourrure et cordes, nos fauteuils.
Et je vous le donne en mille, on a peur de ces intrus qui veulent à tout prix nous attirer , en nous affublant de noms bizarres : "minouche", "minous", puis par nos prénoms... " spike, spiiiiiiike, spikkkkky , Saaaaalem, salem" Comment ils connaissent nos prenoms ? Elle , Elle nous appelle "les garçons". Elle n'arrive pas à première vue nous différencier. C'est marrant
La nuit horrible que nous avons passé blottis tous les deux à coté d'Elle, evitant de miauler pour la laisser dormir, nous baladant dans les pièces "sécures" de la maison dans lesquelles nous n'allons jamais : l'endroit ou Elle se lave : à part aspirer les gouttes d'eau aux robinets, cet endroit n'a pas d'intérêt. Nous sommes allés dans l'endroit ou Elle passe le plus clair ( et sombre) de son temps : elle a son ordinateur, sa tv, sa bibliothèque avec plein de livres. Je suis le grimpeur, j'escalade les rayons de la bibliothèque pour aller me percher tout en haut, ma tour de guet, et si haut qu'on ne peut pas venir m'attraper. j'ai couru derrière les moustiques, j'en ai choppé qelques uns. Mon frère à mes basques, on s'amuse en silence. Il ne faut pas s'atirer plus d'embetement que nous subissons déjà.
Une vie nocturne agitée, à son réveil, on lui a demandé " on a faim" en miaulant en slalomant entre ses jambes. Et miracle, Elle a descendu nos gamelles pour que nous puissions grailler.... une nuit sans manger pour cause de squattage de notre territoire...
Les intrus dorment encore, dorment toujours.
Nous sommes rassasiés, nous allons pouvoir nous reposer jusqu'à ce que les inconnus reviennent nous charmer en secouant des jouets, en faisant des bruits de bouche.
Profitons-en pour faire une sieste bien méritée.
30 jours pour ecrire
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aurevoirmonty · 2 months
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Nous y sommes : Macron annonce la possibilité d’envoyer des troupes au sol en Ukraine
Et bien, ce n’est pas faute d’avoir prévenu nos lecteurs.
Guerre en Ukraine: Emmanuel Macon affirme que l’envoi de troupes occidentales au sol ne peut « être exclu » pic.twitter.com/Dtpk40S9nx — BFMTV (@BFMTV) February 26, 2024
Les juifs sont frénétiques à l’idée du carnage.
Autant j'avais trouvé certaines de ses expressions maladroites, autant je me félicite de ces propos d'@EmmanuelMacron. Mon plaidoyer depuis longtemps : envoyons des troupes UE/OTAN en Ukraine pour dissuader la Russie, puis donnons à Kyiv tous les moyens pour expulser l'ennemi. https://t.co/TGpUQWZi77 — Nicolas Tenzer (@NTenzer) February 27, 2024
Les Polonais salivent déjà à l’idée de déclencher encore une fois une guerre mondiale.
Le président polonais, Andrzej Duda, a déclaré que le principal sujet débattu lors du sommet international qui s’est tenu aujourd’hui en France était le déploiement de forces terrestres de l’OTAN en Ukraine. Un certain nombre de pays alliés ont affirmé être déjà prêts ou se préparer à une telle opération, tandis que plusieurs autres ont déclaré qu’il fallait au moins en discuter.
The President of Poland, Andrzej Duda stated that the Main Topic which was Heatedly Debated at today’s International Summit in France was the Deployed of NATO Ground Forces into Ukraine, with a number of Allied Countries claimed to already be prepared or preparing for such an… pic.twitter.com/q4v8wzs3WS — OSINTdefender (@sentdefender) February 27, 2024
Nous allons publier une vidéo d’un entretien de Tucker Carlson sous-titrée en français qui permettra à nos lecteurs de mettre les pièces du puzzle ensemble.
En résumé, l’oligarchie occidentale sait que les dettes souveraines vont imploser et qu’une vague de révolutions mettant à bas le système construit autour du dollar en 1945 est inévitable. En pareil cas, les démocraties décident toujours d’attaquer des pays tiers pour les piller et se refaire financièrement. Au vu de la masse de dettes existantes, seule la conquête d’un pays aussi riche en ressources que la Russie peut amortir un tel effondrement.
Une guerre contre la Russie suppose, pour l’isoler, de ne plus avoir accès à ses ressources, ce que le Pentagone a réalisé par deux moyens : la guerre en Ukraine et la destruction de Nord Stream 2.
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Le mythe du « réchauffement climatique » permet de justifier les conséquences immédiates de la fin de l’accès à l’énergie russe à bas coût. Il s’agit d’organiser verticalement la baisse brutale du niveau de vie en convainquant la population du bien fondé d’une réduction drastique de l’offre et du rationnement – moins de viande, de voitures personnelles, etc. – induite par l’énergie chère.
L’imposture climatique est une opération de guerre psychologique généralisée.
Désigner un ennemi extérieur – Russie, Iran, voire Chine – permet aussi de contenir les troubles sociaux qui résultent de cet appauvrissement instantané. Des mesures d’urgence sont prévues comme le couvre-feu permanent ou le traçage de la population.
Le COVID, initié par le Pentagone, visait à tester une crise à grande échelle et la stratégie nécessaire pour la contenir du point du système : désigner à la masse un ennemi externe (le virus venu de Chine), désigner à l’opinion des « traîtres » intérieurs (les non-vaccinés), et instaurer une société de surveillance totale avec le contrôle de l’internet et des déplacements.
Il n’a jamais été question de lutter contre un virus imaginaire, mais d’apprendre à contrôler des sociétés en guerre avec les technologies du 21e siècle. Le COVID est la répétition générale de la guerre que prépare depuis au moins 2014 l’élite occidentale.
Le système joue sa survie et il doit entrer en guerre, la résistance inattendue des Russes, du point de vue de l’OTAN, rend inévitable l’intervention directe de l’OTAN en Ukraine même, ou, alternativement, des provocations depuis des états frontaliers de la Russie pour forcer celle-ci à élargir son front.
Il n’y a pas de retour en arrière possible.
Indépendamment du fait que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont ce qu’ils sont, le système ne leur accorde aucune confiance car ils n’appartiennent pas à l’élite dirigeante, acquise à la guerre. Même s’ils obéissaient, ils pourraient toujours flancher face à la pression de leur base.
[  RUSSIE |  UKRAINE ] 🔸 « L’envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants. La guerre contre la Russie serait une folie. Cette escalade verbale belliqueuse d’une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure est déjà un acte irresponsable.… pic.twitter.com/rnXc3AsprB — (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) February 26, 2024
La poussée générale des mouvements populistes, aux USA, avec Trump, ou en Europe, prouve au système que ce n’est pas un phénomène conjoncturel. En particulier la réélection de Trump susciterait une paralysie de l’OTAN et un désastre en Ukraine.
Ces gens ne vont pas attendre et déposer un cierge à l’église. Ils vont inévitablement truquer une nouvelle fois les élections présidentielles américaines, déclarer le résultat truqué, etc..
L’escalade contre la Russie est directement liée à cette nécessité de maintenir sous contrôle les sociétés occidentales au bord de la rupture financière et politique.
Pour pousser l’opinion dans la guerre, ou la fracturer suffisamment pour la mouvoir dans la direction voulue, les services de l’OTAN pourront monter des opérations sous faux drapeau et accuser les services, contre une centrale nucléaire française par exemple.
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Je suggère très vivement aux anciens militaires susceptibles d’être rappelés d’étudier toutes les options pour quitter le territoire français immédiatement avant qu’il ne soit complètement verrouillé, comme durant le COVID. Face à la crise d’effectifs, ils seront les premiers à être convoqués pour aller mourir pour les juifs. Outre les pays sans accord d’extradition avec la France, la Russie, via la Turquie, est une solution de repli.
La conscription sera rétablie tôt ou tard, le SNU est sa phase psychologique préparatoire. La conscription n’est pas la mobilisation générale, c’est la possibilité pour le gouvernement de choisir qui bon lui semble pour l’expédier au front. Les allogènes ne risquent rien, ils seront systématiquement exemptés.
Une campagne anti-guerre doit être initiée dans les plus brefs délais, avec l’appel explicite au refus de soutenir non seulement l’entrée en guerre, mais de refuser la conscription. La lutte contre le SNU est un bon moyen de mobiliser les jeunes contre le système.
Ce mouvement anti-guerre sera la base révolutionnaire pour précipiter la chute du régime dans les prochaines années à venir.
Cette fois, c’est la guerre de trop pour ces démocraties juives.
Démocratie Participative
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Primeros días
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Après avoir atterris à Santiago, nous nous sommes rendus chez Gregorio, un des meilleurs amis de ma grand-mère Madyl. Il a gentiment accepté de nous prêter son appartement et il tenait à passer quelques jours avec nous.
Ma mère m’avait prévenu qu’il me ferait sûrement beaucoup penser à Madyl et elle ne s’est pas trompée. En entrant dans l’appartement son odeur m’a tout de suite parue familière, cela sentait comme chez elle. Gregorio nous a accueillis comme si nous nous connaissions depuis toujours et nous avons évoqué avec nostalgie nos souvenirs de cette douce connaissance commune.
Je lui ai présenté Charles et nous nous sommes rapidement couchés car il était déjà 2h du matin passées !
Le lendemain Charles et moi avons été à l’agence Suzi Santiago CW (que je recommande vivement à tous les voyageurs souhaitant acheter un véhicule au Chili) afin de commencer les démarches pour acheter notre future voiture.
Ensuite, nous avons flâné dans les rues de Santiago en attendant d’aller rencontrer le notaire (avec qui nous devons préparer les papiers en vue de l’achat du véhicule).
La ville de Santiago est immense, les tours y sont si hautes qu’on se casserait presque la nuque en voulant voir leur cime. C’est une ville très moderne avec d’immenses avenues comme aux États-Unis et le moins qu’on puisse dire c’est que nous nous sentions minuscules.
J’ai remarqué plusieurs choses en me baladant :
Les gens adorent s’assoir sur le sol du métro. Dans chaque station et chaque rame on trouve des jeunes assis à même le sol, lisant des livres ou écoutant de la musique.
Il est possible de se faire dire la bonne aventure par des voyantes à la sauvette qui installent leurs tentes près du mercado central (le marché des poissons). D’ailleurs, elles font beaucoup de publicité sur le sol et les passages piétons. C’est drôle de voir que la culture spirituelle est assez développée.
Il y a un nombre incroyable de vendeurs ambulants. Du lot de pansement jusqu’aux glaces en passant par des babioles sans aucun sens, tu peux pratiquement tout trouver rien qu’en te promenant dans les rues ou le métro.
Il y a énormément de bougainvilliers, l'arbre préféré de Madyl et moi. Ils ne sont pas seulement roses mais parfois rouges, blancs et même orange !
Le soir nous avons été dîner dans un super restaurant de Jazz qui faisait des pizzas à tomber par terre. Nous avons écouté les notes de musique s’éparpiller dans l’air tandis que Gregorio nous berçait des histoires de sa jeunesse. Un vrai régal !
Hier, Gregorio a décidé qu’il nous accompagnerait au Museo Chileno de Arte Precolombino qui recense l’art des populations natives d’Amérique Latine. Nous avons adoré nous promener lentement à ses côtés en observant toutes les œuvres. Ça m’a rappelé les musées que je faisais avec Madyl.
Il nous a ensuite emmené voir le mercado central, un marché de poissons, pour y manger un bon repas. Je pense que c'est le moment où nous avons été le plus dépaysés depuis notre départ. Le marché avait une atmosphère géniale, très locale, avec des vendeurs de poissons et des restaurateurs prêts à tout pour t'appâter à leur échoppe ou leur table. Des musiciens et leurs guitares accompagnaient les mets en fredonnant des chansons de Valparaiso. J'aurais pu passer la journée là à observer la ville vivre.
Ce matin, Gregorio est parti. Il est rentré dans son petit village à Lolol où nous le rejoindrons dès que nous aurons la voiture pour lui rendre visite. Il m’a montré une vidéos des mygales qui traînent parfois dans son jardin, j’ai pâli de terreur puis j’ai fini par me dire qu’il était sûrement peut être temps d’affronter cette peur.
Charles et moi nous retrouvons donc tous deux face au monstre qu’est Santiago, nous avons hâte de la suite !
On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.
Besos,
Luna.
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blogdimanche · 7 months
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
 
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens,
1 et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,2
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2) L’Alliance entre Dieu et l’humanité ressemble à des noces… et ce n’est pas n’importe quel roi, puisque, d’entrée de jeu, nous sommes prévenus, il s’agit l’Alliance qui s’accomplit en Jésus-Christ ; lui-même dans les évangiles se présente comme l’époux. Et d’ailleurs le mot « noce » revient sept fois dans cette parabole. Depuis les dernières prophéties d’Isaïe jusqu’à l’Apocalypse, en passant par le Cantique des Cantiques, et les livres de Sagesse, l’amour de Dieu pour l’humanité est décrit en termes d’amour conjugal. Et c’est bien pour cela que saint Paul dit que le mariage est « la meilleure image de la relation de Dieu avec l’humanité ». Mais dans l’Ancien Testament, il était clair que cette annonce et l’accomplissement du salut universel de l’humanité passaient par Israël ; le peuple élu était en mission pour toute l’humanité ; c’est dans ce sens qu’on a appris à lire la phrase de Dieu à Abraham « en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,3). Pour reprendre la comparaison de la noce, on dira que les Juifs étaient les premiers invités à la noce ; et le maître comptait sur eux pour élargir ensuite l’invitation et faire entrer derrière eux toute l’humanité. Mais on sait la suite : la grande majorité des Juifs a refusé de reconnaître en Jésus le Messie. Dans la parabole, ils sont représentés par ces invités qui refusent de venir à la noce et vont jusqu’à maltraiter les serviteurs qui venaient les chercher. Que va-t-il se passer ? Dans la parabole, les serviteurs remplissent la salle de convives invités à la dernière minute. Dans la lettre aux Romains, Paul commente en disant que ce refus d’Israël, non seulement ne va pas faire obstacle à la noce, mais va même favoriser l’entrée de tous les peuples dans la salle du festin. Passons à la deuxième parabole : un homme, invité de la dernière heure, entre sans habit de noce ; il est bien incapable de répondre à la question « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? »  Alors il est chassé. Cela ne signifie certainement pas qu’il lui fallait satisfaire à une exigence de comportement, que le vêtement de noce pourrait symboliser un mérite quelconque… Dès qu’on parle de « mérite » on dénature la grâce de Dieu, qui, par définition, est gratuite ! Avec Dieu, il n’y a pas de conditions à remplir. La première parabole dit bien que tous ont pu rentrer, les mauvais comme les bons. Alors, que peut signifier cette deuxième parabole ? Regardons la multitude qui entre dans la salle du festin des noces. Bons ou mauvais, tous ont été invités, tous ont accepté et ont revêtu la robe de fête : ils ont su accepter l’invitation imprévue et s’y sont préparés. Un seul n’a pas jugé utile de le faire : il n’a pas su apprécier l’aubaine de cette proposition inespérée et l’accueillir avec reconnaissance. À la question « comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? », il aurait suffi d’un mot d’excuse ou de regret, mais il garde le silence. Ne pas se préparer pour un banquet, c’est s’en moquer et mépriser celui qui nous invite. Au fond, tout comme les premiers invités, il a péché par indifférence ou par suffisance. Conclusion : la première vertu qui nous est demandée, c’est l’humilité. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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NSBC • Chapitre 32
Les semaines passent… Kalpita a emménagé avec moi, et son ventre grossit de plus en plus, nous rappelant constamment notre manque de prudence. Cependant, j’ai l’impression qu’elle le vit mieux que moi…
Maman m’a passé un savon au téléphone quand je l’ai appelée pour le lui annoncer il y a quelques temps, me disant qu’elle m’avait prévenu, et que j’avais de la chance de ne pas en avoir avec la moitié de la ville, des gamins… Merci, maman… Mais après ça, elle s’est calmée, et maintenant, elle vient nous voir régulièrement, pour prendre des nouvelles de Kalpita et du développement du bébé.
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Kal’, elle, a souvent des nausées, mais apparemment, c’est bon signe. D’après maman, ça veut dire que l’enfant se développe bien. Bon… C’est déjà ça.
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Elle commence à avoir mal au dos, aussi. Ce bébé est notre erreur à tous les deux, mais c’est elle qui en vit les conséquences directes, pour l’instant. Alors j’essaie de la soulager, comme je peux.
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Dès que je fais le décompte dans ma tête du nombre de mois qu’il reste avant le terme, j’ai une sensation douloureuse dans la poitrine. Je ne suis absolument pas prêt à vivre ça, et me voilà obligé… J’ai vraiment peur de la façon dont ça va se passer.
On essaie de faire comme si de rien était, pour l’instant. Je dirais même que les hormones rendent Kalpita assez souvent… fougueuse. Et ce n’est pas pour me déplaire !
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J’ai l’impression que plus le temps passe, plus elle rayonne. Et un jour, alors que maman est de passage, j’ai la confirmation.
« Eh bah dites donc, ça pousse là-dedans !
— Mamaaan, laisse-la tranquille, tu veux… ! »
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« Laisse, Gaby. Oui, Mme Berry, et je dois avouer que maintenant, j’ai hâte de le rencontrer, ce petit bout de chou.
— Ah, tu m’en vois ravie ! Tu sais si c’est une fille ou un garçon ?
— Le médecin a proposé de me dire, mais j’ai dis non, je préfère garder la surprise… ! »
Elle a dit ça avec un grand sourire. Elle a finalement l’air heureuse de l’avoir, cet enfant… et à cette constatation, je me sens encore plus mal. Pour moi, rien n’a changé… Je suis un monstre… ?
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J’entends maman lui parler chambre de bébé. C’est vrai qu’on n’a pas encore pensé à ça… Où on va le mettre… ? Dans notre chambre, au début, probablement… Mais après ? Couper le salon ? Faire construire un étage ? Ça ne va pas être de tout repos…
Pour couper court à cette conversation gênante, j’ai proposé qu’on regarde un film tous ensemble. Un film sur l’espace… de quoi occuper ma scientifique de mère ! Enfin, c’est ce que je croyais… !
« Nan mais attendez… Les aliens, ils ne ressemblent pas à ça… Et puis c’est quoi, cette fusée irréaliste ? Je suis pourtant pas une experte, mais je suis sûre qu’elle ne devrait pas pouvoir voler sans un turbopropulseur à ondes éléctroma–
— Oui maman, on a compris, mais c’est du cinéma, tu sais…
— D’accord, mais c’est pas une raison pour ne pas se renseigner un minimum ! »
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Kalpita et moi échangeons un regard et nous retenons un rire. Décidément, elle ne changera jamais… !
Le « grand » jour est arrivé.
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L’arrivée de ce bébé m’est difficile, mais finalement, je ne sais pas si l’attente n’était pas pire… Toujours est-il que j’ai dû emmener Kalpita en urgence à l’hôpital, un samedi d’août. La pauvre poussait des hurlements atroces à cause des contractions… Autant vous dire que je n’étais pas rassuré, même si apparemment c’était « normal ». C’est vraiment normal que la mère souffre autant ?
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« Kal’, ça va ?! lui demandé-je une fois devant le bureau d’accueil. »
Elle faisait une drôle de tête.
« Ça ira mieux quand j’aurai plus rien dans le ventre… »
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Et après un temps incroyablement long, nous sommes devenus parents. Et alors que ça semble rendre Kalpita particulièrement heureuse…
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… moi je ne ressens rien. Rien, à part une sensation d’échec, accompagnée d’une parole qui résonne sans cesse dans ma tête : « tu n’as pas réussi à garder le contrôle sur ta vie ».
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Quand nous sommes rentrés, j’ai regardé un instant Kalpita prendre en main son rôle de mère. Je n’ai pas réussi à faire la même chose. Pour tout vous dire, je n’ai pas dépassé le seuil de la porte de notre chambre depuis qu’Aurèle y a été installé.
On dirait que c’est instinctif, chez elle. Je vois bien qu’elle n’est pas rassurée non plus, mais je sais qu’elle l’aime, ce nouveau-né. Je ne suis pas sûr de pouvoir en dire autant. Et je me déteste pour ça.
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NDA : Aurèle vient du latin aureus, qui signifie « d’or, doré ».
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claudehenrion · 1 year
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Les limites de la peur...
 On a toujours tort de douter de la force de l'âme humaine : elle peut montrer des signes de faiblesse sur une courte période, mais pas sur le long terme. La célèbre phrase biblique ''Dieu a fait l'Homme à son image', qui doit évidemment être lue avec intelligence –une denrée qui devient rare, par les temps qui courent--  veut simplement dire qu'il y a en tout être humain un facteur inexplicable, indéchiffrable, insondable, qui le rattache à sa propre éternité et à des forces qui sont comme éternelles, d'une puissance iso-tellurique (comme ces survivants après 8 ou 10 jours sous les décombres, dans le froid glacial en Syrie, lors du séisme récent...).
Je pensais à ça hier, en lisant les ''unes'' des quotidiens, qui titraient, tous, sur le rejet de plus en plus massif des européens devant les conneries (il n'y a pas d'autre mot) de la grosse Commission de Mme von der Leyen –qui, dans son petit coin, si j'ose, prétend imposer des règlements contre nature et contre-intelligents à tout ce qui bouge. Les soi-disant grands esprits microscopiques (et surtout déraisonnables) de nos pseudo ''représentants'' –qui, une fois élus, ‘’roulent’’ pour eux et pour leurs idéologies assassines-- imposent à tous les normes de leur folie, et profitent de leurs pouvoirs coercitifs pour l'imposer au commun de mortels qui, sagement et intelligemment, n'en veut à aucun prix. Dans le cas présent, il s'agit de la mort des moteurs thermiques, que nos faux gaucho-écologistes ont décidée, tout seuls et contre tout bon sens. Ils appellent cette folie ''le tout électrique'' –ce qui est faux, le vrai nom étant : la mort programmée... puisqu'il n'y aura jamais assez de courant (déjà comme ça, ils nous inventent des coupures. Alors, imaginez la suite...), ni de matières dites ''rares''. Bref, on va droit dans le mur –seulement... il est en béton !
Depuis que cette énorme ‘’hollanderie’’ (une de plus !) a été émise, nous sommes vent debout... et je dois confesser que, devant la passivité de mes contemporains, j'ai douté, parfois... J'avais tort : le bon sens se repose parfois mais ne disparaît jamais. Le réveil est brutal : vos idioties, MM. les faux leaders/vrais prophètes de malheur, ne nous intéressent pas et nous n'en voulons à aucun prix. Remballez-les et foutez-nous la paix, sinon... pan-pan cucul -vous voilà prévenus. Le combat n'est pas encore entièrement remporté –la bête gaucho-progressiste n'est pas morte--  mais l'abandon pur et simple de cette absurdité (pas son report, fut-il sine die) est en bonne voie. Il était temps : on allait droit vers une de ces catastrophes qui surgissent chaque fois que des politicards incultes et stupides (tous le sont) mais endoctrinés et enrégimentés (trop le sont) veulent se mêler de quoi que ce soit...
Ma pensée s'est, de là, égarée vers des domaines comparables... et Dieu sait que nous n'en manquons pas : la seule chose où nos élus finissent toujours par nous surprendre, c'est leur capacité à générer des idées mortifères, des bêtises inutiles et des principes ébouriffants... Les temps derniers ont été  ‘’tsunamiesques’’, en matière de très mauvaises idées qui nous ont été imposées en jouant sur et avec nos terreurs reptiliennes... C'est à croire qu'ils ne connaissent que ce vecteur pour plier l'humain à leur besoin pathologique de puissance... donc de soumission et d'obéissance de leurs semblables : ''Tu trembles de trouille... donc je suis'' !
Il semblerait vraiment que le monde actuel a atteint un degré de complexité tel que la nouvelle génération des ''leaders'' (tu parles ! Des ''leaders'' sans le plus petit ''leadership'' !) est bien incapable d'imaginer autre chose que de la trouille pour contraindre les ''ouailles'' à se plier docilement à leurs idéologies (car ils n'ont plus d'idées, ils n'ont que des systèmes idéologiques) dévastatrices, ravageuses, mortelles... mais sans ''Plan ''B'' ! Conséquence : que ce soit pour les énergies,  l'auto, la mise au pas de tout ''déviant'' –qui devient ''complotiste'' s'il est individuel, et ''illibéral'' ou ''populiste'' si c'est un Etat... mais est insulté dans tous les cas-- tous les bobards qu'ils rêvent de nous imposer, contre nous, passent par la terreur : la terre va mourir, l'immigration est la seule planche de salut, le CO² va nous tuer, l'homme est mortel pour la planète, la maladie est là, qui nous épie, et ''ne pas se faire vacciner, c'est tuer les autres et mourir soi-même'' –au moment où ils pondent des lois qui rendent le suicide légal, permis et recommandé... Si vous doutez que nous soyons dirigés par des fous, attendez : vous serez très bientôt convaincus.
Prenons deux autres exemples d'actualité : le covid et le réchauffement climatique,. Ce sont deux problèmes réels qui sont posés à l'envers de tout ce qu'il faut faire, en dire et en penser. Et la terreur induite qui a donné vie à ces deux crises entièrement fabriquées a fini par se retourner contre eux... Commençons par le covid, d'abord, qui leur colle aux doigts comme le célèbre  sparadrap du Capitaine Haddock...
Il est cruel de rappeler que, pour nous faire croire que la fin du monde était proche, ces Philippulus –pour rester dans l'univers de Tintin-- ont aligné des chiffres farfelus  (le mot ''super-déconnants'' me vient, mais je leur laisse la violence : ils n’ont plus que ça !), présentés comme émanent de sources qu’ils disaient  ''scientifiques'', comme si la science affirmait, tranchait, dictait des comportements... alors elle n'a pour utilité, vocation et raison d'être que douter, questionner, remettre en cause ! Avec 400 000 000 de morts annoncés, pour commencer...  nos technocrates se sont couverts de … tout ce dont on a envie de les voir couverts, maintenant que sont vérifiés, validés et confirmés les dires de ceux qu'ils avaient affublé du titre –devenu très recherché, depuis-- de ''complotistes'', en disant, contre toute vérité, qu’ils seraient ''anti-vax''. Rarement le mot ''n'importe quoi'' n'a été aussi à sa place !
Il s'agissait d'un nouveau machin, fabriqué en Chine avec nos ''sous'' -- via un labo payé par l'INSERM avec la bénédiction de Buzyn (légionnaire d'honneur, depuis), qui allait connaître la vie de tout virus : des attaques fortes le temps que nos corps créent des armes de protection, puis après 2 ans environ, un comportement prévu –et annoncé ici-même dès tout début Mars 2021--  celui d'un virus de plus à ajouter à notre panoplie. C'est là que nous devrions en être arrivés si, prisonniers de leurs discours et de leurs erreurs passés, nos dirigeants ne se donnaient un mal ‘’de dingues’’ –comme dit l'autre-- pour nous maintenir la tête sous l'eau et écouler un peu de leur surstock de 9 millions de vaccins inutilement commandés par l'Europe, dans une débauche folle d'argent public et de prébendes. Diagnostic : ils sont fous !
Autre exemple ? Notre planète n’est pas un fleuve tranquille : elle vit, et elle connaît sans cesse des soubresauts, des hasards,  et des chocs –thermiques ou autres--... avec lesquels on est bien forcé de vivre... ou de mourir. Mais notre temps, où les nouvelles circulent comme jamais, permet d'être informés ''en direct'' du moindre orage ''hors norme''. Des petits malins en veine de gloriole sinistre ont eu l'idée de bricoler des chiffres et des statistiques réels mais présentés de façon vicieusement biaisée pour bâtir une théorie à laquelle les cuistres, les naïfs, les pervers et, hélas, une majorité de braves gens ont cru, le ‘’réchauffement climatique dû à l’homme’’ (où on retrouve les moteurs thermiques et l'assassinat de notre parc nucléaire et donc notre appauvrissement actuel, réel, lui). Les arguments démontrant sans le moindre doute possible que nous avons été victimes de menteurs éhontés sont disponibles ou le deviennent, depuis peu, et il n'est donc plus besoin de s'étendre sur ces scandales gigantesques. Laissons chacun face à sa propre envie de savoir à quel degré il a été fait cocu par ceux qui clamaient vouloir le protéger et qui seront les seuls vrais complotistes, dans l'Histoire majuscule. Et c'est très bien comme ça.
Une dernière série de mensonges ''héneaurmes'' –pour parler comme Flaubert-- concerne tout ce qui tourne autour de l'Europe... ou plutôt autour de ce qu'est devenue, entre les mains des équarrisseurs au pouvoir, cette ancienne belle idée qu'aurait pu rester notre ''EUROPE'', mais la vraie, l'originale, celle de nos Pères Fondateurs. Mais en parler nous entraînerait trop loin pour la taille d’un de nos ''éditos'', et nous garderons donc cet autre ''scandale--issime'' pour un autre jour...
H-Cl.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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◀ 16 FÉVRIER ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Ô notre Dieu, n’exerceras-Tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi. 2 Chroniques 20.12
Les yeux fixés sur Jésus !
Nous avons beau être prévenus que dans les derniers temps, la méchanceté grandira dans une injustice totale, quand nous y sommes confrontés, nous restons sans voix et sans force. Israël, sans cause et sans raison, a souvent été l’objet de cette haine féroce à son égard et ce passage de Chroniques nous en trace l’histoire. Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d’être haïs, rejetés, ignorés, jugés, calomniés, bref injustement pas aimés ? Les gens ne vous connaissent pas et pourtant, ils ont une aversion pour vous. Vous ne leur avez causé aucun dommage mais ils vous en veulent et cherchent votre destruction. Ils ne viennent peut-être pas contre vous avec l’épée mais leurs propos sont pleins d’un venin mortel et blessent comme un poignard. Comme les Israélites de notre texte, nous ne savons que faire si ce n’est de regarder avec espoir vers notre Dieu, confiants en Ses jugements. Loin d’être une attitude puérile ou lâche, c’est la meilleure chose que nous puissions faire. Le diable serait tellement satisfait si nous répondions à ces attaques par de la rancœur, de l’amertume ou un désir de vengeance. Il sait très bien qu’alors, il aurait un accès dans notre âme pour nous faire souffrir encore plus. Mes bien-aimés, cette pensée n’a qu’un seul but : celui de fixer les regards sur Jésus. Nous rencontrerons probablement sur notre chemin des gens haineux, chrétiens ou pas, qui nous ferons les pires misères gratuitement. Comme le Psaume 37.8 le dit : « Laisse la colère, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, ce serait mal faire ». En ne fixant les regards que sur ton Dieu, tu verras Sa délivrance et avec quelle promptitude Il interviendra.
- Lire plus ici : https://chretien.news/meditations-bibliques/?Tid=47&t=4
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homomenhommes · 3 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 79
Samedi Soir
Il est déjà 22h quand nous finissons les desserts. Marc me charge de les conduire à l'appart.
Chargés de leurs vêtements " civils ", en shorty cuir, en tong et couverts de leurs long manteaux blancs, moi juste couvert d'un grand manteau en fourrure, nous traversons la cour. Entrés dans l'appart, je leur précise que toutes les affaires qui y sont m'appartiennent et que j'y tiens. Donc je leur demande un minimum de respect. Je leur dis que si ils ont à revenir, je libérerais de la place pour leurs affaires personnelles. Comme nous sommes seuls, tous les trois, alors que je m'apprêtais à partir, ils m'ont posé les questions qu'ils n'avaient pas osées poser à Marc. Notamment si pour la partie financière, il tiendrait parole. Car l'un comme l'autre avait subit des désillusions sur ce plan là entre autre. Je leur jurais que ce serait tenu. Par contre je les avertissais de ne pas faire les cons et de respecter leur part de marché, notamment pas de baise avec les invités.
Dimanche Matin.
Levé tôt, je prend un café quand je vois s'éclairer la fenêtre de " mon " appart.
Je traverse la cour avec en mains une bonne quantité de Jock (leurs uniformes hors service touze). Quand j'entre, j'entend la douche fonctionner. Les bols sont propre sur le séchoir à vaisselle. J'avance encore et les découvre en train de se faire du bien tous les deux sous la douche. Samir est en train d'enculer Ammed avec de bons coups de reins et ce dernier en redemande encore et encore. Hier ils s'étaient contenus finalement. Ils sont surpris de me voir leur tendant les draps de bain alors qu'ils émergent de l'état d'euphorie consécutif à l'orgasme et qu'ils sortent de la douche. Ammed devient rouge comme une pivoine. Je les félicite de leur ardeur matinale et leur dit que pour ce matin, ils ont : ménage et préparation du donjon de 8h à 9h30 puis muscu de 9h30 à 10h30 et préparation du brunch de 10h30 à 11h25, déjeuner 11h25 à 11h45 et à midi nos invités vont arriver.
Pour ce premier jour, je les accompagne dans leurs différentes tâches. Je leur dis où sont les choses et les regarde s'activer. Ils sont sérieux et le travail est bien fait. Je me maîtrise car leur petits culs bronzés soulignés par les bandes élastiques des jocks sont des appels au viol !
Marc nous rejoint pour la séance de muscu. Il nous quitte juste après et je continue avec mes deux beurs le programme. Nous nous affairons à préparer café, thé, débouchons le vin, tout ce qui est frais est mis sur plateau puis replacé au frigo en attendant.
Pour ce WE, ils déjeunent dans notre cuisine.
Dimanche midi.
Les premiers à arriver sont Bruno et Arnaud qui n'ont que le parc à traverser. Sonnette. J'envoi Samir ouvrir. De la cuisine où je suis encore, j'entend les échanges qui ont lieu dans l'entrée. Samir : bien venue à XXXXX (le nom de notre maison), donnez moi vos manteaux. Bruno : merci, Marc et Sasha sont il là ? Samir : oui, je vais les prévenir de votre arrivée.
Je vois arriver mon Samir un peu rouge, je le remercie de m'avoir prévenu et l'envoi chercher Marc. Je vais retrouver nos amis et les conduis au salon.
Sonnette, Ammed, de lui même, sachant Samir parti chercher Marc, va à la porte. Il ouvre à Igor et ses jumeaux. Il prend le même style que Samir pour les accueillir.
Tous dans le salon, nous nous installons les aînés discutant entre eux , les jeunes d'un autre coté. Samir et Ammed ont bien pris leur tâche au sérieux et sont piqués debout de chaque coté de la porte en attente d'un ordre.
Bien que prévenus nos invités ne peuvent s'empêcher de mater nos hommes de service. Pendant que Marc s'explique la dessus, moi j'informe les plus jeunes de leurs conformations (obsédés, tout ce qui les intéresse c'est de savoir de combien ils sont montés !) je leur précise quand même qu'il est interdit de baiser avec. Ils sont déçu !!
A la demande de Marc, Samir et Ammed installent le brunch. Alors que nous nous restaurons, Samir est aux aguets question café et propose de remplir nos tasses dès qu'elles se vident. Ammed fait de même avec les plateaux de toasts, charcuteries et autres ...
Après un ajustement de Marc, ils sont toujours présents mais moins " collants ".
Ils débarrassent dès que nous abandonnons les plateaux. Tous nous avons mangé léger en prévision de l'après midi !
Une heure plus tard, Marc leur fait signe que nous allons au donjon. Ils nous y précèdent. Quand nous entrons, les lumières sont allumées et la sélectivité des spots souligne tel ou tel agrès ou instrument.
Nous nous déshabillons mutuellement, entassant nos vêtements près de la porte. Sans que nous ayons eu à le dire, Ammed les ramasse et les pose sur cintres. Nous les futurs enculés (Tic, Tac, Arnaud et moi) passons nous faire de bons lavements histoire d'avoir un tube aussi propre que possible pour accueillir nos mâles en nous.
Marc a éteint les autres lumières et nous sommes seuls éclairés. Ça doit ressembler à une scène où 4 jeunes hommes donnent un spectacle particulier.
Alors que nous en avions fini des préparatifs, nous voyons Samir et Ammed venir vers nous avec de grands draps de bain et nous à la demande de Marc, ils nous essuient consciencieusement les uns après les autres.
Je passe en second entre les mains de Samir et je ne peux que remarquer qu'il bande comme un taureau. Sa bite bien verticale tend le cuir de son petit short. Je jette un coup d'oeil à Ammed qui bouchonne Tac. Il est dans le même état.
Nous rejoignons nos hommes au centre de la salle.
Marc demande à Samir et Ammed de placer Arnaud sur le sling droit et de l'y attacher, puis de faire de même avec Tic et Tac. Les trois amis sont soulevés comme des plumes et entravés chevilles et poignets aux chaînes.
Puis il leur dit de m'attacher en travers de la selle située en face. De là je peux voir tout ce qui se passe.
A la demande des enculeurs, je vois mes deux beurs préparer les trous de mes coreligionnaires. Graissage, doigtages, je vois sur leurs visages renversés la progression de la préparation, grimaces, sourires puis soupirs. Igor n'y tenant plus demande une kpote. c'est Samir qui la lui enfile avant de s'occuper de couvrir Marc, Ammed s'occupant de Bruno.
D'une prise simultanée, les trois mâles pénètrent les trous bien préparés. Je les vois entrer lentement mais sans faillir dans l'intimité de mes amis. Ces derniers apprécient les lentes progressions à leurs juste valeurs et je les imagine ressentant chaque millimètre de bite les perforant.
Je bande dur, la bite coincée entre mes abdos et le cuir de la selle me fait mal.
Alors qu'ils prennent leurs aises dans les entrailles de mes potes, Marc demande à Samir et Ammed de me préparer pour une double sodo.
Je n'en crois pas mes oreilles. Samir non plus car il fait répéter Marc. Ce dernier lui confirme qu'ils doivent me préparer à ce qu'il me sodomise avec Igor puis avec Bruno.
La sueur me coule dans le dos. Elle s'insinue entre mes fesses allant mouiller ma rosette palpitante à l'idée de se faire défoncer par deux vraies bites de chair.
Les trois enculés ont entendu aussi et je les vois me fixer de leurs regards. Je leur souris, cranant comme si c'était rien !
Samir est le premier à me rejoindre avec un pot de graisse entre les mains. J'examine plus attentivement ses doigts. Ils sont longs et larges mais vont parfaitement avec les mains et le reste de l'individu. Ceux d'Ammed sont plus courts mais plus gros aussi.
Alors que mes trois compères se font saillir alternativement par leur propre " maître " puis par les deux autres, je commence à sentir des doigts pénétrer mon intimité.
Ils y vont lentement, prenant bien soin de déplisser mon anus progressivement. Les doigts de Samir me pénètrent en premier. Son majeur, rapidement remplacé par un pouce plus court mais plus charnu ! puis il y met majeur et index, et les fait tourner. Man anneau se détend sous le massage. Il ajoute de la graisse et pistonne mon anus. La chaleur m'envahi, l'idée de me faire doublement saillir m'excite un maximum. Je me contracte et bloque ses doigts. Il est surpris par la force que j'y mets car il ne peut plus les faire bouger. Je me relâche et il continu son manège. Ammed prend la relève, je ressens les différences dimensionnelles. Ils vont moins loin en moi mais m'ouvrent plus.
Je relâche la surveillance de mes amis, concentré sur mon anus et son devenir. Dans le lointain je les entends soupirer, gémir de plaisir.
Consciencieusement, les deux beurs continuent ma préparation. Ils ont maintenant tous les deux des doigts dans mon trou, ajoutant de la graisse, la faisant entrer au fond de moi. Je sens leurs quatre index étirer mon trou. J'entends Samir demander à Ammed de relâcher. J'attend une pause mais c'est plutôt les 4 doigts de sa mains qui me pénètrent. Ses longs doigts massent mon intérieur et ils trouvent ma prostate. Il me fait alors un massage qui me mène plusieurs fois au bord de l'abîme. Je remarque qu'il montre une belle connaissance et maîtrise du corps de l'homme. Pour son age, cela me surprend un peu, mais dans la relative inconscience provoqué par la surcharge de stimulation, je n'en fais pas cas.
Je n'ai même pas entendu mes compagnons jouir de leurs enculages en règle.
Marc demande à Samir et Ammed de me détacher et de me porter au dessus de lui et de Bruno. Ils sont couchés cul à cul, les jambes croisées et leurs bites collées l'une contre l'autre. Je suis tenu de chaque coté par une main sous mon aisselle et l'autre sous le plis de mon genou.
Alors qu'il me baisse sur mon " pal ", je vois autour de nous les 4 autres au spectacle. Ils me posent 2 secondes sur les glands puis laissent la pesanteur faire le travail, servant juste à m'empêcher de basculer. Je ressent chaque millimètre de pénétration, Samir et Ammed me retiennent et je profite un maximum de mon envahissement. Vers le milieu (je pense) j'ai eu un peu de mal. Marc s'en est aperçu et a sa demande Igor à été chercher du poppers pour m'en faire sniffer. Les deux narines saturées, bouffées de chaleur et ouverture en grand de mon sphincter. Docilement, et agréablement, je me suis assis sur les cuisses de mes enculeurs. Applaudissement de mes trois amis, j'ai même entendu Tic et Arnaud demander la même chose ! J'ai commencé, bien aidé de nos deux hommes de service, à me limer j'ai du souvent interrompre le mouvement de peur de jouir trop vite. Marc voyant les difficultés que j'avais à ne pas juter, m'a attiré sur son torse pour que Bruno se désengage. Aussitôt la place fut investie par Igor. Heureusement que Bruno était passé avant car les bites jumelées de Marc et Igor étaient au dessus question diamètre. Marc m'a maintenu contre lui, me roulant pelle sur pelle. J'ai senti Igor se mettre à genoux dans mon dos puis m'enculer sans hésiter. La bouche de Marc a étouffé quelques gémissements, surtout en fin de pénétration. J'ai senti toute la différence de se faire mettre par deux vraies queues plutôt qu'une plus un gode. Trop bon ! Je n'ai pu me retenir et j'ai joui comme jamais. J'ai englué nos torses et même certains jets sont venu couvrir le visage de mon amour. Chaque expulsion de sperme s'est accompagnée de contractions musculaires qui m'auraient fait déculer si je n'avais été pris entre les deux corps musclés et lourds de Marc et Igor. Je n'avais juter pour la dernière fois que j'ai nettement senti le sperme de Marc me couler en direct dans les boyaux et entendu Igor jouir dans sa kpote. J'avais complètement oublié Bruno jusqu'à ce qu'il se rappelle à moi en me jutant sur le dos.
Alors que tous se relevaient et partaient se laver, je suis resté quelques instants lové dans les bras de Marc. Il me caressait le visage, effaçant quelques larmes de plaisir.
Samir et Ammed resté près de nous m'aidèrent à me relevé. Les jambes coupées, il me fallut quelques instants pour retrouver la vigueur de me tenir debout tout seul. Comme ils me soutenaient de chaque coté, Samir m'a glissé tout bas " félicitation !".
Après les ablutions, et rhabillés nous sommes repartis à la maison. Samir et Ammed devant nous rejoindre après quelques rangements.
Dès que tous ont été partis, nos invités enchantés de leur après midi et nos hommes de services ravis d'être " embauchés définitivement " et de leur dédomagement. je suis allé chercher l'enregistrement des caméras du donjon. Mon intérêt premier s'est porté sur ce qui c'était passé après notre retour à la maison. Comme je l'avais pensé alors, nos deux beurs n'avaient pu s'empêcher de libérer les tensions contenues depuis si longtemps dans leurs shorty en cuir. Dès que nous avons refermés la porte sur nous, ils se sont jetés dans les bras l'un de l'autre pour se rouler de méchantes pelles pendant que les mains faisaient glisser les shorty à leurs pieds.
Samir a confirmé son emprise sur Ammed . Nous l'avons vu le pousser à genoux et lui enfiler sa teub dans la gorge sans se préoccuper de son avis. Puis très rapidement il l'a relevé, plié en travers de la première selle venue et enculer sauvagement. Si Ammed avait voulu résisté c'était peine perdue ! Ils ne leur fallut pas 5mn pour exploser.
Marc me dit alors que nous allons les autoriser officiellement à baiser entre eux au donjon et après le service si ils ont envie. Cela promet quelques beaux enregistrements !!
JARDINIER
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Mesdames et messieurs, mesdemoiselles, mesdemoiseaux, mespetitschats, mespetitsrats, nous avons l'immense honneur de vous annoncer que Dr Rathatton et Aneth ont survécu à leur périple ! Et nous avons également l'insigne honneur de vous annoncer que nous sommes des glands, et que le récit des trois derniers jours est donc en cours de préparation. En attendant, vous pourrez suivre le périple de cette journée et de ses petits échecs successifs 😘
Tout commença par une belle journée de printemps, Dr Rathatton couverte jusqu'au nez avec sa chemise 100% lin, moi même ben euh pas, vu qu'il fait déjà 20. On n'est pas tous normands.
Direction la gare routière pour prendre notre joli petit bus en direction de Pai, notre prochaine destination. Dr Rathatton m'assure qu'elle connait la bonne gare (il y en a 3 à Chiang Mai), et c'est avec l'innocence, l'enthousiasme et la naïveté de la jeunesse que nous nous dirigeons tout droit... dans le mur. Eh ben oui, mauvaise gare, et hop on reprend le taxi \o/ merci Dr Rathatton 😘
Arrivées à la gare, on nous annonce qu'il n'y a plus de bus avant 18h30 (ben oui, on aime le comique de répétition). Devant notre tête implorante, une génération spontanée de bus se crée, et hop, on a finalement deux places pour le bus de 10h30, wihiii ! Quelques minutes après, une dame nous saute dessus : deux voyageurs ont visiblement raté le bus, elle nous propose de prendre leur place \o/
Sans aucune compassion (ni pantalon, pull, ou quoi que ce soit, vu qu'on est montées dans ce bus aussi préparées que des grenouilles sautant d'un pont), nous montons à bord, et c'est parti pour ... 3h de virages dans la montagne par 12°🙀Ah, et sans accoudoir, je fais donc la girouette entre le couloir et de la bouillie de Dr Rathatton.
On en profite quand même pour établir les projets pour les prochains jours (est ce que mon estomac a regretté ? Je laisse ceux qui connaissent mon mal des transports extrapoler)
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Une fois arrivées, les sacs posés à l'auberge, et une lessive lancée (on n'imagine pas ce que c'est comme comfort d'avoir des vêtements qui sentent la lessive chez soi T.T), nous partons en quête de la perle rare, du Graal, que dis je, de la joie dans les yeux de Clémentine quand elle teste des galettes de riz grillées pas bonnes sur le marché... Un scooter donc. Sérieusement, ils sont en pénurie en ce moment, c'est plus rare qu'une paire de chaussettes propre dans nos sacs ... Direction la petite cascade de Mo Pang
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... et une petite coco dans un cadre idyllique pour nos gosiers assoiffés :)
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On reprend le scooter, direction la gare routière pour prendre nos billets de retour en avance et éviter le scénario de ce matin. Quand on a essayé en arrivant, on nous a prévenues que tout était plein, mais que des bus seraient "ouverts" dans la journée probablement... Qu'est ce que c'est que cette organisation, c'est pire que mon sac ! On découvre en arrivant qu'il y a bien un bus qui est apparu comme par magie (youpi!), Mais qu'on n'a plus un sou pour payer les billets puisque tout est parti dans la caution du scooter \o/
Avec toutes ces bêtises, on manque de rater le coucher de soleil au canyon, ça aurait été dommage !
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On finit sur le marché de nuit, à manger des gyozas, faire des tentatives culinaires plus échouées que le radeau de la Méduse, et se faire manger par les moustiques locaux monstrueux.
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Pour tous les retardataires dans les guerres des miaulements, je peux donner un peu de contexte. désolé d'avoir tapé en français c'est juste beaucoup à expliquer donc c'est plus facile dans ma première langue tu sais
en gros : Écoutez, je ne voulais pas être un sang-mêlé.
Si vous lisez ceci parce que vous pensez en être un, mon conseil est le suivant : fermez ce livre tout de suite. Croyez tout ce que votre mère ou votre père vous a dit au sujet de votre naissance et essayez de mener une vie normale.
Être un sang-mêlé est dangereux. C'est effrayant. La plupart du temps, cela vous fait tuer de manière douloureuse et désagréable. Si vous êtes un enfant normal, lisez ceci parce que vous pensez que c'est de la fiction, super. Continuer à lire. Je t'envie de pouvoir croire que rien de tout cela ne s'est jamais produit. Mais si vous vous reconnaissez dans ces pages – si vous sentez quelque chose remuer à l'intérieur – arrêtez immédiatement de lire. Vous pourriez être l'un d'entre nous. Et une fois que vous savez cela, ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne le sentent aussi, et ils viendront vous chercher.
Ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu.
Je m'appelle Percy Jackson.
J'ai douze ans. Jusqu'à il y a quelques mois, j'étais pensionnaire à Yancy Academy, une école privée pour enfants en difficulté dans le nord de l'État de New York.
Suis-je un enfant à problèmes ?
Ouais. Vous pourriez dire ça.
Je pourrais commencer à n'importe quel moment de ma courte vie misérable pour le prouver, mais les choses ont vraiment commencé à mal tourner en mai dernier, lorsque notre classe de sixième a fait une excursion à Manhattan - vingt-huit enfants souffrant de troubles mentaux et deux enseignants sur un jaune bus scolaire, en direction du Metropolitan Museum of Art pour voir des objets grecs et romains anciens.
Je sais – ça ressemble à de la torture. La plupart des sorties sur le terrain de Yancy l'étaient.
Mais M. Brunner, notre professeur de latin, dirigeait ce voyage, alors j'avais de l'espoir.
M. Brunner était ce type d'âge moyen dans un fauteuil roulant motorisé. Il avait les cheveux clairsemés, une barbe hirsute et une veste en tweed effiloché, qui sentait toujours le café. Vous ne penseriez pas qu'il serait cool, mais il racontait des histoires et des blagues et nous laissait jouer à des jeux en classe. Il avait aussi cette impressionnante collection d'armures et d'armes romaines, il était donc le seul professeur dont la classe ne m'endormit pas.
J'espérais que le voyage se passerait bien. Au moins, j'espérais que pour une fois je n'aurais pas d'ennuis. Garçon, j'avais tort. Tu vois, de mauvaises choses m'arrivent lors de sorties sur le terrain. Comme dans mon école de cinquième année, lorsque nous sommes allés sur le champ de bataille de Saratoga, j'ai eu cet accident avec un canon de la guerre d'indépendance. Je ne visais pas le bus scolaire, mais bien sûr j'ai quand même été expulsé. Et avant cela, dans mon école de quatrième année, lorsque nous avons fait une visite des coulisses de la piscine à requins de Marine World, j'ai en quelque sorte appuyé sur le mauvais levier sur le podium et notre classe a pris une baignade imprévue. Et le temps d'avant. . . Eh bien, vous avez l'idée.
Ce voyage, j'étais déterminé à être bon.
Pendant tout le trajet dans la ville, j'ai supporté Nancy Bobofit, la kleptomane aux taches de rousseur, frappant mon meilleur ami, Grover, à l'arrière de la tête avec des morceaux de sandwich au beurre de cacahuète et au ketchup.
Grover était une cible facile. Il était maigre. Il a pleuré quand il était frustré. Il a dû être retenu plusieurs années, car il était le seul élève de sixième à avoir de l'acné et le début d'une barbe vaporeuse sur le menton. En plus de tout cela, il était paralysé. Il avait une note l'excusant de l'éducation physique pour le reste de sa vie parce qu'il avait une sorte de maladie musculaire dans les jambes. Il marchait bizarrement, comme si chaque pas lui faisait mal, mais ne vous y trompez pas. Vous auriez dû le voir courir quand c'était le jour de l'enchilada à la cafétéria.
Quoi qu'il en soit, Nancy Bobofit lançait des liasses de sandwich qui collaient dans ses cheveux bruns bouclés, et elle savait que je ne pouvais rien lui faire parce que j'étais déjà en probation. Le directeur m'avait menacé de mort par suspension scolaire si quelque chose de mauvais, d'embarrassant ou même de légèrement divertissant se produisait pendant ce voyage.
"Je vais la tuer", marmonnai-je.
Grover a essayé de me calmer. 'C'est bon. J'aime le beurre de cacahuète. Il a esquivé un autre morceau du déjeuner de Nancy.
"C'est ça." J'ai commencé à me lever, mais Grover m'a ramené à mon siège.
"Tu es déjà en probation", m'a-t-il rappelé. "Vous savez qui sera blâmé si quelque chose arrive." En y repensant, j'aurais aimé avoir décoré Nancy Bobofit sur-le-champ. La suspension à l'école n'aurait été rien comparé au gâchis dans lequel j'étais sur le point de me mettre.
M. Brunner a dirigé la visite du musée. Il est monté à l'avant dans son fauteuil roulant, nous guidant à travers les grandes galeries d'échos, devant des statues de marbre et des vitrines pleines de très vieilles poteries noires et oranges.
Cela m'a époustouflé que ce truc ait survécu pendant deux mille, trois mille ans.
Il nous a réunis autour d'une colonne de pierre de quatre mètres de haut surmontée d'un grand sphinx et a commencé à nous raconter comment c'était une pierre tombale, une stèle, pour une fille d'environ notre âge. Il nous a parlé des sculptures sur les côtés. J'essayais d'écouter ce qu'il avait à dire, parce que c'était plutôt intéressant, mais tout le monde autour de moi parlait, et chaque fois que je leur disais de se taire, l'autre professeur chaperon, Mme Dodds, me regardait d'un mauvais œil. .
Mme Dodds était cette petite prof de maths de Géorgie qui portait toujours un cuir noir veste, même si elle avait cinquante ans. Elle avait l'air assez méchante pour conduire une Harley directement dans votre casier. Elle était venue à Yancy au milieu de l'année, quand notre dernier professeur de maths a fait une dépression nerveuse.
Dès son premier jour, Mme Dodds a adoré Nancy Bobofit et a pensé que j'étais une progéniture du diable. Elle pointait son doigt tordu vers moi et disait: «Maintenant, chérie», vraiment gentil, et je savais que j'allais avoir une retenue après l'école pendant un mois.
Une fois, après qu'elle m'ait fait effacer les réponses de vieux cahiers de mathématiques jusqu'à minuit, j'ai dit à Grover que je ne pensais pas que Mme Dodds était humaine. Il m'a regardé très sérieusement et a dit: "Tu as tout à fait raison."
M. Brunner n'arrêtait pas de parler de l'art funéraire grec.
Finalement, Nancy Bobofit a ricané quelque chose à propos du mec nu sur la stèle, et je me suis retournée et j'ai dit: "Voulez-vous la fermer?"
C'est sorti plus fort que je ne le pensais. Tout le groupe éclata de rire. M. Brunner a arrêté son récit.
« Monsieur Jackson, dit-il, avez-vous un commentaire ?
Mon visage était totalement rouge. J'ai dit: "Non, monsieur."
M. Brunner a pointé l'une des images sur la stèle.
« Peut-être que vous nous direz ce que représente cette image ? »
J'ai regardé la sculpture et j'ai ressenti une bouffée de soulagement parce que je l'ai vraiment reconnue. "C'est Cronos qui mange ses enfants, n'est-ce pas?"
"Oui", a déclaré M. Brunner, manifestement pas satisfait. ‘Et il a fait ça parce que. . .'
'Hé bien . . .’ Je me suis creusé la tête pour me souvenir. ‘Kronos était le dieu roi, et –’
'Dieu? demanda M. Brunner.
"Titan", me suis-je corrigé. 'Et . . . il ne faisait pas confiance à ses enfants, qui étaient des dieux. Donc, euh, Kronos les a mangés, non ? Mais sa femme a caché le bébé Zeus et a donné à Kronos une pierre à manger à la place. Et plus tard, quand Zeus a grandi, il a trompé son père, Kronos, pour qu'il vomisse ses frères et sœurs -'
'Eeew ! dit une des filles derrière moi.
‘– et donc il y a eu ce grand combat entre les dieux et les Titans’, continuai-je, ‘et les dieux ont gagné.’
Quelques ricanements du groupe.
Derrière moi, Nancy Bobofit a marmonné à un ami : « Comme si on allait utiliser ça dans la vraie vie. Comme il va dire sur nos demandes d'emploi, "Veuillez expliquer pourquoi Kronos a mangé ses enfants".
« Et pourquoi, monsieur Jackson, dit Brunner, pour paraphraser l'excellente question de Miss Bobofit, est-ce que cela a de l'importance dans la vraie vie ? '
« Cassé », marmonna Grover.
"Tais-toi", a sifflé Nancy, son visage encore plus rouge vif que ses cheveux.
Au moins, Nancy a aussi eu des ennuis. M. Brunner était le seul à l'avoir jamais surprise en train de dire quelque chose de mal. Il avait des oreilles radar.
Je réfléchis à sa question et haussai les épaules. « Je ne sais pas, monsieur. »
"Je vois." M. Brunner parut déçu. « Eh bien, demi-crédit, M. Jackson. Zeus a en effet nourri Kronos d'un mélange de moutarde et de vin, ce qui lui a fait dégorger ses cinq autres enfants, qui, bien sûr, étant des dieux immortels, avaient vécu et grandi sans être digérés dans l'estomac du Titan. Les dieux ont vaincu leur père, l'ont découpé en morceaux avec sa propre faux et ont dispersé ses restes dans le Tartare, la partie la plus sombre des Enfers. Sur cette note joyeuse, c'est l'heure du déjeuner. Mme Dodds, voudriez-vous nous ramener dehors ? »
La classe s'est endormie, les filles se tenant le ventre, les gars se bousculant et agissant comme des idiots.
Grover et moi étions sur le point de nous suivre quand M. Brunner a dit : « M. Jackson ».
Je savais que ça allait arriver.
J'ai dit à Grover de continuer. Puis je me tournai vers M. Brunner. 'Monsieur?'
M. Brunner avait ce regard qui ne vous laissait pas partir - des yeux bruns intenses qui auraient pu avoir mille ans et avaient tout vu.
"Vous devez apprendre la réponse à ma question", m'a dit M. Brunner.
‘A propos des Titans ? '
‘A propos de la vraie vie. Et comment vos études s'y appliquent.
'Oh.'
«Ce que vous apprenez de moi, dit-il, est d'une importance vitale. J'attends de vous que vous le traitiez comme tel. Je n'accepterai que le meilleur de vous, Percy Jackson.
Je voulais me mettre en colère, ce mec m'a tellement poussé.
Je veux dire, bien sûr, c'était plutôt cool les jours de tournoi, quand il s'habillait avec une armure romaine et criait: "Quoi ho!" ’ et nous a mis au défi, la pointe de l’épée contre la craie, de courir au tableau et de nommer chaque personne grecque et romaine qui ait jamais vécu, et leur mère, et quel dieu ils adoraient. Mais M. Brunner s'attendait à ce que je sois aussi bon que tout le monde, malgré le fait que je souffrais de dyslexie et de trouble déficitaire de l'attention et que je n'avais jamais dépassé un C- de ma vie.
Non – il ne s'attendait pas à ce que je sois aussi bon; il s'attendait à ce que j'aille mieux. Et je ne pouvais tout simplement pas apprendre tous ces noms et ces faits, et encore moins les épeler correctement.
J'ai marmonné quelque chose au sujet d'essayer plus fort, tandis que M. Brunner a jeté un long regard triste sur la stèle, comme s'il avait été aux funérailles de cette fille.
Il m'a dit d'aller dehors et de manger mon déjeuner.
La classe s'est rassemblée sur les marches du musée, où nous pouvions observer la circulation piétonnière le long de la Cinquième Avenue.
Au-dessus de ma tête, une énorme tempête se préparait, avec des nuages ​​plus noirs que je n'en avais jamais vus au-dessus de la ville. J'ai pensé que c'était peut-être le réchauffement climatique ou quelque chose comme ça, parce que le temps dans tout l'État de New York était bizarre depuis Noël. Nous avions eu des tempêtes de neige massives, des inondations, des incendies de forêt dus à la foudre.
Je n'aurais pas été surpris si c'était un ouragan qui soufflait.
Personne d'autre ne semblait le remarquer. Certains des gars lançaient des pigeons avec des craquelins Lunchables. Nancy Bobofit essayait de voler quelque chose dans le sac d'une dame et, bien sûr, Mme Dodds ne voyait rien.
Grover et moi nous sommes assis au bord de la fontaine, loin des autres. Nous pensions que peut-être que si nous faisions cela, tout le monde ne saurait pas que nous appartenons à cette école - l'école pour les monstres perdants qui ne pourraient pas réussir ailleurs.
'Retenue? demanda Grover.
"Non," dis-je. « Pas de Brunner. J'aimerais juste qu'il me licencie parfois. Je veux dire – je ne suis pas un génie.
Grover n'a rien dit pendant un moment. Puis, quand j'ai pensé qu'il allait me faire un commentaire philosophique profond pour que je me sente mieux, il a dit: "Puis-je avoir ta pomme?"
Je n'avais pas beaucoup d'appétit, alors je l'ai laissé prendre.
J'ai regardé le flot de taxis descendre la Cinquième Avenue et j'ai pensé à l'appartement de ma mère, à quelques pas de là où nous étions assis. Je ne l'avais pas vue depuis Noël. Je voulais tellement sauter dans un taxi et rentrer chez moi. Elle me prendrait dans ses bras et serait contente de me voir, mais elle serait aussi déçue. Elle me renverrait tout de suite à Yancy, me rappellerait que je devais faire plus d'efforts, même si c'était ma sixième école en six ans et que j'allais probablement me faire virer à nouveau. Je ne supporterais pas ce regard triste qu'elle me lançait.
M. Brunner a garé son fauteuil roulant au pied de la rampe pour handicapés. Il a mangé du céleri en lisant un roman de poche. Un parapluie rouge décollé du dossier de sa chaise, la faisant ressembler à une table de café motorisée.
J'étais sur le point de déballer mon sandwich quand Nancy Bobofit est apparue devant moi avec ses horribles amis - je suppose qu'elle en avait marre de voler les touristes - et a jeté son déjeuner à moitié mangé sur les genoux de Grover.
"Oups." Elle m'a souri avec ses dents tordues. Ses taches de rousseur étaient orange, comme si quelqu'un avait peint son visage avec du liquide Cheetos.
J'ai essayé de rester cool. Le conseiller scolaire m'avait dit un million de fois : « Compte jusqu'à dix, contrôle ton humeur. » Mais j'étais tellement en colère que mon esprit est devenu vide. Une vague rugit à mes oreilles.
Je ne me souviens pas l'avoir touchée, mais la prochaine chose que j'ai su, Nancy était assise sur ses fesses dans la fontaine, criant: "Percy m'a poussé!"
Mme Dodds s'est matérialisée à côté de nous.
Certains des enfants chuchotaient: "Avez-vous vu -"
'- l'eau -'
‘– comme si ça l’avait attrapée –’
Je ne savais pas de quoi ils parlaient. Tout ce que je savais, c'est que j'avais de nouveau des ennuis.
Dès que Mme Dodds a été sûre que la pauvre petite Nancy allait bien, en promettant de lui acheter une nouvelle chemise à la boutique de cadeaux du musée, etc., etc., Mme Dodds s'est retournée contre moi. Il y avait un feu triomphal dans ses yeux, comme si j'avais fait quelque chose qu'elle attendait depuis tout le semestre. ‘Maintenant, chérie –’
« Je sais », ai-je grommelé. "Un mois à effacer des manuels."
Ce n'était pas la bonne chose à dire.
« Venez avec moi », a déclaré Mme Dodds.
'Attendre! glapit Grover. 'C'était moi. Je l'ai poussée.
Je le fixai, abasourdi. Je ne pouvais pas croire qu'il essayait de me couvrir. Mme Dodds a effrayé Grover à mort.
Elle le dévisagea si fort que son menton de moustache trembla.
« Je ne pense pas, monsieur Underwood, dit-elle.
'Mais -'
‘Vous – allez – rester – ici.’
Grover me regarda désespérément.
"Ça va, mec", lui ai-je dit. 'Merci d'avoir essayé.'
"Chérie", m'a aboyé Mme Dodds. 'À présent.'
Nancy Bobofit sourit.
Je lui ai donné mon regard de luxe Je te tuerai plus tard. Je me tournai alors pour faire face à Mme Dodds, mais elle n'était pas là. Elle se tenait à l'entrée du musée, tout en haut des marches, me faisant signe d'impatience d'entrer.
Comment est-elle arrivée si vite ?
J'ai souvent des moments comme ça, quand mon cerveau s'endort ou quelque chose comme ça, et la prochaine chose que je sais, c'est que j'ai raté quelque chose, comme si une pièce de puzzle tombait de l'univers et me laissait regarder l'espace vide derrière. Le conseiller scolaire m'a dit que cela faisait partie du TDAH, mon cerveau
mal interpréter les choses.
Je n'étais pas si sûr.
Je suis allé chercher Mme Dodds.
À mi-hauteur des marches, j'ai jeté un coup d'œil à Grover. Il avait l'air pâle, coupant les yeux entre moi et M. Brunner, comme s'il voulait que M. Brunner remarque ce qui se passait, mais M. Brunner était absorbé par son roman.
J'ai regardé en arrière. Mme Dodds avait de nouveau disparu. Elle était maintenant à l'intérieur du bâtiment, au bout du hall d'entrée.
D'accord, j'ai pensé. Elle va me faire acheter une nouvelle chemise pour Nancy à la boutique de cadeaux. Mais apparemment ce n'était pas le plan. Je la suivis plus profondément dans le musée. Quand je l'ai finalement rattrapée, nous étions de retour dans la section grecque et romaine.
A part nous, la galerie était vide.
Mme Dodds se tenait les bras croisés devant une grande frise en marbre des dieux grecs. Elle faisait ce bruit bizarre dans sa gorge, comme un grognement.
Même sans le bruit, j'aurais été nerveux. C'est bizarre d'être seul avec un professeur, surtout Mme Dodds. Quelque chose dans la façon dont elle regardait la frise, comme si elle voulait la pulvériser. . .
"Tu nous as posé des problèmes, chérie", a-t-elle dit.
J'ai fait la chose sûre. J'ai dit: "Oui, madame."
Elle a tiré sur les menottes de sa veste en cuir. ‘Pensez-vous vraiment que vous vous en tireriez ?’
Le regard dans ses yeux était au-delà de la folie. C'était mal. C'est une enseignante, pensai-je nerveusement. Ce n'est pas comme si elle allait me faire du mal.
J'ai dit: "Je vais - je vais essayer plus fort, madame."
Le tonnerre a secoué le bâtiment.
"Nous ne sommes pas des imbéciles, Percy Jackson," a déclaré Mme Dodds. «Ce n'était qu'une question de temps avant que nous vous découvrions. Avouez, et vous souffrirez moins.
Je ne savais pas de quoi elle parlait. Tout ce à quoi je pouvais penser, c'était que les professeurs avaient dû trouver la réserve illégale de bonbons que je vendais dans mon dortoir. Ou peut-être qu'ils s'étaient rendu compte que j'avais obtenu mon essai sur Tom Sawyer sur Internet sans jamais lire le livre et qu'ils allaient me retirer ma note. Ou pire, ils allaient me faire lire le livre.
“Hé bien?” demanda-t-elle.
"Madame, je ne le fais pas. . .”
"Votre temps est écoulé", siffla-t-elle. Puis la chose la plus étrange s'est produite. Ses yeux ont commencé à briller comme des charbons de barbecue. Ses doigts s'étirèrent, se transformant en serres. Sa veste se fondit en grandes ailes de cuir. Elle n'était pas humaine. C'était une sorcière ratatinée avec des ailes et des griffes de chauve-souris et une bouche pleine de crocs jaunes, et elle était sur le point de me couper en lanières.
Ensuite, les choses sont devenues encore plus étranges.
M. Brunner, qui était sorti devant le musée une minute auparavant, fit rouler sa chaise dans l'embrasure de la galerie, tenant un stylo à la main.
"Quoi, Percy!” cria-t-il en lançant le stylo en l'air.
Mme Dodds s'est jetée sur moi.
Avec un cri, j'ai esquivé et j'ai senti des serres fendre l'air près de mon oreille. J'ai arraché le stylo à bille en l'air, mais quand il a touché ma main, ce n'était plus un stylo. C'était une épée - l'épée de bronze de M. Brunner, qu'il utilisait toujours le jour du tournoi.
Mme Dodds s'est tournée vers moi avec un regard meurtrier dans les yeux.
Mes genoux étaient en gelée. Mes mains tremblaient tellement que j'ai failli laisser tomber l'épée.
Elle a grogné: “Meurs, chérie!”
Et elle a volé droit sur moi.
Une terreur absolue a traversé mon corps. J'ai fait la seule chose qui m'est venue naturellement : j'ai brandi l'épée.
La lame de métal frappa son épaule et traversa son corps comme si elle était faite d'eau. Chut!
Mme Dodds était un château de sable dans un ventilateur électrique. Elle a explosé en poudre jaune, vaporisée sur place, ne laissant rien d'autre qu'une odeur de soufre et un cri agonisant et un frisson de mal dans l'air, comme si ces deux yeux rouges brillants me regardaient toujours.
J'étais seul.
Il y avait un stylo à bille dans ma main.
M. Brunner n'était pas là. Personne n'était là sauf moi.
Mes mains tremblaient encore. Mon déjeuner a dû être contaminé par des champignons magiques ou quelque chose comme ça.
Avais-je tout imaginé ?
Je suis retourné dehors.
Il s'était mis à pleuvoir.
Grover était assis près de la fontaine, une carte du musée tendue au-dessus de sa tête. Nancy Bobofit se tenait toujours là, trempée de sa baignade dans la fontaine, grommelant à ses vilaines copines. Quand elle m'a vu, elle a dit: "J'espère que Mme Kerr t'a fouetté les fesses."
J'ai dit: "Qui?"
“Notre professeur. Duh!”
J'ai cligné des yeux. Nous n'avions pas de professeur nommé Mme Kerr. J'ai demandé à Nancy de quoi elle parlait.
Elle a juste roulé des yeux et s'est détournée.
J'ai demandé à Grover où était Mme Dodds.
Il a dit: "Qui?"
Mais il a d'abord fait une pause et il ne voulait pas me regarder, alors j'ai pensé qu'il se moquait de moi.
"Pas drôle, mec", lui ai-je dit. “C'est sérieux.”
Le tonnerre gronda au-dessus de nos têtes.
J'ai vu M. Brunner assis sous son parapluie rouge, lisant son livre, comme s'il n'avait jamais bougé.
Je suis allé vers lui.
Il leva les yeux, un peu distrait. ‘Ah, ce serait mon stylo. Veuillez apporter votre propre ustensile d'écriture à l'avenir, M. Jackson.
Je l'ai remis. Je n'avais même pas réalisé que je le tenais encore.
"Monsieur, dis-je, où est Mme Dodds?”
Il m'a regardé fixement. “Qui?”
“L’autre chaperon. Mme Dodds. Le professeur de pré-algèbre.”
Il fronça les sourcils et s'assit en avant, l'air légèrement inquiet.
“Percy, il n'y a pas de Mme Dodds dans ce voyage. Autant que je sache, il n'y a jamais eu de Mme Dodds à ​​la Yancy Académie. Est-ce que tu te sens bien?”
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aurevoirmonty · 7 months
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Medvedev : «Conflit direct au sol avec l’OTAN: la Russie a de moins en moins le choix»
«Nous sommes prêts, même si le résultat sera atteint à un coût bien plus élevé pour l’humanité qu’en 1945», a prévenu (https://t.me/medvedev_telegram/389) l’ex-président russe.
«L’OTAN s'est transformé en un bloc ouvertement fasciste comme l'Axe hitlérien, quoique de plus grande taille.»
Et Medvedev, qui incarne une ligne dure loin d’être minoritaire en Russie, de lister:
La «fraternisation des animaux canadiens menée par le Premier ministre Trudeau dans son Parlement avec les nazis»
Les «livraisons de chars Abrams (https://t.me/kompromatmedia/4087) depuis les arsenaux de l'OTAN»
La «promesse de fournir aux autorités de Kiev des missiles à plus longue portée de systèmes de missiles tactiques».
▶ Message de Poutine à l’OTAN : «Capables de détruire la France», les missiles balistiques russes Sarmat sont en «alerte de combat» (https://t.me/kompromatmedia/3975)
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