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#je commence : je suis du nord et si t'es pas du nord t'es du sud. voilà.
elmaxlys · 6 months
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Françaises, Français, mes chers compatriotes.... Sujet de tension et de controverse, on se retrouve cette semaine afin de déterminer où commence le Sud de la France hexagonale.
J'ai donc placé 7 lignes sur cette carte à des endroits où potentiellement faire commencer le Sud. Votez ce qui s'en approche le plus pour vous et n'hésitez pas à préciser dans les tags si mes découpages ne vous conviennent pas.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #464 ~ LA LIBERTE COMMENCE OU FINIT L'IGNORANCE (mars 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je mets la dernière touche à mon rapport de la nuit. Si je tarde trop, Erwin sera plus dans son bureau et je serais obligé de lui courir après le reste de la journée. Il veut aller démarcher de nouveaux donateurs au plus vite et je me doute qu'il va pas s'assoir sur une journée aussi radieuse.
Je laisse l'encre sécher en ouvrant la fenêtre près de mon bureau. Cet air frais est agréable ; je me sens poisseux depuis plusieurs heures. Il a fallu calmer les gens mais aussi assurer la distribution dans le calme, et s'assurer que tout le monde retournait dormir sans faire d'histoire. Ca nous a pris pas mal de temps et mes gars sont retournés se coucher alors que la nuit finissait. Ils auront une permission pour aujourd'hui pour leur peine, qu'ils restent au pieu.
Peut-être que la garnison va arrêter de nous asticoter après ça. Hannes m'a assuré qu'il ne tolérerait plus ça dans ses rangs, mais faut pas compter que tout le monde suive les ordres. Il m'a conseillé de lui rapporter toute écart de ce genre, mais franchement j'ai autre chose à faire que moucharder. Il faut quand même que j'en parle à Erwin parce que ça plombe le moral de nos soldats.
J'enfile ma veste vite fait et traverse le couloir qui sépare nos quartiers - je constate que le ménage doit déjà être refait, ttcch -, puis frappe à sa porte. Heureusement, il est là. J'entre sans attendre et remarque qu'il n'y a personne dans la pièce. Un bruit d'eau à côté m'indique où il est. Je m'adosse à l'entrée de sa salle de bain, et lui fait signe avec mes parchemins dans le reflet du miroir. Il continue de s'aplatir les cheveux avec son gel préféré - celui dont l'odeur est pas trop désagréable -, et m'indique qu'il a presque fini. Je vois ça ; rasé de près, en tenue civile, les cheveux encore plus plaqués... Je me doutais bien qu'il sortirait aujourd'hui.
T'as eu vent de ce qui s'est passé cette nuit ? Il se lave les mains dans la bassine et les essuie avant de se tourner vers moi pour prendre mon rapport. Comme d'habitude il me demande un petit résumé de vive voix. Disons que ça barde vraiment maintenant, les réfugiés sont devenus intenables. J'ai réussi à les calmer mais... Erwin me regarde avec des yeux ronds, l'air franchement surpris, ce qui lui ressemble pas du tout, et je me retiens de rire nerveusement. Ouais, je leur ai parlé, y a quoi de bizarre ? Je sais, j'aime pas faire ça d'habitude mais je me suis dit qu'au moins je savais ce qu'ils vivaient et je trouverais le bon ton pour leur faire comprendre de rester calmes. La garnison était débordée... Mike est venu aussi. A deux, on leur a peut-être... rendu un peu de confiance en l'avenir, j'sais pas... Un petit incendie s'est déclaré mais nos vaillants soldats l'ont éteint à temps. Par contre les réserves de bouffe de Trost vont avoir besoin d'être regarnies bientôt. Hannes s'en occupe.
Erwin lit tout en m'écoutant et je me demande alors si ça le met de travers que j'ai agi sans ordres. Il semble lire dans mes pensées et annonce que j'ai bien fait de prendre cette initiative seul car cela aurait pu vraiment mal tourner. Ouais, t'imagines, si les militaires avaient fini par tabasser cette foule ? Le scandale... Enfin bon, c'est réglé, et t'as pu dormir sur tes deux oreilles quand même. Mais on peut envisager que d'autres émeutes comme ça éclatent dans les autres districts. Erwin m'informe que c'est déjà le cas, notamment à Karanes et Krolva. Merde... Je m'écroule dans le canapé et fixe le sol à mes pieds.
Il faut vraiment qu'on se bouge le cul. Y a que nous qui pouvons faire quelque chose. Il faut reprendre les territoires occupés ou on va tous se bouffer les uns les autres ! Erwin me répond qu'il y travaille mais qu'il attend aussi les décisions des parlementaires suite à son entretien avec Zackley. Ils prennent tous leur temps, ces richards ! On peut pas juste attendre qu'ils décident quoi que ce soit ! Et sans vouloir te commander, faudrait qu'on retourne en expédition ce mois-ci. Les autres régiments ont rien compris à notre dernière sortie, et je te fais grâce des sobriquets dont ils nous affublent - toi particulièrement. Je sais que tu te fous de ce que les gens pensent de toi, mais nos plus jeunes soldats ont pas cette indifférence, ils le vivent mal. Ces trouducs savent rien de ce qu'on prépare et ça les rend cons.
Erwin semble concerné par ce que je lui dis et me révèle qu'il a déjà prévu une nouvelle sortie, près de la Forêt des Arbres Géants, afin de voir si on peut pas sécuriser un avant-poste là-bas. Je croyais que tu envisageais de passer par le fleuve... Oui, qu'il répond, mais on est pas à l'abri d'un refus alors il faut prévoir à l'avance. Bonne idée. C'est pas si loin du Mur Rose mais suffisamment pour que les commères viennent pas nous espionner. Tu envisages ça quand ? Je remarque de nouveau ses vêtements de ville... Quand tu auras réussi à soutirer assez de fric aux richards, je vois. Bon plan. Si tu veux mon aide, je peux...
Erwin paraît interloqué pour la deuxième fois de la journée. J'aime provoquer ça chez lui. Je me disais ça parce que, après cette nuit, je me suis vraiment rendu compte de ma popularité. C'est pas qu'elle m'enchante mais si elle peut être utile... Et puis, je m'emmerde, faut bien le dire. Il répond qu'il préfère me savoir ici pour gérer les troupes et leur moral ; Mike sera aussi chargé de leur concocter des entraînements un peu divertissants. Tu veux dire comme quand la bigleuse est partie voler sur le QGR, l'autre jour ? J'ai bien remarqué que tu l'as à peine punie, finalement c'était pas une si mauvaise idée, ça change de l'ordinaire. Mais si on veut pas embêter les honnêtes citoyens, on peut aller faire ça dans Trost-Sud.
Ouais, je cherche un truc à faire. Mes gars trouvent le temps long et passer leurs journées avec des connards qui les insultent, tu comprends... Erwin me regarde malicieusement en mettant sa veste. Il m'informe que c'est bientôt l'anniversaire d'un de mes subordonnés et je peux toujours faire quelque chose pour fêter ça. Ah ? Mais comment tu sais ça, toi, tu potasses leurs profils tous les jours ?! Désolé, je peux pas me souvenir de toutes ces dates, j'ai vécu sans presque toute ma vie ! Je me souviens déjà à peine de la tienne, de celle de la bigleuse ou de Mike... Et franchement, ça m'intéresse pas vraiment de les retenir. Bon, c'est qui ?
Il me répond que c'est Nadja. Ah oui ? Eh, mais du coup je me demande si c'est pour ça que... Non, oublie, je pense tout haut. Erwin me conseille d'emmener mon escouade en excursion quelque part, un endroit inédit. T'as une idée ? Il me propose la capitale. Claus est le seul à y être allé mais ça reste un genre de rêve inaccessible pour les autres. Mouais, pourquoi pas. Et puis je pourrais leur faire visiter puisque je connais maintenant. Y a ce salon de thé...
Erwin est fin prêt et attend que je l'accompagne dans le couloir avant de refermer. T'es sûr que tu veux pas que je vienne ? J'peux m'habiller vite... Il refuse catégoriquement et je le soupçonne presque de cacher quelque chose sur sa véritable destination. Bah, après tout c'est pas mes oignons, tu vis ta vie, hein. Mais dis-moi où tu vas. Si jamais il y a des problèmes, qu'on sache quand même... Il se rend dans le quartier nord d'Ehrmich. T'en as au moins pour la journée, quoi.
On va essayer de trouver de quoi s'occuper en attendant que tu reviennes avec des chèques pleins les poches. Tiens, j'ai une idée pour commencer. File-moi tes clefs, j'vais prendre un bain. Après cette nuit, j'ai besoin de ça. J'espère que t'as laissé de l'eau !
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3moisauboutdumonde · 6 years
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Louiselle et les 7 chauffeurs de l'apocalypse
Il était une fois, une jeune femme prénommée Louiselle. Intrépide (lol) et avide de nouvelles aventures, elle souhaitait découvrir la Nouvelle Zélande. Son rêve vit le jour en automne 2017, quand elle parti conquérir le pays des kiwis pour 3 mois. De nouvelles aventures elle en vécue de nombreuses durant son premier mois ici : des rencontres, des randonnées, des paysages à couper le souffle… mais en ce lundi 27 novembre, une nouvelle épreuve l'attendait. Et rien, pas même ses désormais nombreux trajets en stop, n'aurait pu la préparer aux…. 7 chauffeurs de l'apocalypse !
Mais pour que vous puissiez comprendre cette histoire, il me faut remonter de quelques semaines dans le temps, quand notre backpackeuse se trouvait encore dans l'île du Nord. A Napier pour être exacte. Vous vous souvenez sûrement de Silvin (et non pas Hans), le jeune allemand qu'elle avait rencontré en chemin. Eh bien figurez-vous que Silvin n'est pas le seul allemand avec qui Louiselle a sympathisé à Napier. Elle s'est également liée d'amitié avec Jule. Si leurs chemins partaient alors dans des directions différentes le destin (et un peu d'organisation) choisit de les mettre à nouveau sur la route l'une de l'autre. En effet, après 1mois dans une ferme de kiwi, Jule s'apprêtait à descendre dans l'île du Sud juste au moment où Louiselle se retrouvait sans projet défini pour les prochains jours. Elles décidèrent donc se retrouver à Picton et de partir faire un roadtrip ensemble.
C'est donc ainsi qu'après 3 jours à Hokitika Louiselle décida de remonter à Nelson pour pouvoir ensuite rejoindre Jule à Picton. Malgré les 4h30 et quelques centaines de kms séparant Hokitika de Nelson, notre jeune vagabonde dénia le bus au profit du stop, scellant ainsi son destin.
Ce qui nous amène donc à la situation suivante : station essence à la sortie d’hokitika, 10h17. Louiselle se tient comme à son habitude à un point stratégique ; signe dans une main, l'autre avec le pouce levé, sourire en place, elle attend. Et attend. Et attend. Elle a même le temps de se faire dragouiller par un gars de la station essence avant que son premier chauffeur de la journée ne s'arrête. Et c'est ainsi qu'elle rencontre le premier chauffeur de l'apocalypse.
Barny, le cavalier fou.
Barny est un trentenaire qui a décidé qu'il resterait jeune toute sa vie. Prof de kayak à Franz Josef il est le parfait cliché du “cool dude” : armé de ses tongs, son bermuda et son débardeur, il écoute du reggae juste assez fort pour qu'on soit obligés de crier pour s'entendre. Barny aime les femmes (“surtout les canadiennes”), conduire avec les genoux et checker son Instagram toutes les 3 secondes. Bro look at the road please. Pas totalement débile, il a eu la bonne idée d'installer un appareil qui l'informe de la présence de radars, ce qui lui permet de dépasser la vitesse autorisée 99% du temps. La bonne nouvelle c'est qu'il ne va pas plus loin que Greymouth et dépose donc la jeune auto-stoppeuse ici. Sentant que la journée va être longue elle prend le temps d’ingurgiter un Subway avant de se poster sur le bord de la route. 20 minutes plus tard s'arrête son deuxième chauffeur.
Le sage et silencieux John Doe.
Ce papy d'une soixantaine d'années (ouais, passé 60ans tout le monde est un papy) étant un pur produit néo-zélandais, la conversation subit les effets de l'accent du coin. Quelques échanges et pas mal de “sorry what was that?” plus tard, le silence s'installe entre les deux occupants du véhicule jusqu'à ce que John Doe dépose notre héroïne… au milieu de nulle part. Vraiment. Il faut 30 minutes, qui ne voient défiler que 4 voitures, avant que la chance ne fasse de nouveau son apparition, sous les traits d'une américaine de 40ans.
Jill, la bonne fée
Cet adorable petit bout de femme se présente comme “American, but the good kind”. En voyage d'affaires en Nouvelle Zélande elle s'octroie quelques jours de vacances dans ce charmant pays avant de rentrer aux états unis. Elle offre des cerises et une excellente conversation durant tout le trajet, qui prend fin beaucoup trop tôt au goût de Louiselle (à quel moment je me suis dit que ça serait rigolo de raconter cette histoire à la 3eme personne ?? -_-’). Mais hélas Jill se rend à hanmer Springs ce qui n'est pas du tout sur le chemin jusqu'à Nelson. Le stop reprend donc de plus belle. Il est environ 14h, le soleil est à son pic et au bout de trois quart d'heure postée sur le bord de la route sans personne pour s'arrêter Louiselle se sent comme une saucisse oubliée sur le barbecue. Alors qu'elle commence à se demander si c'était vraiment une bonne idée de tenter un trajet aussi long en une seule journée, une voiture stoppe à son niveau. Le 4eme carrosse de la journée est là !
Mr Doe, Mrs Doe & Doggie Doe, the unexpected
“Carrosse” est peut être un bien grand mot pour qualifier l'état de la voiture, étant donné que l'absence de sièges à l'arrière est principalement compensée par la présence de bordel et de toiles d'araignées. Mais ça fera parfaitement l'affaire (tout est mieux qu'une nouvelle heure d'attente au soleil), surtout que le trajet se veut court, jusqu'à un point plus stratégique pour faire du stop. La chipolata qu'est devenue notre voyageuse quitte donc son barbecue au profit l'arrière de la voiture où elle se cale du mieux qu'elle peut aux côtés de Dynamo, une chienne beaucoup trop mignonne (Roxy reste #1). Tout en travaillant ses abdos fessiers pour tenir en place, la chasselande d'origine se sent particulièrement vivante : cet instant est un peu fou, un peu dangereux, totalement inattendu. Si loin de son quotidien en France. Elle ne peut s'empêcher de sourire bêtement à Dynamo : cette journée est certes un nouveau challenge mais surtout une aventure pleine de surprises. Mr & Mrs Doe dépose la rêveuse dans un coin encore plus paumé si possible, mais qui reste cependant sur la route principale pour se rendre à Nelson (les joies de l'île du Sud). C'est le stop le plus difficile pour Louiselle : 1h30 d'attente en plein soleil, les réserves d'eau sont à plat, la journée commence à être bien entamée et il reste encore 2h de route jusqu'à son objectif. Bref ça commence à prendre une tournure à la “koh lanta” moyennement appréciée. Alors qu'elle commence à chercher un plan B et des points positifs à cette attente (“au moins je bronze”) notre backpackeuse voit une voiture de pompier s'approcher et avec elle une opportunité de plus de se rendre à Nelson.
Good Guy Rob
Son nouveau chauffeur est britannique, drôle, et la conversation se fait tout naturellement : “On est d'accord que Ryan Gosling n'est pas l'homme le plus beau de la terre hein ? Non mais c'est vrai ! C'est pas comme Brad Pitt ou Georges Clooney !
- Baaaah c'est un peu le nouveau Brad Pitt quoi. Il fait partie de la nouvelle génération des sex symboles d’Hollywood.
- Mais non ! Brad Pitt il est encore très bien !
- C'est peut être juste que t'es vieux aussi Rob <3”
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Cette amitié de voyage prend fin quand Rob dépose Louiselle à une trentaine de kilomètres de Nelson. So close yet so far. Mais pour la première fois de la journée elle n'attend pas plus de 10min que quelqu'un la prenne comme co-pilote.
Mister X, le bienheureux
Avant dernier chauffeur du jour, ce jeune homme dont le nom ne restera pas dans les annales se rend à l'aéroport pour son job de nuit. Le trajet ne dure qu'une dizaine de minutes mais il est rempli de rires et de bonne humeur ! Il prend fin à la périphérie de Nelson et le centre ville est encore trop loin pour s'y rendre à pieds. Ce qui nous amène donc au dernier conducteur !
Le serviable Hans
A nouveau, le nom de ce protagoniste n'est pas Hans, mais pour des raisons techniques et parce qu'il est allemand (et que j'aime tomber dans le cliché) c'est celui qui sera employé pour le désigner. Hans est sur le chemin retour d'un roadtrip de deux semaines dans l'île du Sud. Il lui reste 5 jours pour retourner à Auckland déposer le camping car qui l'a abrité. Galant chevalier conduisant sa voiture blanche il offre à Louiselle de la déposer directement à l'auberge où elle va passer les deux prochains jours.
C'est ainsi que se termine cette histoire ; après avoir traversé la moitié de l’île du sud, fait 8h de stop et affronté les 7 chauffeurs de l'apocalypse notre héroïne s'installa dans ses nouveaux quartiers où elle s'endormit paisiblement, cookie à la main.
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jemecarapate-blog · 7 years
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VROUM VROUM
L’été avance, et notre départ approche doucement. Vient donc le moment de nous demander ce que nous ferons après, et comment nous nous déplacerons. 
Après de longues heures de négociations, au cours desquelles :
Manon m'exposait l'utilité de posséder un moyen de locomotion,
et ou je lui exposais les avantages du lever de pouce -l'option voyage en bus ayant été écartée assez rapidement parce que «ça manque d'intimité», « ça manque de liberté », que « c'est un truc de post adolescent alcoolique et en mal d’amour», et aussi un touuuuut petit peu parce que ça coute une blinde,
j'ai finalement admis que le fait de voyager en Nouvelle-Zélande avec une voiture allait nous permettre de faire des économies sur le logement, mais aussi de voyager à notre rythme et de nous arrêter où bon nous semble. Ainsi convaincue, les négociations recommencent :
je propose l'achat d'une petite voiture et d'une tente : moyen simple,  économique et sauvage -grrr- de voyager.
Manon elle, est plus attirée par l'achat d'un van -c'te hippie !
Du coup, on a opté pour une voiture familiale : la très prisée -par les backpacker- TOYOTA ESTIMA. Prix raisonnable, assez d'espace pour y dormir, moteur plus puissant qu'un van, elle passe en catégorie voiture dans le ferry et dans les parkings… bref, c'est l'option parfaite.
Nous voilà donc décidées : dès que nous aurons fini d'aider Pete et Belinda, nous prendrons l'avion jusqu'à Christchurch, située dans l'île du sud : ce sera la fin de l'été et la plupart des backpackers auront fini leur road trip, les prix devraient donc baisser.
Super plan, hein ! Sauf que…Pete nous a gentiment fait remarqué que :
acheter une voiture ayant roulé quelques milliers de kilomètres -mauvais plan ?
sous la direction de jeunes gens pauvres - super mauvais plan ?
qui n'ont auparavant jamais possédé de voiture - c’est vrai que…
des gens comme nous, donc - a fuir
n'était pas notre meilleure idée… merde alors !
Bon… ok, nous l'achèterons à Auckland, un peu avant la fin de notre séjour dans le nord, ce qui nous laisse le temps d'attendre que les prix baissent un peu… 
Super plan, hein ! Sauf que…Belinda - notre nouvelle Maman, pour ceux qui ne l'auraient pas compris- a déjà fait secrètement des recherches sur Trademe -l'équivalent du bon coin- et nous montre fièrement une annonce qui pourrait nous correspondre. 
Bon…ok, nous prendrons un rdv pour aller la voir.
Le lendemain -oui, quand Belinda prend les choses en main, elle déconne pas :
12h : Une toyota estima rouge nous attend sur le bord d'une route déserte. 12h02 : La propriétaire ouvre la voiture, nous montre le lit à l'arrière, les kilométrages, et sort les papiers. 12h05 : Je suis accroupie, feignant de regarder un truc vachement important sous la voiture, pendant que Manon rôde autour, avec l'air très sérieux. Pete de son côté, feuillette rapidement les papiers de la voiture, ouvre le capot, et discute avec la madame -gentille, mais chelou- qui vend la voiture. 12h10 : Pete nous prend à part et nous demande ce que nous en pensons 12h10 : Manon ouvre la bouche, pendant que je commence à bafouiller un « On te fait confiance » 12h10 : Pete demande le prix de la voiture à la madame -toujours gentille, mais toujours chelou. 12h10 : la dame gentille-mais-chelou lui donne un prix un peu plus haut que nos espérances. 12h10 : Pete baisse le prix indiqué de 100$ 12h11 : La dame-gentille-mais-chelou accepte 12h11 : Pete me demande de lui serrer la main. 12h12 : On remonte dans la voiture de Pete, direction la banque. 12h30 : L'argent est passé de la banque à la main de la dame-gentille-mais-chelou. 12h31 : Pete à l'air soulagé. La dame à l'air contente. Manon à l'air perdue, et moi je suis assise au volant d'une voiture familiale qui m'appartient à moitié. Volant qui se trouve d'ailleurs à droite de la voiture, qui se trouve elle même à gauche de la route.
Cet épisode nous a rappelé que nous avions encore beaucoup à apprendre sur les kiwis, la Nouvelle-Zélande, et les voitures. Cet achat improbable marquera le début d'une lonnngue série de leçons :
Les négociations à l'africaine -ou à l'indienne, pas de stigmatisation- n'existent pas en Nouvelle-Zélande, et pourraient d'ailleurs être assez mal vues. Le prix proposé par l'acheteur se doit d'être suffisamment proche du prix proposé par le vendeur, pour que celui-ci l'accepte dès la première offre. Si ce n'est pas le cas, il n'y aura pas de vente.
 Les kiwis -ou du moins les Kiwis âgés- portent une très grande confiance en leurs compatriotes. Ainsi, il n'est pas venu à l'esprit de Pete que quelqu'un puisse vouloir vendre une voiture en mauvais état, ou à un prix trop haut…
Bon, et ben du coup, c’est avec excitation et perplexité qu’on vous présente Kumara :
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D’après le dictionnaire, Kumara peut désigner :
Une divinité de l’hindouisme aussi connue sous d'autres noms, dont Kârttikeya.
Une sorte de patate douce. 
Je vous laisse deviner laquelle des deux Kumara nous a inspiré…
Kumara à deux ans de moins que nous, 190 000 km au compteur, un nouveau moteur, un volant -à droite, deux toits ouvrants, un sommier en bois, deux matelats en mousse, des rideaux tout moches, des draps violets en soie/flanelle/velour -oui, les trois- une couette qui se décompose, une douche solaire, une glacière en polystyrène, quelques assiettes et couverts, et pas mal de poussière.
Après quelques semaines en incubation dans le garage de Pete et Belinda, notre Kumara s'est transformée en carosse :
Son moteur, son volant, son âge et son kilométr-âge n'ont pas changé. D'ailleurs les draps bien kitch non plus… En revanche, la poussière a disparu, et les rideaux-tout-moches aussi. Avec l'aide de Belinda -pour ne pas dire qu'elle s'est occupé de quasiment toute la partie manuelle- on s'est confectionné des rideaux « scratchables » anti-voyeurs / anti-voleurs, bref en tissu opaque. Dans la foulée, on s'est même fait une moustiquaire pour l’un de nos deux toits ouvrants -celui donnant sur la chambre (oui on a bien dit chambre)- pour pouvoir regarder les étoiles sans se faire piquer. Avec l'aide de Pete -pour ne pas dire qu'il s'est occupé de toute la partie manuelle- on a confectionné une tablette dépliable pour cuisiner à l'arrière de la voiture, ainsi qu'un support pour un réservoir d'eau de 30L. On a ajouté une couette –à défaut d'en avoir deux, des boites en plastique, un diffuseur d'odeur, et des tapis en caoutchouc-qui-pue pour les pieds, et le tour était joué.
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Enfin, presque. Une fois la voiture aménagée et assurée, il a quand même fallu qu'on s'entraine un peu à la conduire, avant de nous lancer tête-baissée sur des (auto)routes inconnues. Non parce que je ne crois pas l'avoir dit -quatre fois- mais le volant de la voiture se trouve à droite. Ce qui ne m'a absolument pas perturbé, si ce n'est sur quelques détails :
j'oublie peut être parfois d'enlever le frein à main -il est a droite, lui aussi.
je confonds de temps à autre clignotants et essuie-glaces -non mais tout est inversé aussi il faut dire, vous y auriez pensé, vous, à ça ?
Sinon, tout le reste ça va hein, je gère. Mais je vous vois venir avec vos questions toujours très pertinentes : « mais comment fait-elle pour gérer la boite de vitesse ?». C'est effectivement une bonne question. Et bien je ne la gère pas. Voilà. Tout simplement parce que nous sommes dans un pays de feignants -ou de génies, question de point de vue- notre chère Kumara est doté…. d'une boite automatique. ALLELUIA. Effectivement, au début j'ai cru que ça allait m’énerver. Pourtant, j'ai compris très rapidement -au premier panneau stop, en fait- que cette fonction était absolument nécessaire à notre survie. Même si je doit admettre que peut être parfois, j'essaye d'accéler et de freiner en même temps, parce que bon…voilà.  Au vu de ma capacité extraordinaire d'adaptation au changement, j'imagine que la question pertinente qui vous brûle désormais les lèvres est de savoir si je suis encore en vie. Ce à quoi je vous répliquerai que la réponse est soit évidente, puisque je suis en mesure d'écrire ces lignes, soit flippante, puisque cela impliquerait que qu'un écrivain de talent aurait pris le contrôle de mon blog et se ferait passer pour moi. Enfin bref, je m'égare -à défaut d'être en mesure de me garer.
Une fois la voiture domptée, la conduite sur route s'est très bien déroulée. Enfin, si l'on oublie cette première expérience, où dès la première intersection je me suis engagée sur la voie de droite, alors qu'une voiture arrivait en face. Mais passé cette petite erreur de jeunesse, aucun souci. Oui, bon, à l'exception du jour où je suis sortie en trombe du parking de Baycabinz pour me lancer directement du côté droit de la route -où un 4X4 roulait tranquillement- sous les yeux ébahis de Pete qui a failli en faire une crise cardiaque. Effectivement, dans les deux cas présentés j'aurais pu me rendre compte de mon erreur :
Premièrement parce qu’une voiture roulait dans ma direction, ce qui aurait pu dû me mettre la puce à l'oreille. Mais comme par principe, je considère toujours que l'erreur vient des autres avant d'envisager qu'elle puisse venir de moi, je n'ai pas bougé.
Deuxièmement, parce que je trouvais effectivement le trottoir très visible, ce qui est assez inhabituel lorsque je conduis. Mais comme mon cerveau est réglé sur le mode « cherche pas à comprendre, t'es à l'étranger et tout est potentiellement bizarre» il ne m'a pas envoyé de signal d'alarme.
Troisièmement, parce que Manon s’égosillait «GAUUUCHE, GAUUUUCHE, MAIS GAUUUCHEUUUH  PUTAIN !». Sauf que me trouvant dans les deux cas à un croisement, où je me dirigeais en direction de la gauche, moi, je me disais “ben oui je vais à gauche, j'ai vu, merci, elle va me lâcher la grappe oui”
C'est donc, dans les deux cas, lorsque j'ai commencé à entrevoir les mains de Manon se diriger vers mon volant qu'une connexion s'est enfin faite dans mon cerveau «OH BORDEL DE MERDE JE SUIS DU MAUVAIS COTE ! Mais comment est-ce que ça à pu arriver j'étais pourtant si prudente ?! FAUT QUE JE FASSE QUELQUE CHOSE LA, TOUT DE SUITE ! UN TRUC QUI VA SAUVER NOTRE PEAU, OH MERDE OH MERDE OH MERDE, AGIS BORDEL, AGIS» -oui parce que je suis vulgaire dans mes pensées, quand je panique. 
Je suis aujourd'hui heureuse de vous annoncer que mes bras ont été plus rapide que mon cerveau -et aussi que les conducteurs des voitures d'en face ont eu des bon réflexes. Ainsi, le break et le 4X4 qui se trouvaient respectivement en face de moi vont bien, Manon s’est remise de ses émotions et Pete a fini par oublier cette histoire. Enfin oublié… Si l'on omet le fait que dès qu'il nous voit avec les clefs de voiture dans les mains il se met à crier «STAY AT HOME, THE FRENCH CONNECTION IS DRIVING TODAY» -ce que les non bilingues comprendrons par «vous allez tous mourir», ou sautillait sur son siège en nous lançant un « God damn it girls, KEEP LEFT, K.E.E.P L.E.F.T, alright ? I will buy you a sign for the car… Belinda, we have to buy a sign saying «KEEP LEFT» for the girls. Really, they need it !! » -ce que l'on peut traduire par « On va tous mourir à cause de ces deux dangers publics ».
Aujourd’hui, notre citrouille s’est transformée en kumara de luxe, je conduis du bon côté de la route, j'ai imprimé un signe « KEEP LEFT » que j'ai collé à l'intérieur du pare brise et l'été est fini. Nous sommes donc fin prêtes pour partir sur la route. 
Allez, bivroum
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nosoulbutterflies · 7 years
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le cœur veut rien savoir , alors on le supplie ; l'amour on le fait pas , l'amour on le subit . chui vraiment qu'une p'tite conne je dis que je les séduis tout , mais en vrai je suis qu'une junkie j'attends que les aiguilles tournent . Son absence et le pire des présence , un avenir déplaisant  une dépression qui s’abat sur not' navire de plaisance ; complètement déboussolée  East , West , Nord , Sud croquer la vie à pleine dents condamné à une mort sûre sort ton reflet dans mes yeux , ma vie ne ressemble à rien , passion secrète pareille à une nuit de noce sans mariage , se faire des marques et des frissons qui font saigner la lèvre ;on se fait du mal mais mes cris ne sont des appels à l'aide t'es plus con que moi t'es fou t'me demande si je fais ça pour briller Je ne sais pas pourquoi les hommes détruisent tout se qui veulent s'approprier  J'pourrais t'offrir des fleurs mais les tiges seraient déjà mortes je commence ma petite crise , le litiges c'est mon déshonneur  "comment oses-tu mettre des bribes de notre histoire dans tes ceaux-mor  Chéri chaque fois que j'écris c'est des crimes que je désamorce
Sarra ; Fumée noireetobscure ; cigarette ; ecchymose ; suçon ; yeux rouge 
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #422 ~ LE TREIZIEME MAJOR (novembre 845) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Nous voici bien installés dans notre nouvel avant-poste. On a choisi le bâtiment le plus au centre, le plus haut et le plus solide pour héberger tout le monde. Il dispose également d'une tour qui a tenu le coup et c'est très pratique pour ce que j'ai à faire.
Je scrute l'horizon avec ma longue-vue, pendant que les cartographes reportent sur leurs plans les masses de titans que je leur signale. Comme prévu, ils évitent les endroits où leurs camarades ont été tués s'ils peuvent les contourner. J'avais déjà remarqué qu'ils faisaient ça, mais je ne sais pas pendant combien de temps ils le font. Si je peux rester encore un moment ici avant que la nuit ne tombe, je vais pouvoir observer leur comportement.
Moblit m'apporte un verre d'eau tiède et je fronce le nez devant cette boisson peu désaltérante... J'aurais préféré un peu de vin, je me demande si Gelgar en a amené... Ca m'étonnerait, il sait qu'Erwin peut se montrer souple mais il aurait pas pris le risque de perdre sa sobriété pour la première expédition du treizième major. Et puis Mike doit lui serrer la vis maintenant.
Je balaie le terrain plusieurs kilomètres devant moi et signale une autre horde de titans en marche. Nous ne sommes pas sous le vent et ils ne sentent pas notre odeur ; il marchent vers le Mur Rose sans nous voir ni même se tourner dans cette direction. La chute de Maria ne semble pas avoir entamé leur volonté d'avancer vers le nord... Mais c'est quand même inquiétant, quand je regarde vers le sud-ouest, ils sont très nombreux et avancent en rangs serrés, comme une armée. Ces lignes ne seront pas simples à passer... et le Mur Maria est encore loin.
Je serre les lèvres et dirige ma lunette vers un autre point, plus proche de nous. J'aperçois des reflets d'acier qui virevoltent par là-bas ; les escouades de Mike et Livaï sont au boulot, afin de nettoyer cette zone des gêneurs. Je suis un peu frustrée, j'aurais aimé qu'ils en laissent un peu, pour mon plaisir. Mais les ordres d'Erwin sont clairs : pas de titans dans les parages. Je perds pas l'espoir d'apercevoir des invités surprises... Du genre gros calibres et capables de défoncer les murailles.
Je fais le point sur Livaï ; pas facile de le choper, celui-là, il peut pas tenir en place ! Il abat les titans à tour de bras, c'est à peine s'il en laisse pour ses subordonnés. Il pourrait tout faire tout seul, on dirait qu'il se force à leur laisser quelques coups à donner... Il manquerait plus qu'ils lui sauvent les miches un jour ou l'autre, haha ! Ca lui rabattrait sa superbe, à ce nabot !
J'entends le son de pas dans l'escalier montant à la tour. Je me tourne vers la trappe, l'oeil toujours collé à la longue-vue, et je vois une chevelure blonde apparaître en gros plan ainsi qu'un collier bolo bleu pendouillant nonchalamment. Voilà le major ! Comment ça va ? Il s'approche, bloque ma vue et je baisse la lunette. Il a l'air grave, comme toujours, mais je devine qu'il est satisfait.
Tu as de quoi ! Ta première sortie et pas un seul mort ! Juste trois blessés, dont un va vite se remettre. C'est plutôt encourageant. La formation a bien fonctionné et le temps était avec nous. C'est un complet succès, major ! Mais il n'est jamais tout à fait satisfait de lui-même, perfectionniste comme il est. Trois blessés, c'est déjà trop. Réjouis-toi au moins ! Tes deux escouades d'élite font le ménage dans la joie et la bonne humeur, tu veux voir ? Il me prend la longue-vue et parcourt la zone lentement. Il remarque comme moi que les titans sont nombreux et marchent pas groupes serrés. Ouais, difficile de passer par là sans se faire voire, même avec la détection. Il va te falloir tracer une route plus éloignée à l'est, là-bas, c'est râpé.
Il change de direction et je lui demande ce qu'il voit. Il répond qu'il aperçoit Livaï en train de tripoter sa chemise à laquelle il semble manquer un bouton. Ooooh, le pauvre chou ! Il va nous faire une syncope ! Et à part ça, tu vois pas nos titans "grande taille" ? Il baisse la longue-vue et me regarde avec suspicion. Ben oui, quoi, si on peut en voir au moins un, ce serait quelque chose ! Histoire de prouver les témoignages ! Parce que pour l'instant, on a que ça. J'aimerais bien en voir un !
Il me tape sur l'épaule et me dit que je suis juste avide de découvrir de nouveaux sujets d'étude. Ouais, c'est vrai, et alors ? T'es pas curieux, toi ? Imagine, un titan de plus de cinquante mètres ! S'il était dans les parages, on le verrait, pas vrai ? Il se dirige vers les cartes avec un crayon et un compas et se met à mesurer des distances. Ouais, le problème est de taille. Si on peut pas aller en ligne droite, cela signifie des détours et donc plus de chemin à parcourir. Or, dans cette direction, il n'y a pas d'agglomération d'importance où entreposer des vivres ; si on veut aller toujours plus loin, il faut trouver une route qui ne manque pas de refuge, sinon il nous sera humainement impossible d'aller très loin. Les titans vont hiberner un peu jusqu'à l'année suivante, mais ils finiront bien par revenir par ici.
Erwin tape du poing sur la table. Il avait prévu le coup, bien sûr, mais il y croyait. Tu prévois d'aller un peu de l'avant demain ou nous faisons demi-tour ? Nos héros ont déglingué pas mal d'obstacles par ici, on aura peut-être un peu de champ libre. Et la saison est pas encore trop fraiche. Il secoue la tête et annonce que nous prendrons probablement le chemin du retour dès demain matin à moins que la nuit ne lui porte conseil ; mais que les expéditions reprendront bien plus tôt l'année prochaine afin de profiter des avantages de l'hiver. Hm, comme tu veux, mais tu penses avoir l'autorisation du généralissime ? Il me répond qu'il en fait son affaire. Tu vas avoir quelques mois pour trouver un truc capable de le faire plier, creuse-toi la tête !
Aaah, voilà nos héros qui reviennent. Le soir commence à tomber et je vais bientôt plus rien y voir. J'ai pas vu de titans intéressants aujourd'hui, la formation de détection a si bien marché qu'on les a tous évités ou presque ! Quel ennui !
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