Tumgik
#dont je suis assez satisfait
qupitixusuva · 2 years
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w Energy,
</p><br>https://wilipidotore.tumblr.com/post/693290905472499712/sis-cycle-time-using-pizza-p%C3%A2tes-pr%C3%AAtes-%C3%A0, https://wilipidotore.tumblr.com/post/693290905472499712/sis-cycle-time-using-pizza-p%C3%A2tes-pr%C3%AAtes-%C3%A0, https://wilipidotore.tumblr.com/post/693290905472499712/sis-cycle-time-using-pizza-p%C3%A2tes-pr%C3%AAtes-%C3%A0, https://wilipidotore.tumblr.com/post/693290412215074816/suzuki-df6-manuel, https://wilipidotore.tumblr.com/post/693290905472499712/sis-cycle-time-using-pizza-p%C3%A2tes-pr%C3%AAtes-%C3%A0.
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pleasecallmealsip · 2 months
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L'Ami du Peuple No 214, Tuesday 7th September 1790, my translation
L’Ami du Peuple au sieur Necker
From the Friend of the People to Sire Necker
Si votre démission, Monsieur, n’était pas feinte, si votre retraite était sans retour, si vous aviez rendu fidèlement vos comptes, si vous étiez puni de vos malversations, la justice satisfaite m’imposerait silence. La haine que j’ai portée à un administrateur infidèle, à un ministre dangereux, à un suppôt redoutable du despotisme, expirerait avec votre pouvoir et je ne verrais plus en vous qu’un particulier dont je dédaignerais de m’occuper un moment.
If your resignation, Sir, were not a pretence, if you were to retire with no return, if you had given your explanation faithfully, if you were punished for your malversations, I would be made silent by justice well-served. The hatred that I have held for an unfaithful administrator, for a dangerous minister, for a dreadful supporter of despotism, would expire along with your power and I would no longer see you as anyone other than a private individual whom I would loathe to dwell on for one moment more.
Mais je crois assez connaître votre caractère ambitieux, pour me défier du parti que vous venez de prendre, pour regarder votre départ comme l’effet d’un orage que vous prévoyez et dont vous voulez éviter l’éclat, ou comme le dernier des pièges que vous voulez tendre aux Français. Vous le couvrez du prétexte de l’altération de votre santé, du retour de ces maux qui vous ont mis l’hiver dernier sur le bord de la tombe et qui n’empêchèrent pas le mort ou le mourant de figurer à l’Assemblée nationale pour séduire le peuple. Vous alléguez aussi les inquiétudes mortelles de votre compagne chérie qui vous presse d’aller retrouver l’asile dont vous a tiré l’Assemblée nationale. Mais en dépit de vous, la vérité vient se placer au bout de votre plume.
But I believe I understand your ambitious character well enough to distrust your recent course of action, and see your departure as the effect of a storm that you anticipate and whose thunder you wish to avoid, or as the last of the pitfalls that you wish to set for the French. You mask it with the excuse of the deterioration of your health, of the return of those illnesses that put you at death’s door last winter and did not prevent the dead or dying from standing in the National Assembly to seduce the people. You also put forward the deadly worry of your beloved companion who is pressing you to return to the asylum from which the National Assembly has taken you. Yet regardless of you, the truth appears on the tip of your pen.
En achevant sa phrase, l’ex-ministre donne aux pères de la patrie la clef de l’énigme. “A l’époque de mon arrivée, Messieurs, leur dites-vous, vous approchez du terme de votre session et je suis hors d’état d’entreprendre une nouvelle carrière.” Ce qui signifie : Il faut, Messieurs, que je prenne enfin mon parti ; il n’y a que des gens de votre espèce qui puissent maintenir en place un agent de la mienne ; vous approchez de la fin de votre bail et je suis hors d’état de lutter contre vos successeurs qui, probablement, s’aviseront d’abord de vouloir faire leur devoir, qui m’éplucheront des pieds à la tête et qui me forceront de changer de marche, si plutôt ils ne me livrent à la vindicte publique.
As he finishes his statement, the ex-minister gives the fathers of the patria the key to the enigma.
“At the time of my arrival, Gentlemen,” you say to them, “you are approaching the close of your session and I am not in no fit state to undertake a new career.” Which means: I must, Gentlemen, take my side at last; only those of your type can keep an agent of my type in place of power; you are approaching the end of your lease and I am in no fit state to fight your successors who, probably, will dare to do their duty first, will examine me from head to foot and will force me to change my course, if not expose me to the public vengeance.
Permettez-moi de jeter un coup d’œil rapide sur la manière dont vous justifiez votre administration. Voici vos propres expressions : “Vous m’avez demandé, Messieurs, un compte de la recette et de la dépense, à[1] commencer du premier mai 1790. Je vous l’ai remis. Vous avez chargé votre comité des Finances de l’examiner. Je crois qu’il aurait déjà pu reconnaître s’il existe quelque dépense ou quelque autre disposition digne de reproches. Cette recherche est la seule qui concerne essentiellement le ministère, car l’inspection des titres, la révision des quittances sont particulièrement applicables à la gestion des payeurs, des receveurs et des différents particuliers comptables.” [1] On dira sans doute que le comité des Finances s’entendait avec le fripon, pour n’avoir fixé qu’à cette époque la reddition des comptes.
Let me take a glance at the way you justify your administration. Here are your own expressions:
“You have asked me, Gentlemen, for an account of the revenue and expenditure, starting [1] from the 1st of May 1790. I have given it to you. You have tasked your Finance committee to examine it. I believe that they would have already recognised if there exists any expenditure or other arrangement worthy of reproach. This investigation is the only one that the ministry is essentially of concern to the ministry, since the inspection of the securities, and the reviewing of the receipts are particularly applicable to the management of the payers, the receivers and the various private individuals taking accounts.”
[1] Marat’s note: It will be said doubtlessly that the Finance committee went along with the rascal, having only secured accountability at that time.
Ce qui veut dire que sans s’amuser à vérifier les pièces, vraies ou fausses, le comité des Finances doit se borner à examiner si vous avez bien additionné et soustrait. Or, soyez-en sûr, Monsieur, personne ne s’avisera de douter de votre savoir-faire.
This means that without wasting time checking the documents, be they true or false, the Finance committee must be limited to examining if you have correctly added and subtracted. Yet, you may rest assured, Sir, nobody will dare to doubt your know-how.
La fin de votre lettre est digne d’observation. La voici : “Les inimitiés, les injustices dont j’ai fait l’épreuve m’ont donné l’idée de la garantie que je viens d’offrir. Mais quand je rapproche cette pensée de ma conduite dans l’administration des Finances, il m’est permis de la réunir aux singularités qui ont accompagné ma vie !”
The end of your letter is worth noting. Here it is:
“The enmities, the injustices that I have stood the test of have prompted me to think of the guarantee that I have now offered. But when I bring this thought together with my conduct through the administration of Finances, I am entitled to see it as one of the singularities that have characterised my life!”
Ce n’est pas là, Monsieur, soit dit en passant, le langage d’un administrateur intact, qui s’est empressé de mettre sous les yeux du public, le fidèle tableau de sa gestion, ce n’est pas là le ton d’un cœur pur, oppressé de douleur, qui s’enveloppe dans le manteau de son innocence, moins encore celui d’une âme fière au-dessus de la calomnie, mais le ton d’un homme sans honneur, qui ne s’était jamais offensé des soupçons injurieux tant de fois élevés sur son administration, au milieu même du sénat, mais celui d’un petit intrigant éconduit. Vous accusiez l’injustice du sort. Eh ! qu’y a-t-il donc de si étrange dans ce qui vous arrive aujourd’hui ? Depuis dix ans, vous receviez nos adorations en vous moquant de notre simplicité, et vous nous accabliez d’emprunts. Vous avez affecté de rendre compte de votre gestion dans un temps où rien ne vous y obligeait; vous avez imposé ce devoir à vos successeurs; vous avez refusé dès lors de vous y soumettre vous-même, malgré les instances du public; vous vous êtes joué des ordres des représentants de la nation; enfin vous avez remis un compte où l’on ne comprend rien; vous nous avez donné mille raisons puissantes de vous regarder comme le chef des accapareurs du grain et du numéraire, le père du projet de famine qui a fait notre désespoir une année entière; vous nous avez épuisés par un impôt vexatoire; vous avez opprimé les pauvres dont vous vous disiez le père; vous vous êtes opposé au plan de la liquidation des dettes de l’Etat. Vous fuyez au moment où l’on vous en demande un meilleur, et vous avez le courage de vous plaindre ?
This here, Sir, is incidentally not the language of an intact administrator, who quickly gave the faithful record of his management, to put it under the eyes of the public, this is not the tone of a pure heart, overwhelmed by sorrow, protecting itself in the cloak of its innocence, still less that of a proud spirit beyond the reach of slander, but it is the tone of a man without sense of honour, who has never been offended by the injurious suspicions levelled so many times against his administration, even among the Senate, it is the tone of a little scheming man spurned. You blamed the injustice of your lot. Eh! But what in your current situation is so surprising? For ten years, you have received our adorations while mocking our simplicity, and you have overloaded us with loans. You assigned yourself to account for your management at a time where you were under no obligation to do so; you imposed this duty on your successors; you refused thereupon to submit to it yourself, despite the insistence of the public; you toyed with the orders of the representative of the nation; finally you left us with an account that is incomprehensible; you have given us a thousand compelling reasons to regard you as the chief of the monopolisers of grain and of cash, the father of the famine project that has caused our despair for a whole year; you have depleted us with a vexatious tax; you have oppressed the poor whose father you claimed to be; you have opposed the plan of the liquidation of the debts of the State. You flee as soon as we ask for a better account, and now you have the nerve to complain?
Vous accusez le destin de la singularité des événements de votre vie. Que serait-ce si, comme l’Ami du Peuple, vous étiez le jouet des hommes et la victime de votre patriotisme ! Si, en proie à une maladie mortelle, vous aviez, comme lui, renoncé à la conservation de vos jours pour éclairer le peuple sur ses droits et sur les moyens de les recouvrer ! Si, dès l'instant de votre guérison, vous lui aviez sacrifié votre repos, vos veilles, votre liberté ! Si vous vous étiez réduit au pain et à l’eau pour consacrer à la chose publique tout ce que vous possédiez ! Si, pour défendre le peuple, vous aviez fait la guerre à tous ses ennemis ! Si, pour sauver la classe des infortunés, vous étiez brouillé avec tout l’univers, sans vous ménager un seul asile sous le soleil ! Si, accusé tour à tour d’être vendu aux ministres que vous démasquiez, au despote que vous combattiez, aux grands que vous accabliez, aux sangsues de l’Etat auxquelles vous vouliez faire rendre gorge, si, décrété tour à tour par les jugeurs iniques dont vous auriez dénoncé les prévarications, par le législateur dont vous auriez démasqué les erreurs, les iniquités, les desseins désastreux, les complots, la trahison, si, poursuivi par une foule d’assassins armés contre vos jours, si, courant d’asile en asile, vous vous étiez déterminé à vivre dans un souterrain pour sauver un peuple insensible, aveugle, ingrat! Sans cesse menacé d’être tôt ou tard la victime des hommes puissants auxquels j’ai fait la guerre, des ambitieux que j’ai traversés, des fripons que j’ai démasqués, ignorant le sort qui m’attend et destiné peut-être à périr de misère dans un hôpital, m’est-il arrivé de me plaindre ? Il faudrait être bien peu philosophe, Monsieur, pour ne pas sentir que c’est le cours ordinaire des choses de la vie. Et il faudrait avoir bien peu d’élévation dans l’âme pour ne pas se consoler par l’espoir d’arracher, à ce prix, 25 millions d’hommes à la tyrannie, à l’oppression, aux vexations, à la misère, pour les faire enfin arriver au bonheur.
You blame fate for the oddity of the events in your life. But what if, like the Friend of the People, you were toyed by men and victimised for your patriotism! What if, plagued by a life-threatening disease, you had, like him, renounced the preservation of your living days to clarify the rights and means to recovering rights to the people! What if, from the instant you were healed, you had sacrificed for them your repose, your waking hours, your freedom! What if you were reduced to bread and water to dedicate all your possessions to the res publica! What if, to defend the people, you had warred on all their enemies! What if, to save the class of the unfortunate, you fell out with the whole universe, without holding for yourself one single asylum under the sun! What if, you were alternately accused of being bought by the ministers you unmasked, by the despots you combatted, by the great ones you condemned, by the bloodsuckers of the State from whom you sought reparations, what if, you were in turn under the decrees of the iniquitous judges whose prevarication you would have denounced, by the legislator whose errors, iniquities, appalling purposes, schemes, and treason you would have unmasked, what if, you were pursued by a mob of assassins armed against your livelihood, what if, running from asylum to asylum, you were determined to live underground so that you might save an insensible, blind, and ungrateful people! Always under the threat of eventually falling victim to the powerful men I have fought against, to the ambitious men I have crossed, to the scoundrels I have unmasked, with no idea of the lot that awaits me and probably doomed to perish miserably in some hospital, have I ever complained? A quite unsound philosopher alone, Sir, would be able to deny that this is ordinarily the way things go. And quite undignified a soul alone would not find solace in the hope to wrest, at this price, five and twenty million men from tyranny, oppression, from vexation, and from misery, to see that they eventually find their own happiness.
Quant à vous, Monsieur, vos destinées sont un peu différentes. Vous avez sacrifié les adorations d’un peuple idolâtre aux sourires d’une cour perfide, dont peut-être vous avez encore la faveur. Mais il vous reste des trésors. Vous ne passez plus pour Aristide, mais vous êtes encore Luculle. Est-il un seul monarque qui ne s’empressât de vous offrir une retraite honorable, est-il un seul plaisir dans la vie que puisse donner la fortune et qui vous soit refusé ? Voluptés, honneurs, dignités, tout vous attend. Vous pouvez disposer de tout, excepté de l’estime des cœurs droits et des âmes élevées, ou de la gloire qui n’est pas non plus le prix de l’argent.
As for you, Sir, your destiny is a little different. You have sacrificed the adorations of an idolatrous people for the smiles of a perfidious court, whose favour you still will have. But you are left with treasures. As Aristides you can pass no more, but as Lucullus you remain no less. Is there a single monarch who would not be quick to offer you an honourable retirement, is there a single pleasure in life that fortune grants denied to you? Voluptuousness, honours, dignities, all await you. You can own everything, except the esteem of upright hearts and dignified souls, and except glory, which money still cannot buy.
Quoi qu’il en soit, Monsieur, si votre retraite n’est pas jouée, dès aujourd’hui, je m’impose à votre égard un éternel silence. J’ai travaillé à votre chute avec un zèle peu commun ; mais à l’instant que vous n’êtes plus un homme public dangereux, vous redevenez pour moi un particulier sans conséquence.
Be that as it may, Sir, as long as your retirement is not a prank, from today, I impose on you an eternal silence. To defeat you I have worked with quite uncommon zeal; but the moment you stop being a dangerous public figure, to me you revert to being a private individual of no importance.
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deesseashley · 8 months
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09/09/2023 -- Photo 2:
Nouvelle modèle avec qui j'ai fais quelques photos. Avec les différentes tenues qu'elle a, c'était assez facile de faire différents résultats. Pas trop de difficultés sur toute la série et c'est même une dont je suis la plus satisfaite jusqu'à maintenant
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plexussolaire · 1 year
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Come back
Ce matin, l’ennui. Et les jours qui s’allongent dans une nouvelle sérénité. Je me suis tue longtemps. J’ai cru devoir dissocier des parts de moi-même, les comparer, les soupeser, les caresser aussi, lesquelles avaient les couleurs de la peur, les autres du chagrin. Prendre une à une ces douces bandes et les lisser le long de ma paume. Les voir, et simplement se taire. Taire le balancement exiguë de la pensée, pour ne sentir que la piqûre, ou le frottement des épines le long de l’échine. Parler me semble encore un peu dérisoire, ou bien intrusif. La mue s’opère encore en fond, qui sait s’il ne faut pas quand même respirer à travers ? Que dire d’une transformation dont on doute à chaque instant des bienfaits ? Que dire des mouvements de reculs et projections, des obsessions manifestes et nombreuses ; que faire des angoisses infinies de ne pas savoir qui l’on est, ce qu’on devrait être ou faire, du temps qu’on a perdu à pleurer dans sa chambre, à maudire le monde entier, du temps perdu à s’en vouloir soi-même de n’avoir pas été assez, d’avoir eu trop peur.
Ce matin, la peur, donc. Mais la peur de l’ennui qui nous fait croire qu’on a creusé dans sa vie un sillon trop profond qu’on ne pourra jamais combler. Croire fort qu’encore une fois les choix qui ont été faits étaient vains, qu’on se retrouve à nouveau, sans retour possible, dans les bras de la solitude promise, en échec, à l’abandon, au bout d’un chemin douloureux qui n’a pas vraiment de borne. La peur s’apitoye sur ton corps fatigué, jamais satisfait, jamais vraiment heureux, parfois en paix. Autrefois tu écrivais pour freiner la course de ces grandes douleurs. Autrefois tu écrivais, et on te demandait quand est-ce que tu trouvais le temps. Autrefois tu écrivais, et puis tu t’es tue.  
Respirer. Refuser l’abîme. Refuser la souffrance fabriquée par les croyances maternelles. L’ennui que tu ressens est aujourd’hui comme fenêtre, une ouverture : oui, ça y est, c’en est la preuve, tu es enfin en sécurité. Tu sens en toi suffisamment d’espace pour revenir quand tu sens l’effroi t’embraser. Tu as le luxe de t’ennuyer. Ouvre les yeux sur l’espace qui t’entoure, sans les oeillères de la survie pour étouffer les petits chemins et les détours futiles. C’est l’heure du come back. Tu peux aller jouer maintenant. Tu peux risquer, gambader, te faire une frayeur, revenir. Le temps n’est plus un problème. Prend les poignées des portes qu’on te pointe du doigt, et prononce une formule tout droit sortie du fond de la sagesse humaine. Elle tient en trois lettres.
Ose.
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
me trouver ailleurs :
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1019-code · 2 years
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[LIBRE SERVICE] Carte interactive
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Démo : https://1019-code.forumactif.com/h1-demo-carte-interactive-libre-service
Carte interactive
Vous souhaitez présenter votre monde à vos membres ? Ou l'intérieur de la ville où se passe l'intrigue de votre forum ? Voici le libre-service qu'il vous faut !
Introduction
C'est le premier libre-service que je crée ! ✌
Je précise que j'ai pas forcément toujours fait attention à comment je codais, surtout côté JavaScript. Y a quelques couacs (par exemple moi qui demande un "id" dans le JSON alors qu'il y a déjà une clé unique), j'ai souvent codé tard dans la nuit, je me suis pris la tête avec trois librairies différentes et je suis même pas satisfait de celle que j'ai utilisé là maintenant, mais bon tant pis.
Si jamais vous remarquez des problèmes d'optimisation ou autre, faites-moi signe (plutôt sur Discord, je passe rarement sur tumblr).
Installation
Cette documentation est rédigée pour un projet hébergé sur ForumActif. Vous aurez besoin d'un compte administrateur.
Ce libre-service s'installe en deux parties :
Une page HTML,
Un code JavaScript.
Vous trouverez ces sections dans "Modules", sur le panneau d'administration de votre forum.
Modules > HTML & JAVASCRIPT > Gestion des pages HTML Modules > HTML & JAVASCRIPT > Gestion des codes JavaScript
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Pour télécharger la page HTML et le code JavaScript, rendez-vous dans ma boutique Ko-Fi. C'est gratuit ! Il vous suffit simplement de rentrer "0" dans la case du prix (ou un prix de votre choix si vous souhaitez me soutenir 😊)
Installation du code JavaScript
Nous allons tout d'abord installer le code Javascript. Nous n'allons pour l'instant pas y toucher, ni le commenter plus qu'il ne l'est. Nous y reviendrons plus tard : c'est juste pour nous assurer que notre page HTML fonctionnera correctement.
Copiez le code JavaScript du document "CARTE - Code JavaScript - JSON de données (commentaires).json" dans un nouveau code JavaScript.
Pour se faire :
Allez dans "Gestion des codes JavaScript",
Activez la gestion des codes JavaScript si ça n'a pas déjà été fait,
Appuyez sur le bouton "Créer un nouveau JavaScript".
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Vous allez vous retrouver face à un éditeur de code. En guise de titre, vous pouvez écrire par exemple "Données de la carte interactive". Quant au "placement", décochez toutes les cases. Ce ne sera pas nécessaire de le placer où que ce soit.
Vous devriez obtenir ce que vous présente la capture d'écran suivante :
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Vous allez vous retrouver à présent face à la liste de vos codes JavaScript. C'est la section "URL" de ce nouveau script qui nous intéresse, mais nous y reviendrons plus tard.
Installation de la page HTML
Nous allons maintenant installer la page HTML. Elle contiendra votre carte, carte dont vous devez tout d'abord avoir une image, si possible en haute qualité (dont la largeur et la hauteur sont assez larges, ne prenez pas des images de 1000px sur 600px).
Si vous n'avez pas de carte sous la main, prenez le temps de regarder du côté de ces différents sites ou générateurs :
Inkarnate, qui vous permet de créer vos propres cartes,
Azgaar's Fantasy Map Generator, qui génère une carte aléatoire,
Cartes de Callum Ogden, cartes de pays et continents en libre-service dans un style fantasy.
Dans l'exemple ici, j'utilise une carte générée par Azgaar's Fantasy Map.
Une fois la carte en votre possession, hébergez-la sur un hébergeur d'images fiable et rapide. À titre personnel, j'utilise imgur.
Maintenant que vous avez toutes les données nécessaires pour construire votre carte, passons au code ! Copiez le code du document "CARTE - Page HTML.html" dans une nouvelle page HTML.
Pour se faire :
Allez dans "Gestion des pages HTML",
Appuyez sur le bouton "Création en mode avancé (HTML)".
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Vous allez vous retrouver face à un éditeur de code. Vous donnez le titre de votre choix. Si vous n'avez pas d'idée, vous pouvez tout simplement l'appeler "Carte interactive".
Vous devez cocher "Non" à la question "Voulez-vous utiliser le haut et le bas de page de votre forum ?". Quant à la question "Utiliser cette page en tant que page d'accueil ?", c'est à vous de voir mais je vous le déconseille puisque ce n'est pas dans l'habitude des utilisatrices et utilisateurs que d'être accueillis par une carte.
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Dans l'éditeur de code, collez le code que vous avez précédemment copié. La carte devrait devrait bientôt fonctionner mais nous avons besoin pour cela de modifier quelques informations.
Modifications des données
Aux lignes 11 et 12, vous allez retrouver du CSS et plus spécifiquement cette partie-là :
--widthMap: 2560px; /* Largeur de la carte */ --heightMap: 1316px; /* Hauteur de la carte */
Changez la valeur de --widthMap par la largeur, en pixels, de l'image de votre carte. Faites de même pour la valeur de --heightMap, mais avec la hauteur en pixels de l'image de votre carte.
Ici donc, il suffit de changer "2560" par la largeur de votre image et "1316" par la hauteur.
Une fois ceci fait, rendez-vous aux lignes 372 et 374. Vous allez arriver dans du JavaScript. Si vous n'y connaissez rien, pas de panique : vous n'avez normalement pas besoin d'y toucher. Vous allez être nez-à-nez avec cette partie de code :
// Ici, vous devrez ajouter le lien URL vers votre JSON. Attention, l'URL change à chaque modification du JSON. let url = "https://1019-code.forumactif.com/10227.js"; // Ici, vous devrez ajouter le lien URL qui mène à la carte que vous souhaitez afficher let imageUrl = "https://i.imgur.com/D5DNjGk.png";
Comme vous pouvez le lire dans les commentaires, il vous suffit de changer les liens par ceux du code JavaScript et de votre image.
Modifier l'URL du code JavaScript
La première valeur à modifier est celle-ci : "https://1019-code.forumactif.com/10227.js".
Souvenez-vous : lorsque vous avez installé votre code JavaScript, je vous ai signalé que la section "URL" était ce qui nous intéressait. Copiez l'URL et remplacez le lien déjà présent dans le code, sans enlever les guillemets.
Modifier le lien vers la carte
La seconde valeur à modifier est celle-ci : "https://i.imgur.com/D5DNjGk.png".
C'est le lien vers l'image de votre carte. Il vous suffit de copier le lien qui mène donc vers l'image de votre carte. Remplacez la valeur, le tout sans enlever les guillemets.
Appuyez sur "Valider".
Voilà ! Votre carte est installée et devrait être fonctionnelle ! Cependant, les informations qui sont dedans ne sont pas celles que vous souhaitez voir affichées. Nous allons régler ça immédiatement.
Le code JavaScript : qu'est-ce qu'un fichier JSON ?
Avant de plonger dans le vif du sujet, je dois vous expliquer que le code JavaScript que vous avez copié est ce qu'on appelle un fichier "JSON".
Un fichier JSON, c'est un fichier qui contient des données, fichier qui doit suivre quelques règles pour pouvoir être lu correctement par le code. C'est en quelque sorte une base de données dans notre cas.
Toute série de données qu'on souhaite ajouter au JSON va s'appeler un "objet" ("item" en anglais). Il a toujours ce qu'on appelle une "clé" ("key" en anglais). Dans notre cas, ce seront des chiffres qui augmenteront à chaque objet mais ça pourrait techniquement être n'importe quoi. Je vous recommande malgré tout de rester sur les chiffres pour l'instant.
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Les fichiers JSON, comme vous le voyez ci-dessus, sont relativement lisibles pour nous les humains : on a des objets, qui ont des clés différentes à chaque fois, qui s'incrémentent. Dans ces objets, on retrouve plusieurs propriétés et valeurs. Dans cet exemple, on a un ID, un nom, un âge, un métier,...
Le principe, c'est que la propriété ("id", "name", "age", "work",...) et la valeur ("joshua", "Joshua", "25", "Développeur web",...) soient tous les deux entourés de guillemets, tout comme la clé.
Vous pourriez mettre n'importe quel nom de propriété si vous le souhaitez, en créer de nouvelles, etc.
À partir de là, il n'est pas bien difficile de comprendre ce que signifie le code JavaScript que vous avez copié / collé :
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Ce sont donc les données de votre carte !
Mais une petite description des différentes propriétés déjà installées dans le script que vous avez copié / collé s'impose, pour que vous puissiez savoir quoi mettre où.
ID
La propriété "id", dans ce JSON-ci, sert à rajouter un ID personnalisé à la boîte de dialogue qui s'ouvre au clic sur un marqueur. Il est nécessaire puisqu'il permet de lier un marqueur à une boîte de dialogue en particulier. Attention : ne rajoutez pas de caractère spécial, ni d'espace dans la valeur de ce champ. Seuls les caractères - et _ sont autorisés.
Title
La propriété "title" permet d'afficher un titre dans la boîte de dialogue. Il est aussi utilisé pour le bloc qui s'affiche au passage de la souris sur les marqueurs.
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Class
La propriété "class" permet d'ajouter une class à votre marqueur. Par exemple, vous pourriez avoir envie d'afficher une couleur de marqueur différente selon si c'est une ville, un village ou un point d'intérêt. Dans ce cas, la class vous sera d'une grande aide, afin de modifier en CSS vos marqueurs.
Img
La propriété "img" sert à afficher une image dans la boîte de dialogue qui s'ouvre au clic sur un marqueur.
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Description
La propriété "description" c'est tout le texte qui s'affiche dans votre boîte de dialogue. Vous pouvez rajouter du HTML dedans, mais attention à bien échapper les guillemets ! Car en effet, si vous rajoutez des double-guillemets comme ceux qui entourent le code, le code ne fonctionnera plus (par exemple si vous voulez ajouter un lien, vous allez devoir faire : <a href="#">, donc avec des double guillemets). Pour échapper un caractère, il suffit de mettre avant ce-dit caractère un "anti-slash" :
"description" : "Salut ! &lt;a href=\"https://1019-code.tumblr.com\">Mon Tumblr</a>"
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Link
La propriété "link" permet d'ajouter un lien, qui ici a été placé sous le titre mais pourrait être utilisé ailleurs si vous bidouillez un peu. Vous mettez le lien de votre choix bien sûr.
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X
La propriété "x" indique la coordonnée "X" de votre marqueur. Pour connaître cette valeur "x", votre carte, que vous pouvez d'ores et déjà visualiser, a en haut à droite un petit bloc d'informations où est marqué "X" et "Y". Si vous cliquez sur votre carte à l'endroit où vous souhaitez placer votre marqueur, vous obtiendrez les coordonnées "X" et "Y". Il vous suffit de les copier / coller.
Y
La propriété "y" indique la coordonnée "Y" de votre marqueur. Pour connaître cette valeur "x", votre carte, que vous pouvez d'ores et déjà visualiser, a en haut à droite un petit bloc d'informations où est marqué "X" et "Y". Si vous cliquez sur votre carte à l'endroit où vous souhaitez placer votre marqueur, vous obtiendrez les coordonnées "X" et "Y". Il vous suffit de les copier / coller.
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Installer des marqueurs personnalisés
Bon ! Maintenant que vous savez tout sur le JSON, vous êtes prêt·e·s pour installer vos propres marqueurs.
Pour se faire, vous allez devoir modifier le JSON que vous avez copié / collé.
Attention : les codes JavaScript sur Forumactif changent d'URL à chaque modification. Il va donc falloir changer l'URL dans la page HTML à chaque fois que vous modifiez le JSON. Pour cela, revenez à l'étape "Modifier l'URL du code JavaScript".
D'ailleurs si ce comportement vous emmerde, j'ai fait un sondage sur le forum des forums pour que les URL puissent devenir fixes sous certaines conditions...
Pour modifier le JSON, il vous suffit de modifier simplement les valeurs des différentes propriétés que vous avez.
On rappelle que dans l'exemple de l'objet 0 :
"id" : "ammit",
"id" est une propriété, "ammit" est sa valeur. Les deux doivent toujours être entourés de guillemets, mais ça vous le savez déjà.
Pour les modifier, c'est simple : la section juste au-dessus vous donne déjà toutes les infos pour le faire correctement et vous explique champ par champ ce à quoi chaque chose correspond. Attention à ne modifier que les valeurs et non pas les propriétés.
Rajouter un objet
Ok, c'est super, vous avez trois objets. Mais comment rajouter de nouveaux objets, donc de nouveaux marqueurs ?
Pour cela, après un objet, rajoutez une virgule, un chiffre entre guillemets (en lui rajoutant +1 par rapport au précédent par exemple), deux points ( : ) et des accolades ouvrantes et fermantes.
// ... },"3" : { // ... }
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Bravo ! Vous avez créé votre premier objet !
Maintenant, pour le remplir, je vous propose de simplement copier / coller l'intérieur du précédent objet et de modifier ses valeurs, comme vous l'avez fait au début.
Validez et enregistrez votre code JavaScript, copiez / collez l'URL et revenez à votre page HTML. Cliquez sur "Modification en mode avancé (HTML)" (l'icône contenant plusieurs roues crantées) et rendez-vous à la ligne 368 (si vous n'avez rien modifié) qui contient cette partie de code :
let url = "(votre forum)/10819.js";
(je précise que l'URL a déjà été modifiée par votre part et contient un autre lien)
Remplacez le lien par l'URL que vous avez copiée et validez. C'est bon ! Votre carte a été mise à jour et vous avez normalement un nouveau marqueur.
Supprimer un objet
Si vous souhaitez supprimer un de vos objets / marqueurs, rien de plus simple : vous devez simplement sélectionner l'objet et sa clé qui ne vous intéressent plus et le supprimer entièrement.
Attention : il est nécessaire de supprimer l'une des virgules. Ne laissez jamais deux virgules entre deux objets ou une virgule en fin de fichier JSON. Cela risquerait de faire bugguer votre fichier.
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Ne faites d'ailleurs pas attention si vous passez d'une clé "0" à une clé "2" pour l'objet suivant. Ce n'est pas important. Votre fichier sera tout de même lu correctement.
Validez et enregistrez votre code JavaScript, copiez / collez l'URL et revenez à votre page HTML. Cliquez sur "Modification en mode avancé (HTML)" (l'icône contenant plusieurs roues crantées) et rendez-vous à la ligne 368 (si vous n'avez rien modifié) qui contient cette partie de code :
let url = "(votre forum)/10819.js";
(je précise que l'URL a déjà été modifiée par votre part et contient un autre lien)
Remplacez le lien par l'URL que vous avez copiée et validez. C'est bon ! Votre carte a été mise à jour et vous avez normalement supprimé un marqueur.
Rajouter des propriétés
Si les propriétés déjà présentes ne sont pas en assez grand nombre pour les informations que vous souhaitez afficher, vous pouvez créer de nouvelles propriétés !
Pour se faire, il vous suffit de rajouter une virgule après la dernière propriété de votre objet, de donner un nom à votre nouvelle propriété entre guillemets (sans espace ni caractère spécial !), rajouter deux points ( : ) et mettre votre valeur entre guillemets.
Si vous rajoutez une propriété à un objet, n'oubliez pas de le faire pour tous les autres objets, sinon vous allez vous retrouver avec des "undefined" qui vont s'afficher partout sur votre carte, quitte à mettre des valeurs vides ( "" ) si vous ne souhaitez rien mettre dedans pour certains de vos objets.
Validez et enregistrez votre code JavaScript, copiez / collez l'URL et revenez à votre page HTML. Cliquez sur "Modification en mode avancé (HTML)" (l'icône contenant plusieurs roues crantées) et rendez-vous à la ligne 368 (si vous n'avez rien modifié) qui contient cette partie de code :
let url = "(votre forum)/10819.js";
(je précise que l'URL a déjà été modifiée par votre part et contient un autre lien)
Remplacez le lien par l'URL que vous avez copiée et validez. C'est bon ! Votre carte a été mise à jour, mais votre nouvelle propriété ne s'affiche nulle part pour l'instant. C'est normal ! Nous allons voir ça ensemble dans "Personnaliser la carte et les données affichées".
Supprimer des propriétés
Attention : je recommande de ne pas toucher aux propriétés de base du fichier JSON si vous n'avez pas les bases en HTML. Ne supprimez pas la propriété "id". Elle est nécessaire pour le fonctionnement du script.
Si certaines des propriétés ne vous plaisent pas ou ne correspondent pas à ce que vous souhaitez, rassurez-vous : il est possible de les supprimer.
Pour se faire, sélectionnez la propriété, sa valeur, la virgule au bout de la ligne et... supprimez !
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Validez et enregistrez votre code JavaScript, copiez / collez l'URL et revenez à votre page HTML. Cliquez sur "Modification en mode avancé (HTML)" (l'icône contenant plusieurs roues crantées) et rendez-vous à la ligne 368 (si vous n'avez rien modifié) qui contient cette partie de code :
let url = "(votre forum)/10819.js";
(je précise que l'URL a déjà été modifiée par votre part et contient un autre lien)
Remplacez le lien par l'URL que vous avez copiée et validez. C'est bon ! Votre carte a été mise à jour, mais si vous avez supprimé une propriété de base ou une propriété que vous avez déjà faite afficher, vous allez voir apparaître des "undefined" à l'endroit où se trouvait sa valeur. C'est normal ! Nous allons voir ça ensemble dans "Personnaliser la carte et les données affichées".
Personnaliser la carte et les données affichées
Bien ! Maintenant que votre JSON a vos propres données, nous allons pouvoir jouer avec l'affichage de la carte et la personnaliser.
Personnaliser les valeurs qui s'affichent
Vous avez peut-être rajouté des propriétés ? Ou alors vous en avez supprimé et vous aimeriez que les "undefined" qui sont apparus disparaissent ? Vous êtes dans la bonne section !
Rendez-vous à la ligne 452 (si vous n'avez pas modifié le code), où vous trouverez une variable JavaScript appelée "content" :
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Vous trouvez entre deux caractères "accents graves" ( ` ) toute une partie composée de HTML et de variables JavaScript sous cette forme :
${json.nomPropriete}
Ne touchez pas aux aux accents graves.
Mais comme vous l'aurez compris, ces variables JavaScript sont des variables qui vont aller chercher des informations sur votre JSON.
Donc si jamais vous avez supprimé une propriété, il vous faut aussi supprimer les variables qui portent son nom dans cette page HTML.
Si, au contraire, vous souhaitez en ajouter, il vous suffit de les rajouter où cela vous semble bon, sous la forme citée plus haut.
Exemple : vous avez rajouté une propriété nommée "citoyens". Vous souhaitez l'afficher en-dessous de la description. Retrouvez la variable ${json.description} et rajoutez ci-dessous, avec le HTML que vous désirez :
${json.citoyens}
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Personnaliser l'apparence de la carte
Je ne compte pas, dans cette section, vous expliquer en détails comment personnaliser le CSS ou le HTML de votre carte. Ces deux langages étant largement utilisés sur ForumActif, je considère que vous avez plus de possibilités d'avoir quelqu'un dans votre entourage qui s'y connaît assez pour produire une carte personnalisée. N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux tutoriels sur comment utiliser du CSS ou HTML si vous le souhaitez !
Le CSS
Par contre j'ai inclus quelques variables CSS pour modifier facilement les couleurs de la carte ! Et c'est ce dont je vais vous parler maintenant.
De la ligne 10 à 36 vous allez trouver :root et ses variables CSS.
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(je n'ai pas réussi à partager cet extrait de code autrement qu'en capture d'écran, Tumblr a du mal avec ce copié / collé, désolé !)
Comme vous le voyez sur la capture d'écran ci-dessus, vous avez un tas de variables qui ont chacune une description en commentaire. J'ai gardé des couleurs relativement simples (blanc et noir principalement) pour que ce soit le plus neutre possible. N'hésitez pas à les personnaliser !
Le HTML
Vous remarquerez que dans le HTML, il n'y a pas grand chose, comme le montre la capture d'écran ci-dessous :
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C'est normal : les marqueurs et les boîtes de dialogue se trouvent en réalité dans le script en-dessous.
Pour personnaliser ces éléments, je vous invite à rejoindre la ligne 452 (si vous n'avez pas modifié le code), où vous trouverez une variable JavaScript appelée "content" :
let content = `(...)`
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Vous trouvez entre deux caractères "accents graves" ( ` ) toute une partie composée de HTML et de variables JavaScript sous cette forme :
${json.nomPropriete}
Ne touchez pas aux variables ni aux accents graves, mais si vous voulez rajouter des class ou bouger des div, c'est le bon endroit pour le faire !
N'hésitez pas à modifier le texte du lien également, si "lien vers le lieu" ne vous convient pas.
Quelques informations supplémentaires :
<button> correspond au marqueur. Le <span> à l'intérieur, au bloc qui s'affiche au passage de la souris sur le marqueur.
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<dialog> correspond à la boîte de dialogue qui s'ouvre au clic sur le marqueur.
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Responsive
Normalement, la carte devrait être lisible sur téléphone. Je ne dis pas cependant qu'elle sera jolie. Elle sera surtout lisible.
Avancer plus loin pour les plus expérimenté·e·s
J'ai utilisé la librairie panzoom de timmywill. Vous y trouverez la documentation nécessaire pour rajouter les options que vous souhaitez.
Si vous souhaitez réaliser de nouvelles fonctionnalités sur base de cette carte, vous avez quartier libre. N'hésitez pas à les partager sur Tumblr ou ailleurs, en libre-service ou pas ! C'est toujours sympa de découvrir ce que vous faites !
Vous avez le droit d'utiliser ce libre-service dans vos commandes payantes. Vous pouvez aussi créer des "skins" / "thèmes" pour cette carte, qu'ils soient gratuits ou payants.
Vous pouvez modifier l'URL qui mène vers le JSON par un autre lien externe (par exemple, vous pouvez l'héberger sur github). Ca vous évitera de devoir changer l'URL dès que vous modifiez le JSON, mais malheureusement vous serez la ou le seul·e à pouvoir le maintenir, si le reste de votre staff ne maîtrise pas git.
Si vous préférez un JSON de base sans commentaire, le voici :
Crédits
(EDIT 25/02) Après longue réflexion, je vous invite à retirer le crédit sur ce code ! Tant qu'il est affiché quelque part dans le code en commentaire ça me convient, je n'ai plus volonté de l'afficher directement sur la carte :)
Merci !
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gerceval · 1 year
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Le Choix - chapitre 5
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Guenièvre n'avait pas eu le temps de retirer sa main de la joue d'Arthur et la voix tonitruante de Léodagan retentit dans le couloir.
- Non mais ça va bien oh ? Qu'est-ce que vous croyez que vous êtes en train de faire espèce de grand trou de balle !
Arthur se retourna vers lui, interdit, tandis que Léodagan continuait sa tirade outragée.
- Vous croyez que vous pouvez vous en tirer comme ça à susurrer des mots doux à ma fille ? Elle est reine de Bretagne la petite je vous signale, vous comprenez ce que ça veut dire ? Alors je vous vois venir avec votre yeux bleus larmoyants et votre mèche là, mais elle a pas l'intention de bécoter un sous-fifre c'est moi qui vous le dis - ou alors l'intention va vite lui passer, et c'est moi qui vais m'en charger, j'espère que je me fais bien comprendre !
Arthur n'avait pas eu le temps d'en placer une. Il avait parlé plus vite que sa pensée quand Guenièvre l'avait pris pour Lancelot et qu'il avait répondu sans la détromper. Et maintenant, il devait faire face aux conséquences bien pourraves de son manque de réflexion. Comment allait-il bien pouvoir se tirer de ce mauvais pas ? Avant qu'il ne puisse réagir, Guenièvre avait eu ce léger basculement en arrière qu'elle avait quand elle était sur le point de répliquer et de faire entendre ce qu’elle avait en tête sans se laisser intimider.
- Non mais dites père, je ne vous permets pas !
- Vous, occupez-vous de vos miches !
- Mais justement, je suis bien assez grande pour m'occuper de mes miches toute seule !
- Ah ne commencez pas hein, parce que la réprimande paternelle elle peut partir !
À la menace de Léodagan, le sang d’Arthur ne fit qu’un tour.
- Eh oh, c’est vous qui allez vous calmer ou vous voulez que je m’en occupe ?
Léodagan le toisa calmement, l'œil légèrement pétillant comme s'il avait attendu la remarque de trop avec impatience, et lui colla un bourre-pif monumental sans se laisser démonter.
- Père !
- Nan mais ça va pas la tête !
- Ah mais si vous croyez que je vous ai pas vu tourner autour de la reine depuis tout ce temps ! Alors mon bonhomme si vous croyez que vous pouvez vous adresser au roi de Carmélide comme ça en plus d'essayer de tripoter la reine de Bretagne il va falloir vous remettre les idées en place vitesse grand V !
Arthur avait porté sa main à son nez, et commençait déjà à sentir le sang couler légèrement.
- Seigneur Lancelot de mes deux, marmonna Léodagan, manifestement satisfait de son petit effet.
Mais Arthur n'avait pas l'intention d'en rester là. En essayant d'épargner son nez, il asséna un coup de tête à Léodagan qui se voulait monumental. Au lieu de quoi, ayant eu un peu de mal à jauger sa propre taille, il ne se pencha pas tout à fait assez pour atteindre l'endroit de la tête de Léodagan qu'il visait, et écrasa à nouveau son nez endolori contre le visage de son adversaire. Léodagan laissa échapper un grognement qui ne fut pas sans déplaire à Arthur, mais ce dernier geignit encore plus fort. Sans perdre une seconde, Léodagan empoigna Arthur. Les coups se mirent à pleuvoir de part et d’autre, rythmés par les cris de Guenièvre qui essayait désespérément de les séparer.
Arthur, déséquilibré par ce grand corps qu’il ne connaissait pas encore, ne résista pas à la tentative de Léodagan pour le faire tomber, mais parvint à l’emporter dans sa chute, et les deux hommes finirent par tenter de s’asséner coups de poings et coups de genoux mutuellement sur les dalles froides du couloir. Au bout de quelques minutes d’un pugilat somme toute ridicule, Guenièvre cessa ses efforts pour interrompre leur empoignade et se barra purement et simplement. Cela fit à Arthur l’effet d’une douche froide. En effet, ça ne ressemblait à rien. Léodagan parut reprendre ses esprits exactement de la même manière, et les coups s’arrêtèrent. Les deux hommes se relevèrent, un peu honteux mais toujours pleins d’un orgueil viril. En s’époussetant, Léodagan entreprit d’enterrer la hache de guerre.
- Scusez seigneur Lancelot, c’est pourtant pas pour la loyauté que je porte à mon gendre…
Bon à savoir, se dit Arthur dans un coin de sa tête.
- Mais enfin, vous savez comment c’est, on n’a pas envie que ses enfants se fourrent dans des bourbiers sentimentaux…
- Nan mais je comprends, je comprends, c’est tout à votre honneur.
- Ah mais ne recommencez pas seigneur Lancelot, vous savez très bien que vous gonflez tout le monde avec vos histoires d’honneur et après il suffit de se lever la nuit pour aller pisser et on vous voit en train de… Pardon, ça me reprend.
Arthur ne répondit pas cette fois.
- Bon, ben sur ce ! Pas que ça m’ait beaucoup fatigué de vous latter mais enfin quand même je suis plus de première jeunesse, je retourne au plumard. Passez une bonne nuit seigneur Lancelot, et que je vous prenne pas à rôder autour de la chambre de ma fille, ajouta-t-il sur un ton de plaisanterie qui masquait à peine la menace.
- Bonne nuit à vous, répondit laconiquement Arthur, trop occupé à réfléchir à la tête en vrac qu’il devait à voir, et à ce à quoi le reste de sa nuit allait ressembler.
Tandis que Léodagan s’éloignait en direction de sa chambre, Arthur resta pensif. Sa conversation avec Guenièvre avait ouvert plus de questions qu’elle n’avait apporté de réponses ; pour autant, il ne pouvait pas se permettre d’aller la retrouver dans sa chambre sans crier gare. Un frisson le traversa – le froid du couloir commençait à se faire glacial.
[Votez ici pour ce qui se passe au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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derniermessage · 1 year
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Je vient de comprendre, je suis dans le floue concernant ce qui s’est passé seulement j’ai 3-4 idées de ce qui a pu se passer, la première théorie serait que tu t’en est voulu en voyant mon visage, comme tu le disait tu associé les faits qui s’étaient déroulés à un simple pseudo, j’ai peut-être gaffé en t’envoyant mon visage qui malgré moi fait plus ou moins jeune tu a peut-être voulu me "protéger" en me bloquant, deuxième théorie tu m’a supprimé car je ne correspondait pas à l’idée que tu te faisais de moi, cette théorie semble la plus probable et si c’est le cas je ne t’en veut pas, chacun est libre de parler à qui il veut, troisième théorie tu ne me parle plus car tu en à marre de me parler, en effet je suis un peut collant sur les bords donc tu ne voulait plus me voir pour de bon en te débarrassant de moi, si c’est le cas encore je suis compréhensif vis à vis de cette réaction mais tu aurait pu me le dit je ne m’en rendais pas compte, quatrième théorie et je serais pour ne rien te cacher très déçu si c’était le cas tu m’a supprimé car tu trouve que je suis moche, je serait pour ne rien te cacher assez déçu de toi si c’était le cas kheyette, on était de bons amis et mettre un terme à notre amitié pour pas si grand chose ça me décevrez beaucoup, dans tout le cas je pense que tu fait bien de t’éloigner de moi, comme tu a pu le constater sur mes précédents messages je commence à perdre la boule, j’entre dans un délire de vengeance couplé à de la paranoïa, dans ce cas précis je t’en félicite, c’est une preuve d’intelligence de ta part et je ne t’en voudrais pas également, je n’ai absolument aucune idée de ce qui se passe de ton côté actuellement kheyette, es-tu triste ? es-tu en bonne santé ? Je n’en ai absolument aucune idée, des fois je me dit que tout ça est aller beaucoup trop loin, de base il s’agissait de discuter de nos problèmes cardiaques, puis au fils de la discussion c’est devenu plus ou moins ambiguë, j’ai commencé à développer des sentiments et visiblement tu te satisfait aussi sur l’hypothétique "moi" du moins le moi que tu imaginais, je ne comprend pas comment tout ça a pu se passer, ça à dérailler si vite, moi je voulais simplement trouver un/une amis après ces 2 ans d’isolation, j’étais très content d’être devenu amis avec quelqu’un qui me ressemblait sur autant de points, à vrais dire j’aurais tendance à dire que tu est moi au féminin et que je suis toi au masculin :hap:
Bref je m’attarde beaucoup trop et j’étend le pavé inutilement, ce serait sympa que tu m’explique au moins avec la plus grand sincérité ce qui s’est passer de ton côté, je ne sais pas si tu me reparlera un jours, je ne sais pas si c’est le cas quand est-ce que ce sera le cas, je ne sais même pas si tu lira ce message, m’enfin c’est pas bien grave, on c’est bien amuser tout les deux en tout cas, ça à un peut merdé sur la fin d’après ce que j’ai compris tu m’en veut de t’avoir caché mon phénotype, généralement je le cache car je connais bien les réactions des forumeurs quand je le révèle, la preuve étant, je n’ai d’ailleurs jamais dit ne pas être du phénotype dont ma matérialité fait preuve, je ne l’ai juste pas dit, quoiqu’il en soit si tu m’a lu jusqu’ici ou bien si tu à lu ce pavé car j’imagine que tu m’ignore actuellement je t’en remercie d’une manière ou d’une autre, prend soin de toi, j’essaierai de me tenir à carreau et de ne pas trop m’enfoncer dans mon délire entre temps. :hap:
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claudehenrion · 2 years
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Etes-vous “woke” ?
   On parle beaucoup de cette nouvelle pathologie, apparemment très facilement transmissible par contact vocal, que ses thuriféraires, pas du tout influencés par ce qui se passe aux Etats-Unis, désignent, en bon français, par “woke”… et en sont satisfaits puisque toute la Presse occidentale, décidément incorrigible dans son besoin de “suivisme”, parle d'eux… bien entendu en les approuvant bruyamment, puisqu'ils émargent à la Gauche la plus à Gauche (Voici une preuve de ma belle honnêteté intellectuelle garantie SGDG : je n'ai pas écrit “la plus stupide” ni “la plus absurde” ni “la plus extrême”. Je progresse, en vieillissant. Ou bien : je m'affadis !).
Au moment d'écrire un “billet” sur ce sujet, je me suis rendu compte que, comme absolument tout le monde, je n'avais à ma disposition aucune définition précise (une “définition”, quoi !) à laquelle me rattraper pour savoir de quoi j'allais parler. Contaminé par l'ambiance de fuite éperdue qui nous entoure, voilà que je me laisse à mon tour aller au… “laisser-aller” qui caractérise le monde actuel et ses évolutions prévisibles ! Je me suis donc vautré dans la compilation compulsive de dicos et d'encyclopédies… pour découvrir qu'il n'existe pas de définition : les références les mieux intentionnées proposent, à la place d'une définition, soit une série de questions (ex.  Wikipédia : “Qu’est-ce que la pensée ’‘woke’' ? Quatre questions pour comprendre le terme et les débats qui l’entourent”)“… soit des généralités digressant autour de ce qu'on suppose que pourrait vouloir dire le mot… C'est à en pleurer : tant de bruit et tant de mal pour… trois fois rien !
Poursuivons : à une virgule ou un trait d'union près, on trouve partout une soupe immangeable dans le genre : ”Le terme Woke, issu des problématiques de justice sociale et raciale aux Etats-Unis (NB : ce  qui ne veut rien dire !), est devenu une expression fourre-tout, qui est utilisée pour dénigrer des idées pas assez ou mal progressistes’’, assortie ou pas de commentaires dans le genre : ’’Le terme anglo-américain ’'woke’'  (= “éveillé”) désigne le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale. Il est utilisé par des courants universitaires pour dénoncer les idées non-centrées sur la défense exclusive des droits des groupes minoritaires“.  Je me suis donc rué sur des ’'outils” américains, pour enfin comprendre. Résultat de ma quête : “woke/wəʊk/ verb - past of to wake.US : alert to injustice and racism in society….(traduction : passé de verbe ’'éveiller”. Aux USA : Alerte à l'injustice et au racisme de ou dans la société). Nous voilà bien avancés !
Si on comprend bien ce qui n'est pas dit mais que l'on constate, le “wokisme” (?) combattrait les propos racistes, sexistes, homophobes et climato-sceptiques, ce qui lui donnerait presque des petits airs de “gendre parfait” qui ne pense que ce qu'il faut pour être bien vu de ceux qui se disent “tolérants”, “ouverts”, “modernes” et “progressistes”… Sauf que le mot a été conçu pour être agressif, totalitaire, offensif, militant et exclusif de toute autre attitude, ce qui se vérifie chaque jour. En fait, il ambitionne d'extirper tout ce qui lui déplaît et d'interdire tout ce qui n'est pas lui… dans une démarche finalement assez proche de celle qu’emploie l'extrême islam.
Dans la pratique, toute allusion à la “race” est interdite… sauf si elle est castratrice vis-à-vis des blancs. Et tout ce qui ne serait pas exclusivement favorable à “une personne de couleur” serait, par (leur) définition, “raciste” : ils vont toujours réussir à trouver une “phobie” dont nous serions le vecteur, consciemment ou pas. Par exemple, ma volonté de ne pas dépasser un certain poids ne cacherait-elle pas quelque hostilité contre les gros, une “grosso-phobie” ? Ma méfiance (pondérale) pour les nouilles –dont je raffole mais que je m'interdis parfois– n'est-elle pas une italophobie ou une sinophobie ? Ma volonté de me contraindre à ma petite “gym” quotidienne est, c'est certain, la manifestation d'un “machisme” prononcé qui cache une “transgenre-phobie” dont j'ignorais tout jusqu'à ce qu'un Docteur Hyde (?) bien pensant la décode… cette ignorance aggravant mon cas, qui est déjà un cas désespéré : blanc, bien dans ma peau, ne voulant pas particulièrement changer de sexe, et en plus, catho, conservateur, tradi, popu, connaissant le sens des mots que j'utilise, même pas progressiste… et ne souffrant d'aucune pathologie sociale ou sociétale : je suis nettement  de trop, sur leur planète ! (Je le revendique !)
Ce qui est en cause (en affirmant le contraire), c'est que le but de ces manœuvres et inventions avariées (le “black power” hier, le woke aujourd'hui, la cancel culture demain, et un autre variant demain, un autre après-demain, etc…) tend à rendre obligatoire la soumission au “politiquement correct”, incontournable une “police de la pensée–saison II” et inéluctable une auto-censure à géométrie variable et à motifs évolutifs, paralysée entre une tolérance intolérante très sélective et une perpétuelle indignation… toutes deux sans la moindre dérogation envisageable.
Montaigne distinguait entre une pensée “en éveil” et une pensée “réveillée”,  pour laquelle le stade du simple “éveil” est dépassé, ‘’derrière elle’’ : elle se croit “en éveil” une fois pour toutes, et c'est alors qu'elle se fait le juge et le censeur impitoyables de son temps, et c'est de là que naissent les plus intraitables des inquisitions… alors que la pensée “en éveil” sait que le propre d'une illusion, c'est de s'en croire quitte : elle sait que son propre éveil n'est qu'un songe et se demande si ce n'est pas soi-même qu'il faudrait amender, plutôt que le reste du monde. Le célèbre Gnỗthi seautόn (Γνῶθι σεαυτόν / connais-toi toi-même) socratique est à l'attitude “woke” ce qu'un esprit “en éveil” est à un être décérébré !
Une des caractéristiques de cette “pensée” si particulière qui a “fait” l'Occident c'est une étrange capacité (loin d'être “innée” mais imposée par ce qui se nomme “une civilisation”) de se méfier de soi et de ses indignations, et de rire de ses propres errements, en invitant celui qui pointe un doigt accusateur à le retourner vers soi. Les lecteurs fidèles de ce Blog connaissent (j'espère “pas trop” !) cette phrase qui est pour moi une des plus belles clés de la vie en société : “Il ne faut jamais faire de ses propres impatiences des arguments de base opposables aux autres”.  Avec un tel “credo”, il n'est pas étonnant que je ne puisse voir du “Bien” que dans ce qui est diamétralement opposé à la pensée “woke”… ce qui n'est pas un scoop !
H-Cl.
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penseesenfioritures · 5 months
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Bilan livresque 2023
A la fin de l'année 2022, j'avais deux priorités livresques pour 2023 : me reteindre drastiquement dans mes achats livresques et prioriser les livres en ma possession.
J'avais commencé à comptabiliser le nombre de livres achetés dès 2020 et force était de constater que j'achetais beaucoup mais je ne lisais pas assez vite pour maintenir ce rythme d'achat sans compter les livres que j'avais déjà avant 2020 ! J'achetais une cinquantaine de livres mais je n'en lisais qu'une vingtaine voire une petite trentaine dans l'année. Mon espace n'étant pas un TARDIS, je commençais à me sentir étouffer par cette montagne de livres non lus qui était dans mon champ de vision. Il fallait donc m'attaquer à cette montagne de livres.
J'ai donc compté tous mes livres et ma PAL s'élevait à 218 livres au total mais j'ai mis de côté 14 livres de la liste car je savais que je n'avais pas envie de lire ces livres tout de suite. Donc pour ce début de 2023, j'avais 204 livres dans ma PAL 'active' (j'avais inclus les livres que je souhaitais relire dans ce nombre).
Bilan : J'ai lu 30 livres en 2023 dont 6 relectures et tous ces livres venaient de ma PAL donc je suis très satisfaite d'avoir gardé ce cap. J'ai acheté uniquement 3 livres dans ma librairie de quartier et trouvé 2 livres en bas de mon immeuble en libre service donc j'ai acquis 5 livres en plus dans ma PAL. Pour moi, mes objectifs étaient atteints.
En terme de lecture en revanche, 2023 n'était pas vraiment une bonne année. J'ai lu des livres très oubliables qui ne m'auront pas marquée. Ça m'a ouvert les yeux de faire plus attention pour mes futurs achats de ne pas prendre n'importe quoi parce que ce n'est pas cher car je refuse de me séparer d'un livre que je n'ai pas lu. (et j'adore acheter des livres d'occasion...)
Ma meilleure lecture :
Le fusil de chasse de Yasushi Inoue. Un très court roman, très japonais dans les descriptions et la façon de voir les choses. Très beau et qui donne une touche de mélancolie. Honnêtement, c'est ma seule lecture 5/5, c'est dire...
Mentions honorables :
La petite fille sur la banquise de Adélaïde Bon. Un roman autobiographique sur le viol dont elle a été victime enfant et sur ce long parcours sinueux et douloureux pour arriver à trouver et poser les mots sur cet événement qui a en quelque sort régi sa vie. Très dur à lire, très bien écrit.
Le Lion de Joseph Kessel. Dévoré ce livre. J'ai adoré le style de l'auteur qui a réussi à me happer. Je souhaite découvrir davantage cet auteur.
La fille de la supérette de Sayaka Murata. J'ai lu ce livre bien avant d'aller au Japon mais quand je repense à mon voyage là-bas et aux nombreuses visites dans les konbini, je pense à ce livre.
L'Or de Blaise Cendrars. Quelle histoire !
Djamilia de Tchinghiz Aïtmatov. Lecture tellement différente de ce que j'ai l'habitude.
Pour 2024, je veux donc garder ce cap de lire en priorité les livres de ma PAL en particulier mes gros pavés (+400 pages) et relire 6 livres encore. C'est tout. Simplissimo.
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alyssabalan · 6 months
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Projet Maquette : Documentation
Le projet Maquette est un travail formel tridimensionnel au niveau des formats, volumes, textures, arrangements de couleurs, espaces négatifs et positifs, aspects d’humour, aspects autobiographiques, détails et variétés de matériaux qui se qualifie aussi comme étant un projet personnel et narratif. Il fallait créer différents volumes à partir d'un endroit domestique, ma chambre à coucher. Le plancher et les mur sont en carton-mousse (foam core). Il fallait inclure au moins un lit avec un oreiller, un drap, une couverture, une chaise, un vêtement, un item caché sous le lit ainsi qu’un objet laid. J’ai utilisé des matériaux recyclés et neufs dont : du carton (brun, mousse -> base du lit, base de la chaise/fauteuil, étagères, base pour les affiches sur le mur, base pour le tableau de liège), du papier (coloré -> pour la couleur des murs, imprimé -> pour les affiches, sablé -> pour le tableau de liège), une feuille d’acétate -> pour la fenêtre, des tissus (serviette -> les oreillers, t-shirt -> pour les oreillers, pour la couverture, pour la chemise, pour les rideaux, échantillons de tapis -> pour la jupe de lit et pour le fauteuil, laine -> pour les pantalons), des petits objets -> pour les étagères et le tableau de liège, une roche (minéral -> pour une étagère), une pomme de pin -> pour le plancher, une tige de papier -> pour tenir les rideaux, une tige de métal malléable -> pour les vêtements, un file de lumière avec batteries, une fleur en plastique -> pour le tableau de liège, de la colle chaude, de la colle en bâton, des chaînes -> pour le contour de cadre d'une affiche, pour le contour des étagères et autres. J’ai choisi quels éléments inclure et exclure selon le niveau de difficulté et le temps alloué. Je me suis adaptée aux imprévus ainsi qu'aux difficultés (la grève, les attentes envers moi-même). Je suis satisfaite de ma base : le décor global de la chambre, mais je trouve que ma chemise ne respecte pas ses proportions réelles, que mes pantalons ne sont pas propres (il y a des traces de colle chaude), les toutous (crocodile et paresseux) ne sont pas assez soignés et les tables de chevet sont croches. Je me donnerais environ 7/10.
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christophe76460 · 1 year
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COMMENT ROMAINS 8 A FAIT DE MOI UN CALVINISTE
Quand je me tiens derrière un pupitre en train de dire des choses comme : « Tous les vrais saints persévèreront jusqu’à la fin et aucun ne sera perdu, » je dois toujours me pincer. Je ris intérieurement et pense : Que dirait mon moi du temps de mes 22 ans s’il pouvait m’entendre maintenant ?
Vous voyez, je n’ai pas toujours été un calviniste.
J’ai été élevé en tant qu’arminien classique dans la tradition baptiste du libre arbitre. Adolescent, je me suis fait les dents sur des théologiens comme F. Leroy Forlines et J. Matthew Pinson, en même temps qu’avec des docteurs plus anciens comme Jacob Arminius et John Wesley. Quand j’avais 22 ans, je croyais et enseignais que la grâce était toujours nécessaire mais jamais irrésistible, et que les chrétiens authentiques pouvaient abandonner Christ et déchoir de son statut de personne justifiée.
Sous ces croyances se cache une vision de la relation entre Dieu et l’homme qui s’énonce ainsi : les humains ont été créés pour vivre dans une relation d’amour avec Dieu. La nature de cette relation d’amour exige une réponse libre – et non-déterminée – de notre part. En citant Forlines, je voyais Dieu travaillant dans une « relation d’influence – et – réponse » plutôt que dans une « relation de cause à effet » (comme le pensent les calvinistes). Dieu pouvait nous influencer, mais il respectait notre personnalité en nous laissant toujours prendre la décision finale. Et Dieu faisait cela, non parce qu’il est faible, mais parce que c’était ainsi qu’il concevait la façon dont la relation devait fonctionner.
Et, au cas où vous poseriez des questions, la différence entre un Dieu qui influence et un Dieu qui cause peut être résumée en un mot : la garantie. Forlines présente les choses de cette façon dans son livre The Quest for Truth (La recherche de la Vérité) :
Je pense que la description de la relation de Dieu avec l’homme que voudraient donner les calvinistes serait assez ressemblante à celle que je donne d’influence et de réponse. Toutefois le résultat est conçu comme étant garanti… Chaque fois que le résultat est garanti, nous avons affaire à une relation de cause à effet. Lorsque la garantie n’est plus là, le calvinisme n’est plus là.
Il a raison. J’étais d’accord avec lui à l’époque ; je suis d’accord avec lui aujourd’hui. J’ai simplement changé de camp. Que s’est-il donc passé ? La réponse la plus brève est que je me suis heurté à Romains 8:28–30.
Un prédicateur passionné, un passage qui pose problème
Romains 8:28–30 est souvent désigné comme « la chaîne d’or de la rédemption » — il est appelé ainsi à cause de ses cinq « liens » de la prescience divine, de la prédestination, de l’appel, de la justification et de la glorification.
En tant qu’arminien, je considérais Romains 8:28–30 comme un passage qui pose problème. Le verset 29 était sans aucun doute un texte-preuve clef pour la doctrine de l’élection-fondée-sur-la-foi-connue-d’avance-par-Dieu. Par contre, le reste du passage était difficile. Je savais ce que mes commentateurs préférés disaient à ce sujet, mais je n’avais jamais été pleinement satisfait. Je mettais donc cela sur le compte d’une anomalie. Après tout, aucun système théologique n’explique tout parfaitement.
Finalement, j’en suis venu à réaliser que la chaîne d’or de Paul, comme le calvinisme, était avant tout, une question de garantie.
Alors, j’ai commencé à écouter les sermons de John Piper sur les Romains, et mon monde s’est effondré. On était en 2004, j’avais 22 ans et je n’avais jamais entendu de telles prédications. Son exposé méticuleux mettait en évidence toutes les faiblesses que j’avais déjà ressenties dans mon interprétation du passage, tout en en dévoilant de nouvelles. Je ne peux pas dire que je suis ressorti calviniste convaincu de l’écoute de ces sermons. Mais, ma confiance fut sérieusement secouée. Et finalement, j’en suis venu à réaliser que la chaîne d’or de Paul, comme le calvinisme, était avant tout une question de garantie.
La chaîne sera-t-elle ininterrompue ?
Permettez-moi de souligner les versets 29–30 pour nous aider à visualiser l’argumentation. (Lisez depuis en haut à gauche, jusqu’en bas à droite et relevez soigneusement les mots en italiques et les lettres correspondantes.)
En tant qu’arminien, j’étais naturellement d’accord avec le commentateur Joseph Benson : « L’apôtre n’affirme pas… que précisément le même nombre de personnes sont appelées, justifiées et glorifiées. » Après tout, cela impliquerait une garantie. Plus j’étudiais ce passage, toutefois, plus il me semblait que c’était exactement ce que Paul affirmait.
Premièrement, considérez chaque lien individuellement. (Pour des raisons de clarté, j’ai identifié les cinq groupes avec des lettres.) Paul commence en décrivant un groupe de personnes fondé sur ce que Dieu fait pour elles (« ceux qu’il a connus d’avance »). Il ajoute alors quelque chose d’autre que Dieu fait pour ce même groupe de personnes (« il les a aussi prédestinés »). Le mot « aussi » dans chacun des liens nous affirme qu’il s’occupe des mêmes personnes dans les deux moitiés. Ceux qu’il a connus d’avance sont aussi ceux qu’il a prédestinés. Donc, A = B. Ceci est vrai dans chacune des affirmations de la chaîne.
Paul affirme que précisément le même nombre de personnes — en vérité, le même groupe de personnes exactement – sont connues d’avance, prédestinées, appelées, justifiées et glorifiées.
Veuillez aussi noter le recouvrement qui s’effectue entre chaque clause. Le deuxième verbe dans chaque ligne sert comme premier verbe dans la suivante. C’est cela qui lie les cinq clauses comme les maillons d’une chaîne. Et c’est la raison pour laquelle, finalement, je dus conclure que Benson et moi, nous avions tort. Paul affirme que précisément le même nombre de personnes — en vérité, le même groupe de personnes exactement – sont connues d’avance, prédestinées, appelées, justifiées et glorifiées. Ou, pour le dire clairement : A = B = C = D = E.
En tant qu’arminien, j’avais été obligé de développer l’argument que ces cinq étapes étaient simplement une séquence générale par laquelle tous les vrais saints devaient passer, sans garantie que ceux du groupe A se retrouveraient dans le groupe E. En vérité je croyais que certains pouvaient chuter à n’importe quel stade du processus. Cela ressemblait moins à une chaîne qu’à un œil de bœuf, dans lequel les cercles se rétrécissaient à mesure que l’on avançait vers l’intérieur.
Mais, plus j’examinais le langage réellement employé, plus ce que je croyais devenait intenable. Cela me poussa inévitablement vers le calvinisme. Après tout, si tous ceux qui étaient appelés étaient justifiés, alors l’appel devait garantir la foi, puisque la foi précède la justification (Rom. 5:1). Plus encore, si tous les justifiés étaient glorifiés, alors la justification devait être un statut permanent — un verdict que Dieu ne révoque jamais.
J’avais toujours été mal à l’aise à ce sujet, même si je n’avais pas pleinement apprécié la difficulté avant d’écouter Piper. Cependant, il y avait un autre problème que Piper soulevait et que je n’avais pas, jusque-là, considéré.
Le projet de garantie de la chaîne d’or
Il est important de reconnaître la raison pour laquelle Paul forge cette chaîne pour commencer. La réponse se trouve dans le fameux verset 28 :
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Notez que Paul ne fait pas simplement une déclaration factuelle ici (par exemple : « Toutes choses concourent au bien »). Il fait la déclaration qu’il sait ces choses (par exemple : « nous savons que toutes choses concourent à leur bien »).
Ce qui suscite la question : « Comment le savons-nous ? » Quelle garantie pouvons-nous avoir, en dépit de toutes les apparences, que toutes les choses conspirent pour le bien de ceux qui aiment Dieu et sont appelés par lui ? C’est à cette question que répond la chaîne d’or. C’est pourquoi le verset 29 commence par le mot « car » – qui fournit un argument pour nous dire comment nous savons que ce que dit le verset 28 est vrai. Et voici l’argument en bref : Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui sont appelés parce que, si vous êtes appelés cela signifie que vous avez premièrement été connus et prédestinés à être rendus conformes à l’image de Christ, et cela signifie que vous êtes maintenant justifiés et que vous serez, à la fin, glorifiés.
Voilà comment nous savons : il n’y a pas de rupture dans cette chaîne.
Dieu n’a pas laissé la composition de la famille de Christ dans les mains d’êtres humains inconstants.
Forlines avait raison. Dans le schéma arminien influence-et-réponse, il ne peut y avoir nulle garantie. Mais cela jetterait par terre tout le but de ce passage, parce qu’une garantie est exactement ce que recherche Paul. Si des personnes peuvent tomber de la chaîne à n’importe quel point, alors nous ne pouvons jamais savoir que toutes choses vont concourir au bien des appelés. Elles le peuvent, mais encore une fois, elles peuvent ne pas le faire – parce que le résultat dépendra ultimement des appelés eux-mêmes. Bien des appelés ne seront jamais justifiés et encore moins glorifiés.
Mais la bonne nouvelle est que cette chaîne est incassable, ayant été forgée par Dieu lui-même. Rien de cela ne signifie que notre prédication ou notre foi ne servent à rien. Ni que nous pouvons être assurés de notre salut indépendamment de notre persévérance. Cela signifie simplement que Dieu n’a pas laissé la composition de la famille de Christ dans les mains d’êtres humains inconstants. Dieu fait bien plus qu’influencer — il prédestine. C’est pour cela que toutes choses concourent au bien de ceux qui sont appelés et Christ sera le premier-né parmi beaucoup de frères (Rom. 8:29).
Dieu s’en occupe. Le résultat est assuré. Et cela, mes amis, c’est une garantie.
Traduit de : How Romans 8 Made Me a Calvinist
Justin Dillehay est pasteur de la Grace Baptist Church à Hartsville dans le Tennessee (Etats-Unis), où il réside avec sa femme Tilly. Ils tiennent ensemble le blog While We Wait. Justin est diplômé du Southern Baptist Theological Seminary.
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soisdifferent · 1 year
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Ramer, trimer
Je m'interroge beaucoup dernièrement par rapport à mon rapport au travail. Pendant les études, c'était simple. Une matière à intégrer, à digérer, à s'approprier. Dans une certaine mesure. Pendant l'année, on était tranquille. On apprenait des idées, des nouveaux concepts, des éléments historiques. Une façon de voir le monde. Puis, à la fin on rendait un travail, on passait un examen basé sur l'appropriation de toutes ces nouvelles connaissances. Et quelqu'un de plus expérimenté, reconnu par ses pairs, nous disait si c'était correcte ou pas trop correct ce qu'on avait indiqué. Parfois, fallait recommencer sur base de commentaires plus ou moins clairs. Mais globalement, chaque jour, on était loin des critiques, des remarques. On était juste face à soi-même pour évaluer nos productions. Puis un jour, c'est fini. On estime qu'on a l'esprit assez formé, assez modelé pour rejoindre d'autres gens formés et réaliser des choses utiles. Dans ce milieu, chacun.e est alors libre d'interagir avec toi, de te donner des conseils ou d'émettre des critiques ou des suggestions non sollicités. On n'est plus seul.e face à son travail : nos collègues peuvent le juger à tout instant. Mais dans quel mesure est-ce que je dois les écouter ? Ces personnes n'ont pas la même formation que moi, elles n'ont pas la même expérience, pas les mêmes connaissances, ni le même rapport au monde. Dans ce cas, comment gérer tous ces apports extérieurs qui me font sans cesse douter ? Le doute, l'indécision. Tout cela est vraiment fatiguant. On sait qu'on va en réjouir certain.es, on sait qu'on va en décevoir d'autres. C'est un cycle sans fin. Qui alors pour déterminer la valeur de notre travail ? Quand puis-je reposer mon esprit, être satisfaite de mes réalisations ? Je ne suis plus seule dans ma tête. Il y a tous ces autres discours qui gravitent et qui m'enfoncent dans l'indécision. Si ce n'est jamais assez bien, alors pourquoi continuer ? Pourquoi faire des efforts si les autres autour de moi ne sont pas satisfait.es ? La clé est-elle uniquement en moi ? Suis-je dans ce cas la seule juge de mon travail ? Le soucis, c'est que je n'ai jamais appris à célébrer mes créations, mes réalisations, mes accomplissements. Sans l'aval de l'autre, je ne connais pas la valeur de ce que je fais. Je me juge toujours si durement. Le travail, c'est avant tout un moyen de subsistance. J'ai été formée (dans une certaine mesure) pour arriver à ce poste, j'apprécie les activités que j'y vis et ce travail a du sens pour moi. Il peut être bénéfique aux autres. Alors, les critiques et commentaires devraient-ils m'arrêter ? Aucun travail ne sera jamais parfait aux yeux de tou.tes. Tant que je suis moi-même satisfaite de ce que je réalise, alors c'est tout. J'apprends, je me développe. Et à côté du travail, je vis, je profite, je fais ce que je veux, j'avance dans mes projets perso. Et tant pis s'il y a des ratés, des approximations. Tous les jours, des gens racontent n'importe quoi dans le monde. Je ne suis pas responsable de l'état global de cet univers. J'apporte un minuscule caillou à l'édifice puis je me détends. Je suis reconnaissante pour ce que ce monde a à m'offrir. Je vis dans l'instant présent, le seul moment dans lequel je dispose de tout ce dont j'ai besoin. Tout est déjà là. Je suis vivante, je suis en sécurité, je suis aimée. Chaque seconde est un accomplissement.
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anae-leone · 2 years
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Deux dessins dont je suis un chouia moins satisfaite que d’habitude. Un portrait de Fir qui est plutôt réussi si ce n’est qu’il ressemble beaucoup trop à un autre roi que j’aime très fort et que sa tresse en or est assez ratée, je note qu’il faut que je m’améliore là-dessus.
Et en dessous, le chariot de mes tarot avec des OCs, mettant en parallèle Erial Rendell, fiancé de Calaen, et Corus, l'étrange chevalier noir. J’ai peut-être passé trop de temps dessus, quand je le vois je ne vois que des défauts, il n’est donc pas dit que je le garde pour mon tarot définitif mais bon, on arrête pas de me dire qu’il est pas si mal donc le voilà quand même !
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lespetitesanecdotes · 2 years
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Chroniques de Prague: TAMDA FOODS
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Salut!
Je commence une nouvelle aventure à Prague en République tchèque (Tchécoslovaquie pour les nostalgiques du communisme). La République tchèque c’est le pays squeezé entre l’Allemagne, la Pologne, la Slovaquie et l’Autriche; perdu au milieu de nulle part comme disent les Tchèques. Regardez sur la map, c’est en plein milieu de l’Europe. Je vais étudier 3 ans à l’École supérieure d’économie de Prague. Espérons que cette fois sera la bonne!
Il n'y a pas de dollar stores en République tchèque. Impossible! Même en Russie ils ont des magasins 1 piasse (Fixprice, l’équivalent russe de notre Dollarama québécois). Après avoir posé la question sur presque tous les groupes Facebook d’expatriés en République tchèque, toujours la même réponse : « Y’ont pas ça icitte ». On le sait tous, quand on déménage on a besoin d’acheter toute sorte de gogosses cheap : tapis de salle de bain, rouleaux collants, balai, tapette à mouches, etc. Où vais-je acheter tout ça? 
Refusant d’abandonner mes recherches, mais surtout refusant de payer le gros prix pour un débouche toilettes, je découvre le marché SAPA. Le marché SAPA c’est un complexe commercial vietnamien, à Prague. C’est gros en ta! Une ville dans une ville : « Little Hanoi ». Une grosse communauté vietnamienne habite à Prague et c’est au marché SAPA que ça se passe! Restos, sandwichs bánh mì, épiceries, salons de coiffure/ongles, vêtements, notaires, produits électroniques de qualité inférieure et plus encore! Là-bas tu vas trouver ce que tu cherches, mais amène-toi des bons souliers.
J’arrive au SAPA après 48 minutes de marche de chez moi (15 minutes en autobus). Je me promène un peu et je tombe par chance sur ce qui semble être LE gros supermarket de la place : TAMDA FOODS. Je décide d’aller là. J’ai pas le goût de parcourir le Viêt Nam au grand complet pour trouver un panier à linge. C’est clair qu’ils ont ça, j’y vais.
Dès mon entrée, je suis accueilli par un Vietnamien dans la cinquantaine qui me crie après et me fait des signes dont je n’arrive pas à saisir le sens. Je le regarde confus derrière mes verres fumés ronds; Vietnamese hospitality me dis-je. Mes connaissances en vietnamien sont niveau zéro, à l’exception de 2-3 gros mots que ma première blonde (une Vietnamienne) m’avait appris il y a 20 ans. Toutes les caissières me regardent, j’ai le spotlight direct sur moi. Un peu plus et on me chasse avec un balai comme un gros rat gris. « C’est quoi? J’suis pas assez vietnamien pour venir magasiner ici?? » Je crie mentalement à l’injustice et bien vite je m’aperçois que je suis entré par la sortie. Oups! Il avait juste à me le dire! Je souris comme un épais et sors du magasin pour y rentrer quelques mètres plus loin. Je suis immédiatement étiqueté : touriste.
De nouveau à l’intérieur, je fais un rapide tour des lieux. J’examine, compare et convertis les prix (couronnes tchèques "Kč" vers dollars canadiens) avec une application sur mon téléphone. Je monte par l’escalateur au 2e étage où se trouvent les sucreries, les articles pour la maison et autres accessoires de la vie quotidienne. Je passe une bonne heure à me promener avec mon petit panier roulant dans les nombreuses allées. Le chaos d’étiquettes m’exaspère. J’associe les numéros de code-barres aux produits avec patience et concentration pour être sûr d’avoir le juste prix. J’achète ci, j’achète ça et je redescends au rez-de-chaussée avec un panier à linge rempli d’objets divers. Je suis très satisfait de mes trouvailles, mais surtout des prix. Je me dirige vers les caisses, impatient de me sentir fier d’avoir sauvé quelques précieux dollars (question de principe, je ne suis pas gratteux!).
J'arrive en bas, mais j'hésite à prendre place dans une des files. Leur système m’est complètement étranger; les caissières travaillent dos aux clients. Weird. Après quelques secondes de confusion, je me positionne sans me poser trop de questions dans la ligne la moins busy. Je dépose mon panier à linge full de cossins sur le petit convoyeur noir. Je laisse les articles à l’intérieur du panier par souci d’espace, permettant au client derrière moi de déposer ses futurs achats à la suite des miens. Je me sens tellement civilisé, citoyen modèle, même à l’étranger. La cadence est bonne, je regarde un peu partout en attendant que mon tour arrive.
Soudainement, la caissière vietnamienne me sort brutalement de la lune. Elle me crie dessus et mime des directives plus ou moins claires, les mains occupées à scanner les articles des deux femmes tchèques qui me précèdent. Mon panier avance rapidement vers la zone du laser, je n’ai aucune idée de ce que je dois faire. La caissière devient de plus en plus insistante à la vue de mon panier à linge loadé qui approche. Une des deux femmes tchèques emballe les achats dans ses sacs réutilisables dépareillés et essaie, visiblement amusée par la situation, de traduire en tchèque ce que la caissière dit en vietnamien.  Pendant ce temps, son amie est concentrée sur l’écran qui beep pour être certaine qu’aucun article ne passe 2 fois sur le carré rouge. La caissière vietnamienne s’impatiente et la femme tchèque (l’emballeuse) prend plaisir à me voir souffrir. On m’avait parlé de l’humour tchèque…
L’emballeuse me répète sans cesse la même chose. Peu familier avec la langue tchèque, je lui montre presque tous les articles de mon panier en guise de réponse. J'espère avoir son approbation et ainsi régler le problème in extremis. Cette cacophonie tchéco-vietnamienne est incompréhensible et de plus en plus épuisante. J’aurais juste dû aller au IKEA… Ah! Je comprends! Je dois sortir les choses du panier et les déposer sur le convoyeur. La femme tchèque et la caissière confirment. Je corrige rapidement le tir, je suis prêt pour la transaction à venir.
La « payeuse » attire mon attention en payant cash et sort du magasin avec son amie emballeuse. Mes produits se font scanner les uns après les autres pendant que je cherche des yeux le terminal de paiement. J’ai beau le chercher je ne le trouve pas. « Come on, dis-moi pas qu’ils prennent juste comptant... » La file derrière moi s’allonge. Les clients vietnamiens et tchèques arrivent avec leurs gros carrosses remplis de caisses de liqueurs, de poches de riz géantes et de family packs de Scott Towels super absorbants. Les carrosses métalliques débordent, des habitués clairement. J’arrive pour payer et je dis avec incertitude: « card, card? » en montrant ma carte Visa WISE verte fluo dans l’espoir que la caissière sorte le terminal de paiement sans-fil out of nowhere. Elle me regarde plutôt avec sévérité en frottant à répétition son pouce sur son index + majeur: « cash, cash! » Je dois payer avec de la vraie argent. Le point de non-retour a été franchi, je suis dans le trouble.
Les articles sont prêts à être emballés et je n’ai pas un rond. Ma gêne est apparente, je dois agir et vite. Le temps s’arrête… Je sacre tout dans le panier à linge, la caissière pointe du doigt les guichets ATM en me criant dessus dans sa langue maternelle. Je dépose le panier au sol à côté de la caisse, la Vietnamienne comprend l’idée et me regarde enfin avec une pointe de respect. Je cours au guichet Raiffeisen jaune pissenlit, ramasse la somme nécessaire, retourne chercher mon panier à linge et me replace en ligne; le tout dans un temps record. Je suis mieux préparé cette fois-ci. Je paie et sors du magasin embourbé de sacs déformés par les nombreux objets disparates.
Sur le chemin de la sortie du marché SAPA, je m’arrête devant un minuscule restaurant vietnamien. Je regarde à travers la vitrine; la décoration est absente mais les clients mangent avec appétit. J’entre et commande un Phở (soupe tonkinoise) dans un tchèque approximatif. Complètement affamé, je dévore mon mets en 5 minutes. J’ai le front et les tempes humides, j'ai chaud. Je règle rapidement la note et retourne chez moi en autobus le t-shirt mouillé par la transpiration, fier d’avoir sauvé quelques précieux dollars.
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bike-away · 2 years
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Étape 6 - 17 Août 2022
Brioude > Clermont-Ferrand
"Navigation à vue" "La route sans fin" "Le jour le plus long"...
Et encore bien d'autres formules auraient pu illustrer cette dernière étape. Mais le plus important est qu'elle ait eu lieu. Cette page aurait pu rester vierge.
Depuis hier soir je m'en remets à tous les oracles météorologues de mon smartphone pour suivre heure par heure les orages et averses afférentes, tentant d'imaginer ce que 1,5 mm de pluie peut vraiment représenter lorsqu'on est dessous...
Et de ce fait je me suis un peu résigné au plan B : sauter dans le TER à 9h21 et arriver 1h plus tard à destination. Mais au fond de moi je ne me sentais pas satisfait de ce raccourci. Aussi je ne mis pas le réveil à 5h, mais 6h30 et je me faisais connaître auprès de l'hôtelier pour le petit déjeuner. Au moment de me coucher la nuit était claire, pas de nuages...
Pourtant vers 4h30 le tonnerre me réveilla confirmant les prédictions des oracles, le plan B semblait se confirmer.
Mais au lever l'air était calme, peu de nuages, bizarre, qu'en penser ?
Une ultime requête aux oracles, et peut-être l'espoir d'échapper au déluge ? Je ruminais ma décision tout en buvant le café.
"Alea jacta est" ! Je prends la route vers 8h. Et c'est là que ça a commencé ; ce satané "geovelo" a décidé de me balader à la sortie de Brioude sur petites routes mais aussi chemins caillouteux ! Bigre ça commence mal, il faut rectifier le tir, lire la carte tout les 500m voir moins, je sens que ça va être compliqué.
J'avais aussi un a-priori plutôt négatif sur l'intérêt de cette dernière partie, ne pensant pas découvrir grand chose de ces paysages auvergnats que je connais déjà un peu pour y avoir pédalé. Pourtant je trouve charmant ces villages accrochés sur des éperons volcaniques au dessus de la plaine de l'Allier où poussent les maïs. Comme quoi il faut laisser tomber les préjugés et profiter de l'instant en toute circonstance.
Assez rapidement j'aperçois dans le lointain la silhouette du Puy de Dôme - le pédédé - alors qu'il est au moins à 50km d'ici, il sera mon guide.
Cette journée sera placée sous le signe de la "navigation à vue", les erreurs de trajectoires, les rallongis, les choix à faire entre l'itinéraire prévu ou l'option de suivre les panneautages vélo...
Bref, j'ai sans doute rajouté pas mal de km au parcours dans cette errance, ces louvoiements tel le navire tirant des bords face au vent. Ce que ne reflète pas la carte publiée ici, car comme les autres jours, ce sont les cartes théoriques élaborées avant le départ. Mais peu importe on ne peut et sans doute doit pas tout planifier, il faut laisser une petite place à l'imprévu.
En tout cas j'ai croisé pas mal de voyageurs à vélo sur ces itinéraires balisés, dont une charmante petite famille qui descendais vers Langogne d'où je viens en suivant la Via Allier depuis Vichy : papa, maman et le bébé dans la remorque accrochée au vélo de monsieur - bébé dors tranquillement, le roulis doit le bercer. Indubitablement le voyage à vélo semble faire des émules, j'en rencontrerai d'autre tout au long du parcours.
Quelques km plus loin, un averse se présente, je m'arrête pour enfiler pantalon et veste de pluie et couvrir les sacoches de leur protection. Tout ça pour 5mn plus tard devoir les enlever - fausse alerte ?
Que nenni, après quelques errances je me vois près d'Issoire, rattrapé par l'orage qui gronde et qui semble bien prendre ma direction.
Cela fait pratiquement 5h que je roule, je rêve d'entrer dans un café commander un cola (sans sucre) pour sentir les bulles et le goût...marre de la flotte. Mais dans ces patelins trop proches de la ville il n'y a aucun commerce, d'ailleurs c'est facile à identifier lorsque trône un "distri pain" sur le bord de la route, c'est l'illustration qu'ici on n'a aucune chance de voir un bistrot ni une boulangerie.
Sentant les gouttes de pluies fondre sur moi, il me reste à me blottir avec Jolly Wheeler dans un petit abri bus scolaire. Ce sera enfin la pause, je sors des sacoches un bout de formage de brebis restant de mon achat à Prades hier, et le pain qui va avec. Pendant que je mâchone lentement pour faire durer le plaisir, l'orage redouble d'intensité et quelques grêlons se mêlent à la pluie.
Après la pluie le beau temps et nous voici repartis en direction de Vic Le Comte où j'aperçois un bistrot ouvert, et 4 vélos randos garés devant. Ce sont 2 couples voyageurs qui se sont rencontrés à cette halte et sont sur le départ après s'être restaurés.
On échange quelques mots sur nos trajets respectifs puis je vais boire mon cola light et croque le dernier pain au chocolat - bien mérité après toutes ces heures de pédalage - qui se présente du côté du bar qui fait office de dépôt de pain pendant les congés du boulanger du village.
Ainsi requinqué aussi bien physiquement que moralement j'entame la dernière partie de ce long parcours. Mais je ne suis pas au bout de mes peines, lorsque je dois gravir la côte à la sortie de Les Martres-de-Veyre qui est assez raide; ce sera la dernière grosse difficulté de la journée, maintenant j'oublie carte et GPS et suit chaque indication directionnelle qui mentionne Clermont-Ferrand. Qu'on en finisse...
Dernière péripétie, à l'entrée de Pérignat-lès-Sarliève des travaux de réfection de la voirie et l'indication "route barrée à 500m" je ne tiens bien sûr pas compte de cette restriction et me dire qu'un vélo arrivera bien à passer... je n'ai de toute façon pas d'autre choix, je ne peux pas prendre l'autoroute.
Et ça passe sans problème, j'arrive maintenant dans les zones commerciales et la suite de l'itinéraire je le connais par coeur jusqu'au quartier République / Stade Michelin où je vais retrouver ma p'tite sœur.
J'arrive satisfait du parcours accompli, bien dans ma tête - reposée par tant de nature et de calme - bien dans mes jambes qui seraient capables de continuer et n'ont plus aucun mal à gravir les côtes.
Presque nostalgique de ces moments magiques que je viens de vivre, surtout les petits matins seul sur la route au lever du soleil, de loin ce que j'aime le plus, le moment privilégié réservé à ceux qui se lèvent tôt.
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