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#corps vivant
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Stanley Krippner et David Rubin - Les Enérgies Du Corps Vivant - Tchou - 1977
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The strange beauty of water
“Water is the main constituent of the human body. The average amount of water contained in an adult organism is 65%, which corresponds to approximately 45 liters of water for a person weighing 70 kilograms“
We are some water (blood and other fluids), carbon, zinc, steel, gas, atoms, electricity, calcium for the plant branch of our skeleton, and, maybe, a soul.
Fuji XT20
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ficuscircus · 1 year
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HPI rewatch: 207, "55 kilos"
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the unstoppable force of me wanting to give Karin a backstory reveal to the other characters in my post canon vs. the unmovable object that is Karin's determination to not let anyone fucking know about him and his past
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fishingandlifehack · 1 year
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Ai-je manœuvré mon doué bobber de ratification bague par conjoncture? Je le atteint tout autour du look de anatomie animé ikimweirdtbhitscool / 1671153896 #Pêche ID : 63b4cc0fd635dcomment pêcher, le fils pêche, l'oiseau pêche, tout le monde pêche, le corbeau pêche, le chien pêche, l'ours pêche, l'enfant pêche, le garçon pêche, l'ours pêche dans la rivière , pour attraper, la belle fille attrape du poisson, le chat attrape du poisson ! pêcheur de chat, comme un corbeau attrapant du poisson, pêchant avec ses mains, nous attrapons le plus gros poisson, de pêche, de pêche, de pêche, de poisson, de pêche au brochet, de pêche à la carpe, quoi attraper, de pêche, de pêche à la carpe, de poisson pêché https://wpwsocash.com/?p=15962&feed_id=902/
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lisaalmeida · 27 days
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L'amour ne rend pas aveugle puisqu'il passe par les yeux
Il ne rend pas muet puisqu'il passe par nos lèvres et il ne rend pas insensible
puisqu'il habite la surface et le volume de tout notre corps
L'amour c'est de l'âme sensuelle et vivante sinon c’est du vent ...
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praline1968 · 7 months
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💙💙
MON GALOPIN
Tu nous quittais le 13 octobre 2010 me laissant anéantie à vie.
Je me recueille devant ton urne chaque soir, et la bougie sera allumée ce soir pour te rendre hommage 🕯️ 🕊️
Merci de tout mon cœur pour tout ce que tu m’as apporté durant ton vivant, cet amour inconditionnel qu’on ne trouve pas chez les humains 🙏🏻 🙏🏻
Je ne t’oublierai jamais, je t’aimerai toujours 💗
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(Poème écrit pour tes 20 ans le 12 février 2011)
🤍 MON GALOPIN 🤍
Mon petit cœur, Mon petit amour,
Mon fidèle compagnon, mon ami le plus cher,
Ce 12 février marque pour nous un jour anniversaire,
Celui qui, ce beau jour de 1991, en Ardèche, t’a vu naître,
Tu aurais eu 20 ans aujourd’hui, si seulement tu avais vécu,
Mais la grande roue impitoyable de l’univers ne l’a pas voulu.
Nous espérions tellement l’atteindre ce chiffre de 20,
Pour continuer ensemble vers de beaux lendemains,
Nous voulions tant battre tous les records connus,
Mon petit cœur, mon petit amour, t’en souviens-tu ?
Il y a 2 ans, un AVC sur toi, violemment s’abattait,
Te privant de l’usage de tes pattes, cruellement paralysées,
Devant le pénible spectacle, le désespoir nous envahissait,
Et des torrents de larmes de mes yeux jaillissaient.
Alors qu’à l’unanimité, la grande majorité te condamnait,
Après tant et tant d’efforts déployés et renouvelés,
Durant des heures entières et de longues journées,
Soudain, dans un ultime élan, tu te relevais et tu marchais.
Devant l’étonnement de nos grands yeux écarquillés,
Cet incroyable miracle, de bonheur nous remplissait,
Je t’ai admiré pour cette force unique, cette volonté.
Exceptionnel petit chien, battant, tu l’as toujours été,
Ce jour béni d’entre tous fût le plus beau de ma vie,
Dans cette douloureuse épreuve, tu m’as tant appris.
Cette rage de vivre, depuis, tu l’as toujours gardée,
Le 13 octobre 2010, un nouvel AVC destructeur te frappait,
Cette fois, brutalement et sournoisement, te terrassait,
Enfermant ton petit corps dans une paralysie totale,
Signant ainsi au fer rouge la condamnation finale.
Durant la dernière nuit, tes appels au secours retentissaient,
Et me contraignaient à prendre la décision tant redoutée,
D’abréger tes jours et ta souffrance, et choisir de te délivrer,
Effroyable décision que je ne pourrais jamais me pardonner,
Je le sais, tu voulais vivre encore et ne jamais nous quitter.
Sur la table du vétérinaire, ton petit corps sans vie gisait,
Devant mes larmes de désespoir et ma terrible détresse,
Dans un ultime pleur, tu me suppliais de m’accrocher.
La piqûre contenant le poison mortel ne voulait pas agir,
Sentant mon immense chagrin, tu refusais encore de partir,
Avant que tes yeux et ton cœur ne s’éteignent à jamais,
Me laissant là, abandonnée, impuissante et brisée.
Alors, en hommage à ta force et ton énorme courage,
Comme un emblème, je porte ton collier à mon poignet,
Pour que ton combat ne soit pas vain et ne finisse en mirage,
De me relever et d’être encore plus forte, je te promets,
Afin que ton âme si pure et si belle, puisse vivre en paix.
J’attends maintenant le jour béni de nos retrouvailles,
Ce jour sacré qui nous verra toi et moi à jamais réunis,
Ma seule volonté enfouie au fond de mes entrailles,
Celle de te retrouver enfin pour l’éternité, au paradis.
Je t’aime, à jamais, pour toujours,
Mon petit cœur, Mon petit amour.
💙💙
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🎤 Michel Pépé ~ L’ascension céleste 🎧
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abdou-lorenzo · 3 months
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Dans l'histoire de l'humanité, dès son apparition, la femme a cédé une part d'elle-même à l'homme, lui conférant l'esprit, mais aussi la faiblesse...✨
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De son côté, elle a conservé pour elle-même l'âme et le corps, soit la force du premier instant du vivant....✨✨
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C'est ainsi que dans le berceau de toute existence humaine, où elle est divine, elle nourrit l'âme et le corps et permet à l'humain, l'expression de la spiritualité.......✨💞
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30jourspourecrire · 9 months
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Voici les sujets du 1er au 15 août 2023 📚✨ Deux sujets par jour, choisissez celui qui vous inspire le plus pour écrire votre texte.
À vos stylos ! 
Vivantes / Après la fin du monde
Apprivoiser / Ce que cache un masque
Bleu lagon / Le cheval doré
Puzzle / Sous la canopée
Vibration / Souvenirs d'autres vies
Papillon / Chat GPT
Volutes / Tomber, encore
Monstres / Noir et blanc
Démolition / Coyotes et renards
Humanité / Le musicien fantôme
Voyance / La vie d'un pigeon
Forêt / Sur le devant de la scène
Tourbillons / La lumière sous la porte
Changement / Crieront-ils mon nom ?
Le corps / Six mois dormir
Consignes | Sujets d’écriture des années précédentes | Instagram
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orageusealizarine · 4 months
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étalant des jaunes d’œuf sur mes seins, je pense obsessionnellement et indifféremment à Simone et Van Gogh. pour l'une, je crève des œufs. je casse des yeux. jusqu'aux couilles, aux globes, aux corridas, aux sacrifices. couille, fouille, mouille... la liste demande à être creusée (à être fouillée - et le corps, excavations brutales, totales). je démembre tranquillement le réel en cherchant la jouissance immédiate que je sais à portée de mots et de mains. c'est pourquoi je suis la Reine des Bois. fertilité atroce. je choisis la dépense inutile. la perte qui m'est faite et que je fais faire à la consommation, à la procréation m'éjouit. et me terrasse - radicalement.
à Nemi, j'égorge le prêtre qui célèbre Diane. mais je ne suis pas une meurtrière, je fais l'expérience d'une mort. je fais l'expérience de l'amour, dans les bois, dans le sang, dans le miel et les jaunes d’œuf. mais la chasteté de l'astre a des odeurs de sang. le soir où... le ciel est constellé de sève et l'horreur se dissout dans la verdeur de mes yeux.
lucus, bois sacré où je me perds. à force de fièvre. à force de sensualité. je règne dans ces bois où la cruauté du soleil ne perce pas. allongée, j'attends l'assaut. et le crime qui délivre. puisque le roi est dans le bois, la seule personne que l'on peut tuer impunément. le sommeil ne ternit plus la nuit. je lance les dés, concrétions du destin que l'on tient dans la main.
pour l'autre, c'était la peinture vivante du bonheur. j'étalais du soleil sur ma peau. lui, dans l’obscurité de son esprit, ingérait la joie. chaude et crémeuse coulure jaune qui laisse à la chair sa transparence. profondeur de l'Inconnu. dans laquelle se vautrer, puisque la réjouissance est généreuse. et sans restriction. j'ai perdu toute limite.
mais je veux boire votre sang à votre bouche. au nombre de douze, les tournesols rendent ivres et sont des émanations d'enfantement. sur un plateau, nous coupons toutes leurs têtes. et les bouquets dégorgent entre mes doigts. nectar ému d'être perdu pour la germination.
je suis nue dans les blés et les parfums ocres. des gouttes d'ambre sur les joues et des anneaux d'or à tous les doigts, ils versent la lumière sur mon corps. pour quel sacrifice ? dans les bois, j'ai aimé. l'odeur crue menait au fin fond du rêve. et les œufs sont restés sur ma peau.
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aspho-dele · 8 months
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Entre la vie et la mort
Voici un poème d’un mort,
écrit de la main d’un vivant,
qui, entre la vie et la mort,
a tant souffert des coups du sort
qu’il ne lui reste plus qu’un corps
presque invisible, mais présent.
Si tu voulais me reconnaître,
pas une lettre de ma lettre
il t’aiderait à me trouver.
Mais il suffirait que tu fasses
battre tes cils, pour me sauver
et que mon mal enfin s’efface.
Abū Nuwās, ("l’homme aux longs cheveux bouclés", de son vrai nom al-Ḥasan Ibn Hāni’ al-Ḥakamī, né entre 747 et 762 à Ahvaz - Iran - et décédé vers 815 à Bagdad )
Recueil : Le Vin, le Vent, la Vie.
Traducteur : Vincent-Mansour Monteil.
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icariebzh · 3 months
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 "Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde." Bertolt Brecht
"Elle est vivante, elle a encore La haine au ventre, la rage au corps La bête immonde Qu'elle tourne au loin comme un vautour Ou Rampe et ronge tout autour La bête immonde Depuis le temps qu'elle fait le trou De sa tanière grise Là-bas, ici, partout Au coeur de chacun de nous Elle est l'enfant que la bêtise A conçu avec l'ombre La bête immonde Depuis le temps qu'on laisse faire Tous les suppôts de son enfer La bête immonde Qu'elle a vomi des Gestapo Dans toutes les guerres, tous les ghettos La bête immonde Que les salauds dans les salons Lui trouvent des excuses Lui trouvent des raisons Plébiscitées par les cons Elle est la fille de la ruse Qui naît des décombres La bête immonde O pleure, pleure ma mère la terre Des larmes de siècles et de sang O pleure, pleure des gouttes d'océan Sur les chants qui montent des wagons Les camps, les tortionnaires Les frères qui clouent leurs frères Au poteau des religions O pleure ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde Mais qui va lui planter le pieu dans le coeur ? Qui va l'amputer du goût de l'horreur ? Elle qui étrangle les ethnies Étrangle les poètes Étouffe les hommes honnêtes Au bâillon des calomnies Il lui faut faire sauter la tête Avec sa propre bombe La bête immonde Depuis qu'elle nous pollue l'histoire A coup de glaive, à coup de gloire La bête immonde Que son crachat sur ton drapeau Dépend de la couleur de peau La bête immonde Depuis qu'elle rôde avec sa faux Emblème de son règne Depuis qu'elle dit Je t'aime Aux cagoules, aux échafauds Il faut cribler de chrysanthèmes Jusqu'à ce qu'elle succombe La bête immonde O pleure, pleure ma mère la terre Des larmes de siècles et de sang O pleure, pleure des gouttes d'océan Sur les bouquins, dans les bûchers Les cris des ratonnades Sur les croix des croisades Et les continents barbelés O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde Mais qui va lui planter le pieu dans le coeur ? Qui va l'amputer du goût de l'horreur ? O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde O pleure, ma mère la terre Au fond de tes entrailles gronde La bête immonde." Claude Lemesle
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Victor Pelevine a publié un livre satirique divertissant intitulé Transhumanism INC.
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Pour ceux qui ne le connaissent pas, Pelevine est probablement l’écrivain russe vivant le plus important, un Voltaire du XXIe siècle, en quelque sorte. C’est une énigme, car personne ne l’a aperçu au cours des dix dernières années, bien qu’il produise un livre par an, et le publie invariablement au début du mois de septembre. Ses premiers livres ont été traduits et publiés en Occident, surtout pour leur côté antisoviétique. Plus tard, il a attaqué (ou raillé) l’ordre du jour occidental dominant, et on a cessé de le publier en anglais, alors que ses livres sont imprimés à des millions d’exemplaires pour les lecteurs russes politiquement incorrects. Un lecteur de Ron Unz apprécierait ses écrits satiriques. Pelevine s’intéresse à Wikileaks et à l’Afghanistan (The Anti-Aircraft Codes of Al Efesbi), aux droits de l’homme comme prétexte aux bombardements (S.N.U.F.F.), aux rôles des sexes et à la diversité (IPhuck 10), au politiquement correct comme complot du GRU contre la société américaine (The Art of Light Touches), et maintenant il s’en prend au transhumanisme.
L’histoire se déroule dans 300 ans. Les personnes les plus importantes du monde se sont débarrassées de leur corps et ont déplacé leur cerveau pour qu’il soit conservé et entretenu pour toujours par Transhumanism Inc. pendant qu’ils profitent des plaisirs paradisiaques induits par le numérique. Chaque humain a un implant cérébral et se laisse guider par l’IA. Le sale boulot est fait par des esclaves clonés qui sont tous blancs pour se conformer aux idées de BLM. Selon la loi, les esclaves doivent toujours porter un masque sur le visage, quelle que soit la situation épidémiologique. Les esclaves eux-mêmes ne tombent pas malades, mais ils propagent les virus de manière asymptomatique. Il n’y a pratiquement pas de sexe, tel que nous le connaissons: les femmes préfèrent sodomiser leurs partenaires masculins pour se venger du patriarcat. L’agenda vert a gagné ; il n’y a plus de voitures, seulement des chevaux et des calèches à puce. L’électricité est chère et les gens se débrouillent avec des lampes à kérosène.
La Transhumanism Inc. a une filiale, Open Mind, qui s’occupe de l’esprit des gens. Open Mind est un Facebook amélioré auquel vous ne pouvez pas échapper, ou des lunettes intelligentes de Google que vous ne pouvez pas enlever. Lorsque vous regardez une personne ou un bâtiment, ou que vous écoutez une chanson, Open Mind vous suggère la bonne réaction, la bonne évaluation. La fille d’un banquier a l’air charmante, une chanson populaire a l’air populaire, dès lors que les créateurs ont payé la publicité ad hoc. Ainsi, les réactions humaines sont gardées sous contrôle. Ce système coexiste avec la politique locale. Dans le roman, la Russie a un gouvernement quasi communiste-nationaliste qui a également accès à l’implant, mais la grande majorité des réponses est déterminée par le marché, c’est-à-dire par la Transhumanism Inc. Le grand dirigeant russe communiste-nationaliste, un Poutine sous stéroïdes, a également son cerveau stocké, à côté de celui du Cheikh Ahmed, le chef du djihad mondial.
Ce n’est pas très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Les gouvernements diffèrent, les partis diffèrent, de Poutine à Modi, de Biden à Merkel, mais les réponses humaines et l’ordre du jour sont assez similaires dans le monde entier, qu’il s’agisse du covid ou du climat, de la privatisation ou du transgenrisme. Là où ils ne sont pas si superposables, ils se rapprochent de cette similitude. Dans le triste monde du transhumanisme, les dirigeants ont succombé à la tentation suprême de vivre éternellement au paradis tout en restant en contact avec leurs pays. Leurs cerveaux (placés dans des bocaux) reposent sur une étagère dans une cave bien protégée à Londres ou dans le Nevada, mais à tout moment, ils peuvent se connecter à leurs assistants (comme dans le film Avatar) et interagir avec des personnes de moindre importance.
(Extrait d’un billet d’Israël Shamir)
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alexar60 · 8 months
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Sieste
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Bien qu’il fasse chaud, la fenêtre restait fermée. Elle entra sans faire de bruit. Elle me regarda allongé sur le lit. Elle préféra m’admirer plutôt que de parler. Pourtant, elle avait tellement de choses à dire.
Sentant sa présence, je levais soudainement la tête. Elle me souriait. Elle retira son jean déchiré et s’étendit à sa place dans le lit. Comme elle me tournait le dos, je me lovais à elle comme elle adorait qu’on fasse. Mes doigts caressèrent lentement son avant-bras afin de l’endormir. Et une fois qu’elle trouvait le sommeil, je posais ma main sur la sienne.
Nous dormîmes pendant quelques minutes. C’était une sieste que je ne peux oublier. Elle sentait bon. J’aimais dormir en humant le parfum de ses cheveux et de son cou.  J’adorais sentir son cœur battre. J’aimais entendre ses soupirs lorsqu’elle étirait son corps. J’aurais aimé entrer dans ses rêves et faire voyager nos âmes dans les plus beaux endroits de l’univers. 
Petit-à-petit sa respiration devint sifflante, on entendait qu’elle avait du mal à inspirer. Son corps bouillait. Elle avait chaud, elle suait terriblement. Je me levai délicatement. Je ne voulais pas la réveiller. J’aurais voulu lui dire un dernier au-revoir, mais ce n’était pas possible. Alors, je quittais le lit pour m’assoir près d’elle. Elle remuait la bouche. Ses lèvres devinrent brusquement blanches. Avec la sueur, sa peau blanchissait terriblement. Elle semblait marmonner. Je crus entendre mon prénom. Puis elle ferma la bouche et resta endormie. Une larme perla du coin des sons œil et tomba sur le drap. Elle se recroquevilla, elle avait froid.
Dehors, le soleil brillait énormément. Il faisait chaud mais je n’ouvrais toujours par la fenêtre. Quelques oiseaux piaillaient dans les arbres. Une voiture traversa la rue à toute vitesse. Elle freina soudainement. J’entendis quelques cris, puis le moteur de la voiture retentit et s’éloigna.
Je l’observais avec le regard d’un ami, d’un père et d’un amant à la fois. J’avais essayé de trouver une solution. J’avais essayé tous les remèdes, mais rien n’y fait. Je devais la laisser. Partir et ne plus revenir ! Cette sieste était l’occasion de le faire. J’approchai lentement avec attention. Je murmurais juste que je l’aime et que je l’aimerai toujours. Elle n’ouvrit pas les yeux. Sa respiration devint plus sifflante telle une malade à l’agonie. Elle ouvrit ses lèvres blanches, prononça encore mon prénom mais resta endormie.
Elle portait son haut rose  à bretelles. Je l’aimais bien, j’aimais la voir dedans. Mais à ce moment, mon regard focalisait surtout le pansement sur son épaule. Il était rouge, il suintait et avait besoin d’être changé. Cependant, je n’y touchais pas, par peur de la réveiller. Un autre pansement dépassait de son maillot. Cependant, il restait discret.
Je restais encore cinq minutes à admirer mon amie. Et tout-à-coup, elle expira un souffle long. Son corps ne semblait plus bouger. La sueur ne coulait plus sur son visage blanc. La peau de ses mains et de ses bras séchèrent à  vue d’œil. Il était temps que je parte. Dès lors, je sortis sans faire de bruit. Je descendis et quittai la maison en abandonnant ma belle-au-bois-dormant.
Dehors, la chaleur du soleil frappait le bitume et les maisons. C’était presque la canicule. Toutefois, je remarquai quelques personnes dans la rue. Un homme demeurait debout immobile devant la clôture d’un jardin. Il me tournait le dos et ne remarqua pas ma présence. Plus loin, Trois personnages, accroupis encerclaient un corps. Ils mangeaient à même les dents, la chair crue du cadavre putréfié.
J’avais tué cet homme. Il y a trois jours, il avait attaqué ma compagne. Elle était sortie en oubliant la première des consignes en regardant un chat grimper dans un arbre: « Ne jamais se faire distraire ». Elle n’a pas entendu le zombi approcher. Toutefois, elle réussit à se dégager et pendant qu’elle s’échappait, j’ai buté le mort-vivant à coup de fusil. Il avait réussi à la mordre à l’épaule et la hanche. Des blessures suffisantes pour la transformer.
Nous avons tout tenté, nous savions que ce jour arriverait. Elle a pris une dose incroyable de médicaments, elle a aussi avalé des mixtures dont les recettes sont disponibles sur internet. Mais rien n’y fait ! Il est écrit quelque-part, qu’elle deviendra l’un des leurs.
J’ai jeté un dernier coup d’œil à la fenêtre de notre chambre. Elle ne dormait plus. Elle était debout derrière le carreau. Son visage était méconnaissable, blanc presque vert. Ses yeux livides et sa bouche entre-ouverte desséché, confirmaient qu’il n’y avait plus rien à faire. Malgré ses yeux ouverts, elle ne regardait rien. Je suis monté dans ma voiture sans claquer la portière et j’ai démarré rapidement. Les zombis se sont mis à courir après moi, en vain.
Je suis parti rejoindre les enfants chez mon frère. Sa région n’est pas encore touchée par la contamination. Durant le trajet, j’ai pleuré. Je n’ai pas eu le courage de la tuer, j’ai préféré lui laisser une dernière sieste. Un autre s’en chargera.
Alex@r60 – août 2023
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jacquesdor-poesie · 9 months
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L'autre, l'aimée, cet endroit du monde où le monde cesse son vacarme. En ta présence, la présence d'un petit paradis où il suffit de te regarder pour se sentir vivant et heureux. A part toi, seule la mer à ce pouvoir. Je ferme les yeux et je t'imagine entrer dans l'eau, faire corps avec elle. Tu souris, elle aussi, de la main tu m'appelles. Tout reste sans voix, plus la peine, plus aucune. Tu nages.
jacques dor
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jeanchrisosme · 14 days
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Ce serait donc ça l’amour… Rencontrer une personne, apprendre à la connaître, rire, partager des moments complices, peut-être même des projets communs. Et puis après plus rien ? Ce serait donc ça l’amour... S’ouvrir, se défaire de ses peurs, faire entrer l’autre dans son univers, le laisser toucher votre cœur et votre corps. Et puis après plus rien ? Se recroqueviller, retourner à soi, se murer dans le silence, le renvoyer si loin qu’il ne peut plus vous atteindre… Ce serait donc ça l’amour… Offrir son temps, ses sourires, ses désirs, sa curiosité, ses élans, ses pensées intimes. Et puis après plus rien ? Faire comme si rien n’avait existé, comme si l’autre perdait tout intérêt et toute valeur. Ce serait donc ça l’amour… Une question de point de vue qui oscille entre l’attraction et la répulsion, entre un cœur qui y croit et une tête qui redoute, entre optimisme et pessimisme. Ce serait donc ça l’amour… Une période de lune de miel où l’on idéalise l’autre (merci la dopamine) à laquelle succède une prise de conscience d’une réalité très pragmatique et malheureusement systématique : l’autre n’est pas parfait. C’est le moment où l’on fait le choix d’accepter cette imperfection (en s’appuyant sur les qualités du partenaire) ou au contraire où l’on veut changer son partenaire, le/la modeler pour la faire coller à notre idéal. La dernière option consistant à partir pour rêver d’une perfection qui n’existe pas... Ce serait donc ça l’amour… Un interrupteur intérieur qui permet à l’affectif de se diffuser ou non, de grandir et se développer ou à l’inverse de se rétracter pour finalement disparaître. Un interrupteur qui allume ou éteint la relation en mode On/Off, Je veux / Je ne veux pas, C’est OK / Ce n’est pas OK. Un sentiment binaire où l’on reprend ses billes au moindre accroc, au moindre indice qui nous fait penser que le conte de fée n’en est pas un... Ce serait donc ça l’amour… Construire un lien grâce à nos différences. Le détruire par l’indifférence… L’amour est tel un organisme vivant. Il ne grandit et se développe que si on l’alimente en permanence. Si on ne l’arrose pas, il meurt. Si on communique pas, il pousse de travers et finit par mourir aussi. Si on le nourrit de nos peurs, ses fruits ne sont pas comestibles. Si on en prend soin, qu’on l’accompagne, qu’on le cajole, qu’on le rassure comme un enfant, alors il s’épanouit et prend de la vigueur. Il n’y a rien à attendre de l’amour si l’on n’est pas en mesure d’y investir de sa personne, de son temps et son énergie...
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