Deux âmes-sœurs ne se
rencontrent jamais par hasard,
nécessairement elles se sont perçues,
senties, devinées, reconnues et ont su
se retrouver, par-delà la distance,
les mots et les regards…
opérer un détour, déloger le hasard de sa route fleurie, admirer en traversant, c’est retrouver le vrai chemin qui nous mènera à destination des désirs accomplis
Tu es entrée, par hasard, dans une vie dont je n'étais pas fier, et de ce jour-là quelque chose a commencé de changer. J'ai mieux respiré, j'ai détesté moins de choses, j'ai admiré librement ce qui méritait de l'être. Avant toi, hors de toi, je n'adhérais à rien. Cette force, dont tu te moquais quelquefois, n'a jamais été qu'une force solitaire, une force de refus. Avec toi j'ai accepté plus de choses. J'ai appris à vivre. C'est pour cela sans doute qu'il s'est toujours mêlé à mon amour une gratitude immense.
Illustration – Petecia Le Fawnhawk
Nous passons nos jours à faire des choix que ce soit de manière volontaire ou passive.
Car renoncer à choisir, c’est faire le choix de laisser le choix se faire sans nous.
Cependant, même quand nous choisissons de manière active, voire consciente, jusqu’où choisissons-nous vraiment ?
Quel que soit le nombre d’options qui nous sont proposées, aurions-nous pu…
E.n.c.r.ê.p.é.s
Je me reposai au bord d'un massif d'arbres : son obscurité, glacée de lumière, formait la pénombre où j'étais assis. Des mouches luisantes brillaient parmi les arbrisseaux encrêpés
— Chateaubriand
P.e.n.s.é.e
L'affectivité est encore [dans l'acte du cogito] un mode de la pensée au sens le plus large ; sentir est encore penser
— Ricœur
R.e.p.e.n.s.é
Il prend l'idée, et la repense de façon à lui rendre l'âme une seconde fois
— Taine
P.e.r.c.é.e.s
Ouverture naturelle ou pratiquée dans une forêt, dans un ensemble compact pour y ouvrir un chemin ou une perspective
E.n.c.r.é.e.s
Le marquis déclara que la plupart des feuilles étaient insuffisamment encrées
— Duhamel
La parole porte en elle le caractère fortuit qui lie dans le jeu la pensée au hasard. Elle dépend immédiatement de la vie, des humeurs et des fatigues de la vie, et elle les accueille comme sa secrète vérité : un joueur fatigué peut être plus proche de l’attention du jeu que le joueur brillant, maître de soi, et maître de l’attention. Surtout, elle est périssable. À peine dite, elle s’efface, elle se perd sans recours. Elle s’oublie. L’oubli parle dans l’intimité de cette parole, non pas seulement l’oubli partiel et limité, mais l’oubli profond sur lequel s’élève toute mémoire. Qui parle est déjà oublié. Qui parle s’en remet à l’oubli, presque avec préméditation, je veux dire en liant le mouvement de la réflexion – de la méditation, comme l’appelle quelquefois Georges Bataille – à cette nécessité de l’oubli. L’oubli est le maître du jeu.
Maurice Blanchot, « Le jeu de la pensée », dans la revue Critique, Hommage à Georges Bataille, août-septembre 1963.
Un jour par hasard
Je t'ai rencontré
je me suis accroché
A ton joli regard
Et puis le destin
Du jour au lendemain
Sépara nos chemins
Parti au petit matin
Comme tu es venu
Tu avais disparu
Laissant le souvenir
De ton doux sourire
Je me pris à rêver
Un jour te retrouver
Mon cœur en détresse
Ne sachant ton adresse
Mon rêve se réalisa
Quand soudain je reçu
Un message de toi
Quand je n'y croyais plus
Et depuis ce jour
Séparé de tes côtés
J'attends le jour
Pouvoir te retrouver
Loin de tes yeux
Mais mon cœur amoureux
Cherche a t'écrire
Pour s'appartenir
Loin de ton cœur
Un pont je construis
Pour frôler la douceur
De tes tendres nuits
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