Tumgik
#camoufler
theoppositeofadults · 7 months
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j'ai commencé à légèrement détesté ma boîte donc j'ai fait comme toute personne normale : j'ai postulé pour nos plus gros compétiteurs avec qui je suis donc en plein processus de recrutement mon premier entretien a été virtuel, le deuxième a été en personne.
et même si c'est nos plus gros compétiteurs pour une grosse partie de notre boulot, je travaille dans des trucs où il y a 0 animosité avec eux et je m'entends hyper bien avec eux (mais j'ai postulé pour un truc où mon boulot serait d'être activement contre ma boite actuelle lol). et vu que je travaille beaucoup avec eux, je connais beaucoup de personnes là-bas.
pour mon deuxième entretien, j'ai donc abandonné mon poste pendant 1h en plein après-midi pour aller chez le médecin (en belle robe et talons) et j'ai débarqué à leur bureau avec deux objectifs très clairs : girlbosser mon entretien et éviter toutes les personnes que je connais
j'arrive à la réception. première personne sur qui je tombe : l'équivalent de ma chef de département, et elles se connaissent depuis 20 ans. dieu merci, elle ne me reconnait que quand je suis à côté de ma chef de département (et encore dans ses situations elle m'ignore). elle me demande qui je viens voir, je dis *HR lady*, elle part à sa recherche.
en l'attendant, quelqu'un passe juste à côté de moi et je saute presque sous le bureau pour me camoufler: la personne avec qui je travaille le plus, qui est très sénior et qui est impliqué dans mon processus de recrutement - donc je ne l'évitais pas pour qu'il ignore ce que je faisais ici, mais juste pour qu'il ne me fasse pas de remarques (on s'est vu plusieurs fois depuis le début du processus et il n'a encore rien dit)
la HR lady arrive, et m'emmène à l'étage au-dessus. elle n'a pas saisi je crois que j'étais en mode stealth. j'avais l'impression d'être un navy seal en infiltration. on sort de l'ascenseur : je tombe sur quelqu'un avec qui ma manager travaille beaucoup. je tourne la tête de la manière la moins subtile du monde mais elle ne m'a pas vu/reconnu.
on continue d'avancer, j'arrive à éviter tout le monde, grosse victoire, j'ai mon entretien, ça se passe bien, la RH me raccompagne en bas et là......
on fonce dans quelqu'un avec qui je travaille très souvent, mon tourné de tête ne l'a pas berné, "Hi Sophie, hi *HR lady*, how are you doing ladies?"
so close to the goal!!!!
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Dans un champ près de Thurgoona en Australie, une vache de race Galloway protège son veau en le camouflant
April 4 2023
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derniersoufffle · 2 months
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Parfois j’ai peur de trop camoufler mes émotions, de les refouler pour qu’elles ne me submergent plus au point que je perde ma sensibilité.
J’ai gaspillé tellement de temps à vouloir me débarrasser de mon hypersensibilité alors qu’en réalité c’est bien la seule chose à laquelle je peux me rattacher.
Oui, c’est parfois pratique d’arriver à la gérer pour mes propres intérêts, pour passer pour quelqu’un de plus sérieuse, pour ne pas montrer que je suis blessée et satisfaire mon ego. Mais je me nourris aussi de toutes ces émotions, et tant pis si elles peuvent paraître démesurées parce que je me satisfait d’un rayon de soleil sur ma table de cours, d’un sourire à la boulangerie, ou de la confession d’un ami. J’ai pas envie de me battre contre moi même éternellement.
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lisaalmeida · 10 months
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C'est quelqu'un qui court
Devant, derrière, toujours, toujours
C'est quelqu'un qui court
Après le temps, après l'amour
Et quelqu'un qui l'attend
Très loin derrière ou loin devant
Du coucher du soleil jusqu'au lever du jour
C'est quelqu'un qui court
Après l'amour, la mort, la vie
Qui court dans la nuit
C'est quelqu'un qui court
Pour attraper ou retenir
Quelqu'un qui le fuit
Qui a pris trop d'avance sur lui
C'est quelqu'un qui court
Après son imagination
Ses envies, ses pulsions, ses lubies
C'est quelqu'un qui court
D'un pas léger ou d'un pas lourd
Quelqu'un qui fait le tour
De tous les chemins à rebours
C'est quelqu'un qui court
Au bord du malaise et du gouffre
Se précipite et se camoufle
Quand il veut reprendre son souffle
C'est quelqu'un qui court
Après le cours de son destin
Quelqu'un que l'amour
A abandonné en chemin
Et qui se lance éperdument
Les yeux rivés sur le cadran
Dans une fuite en avant
Pour arriver dans les temps
C'est quelqu'un qui court
A son salut ou à sa perte
Le pouls rapide et sourd
Qui fend l'air entre deux alertes
C'est quelqu'un qui écume
Le long dédale des nuits sans lune
À débusquer l'infortune
Comme un chat noir sur le bitume
C'est quelqu'un qui court
Pour échapper à ses angoisses
Quelqu'un qu'on pourchasse
Qu'on veut coincer au fond d'une impasse
Quelqu'un qui se dépasse
Qui veut sortir de la nasse
C'est quelqu'un qui court
Avant, pendant, après l'amour
Qui détale comme un dératé
Quelqu'un au regard exalté
C'est quelqu'un qui court
Le corps tout prêt à exploser
Haletant, suffocant
Il court au chevet d'un mourant
C'est quelqu'un qui court
Devant sa peur, après son ombre
Quelqu'un qui se sent lourd
Écrasé par le poids du nombre
C'est quelqu'un qui court
Poursuivi par les idées sombres
Il est stressé, il est pressé
Il est traqué, il est cerné
C'est quelqu'un qui tombe...
Qui roule à terre et se relève
Mais encore quelqu'un court
Et court, et court, et court
Entre les murs et les passants
Quelqu'un qui va le cœur battant
C'est quelqu'un qui court
En attendant le bon tournant
Pour se jeter vibrant
Dans les bras de l'amour
C'est quelqu'un qui court
Qui pourrait bien semer sa peur
C'est quelqu'un qui court
En voulant rattraper l'âme sœur
C'est quelqu'un qui croit...
Qui croit
Qui croit
Qu'il trouvera
Mais court si vite qu'il n'entend pas
La voix qui lui crie:"attends-moi !"
- Jacques Higelin, Flâner entre les intervalles
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ernestinee · 7 months
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J'ai terminé "Un sale livre", de Frank Andriat. J'étais dans un autre livre mais mon ado l'a lu pour l'école et il était tellement remué en me disant de le lire que j'ai déposé l'autre un petit peu. Ça m'a pris 2h, il y a 140 pages, je l'ai lu d'une traite.
C'est une histoire dans une histoire. On est dans une classe d'ados, qui reçoivent un livre à lire par leur prof de français qui est vraiment le genre de prof qu'on a envie d'avoir, gentille, ouverte et passionnée. Le livre qu'ils doivent lire raconte l'histoire de Nadir, immigré de Syrie, arrivé en France avec son père et sa sœur après que leur maman ait été tuée lors d'une raffle. On lit ce livre là en même temps que les étudiants. Chaque chapitre est le reflet du livre dans la vision d'une personne. La lectrice qui n'aime pas lire mais se plonge dedans tellement il est réel et utilise du vocabulaire normal, le père de la lectrice qui a feuilleté un peu et veut porter plainte contre l'école pcq le langage du livre est trop cru, la prof et sa passion, la documentaliste de l'école qui organise un débat tellement ce livre a remué les élèves, Faruk qui est lui aussi immigré de Syrie et dans l'école depuis quelques mois...
Les thématiques abordées sont nombreuses. Côté Nadir: le racisme, la condition des femmes, les conditions de vie sous daesh, ce que l'on ressent quand on doit fuir son pays et le laisser aux mains de barbares, changer de vie pour un avenir très incertain, se retrouver dans l'illégalité et arriver dans un pays qu'on croyait accueillant et qui finalement ne l'est pas tant que ça. Côté classe, ces thématiques sont abordées aussi et lorsque l'un des intellos de la classe sort que pour lui c'est "Un sale livre", on lit également l'avis des élèves sur ce que doit être un bon livre. Vaut-il mieux un vocabulaire cru mais vrai, qui montre vraiment la réalité ? Vaut-il mieux des belles phrases qui subliment la réalité au point de la camoufler ? Pourquoi la littérature jeunesse est-elle à ce point au ban pour certains érudits ?
La fin m'a mis les larmes aux yeux je comprends que mon ado me l'ait conseillé.
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claudehenrion · 5 months
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Le Gorafi
Le Figaro d'hier (le jeudi 16 novembre 2023) étalait fièrement, sur sa première page, un titre qui m'a presque donné la nausée : ''Ces mineurs qui basculent dans le terrorisme islamique'', avec une suite du même tonneau : ''Depuis le mois de janvier, plus de la moitié des mis en cause dans de telles affaires (NDLR - en français : le terrorisme islamique, et rien d'autre) ont moins de 18 ans. Si ce phénomène (même ''traduction'') remonte au début des années 2010, il s'accentue et inquiète les spécialistes''. Cette logorrhée est consternante !
Osons une expression dite populaire : ''Faut oser, tout de même'' ! Car pas un seul mot de cette fausse philippique n'est acceptable. D'abord et par définition, les ânes bâtés qui découvrent aujourd'hui cette situation ne peuvent en aucun cas prétendre au titre de ''spécialistes'' : tout cela était visible depuis dix ou quinze ans, et nous étions un nombre certain à le répéter à longueur d'écrit ou de parole publique (Rien qu'en ce qui me concerne, moi qui suis une goutte d'eau, je tiens à la disposition de qui le voudrait les nombreuses ''mises en garde'' que j'ai publiées dans pas mal de périodiques puis sur ce Blog, et que j'ai répétées à l'envi dans encore plus de conférences dans de nombreux cercles, depuis des décennies et devant des auditoires très variés...
Avant d'aller plus loin, il faut insister sur une idée-force qui est devenue un descriptif des temps actuels : personne n'a le droit de dire ''On ne savait pas'' : c'est refuser de voir le nez au milieu de la figure. (NDLR – vous me direz que entre le covid, l'Ukraine et le Moyen Orient, on sait ce que camoufle souvent le mot spécialiste ou expert : le vide, le néant... ou la désinformation !).
Quant au reste de cette bouleversante ''breaking news''... je ne sais pas s'il faut penser à un gag, à du ''foutage de gueules'', à un étalage de bêtise concentrée, ou à un aveuglement systémique... Mais réveillez-vous, ô membres de la con-frérie (je ne peut me résoudre à ne pas écrire ça en deux mots !) des journalistes myopissimes (ou ''de gauche'', c'est la même chose) ! Tout le monde sait ça (aux variantes près : devrait savoir/ fait semblant de ne pas savoir / veut absolument oublier / sait, mais déteste l'idée... etc !) : le temps, par notre faute, joue en faveur de ce basculement de la normalité vers l'anormalité, de la raison vers la folie et, en fin de compte, de la vie vers l'islamisme...
Cela fait des décennies que des esprits malfaisants tentent de nous persuader que nous devrions avoir honte d'être ''blancs'' (ce seul critère étant la preuve, ressassent-ils, de notre culpabilité ontologique, de notre racisme congénital -c'est un comble !- et de notre islamophobie chronique). Au début de cette mode mortifère, sous Chirac par exemple, c'était ''à bas bruit'', comme ils disent (NB – il faut reconnaître que c'est une des rares mauvaises idées que Mitterrand n'ait pas mise en œuvre). Sous Sarkozy, la France a semblé faire une courte cure de bon sens, mais avec le retour de l'idéologie de gauche, Hollande a pu s'en donner à cœur joie, et la présence au gouvernement de 2 ou 3 ministresses vraiment mal intentionnées envers la France a accéléré le mouvement... qui a acquis ses lettres de noblesse avec Macron. Là, ce n'était plus des ministres, c'était le chef suprême, qui donne le ''LA'' !
Et il faut reconnaître à notre Président de la constance pour décrire une France (a)- nulle(elle n'aurait, d'après lui, même pas de culture, seule nation au monde à être dans ce cas !), (b)- coupable, car la colonisation serait un ''crime contre l'humanité'' (sic ! Il faut lui acheter des livres sur la Shoah, sur le goulag, sur le lao-gaî, sur les tortures du FLN, sur Daesh et l'EI, sur les khmers rouges, sur le sort de nos pauvres Harkis, etc...), (c)- et des français ''gaulois réfractaires''(sous-entendu : à ce qu'il imagine être le progrès, qui n'est que la perte de l'âme), et paresseux (ils seraient même incapables de traverser la rue !)... Bref, un peuple auquel personne n'aurait envie de s'identifier, dans un pays qui n'est que vices, mensonges, erreurs, vols, tortures, abus, fautes, et décadence, ontologique elle aussi...
Au lieu de s'étonner (et, pour les occupants de nos palais nationaux, de ''péter'' de trouille –pardon, mais c'est le seul mot qui me vient devant leurs réactions tremblotantes face au mot ''islam'' qu'ils n'osent même plus prononcer-- sur l'évolution structurellement anti-française d'une partie (en augmentation constante, mais ça non plus, il ne faut pas le dire) de la jeunesse d'origine ''arabe'', qui vit dans des enclaves où c'est la Charia'a qui est la seule loi et où ''la République'' ne s'aventure plus tout en affirmant le contraire, nos dirigeants feraient bien mieux –(1)- de faire leur mea culpa(eux seuls, avec leurs mensonges éhontés, sont responsables de la situation qu'ils déplorent) et (2)- de changer de discours et de se mettre enfin à dire la vérité : pas plus qu'on n'attrape les mouches avec du vinaigre, on ne fera aimer la France en la rendant –et mensongèrement, en plus-- détestable.
Or –on doit le déplorer-- le jeu favori de notre Président semble être d'aller critiquer la France, son œuvre magnifique, et les français, dans les diverses capitales de nos ex-colonies, et à Alger tout particulièrement, où les enragés boivent du petit lait... alors que aucun de ces pays n'avait existé avant notre présence et qu'aucun n'aurait jamais existé sans elle... et qu'ils nous le reprochent aujourd'hui. Il semble adorer taper sur l’œuvre grandiose de nos colonisateurs, ces véritables géants d'une véritable épopée : la construction ex nihilo de dizaines de pays, de sentiment patriotique créé de la main du colonisateur, de drapeaux et d'hymnes nationaux (un exemple qui me touche au cœur : le An-našid Al-waṭani, l'hymne national marocain (= le berceau des hommes libres. Tout un programme !), a été composé par le capitaine Léo Morgan, chef de musique de la ''Garde noire'' du sultan, sur ordre du Maréchal Lyautey lui-même)... ''Crime contre l'humanité'', avez-vous dit, Monsieur le Président ? Mais qu'est-ce qui peut vous faire inventer de tels bobards, grands dieux ?
Car il ne faudrait pas, non plus, oublier les hôpitaux, les routes, les infrastructures, les écoles, les aéroports, les dispensaires, le niveau de vie des populations, l'arrêt brutal d'un esclavage endémique... et l'industrialisation (exemple : les statuts de toutes les grandes sociétés qui ont permis au Maroc moderne d'être ce qu'il est –chemin de fer, autocars, phosphates (premier pays au monde, ''Excusez du peu'' !), etc--... ont été rédigés par mon Père, premier notaire du Maroc et ami de Lyautey, et n'ont pas été changés depuis !). Tu parles d'un ''crime contre l'humanité'' !
Ah ! Si on veut chercher la petite bête, on va pouvoir effectivement trouver des exactions, des brutalités, des malversations... mais en quantités guère supérieures à ce que pratiquent, en permanence, le reste de l'humanité et la France, de plus en plus mal classée en ce qui concerne les atteintes aux personnes et la corruption ! Il était cent fois moins dangereux pour un ''colonisé'' de se promener dans son pays soumis à la Pax franca qu'il ne l'est à un ''blanc'' de se balader dans n'importe lequel des quartiers ''libérés'' de notre férule –à les en croire.
La question suivante est, évidemment : ''Au nom de quoi l'entreprise coloniale devrait-elle être la seule occupation humaine à ne pas connaître le péché ?''. On se demande où nos énarques, dont l'inculture abyssale –et même encore plus sale que ça, si j'ose ce mauvais jeu de mots-- est tellement biaisée à gauche, ont pu trouver les bobards qui forment la relecture malhonnête de l'histoire qu'ils nous imposent... et qui ne peut nous mener –et l'Europe, voire le monde, avec nous--, qu'à une ''méga cata'' de taille XXL... vers laquelle nous sommes en route, hélas !
Et le Figaro, décidément digne de son pastiche le Gorafi, de s'étonner de découvrir, avec un petit demi-siècle de retard, une des conséquences ''énièmes'' d'un drame qu'il a largement co-contribué à fabriquer en ne hurlant pas d'horreur à chacun des dérapages volontaires de nos nuls... qui refusent, encore et toujours, de désigner nos ennemis par leur nom et nos perspectives –sombres, toutes-- comme elles devraient l'être. Pour rester dans le langage parlé ''on est mal barrés'' !
H-Cl.
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behind-theveil · 10 months
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TW de l’annexe : assassinat, manipulation
L’Ordre est une organisation d'humains vieille de plusieurs siècles, et fondée dans le but de protéger le secret de l’existence du surnaturel. Ils n'ont aucune haine envers les surhumains, mais plutôt une fascination étrange, un peu déplacée. Ils les étudient comme s’il s'agissait d'animaux, d'une espèce certes dangereuse mais qu'ils ont le (faux) sentiment de pouvoir maîtriser. Ils ont, envers les surhumains, la même arrogance typiquement humaine qu'ont les chasseurs envers les fauves et autres animaux terriblement dangereux.
1 - Histoire
C’est à la fin du 17e siècle à Salem que l’Ordre voit le jour. Alors appelé l’Ordre du Secret, son nom complet n’est jamais utilisé et il devient rapidement connu parmi les membres et les surhumains au courant de son existence comme étant “l’Ordre”. 
L’Ordre est créé à l’initiative de Elizabeth Parris, l’épouse du pasteur de la ville, après les procès des sorcières de Salem et l’assassinat d’une de ses amies. Plusieurs femmes l’entourent, et ensemble elles réalisent que le seul moyen de mettre totalement fin à cette folie meurtrière est de préserver le secret du surnaturel… Dont la fondatrice elle-même était porteuse, ainsi que son amie assassinée. Les autres femmes sont mises au courant, et l’Ordre est fondé.
L’Ordre n’acceptera aucun homme - vu comme les bourreaux des femmes assassinées lors des chasses aux sorcières - avant de nombreuses années. Le premier homme accepté au sein de l’Ordre est un des descendants de la fondatrice, son arrière-petit-fils, détecté comme surhumain lui aussi - à la fin du 18e siècle. A l’époque, l’Ordre intégrait bien plus de surhumains dans ses rangs, puisque leur mission première était de protéger le secret, mais aussi de les protéger eux. Avec le temps et le changement de direction de l’Ordre, la conviction a changé. Désormais, ce qui prime est la protection du secret, quitte à devoir faire disparaître les surhumains qui veulent abuser de leur capacité.
2 - Mission & fonctionnement
La mission de l’Ordre est simple : protéger le secret du surnaturel. Cependant, cette mission est impossible à tenir à 100%, car des croyances antérieures à la création de l’Ordre étaient bien trop ancrées dans les cultures et religions du monde entier. Aussi, l’Ordre profite de ce flou, de ces croyances pour que ces dernières ne restent que ça : des convictions sans fondements, sans réelles preuves.
Ce flou constant leur permet un travail plus facile lorsqu’un surhumain dévoile un peu trop sa capacité. En effet, certains vont croire au miracle, d’autres se poser des questions, d’autres encore crier au trucage ou à l’affabulation, mais in fine personne n’a de preuve concrète car l’Ordre s’arrange toujours pour qu’elles n’existent pas (ou plus). 
L’Ordre est une organisation totalement autonome, n’ayant aucun contact avec les autorités, ils sont spécialisés dans l’art de garder le secret sur tout : leur existence, leurs méthodes, l’existence du surnaturel. 
Cette organisation ultra-secrète est totalement invisible aux yeux de près de 99% de la population mondiale. Ceux qui connaissent son existence sont leurs membres et quelques surhumains qu’ils accompagnent dans le cas de capacités qui requièrent de l’aide pour les camoufler (par exemple pour les immortels, qui ont besoin de changer totalement d’identité régulièrement afin de ne pas être découverts). 
De nombreux humains soupçonnent l’existence d’une telle société secrète, et sont persuadés que cette société a réussi à prendre le contrôle du monde via leurs membres placés à des positions stratégiques au sein de la société mondiale. Cependant, l’Ordre est loin de ces fantasmes de société secrète. Certes, certains membres sont très hauts placés - ce qui aide la mission de l’Ordre - mais leur objectif n’est pas d’utiliser leur savoir pour prendre le pouvoir, mais simplement de conserver une sorte de statu quo.
4 - Implantations
L’Ordre est présent dans le monde entier et plus particulièrement dans certaines zones du monde qui semblent concentrer une population importante de surhumains : 
le sud des Etats-Unis (dont Waydon);
la région SWAANA (South-west Asia and North Africa);
les Balkans;
le Japon;
la Nouvelle-Zélande.
Ces zones font l’objet d’une attention particulière de la part de l’Ordre. 
5 - Entrer et sortir de l’Ordre
Ne devient pas membre qui le souhaite. Il n’y a plus que deux manières de faire partie de l’Ordre, dont l’une est extrêmement difficile.
→ Avoir un parent membre de l’Ordre.
→ Être invité par un membre présent au sein de l’Ordre depuis au moins 10 ans.
Lorsque l’on naît au sein de l’ordre, l’intégration est plus facile. Dès l’enfance, les valeurs de l’ordre sont enseignées et le futur membre débute un apprentissage poussé sur le surnaturel (voire l’occulte, les mythes et les religions) et les mystères que représentent les surhumains. Des textes anciens, parfois volés aux archives nationales, sont étudiés et certaines techniques de combat sont apprises et maîtrisées. 
L’entrée officielle au sein de l’ordre se fait à 18 ans, à l’âge de la majorité. L’enfant doit alors décider s’il entre effectivement au sein de l’Ordre, ou s’il décide de le quitter. A cet instant, quitter l’ordre est extrêmement difficile pour le jeune adulte, qui devra renoncer à tout. Sa famille, ses connaissances, et peut-être même son domicile devront être abandonnés. Il se retrouvera seul, et toutes ses possessions en rapport avec l’Ordre lui seront reprises. Il acceptera également de vivre sous l'œil constant de l’Ordre, qui le surveillera et s’assurera qu’il ne dévoile pas leurs secrets.
Lorsque l’on est invité au sein de l’ordre, l’intégration est longue et fastidieuse. De nombreuses personnes étudient la magie, l’occulte et les événements surnaturels, sans pour autant être des membres de l’Ordre. Ce sont ces personnes-là que l’Ordre veut recruter, pour accroître ses rangs et pour obtenir plus de connaissances. Pour le bien du groupe, seuls les membres ayant prêté allégeance et juré fidélité à l’Ordre depuis au moins 10 ans peuvent proposer un nom.
Le nom doit être proposé au dirigeant de la division dans laquelle le membre se trouve (ici : Waydon). C’est ensuite ce dernier qui étudiera le dossier, avec quelques membres de confiance, souvent des membres de l’Ordre dont les familles font partie de l’Ordre depuis plusieurs générations. Pendant deux ans, le candidat est scruté, et puis finalement approché. C’est un membre de l’Ordre - pas forcément celui qui propose le nom, même si c’est souvent le cas - qui doit se rapprocher de la future recrue. Celle-ci ne sait encore rien de ce qui l’attend, à cette étape. Ce n’est que quand un lien de confiance est établi, que le membre recruteur invite le futur membre à les rejoindre. Il lui parlera de l’Ordre, et lui expliquera tout ce qu’il doit savoir pour pouvoir décider de les rejoindre ou non. Ceux qui refusent font également l’objet d’une attention particulière de la part des espions de l’ordre.
Les surhumains peuvent faire partie de l’Ordre uniquement si ils sont nés au sein d’une famille membre de l’Ordre ou qu’ils ont une capacité qui nécessite le soutien constant (ou presque) de l’Ordre ou qui peut aider l’Ordre. 
6 - Allégeance
L’entrée dans l’ordre ne se fait pas sans un serment d’allégeance. Le poids des mots est connu par tous les membres de l’Ordre qui sont, pour la plupart, des érudits capables de rédiger des manuscrits de grande qualité. Aussi, le futur membre doit prêter serment devant un parterre d’autres membres. La présence de tous n’est pas requise, au contraire, on préfère que les nouveaux membres ne sachent pas tout de suite toute l’étendue de l’organisation. De nombreux membres ne savent pas tout de suite que l’Ordre a une présence internationale, ils finissent par l’apprendre au bout d’un ou deux ans.
Le membre doit également apporter une compensation pécuniaire ou en connaissance à l’Ordre. Les enfants des membres de l’ordre préparent souvent une sorte de thèse sur un sujet déterminé - remettant parfois en cause les connaissances actuelles de l’ordre - afin de la présenter comme compensation à leur arrivée dans le groupe.
Pour les autres membres, cela dépend s'ils sont des érudits ou des personnes influentes de la société. Les premiers apporteront leurs recherches et leurs connaissances, les seconds apporteront un chèque, un lieu de rassemblement ou encore une dotation en matériel et/ou ouvrages.
7 - Quitter l'ordre
Il n’est techniquement pas permis de quitter l’Ordre. En effet, le serment prononcé par les nouveaux membres est clair : il lie à vie la personne au groupe. Ce dernier passera sa vie à étudier le surnaturel et à protéger le secret et l’équilibre entre les humains et les surhumains.
Cependant, il arrive que certains membres soient invités à quitter l’ordre, quand ceux-ci sont un danger pour l’organisation (parce que leurs actions menacent de briser le secret autour de l’Ordre et/ou autour des surhumains, ou parce qu’ils attirent les foudres de surhumains au point où un conflit pourrait éclater). Quitter volontairement l’Ordre est impossible, et souvent les membres deviennent simplement inactifs, bien qu’ils doivent toujours répondre au dirigeant, et obéir aux ordres si ceux-ci surviennent. Souvent, les dirigeants laissent ces membres tranquilles tant qu’ils ne sabotent pas l’Ordre.
Les membres exclus ne sont jamais libres, cependant. Ils sont scrutés, espionnés par l’Ordre qui a des yeux partout (Interpol, la CIA, le MI6, ... ont été infiltrés).
8 - Hiérarchie
L'Ordre est une organisation large, mais à la hiérarchie très simple pour éviter les erreurs et la divulgation du secret. Chaque branche nationale a son propre dirigeant, mais le dirigeant de Salem est celui qui a le plus de pouvoir. In fine, c’est cette personne qui dirige l’organisation.
Le dirigeant de Salem est le descendant de Elizabeth Parris, la direction de l’Ordre se transmet de génération en génération, à l’ainé (ou, si l’ainé refuse d’intégrer l’Ordre, à son puiné). 
La division de Waydon est supervisée directement par le dirigeant de Salem, puisqu’il se trouve sur le territoire étasunien. 
La hiérarchie est la suivante : 
Dirigeant de l'Ordre - Le descendant direct d'Elizabeth Parris, la fondatrice de l'Ordre. Aujourd’hui il s’agit de William Parris.
Conseil des Anciens - Un groupe restreint de membres de confiance, souvent des membres de familles ayant une longue histoire au sein de l'Ordre. Ils conseillent et assistent le dirigeant dans la prise de décisions importantes et sont souvent dispatchés au sein du pays. Sur le forum, il y 2 place de membres présents à Waydon et donc jouables.
Chefs de division - Chaque branche nationale de l'Ordre a son propre chef de division, responsable de la gestion et de la coordination des activités au niveau national. Pour les USA, le poste est jouable et le dirigeant se situe à Waydon.
Membres de division - Les membres actifs de chaque division nationale, chargés de mener les missions, de protéger le secret du surnaturel et de maintenir l'équilibre entre les humains et les surhumains. Les places sont illimitées.
Chercheurs - Des membres spécialisés dans l'étude et la recherche sur le surnaturel, les capacités des surhumains, l'occulte, les mythes et les religions. Leurs connaissances contribuent à la mission de l'Ordre et à l'élaboration de stratégies. Les places sont illimitées.
Agents de terrain - Les membres assignés à des missions sur le terrain, impliquant la surveillance, l'investigation et l'interaction avec les surhumains. Ils sont souvent formés aux techniques de combat et de protection.Les places sont illimitées.
Gardiens - Des membres responsables de la sécurité et de la protection des sites et des informations sensibles de l'Ordre, souvent ils sont également agents de terrain et se répartissent les tâches. Les places sont illimitées.
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e642 · 8 months
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J'ai toujours eu peur de l'échec. Avant même de commencer quoique ce soit, je ne me suis jamais sentie légitime de seulement insuffler l'idée que je pourrais réussir. C'est sûrement parce que j'ai toujours fait les choses pour les autres et donc j'ai toujours vu l'échec comme une atteinte à la satisfaction des autres. C'est également pour cette raison que j'ai souvent fait les choses à moitié, en prévision d'un potentiel échec. L'essai ultime de me préparer psychologiquement en amont au fait de rater. Les début d'année scolaire et même civile ont quasiment toujours été teintées par des pensées parasites sur la déception et la crainte de ne pas tenir. Ce fameux compte à rebours fictif qui laisse planer une inquiétude pour le moins désagréable; est-ce que ce sera l'année où je vais craquer ? Je le sens au plus profond de mes tripes que ce n'est qu'une question de temps avant qu'un jour je me lève d'un pas réellement décidé à abréger ma vie. Je n'ai seulement aucune idée de quand ce sera. Quel jour. Où je serai. Je sais juste que les efforts fournis dans un but flou et pénible auront leur limite tôt ou tard. La peur de moi me rattrape et me frappe toujours plus fort car si je cède, ce sera probablement la dernière fois, pour des raisons évidentes de détermination. Il m'arrive de passer des journées à me retenir, à retenir la fuite de mon angoisse, à ravaler des pulsions, à camoufler des comportements problématiques, à garder les mots bien au chaud. Des fois, je ne peux rien faire d'autre que ça, n'importe quelle autre action est annihilée. Je puise dans le peu de ressource que j'ai pour temporiser. Attendre que la crise silencieuse s'éternise et ternisse un autre être humain. J'attends la passation du chagrin à une autre entité, et pendant ce temps là, il faut garder le cap. Plus j'avance, plus je trouve ce travail dur et onéreux en terme d'énergie. La question de cesser de le faire s'est posée et se pose encore, mais la réponse reste univoque.
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source : @cheminer-poesie-cressant
(La ville est un relief)
la ville accentue ce que la terre propose ; elle en révèle les forces et les attaches ; elle sublime ce qui fait sommet en parlant d’un palais ; la ville absorbe la colline, la camoufle et la domine ; elle reçoit la part probable de sa stabilité durable ; la ville détient en son cœur le relief invisible sur lequel elle semble posée, fière, universelle, indestructible comme un lion de pierre immobile qui aurait d’instinct trouver là sa proie : cette sagesse indéfinissable au vent variable ; racinement du néant, pierre par pierre, invisible, où se cachent tous les versants de la vie ; elle est Urbino, de morceaux de briques et de feux solaires
© Pierre Cressant
(mercredi 30 août 2006 - mercredi 6 septembre 2023)
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mauxpourdesmots · 9 months
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Souvenirs d'une autre vie
L'odeur du poêle dans le salon
Le crépitement du feu dans la cheminée
Le bruit des conserves qui tombent dans le buffet
La neige qui camoufle les bruits la nuit
La lueur scintillante de la poudreuse le matin
Et l'été, les marmottes qui sifflent
Les fleurs un peu partout
Les jeux d'eau innocents
Et les rires en pagaille, partout, tout le temps
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nereidestuff · 10 months
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hello hello, nous voici, mes co-admins nox & @jeudisgris, avec quelques updates tout frais. nous avons réellement bien avancé sur les divers sujets du forum, le code et les multiples annexes, ce qui va nous permettre une ouverture d'ici quelques jours seulement. c'est donc avec une joie toute particulière que nous vous présentons le contexte final;
loin des néons nocturnes, viennent s'écraser les vagues contre le flanc des roches immaculées. pastichés sur les rochers, gamins des plages observent au loin le soleil se lever. ici, où la nuit est longue et intense, presqu'interminable, mômes guettent le jour, attendant à nouveau, de renaître, juste une dernière fois. autrefois, régnait la paix entre l'homme et la nature. l'île aux mille et une prairies denses de posidonies, les emportait dans de douces insomnies au rythme serein de la méditérannée. berceau hippie dans les années 60, venaient ici un peuple en quête de spiritualité, d'un nouveau monde. des années durant, s'installe une parfaite symbiose entre les nouveaux arrivants, et la population locale. île aux allures de paradis, camoufle derrière le paraître parfait, un quotidien non idéal, bien loin des cartes postales. le tourisme de masse, vient briser les abysses salées, dénature ce qu'elle était. la isla blanca. depuis quelques années, règne en maître, une scission sociale, où s'étouffe le peuple d'en bas alors que ceux d'en haut, continue de festoyer, sans jamais les regarder. hôtels de luxe et commerces touristiques, viennent défigurer le paradis d'antan. rage gangrène et gronde toujours plus fort dans les ruelles de l'ancienne ville. le taux de criminalité augmente, parmi ceux qui tentent de survivre. l'orage monte sur l'île d'ibiza, et au loin, on peut déjà l'entendre protester.
mais ce n'est pas tout, voici également les quatre groupes qui regrouperont les membres de la isla blanca.
poder de la flor -- âmes vagabondes, enracinées aux vieilles traditions de l'île. iels sont de ceux qui vibrent pour cette terre, qu'ils en soient natifs ou non, ils y sont attachés et prennent soin des lieux comme un doux secrets qu'à tout jamais, ils voudraient garder. respectueux de leur environnement, la plupart d'entre eux mènent une vie sereine, très à l'écoute de l'autre quitte à parfois s'y perdre, ou se faire berner. ils sont de ceux qui s'opposent vivement à l'urbanisation d'ibiza, préférant de loin la conserver telle qu'autrefois, ils l'ont connue. platja salvatge -- la définition même du carpe diem, emportés dans un vent de fougue, vivant à mille à l'heure. ils veulent profiter de la vie, célébrant alors chaque jour comme s'il était, le dernier. jamais, ils ne laissent une opportunités filer, insouciance insufflée par un vent certain de spontanéité. qu'ils viennent d'un milieu aisé, ou non, ils sont de ceux qui évitent de se poser trop de questions, et ne s'immiscent jamais au coeur du débat de l'urbanisation de leur douce isla blanca. era daurada -- c'est dans l'ombre qu'ils règnent, riches entrepreneurs ou mafieux d'ibiza, âmes aux enveloppes charnelles différentes tandis que pourtant, au coeur de ce conflit, tout semble les rapprocher. au prémisse du crépuscule, ils sont ceux qui prennent les armes pour l'intérêt financier que représente l'urbanisation d'ibiza. la guerre des gangs gronde en bas, là où la nuit ne se couche jamais et le feu ne cesse de brûler. prêts à tout pour régner sur cette île qui n'a fait que les désenchanter. els turistes -- vacanciers ou baroudeurs, ils sont ceux qui ne sont ni natifs, ni résidents, ces âmes au passage éphémère qui vont et viennent. qu'il s'agisse de quelques semaines, de quelques mois ou plus encore, la isla blanca les accueille à bras ouverts. et, peut-être tomberont-ils amoureux du sable fin et des paysages d'ibiza ? ainsi, leur passage pourrait s'avérer plus long qu'ils ne le prévoyaient..
aucun minimum de ligne ne sera exigé sur le forum – un rp par mois. si le projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous rejoindre.
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myfishei · 2 months
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camoufl……age ^^;
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regardgaspesien · 2 months
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Séance #06 - Se tapir dans l'ombre ou se dévoiler au grand jour?
De nos jours, l’anonymat sur le Web est considéré comme étant un véritable fléau. Plusieurs s’interrogent d’ailleurs à savoir si cet état devrait rester.
En effet, que ce soit sur des réseaux socionumériques ou des blogues, plusieurs internautes camouflent leur identité en adoptant un faux nom. Ce phénomène qu’une majorité désigne comme anonymat devrait plutôt être appelé pseudonymat. Une personne qui se cache derrière un pseudonyme n’est pas anonyme. Elle demeure retraçable. Reste que plusieurs personnes, en ne déclarant pas leur réelle identité, ont l’impression d’être invincibles et surtout anonymes selon l’entourage du politicien Paul Midy.
Je dirais qu’il n’a pas tort. Il ne faut que penser au cas de Sébastien Rioux, documentariste ayant été la cible de menaces en ligne durant environ deux ans. Tous les messages qu’il a reçus se sont avérés provenir d’un seul individu qui se cachait derrière différents pseudonymes. Il a d’ailleurs été retracé par la police grâce à son adresse IP. L’homme qui menaçait le documentariste ne l’a jamais fait en utilisant sa véritable identité. Il y a donc fort à parier que sans l’accès à une fausse identité en ligne, l’homme n’aurait jamais menacé Sébastien Rioux. Le sentiment d’anonymat qu’il a pu ressentir doit donc y être pour beaucoup.
Dans cette optique, on peut voir la pertinence d’empêcher l’accès au pseudonymat sur Internet. Enrayer la cyberintimidation et le cyberharcèlement est, selon moi, une mission nécessaire. Toutefois, il ne faut pas non plus oublier les bénéfices du pseudonymat. Oui, certaines personnes qui se cachent derrière de fausses identités peuvent être mal intentionnées, mais d’autres ont de bonnes intentions. C’est le cas des lanceurs d’alerte qui utilisent souvent des pseudonymes pour dénoncer des situations sans risquer de subir de lourdes conséquences. En France, s’il y avait implantation d’une loi obligeant l’identification en ligne, certains craignent que les lanceurs d’alerte se priveraient de dénoncer certaines situations par crainte de représailles. On voit donc qu’un enjeu demeure quant à l’anonymat ou au pseudonymat sur Internet. Soit on l’enraye au nom de la lutte à la cyberintimidation, soit on le conserve pour permettre l’anonymat de ceux qui veulent le bien de tous.
Ainsi, il est facile de comprendre qu’il reste des inquiétudes face à cet enjeu. Il sera donc pertinent de suivre les étapes du projet de loi français pour répondre à ces questionnements sociétaux.
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lisaalmeida · 1 year
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"- Vous auriez une gomme ?
- Je n'utilise pas de gomme, me répond-il sans s'arrêter de dessiner.
- Comment ça, vous n'utilisez pas de gomme ? Comment vous faites quand vous vous trompez ?
- Je fais comme dans la vie. J'essaie de réparer, de camoufler, d'adoucir mon erreur. Mais je n'efface pas."
Léa Volène (-Motus et coeurs cousus-)
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lovelycat9 · 10 months
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On ne guérit jamais d'une plaie à l'âme. On a beau la camoufler, la panser, la soigner, elle continue à saigner discrètement et stoïquement. Et à chaque fois que les aléas de la vie l'égratignent ou les ronces du temps l'érable, elle se rouvre de nouveau.
Mouna Ben Taher
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gerceval · 11 months
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Le Choix - chapitre 13
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Lancelot se sentit soudain soulevé par une force singulière ; l’air lui siffla aux oreilles tandis qu’on le propulsait hors du lit.
- Seigneur Lancelot ? s’exclama Guenièvre.
- Non mais ça va bien la tête espèce de barjot ? Vous croyez quoi exactement ?!
- Attendez, attendez, balbutia Lancelot.
Il ne s’était encore jamais vu dans une telle rage. Arthur ressemblait à quelqu’un sur le point de briser tous les objets qui l’entouraient, du simple paravent au lit de bois massif.
- Et dans ma propre piaule en plus !
- Mais enfin seigneur Lancelot vous débloquez complètement, dit Guenièvre, presque aussi échevelée qu’indignée.
- Ah alors c’est ça ? Vous profitez de ce sortilège de merde pour foutre le bordel dans mon royaume, c’est une chose, et pour… pour…
- Sortilège de merde ? Mon royaume ?
Guenièvre, de ses yeux écarquillés, faisait des allers-retours entre Arthur et Lancelot, et ce dernier était incapable de prononcer le moindre mot. Il parvenait à peine à masquer de ses mains son intimité exposée au grand jour, mais c’était peut-être son visage honteux qu’il aurait préféré camoufler. La vérité était qu’il était terrorisé. Il avait l’habitude de voir Arthur quitter les pièces, se murer dans un silence déçu, faire la gueule, tourner le dos. Quand Arthur gueulait, c’est qu’il n’était pas vraiment en colère, c’est qu’il était en forme. Cette forme de rage était nouvelle chez lui, et elle paralysait Lancelot. Comment en était-il arrivé là ?
Pendant qu’il restait là, idiot, la bouche à demi ouverte, Arthur avait reporté son attention sur Guenièvre, qui avait réussi à se rhabiller en un éclair.
- Dites-moi que vous êtes pas au courant vous !
- Au courant ? Écoutez, seigneur Lancelot, je vais vous demander d’arrêter de gueuler comme un putois et de quitter ma chambre ou bien je vais faire appeler la garde !
- Vous entendez ça, seigneur Lancelot, cracha Arthur avec amertume, elle va faire appeler la garde ! Vous voulez ptetre commencer à vous expliquer maintenant ? Nan ? Très bien ?
Et il attrapa un pot en terre qui ornait la commode et la lança avec force contre le mur, à quelques pouces de la tête de Lancelot, qui fit un bond sur le côté.
- Non mais ça suffit maintenant !
- Figurez-vous que c’est pas avec votre mari que vous étiez en train de batifoler, mais avec un pignouf de trou du cul de chevalier qui est incapable de se trouver une gonzesse à moins de piquer celle des autres, et pis à moins de leur piquer tout le reste aussi !
- Arthur ? C’est vous ?
- Eh ben oui, c’est moi, voilà ! On s’est fait ensorceler la poire l’autre jour, et l’autre qui joue au roi, qui se permet de prendre des décisions, qui se la coule douce, et qui finit de votre plumard sans même avoir la décence de décliner son identité ?
- Il dit la vérité ? Vous êtes Lancelot ?
Guenièvre était étonnamment calme, et c’est ce calme qui lui brisa le cœur. Il ne put qu’acquiescer en silence.
- Et vous êtes Arthur ?
- Lui-même.
- Eh ben c’est la meilleure de l’année celle-là.
- Un coup à finir dans la légende, pas vrai seigneur Lancelot ? Un coup à ce que les petits-enfants de nos petits-enfants se souviennent de vous comme un gros con malhonnête et profiteur, et pis de moi comme un idiot incapable de garder sa femme.
- Et de moi ? murmura Guenièvre, encore sous le choc.
- Exactement ! Exactement !
Arthur s’était remis à gueuler comme un putois.
- Attention, vous allez alerter tout le château, dit Lancelot.
Le son de sa propre voix lui parut étrange.
- Ah ça vous inquiète ça ! C’est ça qui vous fait peur ! Moi si j’étais vous j-
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !]
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