Tumgik
#cabine de bateau
craftandco · 22 days
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Hello!^^...
Suite du projet "bateau de plaisance" sur base de l' Arche playmobil...
_Prépose des fenêtres et vue d'ensemble
_Vue intérieure definitive
_Finition lit "bébé" & perçage des futurs hublots
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philoursmars · 3 months
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Deuxième étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s , Brigitte et Sylviane à La Rochelle. Bri étant fatiguée, c'est Sylviane qui me fait découvrir la belle île d'Oléron.
Sur l'île d'Oléron, le premier petit port ostréicole aux cabanes multicolores de Château-d'Oléron...
Amusants, le petit pont avec des carillons faits en coquilles d'huître, la quille profilée en canard et la cabane prolongée par une cabine de bateau de pêche !
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peekaboorpg · 2 months
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Idées de lieux de rp originaux
École
Salle des profs
Garde-robe
Passage secret
Derrière le gymnase
Chaufferie
Toîts
Salle de perm
Préau
Salle des casiers
Couloir des trophées
Ville
Boulangerie
Banque
Mairie
Barbier
Cordonnerie
Tannerie
Cartographe
Boutique mystique
Garderie pour enfants
Étable, écurie
Cimetière
Blanchisserie, pressing
Horloger
Rails ferroviaires
Office du tourisme
Aéronef
Égouts
Bureau de poste
Karting
Cabine téléphonique
Photomaton
Costumerie
Vétérinaire
Pigeonnier
Prêteur sur gage
Puits
Catacombes
Cathédrale
Fast Food
Aire de jeux
Kiosque à journaux
Mondes + étendus
Ferme
Dongeon
Monastère
Portail magique
Île flottant dans le ciel
Territoire d'une bête
Tour de guet
Pont
Épave de bateau, vaisseau abandonné
Phare
Maison de sorcière
Labyrinthe
Cercle de pierres
Moulin
Sources chaudes
Abri côtier
Grand arbre sacré
Tombeau
Autel à un/des dieu(x)
Lac aux lucioles
Falaises escarpées
Serre
Piège (genre un gros trou)
Oasis
Campement
Cavernes & souterrains
Caverne à champignons
Caverne à stalactites
Mine de cristaux
Mine pleine de lave
Caverne à peintures rupestres
Caverne submergée
Caverne glacée
Tunnel mal éclairé
Rivière souterraine
Weirds +++
Abattoir
Maison close
Fourrière
Fight club
Derrière un tableau avec des trous
Quartier des pestiférés, zone de quarantaine
Antenne relai, antenne radio
Freak show
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ernestinee · 1 year
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Page 56/92.
J'attends encore que l'histoire commence. Un bateau de croisière qui fait le tour de l'Amérique du sud. Des centaines de touristes retraités et des accompagnateurs, dont le narrateur, qui est aussi journaliste. C'est une histoire vraie. On est en mars 2020 alors qu'ils sont au large de l'Argentine, voguant vers la Terre de Feu et s'arrêtant régulièrement pour des escales touristiques. Mais mars 2020 c'est le Covid, les frontières fermées et les voilà coincés sur le bateau, avec toutes les difficultés de ravitaillement que ça incombe.
En ce moment, page 56 donc, ils longent le Chili et espèrent (pour l'instant) prendre le canal de Panama pour rejoindre la Floride. Le moral est au plus bas car il y a des malades à bord, et chacun est confiné dans sa cabine.
Il m'insupporte. Pas le bouquin, mais le narrateur. Je lis depuis hier et j'ai l'impression de passer mon temps avec un vieux chiant qui s'écoute parler. Des références pompeuses et des phrases hyper longues criblées de virgules. L'impression d'être en suspens tout le temps, de mettre des idées en suspens, puis une autre puis une autre. Un peu comme ce que l'on fait quand on trouve des compléments entre virgules, sauf que ses compléments ne servent à rien dans l'histoire, à part expliquer ses références de manière condescendante.
Ça fait à peu près 20 pages que je me dis "bon, ça va finir par être chouette". Mais non, il parle, il parle, il se raconte, il fait le malin avec ses refs et j'ai envie de lui dire "mais laisse-moi lire ce bouquin, il a l'air chouette et tu gâches tout!"
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sous-le-saule · 10 months
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Les ailes d'Icare
(Le musicien fantôme, épisode 4 – parce qu’au point où j’en suis…)
- L’Icare ?
- Ne vous avisez pas de critiquer le nom de mon bateau.
- Disons que je m’étonne. Je croyais les marins superstitieux et ce nom ne semble pas de bon augure.
- Parce que vous ne prenez en compte que la fin du mythe. La morale, et non le symbole.
Je lance au capitaine un regard interrogatif et il me jauge un moment avant d’expliquer :
- La liberté. L’audace.
- C’est tout de même son audace qui le mène à la noyade.
Il a l’air déçu.
- Je me disais que quelqu’un qui se lance à la poursuite d’un bateau fantôme pourrait comprendre, mais je vois que vous êtes comme tous les bourgeois.
Je suis toujours sur le quai et je n’ai pas l’intention de me quereller avec l’homme qui pourrait me refuser l’embarquement, mais tout de même, je n’aime pas son ton méprisant.
- Ce qui veut dire ?
- Que votre bonne société a horreur de l’audace. Si on vous écoutait, tout le monde resterait sagement à quai, parce que c’est plus prudent. La prudence, c’est avec ça qu’ils vous enferment. Qu’ils vous empêchent de découvrir le monde. Icare s’est libéré. Et avant de mourir noyé, il s’est senti vivant. Si vous croyez que son nom est un mauvais présage, c’est que vous ne comprenez rien.
Il a haussé la voix sur la fin de sa tirade et je vois bien, à présent, qu’il regrette d’en avoir tant dit. Il me tourne le dos brusquement et monte à bord, me plantant là avec mes volumineux bagages et des pensées non moins encombrantes.
Ce n’est que deux heures plus tard, une fois mes affaires installées dans ma cabine avec l’aide du mousse, que je recroise le capitaine sur le pont. Nous quittons le port et il donne des ordres pour hisser les dernières voiles. L’Icare fait un bond en avant et file joyeusement vers le large.
Je regarde la ville s’éloigner rapidement, avec un sentiment d’exaltation comme seule la musique sait m’en donner. Je m’étonne de ne ressentir aucune angoisse à la perspective des dangers qui m’attendent. Juste une étrange sensation de légèreté, comme si je venais d’ôter un lourd manteau d’hiver.
J’admire les voiles claires claquer dans le vent. Álvarez vient se placer à mes côtés, levant la tête lui aussi.
- Magnifique, hein ?
Sa voix a perdu toute son amertume précédente.
- Il existe une autre version du mythe, qui raconte que Dédale et Icare ont fui la Crète en bateau et que Dédale a inventé non pas des ailes, mais les voiles.
J’avais oublié cette version moins connue et, si je suis surpris qu’il la connaisse, je n’en montre rien, de peur de le vexer et de ruiner sa bonne humeur retrouvée.
- De sorte que ces voiles sont nos ailes ! dis-je avec un enthousiasme non feint.
Je l’observe du coin de l’œil hocher la tête avec un sourire. Nous restons un moment sans parler, baignant dans la lumière du matin et le vent chargé d’embruns, puis j’ajoute, d’un ton appréciateur :
- Un nom doublement symbolique, donc. Vous aviez raison. L’Icare est un excellent nom pour un bateau.
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albad · 11 months
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🌊 «ICON OF THE SEAS» : SYMBOLE D'UN MONDE QUI S'EFFONDRE
– En 2022, les 218 navires de croisière européens ont émis plus d’oxydes de soufre qu’un milliard de voitures –
Il est beau, il est neuf, il est multicolore comme un bonbon : un tout nouveau paquebot de luxe. Plus polluant à lui seul qu'une grande ville occidentale.
Le mastodonte est encore en phase de test au large de la Finlande mais il sillonnera officiellement les mers en 2024. Ce n'est plus vraiment un bateau, ni même un paquebot. C'est une sorte de ville flottante pour que les privilégiés se divertissent. Un centre de consommation gigantesque, flottant et dévastateur.
«The Icon of the Seas», de la compagnie Royal Caribbean, mesure 365 mètres sur 20 étages. Il est plus long que la tour Eiffel si elle était couchée, et 5 fois plus vaste que le Titanic. Le monstre pèse 250.000 tonnes, et c'est «le plus grand navire de croisière au monde». Probablement la plus grande embarcation de l'histoire de l'humanité, puisqu'il est capable d'embarquer 7600 clients et 2350 membres d’équipage, soit quasiment 10.000 passagers à bord !
Pour vous faire un idée du délire sans limite de la société capitaliste : on trouve sur le navire un minigolf, une patinoire –oui, au milieu d'océans tropicaux, on va faire geler de l'eau pour que des gens glissent sur de la glace – une quinzaine de bars et restaurants, un simulateur de surf – on crée donc une mer et des vagues artificielles sur un bateau ! – mais aussi sept piscines et des bains à remous, un parc aquatique avec six toboggans géants, des salles de spectacle et de concert, et même un quartier «Central Park».
Cette construction est essentielle à l'humanité, en pleine crise sociale, avec des pénuries d'eau et de nourriture, le manque de ressources vitales dans plusieurs coins de la planète.
Mais les riches se moquent éperdument de l'avenir des êtres vivants sur cette terre. Car c'est bien pour eux qu'a été construite cette oasis privatisée : il faut payer au moins 2029 euros par personne pour une semaine de croisière dans les Caraïbes, et jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de dollars pour les meilleurs cabines.
La compagnie Royal Caribeans a mis à l'eau plusieurs énormes paquebots du même type. Le journal The Guardian estimait déjà que les deux moteurs d’un autre navire de la compagnie, «The Harmony of the Seas», pouvaient à eux deux brûler jusqu’à 250.000 litres de carburant par jour. Sans compter le trafic routier et de cargos générés par l’activité du paquebot, qu'il faut ravitailler en permanence. Un spécialiste maritime expliquait que «ces navires consomment autant de carburant que des villes entières. Ils consomment beaucoup plus d’énergie que les porte-conteneurs et même lorsqu’ils brûlent du carburant à faible teneur en soufre, c’est 100 fois pire que le diesel routier».
En 2021, la même compagnie avait fait construire par les chantiers de Saint-Nazaire le «Wonder of the seas». Un monstre de taille comparable à l'«Icon of the seas» : 362 mètres de long et la capacité d'embarquer 9000 personnes. Pendant que la planète brûle, l'industrie des croisières est en pleine expansion. Une étude publiée en juin 2023 montrait que la pollution par les navires de croisière dans les 50 ports les plus fréquentés d’Europe est en augmentation.
Les 94 bateaux du croisiériste de luxe Carnival Corporation émettent dix fois plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des 260 millions de voitures du parc automobile européen. Le croisiériste Royal Carribean, auquel appartient le nouveau monstre, en rejette, lui, quatre fois plus ! Rien que les 218 navires de croisière européens ont émis plus d’oxyde de soufre qu’un milliard de voitures en 2022. Un milliard !
Mais surtout, faites attention à vos petits gestes pour la planète.
Contre Attaque
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santorinetcrete2023 · 9 months
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Dernière journée magnifique à Chania
Il nous restait trois heures ce matin avant de rendre l’auto de location. On ne pouvait donc aller très loin. On a décidé d’aller se baigner à une des plages recommandées dans les guides touristiques. On prévoyait de changer dans les cabines de la plage, mais pas de chance, il n’y en avait pas…
On a simplement marché sur le sable et pris quelques photos. Puis, il fallait faire le plein avant de retourner en ville remettre l’auto. Tout de suite après, nous sommes allés marcher dans le vieux Chania juste à l’heure du dîner. Nous sommes revenus à la chambre pour recharger les cellulaires et procéder à notre enregistrement pour le vol de demain. On a aussi trouvé une excursion de deux heures en bateau et avons réservé nos places.
Après un lunch à la gare centrale (c’est le seul endroit où nous avons pu trouver un simple sandwich et le manger à l’air climatisé), nous sommes de nouveau revenus à la chambre pour enfiler nos maillots de bain.
Le bateau est parti à 16 h et nous avons nagé dans la mer Egée pendant plus de 40 minutes. On avait des masques de plongée et on a admiré des bancs de poisson qui nageaient autour de nous. On a nagé jusqu’à l’île où les pêcheurs étaient mis en quarantaine avant d’arriver au port. Le capitaine a plongé dans la mer et en est ressorti avec un poisson étoile dans les mains. Comme j’étais à côté de lui, il m’a demandé si je voulais le tenir et j’ai dit oui. Curieuse sensation… je sentais les pattes en forme d’étoile qui bougeaient dans ma main. Robert l’a aussi tenu.
Revenus au port à 18 h, il a fallu se dépêcher pour revenir nous laver et nous changer, car on avait une réservation à 19 h dans une taverne où nous avions voulu aller, mais qui était fermée hier. Robert a pris un jarret d’agneau avec pâtes crétoises traditionnelles et moi un mets grec de poivron et tomate farcis de riz et servis avec yogourt. Ça a été un de nos meilleurs repas en Crète.
Notre séjour ici s’est terminé de très belle façon et c’est ici l’endroit que nous avons le plus aimé de notre voyage.
Demain, la mini van nous ramasse à 7 h. Il faudra se lever tôt et prendre notre déjeuner pour apporter.
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Aujourd'hui, nous avons perdu notre individualité dans le cosmos de couverture et de gouttes d'eau de clim qui nous tombent sur le nez. Nous avons travaillé sur le concept de déformation de l'espace temps, et redéfini auprès des plus grands la relativité du flux temporel. Nous nous sommes demandées si vos êtres faisaient partie de la projection de notre esprit torturé ayant créé un passé à notre existence.
Bref, pour les simples d'esprits qui n'auraient pas compris la crise existentielle que nous avons vécue, nous avons donc, contre toute attente, passé SEIZE HEURES TRENTE dans ce bus. Pour un trajet de 8h30 sur maps, et une dame au guichet qui nous avait dit 9.
Puis nous avons eu le stress de rater notre ferry de 1h30, qu'on a finalement attrapé, puis de ne pas avoir le temps de déjeuner (ah oui, parceque a eu le droit à 2 brioches pour ce temps de trajet), qu'on a englouti tel le t rex découvrant un triceratops, puis de ne pas arriver jusqu'à l'auberge ... Une bien bonne journée !
On a quand même eu des places VIP sur le bateau (devant la cabine du capitaine, eh ouais)
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Puis profité d'une vue très très sympa et d'une baignade parfaitement agréable, dans une eau où même maman aurait pu rentrer sans frémir. Le tout validé par un petit cocktail, on finit la journée sur une note bien moins épuisante 🤫
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On a même eu un visiteur pendant notre repas du soir
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sofya-fanfics · 2 years
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La croisière
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Voici ma participation pour le Sicktember 2022. J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Loid, Yor et Anya montèrent sur le paquebot. Yor et Anya regardèrent autour d’elles, fascinées. C’était la première fois qu’elles faisaient une croisière. Loid, quant-à lui, était déjà monté sur un paquebot pour une de ses missions. Sauf que cette fois, il faisait parti des passagers et non de l’équipage.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@sicktember​​
AO3 / FF.NET
Loid, Yor et Anya montèrent sur le paquebot. Yor et Anya regardèrent autour d’elles, fascinées. C’était la première fois qu’elles faisaient une croisière. Loid, quant-à lui, était déjà monté sur un paquebot pour une de ses missions. Sauf que cette fois, il faisait parti des passagers et non de l’équipage.
Il y a un mois alors que les Forger faisaient des courses, Anya avait insisté pour participer à une tombola et elle avait gagné le premier prix, une croisière dans les îles qui entouraient le pays. Anya et Yor avaient été tellement heureuses que Loid n’avait pas pu refuser de partir. Le plus difficile pour Anya était que Bond ne puisse pas venir avec eux, les animaux de compagnie étant interdit sur le bateau. Mais après que Loid lui ait dit que Bond ne resterait pas seul, Franky serait avec lui, et que la petite fille lui ait fait promette de bien s’occuper de leur chien, la famille Forger pouvait enfin profiter de leur premier prix.
Après avoir été accueilli par le capitaine, les Forger découvrirent leur cabine. Anya couru dans la chambre et regarda tout autour d’elle, émerveillée. Elle vit son lit et sauta en l’air, heureuse.
« Chichi, Haha , mon lit est immense ! S’exclama-t-elle joyeusement. »
Loid et Yor regardèrent le lit qu’ils devaient partager et rougirent. Il est vrai que pour tout le monde ils étaient mariés, alors il n’y avait rien de plus normal à ce qu’ils dorment dans le même lit. Loid balaya la chambre du regard pour trouver une solution et vit le canapé.
« Ne… Ne t’en fais pas Yor, balbutia-t-il, toujours les joues rouges. Je vais dormir sur le canapé.
-Mais non, voyons. Je ne peux pas te laisser faire ça.
-Ça ira, sourit-il. »
Un des membres de l’équipage vint frapper à la porte pour leur annoncer qu’un dîner de bienvenu serait organisé pour les participants de la croisière. Une fois qu’ils furent apprêtés, ils se rendirent dans la grande salle à manger. Ils s’installèrent à une table ronde et le capitaine monta sur l’estrade qui avait été montée pour que tout le monde puisse profiter des spectacles qui leur seraient proposés pendant le voyage. Le capitaine leur souhaita à tous la bienvenue. Il prononça son discours avec éloquence et enthousiasme. Il faisait en sorte que tout le monde se sente à l’aise et de bonne humeur.
Au bout de quelques minutes, Loid remarqua que Yor n’avait pas dit un mot. Il regarda vers elle, elle était immobile. Il l’observa et vit ses lèvres serrées et ses yeux plissées. Elle prenait de longues inspirations et Loid n’aurait pas su dire si elle était en colère ou si elle venait de sentir quelque chose de mauvais.
« Est-ce que tout va bien Yor ? »
Elle cligna des yeux et sourit. Mais Loid voyait que c’était un sourire forcé, presque crispé.
« Oui, ça va. »
Elle regarda à nouveau devant elle. Une fois de plus, elle serra les lèvres et plissa les yeux. Elle est en colère, pensa Loid. Mais pourquoi ? Est-ce qu’elle était en colère contre lui ? Il réfléchit à tout ce qu’il s’était passé depuis qu’ils étaient montés sur le paquebot. Avait-il dit ou fait quelque chose qui l’avait contrarié ? Il pensa à la moindre parole qu’il avait dit, au moindre geste qu’il avait fait, mais il ne trouva rien.
« Haha , tu es toute verte, dit Anya. »
Loid observa le visage de Yor. Anya exagérait, elle n’était pas verte mais elle était beaucoup plus pale que d’habitude. Loid comprit ce qu’il lui arrivait. Il en eut la confirmation lorsqu’un serveur arriva et posa une assiette de fruits de mer devant elle. Elle plaqua sa main sur sa bouche, se leva et partit en courant de la salle.
« Haha ! Appela Anya en se levant brusquement de sa chaise. Chichi, on doit suivre Haha ! »
Elle prit la main de Loid pour le faire se lever plus vite. Ils sortirent précipitamment de la salle et se dirigèrent vers leur cabine. Ils virent Yor sortir de la salle de bain. Elle était encore plus pale et essayait de se retenir pour ne pas retourner vomir. Elle réussit à s’allonger sur le lit en gémissant.
« Je ne me suis jamais sentie aussi malade, réussit-elle à articuler. »
Anya se précipita vers Yor. Elle regarda Loid avec les yeux remplis de larmes.
« Chichi, je ne veux pas que Haha meurt. »
Loid pouvait voir à quel point elle était inquiète. Il s’approcha d’elle et lui caressa les cheveux. Il lui sourit pour la rassurer.
« Ne t’inquiète pas. Yor ne va pas mourir. Elle a le mal de mer. Ça arrive à beaucoup de personne. Mais tout s’arrangera une fois qu’elle sera sur la terre ferme. »
Yor prit la main d’Anya et la serra.
« Je suis désolée de t’inquiéter Anya. Mais j’irai bientôt mieux. »
Anya renifla bruyamment et essuya ses larmes.
« Je vais m’occuper de toi jusqu’à ce que tu ailles mieux, dit-elle avec force. »
Loid ne put s’empêcher d’être fière d’Anya. Il jeta un coup d’œil vers Yor et se dit qu’il ne pouvait pas la laisser comme ça. Il sortit de la cabine en leur disant qu’il revenait dans quelques minutes et il partit à la recherche de l’infirmerie. Une fois qu’il eut expliqué la situation à l’infirmière, elle lui donna des médicaments pour soulager le mal de mer.
Il retourna à la cabine et il vit Anya dans le lit, blottit dans les bras de Yor. Toutes les deux étaient profondément endormies. Loid sourit. Il posa les médicaments sur la table de nuit, il les donnerait à Yor une fois qu’elle serait réveillée. Il remonta la couverture sur toutes les deux, prit une chaise qu’il posa à côté du lit et s’assit. Il était prêt à veiller sur sa petite famille toute la nuit si c’était nécessaire.
Fin
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loric2020 · 1 year
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Hervey Bay, 5 avril au 7 avril 2023
Après 900 km de route depuis Airlie Beach, nous arrivons en peu exténués à Hervey Bay. Beach... Bay ... un point commun : la mer de Corail comme fil directeur de nos déplacements. Nous avons loué une cabine (traduire : mobil-home) dans un camping pour les 2 prochaines nuits.
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Le lendemain, la journée commence avec le soleil. Nous avons rendez-vous au port de plaisance pour embarquer sur un bateau de la société Tasman Venture qui nous emmène découvrir Fraser Island. Un beau programme nous attend : 3 spots (Wathumba Creek , Awinya Creek and Bowarrady Creek ) et des activités nautiques telles que le kayaking, du snorkelling, du tubing, mais aussi de l'ascension de dune et partout la magie de l'instant. Lore nage avec une tortue. Dans l'eau des poissons, des raies qui jouent à se dissimuler dans le sable.
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Nous faisons la rencontre d'un couple de jeunes français, originaires du Mans pour l'un et de Bordeaux pour l'autre. Ils sont en Australie depuis 1 mois et pour 5 mois avant un projet d'installation au Canada à Vancouver. Ils ont acheté un 4×4 équipé pour voyager avec tente déployable. Ils ont obtenu un PVT de 2 ans pour le Canada.
Nous avons aussi rencontré Serge, patron du restaurant le Palavas-les-flots à Hervey bay. Il est en Australie depuis 38 ans. Il a quitté Orange où il avait un hôtel restaurant. A épousé une australienne. Ses enfants vivent à Melbourne. C'est lui qui est aux fourneaux pour nous cuisiner des pasta à la sauce MAC (Mushroom Avocado Chicken). Absolument délicieuses.
Un autre français qui a réussi partout dans le monde et s'affiche ici ostensiblement sur le mobilier urbain, sur les murs, sur tout support visible, c'est JC Decaux.
Suite des messages glanés le long de la route :
- Take a rest and refresh
- Arrive alive
- Keep playing trivia, it may save your live
Grâce a quoi, nous apprenons que le pétrichor est le doux nom de l'odeur de la pluie sur le sol, mot tout droit sorti de la tête de deux scientifiques australiens.
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craftandco · 27 days
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Hello^^...
Suite du projet "bateau de plaisance" sur base de l' Arche playmobil...
_Création du point repas/ lit parental
_Création du coin lit "bb"
_Réaménagement du coin salle de bain
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catherine-geoffray · 1 year
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27–02–23 Durant un mois, je participe à une exposition collective au Centre d’Art d’Amiens. J’hésite à faire la route dans la journée pour y faire un saut. Je me lance avec ma petite voiture : 80 km aller-retour. La responsable m’accueille à la librairie du Centre. C’est elle qui m’a invitée à exposer. Je lui demande si elle a des retours des visiteurs. Surtout sur ton travail, me répond-elle. Ça me fait plaisir. Mes livres de rêves sont étalés sur le comptoir. Certaines couvertures sont délavées d’avoir été trop exposées au soleil. Des jeunes femmes sont plongées dans la lecture des différents tomes. La responsable les encourage à commencer par le premier. On le cherche en vain parmi ceux exposés. Ça vaut peut-être mieux car c’était le plus glauque de tous. Je parcours l’exposition avec mon premier amoureux. On monte dans un bateau tout en bois qui se déplace le long d’un circuit d’eau. Soudain, une tempête se lève. Le bateau est emporté par un violent courant. On entend la coque craquer. La cabine s’envole. On se retient au plat-bord. Le bateau déboule dans le hall qu’il traverse à toute vitesse. Je prie pour qu’il ne renverse aucun visiteur. Il jaillit sur le parking où sa course se finit sans dégât. Avec la responsable, nous poussons la coque vide dans un garage ouvert sur le parking. Je m’assois contre mon ancien amoureux en haut d’un grand escalier aux marches très raides. Je lui dis que je suis contente qu’il soit venu. En lui posant la main sur la cuisse, un moment silencieux, très doux, s’installe entre nous. J’essaie de défaire un nœud de la bretelle verte toute emmêlée de mon soutien-gorge. Je suis obligée de m’y reprendre à plusieurs fois et c’est en y mettant les dents que je parviens à la dénouer.
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histoireettralala · 2 years
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In Memoriam
First there were the sparkle of a new century; the splendour of the Universal Expositions; the race to progress; the series of calm, serene Sundays; the swaying gait of the Apaches and of the hips of dactylos on a spree in the guinguettes of the banks of the Seine or the Marne. Trips to the mountains or to spa towns, for a sunny Sunday. The trend of sea baths; again and forever, a time of long dresses, hat pins, hat veils and sunshades to protect oneself from the sun; the first fevers of the metropolitan; the magic of tramways. A smell of rail and electricity.
There were the shapes of the Art Nouveau, the fashion of stem-like women with vegetal curves, who were starting to escape and free themselves from their corsets. Parisian ladies had large hats and tiny feet. Men were smoking their first Gauloises. There were of course, riots and strikes: electricians, civil servants, site workers, postmen, bar waiters, taxi drivers. Men wanted to build and shape their destiny. They wanted a better share of the riches of the world.
There was the Montmartre of the painters and the Bateau-Lavoir; the first aerial meetings; the Paris flooding; the comet of Halley passing by; the appearance of the first tangos; the first music halls; the inauguration of the Vél'd'Hiv and the Gaumont Palace; the theft of the Mona Lisa; the end of the Bande à Bonnot; the publication of La Guerre des Boutons; the meeting between Yvonne de Quiévrecourt and Alain-Fournier under the trees of the Cours La Reine, which so narrowly missed the Goncourt prize; the first phone cabins; the electrification of the railway; the first Michelin maps; the fashion of caps et boaters; the invention of esperanto.
It was peace. The promise of a new dawn, the carefree spirit of summer, the peace of fields spattered with cornflowers and poppies which were waiting the sickle of the harvester or the knife of the thrasher.
They were seventeen, twenty-five, or thirty. Many wore their hair short, and moustaches. Many had the rough neck and hands of the worker, a laborer's worn fingers, a turner's or mechanic's broken nails. There were grooms, land surveyors, bakers, butlers, office boys, clerk notaries, butchers, schoolteachers, peddlers, copywriters, cow keepers, porters, shepherds, priests, grinders, cooks, toolmakers, clerks, chauffeurs, footmen, tinsmiths, deliverers, boilermakers, newsboys, barbers, railway workers, waiters, postmen, intellectuals, factory workers, bourgeois, aristocrats and saddlers.
Suddenly there were civilians, career soldiers, conscripts, reservists, artillery men, navy men, infantry men, zouaves, aviators, pioneers, stretcher-bearers, liaison officers, telegraphers, non-commissioned officers, submariners, cooks, adjudtants, generals, lieutenants, chaplains, canteen-workers, cavalry men, bleus, rappelés, permissionnaires, etc… Suddenly, were the Poilus.
Their handwriting was round or sharp; it had the delicacy of the quill or the thick stroke of the ink pen. Their names were Gaston, Jean, Auguste, Marcel, Louis, Alexandre, Edmond, Martin, Antoine, Etienne, Maurice, Albert, Henri, Roger, René… Their wives or their mothers were named Félicie, Léontine, Hortense, Louise, Honorine, Clémence, Marguerite, Berthe, Germaine, Yvonne, Marthe…
All of them travellers without baggage who had to leave their families, their fiancees, their wives, their children. Leave there their office, their lathe, their kneader, their workshop or their stable. Don the poorly cut uniform, the garance trousers, the bumpy képi. Take on the too heavy barda and put on the cleated shoes.
They knew very soon that this war was senseless. From false hopes to false hopes, from last battles to last battles, they ended up unable to project the end of the war whose actors they were, and whose usefulness wasn't so obvious anymore to them.
Out of eight million mobilised between 1914 and 1918, over two million young men never saw again the belltower of their village. Their names are carved in the cold stone of the monuments of our cities and towns. And when the church goes quiet, when the school is closed, when the train station is shut down, when silence reigns over these places that became hamlets, remain these lists of words, these lists of names and surnames keeping the memory of a France whose countryside was so populated.
Over four million men survived only after they suffered grievous wounds, their body broken, amputated, marked, bitten, their flesh torn, when they weren't seriously mutilated. Others got out apparently intact: they still lived with the memory of the horror they had lived for over fifty months, the memory of blood, of the stench of rotting corpses, of the bursting of shells, of stinking mud, of vermin, the memory of the obscene smirk of Death. They had for them the systematic and reoccuring lash of nightmares for the rest of their days and with it the anguished, unanswered cry, the cry for their mothers. They lived with the words reminding them of sights whose horror they would never forget: Galipoli, Verdun, the Chemin des Dames, Arlon-Vitron, the mill of Laffaux, the Somme, Ypres, Péronne, Montmirail, Douaumont, the Fort of Vaux…
Over eight thousand people answered the call of Radio France: eight thousand letters, meaning that many families searching, into a coffer in the attic, between the yellowed pages of family photo albums, for the memory of their fathers', grandfathers', ancestors' lives.
These words written in the mud aren't eighty, or eighty-five years old; they are one day old. They have the whole strength of a life all the more intense since it was so close to the abyss, since it was looking at death every second.
We do not claim to do a historian's work by gathering in a few weeks so many powerful and intense documents: our purpose is before all humanist and literary. We simply meant to let these cries of the soul, entrusted to quill and crayon, be heard, like so many bottles thrown to the sea, which should stimulate for future generations the duty of memory, the duty of vigilance, the duty of humanity.
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Jean-Pierre Guéno- Paroles de Poilus- Lettres et carnets du front 1914-1918
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already-14 · 2 years
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Raymond Roussel voyageait dans sa roulotte automobile « à cultiver sa mélancolie de poète reclus »   . Se tenir à l’écart de la banalité impersonnelle du voyage en train et de ses arrêts prévisibles, voilà qui explique son souci de singularisation. Ce grand lecteur de Jules Verne, amateur de vulgarisation scientifique, dessinera lui-même les plans de cette « villa nomade » qui se déplace à quarante kilomètres heure. Elle lui permet de voyager au coeur de son intimité au monde, faisant de ce « yacht sur terre » selon l’expression d’un journaliste, la métaphore de son travail d’écrivain. Traduction du Nautilus ou encore « métaphore du bateau et de sa cabine, symbole de clôture et d’enfermement »   , très vite la « maison roulotte » subit le destin de toute métaphore. Admirée , elle est poursuivie par le public, rompant avec l’intimité recherchée. Raymond Roussel l’abandonne sur une voie de garage.
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En marge de la création littéraire, dans les coulisses de l'écriture, ou en écho avec elle, nombre d'écrivains ont nourri des passions, des marottes, voire de drôles de manies. S'y attacher, c'est explorer la part d'intime et les pans d'existence sinon méconnus, du moins souvent cités et regardés "de loin". Thierry Le Rolland se penche avec tendresse sur ces singulières aventures humaines intensément vécues, et nous en révèle les bizarreries, les plaisirs et les audaces, les promesses tenues ou non, et l'étonnante part de mystère qui préside souvent à l'engagement d'une vie.
nonfiction.fr
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sous-le-saule · 9 months
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Tout au milieu des étoiles
(Le musicien fantôme, épisode 7 – parce que quand on commence quelque chose, il faut le finir, même s’il faut tordre les thèmes pour y parvenir.)
On m’arrache aux eaux sombres qui devaient me servir de tombeau. On me dépose lourdement sur un sol de bois. Un pont. Le pont du Musicien fantôme. Des marins inconnus se massent autour de moi et me dévisagent avec curiosité, tandis que je rends l’eau de mer que j’ai avalée. Ils ont quelque chose d’étrange que je ne parviens pas à cerner. Je ne comprends pas ce qui se passe. Désorienté, je cligne des yeux comme un hibou. La tempête rugit encore autour de nous mais elle n'atteint pas le pont, comme si le bateau constituait l’œil d’un cyclone. Mon esprit semble être resté dans les abysses. Je sens qu’une idée capitale m’échappe, jusqu’à ce qu’elle remonte comme une bulle à la surface, accompagnée d’une bouffée de panique. Où sont les autres ? Où est Esteban ?
Je désigne à l’inquiétant équipage les eaux en furie. « Il faut sauver mes amis ! Je vous en prie ! »
« Si nous les sauvons, accepteras-tu de nous aider ? »
Je cherche des yeux l’homme à qui appartient cette voix sépulcrale. Il s’avance, rompant le cercle de mes observateurs muets. La tête me tourne. Je connais ce visage, qui offre une ressemblance troublante avec le mien. C’est impossible. Je sais pertinemment que c’est impossible. Mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir pour l’instant.
« Je le promets. » Que puis-je dire d’autre ?
&&&
J’ai été tenu à l’écart le temps du sauvetage. Fermement mais avec courtoisie. J’ai reçu des vêtements secs, une couverture et un verre de rhum. Puis j’ai été autorisé à vérifier, de loin, que tous les hommes avaient été repêchés. Esteban est parmi eux. Je ne sais comment il va, je sais juste qu’il est en vie, et je devrai m’en contenter puisqu’un marin du Musicien fantôme me conduit, avec une opiniâtreté muette à laquelle je n’oserais désobéir, vers une cabine dont il ouvre la porte, m’intimant d’un geste l’ordre d’entrer.
A sa superficie et son luxe, je devine la cabine du capitaine, et je ne suis pas surpris d’y voir l’homme qui m’a arraché plus tôt la promesse de mon aide.
Entre-temps, j’ai remis mes idées en place et je l’interroge avant qu’il ait le temps d’ouvrir la bouche.
- Vous êtes mon grand-père, n’est-ce pas ? Il y a votre portrait sous un drap, dans le grenier du manoir familial.
Il acquiesce.
- Tout s’éclaire maintenant, dit-il. Je percevais ton existence – pardonne-moi, je ne peux l’exprimer plus clairement – mais je ne savais pas qui tu étais. Je me doutais qu’une telle connexion ne pouvait exister qu’avec un membre de ma famille, mais… ces dernières semaines, je t’ai senti approcher, de plus en plus, et quand je t’ai vu sur le pont… la ressemblance est frappante. Comment t’appelles-tu ?
- Giacomo.
- Sans surprise, ton père ne t’a pas donné mon prénom. J’imagine qu’il m’en voulait toujours d’être parti.
- Il ne parlait jamais de vous, en tout cas. Tout ce que j’ai réussi à lui arracher, c’est que vous étiez officier de marine et que vous étiez présumé mort en mer.
- La première partie est fausse, mais je suppose qu’« officier de marine » jette moins l’opprobre sur notre arbre généalogique qu’«  aventurier ». Quant à la seconde affirmation, elle est correcte, même si je la nuancerais quelque peu : je ne suis pas « présumé » mort en mer. Je me suis bel et bien noyé il y a dix-sept ans. Tout comme le reste de mon équipage.
Il me toise avec un sourire partagé entre moquerie et amertume.
- Tu es bien pâle, tout à coup. Que t’attendais-tu à trouver sur un navire fantôme, si ce n’est des spectres ?
- Vous n’en avez pas l’air, dis-je en maitrisant tant bien que mal le tremblement de mes mains.
- Nous ne sommes pas les formes éthérées que décrivent les récits mais, comme elles, nos âmes n’aspirent qu’à être libérées de cet état qui n’est ni la vie, ni la mort. Hélas, les sirènes en ont décidé autrement. J’aimerais pouvoir te dire que la punition est imméritée. Mais nous avons tué tant d’entre elles… A l’époque, j’étais aveuglé par l’excitation de la chasse et l’or facile. Sais-tu combien rapporte une écaille de sirène dans les cercles initiés ?
Des fantômes. Des sirènes. C’est trop à assimiler à la fois. Mes jambes se dérobent sous moi et je m’effondre sur un fauteuil. A la stupéfaction se mêle la déception. Voilà donc l’homme qui a incarné, dans mes rêveries d’enfant, le voyage, l’appel du large, la possibilité d’un autre destin…
- « Aventurier » est un terme encore trop flatteur pour vous décrire. Je dirais plutôt « braconnier ».
Il soupire.
- J’ai eu le temps de regretter. Crois-moi si je te dis que je comprends, à présent, le courroux des sirènes. Mais je ne parviens pas à les en convaincre.
Face à mon air interdit, il explique :
- Elles nous libéreront lorsque nous leur présenterons des excuses qu'elles estimeront acceptables.
- Je ne vois pas où est-
- Un chant. Ce sont des sirènes. Elles exigent donc un chant d’excuse, émouvant et exprimant sans le moindre doute la sincérité de nos regrets.
Je ne saisis toujours pas le problème et cela semble irriter mon grand-père, qui écarte les bras en s’exclamant :
- Ai-je l’air d’un musicien ? Cela fait dix-sept ans que j’essaie d’écrire ce foutu chant ! Rien n’est jamais assez bon pour elles. Il y a quelques années, je me suis mis à rêver de mélodies sur lesquelles je tentais laborieusement, à mon réveil, de plaquer des paroles d’excuses et que nous répétions ensuite sans relâche avant les soumettre aux sirènes. Toujours sans succès, hélas.
- Mais… C’étaient les miennes, n’est-ce pas ? C’étaient mes compositions !
- Tu as eu vent de cela ? s’étonne-t-il. Est-ce la raison de ta venue ? Oui. C’était les tiennes. J’ai mis un certain temps avant de comprendre qu’il y avait un lien entre ces airs et la présence que je ressentais dans mes rêves. Il fallait bien qu’ils viennent de quelque part. Je ne suis pas un artiste. Mais toi, oui. Il faut que tu m’aides. Que tu nous aides. Il faut que tu écrives ce chant.
Je sens la colère me monter au nez.
- Et pourquoi donc vous aiderais-je ? Vous avez utilisé ma musique pour attirer et couler d’innocents équipages !
Affichant une mine outrée, mon grand-père élève la voix à son tour :
- Nous n’attirons personne ! Nous ne faisons que répéter nos chants. Si des bateaux ont coulé, c’est parce qu’ils nous ont approchés de trop près. Comme tu as pu t’en rendre compte, mon navire est entouré d’une tempête incessante qui fait partie de la malédiction des sirènes, nous empêchant d’approcher des rivages et de toute embarcation susceptible de nous aider. Ce qui signifie, par ailleurs, que les hommes que tu m’as demandé de repêcher sont coincés sur ce navire avec nous, tout comme toi, jusqu’à ce que la malédiction soit levée.
Comme je m’apprête à répliquer, il m’arrête d’un geste autoritaire et ajoute, sur un ton dont l’apparence conciliante peine à masquer l’acidité :
- Mais je n’ai aucun doute que ma descendance accorde de l’importance à une parole donnée, et que tu tiendras à honorer ta promesse de nous aider, sans avoir besoin d’autre motivation…
&&&
Interrompant mes déambulations sur le pont, je soupire et lève les yeux vers le ciel. A la verticale des deux mâts, entre les circonvolutions instables des nuages qui encerclent le navire, se découpe un espace dégagé où brillent les étoiles. C’est le seul endroit où le regard peut se porter sans rencontrer les murs menaçants de la tempête. C’est comme si nous étions seuls au monde. Je n’ai aucune sympathie pour mon grand-père, mais je songe à ce que lui et son équipage ont dû ressentir pendant dix-sept ans. Et plus j’y pense, plus je ressens le poids de la responsabilité, comme tombé sur mes épaules depuis ce carré de ciel. Les âmes de l’équipage du Musicien fantôme. Les vies de l’équipage de l’Icare. Je ne suis pas sûr que mon art soit à la hauteur des exigences des sirènes.
Quelle ironie que là-haut, tout au milieu des étoiles, je puisse distinguer la constellation d’Orion. L'orgueilleux chasseur. C’est Esteban qui m’a appris à reconnaitre dans le ciel ce repère pour les navigateurs. Peut-être pourrais-je trouver mon inspiration dans ce mythe. Quelques notes me viennent… une ébauche de thème, avec laquelle mon esprit jongle quelques minutes. Ca, ce n’est pas mal. Pas mal du tout, même. Je me mets à la recherche de papier en me retroussant mentalement les manches.
Les sirènes veulent un chef-d’œuvre ? Giacomo Tremonti va leur en donner un !
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stlocavoile · 13 days
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6 raisons de dormir sur un bateau
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Vous partez prochainement en Corse, plus précisément à Porto Vecchio? Et si vous profitiez de votre séjour pour passer une nuit atypique sur un voilier. En effet, il est possible de louer un bateau sans aucune connaissance de la navigation. Que ce soit à quai ou au mouillage, entourée par la nature, dormir sur un voilier est une activité qui laissera des souvenirs inoubliables. Vous êtes tentés par l'expérience, Alors, embarquez avec nous pour découvrir les 6 raisons de vous lancer dans cette aventure. Sommaire : 1. Expérimenter la vie à bord 2. Profitez d'un emplacement exceptionnel 3. Vivre une escape en couple ou entre amis 4. Des matinées exceptionnelles 5. Un lieu insolite, coupé du monde 6. Des tarifs doux toute l'année
1. Expérimenter la vie à bord, dormir sur un bateau
Nos voiliers sont conçus de manière à optimiser l'espace et offrir une expérience de vie à bord confortable. Ils comprennent une ou deux cabines doubles avec un espace de rangement ingénieux. Une zone de vie multifonctionnelle avec : - une banquette, - une table, - une kitchenette, - ainsi qu'un pont permettant de profiter pleinement de l'environnement naturel. La conception met l'accent sur la polyvalence : - la connexion avec la nature - l'utilisation judicieuse des matériaux de qualité pour créer des espaces de vie marins, modernes et accueillants.
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2. Profitez d'un emplacement exceptionnel
Dormir sur un bateau : Que ce soit en mer du 1er juin au 30 septembre ou à quai du 1er octobre au 31 mai : Notre logement insolite est conçu pour émerveiller tous les voyageurs en quête d'une expérience unique. Niché au cœur de l'environnement maritime, notre hébergement offre une escapade exceptionnelle, mêlant le confort moderne à la magie de l'océan.
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Pendant la période estivale, lorsque notre logement flotte sur les eaux du golfe de Porto Vecchio, les voyageurs peuvent profiter d'une expérience maritime inégalée. Les doux clapotis de l'eau, le panorama infini de la mer et le ciel étoilé créent une atmosphère envoûtante, parfaite pour des moments de détente et de contemplation. Les cabines offrent un confort optimal tout en permettant aux hôtes de rester en contact étroit avec la nature environnante.
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Pendant la période hivernale, lorsque notre logement est amarré à quai, les voyageurs peuvent également vivre une expérience exceptionnelle. Les vagues bercent doucement la structure, créant une ambiance apaisante et romantique. Les équipements assurent un séjour chaleureux et confortable, tandis que les vues sur le port et les environs ajoutent une touche pittoresque à cette expérience unique. Notre logement insolite offre une escapade tout au long de l'année. Vivez des moments magiques. Partagez des souvenirs inoubliables. Laissez-vous émerveiller par le charme de la mer et la vue exceptionnelle.
3. Nuit sur un voilier : Vivre une escapade en couple ou entre amis
Dormir sur un bateau à Porto vecchio offre l'endroit idéal pour organiser un apéritif ou un dîner mémorable devant le spectacle enchanteur du soleil couchant. Imaginez-vous sur le pont, entouré par les reflets dorés du soleil. La brise marine caresse délicatement votre peau, créant une atmosphère apaisante et romantique. Pour un apéritif, vous pourriez vous détendre avec vos proches dans un cadre exceptionnel. Le pont offre une vue panoramique sur le ciel orangé et les eaux scintillantes. Un verre de vin ou une boisson rafraîchissante à la main, vous pourrez savourer des moments de convivialité tout en admirant le coucher de soleil spectaculaire qui peint le ciel de nuances chaudes et vibrantes.
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Si vous préférez un dîner, imaginez-vous dégustant un plateau de spécialités Corse préparé par nos soins, tandis que le soleil se retire lentement derrière l'horizon. Les couleurs du ciel évoluent au fur et à mesure que vous dégustez chaque bouchée, créant une ambiance unique et magique. Que ce soit pour célébrer une occasion spéciale, impressionner vos invités ou simplement profiter d'une soirée romantique, notre logement insolite offre un cadre exceptionnel pour des moments inoubliables devant le magnifique spectacle du soleil couchant en mer.
4. Des matinées exceptionnelles
En choisissant de passer une nuit en mer, vous pourrez vivre des expériences matinales exceptionnelles en profitant de la beauté du golfe de Porto Vecchio, du lever du soleil et de la tranquillité de l'eau. C'est une opportunité de se détendre et de se ressourcer dans un cadre naturel et apaisant. Les petits déjeuners copieux, livrées à bord, les activités nautiques (mise à disposition d'un paddle ou location de ca;noë) et les moments de relaxation font de cette expérience une véritable escapade en mer.
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5. Un lieu insolite, coupé du monde
Avez-vous déjà ressenti le besoin de vous éloigner de la ville, de la technologie et de la frénésie du quotidien pour retrouver un peu de calme et de sérénité ? Si c'est le cas ! Alors, vous serez certainement intéressés par l'idée de vivre une expérience de déconnexion totale en pleine nature. Loin du bruit et de l'agitation urbaine, la nature offre un cadre idéal pour se ressourcer et se reconnecter avec soi-même. Si vous ressentez le besoin de faire une pause et de vous éloigner de la ville, n'hésitez pas à tenter cette expérience, vous ne le regretterez pas.
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6. Dormir sur un bateau : Des Tarifs doux toute l'année
Nous proposons des tarifs doux pour la location de voilier à la nuitée, avec la possibilité de profiter d'un hébergement insolite en pleine mer. Nos tarifs comprennent la location du voilier :  - l'hébergement à bord, - l'accès à toutes les installations - équipements disponibles à bord.
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Pourquoi dormir sur un bateau
En choisissant la location de voilier à la nuitée avec stlocavoile.com, vous pourrez profiter d'une expérience unique en mer, en admirant les magnifiques paysages depuis le pont du voilier et en vous endormant bercé par les douces vagues. N'hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d'informations sur nos tarifs doux et pour réserver votre prochaine escapade en voilier. Nous serons ravis de vous aider à organiser un séjour inoubliable en pleine nature. Read the full article
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