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#cabaret de la mort
atomic-chronoscaph · 2 years
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1950s-1960s Spook Shows
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Edith Piaf n'est française que de moitié car sa mère est d'origine Kabyle/Berbère. Ses grands-parents maternels sont Auguste Eugène Maillard (1866-1912) et Emma Saïd Ben Mohamed, dont le nom de scène est Aïcha. Emma est la fille de Saïd Ben Mohammed, un acrobate de cirque né en 1827 à Mogador, aujourd'hui Essaouira, au Maroc et mort en 1890 à 63 ans à Montluçon, dont les origines sont controversées, kabyle d'Algérie selon la revue à potins Vedettes ou du Maroc selon l'actrice Arletty berbère du Maroc selon Albert Bensousan ou marocain, et de Marguerite Bracco, d'origine italienne. Emma est née le 10 décembre 1876 à Soissons où son père était en représentation. Elle est également une artiste de cirque, connue pour un numéro de puces sauteuses. Elle s'est mariée en 1894 à Auguste Eugène Maillard, rencontré en Italie lors d'une tournée et est morte à Paris en 1930 (à 54 ans). La mère de Piaf, Annetta Giovanna Maillard, fille d'Auguste Maillard et Emma Saïd, est née à Livourne en Italie le 4 août 1895 et est morte le 6 février 1945 (à 49 ans) à Paris. Elle est une chanteuse connue de cabaret, de « beuglants » puis de rue sous le nom de scène Line Marsa. Elle a commencé sa carrière comme écuyère de cirque et funambule. Elle a une réputation d'alcoolique et de droguée. Au sujet de sa mère Annetta, son fils Herbert dira : « Une grande artiste, mais qui n'a pas su forcer sa chance… Elle a chanté au Chat noir, au Mikado, au Monocle… », puis part à la dérive – « la dérive, le mot est gentil… », et à propos de sa belle voix, Arletty raconte : « C'était pas la mère qui avait la voix de la fille, c'était la fille qui avait la voix de la mère ».
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Oh, Bruce, Bruce, Bruce. Tu n’as pas idée (puisque tu es un journal et que tu ne sors jamais de la maison). J’ai passé la journée avec des Terrestres. Pas seulement des Terrestres. Des touristes. Tout bien considéré, je préfère le manoir hanté et maudit, merci.
La dernière fois que je t’ai écrit, nous avions découvert que le fantôme de Rupert pense qu’un objet ensorcelé se trouve dans cette propriété des Herondale sur Curzon Street ici à Londres. Après ça, nous n’en savons pas plus, ce qui va être un gros problème parce que les lignes de ley sont… tu sais… des lignes, alors les objets peuvent se situer n’importe où sur leur trajectoire. Mais une chose à la fois.
Il s’avère que le National Trust organise des visites de la maison de Curzon Street – et je suppose qu’un ancêtre des Herondale a eu l’intelligence d’enlever, ou au moins de dissimuler avec un puissant charme, tout ce qui faisait un peu trop Nephilim. C’est présenté comme la recréation d’une « maison typique du début du siècle », ce qui est assez proche de la période qui nous intéresse. Alors nous nous sommes déguisés en Terrestres (Julian a trouvé un superbe t-shirt vintage des Sex Pistols dans la Sensas Alcôve de l’Amour d’Arthur et Andrew Blackthorn) et avons acheté des tickets pour la visite de 14h le lendemain.
La visite de la demeure a prouvé que la décoration édouardienne serait plutôt jolie dans une maison moderne ! C’est lumineux et aéré, avec beaucoup de couleurs claires, d’agréables tissus à motifs, etc. Oh, et nous avons aussi compris que ce mouvement est complétement passé au-dessus de la tête de Tatiana, puisque Blackthorn House est tout l’opposé de lumineux et aéré. Julian a fait remarquer qu’elle n’a certainement rien changé après la mort de son père. Rien à voir avec Curzon Street : j’aimais beaucoup son atmosphère, c’était chaleureux. J’ai d’ailleurs pris une photo d’un papier peint pour demander à Tessa si elle se souvient d’où il vient et, euh, s’il est encore en vente peut-être. Que nous arrive-t-il ? Nous rénovons une maison. J’ai pris un coup de vieux.
La visite était sympa dirons-nous. Beaucoup de détails sur les différentes époques, les estampilles, les meubles. Les gens posaient des questions ridicules : un des couples américains a insisté pour savoir où se trouvait le piano et quand la guide a dit désolée, il n’y a pas de piano, ils se sont énervés et ont rétorqué qu’absolument toutes les maisons édouardiennes avaient un piano donc il devait y en avoir un. Elle a dû s’excuser un peu avant de passer à la suite. C’était embarrassant et je n’étais pas fière du peuple de mon pays.
Mais je ne faisais pas vraiment attention à tout ça. La maison était assez plaisante. Des tapis persans partout ! Un échiquier en ivoire ! Une baignoire en étain ! Oh, et il y avait une affiche de théâtre encadrée qui datait de cette époque et c’était évident qu’elle venait d’un cabaret de Créatures Obscures, c’était plutôt cool. Mais le plus important, c’est que rien de tout ça n’avait été ensorcelé par Tatiana.
J’ai passé la majeure partie de la visite à chercher des choses qui indiquaient clairement que des Chasseurs d’Ombres avaient vécu ici. Tout ce que j’ai vu, c’est quelques armes en guise de décoration, ce qui d’après la guide ne se faisait pas à l’époque. Mais bien-sûr, toi et moi, Bruce, nous savons que les armes en guise de décoration, c’est toujours quelque chose qui se fait. Mais comme Julian le dit souvent, parfois nous n’avons même pas besoin de charmes, parce que les Terrestres ne voient pas ce qu’ils ne veulent pas voir. Par exemple, la guide a parlé pendant des heures d’une magnifique sculpture en jadéite sur l’un des manteaux de cheminée et a expliqué que personne ne savait ce qu’elle était censée représenter. Alors que c’était, évidemment, un présentoir pour une épée qui a depuis longtemps disparu.
Enfin bref, nous
Mais attends…
Elle n’a pas disparu depuis longtemps. Je sais où elle est. Elle est sur la coiffeuse de l’autre côté de la pièce. Je la vois depuis mon siège.
J’ai littéralement eu des frissons en remarquant ça. Pendant la visite de la maison tout à l’heure, je pensais aux personnes qui avaient vécu là, James Herondale et Cordelia Carstairs, mais pour être honnête je n’ai ressenti aucun lien, aucune émotion pour eux là-bas. Ça s’explique peut-être par le fait que la maison avait été vidée de tous ses objets très personnels avant qu’elle ne devienne un musée. Mais aussi, simplement… le fait que je ne les connaissais pas. Contrairement à Tessa et Jem, évidemment, et à Magnus aussi, et bon sang, peut-être même à quelques autres sorciers, je ne sais pas. Mais moi, je ne les connaissais pas et je ne pourrais jamais les connaitre.
Mais tu sais qui d’autre les connaissait ? Cortana. J’aurais aimé pouvoir la prendre avec moi à Curzon Street. (Mais noooooon, Julian a décrété que nous ne prendrions que des armes que nous pourrions entièrement dissimuler. Et si la guide avait en fait été une Eidolon prête à nous bondir dessus ? Je l’aurais affrontée avec un couteau de botte plus petit que ce que j’utiliserais pour éplucher une pomme. Ça aurait tout de même été une Eidolon qui en connaissait un rayon sur le mobilier du début du siècle. ENFIN BREF, nous étions là-bas pour trouver un objet, alors reprenons cette histoire.)
Nous étions dans une des chambres et observions les rinceaux sur le lit, peu importe. La guide présentait des objets sur les tables de nuit, et le Détecteur s’est allumé avec un bruit démentiel.
La guide nous a lancé un regard noir. « Eteignez votre téléphone » m’a-t-elle dit, puis le groupe de visiteurs s’est allégrement dirigé vers une autre pièce pendant que je faisais semblant de chercher mon téléphone dans mon sac banane affreusement moche. Jules a pris le Détecteur, qui nous a mené à… une boite à musique sur l’appui de fenêtre. Une boite à musique vraiment laide. Enfin, pas exactement laide. Très surchargée, recouverte de bricoles, bien trop ornementée pour une boite à musique. Il y avait même une figurine de singe. Ça faisait beaucoup. Bref, c’était un parfait exemple du milieu de l’ère victorienne bla bla bla, mais c’était aussi un objet ensorcelé par Tatiana, et peut-être que quelqu’un l’appréciait suffisamment pour aller le chercher et le ramener là ???
Après ça, il nous a suffi d’attendre que les visiteurs s’éloignent pour nous camoufler avec un charme, nous emparer de la boite à musique et sortir discrètement, en espérant qu’aucun des employés n’ait le don de Seconde Vue. Ce n’était pas le cas. Donc maintenant nous avons une boite à musique que nous montrerons à Rupert demain matin et au sujet de laquelle nous interrogerons Tessa. J’espère que ça ne lui appartenait pas à elle ou à sa famille. Je pense qu’elle a de meilleurs goûts.
Voilà, c’est tout pour l’instant, Bruce. Je vais aller chercher Cortana pour que je puisse la toucher en étant dans le lit. Julian me taquine toujours quand je fais ça, mais ce soir ça me semble approprié. A plus tard.
Emma.
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Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/682519835606958080/emma-to-bruce
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ekman · 2 years
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C’est le début des années 70. C’est Saint Germain-des-Prés qui vit déjà sur son mythe d’après-guerre, les nuits des cabarets nègres avec Juliette Greco et son nez moche pas encore effacé à coups de bistouri et de cocaïne, Brassens par ci, Ferrat par là, et Piaf qui traîne encore avec ses boutanches et ses amants-maquereaux. Déjà, on dénombre des anciens combattants de ce temps-là en terrasse, des couillons qui sont passés à côté d’Antoine Blondin sans le voir, sans lui payer un coup. Des fakes avant l’heure, des bidonneurs d’avant les plateaux télé, des carcasses vides, des pique-assiettes et des mesquins. Mais ceux qu’on aperçoit sur la photo, ils sont plutôt contents de leur époque, à lire leur petit magazine, à deviser des misères politiques du monde, à évoquer ce vieux presbytère en ruine ou presque, acheté pour trois fois rien dans ce village si authentique du Lubéron, là où il y a encore une vie paysanne, là où même les grosses femmes en tablier ont l’accent de Raimu. Il reste encore quelques vignerons plutôt désœuvrés, minés par la fin des fêtes de village, de la chasse au cochon, des culbutages de vendange, la fin du temps, du leur. Ils boivent de trop et tapent sur leur bonne femme qui gueule, fenêtre ouverte sur la place. Parfois, les gendarmes de L’isle-sur-la-Sorgue ou d’Apt se déplacent en 4L, sermonent, embarquent éventuellement, si la cuite est lourde et le fusil décroché. Bref, ils ont acheté dans cette région encore très sauvage qui sent la terre sèche et la lavande. On y mange toujours du mouton, en côtelettes par chères. Le seul bar-tabac allonge sa terrasse sur le trottoir jusqu’à déborder sur le bureau de la Poste, avec son employée joyeuse et son unique téléphone. À midi, la place est vide, bien sûr, le cagnard, trop chaud. C’est l’heure où l’on s’attrape dans la pénombre. Parfois un cri perce dans le silence des siestes lourdes. Les vieux sourds sourient. Le bon temps qui a passé. Un petit nouveau pour le printemps ? À la terrasse des Deux Magots, on parle de Lacan bien sûr, de Derrida un peu, du festival d’Avignon abondamment, de Sartre infiniment. On évoque l’impérialisme américain, si destructeur, si implacable, si inhumain. De la guerre atomique aussi, et de pourquoi l’on s’entête à posséder la bombe et à développer ces centrales nucléaires de la mort assurée. Franchement, il devient urgent de voter à gauche, car plus que jamais la gauche c’est la justice sociale – si nécessaire ! –, la fin des privilèges ultra-bourgeois, la venue en France de gens d’autres cultures, le réglement moral et matériel de la dette que nous avons vis-à-vis des fils du peuple algérien enfin libre... et l’Afrique noire ! Nous sommes toujours à manipuler la politique africaine, faiseurs de présidents gagnés à la cause sonnante et trébuchante de nos compagnies corruptrices ! Avez-vous lu l’éditorial de Jean Daniel sur l’union de la gauche que veut bâtir Mitterrand ? Une force politique, morale, sociale que rien ne pourra arrêter... si seulement ! Allez ouste, la clique gaulliste, les anciens combattants magouilleurs et leurs bâtards serviles, les Lecanuet, Giscard, Poniatowski... des atlantistes qui feront la politique de Washington. Ça pue la CIA tout ça ! Heureusement que nous avons Fidel pour contre-balancer leur influence et empêcher leurs crimes en Amérique du Sud ! Oui, ils sont là, les coupables de notre fin. Sur cette terrasse des Deux Magots, grands promotteurs du Progrès – enfant monstrueux de Rousseau et de la Sainte Consommation – “leur” Progrès, celui promis au peuple, quelles que soient sa nature et sa couleur, pourvu qu’il leur fasse oublier leur condition de bourgeois nantis, bavards, idiots. Ils avaient les clés et ont ouvert la porte aux pires aventures, le sourire aux lèvres, avec cette bonne conscience de ménagère qui a terminé son repassage. J’ai fréquenté leurs enfants, riches petits névrosés d’Auteuil ou du 7ème, fils-de, héritiers sans avenir, préservés, protégés, dépendants au pèze dès l’âge de huit ans. Des gamins sans repères, trimballés de divorces en unions foireuses, de fêtes alcoolisées en avortements sordides. Tantôt muets chez le psy de Neuilly, tantôt partis en Irlande pour un stage ésquestre soldé par un dépucelage brutal entre les cuisses d’une blondasse ivre plombée aux gonocoques. Mais en terrasse, tout va bien. “J’ai appris que ton ex-mari avait vendu sa boîte à des Allemands pour partir s’installer au Maroc avec cette jeune chanteuse danoise... tu sais, celle qui a fait deuxième à l’Eurovision. Entre nous, vu son âge à lui, ça durera ce que ça durera. Enfin... elle lui fera un gamin avant de partir et elle aura sans doute une belle pension. Tu sais comment sont les Scandinaves sur ces questions ! Le droit des femmes d’abord ; ils ont des siècles d’avance sur nous !”. Plus loin : “la condition des travailleurs-esclaves venus du Maghreb est insupportable. Mon fils, qui poursuit des études de socio à Nanterre, m’a fait un topo complet : c’est effarant. Quand tu penses qu’ils ne peuvent même pas faire venir leur femme ! Après on s’étonne que les flics leur mettent tous les viols sur le dos, la bonne excuse !”. Plus loin encore : “je l’ai dit en comité de direction : tant que nous laisserons ces politiciens archaïques défendre le schéma national – pour ne pas dire nationaliste – contre le projet européen, nous ne pourrons pérenniser notre expansion sur les marchés étrangers. C’est comme ça ! Vivement les États-Unis d’Europe et un jeune Kennedy aux commandes !”.  La nuit tombe sur Saint Germain-des-Prés. De la nef de l’église, on entend un chœur s’élever. Les voitures klaxonnent dans le crépuscule estival. La lumière est sublime, qui meurt doucement dans le bleu de la nuit qui s’approche, le fumet des restaurants ouvre l’appétit, les femmes sont légères et belles. On a de l’inflation, certes, mais la croissance est à deux chiffres. L’avenir leur appartient.  Hélas. J.-M. M.
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culturefrancaise · 1 year
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Ce vieux faubourg, peuplé comme une fourmilière, laborieux, courageux et colère comme une ruche, frémissait dans l’attente et dans le désir d’une commotion. Tout s’y agitait sans que le travail fût pour cela interrompu. Rien ne saurait donner l’idée de cette physionomie vive et sombre. Il y a dans ce faubourg de poignantes détresses cachées sous le toit des mansardes ; il y a là aussi des intelligences ardentes et rares. C’est surtout en fait de détresse et d’intelligence qu’il est dangereux que les extrêmes se touchent. Le faubourg Saint-Antoine avait encore d’autres causes de tressaillement ; car il reçoit le contre-coup des crises commerciales, des faillites, des grèves, des chômages, inhérents aux grands ébranlements politiques. En temps de révolution la misère est à la fois cause et effet. Le coup qu’elle frappe lui revient. Cette population, pleine de vertu fière, capable au plus haut point de calorique latent, toujours prête aux prises d’armes, prompte aux explosions, irritée, profonde, minée, semblait n’attendre que la chute d’une flammèche. Toutes les fois que de certaines étincelles flottent sur l’horizon, chassées par le vent des événements, on ne peut s’empêcher de songer au faubourg Saint-Antoine et au redoutable hasard qui a placé aux portes de Paris cette poudrière de souffrances et d’idées. Les cabarets du faubourg Antoine, qui se sont plus d’une fois dessinés dans l’esquisse qu’on vient de lire, ont une notoriété historique. En temps de troubles on s’y enivre de paroles plus que de vin. Une sorte d’esprit prophétique et un effluve d’avenir y circule, enflant les cœurs et grandissant les âmes. Les cabarets du faubourg Antoine ressemblent à ces tavernes du Mont Aventin bâties sur l’antre de la sibylle et communiquant avec les profonds souffles sacrés ; tavernes dont les tables étaient presque des trépieds, et où l’on buvait ce qu’Ennius appelle le vin sibyllin. Le faubourg Saint-Antoine est un réservoir de peuple. L’ébranlement révolutionnaire y fait des fissures par où coule la souveraineté populaire. Cette souveraineté peut mal faire, elle se trompe comme toute autre ; mais, même fourvoyée, elle reste grande. On peut dire d’elle comme du cyclope aveugle, Ingens. En 93, selon que l’idée qui flottait était bonne ou mauvaise, selon que c’était le jour du fanatisme ou de l’enthousiasme, il partait du faubourg Saint-Antoine tantôt des légions sauvages, tantôt des bandes héroïques. Sauvages. Expliquons-nous sur ce mot. Ces hommes hérissés qui, dans les jours génésiaques du chaos révolutionnaire, déguenillés, hurlants, farouches, le casse-tête levé, la pique haute, se ruaient sur le vieux Paris bouleversé, que voulaient-ils ? Ils voulaient la fin des oppressions, la fin des tyrannies, la fin du glaive, le travail pour l’homme, l’instruction pour l’enfant, la douceur sociale pour la femme, la liberté, l’égalité, la fraternité, le pain pour tous, l’idée pour tous, l’édénisation du monde, le progrès ; et cette chose sainte, bonne et douce, le progrès, poussés à bout, hors d’eux-mêmes, ils la réclamaient terribles, demi-nus, la massue au poing, le rugissement à la bouche. C’étaient les sauvages, oui ; mais les sauvages de la civilisation. Ils proclamaient avec furie le droit ; ils voulaient, fût-ce par le tremblement et l’épouvante, forcer le genre humain au paradis. Ils semblaient des barbares et ils étaient des sauveurs. Ils réclamaient la lumière avec le masque de la nuit. En regard de ces hommes, farouches, nous en convenons, et effrayants, mais farouches et effrayants pour le bien, il y a d’autres hommes, souriants, brodés, dorés, enrubannés, constellés, en bas de soie, en plumes blanches, en gants jaunes, en souliers vernis, qui, accoudés à une table de velours au coin d’une cheminée de marbre, insistent doucement pour le maintien et la conservation du passé, du moyen âge, du droit divin, du fanatisme, de l’ignorance, de l’esclavage, de la peine de mort, de la guerre, glorifiant à demi-voix et avec politesse le sabre, le bûcher et l’échafaud. Quant à nous, si nous étions forcé à l’option entre les barbares de la civilisation et les civilisés de la barbarie, nous choisirions les barbares. Mais, grâce au ciel, un autre choix est possible. Aucune chute à pic n’est nécessaire, pas plus en avant qu’en arrière. Ni despotisme, ni terrorisme. Nous voulons le progrès en pente douce. Dieu y pourvoit. L’adoucissement des pentes, c’est là toute la politique de Dieu.
Victor HUGO, Les Misérables,  Tome IV, Livre 1, chapitre 5
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freddieraimbow74 · 22 hours
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In Memoriam, David Minns 🙏🕊️
Le 31 mai 2007, David est mort d'une crise cardiaque
David a été le premier partenaire masculin connu et documenté de Freddie, de 1975 à 1978. Il a travaillé dans le show business comme manager pour le théâtre, le ballet et aussi pour la compagnie de musique Paul et Linda McCartney. David était le manager d'Eddie Howell à cette époque et avec Freddie a produit la chanson « The man from Manhattan ».
David Minns avec David Evans (ami de longue date de David et Freddie) a écrit le livre « This Is The Real Life », avec une nouvelle édition améliorée « This Was The Real Life » publiée après la mort de Minns le 31 mai 2007.
David a encouragé Freddie à vivre sa vie comme il le voulait et lui a fait découvrir le ballet, l'opéra, le théâtre, les ventes aux enchères, il a convaincu Freddie de commencer sa précieuse collection japonaise.
Mais le timing n'était pas parfait : Freddie était jeune et au début de sa vie réelle, et il voulait donc sa liberté et son espace pour tenter diverses expériences. Et Freddie n'était pas vraiment prêt à sortir avec tout le monde : leur relation était vécue en privé.
Quand Freddie est tombé amoureux de David, il était sous pression. Il a essayé de faire plaisir à ses parents et aussi à sa compagne de vie Mary Austin. Le seul qui restait derrière était Freddie lui-même. Il ne pourrait jamais montrer ses sentiments pour David en public. Certains disent que Freddie se sentait coupable parce qu'il aimait les hommes. Et c'est vraiment déchirant. Il faut être à l'aise de vivre sa vie comme il le souhaite sans examen ni jugement. Ça arrive encore aujourd'hui.
Il a été dit que les chansons « You Take My Breath Away », « Good Old-Fashioned Lover Boy » et « Don’t Try Suicide » ont été écrites pour David et inspirées par lui.
David a quitté Freddie en 1978 quand il est revenu de la tournée en Amérique avec Joe Fanelli. Freddie a affirmé « J'ai assez d'amour pour vous deux ». Mais pour David, c'était trop. Il a quitté Freddie mais il est tombé dans la dépression et il a essayé de se suicider avec une overdose. Freddie ne l'a pas vu à l'hôpital, mais est allé à Jim Beach avec un accord de silence sur leur relation, surtout avec la presse.
Après des rencontres pas agréables, David et Freddie ont perdu le contact direct de 1979 à 1986, quand Freddie a invité David à sa fameuse soirée Silly Hat au Garden Lodge pour son 40e anniversaire. A partir de ce moment ils sont restés amis pour la vie.
« C'est en juin 1975, alors que je rentrais chez moi à l'appartement de Werter Road, Putney, que je suis passé voir ma chère amie Cherry Brown dans ce qui était alors un club gay appelé Rods qui devient plus tard le club de cabaret Country Cousins...
J'ai jeté un coup d'œil à cet endroit et j'ai remarqué mon vieil ami Malcolm Grey qui marchait vers moi. Il avait l'air un peu triste mais heureux de me voir et m'a invité à boire un verre avec lui et son ami. « Super, j'adorerais, » ai-je dit. Malcolm a dit : « Chérie, mon amie est une reine dans un groupe de rock et est très déprimée et a besoin de se remonter le moral. ’
J'ai rejoint l'ami bouffant de Malcolm qui était assis à une table assez moutonne, portant un pantalon en satin noir serré avec des ongles peints pour assortir en sirotant du vin. Malcolm a dit : « Chéri, je veux que tu rencontres Freddie, il est un peu déprimé. ‘Êtes-vous,’ ai-je dit, « de quoi s’agit-il ? ” « Oh, je suis juste un peu énervé par la façon dont les choses se passent avec le nouvel album, ça prend une éternité », a-t-il répondu. C'est alors que le penny est tombé parce que quand Malcolm avait dit reine, il voulait dire QUEEN le groupe de rock et non son ami qui était une reine. Maintenant, nous avons été réglés et son ami n'est pas une reine après tout et comme nous le savons tous, les chanteurs de rock n'étaient pas célèbres pour être gay au milieu des années 70. Les pop stars étaient peut-être connues dans certains milieux comme étant gay dans les coulisses, mais ne l'étaient pas ouvertement parce que ce n'était pas un bon coup de carrière. Ainsi, les rock stars de sang pur n'étaient définitivement pas gay en 1975 ?
Freddie et moi avons discuté... Nous avions beaucoup en commun entre les deux étiquettes et, bien sûr, nous connaissions toutes ces personnes qui travaillaient pour elles. Il semblait vraiment intéressé et a commencé à me raconter sa vie, où il vivait et les plaisanteries habituelles de « J'ai fait ceci et puis j'ai fait cela ». Il avait l'air si gentil et je lui ai dit d'arrêter d'être une si misérable tarte...
En partant, il s'est penché vers moi et m'a embrassé. Au début, j'étais assez surpris, car ce n'était pas ce que j'attendais de lui. Je pensais qu'il aurait pu dire « on se reverra dans le coin » et ce serait tout. En fait, il a dit qu'il aimerait se revoir et pourquoi ne suis-je pas venu un jour au studio pour entendre ce que le groupe faisait ? Nous avons échangé nos numéros et j'ai promis que je le ferais.
J'ai tenu ma promesse et peu de temps après cette rencontre, Freddie et moi avons entamé notre étrange relation. Au début, il était amoureux de l'idée d'une relation gay durable, mais il était très difficile de jongler avec sa vie chargée et mes activités de société de gestion.
Freddie était très impatient d'entendre l'opinion des autres et il me demandait sans cesse ce que je pensais de ceci ou de ces paroles. C'était fascinant de voir comment il imprégnerait chaque atome de la vie, chaque particule de chaque personne et situation qu'il rencontrait, pour aider dans le processus créatif.
Une chanson que je me souviens qu'il écrivait spécifiquement est sur l'album Day at the Races (You Take My Breath Avant de l'enregistrer, il me l'a joué et je me souviens me sentir brisé pendant des jours que quelqu'un était prêt à écrire une chanson comme ça pour moi, car c'est ce qu'il m'a dit que les paroles parlaient. C'était une justification utile car à l'époque, notre amitié était sous de fortes pressions de la part de nombreux milieux. C'était ironique que plus tard dans sa carrière, je savais exactement qui il avait écrit les chansons suivantes. Il était très intelligent comme ça. Le monde de Freddie était tout consumant et il n'a pas fallu longtemps avant que toute ma vie soit complètement consacrée à son existence. Avec le recul, bien que cela s'est avéré être une grosse erreur pour nous deux, il n'y avait pas d'autre moyen pour que notre amitié soit maintenue.
Bien qu'il ait été le maître pour se présenter visuellement comme le vampire de la roche à paillettes, cette insécurité sous-jacente s'est répandue dans son image de soi hors scène. Il savait à quel point il était important de maintenir son niveau de confiance en soi et il savait comment compenser son manque d'eux. Il ne connaissait que trop bien ses faiblesses et savait aussi comment les éviter....
Voir Freddie rire de manière dérobante, se balancer en arrière et en avant tout en essayant de couvrir sa bouche avec sa main pour déguiser ses dents, qui, malheureusement, n'étaient pas son meilleur trait, est une image qui me hantera pour le reste de ma vie. ” 💔❤️
David Minns 🎉🥂
« C'était la vraie vie »
"Tu l'écoutes et c'est délicatement phasant avec lui-même, toutes les parties séparées, c'est beau. Je n'ai jamais entendu quelqu'un faire ça à la perfection. » (Brian May se souvient de la performance de Freddie dans « You Take My Breath Away »)
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personal-reporter · 7 months
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A zonzo per la Francia: Edith Plaf, voce da usignolo
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Edith Piaf fu la più grande cantante francese tra gli anni '30 e '60, era nata a Parigi il 19 dicembre 1915, con il nome di Edith Gassion, visse la sua infanzia nei quartieri di Belleville, sua madre era una livornese, Line Marsa, sposata al saltimbanco Louis Gassion. La Piaf passò parte dell'infanzia nel bordello di Nonna Marie in Normandia ed ebbe un'audizione al Gerny, un locale con cabaret grazie alla protezione di Louis Leplé, suo primo impresario. Il debutto di Edith avvenne nel 1935, con un abito nero fatto a maglia, di cui non riesce a terminare le maniche, e coperta alle spalle con una stola per emulare la grande Maryse Damia, incontrastata regina della canzone francese del momento. La sua scalata al successo ebbe inizio a partire dal 1937, quando ottiene un contratto con il Teatro dell'ABC. Con la sua voce variegata e caleidoscopica, capace di mille sfumature, la Piaf anticipò di oltre un decennio le ribellione e l’inquietudine degli artisti intellettuali della "rive gauche", di cui faranno parte Juliette Greco, Camus, Queneau, Boris Vian, Vadim. Ormai lanciata grazie al suo secondo impresario, Raymond Asso, la Piaf conobbe   Cocteau che a lei si ispirò per la pièce teatrale La bella indifferente. Durante la guerra Edith si schierò contro la Gestapo, poi conquistò la Francia nel dopoguerra con Le vagabond, Le chasseur de l'Hô tel, Les Historie du coeur, realizzando anche una tournée negli Stati Uniti, paese che fu spiazzato dalla raffinatezza dell'artista, che usciva dai canoni consolidati della belle chantause impregnata di esotismo. Ma Edith Piaf nei suoi testi cantava spesso del mondo degli umili, di storie sconsolate tese ad infrangere tropo facili sogni, cantate con una voce che trasmette tutto con il suo sconfinato e straziante dolore. Collaboratori importanti di quegli anni furono nomi celeberrimi, come Yves Montand, Charles Aznavour, Eddie Costantine, George Moustaki, Jacques Pills e tanti altri. Edith fu anche attrice in una decina di films, dopo altri successi tra cui Milord, l'intensa Les amantes d'un jour e La vie en rose, canzone simbolo della sua persona. Dopo un periodo di sconforto per la morte in un incidente del suo compagno, il pugile Marcel Cerdan, la Piaf raggiunse la celebrità mondiale con Non, je ne regrette rien. La grande cantante morì il 10 ottobre 1963 e la sua tomba si trova a Père Lachaise, cimitero parigino delle celebrità. Read the full article
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alexlacquemanne · 8 months
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Septembre MMXXIII
Films
Hitchcock (2012) de Sacha Gervasi avec Scarlett Johansson, Anthony Hopkins, Helen Mirren, Toni Collette, Ralph Macchio, Jessica Biel et Danny Huston
La Cage aux folles (1978) d'Édouard Molinaro avec Ugo Tognazzi, Michel Serrault, Michel Galabru, Benny Luke, Rémi Laurent, Carmen Scarpitta et Luisa Maneri
Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can) (2002) de Steven Spielberg avec Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Nathalie Baye, Amy Adams, Martin Sheen et James Brolin
La Grande Illusion (1937) de Jean Renoir avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich von Stroheim, Marcel Dalio, Julien Carette, Gaston Modot et Dita Parlo
Ed Wood (1994) de Tim Burton avec Johnny Depp, Martin Landau, Patricia Arquette, Sarah Jessica Parker, Bill Murray, Jeffrey Jones, Lisa Marie et George "The Animal" Steele
Madame Sans-Gêne (1961) de Christian-Jaque avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Léa Gray, Gianrico Tedeschi, Marina Berti, Enrique Ávila et Julien Bertheau
L'Éternel Retour (1943) de Jean Delannoy avec Jean Marais, Madeleine Sologne, Jean Murat, Junie Astor, Roland Toutain, Piéral et Jean d'Yd
Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (The Naked Gun: From the Files of Police Squad!) (1988) de David Zucker avec Leslie Nielsen, Priscilla Presley, Ricardo Montalban, George Kennedy, O. J. Simpson, Nancy Marchand, Raye Birk et Ed Williams
Le Journal de Bridget Jones (Bridget Jones’s Diary) (2001) de Sharon Maguire avec Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant, Gemma Jones, Jim Broadbent, Shirley Henderson, Sally Phillips et James Callis
Le Procès Goldman (2023) de Cédric Kahn avec Arieh Worthalter, Arthur Harari, Stéphan Guérin-Tillié, Nicolas Briançon, Aurélien Chaussade, Christian Mazucchini, Jeremy Lewin et Jerzy Radziwiłowicz
Boccace 70 (Boccaccio '70) (1962) de Federico Fellini, Luchino Visconti et Vittorio De Sica avec Anita Ekberg, Peppino De Filippo, Romy Schneider, Tomas Milian, Sophia Loren et Luigi Giuliani
Séries
Happy Days Saison 2
Richie déménage - La Nouvelle Voiture de Richie - Une fiancée envahissante - Richie est amoureux - À vos ordres Richie - Le Fantôme est de la fête - Alors Richie, raconte ! - Richie surveille sa sœur - Un beau magot - Fonzie au théâtre - Un Noël sans famille - Une soirée habillée - Fonzie va-t-il se marier ? - Le Voleur - Richie et la politique - Minuit en caleçon chez Arnold - Le Scoop - Qui êtes-vous Dorothée ? - Jamais quatre sans cinq - Des pensionnaires encombrants - Richie disc jockey - C'est beau la confiance - Chicago, quelle aventure !
Castle Saison 3
Dans la peau de Nikki - Abracadabra ! - Une nouvelle piste - Grosses Infortunes - Aveuglement - Piégés - Menace sur New York - Cruel comme un soap
Inspecteur Barnaby Saison 12
Meurtre sur le green - Toiles assassines - La Guerre des espions - La Mort au bout du chemin - Crimes en grandeur nature - Le Monte-en-l'air - La somnambule
Coffre à Catch
#131 : Jack Swagger champion + Hommages à Bray Wyatt et Terry Funk - #132 : Y'en a marre du Boogeyman, non?? - #133 - LE PIRE DES EPISODES! - #134 : Swagger VS Finlay : ce qui est bien mais pas top!
Affaires sensibles
On a tiré sur Bob Marley - Une campagne de pub inédite : « Demain, j’enlève le haut » - Le voyage de Khrouchtchev aux États-Unis - Commissaire Guillaume, Commissaire Maigret : quand la fiction se substitue la réalité - Paris la Nuit : Dans les caves et les cabarets avec les enfants de la Libération - "J'irai cracher sur vos tombes" de Boris Vian alias Vernon Sullivan - Il était une fois Walt Disney… - Peur sur la ville : les lettres empoisonnées de l’œil de Tigre - Pierre Goldman - Greenham Common, des femmes contre des missiles
Downton Abbey Saison 3
Mariage à Downton - Un dîner à l'américaine - Au pied de l'autel - Le Chemin de la perdition - Quand le destin frappe - L'Insoutenable Chagrin - Une nouvelle ère - Secrets et Confidences - Un château en Écosse
The Rookie Saison 4, 5
La Fête des mères - Remplacement au pied levé - Quitte ou double - Choix professionnels - Ici et d'ailleurs - Le choix - Le fugitif - La déposition - Tir croisé - Le collier - La répétition - La liste - Guerres de gangs - Avis de décès - Le flic sexy - Condamnation à mort - Un plan risqué - Double contamination - Le cheval de Troie - Panique dans le multivers - Arrêt sur image - Droit au but - Liquidation - Masque de la honte
Commissaire Dupin
Terrain de mésentente - Sœurs ennemies - Poison blanc
Kaamelott Livre III
Le Chevalier errant - L’Aveu de Bohort - Le Magnanime - Le Porte-bonheur - Séfriane d’Aquitaine - Le Combat des chefs - Le Déserteur - La Potion de vivacité - Le Sanglier de Cornouailles - L’Ankou - Ablutions - La Poétique première partie - La Poétique deuxième partie - Les Derniers Outrages - Guenièvre et Euripide - Unagi III - Le Fléau de Dieu II - Cryda de Tintagel - L’Ivresse II - Legenda - Le Renfort magique - Silbury Hill II - Le Professionnel - Les Suppléants - La Nuit du nomade - L’Assemblée des rois première partie - L’Assemblée des rois deuxième partie - L’Arche de transport - Les Cousins - Le Trouble - Le Tournoi - La Pierre de Lune - La Pythie - Les Cheveux noirs - Dream On - Feue la poule de Guethenoc - Le Repos du guerrier II - Les Affranchis - Les Clous de la Sainte Croix - La Corne d’abondance - Morituri - Le Dialogue de paix II - Stargate II - L’Abstinent - Aux yeux de tous II - La Potion de vérité - Le Petit Poucet - Haunted II - La Révolte II - Perceval chante Sloubi
Top Gear Saison 22
La fièvre du vintage - La course des Tsars - S.O.S Urgences - Road Trip en Australie - Les imbéciles changent d'avis
Emma
L'Entremetteuse - Malentendus amoureux - Quand les cœurs chavirent - L'Heureux dénouement
Spectacles
Joyeuses Pâques (2023) de Jean Poiret avec Nicolas Briançon, Gwendoline Hamon, Alice Dufour, Claire Nadeau, Muriel Combeau, Pascal Elso, Raphaël Duléry et Sophie Artur
Folle Amanda (1974) de Pierre Barillet et de Jean-Pierre Grédy avec Jacqueline Maillan, Daniel Ceccaldi, Jacques Jouanneau, Françoise Fleury, Sacha Briquet, Jacques Dynam, Pierre Saintons et Nicole Chausson
Livres
Une enquête du commissaire Dupin : Les marais sanglants de Guérande de Jean-Luc Bannalec
Astérix, Tome 21 : Le cadeau de César de René Goscinny et Albert Uderzo
Le seigneur des anneaux, Tome 2 : Les deux tours de J.R.R. Tolkien
Spirou et Fantasio : Tome 34 : Aventure en Australie de Philippe Tome et Janry
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timriva-blog · 9 months
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Coffret Dietrich / Sternberg - les années à Hollywood 1930 à 1935 : une collaboration artistique magistrale (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : (5/5) Synopsis Cœurs brûlés : au début du XXe siècle, sur un paquebot en direction du Maroc, la chanteuse de cabaret Amy Jolly fait la connaissance de Le Bessière. Riche et entreprenant, il la courtise sans relâche. Mais la rencontre avec un beau légionnaire nommé Tom Brown bouleverse les certitudes de la jeune femme   Agent X27 : en Autriche en 1915, après la mort de son mari…
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voxtrotteur · 10 months
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La mort de Leandro De Niro Rodriguez, petit-fils du célèbre acteur Robert De Niro, a finalement trouvé son explication, un mois après sa disparition. Leandro, âgé de 19 ans, est décédé le 2 juillet, laissant derrière lui une carrière en herbe dans le cinéma. Il avait joué des rôles dans des films tels que "A Star is Born" et "Cabaret Maxime", sortis en 2018. Robert De Niro, l'acteur vénéré âgé de 79 ans, a exprimé sa douleur dans une déclaration partagée avec Fox News à l'époque. Il a ainsi partagé son chagrin face à la perte de son cher petit-fils Leandro. Dans ce moment difficile, la famille De Niro a sollicité le respect de leur intimité pour pouvoir pleurer la perte de Leandro sans entrave. Le mardi 8 août, le bureau du médecin légiste en chef de la ville de New York a apporté des réponses troublantes en confirmant la cause du décès de Leandro : une overdose accidentelle de drogue. Selon le médecin légiste, le jeune homme a succombé aux effets toxiques d'une combinaison fatale de substances, notamment le fentanyl, le bromazolam, l'alprazolam, le 7-aminoclonazépam, la kétamine et la cocaïne. Leandro était le fils de Drena, l'aînée des enfants de De Niro, issue de son premier mariage avec l'actrice Diahnne Abbott. Drena avait avancé l'hypothèse que Leandro avait perdu la vie après avoir été exposé à des pilules de fentanyl. Elle a exprimé sa colère sur Instagram envers ceux qui vendent et achètent de telles substances, responsables de la disparition de son fils. Peu après la tragédie, une femme de 20 ans a été arrêtée, accusée d'avoir vendu la drogue ayant contribué au décès de Leandro. Son procès est prévu plus tard ce mois-ci. Le fentanyl, un opioïde synthétique, se révèle être entre 50 et 100 fois plus puissant que la morphine. Deux milligrammes seulement de cette substance peuvent être mortels.
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plumedepoete · 11 months
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Gloria Lasso (1922-2005) - André Nolat
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Gloria Lasso (née Rosa Coscolin Figueras, en Catalogne) fut, semble-t-il, secrétaire puis assistante dans une radio locale jusqu’au moment où elle eut l’opportunité de remplacer une speakerine à Radio-Barcelone. Pendant cette période, elle chanta : le public en redemanda, car elle avait une voix d’une extraordinaire pureté. Je ne sais pas comment se déroula le début de sa carrière en Espagne, mais elle vint en France au moment où la mode était à l’exotisme latin qu’avait lancé l’Italienne Rina Ketty avec « J’attendrai » et « Sombreros et mantilles » ; lesquels furent, dès 1938, d’énormes succès. Marie-José (1914-2002), la chanteuse de tangos, avait repris, elle aussi, des chansons exotiques, dont « Amor, amor », « Besame mucho » ou « Si vas à Calatayud ». Il y eut Luis Mariano et Dario Moreno, chanteurs à voix et à accents. L’Italie, dans les années 1950, était représentée par le quartet Marino Marini créateur, en France, de « Guarda che luna » ou « Guaglione » qui deviendra « Bambino ». Mais, peu de temps après son arrivée à Paris, Gloria Lasso devint célèbre. Elle chanta dans quelques cabarets puis passa sur l’antenne et enregistra son premier disque français : un 45 tours (4 pistes) chez Pathé Marconi (« La Voix de son maître »).  Ce disque sort en 1955 et il comprend « Dolorès », « Mandolino », « Quand je danse dans tes bras », et « Ave Maria no morro » (morro : collines couvertes de favelas) :    « Quelques toits de planches,        Qui s’accrochent aux nuages        C’est le morro à Rio de Janeiro...» Un boléro, magnifique, composé par le brésilien Herivelto Martins et francisé en 1954 par Jacques Larue, qui fit fureur dans les dancings et les night-clubs. Mais c’est son deuxième disque 45 tours avec « L’étranger au paradis », un des airs de la comédie musicale Kismet – créée en 1953 à Broadway – adapté par Francis Blanche qui triompha. Il fut le premier disque vendu en France à un million d’exemplaires. Dès lors, elle enchaîne les enregistrements et elle devient une très grande vedette : jusqu’en 1964, parurent chez Pathé Marconi quarante-six 45 tours. Entre autres, elle chante (en français et en espagnol) « Amour, castagnettes et tangos », « Le torrent », « Adieu Lisbonne » (1956) ; « Bon voyage », « Padre Don José » « Bambino »; « Histoire d’un amour » (1957) , « Buenas noches mi amor », « Gondolier », « L’oubli », « L’ombre sous la mer » « Diana » « Te quiero » (1958) ;  «  La chanson d’Orphée »,  « Adieu tristesse », « Sois pas fâché » (1959) ; « Valentino » (1960)  ; « Le goût de toi » (« Sabor a Mi », créé par Alvaro Carillo) (1961) :   « Tant de jours, tu m’as tout donné, mon amour,      Tu as su partager mes joies tant de jours       Que j’ai gardé malgré tout       Au fond de moi, je l’avoue,       Le goût de toi » ; « Moliendo café » (1962), etc. Hélas, pour elle, à partir de 1958, de « Gondolier », elle se heurte à une rivale : Dalida, lancée par Lucien Morisse (1929-1970), directeur artistique à Europe N°1 qui l’épousera en 1961. Très amoureux, il va inventer, à l’intention de Dalida, « le matraquage publicitaire », passant une de ses chansons toutes les heures. Ainsi, finira-t-elle par l’emporter sur Gloria Lasso d’autant que celle-ci se ruine dans une vie sentimentale compliquée. Elle s’est mariée plusieurs fois sans que ces unions soient des réussites, mais de son premier mariage espagnol en 1938, elle a eu trois filles. À l’arrivée de la vague « yé-yé », elle part au Mexique où elle fera encore une très belle carrière. Elle revient en France de temps à autre à partir de 1971. Elle y enregistre quelques disques qui passent inaperçus. Son temps est fini. Il n’en reste pas moins vrai qu’elle fut une des plus grandes représentantes de la chanson romantique de 1954 à 1964 et qu’elle a vendu, entre 1955 et sa mort, 80 millions de disques dans le monde. Elle s’éteint au Mexique à Cuernavaca dans l’État de Morelos, à l’âge de 83 ans, victime d’un infarctus. Elle sera incinérée et, selon l’article de Wikipédia, « ses cendres sont déposées dans la crypte de la cathédrale de Cuernavaca (…), avec l’inscription "Buen Viaje". »  Cuernavaca, dont on affirme qu’elle est la « ville de l’éternel printemps », tant son climat est agréable et régulier.                 
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Francesco Nuti: Willy Signori va lontano
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Dopo una lunga malattia ieri è morto Francesco Nuti. In seguito a un incidente domestico avvenuto nel 2006 aveva riportato un grave trauma cranico che lo aveva costretto sulla sedia a rotelle e tolto l'uso della parola. La figlia Ginevra, avuta con la ex compagna Annamaria Malipiero, si prendeva cura di lui da allora ed è stata proprio lei a dare la notizia della morte del padre sui social. L'incidente avvenne in un momento in cui la carriera del regista stava conoscendo un certo declino mentre gli anni Ottanta e Novanta erano stati il suo periodo d'oro. Gli esordi nel cabaret Nato a Prato il 17 maggio del 1955, visse nel capoluogo toscano la sua infanzia e giovinezza. La sua passione per la recitazione iniziò già durante gli anni di scuola quando scriveva di suo pugno i primi monologhi. Assunto presso un'industria tessile locale continuò a coltivare la sua passione fino a quando, alla fine degli anni Settanta, non fu notato da Alessandro Benvenuti e Athina Cenci. I due stavano cercando un comico che sostituisse Antonio Catalano nel loro trio i "Giancattivi". La collaborazione all'interno del trio durò fino al 1982 quando decise di approdare al mondo del cinema da solo. Gli anni con la Cenci e Benvenuto furono l'occasione per fare esperienza nel mondo della radio e della televisione. Si può dire che la carriera cinematografica di Francesco Nuti iniziò insieme ai suoi compagni con il film diretto da Benvenuti "Ad ovest di Paperino". La pellicola riproponeva il loro repertorio. Il cinema da solista Il debutto da solista nel cinema gli attribuisce i primi riconoscimenti. Nel 1983, infatti, vince il David di Donatello e il Nastro d'Argento come migliore attore protagonista per il film "Io, Chiara e lo Scuro". La pellicola, diretta da Maurizio Ponzi, narra le vicende di Francesco Piccioli, un impiegato d'albergo la cui vita (e le disavventure) gira intorno al biliardo. Al suo fianco c'è Chiara, interpretata da Giuliana De Sio, che cerca di aiutarlo nelle sue rocambolesche vicissitudini. Molte delle scene in cui Nuti gioca al biliardo sono reali. L'attore aveva una certa passione e bravura per questo sport. Francesco Nuti dietro la macchina da presa "Io, Chiara e lo Scuro" e il mondo del biliardo continueranno ad accompagnare Nuti anche quando deciderà, dopo poco, di passare dietro la macchina da presa. Il suo primo film da regista "Casablanca, Casablanca" sarà un sequel di quel film e gli guadagnerà altri due riconoscimenti. Il secondo David di Donatello come migliore attore protagonista e il premio come miglior regista esordiente al Festival internazionale del cinema di San Sebastián. E' il periodo d'oro di Nuti che dirige altri film di grande successo: "Tutta colpa del paradiso" (1985), "Stregati" (1986), "Caruso Pascoski (di padre polacco)" (1988), "Willy Signori e vengo da lontano" (1989) e "Donne con le gonne" (1991). I film che seguirono non riuscirono a ripetere il successo dei precedenti OcchioPinocchio del 1994 fu un vero flop mentre i film seguenti "Il signor Quindicipalle" (1998), "Io amo Andrea" (2000) e "Caruso, zero in condotta" (2001) non ebbero grande riscontro di pubblico. Il suo ultimo film sarà "Concorso di colpa" un poliziesco diretto da Claudio Fragasso. Read the full article
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lamilanomagazine · 1 year
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Pavia: "La Milanesiana 2023" di Elisabetta Sgarbi torna all’Almo Collegio Borromeo con tre appuntamenti dal titolo “Ritorni”
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Pavia: "La Milanesiana 2023" di Elisabetta Sgarbi torna all’Almo Collegio Borromeo con tre appuntamenti dal titolo “Ritorni”. LA MILANESIANA, ideata e diretta da Elisabetta Sgarbi, torna nella splendida cornice dell’Almo Collegio Borromeo a Pavia con tre imperdibili serate il 29, 30 e 31 maggio, dal titolo “Ritorni”. “Sono molto riconoscente a Elisabetta Sgarbi e davvero felice che anche quest’anno la Milanesiana faccia tappa a Pavia per tre serate d’eccezione attorno al tema dei “Ritorni” che all’Almo Collegio Borromeo non può che essere caro. Anzitutto perché è il collegio universitario di merito più antico d’Italia e varcare il portone del nostro Palazzo significa immergersi nel passato e ritornare in quello che il Cardinal Federigo Borromeo chiamava “il mio Collegio”. In secondo luogo perché ogni giorno raccogliamo la responsabilità di rendere attuale la storia con i suoi lasciti per insegnare ai nostri duecento alunni che costruire oggi il proprio domani significa, per prima cosa, saper ritornare a ieri. Fare discernimento non è un esercizio di fantasia verso il futuro ma di memoria verso il passato, che significa anche rileggere e accogliere il presente, accertarsi per ciò che si è. Mi auguro che questo tema proposto dalla Milanesiana 2023 ravvivi la coscienza collettiva e ci aiuti a far tesoro dei ritorni, senza i quali nessuno saprebbe dove andare, perché il presente non può cancellare il passato senza perdere il proprio specifico senso.” (Alberto Lolli, Rettore Almo Collegio Borromeo) Il primo appuntamento è il 29 maggio alla presenza del Rettore Alberto Lolli e del Ministro della Cultura Gennaro Sangiuliano che accoglieranno due importanti ospiti: Abdulrazak Gurnah (Premio Nobel per la Letteratura 2021) e Ben Okri (Booker Prize 1991). I due scrittori dialogheranno con Alessia Rastelli. Gurnah sarà insignito del Premio Rosa d’Oro della Milanesiana ricevendo un’opera di Gerardo Sacco. A questo momento letterario segue un momento di musica con la pianista di fama internazionale Gile Bae in concerto. Interviene Francesco Micheli. Il 30 maggio va in scena “Una relazione per un’accademia”, tratto dall’omonimo racconto di Franz Kafka, in occasione dei 140 anni dalla sua nascita, con protagonista Tommaso Ragno. Lo spettacolo è preceduto da un prologo letterario di Mauro Covacich. La piece è pensata anche in occasione dei 100 anni dalla morte di Franz Kafka che ricorreranno il prossimo anno (1924-2024). Il 31 maggio, invece, a 30 anni di distanza da “Oylem Goylem” che lo fece conoscere al grande pubblico, Moni Ovadia torna in scena con lo spettacolo “Cabaret Yiddish” accompagnato da Maurizio Dehò (violino), Paolo Rocca (clarinetto), Albert Florian Mihai (fisarmonica), Luca Garlaschelli (contrabbasso) e Mauro Pagiaro (suono). Le tre serate, in collaborazione con Almo Collegio Borromeo, avranno inizio alle ore 21.00 e saranno introdotte da Elisabetta Sgarbi, ideatrice e direttore artistico de La Milanesiana. Ingresso libero su prenotazione. Lunedì 29 maggio Martedì 30 maggio Mercoledì 31 maggio... #notizie #news #breakingnews #cronaca #politica #eventi #sport #moda Read the full article
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Hélène Martin : entre les mots et la musique, par Véronique Mortaigne
LE MONDE, 09.09.2009
Elle a débuté en 1956 dans les cabarets de la rive gauche. Proche des poètes, elle a mis en musique et chanté leurs textes...
...Cultivée, classique, Hélène Martin, en transposant leurs textes en chansons, offre à ses amis poètes une fenêtre sur la cour du grand public.
"Ce qu'elle a fait en relation aux poètes contemporains est tout aussi intéressant que le travail de Léo Ferré", dit Serge Hureau, directeur du Hall de la chanson et historien du genre...
...En 1962, Hélène Martin réussit un tour de force : être autorisée par Jean Genet à mettre en musique un long poème Le Condamné à mort, écrit après la condamnation en 1939 à la peine capitale de Maurice Pilorge, un meurtrier d'une beauté fatale.
"Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour. / Nous n'avions pas fini de fumer nos Gitanes. / On peut se demander pourquoi les cours condamnent / Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour."...
https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/09/08/helene-martin-entre-les-mots-et-la-musique_1237512_3246.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]
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suis-nous · 1 year
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Erik Satie ~ Il était une fois à Paris
Erik Satie ~ Il était une fois à Paris (Artwork by Edouard Leon Cortes)
https://youtu.be/b9WKC5sT9Z4
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Songs
~ Gymnopedies #1 ~ Gnossiennes #1,3,4,5 ~ Album ~ Satie: Works For Piano Solo And Piano Duet
Pianist:
Anne Queffelec ~ with artwork by Edouard Leon Cortes Tracks: 0:00
Tracks:
Gymnopedies #1 3:32 Gnossiennes #1 6:52 Gnossiennes #3 9:33 Gnossiennes #4 11:52 Gnossiennes #5
Erik Satie
Éric-Alfred-Leslie Satie, dit Erik Satie (Honfleur, Normandie, 17 mai 1866 - Paris, 1er juillet 1925), était un compositeur et pianiste français. Il se présente comme « gymnopédiste » (en 1887, peu avant d'écrire sa composition la plus célèbre, les Gymnopédies). Il a également rédigé des articles dans divers journaux. Il se décrit comme un « phonométrographe » (celui qui mesure et écrit les sons), et préfère se définir ainsi plutôt que comme un « musicien ». Il peut être considéré comme un précurseur du sérialisme, bien avant le XXe siècle. Il fut l'un des premiers à apparaître au cinéma, en 1924, dans un film de René Clair. Il est connu sous le nom d'Erik Satie (il a changé, dès sa première composition, en 1884, le « c » final de son nom en un « k »). Au début de sa carrière, il y a une période à la fin des années 1880 où il utilise les pseudonymes Virginie Lebeau et François de Paule. La jeunesse d'Erik Satie s'est passée entre Honfleur, en Basse-Normandie, et Paris. À l'âge de quatre ans, sa famille s'installe à Paris, où elle propose à son père, Alfred, un poste de traducteur. En 1872, après la mort de sa mère Jane Leslie Anton, il est renvoyé, avec son frère cadet Conrad, à Honfleur, vivre chez ses grands-parents paternels. Là, il a reçu ses premières leçons de musique d'un organiste local. À la mort de leur grand-mère, en 1878, les deux frères sont réunis à Paris avec leur père, qui s'est remarié avec un professeur de piano. Dès le début des années 1880, Alfred Satie commence à publier des compositions de salon (composées entre autres par sa nouvelle épouse et lui-même). En 1879, Satie entre au Conservatoire de Paris. Bientôt, ses professeurs l'ont qualifié de manque de talent. Après avoir été renvoyé chez lui pendant deux ans et demi, il est réintégré au conservatoire à la fin de 1885. Cependant, il ne réussit pas à faire meilleure impression sur ses professeurs, il décide donc finalement de partir. plus tard. Cela n'a pas duré longtemps ; en quelques semaines, il a tenté de s'échapper de l'armée avec une ruse (s'exposant au froid jusqu'à ce qu'il contracte une pneumonie), qui a finalement réussi. En 1887, il quitte son domicile pour s'installer à Montmartre. Pendant ce temps, il entame ce qui sera une amitié pour la vie avec le poète romantique Patrice Contamine et par l'intermédiaire de son père, il publie ses premières compositions. Prompte rejoint la clientèle artistique du café-cabaret Le Chat Noir et commence à publier ses Gymnopédies. Viennent ensuite les Ogives, les Gnossiennes, etc. Â la même époque, il rencontre Claude Debussy. En 1891, il devient le compositeur attitré et maître de chapelle de « l'Ordre kabbaliste de la Rose-Croix » dirigé par Joséphin Péladan. Il compose pour cela des pièces d'inspiration mystique, telles que Salut Drapeau!, Le Fils des étoiles et Sonneries de la Rose Croix. Satie et Suzanne Valadon, artiste et amie de Miguel Utrillo, entament une idylle en 1893. Bientôt, Valadon s'installe dans une chambre voisine de celle de Satie, rue Cortot. Satie est devenu obsédé par elle, l'appelant son Biqui et écrivant des notes passionnées sur « son être complet, ses yeux charmants, ses mains douces et ses petits pieds». Valadon a peint le portrait de Satie et lui a donné, mais six mois plus tard, elle a déménagé, brisant le cœur de Satie. Au cours de leur relation, Satie a composé les Danses gothiques, comme une prière pour rétablir la paix dans son esprit. C'était apparemment la seule histoire d'amour que Satie ait jamais eue. La même année, il rencontre le jeune Maurice Ravel, dans les premières compositions duquel il exerce une influence notable. L'une des compositions de Satie de cette période, les Vexations, est restée inconnue jusqu'à sa mort. A la fin de l'année, il fonde l'Eglise Métropolitaine d'Art de Jésus Conducteur. En tant que seul membre, dans le rôle de 'Parcier et Maître de Chapelle', il a commencé la composition d'une Grande Messe (plus tard connue sous le nom de Messe des Pauvres), et a écrit un volume de lettres, d'articles et de pamphlets montrant sa conviction dans le domaine religieux et sujets artistiques. Les premières années à Arcueil et les compositions de cabaret Vers le milieu de 1896, il avait épuisé toutes ses ressources financières et dut chercher un logement moins cher, d'abord rue Cortot, dans une pièce à peine plus grande qu'une armoire, et deux ans plus tard (après avoir composé les deux premières séries de Pièces froides en 1897) à Arcueil, aux portes de Paris. La distance jusqu'au centre était de dix kilomètres, et il avait l'habitude de le faire à pied, étant donné son aversion pour les tramways. A cette époque, il reprend contact avec son frère Conrad (d'une manière très similaire à ce que Vincent van Gogh a fait avec son frère Theo) pour de nombreuses raisons, à la fois pratiques et financières, révélant ainsi ses vrais sentiments. Par exemple, dans les lettres qu'il adresse à son frère, il est clair qu'il a mis de côté ses sentiments religieux, qu'il ne reprendra que dans les derniers mois de sa vie. Satie a utilisé l'humour d'une manière très particulière : pour indiquer un changement d'opinion sur des sujets sur lesquels il avait des vues très solides. Dès l'hiver 1898, on voit Satie quitter son appartement d'Arcueil et se rendre à pied à Paris, à Montmartre ou à Montparnasse, pour revenir de la même manière à la tombée de la nuit. A partir de 1899, il gagne sa vie comme pianiste de cabaret (accompagnant principalement Vincent Hyspa, plus tard aussi Paulette Darty), adaptant plus d'une centaine de pièces populaires pour piano (ou piano et voix), et y ajoutant quelques-unes des miennes. Les plus connus sont Je te veux (sur un texte d'Henry Pacory), Tendrement (sur un texte de Vincent Hyspa), Poudre d'or (une valse), La Diva de l'Empire (sur un texte de Dominique Bonnaud/Numa Blès), Le Picadilly (Mars, dit aussi La Transatlantique), Légende Californienne (Texte perdu de la Contamine de Latour, mais la musique réapparaît dans La Belle Eccentrique), et bien d'autres (avec bien d'autres qui ont dû être perdus). Dans ses dernières années, Satie rejettera toute sa musique de cabaret comme perverse et contraire à sa nature, bien qu'il en reprenne une partie de son ton ludique dans La Belle Excentrique, à partir de 1920. Mais à l'époque, cela lui servait à gagner de l'argent. Seules quelques compositions que Satie prit au sérieux durant cette période survivent : Jack-in-The-box, musique pour une pantomime de Jules Dépaquit (dite clownerie par Satie), Geneviève de Brabant, court opéra-comique sur un sujet sérieux, avec texte de Lord Cheminot, The Dreamy Fish, musique pour accompagner une histoire perdue de Lord Cheminot, et d'autres (pour la plupart incomplètes, presque aucune créée et aucune publiée à l'époque). On pense que Geneviève de Brabant et The Dreamy Fish ont trouvé (par exemple par Ornella Volta) des éléments de rivalité avec Claude Debussy, dont Debussy lui-même n'était probablement pas au courant (puisque Satie n'a pas publié cette musique). Entre-temps, Debussy connaît l'un de ses premiers grands succès avec Pelléas et Mélisande en 1902, qui conduira quelques années plus tard au débat qui a précédé qui entre les deux compositeurs (dans lequel Maurice Ravel est également mêlé). En octobre 1905, Satie s'inscrit, contre l'avis de Debussy, à la Schola Cantorum de Vincent d'Indy pour étudier le contrepoint classique (tout en poursuivant son travail au cabaret). La plupart de ses amis étaient aussi perplexes que les professeurs de la Schola lorsqu'ils apprirent son intention de retourner dans les classes. Quant aux raisons qui poussaient Satie à franchir ce pas, il y avait peut-être deux raisons : premièrement, il en avait marre qu'on lui dise que l'harmonie de ses compositions était erratique (une critique contre laquelle il ne pouvait pas très bien se défendre en l'absence de terminé ses études au conservatoire). Deuxièmement, il développait l'idée que l'une des caractéristiques de la musique française était la clarté (qui pouvait être mieux obtenue avec une bonne connaissance de la façon dont l'harmonie traditionnelle était perçue). Satie fait cinq ans à la Schola, en bon élève, et obtient un premier diplôme (niveau intermédiaire) en 1908. Certains de ses exercices de contrepoint ont été publiés après sa mort (par exemple Désespoir Agréable), mais il a peut-être considéré son ouvrage En Habit de Cheval (publié en 1911 après huit ans de dur labeur pour parvenir à une évasion nouvelle et moderne') comme l'aboutissement de son temps à la Schola. D'autres pièces, de la période antérieure à la Schola, parurent également en 1911 : les Trois Morceaux en forme de poire (Trois fragments en forme de poire, bien qu'en réalité ce soient sept pièces), qui était une sorte de résumé des meilleurs, qu'il avait composé jusqu'en 1903. Ce qui ressort clairement de ces compilations publiées, c'est qu'il n'a peut-être pas rejeté le romantisme (et ses représentants comme Richard Wagner) dans son ensemble (il l'avait modéré en quelque sorte), mais plutôt certaines de ses caractéristiques : principalement l'idée de ​développement, certainement au sens le plus strict du terme ; l'imbrication de plusieurs sujets dans une section de forme sonate. Naturellement, cela signifie que ses œuvres contrapuntiques, et les autres aussi, sont très courtes. Par exemple, les fugues « nouvelles et modernes » ne s'étendent pas beaucoup au-delà de l'exposition du thème. En général, il ne croyait pas que le compositeur doive priver le public de plus de temps que strictement nécessaire, évitant l'ennui. Aussi le mélodrame, dans son sens historique du genre romanesque, très en vogue à l'époque, de « texte parlé sur fond musical », est quelque chose dont Satie semble avoir réussi à se tenir à l'écart (bien que sa Piège de Méduse de 1913 puisse voir lui-même comme un étalage absurde de ce genre). Entre-temps, il y eut aussi d'autres changements : il adhéra au parti radical (socialiste), il fraternisa avec la communauté d'Arcueil (entre autres, il participa aux travaux du 'Patronage Laïque' en faveur des enfants), et il adopte l'apparence d'un fonctionnaire bourgeois, avec son chapeau champignon et son parapluie. De même, au lieu de rejoindre une secte de type médiéval, à cette époque, il canalise son intérêt vers un passe-temps particulier : dans un classeur, il conserve une série de dessins de bâtiments imaginaires (décrits pour la plupart comme étant en métal) qu'il réalise sur des cartes et morceaux de papier. Parfois, prolongeant le jeu, il faisait passer de petites annonces dans les journaux locaux proposant ces bâtiments (par exemple un « château de plomb ») à vendre ou à louer. À partir de ce moment, la vie de Satie a commencé à s'accélérer. Pour commencer, l'année 1912 voit le succès de ses courtes pièces humoristiques pour piano ; au cours des années suivantes, il écrira et publiera plusieurs d'entre eux : Véritables Préludes flasques, Vieux sequins et vieilles cuirasses, Embryons desséchés, Descriptions automatiques, la Sonatine bureaucratique, toutes des œuvres de cette période. Son habitude d'accompagner les partitions de ses compositions de commentaires en tout genre est bien établie à cette époque (au point de devoir insister des années plus tard sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de lire ces commentaires pendant l'exécution). Arrêtez également d'utiliser des barres fendues pour les barres. Par certains aspects, ces œuvres rappellent beaucoup les compositions des dernières années de Rossini, regroupées sous le nom de Péchés de vieillesse ; Rossini a pareillement écrit de petites pièces humoristiques pour piano, comme Mon prélude hygiénique du matin ou Figues sèches, et les a dédiées à son chien le jour de son anniversaire. Ces œuvres avaient été réalisées dans le salon exclusif de Rossini à Paris quelques décennies plus tôt. Cependant, selon toute probabilité, Satie n'a pas pu voir ou entendre ces pièces lorsqu'il a composé ses propres œuvres dans les premières décennies du XXe siècle ; Les œuvres de Rossini n'avaient pas été publiées à cette époque. Sergueï Diaghilev aurait découvert le manuscrit de ces pièces de Rossini vers 1918 à Naples, avant de monter La Boutique Fantasque, à peu près à la même époque où Satie cessa d'écrire des commentaires humoristiques sur ses partitions. Mais la véritable accélération de la vie de Satie ne vient pas tant du succès grandissant de ses œuvres pour piano ; c'est en effet Ravel qui, probablement sans le savoir, a activé ce qui allait devenir une caractéristique du dernier Satie : faire partie de tous les courants d'avant-garde qui se sont développés à Paris dans les années suivantes. Ces tendances se sont rapidement succédées, faisant de Paris sans conteste la capitale artistique de l'époque, où le début du nouveau siècle semblait en passionner tant. En 1910, les 'Jeunes Ravêlites', un groupe de jeunes musiciens admiratifs de Ravel, expriment leur préférence pour les premières œuvres de Satie (celle d'avant la période Schola), renforçant l'idée que Satie avait été un précurseur de Debussy. Au début, Satie était flatté qu'au moins une partie de son travail reçoive l'attention du public, mais lorsqu'il s'est rendu compte que son travail plus récent était sous-évalué ou décrié, il a recherché d'autres jeunes artistes qui comprenaient mieux ses idées actuelles pour trouver un plus grand soutien mutuel dans l'activité créatrice. Ainsi, des artistes comme Roland Manuel, et plus tard Georges Auric et Jean Cocteau ont commencé à recevoir plus d'attention pour leur part que les «Jeunes». Dès 1919, Satie est en contact avec Tristan Tzara, fondateur du mouvement Dada. Il rencontre d'autres dadaïstes, comme Francis Picabia (qui passera plus tard au surréalisme), André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray, etc. Le jour où il rencontre ce dernier, ils créent le premier ready-made de Man Ray : The Gift (1921). Satie participe à la publication dadaïste 391. Dans les premiers mois de 1922, il est mêlé à la discussion entre Tzara et André Breton sur la véritable nature de l'avant-garde artistique, résumée dans l'échec du Congrès de Paris. Satie s'est initialement aligné sur Tzara, mais a réussi à maintenir de bonnes relations avec les deux. Entre temps, l'Ecole d'Arcueil s'était formée autour de Satie, avec de jeunes musiciens comme Henri Sauguet, Maxime Jacob, Roger Désormière et Henri Cliquet-Pleyel. Enfin, il compose un ballet instantané (Relâche) en collaboration avec Picabia, pour les Ballets suédois de Rolf de Maré. Parallèlement, Satie compose la musique du film surréaliste Entr'acte de René Clair, qui sert d'intermède dans Relâche. Certaines œuvres sont nées sous le patronage du comte Étienne de Beaumont, à partir de 1922 . Épilogue Jusqu'à l'année de sa mort en 1925, absolument personne à part lui n'entrait dans sa chambre d'Arcueil, depuis qu'il a déménagé il y a vingt-sept ans. Ce que ses amis ont découvert ici, après son inhumation au cimetière d'Arcueil, avait le charme de la tombe de Toutankhamon ; en plus de la poussière et des toiles d'araignées (ce qui, entre autres, indiquait que Satie ne composait jamais avec son piano), ils ont découvert de nombreux objets : D'énormes quantités de parapluies, certains apparemment jamais utilisés, car il les collectionnait, on estime qu'il en avait plus de 100 ; le portrait fait de lui par Valadon ; lettres d'amour et dessins de l'époque Valadon ; d'autres lettres de toutes les époques de sa vie ; sa collection de dessins d'édifices médiévaux (jusque-là, ses amis ont commencé à voir un lien entre Satie et certaines annonces anonymes de journaux sur les « châteaux en plomb » et autres choses similaires); autres dessins et textes à valeur autobiographique ; d'autres souvenirs de toutes les périodes de sa vie, dont ces sept costumes de velours de la période du 'chevalier de velours'. Mais surtout, il y avait des compositions dont personne n'avait entendu parler (ou pensé perdu) partout : derrière le piano, dans les poches des robes de velours, etc. ceux-ci comprenaient les Vexations, Geneviève de Brabant, et d'autres inédits ou inachevés, tels que 'The Dreaming Fish', de nombreux exercices de la Schola Cantorum, un ensemble inconnu de pièces 'canines', quelques autres œuvres pour piano, souvent sans titre, ( qui ont été publiés comme de nouvelles Gnossiennes), Pièces Froides, Enfantines, etc.). Bien que généralement la musique de Satie soit composée de pièces courtes, il existe quelques curieuses exceptions : Vexations : Avec 840 répétitions du motif musical (et beaucoup plus de la ligne de basse), c'est certainement l'œuvre la plus longue avec un nombre fixe de répétitions (notez que, sans les répétitions, la musique dure à peine deux minutes). Aucune explication ne survit de Satie pour cette longueur exceptionnelle d'une pièce. Le Tango («Le Tango»), un air presque accrocheur de Sports et divertissements, Satie indique dans les partitions perpétuel (quelque chose comme perpetuum mobile, c'est-à-dire le mouvement perpétuel). Il y a peu de preuves de ce que Satie voulait dire par « perpétuel ». Lorsqu'il est joué pour un enregistrement, il y a rarement plus d'une répétition de cette partie de la composition, ce qui en fait l'un des tangos les plus courts jamais composés. Cinq morceaux de musique de fond, destinés à servir de musique de fond, avec un nombre indéterminé de répétitions. Sa musique pour le film Entr'acte comporte dix zones de répétition pour permettre la synchronisation avec le film de vingt-neuf minutes. Read the full article
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