˗ˏˋ 🤍 ˎˊ˗
à la déité féroce, je vins d'une candeur liliale / prédestinée à floraître par la graine de la vénusté; / voudrais-je demeurer jeune pousse à la blancheur nivéale / ne guère être constellée des tachetures de la vétusté [...]
🌬🏛🕯☁️🕊🐚
Portrait of a Lady, 1894 - Vittorio Matteo Corcos.
Window Study, b. 1958 - Serguei Toutounov.
Cloud Study, 1821-1822 - John Constable.
⠈⠂⠄⠄⠂⠁⠁⠂⠄⠄⠂⠁⠁⠂⠄⠄⠂⠁⠈⠂⠄⠄⠂⠁⠁⠂⠄⠄
˗ˏˋ ❤️🔥 ˎˊ˗
[...] de mes aïeules, j'en suis les relents que médire il te plaît / amasseuse de sang, toi qui me voulait purificatoire; / guérisseuse au génie divinatoire, j'eus à penser tes maux / jamais assez mais suffisamment pour le saint embrasement / pourfendeur à la langue de glaive, coutumière à panser tes mots / est-ce ainsi, depuis Ève, que les femmes usent de l'onguent.
🔥🌋🩸🗡🌪🌑
Lying Female Nude (Mythology scene), 1881 - Victor Casimir Zier.
space, 2021 - Evi-gilatio.
Nymphs Dancing to Pan's Flute, 1920 - Joseph Tomanek.
Lacrimosa, 2020 - Nicola Samori.
36 notes
·
View notes
C’est marrant, je connais à peine Florence + The Machine, je ne l’ai jamais vraiment écoutée, un peu l’album Lungs, mais sans plus.
Là je viens de découvrir son dernier album, et ce qui m’a clairement attirée c’est l’esthétique, préraphaélite, ainsi que le thème « the dancing plague », qui est un phénomène apparemment réel recensé depuis l’époque médiévale, désignant des danses folles qui possédaient des gens en Europe, les faisant se trémousser jusqu’au trépas.
Elle a combiné cette histoire pour le moins intrigante à son anxiété et à des problèmes de coordination dont elle souffrirait si j’en crois la presse vaguement parcourue. C’est aussi un album conçu pendant la pandémie, et la frénésie de mouvement, vue comme détraquée peut aussi s’apparenter à un réflexe de survie voire même une cure.
Bref, j’ai écouté le disque. J’ai été parfois gênée par l’affectation de ses vocalises, et sur un morceau j’ai carrément détesté le rythme quasi techno (My Love). N’empêche. J’ai beaucoup aimé plusieurs chansons, la plupart à dire vrai. On sent une vraie personnalité, un vrai projet artistique, un vrai propos.
J’ai aimé les paroles de King, et la vidéo creepy, ainsi que celle Heaven, réalisées par Autumn de Wilde, qui a aussi fait toutes les photos ci-dessus. J’ai beaucoup aimé la chanson Girls against God.
Une chanson s’est distinguée du lot pour moi, grâce à sa bizarrerie, son rythme un peu western et une tonalité changeante : Daffodil.
10 notes
·
View notes
Le Lycanthrope
Je dis:
Les chants nuptiaux résonnaient encore.
Mais on ne se marie pas en cette saison.
Et la robe blanche, filée d’or et de pourpre,
Et la couronne brûlante sur sa tête blonde,
Et les cheveux tressés et relevés,
De ma chère je regardais.
Les chants résonnaient encore,
Et les gémissements de sa mère,
Et les rugissements de ses frères
Déchiraient et le ciel, et l’air, et la forêt,
Et les yeux d’un père durci fixaient sans se mouvoir
Les pas qui s’évanouissaient dans la neige grise
Près du chemin, de nos jours oublié.
Elle quitta ses gens, sur ce chemin.
On la pleura, comme on m’avait pleuré,
Mais il n’y eut jamais de regret
D’avoir laissé partir une si belle brebis.
La fiancée quitta ses gens, sur ce chemin,
Chargée d’or et de miel, rayonnante comme le soleil,
Blanche comme la lune, froide comme les étoiles.
Elle pénétra dans les bois,
Impitoyables, ils l’avalèrent,
Et jamais ne la rendirent à son père.
Les chants cessèrent, la lyre se fit entendre,
Les tambours poursuivaient l’enfant,
L’exhortant à chaque pas,
Chassant la crainte, enhardissant son cœur.
La solennelle marche entre les hautes voûtes des noirs arbres
Semblait avoir été préparée pour elle,
Et sa voix s’élevait,
Ainsi je connus sa venue.
Cette voix adorée résonnait, s’approchait,
Mon âme trembla et je crus défaillir.
2. On ne marie pas les vierges en cette saison.
Pourtant, cousue sur cette aimable chair
La robe blanche, filée d’or et de pourpre
Annonçait l’heureux jour
Où la bien-aimée était amenée
Dans les bras de son bien-aimé
Mais elle venait seule, la fiancée,
S’unir à l’âme et la chair de son fiancé.
Comme tant d’autres avant eux.
Seule, elle se tint,
Les gâteaux de miel entre ses mains,
La cire coulait sur ses doigts roses,
Et la flamme illuminait son adorable visage,
La chère de miel, aux yeux de glace,
La chair de miel, fraîche et blanche,
Telle la neige qui cédait sous ses pas.
Seule, elle se tint,
Et les yeux durcis me percèrent,
Me percèrent l’âme.
Ma promise s’approcha,
D’un pas sûr et terrible,
Et sur la neige s’allongea.
A mes pieds elle se trouva,
Elle dénoua ses tresses,
Et ses blonds cheveux balayèrent la neige grise,
Et la robe blanche, filée d’or et de pourpre, tombée,
Vint égayer son visage.
Le jour était venu pour elle aussi,
L’heureux jour de cette union singulière,
Qui depuis l’enfance illuminait ses rêves,
Durant les nuits comme celle-ci,
Les nuits froides, placides et mourantes,
Où la lune, dévorée, ne connaissait plus sa place
Dans le firmament délaissé du blond soleil.
Souriez, belle enfant, voici venue la nuit.
3. Car je dévorai la lune et la laine,
Les blés d’été et les enfants d’hiver,
Vos frères et vos sœurs,
Et par votre don, ils seront protégés,
Et moi, bien-aimée, je retrouverai mon âme,
Que la sorcière avait ravie en une semblable nuit.
Or moi, sourire je ne peux point.
Car je dévorais la lune et laine,
Les blés d’été et les enfants d’hiver,
Vos frères et vos sœurs
Et vous étiez protégée et je vous aimais,
Mais par votre don, je retrouverai mon âme,
Que la sorcière avait ravie en une semblable nuit.
Et la vôtre s’enfuira, loin de mes bras
Qui ne serreront plus que vos aimables cendres.
Dieu pardonnera-t-Il jamais un tel péché ?
Répondez, ô sœur de mon cœur.
4. La Vierge parle:
Cette âme et cette chair qui ...
Lire le reste du poème sur mon blog:
Le Lycanthrope
3 notes
·
View notes
La valeur morale et la valeur esthétique
Lorsque Platon insista sur La République sur le fait que les jugements esthétiques devaient avoir comme fondement la vérité et la moralité. Même encore de nos jours, ça reste comme sujet de débat.
Selon Platon, l’art n’avait rien d’autonome. Il affirmait qu’il fallait juger l’art sur 3 critères non esthétiques; sa véracité, sa moralité et ses bienfaits psychologiques. Dans l’État qui décrit dans La République que seuls les artistes qui sont doués pour discerner la vraie nature de la beauté et de l'élégance auront le droit de créer de l’art. Il ajouta qu’il fallait censurer l’art si elle ne répondait pas aux normes du bon goût.
Depuis l’époque de Platon, plusieurs philosophes ont débattu du problème de la relation entre l’art et la moralité. Les questions qui commencent ces débats sont les suivantes: l’art doit-il avoir une valeur sociale? Le rôle de l’art est-il de rendre meilleur l’être humain? Tant Kant que son collègue et philosophe allemand du XVIIIe siècle Friedrich von Schiller ont fait valoir que l’art et la moralité sont conceptuellement liés entre eux.
Kant l’art autonome est impossible à juger par rapport à sa finalité, Kant disait aussi que les gens font le lien entre l’art et la moralité. Il écrit: Le beau est le symbole du moralement bon.
Kant explique davantage que qu’on ne pouvait comprendre les expériences esthétiques que si on les mettait en relation avec leurs natures morales. Il affirme que si l’art beau était beau, c’est dû à la façon qu’on le voit. Les jugements de beauté sont des déterminations personnelles basées sur le libre jeu de notre imagination et sur la façon dont nous adaptons ces idées dans notre esprit. Ça devient une expérience sensorielle.
Lorsqu'une expérience sensorielle procure du plaisir, on juge que l’objet de ce plaisir est beau. Kant faisait valoir que les expériences esthétiques relient la partie rationnelle de la nature humaine à la partie sensorielle.
D’autres philosophes au XXe siècle, ont nié l'existence d’une relation entre l’art et la moralité. Le philosophe américain Monroe Beardsley soutenait que les objets artistiques et les expériences artistiques sont totalement autonomes.
Tolstoï rejetait cette conception d’un art qui serait par lui-même une expérience agréable. Il croit que l’art doit permettre aux gens de se rassembler en une grande fraternité universelle. Il était d’accord avec Platon qui déclarait que les critères moraux devaient intervenir dans le jugement que l’on fait des expériences esthétiques et des œuvres d’art.
Les faux et la valeur artistique
Les faux sont des œuvres d’art créées pour tromper le public. Ça pose problème avec les faux c’est qu'il s'agit d’un abus de confiance.
Les philosophes s’intéressent plutôt à la question de la valeur artistique des faux. Les deux questions qui suscite plusieurs débats sont les suivantes: si un faux peut avoir plus de valeur artistique ? s’il a moins de valeur artistique que l’original?
2 notes
·
View notes