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#Simon de la Brosse
walkcineroad · 3 months
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Désordre [disorder]
Release date : 1986
Director : Olivier Assayas
Country : France
A group of young people, Yvan, Anne, Henri, linked by the music they make together, accidentally commit a crime. The police will never suspect them, but their destiny will be disrupted, theirs and that of their loved ones, unwitting accomplices in the tragedy. "Yes", it's a black film, but black like the romanticism of adolescence, at the same time tormented, feverish and tortured by too much life. It's a period that can hardly be treated as a light and cheerful way.
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kwebtv · 1 year
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Lace II  -  ABC  -   May 5–6, 1985
Drama / Miniseries (2 episodes)
Running Time:  Appx 240 minutes
Stars:
Deborah Raffin as Judy Hale 
Brooke Adams as Pagan Trelawney
Arielle Dombasle as Maxine Pascal
Phoebe Cates as "Lili", born Elizabeth Lace
Anthony Higgins as Prince Abdullah of Sydon
Christopher Cazenove as Raleigh
James Read as Daryl Webster
Patrick Ryecart as Werner Graff
Michael Fitzpatrick as Nicholas “Nick” Cliffe Jr. 
Walter Gotell as General Zedd
Paul Shelley as Christopher Swann
Ed Wiley as Tom Schwartz
Francois Guetary as Pierre 
Peter Jeffrey as Nicholas Cliffe Sr. 
James Faulkner as Charles Chazelle
Simon de La Brosse as Alexandre Chazelle
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LES 3 COLS MATERIEL VELO
A La Tour de Salvagny, le 9 mai 2024
Ce jeudi de l’ascension est le jour de la cylo Les 3 cols brillamment organisée par le Tac Cyclo et je ne manque pas ce rendez-vous depuis de nombreuses éditions. Le grand parcours de 141km et 2800m de D+ fait la part belle aux monts du Lyonnais avec pratiquement pas un mètre de plat ! La météo est au rendez-vous ce coup-ci : une peu de fraicheur matinale mais le soleil brille.
Sur la ligne de départ aux côtés de Clément Cambier ou Cédric Sagnol je ne réfléchit pas trop à la tactique du jour : avec une impressionnante start list emmenée par un contingent Matériel Vélo où tous leurs coureurs peuvent espérer gagner ou presque, il faut aussi compter, comme chaque année, sur des élites, coureurs FFC, anciens pro ou pro en activité ainsi que de nombreux brillants cyclosportifs. Il s’agira donc de suivre aux avant-postes en tentant de ne pas rater les bons coups pour espérer un top 20.
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9h45 ça part sans retard, de façon neutralisée jusqu’au casino de Charbonnières, avant le coup de klaxon. Parfaitement bien placé on profite des 1eres minutes sur un bon tempo pour bien s’échauffer puis la fête aux attaques commence avec les MV à la baguette : rapidement Aurélien Lionnet et Simon Combes s’évadent tandis qu’un contre tente de s’organiser avec Clément en chien de garde. Derrière ça accélère mais sans entente alors je tente avec Alban Lacaille de mettre un tempo pour limiter la casse. On arrive ainsi pour la côte de Châteauvieux-Yzeron où ça attaque très fort. A 6w/kg après St-laurent-de-Vaux on revient vite sur le contre en même temps que j’ai bien du mal à rester aux avant-postes. Ça se calme légèrement pour la suite et nous sommes une grosse vingtaine à Yzeron où ça accélère ne nouveau fort pour la descente sur Thurins.
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Une descente rapide sans encombre où Antony Chamerat-Dumont a pris les devants. On enchaine avec la difficile montée de Croix Perrière : autour des 5,2w/kg je mène la troupe avant de laisser faire d’autres pour la 2eme partie : tempo un peu moins soutenu qui convient à tous mais nous sommes à environ 3’ du duo de tête et 1’20 d’Antony. Je relance et on poursuit vers St-Martin-en Haut puis la montée sur Duerne : aucune entente, les attaques se succèdent sans arrêt avec les MV qui contrôlent tout mais à chaque fois c’est de gros efforts. Je refais un peu le tempo avant le sommet puis sur le replat aidé par Alban avant une partie descendante nous emmenant pour une 1ere montée sur Aveize. Et ça revisse très sévèrement ; à gros coup de 400/500 voir 600W je traine en fin de groupe mais résiste et passe au sommet dans les roues pour une longue descente jusqu’à Ste-Foy-l’Argentière : encore des attaques au début (je tente même un coup à 2), puis ça se calme pour la fin et la 2eme montée sur Aveize, plus longue et plus dure cette fois-ci.
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J’imprime le rythme mais très vite Julien Rege Gianas prend les commandes : autour des 5,3w/kg je serre les dents mais tiens bon : au sommet on n’a pourtant pas perdu grand monde et les attaques reprennent sur la partie plate nous ramenant à Duerne. J’ai bien du mal à me ravitailler que voilà déjà la descente que l’on attaque avec 5’30 de retard sur les hommes de tête : encore en fin de groupe je garde bien ma place contrairement à Julien mais en bas ça relance très fort et le groupe se casse : 6 ou 7 s’échappent puis 2 ou 3 font le jump pour rentrer tandis que je tente de résister dans les roues des autres. On limite bien la casse jusqu’à Montromant puis je fini par lâcher avec Jordan Torgue tandis que les autres réussissent à revenir juste avant la petite route de Faverges. A 20’’ on n’est pas loin mais c’est terminé ! Les jambes ne répondent plus dans les terribles pourcentages de cette partie ; je reste accroché tant bien que mal à la roue de Jordan, on reprend même Antony en craquage et on finit ce col ces Brosses à 3 où je ne peux rien faire d’autre que tenter de garder les roues. Dans la descente sur Yzeron mon sursis tombe ; Antony relance très fort ; je cède 1 mètre, puis 2… game over ; il va falloir finir les 36 derniers km seul !
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Aucun espoir sur la roulante route des Crêtes : le duo creuse mais j’aperçois un maillot Matériel Vélo (Alexandre Langlais il me semble) en craquage : je le reprend au sommet et on roule ensemble quelques instants mais ils saute avant la descente du col de la Luère. De nouveau seul, je descends proprement et en tentant de garder ou retrouver un peu d’énergie. En bas à la Brévenne les crampes font leur traditionnelle apparition après cette descente mais j’arrive à les faire passer puis direction la côte de St-Pierre-la-Palud et son passage à plus de 20%. Alors que je suis sur un tout petit tempo, Julien revient de l’arrière (seul heureusement) ; je prends ça roue jusqu’au mur où je cale sévèrement… Il reste alors 13kms pour rallier l’arrivée sans se faire reprendre : le vulgaire faux plat de Lentilly est aussi dur qu’un col mais j’ai la chance qu’un concurrent du petit parcours parvienne à prendre ma roue. Il va me passer quelques relais bienvenus jusqu’à la descente du casino de Charbonnières où il ne reste plus qu’à remonter jusqu’à l’arrivée : autour des 300W je contrôle mes arrières et finit sereinement pour une 19eme place scratch et 1er de catégorie !
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Quelques minutes plus tôt le vainqueur portait bien un maillot matériel vélo comme prévu en la personne de Dimitri Bussard qui aura repris et déposé Aurélien et Simon 2eme et 3eme. Le top 5, 100% MV, est compléter par Adrien Guillonnet et Clément. Pas trop de regret me concernant même s’il est rageant de se retrouver seul pour finalement pas grand-chose mais au vu de mes forces dans cette 2eme partie de course, je n’aurai pu y jouer aucun rôle. Satisfaction en revanche de remporter ma catégorie d’âge pas si simple non plus avec la présence de Cédric Sagnol ou Krzyszof Skupke notamment même si l’adversaire le plus coriace aura été Lionel Poletti arrivé 20eme au sein d’un trio juste 1’ derrière moi… ouf !
Classement
Gros doute sur le 17eme (catégorie D donc + de 50ans) qu’on ne voit pas sur les photos du groupe de tête ?!
Site de l'épreuve :
ou sur ce lien direct
Strava
Crédit photo : Marie Coiffet Lacaille. Merci !
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letterboxd-loggd · 2 years
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The Innocents (Les Innocents) (1987) André Téchiné
January 1st 2022
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pierppasolini · 3 years
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Pauline à la plage (1983) // dir. Éric Rohmer
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clemsfilmdiary · 4 years
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Pauline at the Beach / Pauline à la plage (1983, Éric Rohmer)
6/15/20
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filmswithoutfaces · 5 years
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Pauline à la plage (1983) dir. Éric Rohmer
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genevieveetguy · 4 years
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- I think you must live alone, right? - Yes, but, in my case, it's just a matter of waiting. - Waiting for what? - Just for that completely unpredictable thing called love. Yes, I haven't met the love of my life yet. I want to meet him. I let myself be misled by a man who convinced me that he loved me and that I loved him. I believed him. But it wasn't love, it was fidelity. Fidelity was important to me. It still is. It's not even love unless you believe it will last forever. But you have the right to make mistakes.
Pauline at the Beach (Pauline à la plage), Éric Rohmer (1983)
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cinemabreak · 6 years
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Pauline at the Beach (1983)
Directed by Eric Rohmer Cinematography by Néstor Almendros
“She shouldn’t be picking up idiots on the beach.”
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ozu-teapot · 5 years
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Disorder | Olivier Assayas | 1986
Simon de La Brosse, Philippe Laudenbach
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chigley-nine · 3 years
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SIMON DE LA BROSSE (1965-1998)  -- FRENCH ACTOR REMEMBERED TODAY PRIMARILY FOR HIS ROLE AS SYLVAIN IN THE ERIC ROHMER 1983 ROMANTIC COMEDY FILM “PAULINE A LA PLAGE”.
HE COMMITTED SUICIDE ON  APRIL 17, 1998 AT THE AGE OF 32 SHORTLY AFTER MAKING THE FILM “LOUISE ET LES MARCHES”.
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Organisation
Tout s’organise avec méthode, la pharmacie pour la livraison des médicaments, l’aide ménagère du CIAS, le lavage des cheveux, l’infirmière pour les pansements, les courses. Il reste à voir pour le vendredi les “resto”, sinon tout est OK pour l’après opération.
Les choses sont aussi organisées pour l’éventualité de la chimio et mes cheveux... C’est ma Poupette qui viendra me couper les cheveux en me faisant un joli carré plongeant, et ensuite on verra. Car voir mes cheveux (1m de longueur) sur la brosse ou sur l’oreiller m’est insupportable, avec des cheveux plus court c’est moins traumatisant. Les cheveux repoussent. Je verrais pour une perruque (j’ai déjà repéré Wigs avenue Thiers) et des turbans... Comme Simone de Beauvoir, bien que je préférerais une toque en fourrure comme Simone Weil, et là je sens que mes amies vont hurler pour la fourrure.
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pierppasolini · 6 years
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Pauline à la plage (1983) // dir. Éric Rohmer
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affairesasuivre · 4 years
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Shit Forest / Danse Musique Rhône-Alpes (Kythibong, 2020)
Moitié du duo de batteurs Deux Boules Vanille qu'il a récemment formé avec Frédéric Mancini, Loup Gangloff s'échappe en solo afin de poursuivre ses recherches purement percussives. Car il est clair que l'univers sonore du français tourne autour des rythmes, autant sous formes acoustiques qu'électroniques. Deux Boules Vanille était déjà une proposition originale d'enchevêtrer ces deux formes en connectant les batteries du duo à des synthétiseurs analogiques artisanaux conçus par eux-mêmes pour un résultat proche de la techno. Zieutez-moi au passage la pochette de Planète Gougou dans laquelle nos deux hurluberlus semblent s'être déguisés en Megg, la sorcière sous acide de la BD géniale Megg Mogg & Owl de Simon Hanselmann. D'ailleurs autant le dire, de la sorcellerie et de l'acide (house), il en sera encore question chez Danse Musique Rhône-Alpes.
A ceux qui avaient été impressionné par la technicité du duo, le projet solo de Loup Gangloff sera une expérience à la fois évolutive et régressive. Évolutive car l'agencement des nombreux éléments rythmiques se fait ici de plus en plus complexe, flirtant parfois dans leur (dé)construction avec la Danse Musique Intelligente de l'IDM (Divination Par Les Brosses, All Noticeable Theories). Puis régressive dans le sens où Shit Forest renvoit a des sonorités répétitives purement primitives (Shit Forest) et recherche avant tout l'effet d'une transe technoïde brute et sans fioriture.
Programmateur savant, le percussionniste est aussi un véritable monsieur bricolage puisque ce dernier s'est par ailleurs fabriqué toute une palette d'instruments allant des marimbas (Ocarina Belt) aux tasseaux de bois afin d'élargir les textures sonores de ses compositions. Il donne ainsi à ses emballements rythmiques une variation de reliefs contrastant parfois avec la radicalité du son. Shit Forest devient vite un pur objet d'addiction rendant compte du travail effectué par Loup Gangloff que l'on imagine assez laborieux, soit celui de trouver une compatibilité approfondie entre les aspects physiques et électroniques de sa musique. On attend la suite avec impatience.
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trendsdresscom · 4 years
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Livres : chacun cherche son chat
1) La grande famille
Écrit et illustré par Galia Bernstein A partir de 3 ans
Pour Simon, adorable chat tigré, c’est une évidence : il appartient bel et bien à la famille des félins. Idée que ses pairs tels que le lion, le tigre ou le puma trouvent tout à fait saugrenue et hors de propos, ne voyant rien de commun entre eux et celle boule de poil inoffensive…
Un récit drôle et enjoué qui permet d’aborder des thèmes tels que la famille, l’identité, l’appartenance à un groupe, et la différence.
Editions Nathan Pour l’acheter c’est par ici
2) Les Chats de la tour Eiffel
Écrit par Auro Roselli et illustré par Laurent de Brunhoff A partir de 5 ans
Publié en 1967 et inédit en France jusqu’à sa sortie en 2018, cet album écrit par Auro Roselli pour sa fille Elisa, raconte comment une famille de chats envahit la Tour Eiffel au grand dam du président, qui souhaite voir Paris connu pour ses monuments et non ses chats de gouttière…
Un ouvrage à découvrir absolument, pour se régaler du texte au ton léger d’Auro Roselli, mais également des illustrations en bichromie de Laurent de Brunhoff, dessinateur du célèbre Babar.
Editions Hélium Pour l’acheter c’est par ici
3) Jouons, jouons !
Écrit par Yasmeen Ismail et illustré par Jenni Desmond A partir de 3 ans
De phrases courtes en onomatopées, cet album brosse le portrait d’un chaton tigré qui se prête à 1000 et 1 jeux dans la maison, jusqu’à ce qu’il ne soit stoppé net dans sa course folle par… le chien. Heureusement sa mère est là pour le rassurer et le consoler, le chaton reprenant ensuite sa course de plus belle se lançant à la poursuite d’un papillon.
Un livre rythmé par les facéties de cet électron libre, contées en rimes à lire comme on récite une comptine.
Editions Père Castor Pour l’acheter c’est par ici
4) Le monde entier est nul
Écrit par Julie Cazalas-Caïe et illustré par Vincent Bourgeau A partir de 3 ans
Petit Calréro est épris de Gildre mais à priori Gildre n’a d’yeux que pour Tavor, ce qui a le don de rendre le petit chat aussi triste que fou de rage…
Sous couvert de conter les mésaventures de ce petit animal qui voit tout en noir, ce livre plein d’esprit et de second degré aborde avec tendresse la colère et la tristesse que peuvent ressentir les plus petits, et leur rappelle au passage que la pluie finit bien souvent par céder la place au soleil.
Editions Seuil Jeunesse Pour l’acheter c’est par ici
5) Peter, le chat debout
Écrit par Nadine Robert et illustré par Jean Jullien A partir de 3 ans
De ce Peter, on ne peut dire qu’une chose : “chat alors !”. Et de fait, Peter est surprenant puisque c’est un chat qui se tient debout. Une particularité qui ne dérange guère Phil son petit maître qui l’aime justement pour sa singularité.
Nadine Robert et Jean Jullien co-signent un album gai et coloré qui assurera joie et bonne humeur au moment de sa lecture.
Editions Little Urban Pour l’acheter c’est par ici
6) L’univers de Milton
Écrit et illustré par Haydé A partir de 2 ans
Ce “cherche et trouve” cartonné dans lequel repérer Milton, un chat noir et blanc, est l’opportunité pour les petits yeux d’aiguiser leur acuité et pour les petits esprits d’éveiller leur curiosité. Des toits de la ville à la salle d’attente du vétérinaire, on suit le félin et ses amis du regard et du bout des doigts.
Un livre qui en appelle au sens de l’observation des enfants, que l’on pourrait résumer à la question suivante : “mais où est Milton ?”.
Editions La Joie de Lire Pour l’acheter c’est par ici
7) Mon gros chat
Écrit et illustré par Pauline Martin A partir de 2 ans
Mon gros chat est un peu aux matous ce que le schtroumpf grognon est aux schtroumpfs : grognon… Mon gros chat n’aime rien : ni les fleurs, ni les papillons, ni ses congénères. Absolument rien ne trouve grâce à ses yeux, à part peut-être… sa jeune maîtresse qui veille sur lui avec une infinie tendresse.
Un album gai et coloré idéal pour aborder l’apprentissage de la lecture.
Editions Albin Michel Jeunesse Pour l’acheter c’est par ici
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lespetitspedestres · 7 years
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Travailler en NZ, ça veau le coup!
Après nos nombreuses péripéties dans la région du Northland, nous prenons la route en direction du sud dans l’optique de dénicher un emploi pour les trois mois suivants. Nous nous installons donc à Rotorua connue aussi sous le nom de « ville qui pue » du fait de l’importante activité géothermique qui y règne. Une odeur d’œuf pourri se fait sentir dans tous les quartiers de la ville et des fumerolles jaillissent çà et là, tantôt au milieu d’une rue, tantôt dans un parc.
Nous prenons le parti de contacter plusieurs agences d’interim, mais aussi de répondre directement à des annonces dégotées sur internet. Au bout d’une semaine à peine, nous recevons de nombreux appels téléphoniques en réponses (positives pour la plupart) à nos candidatures.
Nous effectuons un premier « entretien » avec une famille d’agriculteurs dans le Waikato. Malheureusement, bien que ces gens nous semblent adorables, nous déclinons l’offre qui nous est faite. En effet, ils ne peuvent nous embaucher que sur un contrat de 35 heures par semaine… pour deux. Cette option ne colle donc pas avec notre projet de travailler beaucoup en peu de temps afin de renflouer rapidement le compte en banque. Le deuxième « entretien » a lieu 2 heures plus tard à une vingtaine de kilomètres de là, non loin de la ville de Te Awamutu.  La deuxième tentative est la bonne. Nous travaillerons donc chez Andy et Sarah, sur les Waipoua farms, une exploitation laitière composée de deux fermes et comptant au total un peu plus de mille vaches et une dizaine d’employés. Notre rôle sera donc de prendre soin des veaux durant la saison de mise bas qui s’étend de début Juillet à fin septembre.
Nous sommes installés dans une maison située non loin des deux fermes et que le couple met à disposition des employés pour un loyer dérisoire. Celle-ci possède tout le confort de la maison néozélandaise standard. Four, frigo, douche chaude, internet et bien évidemment, une excellente isolation thermique (grâce aux murs battis à l’aide de papier à cigarettes), ainsi que le chauffage central.  Eh bien oui, je m’excuse mais le poêle à bois se trouvait bien au centre de la pièce de vie, donc, chauffage central. Enfin, bien qu’il ne fasse jamais plus de 10 degrés le matin en se levant, on est toujours mieux installé pour l’hiver que dans Jozy (C’est le nom de notre van pour ceux qui ne le sauraient pas encore).
Nous vivons sous le même toit que Nick, un autre employé de la ferme, âgé de 27 ans et qui,lui, travail ici depuis 9 mois. Nick, c’est un beau bébé d’au moins 1,90 mètre accro à la salle de sport et aux boissons énergisantes, fan de tuning (jamais nous n’avions encore vu une maison trembler autant à cause d’une sono embarquée dans une voiture), et surtout maniaque de la propreté et du rangement (archi faux).
Nous devons bien avouer que nous ne sommes pas des cadors du ménage, mais là, nous avons rencontré notre maître. Nick habitait ici depuis 9 mois déjà, ce qui correspondait certainement à la durée du congé sans solde qu’avaient pris la serpillère et l’aspirateur de la maison.
Il a fallu se  rendre à l’évidence : nous étions dépassés par tant de maitrise de l’art bordélique. C’est ainsi que nous entreprîmes (fait étonnant de notre part) de tenir la maison dans un état de propreté acceptable.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos veaux.
Le travail est assez tranquille durant les 3 ou 4  premiers jours. Nous ne travaillons que 4 à 5 heures par jour, apprenant à nourrir les veaux devenus déjà grands issus de la dernière saison de calving. Nous apprenons également à utiliser les motocross que nous prêtent Sarah et Andy le temps de la saison. Quelques essais sont nécessaires pour parvenir à chevaucher correctement nos montures, mais nous apprenons relativement vite.
Les trois premières semaines, nous nous consacrons aux préparatifs pour l’accueil des nouveaux nés, mais surtout à notre activité favorite qu’est le récurage d’abreuvoirs dans les parcelles. Deux seaux, deux brosses, deux pelles et c’est partit. 80 abreuvoirs à nettoyer. Cela demande un moment, mais quand on aime, on ne compte pas, même lorsqu’il pleut (et c’est souvent). Chloé à d’ailleurs inventé une petite chanson pour nous mettre du baume au cœur. Chanson qu’elle ne manquera de partager avec tout le monde à son retour.
Ainsi, les jours passent et se ressemblent entre pluie, vent et pluie-vent. Un orage éclate de temps à autre et parfois, un rayon de soleil fait une brève apparition. Les naissances débutent et se font de plus en plus nombreuses chaque jour. Bientôt, les soins aux veaux occupent la totalité de nos journées qui se font de plus en plus longues. Nous travaillons environs 55 heures par semaine avec un rythme de 2 jours de pause pour 12 jours de travail. Autant dire que ça pique et que nos activités du soir se limitent à manger et dormir. Difficile d’avoir une vie sociale dans ces conditions, ce qui ne semble pas déranger les autres employés, mais pour les auvergnats amateurs de bonne bière entre amis que nous sommes, cette vie ne pourrait être que (très) temporaire.
Mais rentrons un peu plus dans le détail du déroulement d’une journée type à la ferme.
Première étape, se réveiller et se lever sur le coup de 6h30. C’est sans doute le moment le plus difficile de la journée.
A 7 heures c’est le début du travail. Nourrissage des veaux donc. Nous passons d’enclos en enclos afin de distribuer le colostrum (premier lait des mères, très riche en nutriments et qui permet aux bébé de mettre en place leur système immunitaire) pour les plus jeunes, et du lait normal pour les plus « âgés ». Nous devons les conduire aux tétines des feeders en leur faisant téter nos doigts.  Enfin ça, c’est ce que nous faisons pour ceux qui ont compris le système. Les autres doivent être nourris au biberon, ce qui est plutôt sympa à faire. Mais quand il faut nourrir 10 veaux au biberon, c’est long.
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Un petit coquin qui a tout compris
Le nourrissage dure généralement jusqu’à 9h30, mais parfois plus longtemps lorsque nous devons prodiguer plus de soins à certain veaux.
Puis nous rejoignons l’autre ferme afin de nettoyer le bâtiment après que la traite ait été faite. Une demi-heure environs à voir rejaillir nos âmes d’enfants. Une demi-heure à dégommer des bouses de vaches à l’aide d’un tuyau à haute pression. Le bonheur ultime.
Vers 10h15, nous retournons auprès de nos bébés afin d’accueillir les nouveau nés de la nuit. Nous tentons de les nourrir (souvent sans succès), réchauffons et séchons les plus fragiles et nettoyons leurs nombrils.
Une fois toute ses tâches effectuées, nous nettoyons les feeders et rentrons à la maison pour la pause de midi. Repas puis sieste pour chloé tandis que je bouquine dans un fauteuil au coin du feu.
Nos pauses de midi sont longues, s’étirant souvent jusqu’à 15h. Seulement voilà, plus la pause est longue, plus le redémarrage est difficile. C’est donc généralement plein d’entrain que nous rejoignons à nouveau la ferme pour le nourrissage du soir.
Cette fois-ci, nous devons nourrir tous les veaux. C’est-à-dire que les nouveaux venus du matin doivent absolument manger.
Problème mathématique :
Sachant qu’il faut environs 2h30 pour nourrir les veaux nés la veille et l’avant-veille.
Sachant également que naissent une quinzaine de nouveaux par jours, et qu’un nouveau met en moyenne 15 minutes à comprendre (plus ou moins) le système, combien de temps Chloé et Thibault mettront ils à nourrir tous les veaux ? Vous avez 5 heures.
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Réponse : Longtemps
Heureusement, nous n’étions pas seuls. Amy, la femme du manager nous aidait souvent pour le nourrissage du soir.
Malheureusement, elle était généralement accompagnée de Wyatt, son fils. Celui-ci, âgé de 2 ans était un vrai petit bout de choux, mais aussi la terreur des veaux. Donc, rajoutons une demi-heure de travail pour calmer les veaux effrayés, trouver wyatt, courir après wyatt, faire faire l’avion à wyatt, faire faire la moto à wyatt… Bref occuper et surveiller Wyatt.
Une fois l’ensemble des veaux nourris, nous nettoyons le matériel en prévision du lendemain.
Nous rentrons donc à la maison généralement sur le coup de 19h, 19h30. Un bon feu de cheminée, un bol de nouilles chinoises instantanées, une douche et dodo avant 22h.
La fréquence des naissances diminue progressivement au bout de 4 semaines environs. Nous revenons donc à notre activité fétiche de nettoyage d’abreuvoirs.
Fort heureusement, les deux dernières semaines de notre contrat seront consacrées à la plantation de centaines d’arbustes sur une colline qui n’est pas utilisée pour le pâturage. Colline qui posséde l’avantage non négligeable d’offrir, depuis son sommet, une vue dégagée sur un paysage bucolique de petites montagne aux vertes pentes sur lesquelles serpente une rivière où viennent s’abreuver les vaches. Il faut bien l’admettre, ce paysage nous permet presque d’oublier à quel point les pentes de notre colline sont raides, et donc difficiles à gravir en portant arbustes et outils.
Nous achevons la totalité de notre travail le jour même de la fin de notre contrat. Reste seulement à ramasser les sachets plastiques qui contenaient les plants avant leur plantation. Nous décidons d’utiliser le ranger (sorte de gros quad utilisé généralement pour tirer des remorques et se déplacer dans les zones difficilement accessibles) pour parcourir la parcelle et ramasser les sachets. Tout à coup, le ranger glisse dans un devers et vient se mettre en appui sur un piquet de clôture. Nous sommes embourbés et, malgré nos tentatives pour sortir notre véhicule de ce mauvais pas, nous sommes forcés d’appeler Andy. Celui-ci débarque 30 minutes plus tard, non pas avec un tracteur comme nous l’espérions, mais avec le 4x4 de Sarah. Nous avons un mauvais pressentiment. Le 4x4 suffira-t-il à tirer le ranger de là ? Andy constate que le ranger est bel et bien complétement bloqué et repart donc  chercher un tracteur. Enfin, essai de repartir puisque le 4x4 est lui aussi embourbé. Il appelle donc Simon, un autre employé de la ferme qui ne tarde pas à venir avec le tracteur. Qu’est ce qui a pu passer par la tête de Simon pour aborder le problème de la sorte ? Aucune idée. Toujours est-il que celui-ci longe la clôture avec le tracteur, suivant la trajectoire prise par le ranger. Le tracteur glisse, arrache la clôture sur 20 mètres et se retrouve… embourbé. Bilan de l’opération, 3 véhicules coincés à plusieurs kilomètres de la ferme, et nécessité de faire appel le lendemain à une pelleteuse pour décoincer tout ce petit monde. Etonnamment, là où un agriculteur français aurait sans doute râlé pendant des heures et nous aurait maudit sur cent générations, eux trouvent ça « funny » et prennent des photos des véhicules coincés dans la prairie.
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L’exploit de Thibault
Voilà grosso modo le résumé des aventures que nous avons vécues à la ferme. Nous retiendrons deux choses de cette expérience.
La première c’est que les veaux, c’est trop mignon, même si certains sont de vrais têtes de mules (ou de veaux), notamment les white face (race à viande) et les Angus (seriously good burgers de chez mc do). Du coup, cela fend le cœur de les voir partir de la ferme afin d’être engraissés puis mangés (Sarah et Andy ne garde que les femelles).C’est également pour nous un créve cœur  que de voir les mères courir en mugissant après leurs petits qui viennent de leur être arrachés,  de voir que les veaux qui présentent des problèmes de santé (difficultés à marcher ou se nourrir) sont rapidement euthanasiés (une pensée pour notre mini puce) et de retrouver le matin des bébés morts dans la nuit.  Il faut bien l’avouer, tout cela donne envie dans un sens de devenir végétarien. Enfin, plus de veau pour nous (en tout cas pour Chloé).
La deuxième, c’est la gentillesse des gens et tout particulièrement de Sarah et Andy (bien que ce dernier soit un peu renfermé sur lui-même et puisse paraitre un peu froid au premier abord. Nous avons principalement travaillé en lien avec Sarah qui arborait tous les jours le même sourire chaleureux et s’adressait toujours à nous de manière aimable (même lorsque nous embourbions le ranger) ce qui peut paraitre assez étonnant lorsque l’on travaille dans une exploitation aussi grande. Toujours un mot gentil, l’impression d’être considéré plus comme des êtres humains que comme des machines à engranger du fric. Visiblement cet état d’esprit (d’après les échos que nous avons eu d’autres backpackers) est assez répandu ici, même si nous avons la sensation d’être tombés sur des crèmes. Tous les employés de la ferme ont eu droit à un repas au restaurant aux frais du couple pour fêter la fin de la saison de calving. Bref, si tous les patrons pouvaient prendre exemple sur ces gens, beaucoup moins de personnes iraient au boulot à reculons le matin. Comme quoi, il est possible de faire fonctionner une entreprise sans pour autant se comporter comme un…
Enfin voilà, il est temps pour nous de reprendre la route que nous avons délaissée depuis 3 mois déjà et de partir à la découverte de l’Ile sud. C’est donc avec un pincement au cœur, mais également une excitation palpable que nous retrouvons notre Jozy, et avec elle, la perspective de nouvelles aventures.
PS: Vous pourrez retrouver prochainement une petite vidéo illustrant une journée de notre travail à la ferme. 
#nz
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