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#Nature morte aux livres
canis-majoris · 1 year
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Le génie de Monet : Évolution artistique et poésie visuelle
Le génie de Monet : Évolution artistique et poésie visuelle
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mmepastel · 5 months
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Quelle découverte !
Toujours pas remise de ma lecture de Gorge d’Or, roman finlandais de cette dernière rentrée littéraire, je cherchais un livre qui puisse lui ressembler, au moins un peu… ça m’a conduite, par ricochets divers, à la découverte de cet écrivain norvégien, né à la fin du XIXe et mort en 1970. Tarjei Vesaas. Un inconnu total pour moi… quoique.. j’avais lu dans Télérama une critique au sujet de ce qui est considéré comme son chef-d’œuvre : Les oiseaux, nouvellement traduit aux éditions Cambourakis.
Alors. Le palais de glace n’a rien à voir avec Gorge d’Or. Mais c’est une merveille. Une lecture qui ressemble à une expérience entre veille et sommeil. Les commentateurs l’identifient comme un conte symboliste, ça me paraît pertinent. Cela ressemble à un conte énigmatique qui parle d’enfants, mais ne leur serait pas vraiment destiné. Ou peut-être que si, s’ils lisent avec les yeux fermés (façon de parler), avec leurs rêves accessibles, sans attendre d’action tonitruante, en écoutant leurs émotions les plus incompréhensibles.
Vous avez le résumé de la nouvelle traduction de l’édition la plus récente. Ce n’est pas celle que j’ai lue, j’ai lu le livre dans l’édition GF, plus ancienne. Je ne peux juger de l’amélioration apportée ou non par Jean-Baptiste Coursaud, mais je serais curieuse de lire cette autre version.
Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que le style de l’auteur est très simple. Il progresse dans son récit par petites touches, petites phrases plutôt courtes, qui ne sont pas complexes mais qui sont bien souvent énigmatiques. Il semble vouloir rendre compte des émotions successives et étranges que les petites filles éprouvent l’une pour l’autre, puis à l’égard de quelque chose qui les dépasse, ou bien qui les submerge.
L’attention à la nature est admirable. On passe de l’automne au printemps, du début de la formation de ce palais de glace (une cascade gelée) à son effondrement. Siss, l’une des deux fillettes, passe de l’innocence à la tristesse puis à la tentation nouvelle d’une vie autre qui coïncide au printemps où un garçon la trouble, mais elle ne veut pas trahir son amie avec laquelle elle a passé un pacte impérieux.
Je ne vais pas enfermer ce récit dans mon interprétation, mais je me contenterai de lancer quelques pistes. Les deux fillettes qui s’adorent évoque pour moi quelque chose de tout à fait concret, la dévotion enfantine que l’on peut avoir en amitié ne me paraît pas du tout saugrenue. Elle peut aussi revêtir une dimension symbolique puisque les deux fillettes sont apparemment opposées. On peut se demander si la perte de lune par l’autre ne correspond pas au passage de l’enfance à l’adolescence, qui va de pair avec l’envie de réconfort en même temps qu’un malaise soudain vis à vis des parents.
Peu importe, ce sont des fils, des chemins, tracés dans la neige, des lueurs qui vibrent à travers les parois du palais de glace, si beau, si mystérieux ; un refuge, un danger, un lieu de rêve, un secret, un tombeau. Au lecteur de se laisser prendre par la main par le narrateur qui pose des questions et des bouts de réponses comme des cailloux scintillants dans son récit, au lecteur de les ramasser en fonction de la résonance qu’ils créent en lui. La dimension onirique est si présente qu’elle fait du récit un texte qui résiste à l’analyse, ce qui permet sûrement de survivre aux années, et font de lui un joyau qui est célèbre en Norvège, et qui se fraie apparemment enfin un chemin jusqu’à nous. Une lecture marquante.
PS : c’est chouette de le lire fin décembre, dans un monde qui manque singulièrement d’enchantement. Une lecture qui m’a rappelé Michel Tournier ou Karen Blixen.
PS 2 : j’ai mis la 1ère de couverture de l’édition anglaise de Pinguin Books parce que je la trouvais belle.
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oviri7 · 9 months
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« Parviendrons-nous à échapper à la terrible alternative de la vie et de la mort? Pourrons-nous accéder au sublime détachement, en nous consolant par nos révélations intérieures et en nous grisant d'éternités insoupçonnées? Pourrons-nous oublier et dépasser le drame qui naît des contradictions inhérentes à l'être? Il doit bien exister un espace de lumière intérieure, où l'on vit sans vivre et où l'on meurt sans mourir. Il doit bien exister un temple de musique subtile aux sonorités desquelles la nature tout entière se désagrège. »
Emil Cioran - Le livre des leurres
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raisongardee · 1 year
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La recherche de moyens de subsistance justes est la première préoccupation de l’âge adulte, à l’heure où le simple emploi a remplacé les anciens métiers et où la comptabilité d’argent décide de toutes les professions.
Au premier degré de ce phénomène, il y a l’exploitation de ce qui est alors regardé comme une simple force de travail, comptablement plus intéressante que tout ce qui regarde le juste, le beau et le bien. Soumis à une logique économique acceptée comme une nécessité, les œuvres s’appliquent au rendement, et renoncent à l’esprit en exploitant la matière. Le sens de ce qui est fait, l’honneur attaché au beau geste, la valeur du savoir-faire, la qualité du rendu, la communauté des pairs, les identités de métier, le talent des hommes de l’art, la satisfaction de l’efficience, l’utilité sociale et le service de la communauté, la transmission par lignées d’apprentissage… tout cela est un luxe trop gratuit pour intéresser le chiffre d’affaire. SI la maîtrise est l’âme des métiers, c’est la comptabilité qui règne sur les emplois.
Dans ce contexte, la nécessité matérielle et économique confronte les jeunes gens à une cruelle alternative : une adaptation au prix de l’aliénation, ou un épanouissement au risque de l’indigence et de la marginalité.
Un peu d’observation fait voir à quel point les belles carrières se font presque immanquablement aux dépens des choses ou des êtres, et qu’il n’existe pas une seule "bonne place" qui, d’une façon ou d’une autre et au moins indirectement, ne consiste pas à exploiter un malheur. A partir d’un certain niveau de rendement, maintenant appelé compétitivité, on peut être certain que quelque chose ou quelqu’un a été abimé, et que le profit a été extirpé avec violence. La médecine semblait pouvoir faire exception, et soulager la douleur contre excellent revenu, mais l’argent a déjà soumis la santé à sa logique gestionnaire.
Les carrières se font toujours par allégeance à une sorte de maître de l’exploitation, qui peut gratifier ceux dont il a besoin pour "tirer profit", et laisser les autres pour morts sur le bord de sa route. 
D’un autre côté, lorsqu’une âme libre et consciente d’elle-même se refuse au grand appareil de la production, plus aucun paravent ne la protège de la nécessité. Le froid, la faim, le manque et la dépendance assombrissent ses jours. Dans son Livre du travail et des moyens de subsistance, Al Ghazâlî rapporte ce conseil qu’un sage donnait déjà à son fils : "Mon fils, mets-toi à l’abri du dénuement par un travail licite. Car lorsqu’un homme se trouve dans le dénuement, trois maux ne manquent pas de l’affecter : il rend son culte de manière lacunaire ; il a peine à réfléchir ; et il perd sa dignité. En outre, un mal plus grand encore le touche : les gens se mettent à le mépriser."
Une jeunesse sans charge de famille peut certes se contenter de peu, soutenue par l’entraide et les ressources du clan, mais l’indépendance et le mariage entrainent bien vite son lot de nécessités. L’autarcie semble également permettre d’échapper au jeu de l’échange contre argent, mais implique des moyens qui doivent aussi être acquis et entretenus.
La dignité est le fond de la question, à la recherche d’une existence honorable et paisible, sans volonté de dominer ou de s’enrichir, sans outrage à la nature ou à ses semblables, mais pourvoyeuse de suffisamment de ressources pour échapper à la misère. Cette question tourmente une partie de la jeunesse, sans autre réponse possible que la fuite ou la révolte. Les aînés ne font alors que rarement justice à un tel refus de parvenir, et préfèrent souligner la maladresse de la réponse plutôt que la pertinence de la question.
Mais la nécessité fait loi, qui ajourne un épanouissement plus intérieur. L’entrée dans la vie pratique contraint de s’adapter à l’appareil de production, et détourne de ce qui est pourtant plus authentique et personnel. Il y a donc deux sortes de maturité, comme il y a deux sortes de croissance. Les conflits de génération reposent sur ce malentendu, où révolte et adaptation ont toutes deux leur part de légitimité. Or la légitimité soutient les convictions les plus entêtées. 
Les parents attendent peut-être de leurs enfants qu’ils les approuvent en faisant les mêmes choix qu’eux ; les enfants attendent peut-être de leurs parents qu’ils les protègent de la dure réalité… mais la crédibilité de ces deux partis s’effrite chaque fois que les parents confessent leur aliénation et que les enfants réclament leur indépendance. Il faut faire mention d’un scénario croisé, dans lequel les parents ont refusé l’adaptation au prix d’une marginalité à laquelle les enfants font au contraire tout pour échapper.
Le système économique de l’exploitation à des fins de profit tend donc à rendre l’adaptation de plus en plus incompatible avec l’épanouissement. Avec sa voracité caractéristique, le capitalisme ne laisse presque plus rien échapper à sa logique de captation, y compris l’imaginaire d’une jeunesse dont les rêves fabriqués sont rendus de plus en plus compatibles avec la "carrière". La floraison des désirs et la complexité des besoins attache à l’argent, qui lui-même attache à l’appareil de production. C’est ainsi que la "réussite" a pris le sens si irrémédiablement économique qu’on lui connait aujourd’hui.
La jeunesse récalcitrante à l’imaginaire du marketing urbain poursuit sa recherche d’un mode de vie en marge du système capitaliste. Elle entend simplement subvenir à ses besoins sans perdre son âme, telle est son idée du luxe et de la vraie richesse.
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havaforever · 10 months
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OPPENHEIMER - Comment représenter un homme aussi complexe que le père du projet Manhattan ? C’est par le biais d’une trame narrative virtuose et sinueuse que Christopher Nolan raconte Robert Oppenheimer et la folie d’un monde scientifique en proie à son hubris de domination et de pouvoir absolu.
Avec ce film, Christopher Nolan embrasse clairement les films de l'Âge d'Or Hollywoodien : du biopic opulent à la reconstitution d'époque exemplaire et au casting all-star. Un classicisme global où on explore la vie d'une figure historique importante (son œuvre, les retombées politico-médiatiques et l'impact de son entourage), mais évidemment avec la patine de Nolan (la première heure opère sur 3 timelines différentes, tandis que la dernière heure sur 2 avec autant de points de vue).
Et si cette structure peut paraître complexe sur le papier (ou dans l'amorce du récit), le tout fait finalement sens (le récit aurait été complètement imbuvable si narré chronologiquement) tout comme l'usage du noir et blanc (minoritaire) pour aborder un point de vue extérieur à celui de Robert Oppenheimer.
Passé cela, effectivement on n'est pas submergés d'émotion, le personnage d'Opi est un peu caricatural, sa complexité est un peu simplifiée sinon soulignée, mais il y a une très grande matière à réflexion, et en définitive pas trop de réponses toutes faites aux enjeux monumentaux que la construction de la Bombe Atomique a soulevé pour l'éternité.
Oppenheimer fait office de vraie étude de personnage vis-à-vis de son protagoniste, ce qui en fait donc aisément un des meilleurs personnages de toute la filmographie de Nolan, même si ce n'est pas le meilleur rôle de Cillian Murphy, un peu trop lisse pour tant de torture intérieure. C'est au final régulièrement passionnant, érudit, et globalement bien interprété (mes favoris étant Benny Safdie, Matt Damon, Emily Blunt). Sans oublier de saluer Ludwig Goransson qui livre probablement la plus belle BO de l'année.
Pour le reste, c'est du grand cinéma, une image léchée, des séquences à couper le souffle, et un malaise persistant, tout à fait respectable, lié à la volonté de ne pas en finir avec la question beaucoup trop douloureuse que soulève le réels motivations de la recherche et du développement scientifique. Les intérêts des scientifiques eux-mêmes sont confus, mélangés; entre gloire, réussite, déboires, responsabilités et fuite en avant, la puissance technique produite par le génie des hommes, reste ce qu'il y a de plus menaçant pour l'humanité. Les progrès qui nous mènent sur la Lune ne font pas toujours rêver, ils sont encore plus effrayants que la peur d'une nature qui potentiellement peut toujours aussi se déchainer.
On ne sort pas indemnes relativement à tous les enjeux littéralement étouffants qui nous saisissent; la vie et la mort restent aussi paradoxalement liées dans la bombe atomique que les ondes et les corpuscules au cœur des atomes qui la composent. Le prix de la Guerre ne se mesure pas seulement aux nombres de victimes qu'elle fait à chaque fois, mais aussi à la façon dont elle change le monde et la vie de ceux qui restent.
NOTE 16/20 - Malgré tout ce que les hyper spécialistes du cinéma et/ou de Nolan en diront.
Un impressionnant récit dédaléen où chaque moment, même les plus éloignés, entre en écho, s'interpénètre et tente de percer à jour le secret de ce physicien devenu la figure nébuleuse d'une humanité de plus en plus tentée par son autodestruction. Plus que la course contre-la-montre pour l'arme atomique engagée par l'Amérique contre l'Allemagne nazie, c'est le regard riche, ambigu et complexe que Christopher Nolan porte sur Robert Oppenheimer qui passionne.
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auda-isarn · 1 year
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" Enfermée dans la forêt, derrière un mur invisible, une femme se trouve être l'unique survivante de l'humanité.
Alors que j'avais ressenti de l'ennui devant son adaptation au cinéma par Julian Pölsler , j'ai été un peu embarrassée que l'on m'offre pour mon anniversaire Le mur invisible, roman de l'autrichienne, Marlène Haushofer.
En fait, ce livre écrit en 1963 est totalement génial et je l'ai dévoré d'une traite. Merci donc à l'ami qui m'a fait ce cadeau !
Le synopsis est incroyable :
Enfermée dans la forêt, derrière un mur invisible, une femme se trouve être l'unique survivante de l'humanité.
Que s'est-il passé ?
On ne le saura jamais vraiment !
Elle voit, comme à travers une vitre, le reste du monde entièrement détruit. L' auteure , mère de famille provinciale et assistante au cabinet dentaire de son mari, donne à son roman la forme d'un journal de bord que la narratrice tiendrait pour faire face à cette expérience limite.
Page après page, nous découvrons ce que ce Robinson Crusoé au féminin met en place pour pouvoir survivre.
Son rapport à la nature, son inventivité.
L'effort constant et vain (?) qu'elle fait pour rester humaine, autant spirituellement que physiquement, alors que toute civilisation a disparu :
S'inventer des règles, repérer les heures, se donner un cadre. Continuer à se laver, se couper les cheveux, ne tuer que pour manger, pour ne pas sombrer dans la sauvagerie. Se concentrer sur le présent. Ne pas penser aux causes de cette catastrophe, à cette apocalypse, à la mort qui rôde partout.
S'agit-il d'une élection ou d'une punition? Est-elle une miraculée ou une damnée ?
Le mur invisible, c'est la prison à perpétuité sans gardien ni codétenu. La solitude, jusqu'à devenir folle.
Parler seul, désirer la mort, céder, puis se ressaisir. Le sursaut du corps. La joie d'un rayon de soleil, d'une framboise mûre, d'un travail achevé.
Et, par instant, même, le bonheur parfait.
L'harmonie totale avec la nature, l'adhésion au présent. Comme si cette situation extrême était l'aboutissement d'une vie. C'est à ce stade de son récit que la narratrice choisit de réfléchir sans complaisance à son passé et, à travers lui, au statut des femmes du milieu du 20 ème siècle et ce à quoi on les cantonnait: la maternité, la beauté physique, la sociabilité mondaine. Ces relations vaines et fades.
Ces coquilles vides.
Les remarques se font grinçantes sur ses préoccupations d'autrefois: ne pas être trop ronde, ne pas faire son âge...
Alors que dans la forêt, elle se métamorphose peu à peu en "paysan", au visage buriné et ridé, au corps amaigri et musclé, elle arrache ses bijoux et jette ses robes. La coquetterie d'antan lui apparaît désormais superflue et ridicule.
Ses mains calleuses et abimées deviennent ses plus précieux outils.
Son lien avec les quelques animaux qui partagent son existence est chaque jour plus fusionnel. En particulier avec Lynx, le chien du garde chasse dont elle a hérité. La tendresse et la dévotion sans faille de l'animal, sa complicité, sa façon de sentir la moindre de ses contrariétés, la moindre de ses inquiétudes, de l'aider en tout, de s'offrir à elle en consolation lui fait dire à la fin du roman que Lynx lui apparaît parfaitement humain.
C'est impossible, après la lecture de ce livre, de regarder les chiens sans éprouver une forme d'affection.
On pense au narrateur de la nouvelle " Construire un feu" de Jack London, lui aussi perdu dans une nature hostile, et à son rapport au chien tout aussi intime mais plus rude et violent.
La vache, Bella, comme une autre femme, une " soeur" qui la nourrit et est mère à son tour d'un petit veau.
La chatte capricieuse, indépendante et hautaine. belle et mystérieuse. Les chatons, les corneilles, les cerfs de la forêt. Plus le temps passe, plus la narratrice se sent proche d'eux et loin des hommes. Elle se réjouit finalement d être seule et que sa cousine et son mari ou le garde chasse ne soient pas là, enfermés avec elle. Cette solitude, c'est aussi la liberté absolue. Liberté qu'elle découvre au prix fort mais qu 'elle savoure à chaque instant.
La vie sans l'aliénation sociale.
La vie sans l'Autre.
Elle n'a à composer avec personne, à ne servir personne. Elle se souvient avec peu d'amour de ceux qui l'entouraient, même de ses filles devenues adultes, elle n'a de regret que de cet attachement qui la liait à elles alors qu'elles étaient encore très petites et qu'elle retrouve à présent avec les animaux dont elle prend soin nuit et jour.
On en vient même à se demander si la destruction générale du monde n'est pas un puissant fantasme de la narratrice, une pulsion de mort cosmique.
En lisant ce roman si singulier, je n'ai pas pu m'empêcher de voir dans cette image d'enfermement sous une cloche en verre la métaphore de l'infernale solitude des femmes dans une société où elles n'avaient encore que peu de place, où elles étouffaient littéralement sous les contraintes et les faux-semblants.
Ce mur invisible serait l'incarnation de cette prison sociale. De ces injonctions absurdes. De cette assignation au foyer et à la maternité.
Les animaux y représenteraient les enfants, à l'âge où ils dépendent entièrement de leur mère, les enfants qui donnent une raison de vivre lorsque l'on ne comprend plus rien à la place et au rôle que veut nous faire jouer la société.
Les enfants qui de tout temps ont permis aux femmes d'oublier par leurs sollicitations incessantes la vanité de leurs existences.
A chaque moment de découragement, à chaque passage où l'héroïne s'interroge sur la nécessité de continuer à vivre et où la tentation d'en finir émerge, c'est toujours la pensée des animaux qui la ramène à la vie. Car sans elle, ils mourraient et elle ne peut en supporter la simple idée...
Cela ressemble à ce que les femmes ont toujours éprouvées de manière presque archaïque lorsqu'elles ont été traversées par le désespoir face aux injustices sociales et que la main d'un enfant se glissait dans la leur pour les rendre à la joie... "
Un petit résumé de cette merveilleuse lecture que j'ai trouvé. Un livre que je recommande vivement. Marlen Haushofer est une écrivaine de science fiction féministe.
Les mouvements féministes et la recherche sur la littérature féminine a permis de faire connaître le rôle particulier de la femme dans la société masculine, mais qui pourtant était un thème constant chez les œuvres de Marlen Hausfhofer.
Elle est vraiment pas connue en France, et le film sur le bouquin n'est pas disponible en langue française. C'est vraiment dommage car c'est louper un récit poignant.
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cleopattes · 1 year
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Changer la nature pour la préserver – Elizabeth Kolbert « Under a White Sky – The Nature Of Future »
Avant-propos: je vous partage dans cette série de capsules mes réflexions par rapport à quelques livres et autres lectures exposant une pensée environnementale. Nous y parlerons développement durable, de changements climatiques mais aussi du fonctionnement général de Mère-Nature. Le tout sera agrémenté de données chiffrées et vérifiées, et peut-être aussi d’une touche d’humour.
Je ne présenterai pas une seconde fois Elizabeth Kolbert, l’auteure de ce livre publié en 2021, je vous invite à lire le second paragraphe de ma dernière chronique décrivant cette gagnante du prix Pulitzer. Je ne suis pas sûr qu’il constitue une « lecture d’été », tel que qualifié par Barack Obama ou encore Bill Gates. Pour ma part, j’emploierais une expression du genre « lecture parfaite à emporter dans son abri antiatomique ».
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Depuis 10 000 ans, soit à peu près la fin des dernières glaciations, la stabilité des températures a permis le développement des civilisations. L’illustration ci-dessous dresse l’historique pour le Groenland. Imaginez que cette période ait commencé 20 000 ou 30 000 ans plus tôt, où en serait-on aujourd’hui avec le climat et nos technologies? Quand il fait constamment -20 degrés Celsius en dehors de sa caverne humide, on ne pense pas spontanément à développer l’art de la philosophie pour les intellos ou de la métallurgie pour les manuels…
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Retenons que nos émissions de CO2 depuis 50 ans remettent en cause cet équilibre, en raison de l’utilisation des énergies fossiles. Bon, je dévoile maintenant l’explication du titre « Under A White Sky », qui signifie que la couleur de notre ciel en temps normal va passer du bleu au blanc, en raison de la géo-ingénierie, si ces technologies audacieuses finissent par être déployées. Mais les levers de soleil seront splendides! 
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Mais qu’est-ce donc que la géo-ingénierie? Je le savais, j’ai piqué votre curiosité, cela tombe à point puisque les scientifiques et médias de toute sorte vont introduire le concept à la population dans un futur proche. En guise d’introduction, le volcan Tambora, situé en Indonésie, rentra en éruption en 1815. Il rejeta tellement de cendres, gaz et particules fines dans l’atmosphère que les rayons du soleil furent bloqués et cela conduisit à un refroidissement climatique pour les années suivantes (1816 eut un été glacé). C’est sans compter les centaines de milliers de personnes sur la planète mortes de faim ou déplacées. Vous avez donc compris le principe de la géo-ingénierie avec les aérosols dans la stratosphère! Dans le livre, plusieurs possibilités sont déclinées :
Particules de diamants vaporisées dans la stratosphère;
Sel saupoudré au-dessus de la banquise;
Dioxyde de soufre dans la stratosphère, vraiment charmant;
Acide sulfurique et autres aérosols plus ou moins testés…
Tout cela peut faire peur! Oui, on peut transformer de la grêle en pluie avec un additif relâché par avion très localement, mais on parle ici d’une « solution » globale qui gérerait les conséquences et en aucun cas les causes du haut niveau de CO2 dans l’atmosphère. Plutôt que de vaporiser de la méthadone dans notre air, il paraît préférable d’arrêter de consommer l’opium de la croissance économique, à savoir les énergies fossiles.   
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L’homme, avec sa casquette de scientifique en général, est toujours persuadé de faire la bonne chose au moment où il la fait et avec toutes les connaissances en sa possession, mais les effets collatéraux non prévus peuvent être dévastateurs. Pensons seulement aux DDT, aux CFC, à l’importation d’espèces invasives,… Mentionnons également que ces programmes nécessitent du financement, du matériel (ex : avions capables d’embarquer 20 tonnes d’aérosols à 20 km d’altitude), et la fabrication d’aérosols, mais tout cela pourrait se résoudre avec une volonté politique internationale. Cependant, avant d’entreprendre la géo-ingénierie dont on ne maîtrise pas les possibles effets secondaires, quelques questions et constats s’imposent :
Que se passera-t-il si on commence ces épandages stratosphériques puis qu’on les arrête pour diverses raisons?
Si l’expérience tourne mal, quelles sont les voies de sortie et d’atténuation?
Si elle change les patrons de précipitations (sécheresses en Afrique et en Asie) tel qu’anticipé, que fera-t-on?
Surtout, a-t-on éthiquement le droit de jouer à l’apprenti chimiste avec la planète en lançant des solutions reposant sur notre conviction que tout devrait bien se passer au terme du processus? L’approche est autant empreinte d’espoir que de doutes.
N’oubliez pas que le but demeure de réduire la température ou de freiner sa progression, mais que cela n’implique pas la décarbonation, signifiant que le géo-ingénierie devrait arriver en complément à d’autres actions, centrées sur les causes cette fois-ci.
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Restons dans le contrôle de la nature qui est le fil conducteur du livre, mais cette fois-ci avec un regard sur le passé et le présent. Elizabeth Kolbert prend l’exemple de la Louisiane. En mes propres mots, la fondation de la Nouvelle-Orléans correspond à un entêtement vraiment débile des premiers colons français. C’est quoi l’idée de construire en zone inondable quand on sait pertinemment que la zone est justement très inondable? La solution simple fut de construire des digues sur les « levées » naturelles (Levee en anglais), renforcées au cours de décennies. Rassurez-vous, dirais-je cyniquement, ce travail fut réalisé par des esclaves. Le surnom de la ville devrait même évoluer de « Big Easy » à « Big Shame », selon mes valeurs personnelles. La ville ensuite s’est développée économiquement et humainement, rendant impossible d’un point de vue pratique un retour en arrière. Il s’en est suivi l’édification d’autres digues et systèmes d’ingénierie complexes pour contrôler les eaux du Mississippi… et ses alluvions, dans un processus de fuite en avant. La Louisiane est toutefois condamnée à disparaitre sous la mer, citons un article du Washington Post mentionnant que dans cet état perdrait 8,7% de ses terres d’ici 2050. Ce n’est pas une bonne idée que d’habiter en ce moment l’Isle De Jean Charles! Dans la même rubrique de choix insensés et non pérennes naturellement, mentionnons l’établissement même de Las Vegas, le contrôle du territoire plus qu’extrême aux Pays-Bas, ou encore le récent système de protection de la ville via un mur de portes marines à New York. Aussi admirables et perfectionnés soient les systèmes d’ingénierie mécaniques et hydrauliques, Dame-Nature ne respecte pas toujours les spécifications d’ingénierie! Frida Boccara (‘scusez, la référence n’est pas jeune, mais écoutez la chanson pareil) chantait avec sa voix sublime de profondeur : « Venise va mourir un jour… au fond de l’eau verra passer tous les bateaux ». Vous pouvez échanger le nom de la ville pour Amsterdam s’il vous chante.
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Je pense avoir eu la délicatesse de commencer la chronique par le sujet le plus épeurant, celui de la géo-ingénierie qui deviendra peut-être réalité dans les prochaines années. Continuons avec une autre variante se focalisant uniquement sur les causes aussi, celle de la captation du C02 dans l’atmosphère. L’idée devrait ou même devra aller de l’avant, sachant que la température mondiale a déjà augmenté de 1,2 degré Celsius depuis le début de la période de référence et que toutes les prédictions modérées seront fracassées d’ici 2050. Mais comment faire? Elizabeth Kolbert a identifié plusieurs solutions, mais le problème reste toujours le même, celui du volume. À petite échelle, on capte facilement le CO2 pour le neutraliser, mais au niveau de la planète et de son atmosphère, c’est bien plus complexe… Voici donc les initiatives :
Capter le CO2 puis l’envoyer dans la roche en profondeur pour qu’il se minéralise dans le basalte. L’image ci-dessus provient d’un de ce type d’installation actuellement en opérations, le système ORCA de Climeworks dont je vous invite à regarder la vidéo;
Extraire 3 milliards de tonnes de basalte et l’épandre sur des terres agricoles sur la planète;
Dissoudre de l’olivine volcanique dans les océans;
Planter 1 000 milliards d’arbres sur la planète, puis les enterrer dans des tranchées lorsqu’ils seront à maturité, pour éviter que le CO2 ne soit retourné dans l’atmosphère. Ces arbres pourraient être modifiés génétiquement afin de se prévaloir de feuillages plus clairs (avec les OGM, on peut tout réaliser!), favorisant ainsi le rejet des rayons UV;
Construire 100 millions de machines résidant dans des « containers » pour pomper le C02.
Ces projets sont mégalomaniaques à première vue (mais c’est quoi le coût de ne rien faire?), sont très couteux et mobilisent des ressources, générant du CO2 au passage, pour être réalisés. À l’instar de la géo-ingénierie, nous sommes confrontés à une logique possible de 2 pas en arrière pour un en avant. Question subsidiaire : qui acceptera de payer $1 000 ou même $100 US par tonne de CO2 capté et neutralisé? Pour information, l’humanité a produit 36,8 gigatonnes en 2022, en augmentation par rapport à 2021… Sapiens tente de gérer un problème qu’il a lui-même créé et qui semble insoluble vu les proportions prises.
Il est temps maintenant d’accompagner l’auteure en Australie et de parler des OGM (organismes génétiquement modifiés. Disons-le de suite à la défense des promoteurs des OGM, ce n’est pas parce que l’on mange un poulet qu’il va nous pousser un bec et des ailes. Cependant, nous nous en sommes aperçus concernant les DDT et autres produits chimiques, ce qui passe par le foie peut gravement impacter notre santé et nos gènes. On parle encore du principe de précaution.
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Le très charmant crapaud buffle (cane toad pour les anglophones, rhinella marina de son nom scientifique) représenté ci-dessus, fut introduit dans de nombreux pays tropicaux, puis en Australie pour se délecter d’insectes dans les champs de canne à sucre, ce qui se révéla être un échec. Cependant, ces gros batraciens ont progressivement colonisé de nouveaux territoires sur l’île continent. Au fil des décennies, l’évolution a même fait que leurs pattes à l’arrière se sont allongées, leur assurant une invasion encore plus rapide! Le problème demeure qu’ils sont toxiques, la faune locale de prédateurs pouvant en mourir. Le lien avec les OGM? Une équipe de scientifiques a travaillé fort pour altérer leur gène de la toxicité, de manière que les prédateurs tombent seulement malade après un tel repas, les incitant ainsi à ne plus s’en approcher. Personnellement, rien que de voir l’animal, j’ai déjà une indigestion…  
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Toujours en Australie, chacun sait que la barrière de corail est sujette à disparaître complétement (blanchiment, puis mort, puis désintégration physique avec le temps). Près de la moitié de la Grande Barrière a déjà trépassé en 2016 et 2017. La solution scientifique? Changer l’ADN des coraux pour les rendre plus résistants à l’eau trop chaude et en dehors de leurs paramètres optimaux.
La manipulation génétique sur l’ADN du vivant peut aller plus loin encore. D’autres équipes ont travaillé sur un « X-Shredder » pour les souris. Imaginez, les souris femelles ne développent plus le chromosome X et ainsi n’engendrent que des souris mâles. Sur une île du Pacifique dont les populations d’oiseaux marins sont en déclin à cause des rongeurs, on comprend. Imaginez que les mignonnes souris s’échappent et colonisent les différents continents, on peut alors éradiquer des espèces, rien qu’avec le bricolage d’ADN! Capotant, vous dîtes?
Arrêtons ici la revue du livre « Under A White Sky » d’Elizabeth Kolbert, supposée être donc une lecture d’été, peut-être à cause de son nombre de pages. Sapiens a créé un énorme problème, celui des changements climatiques, en raison de sa consommation depuis surtout les 50 dernières années d’énergies fossiles, entraînant une hausse des GES et des températures. Je radote. En attendant une annulation ou réduction très drastique (davantage réaliste) des émissions, la communauté scientifique nous apporte des solutions séduisantes axées sur la gestion des conséquences. Il faudra en passer probablement par là pour ne pas atteindre un réchauffement de 3 ou 4 degrés Celsius ou plus d’ici 2100. Mais appliquons encore le principe de précaution, nous ne sommes pas collectivement forcément plus malins en 2023 qu’on ne l’était il y a 60 ans. Les décisions sont toujours prises selon les connaissances scientifiques disponibles.  Même Rachel Carson trouvait que c’était une fichue bonne idée que d’importer les 4 espèces de carpes chinoises dans nos eaux nord-américaines. Rétrospectivement, ces gros poissons sont devenus une espèce invasive plus que difficile à gérer. Parions que la nature ne demeurera pas encore longtemps naturelle, et qu’elle devra être modifiée par le génie humain pour atténuer les changements climatiques. Évitons cependant toute forme de dérapage, je pense en particulier à la géo-ingénierie.  
Crédits photos :
Géo-ingénierie solaire, géo-ingénierie avec avion, vieux carré de la Nouvelle-Orléans, Climeworks, crapaud buffle, coraux blancs, photos tirées du livre de Elizabeth Kolbert prises par l’appareil téléphonique de l’auteur (Thierry Lagrange)
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aspellnameddesire · 2 years
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COVEN D'HECATE
Il est temps de vous révéler l'un des covens du forum.
genre : mixte
croyance : iels se sont détachés du diable il y a quelques décennies, aujourd’hui, c’est avec hécate qu’iels ont pactisé, se détachant des autres covens. cependant, se détacher du diable est un changement lourd de conséquences, et ils en paient le prix. la suprême et son bras droit se doivent de garder la face, d’habiller d’illusions les membres du coven et de garder l’équilibre entre la vérité et les mensonges qu’ils prônent. chaque année, en grand secret, la suprême fait don de l’un de ses membres, le condamnant ainsi à une septicémie fulgurante, tout ça pour que le diable les laisse en paix. la mort du malheureux était tragique, on demandait de l’aide à hécate, et la suprême jouait son rôle de mère qui s’inquiétait, tout en sachant qu’il était déjà trop tard, en sachant que c’était elle qui l’avait choisi. les morts suspectes se sont accumulées ces dernières années, et si personne ne sait rien, certains commencent à douter de l’air si innocent de leur mère spirituelle. après tout, qui étaient-ils pour penser que le diable ne viendrait quand même pas réclamer sa part ? 
réputation : iles se disent purs. les voilà; habillés de blanc étincellant. Iels cherchent la pureté de l’âme, refusent les traditions qu’iles jugent barbares et clament haut et fort qu’ils sont la nouvelle génération sorcière. iels ne sacrifient plus, ne tuent plus de pauvres animaux, non, iels offrent sur l’autel de leur divinité, des plantes odorantes, de l’encens, du thé aux herbes. ils se veulent progressistes et les voilà, à accepter les sorciers, les sorcières, à guider les humains avec des dons, voir même, à les laisser rejoindre le coven. iels se veulent proches de la nature et bienveillants. mais cela n’est qu’une façade, sous les apparences, se cache une fissure. et bon nombre vont tenter de l’exploiter. 
enseignements et domaine de prédilection : le contrôle de la magie avant tout, comment exploiter les plantes, faire des potions. prédilection en tout ce qui a attrait à la nature. 
points faibles : magie assez faible (sauf si regroupés) dû aux enseignements qui ne portent que sur le contrôle mais peu sur l’exploitation de la magie en elle-même. les rares membres aux pouvoirs développés l’ont appris par eux-mêmes, ou avec des livres. 
rapport avec les personnes non magiques : peu importe! qu’ils disent. le coven respecte les humains et se soucient peu d’eux. évidemment, étant donné que le coven possède quand même une faible énergie, les humains ont peu d’attrait. par contre, les humains avec des dons magiques, là, c’est autre chose. ils cherchent à les endoctriner, les pensant naïfs, pour pouvoir par la suite, puiser dans la force de leur magie. et puis la suprême doit désigner une victime pour le diable, chaque année, ça l’arrange plus quand elle est née humaine. 
rapport avec les autres groupes : du mépris tout au plus. rien d’autre, le coven d’hécate reste dans son coin et tente de narguer les autres grâce à leurs pratiques avant-gardistes et cela a pour don d’envenimer les choses. Des menaces ont été faites, à voir si finalement, elles seront appliquées. En attendant, le coven vit comme si de rien n’était, se la joue sage lors des assemblées et respecte les règles.  Retrouvez le coven d'Hecate sur A Spell Named Desire dans une semaine !
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marasutopia · 1 year
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Dernier achat : "Apprendre, si par bonheur" de Becky Chambers. Aux éditions nantaises L'Atalante.
Mi amis ĉi tiun libron. Mi rekomendas ĝin.
Cela faisait un moment que je voulais lire ce roman décrit comme étant représentatif du "hopepunk". C'est un petit livre qui nous emmène en voyage pour apprendre. Un voyage doux, paisible et captivant, qui ne met pour autant pas de côté les objectifs scientifiques de l'expédition.
Pas de conquêtes, pas de pillage, pas d'instrumentalisation du monde et de la nature.
En le refermant, je me suis sentie bien.
On a besoin de plus de récits comme celui-ci. En tout cas, c'est mon avis. Je n'ai pas besoin de me miner davantage le moral avec de la SF dystopique au vu de ce qui se passe et du futur qu'on va se taper.
La planète brûle. Ok, j'ai compris. Ricevis ĝin. Je vais pas ouvrir un bouquin pour angoisser encore plus. Un bouquin sans doute écrit par un mec déjà mort ou qui le sera quand le monde s'effondrera.
Je sais pas. J'ai l'impression qu'on nous a menti. Quand on est petit, on croit que la vie ce sera simple. Des études, un travail, consommer, faire du shopping, les cadeaux de Noël commandés sur Amazon, se mettre en couple, acheter un pavillon dans une banlieue, une voiture, partir en vacances au soleil, tout ça. Quand on est petit, on s'imagine que ce sera aussi simple que ça. Que la vie c'est un film. Et en fait non. En fait, tout va s'effondrer et on ne pourra rien y faire.
Enfin bref.
Sinon, rien de neuf. J'essaie toujours d'apprendre l'espéranto (j'ai hésité avec l'interlingua). J'ai abandonné mon idée de blog littéraire car je ne sais pas. Pas la foi.
Je devrais lire un autre livre de Becky Chambers.
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traitor-for-hire · 2 years
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Les Quatre Filles March, chapitre 40
La vallée de l'ombre de la mort
Une fois la première amertume passée, la famille accepta l’inévitable et essaya de le supporter de bon cœur, en s’aidant les uns les autres de l’affection accrue qui vient tendrement lier les familles dans les périodes troublées. Ils mirent de côté leur peine, et chacun fit sa part pour faire de cette dernière année une année heureuse.
La chambre la plus plaisante fut réservée à Beth, et tout ce qu’elle aimait le plus y fut rassemblé — fleurs, tableaux, son piano, la petite table à ouvrage, et les chats bien-aimés. Les meilleurs livres de Père y firent leur apparition, le fauteuil de Mère, le bureau de Jo, les plus beaux dessins d’Amy, et tous les jours Meg amenait ses bébés en un pèlerinage d’amour, pour ensoleiller la journée de Tante Beth.
John mit discrètement de côté une petite somme, pour pouvoir avoir le plaisir de fournir à la malade les fruits qu’elle aimait et qui lui faisaient envie. La vieille Hannah ne se lassait jamais de concocter des mets délicats pour tenter un appétit capricieux, laissant tomber quelques larmes tout en travaillant, et de l’autre côté de l’océan arrivaient des petits cadeaux et des lettres enjouées, qui semblaient porter des bouffées de chaleur et de parfums venues de pays qui ne connaissent pas l’hiver.
Ici, chérie comme une sainte du foyer sur son autel, se tenait Beth, aussi calme et industrieuse que jamais, car rien ne pouvait changer sa nature douce et généreuse, et même en se préparant à quitter la vie, elle essayait de la rendre plus gaie pour ceux qui resteraient en arrière. Les doigts affaiblis n’étaient jamais au repos, et un de ses plaisirs était de fabriquer de petites choses pour les écoliers qui allaient et venaient quotidiennement — de laisser tomber de sa fenêtre une paire de mitaines pour des menottes pourpres, un carnet à aiguilles pour la petite mère de nombreuses poupées, des essuie-plumes pour de jeunes écrivains travaillant d’arrache-pied à des forêts de pattes-de-mouche, des albums pour les yeux amateurs d’images, et toutes sortes d’objets plaisants, jusqu’à ce que les réticents grimpeurs à l’échelle de l'apprentissage voient leur chemin jonché de fleurs, pour ainsi dire, et en viennent à considérer la gentille donatrice comme une sorte de fée marraine, assise au-dessus d’eux, qui les couvrait de cadeaux miraculeusement adaptés à leurs goûts et à leurs besoins. Si Beth avait voulu la moindre récompense, elle la trouvait dans les petits visages joyeux toujours tournés vers sa fenêtre, avec des saluts et des sourires, et dans les drôles de petites lettres qui lui parvenaient, pleines de taches d’encre et de gratitude.
Les quelques premiers mois furent très heureux, et Beth regardait souvent autour d’elle en disant « Que c’est beau ! », comme ils étaient assis tous ensemble dans sa chambre ensoleillée, les bébés en train de remuer et de gazouiller sur le sol, mère et sœurs en train de travailler, et père en train de lire, de sa belle voix, des passages des livres vieux et sages qui semblaient riches en mots bons et réconfortants, tout aussi applicables maintenant qu’au moment où ils furent écrits, des siècles plus tôt, dans une petite chapelle, où un prêtre paternel enseignait à ses ouailles les dures leçons que nous devons tous apprendre, essayant de leur montrer que l’espoir peut réconforter l’amour, et la foi rendre possible la résignation. Des sermons simples, qui allaient droit à l’âme des auditeurs, car le cœur du père était dans la religion du ministre, et les fréquentes hésitations de sa voix donnaient une double éloquence aux mots qu’il disait ou lisait.
Ce fut une bonne chose pour tous, ce temps paisible pour les préparer aux tristes heures à venir, car petit-à-petit, Beth dit que l’aiguille était « trop lourde », et la rangea pour toujours. Parler la fatiguait, les visages la troublaient, la douleur la fit sienne, et son esprit tranquille était tristement perturbé par les maux qui affligeaient son faible corps. Pauvre de moi ! Que de journées pénibles, que de longues, longues nuits, que de cœurs endoloris et de prières implorantes, quand ceux qui l’aimaient furent forcés de voir les fines mains tendues vers eux, suppliantes, d’entendre le cri amer, « Aidez-moi, aidez-moi », tout en sentant qu’ils ne pouvaient aider. Ce fut une triste éclipse de l’âme sereine, une courte lutte de la jeune vie avec la mort, heureusement brèves ; et puis, la rébellion naturelle passée, l’ancienne paix revint, plus belle que jamais. Dans le naufrage de son corps frêle, l’âme de Beth se renforça, et bien qu’elle dise peu, ceux qui l’entouraient sentirent qu’elle était prête, et virent que le premier pèlerin appelé était aussi le plus apte, et attendirent avec elle sur le rivage, essayant de voir les Anges venus l’accueillir à sa traversée de la rivière. 
Jo ne la quittait pas même pour une heure depuis que Beth avait dit « Je me sens plus forte quand tu es ici ». Elle dormait sur un sofa dans la chambre, se réveillant souvent pour attiser le feu, pour nourrir, ou soulever ou assister la patiente créature qui ne demandait que rarement quoi que ce soit, et « essayait de ne pas déranger ». Tout le jour elle hantait la pièce, jalouse de toute autre infirmière, et plus fière d’avoir été choisie que d’aucun autre honneur que lui avait jamais accordé la vie. Ce furent des heures précieuses et utiles pour Jo, car en ces moments son cœur recevait les leçons dont il avait besoin. Des leçons de patience, si gentiment enseignées qu’elle ne pouvait échouer à les apprendre, la charité pour tous, l’esprit aimable qui peut pardonner et véritablement oublier la méchanceté, la loyauté au devoir qui rend le plus dur aisé, et la foi sincère qui ne craint rien, mais croit sans le moindre doute.
Souvent, quand elle se réveillait, Jo trouvait Beth en train de lire son petit livre fatigué, l’entendait chanter doucement pour occuper la nuit sans sommeil, ou la voyait reposer sa tête entre ses mains, tandis que les larmes coulaient lentement entre les doigts translucides, et Jo étendue la regardait avec des pensées trop profondes pour les larmes, sentant que Beth, à sa façon simple et désintéressée, essayait de se détacher de sa chère ancienne vie, et de se préparer pour la vie à venir, par des mots de réconfort sacrés, des prières silencieuses, et la musique qu’elle aimait tant.
Voir ceci fit plus pour Jo que les sermons les plus sages, les hymnes les plus saints, les prières les plus ferventes qu’aucune voix ne pourrait proférer. Car ses yeux rendus clairs par de nombreuses larmes, et son cœur attendri par la peine la plus douce, elle reconnut la beauté de la vie de sa sœur — sans histoire, sans ambitions, mais pleine des vertus authentiques qui « sentent bon, et fleurissent dans la poussière », l’oubli de soi qui fait que les plus humbles sur Terre sont plus tôt récompensés aux cieux, le véritable succès, possible pour tous.
Une nuit où Beth regardait les livres sur sa table, pour trouver quelque chose qui lui ferait oublier la fatigue mortelle qui était presque aussi difficile à supporter que la douleur, en tournant les pages de son vieux favori, Le Voyage du Pèlerin , elle trouva une petite note, gribouillée de la main de Jo. Le nom attira son œil, et les lignes brouillées lui certifièrent que des larmes étaient tombées dessus. 
« Pauvre Jo ! Elle dort si bien, je ne vais pas la réveiller pour lui demander la permission. Elle me montre toutes ses choses, et je ne pense pas que ça la dérange si je lis ceci », pensa Beth, avec un regard vers sa sœur étendue sur le tapis, les pinces à côté d’elle, prête à se réveiller à l’instant où la bûche tomberait en morceaux.
MA BETH
Assise patiente dans l’ombre
        Dans l’attente de la lumière bénie
        Une présence sereine et vertueuse
        Sanctifie notre foyer en peine.
        Les joies, les espoirs et les chagrins terrestres
        Se brisent comme l’onde sur la rive        
        De la rivière profonde et solennelle
        Où elle se tient maintenant de son plein gré.
Ô ma sœur, en t’éloignant de moi,       
        Des soucis humains et des conflits,
        Laisse-moi en cadeau ces vertus
        Qui ont embelli ta vie.
        Très chère, accorde-moi cette grande patience
        Qui a le pouvoir de soutenir
        Un esprit enjoué, qui jamais ne se plaint,
        Dans sa prison de douleur.
Donne-moi, car j’en ai bien besoin,
        Ce courage, tendre et sage,
        Qui a verdi le sentier du devoir
        Sous ton pas résolu.
        Donne-moi cette nature généreuse,
        Qui, avec une charité divine,
        Peut pardonner les torts au nom de l’amour.
        Doux cœur, pardonne les miens !
Ainsi notre séparation perd chaque jour
        Un peu de son amertume,
        Et en apprenant cette dure leçon,
        Ma terrible perte devient un gain.
        Car le contact du chagrin rendra
        Plus sereine ma nature sauvage,
        Donnera à la vie de nouvelles aspirations,
        Une confiance nouvelle en l’invisible.
Désormais sauve de l’autre côté de la rivière,
        Je verrai à jamais
        Un esprit du foyer bien-aimé,
        Qui m’attend sur le rivage.
        Espoir et foi, nés de ma peine,
        Deviendront des anges gardiens,
        Et la sœur partie avant moi, par leurs mains
        Me conduira jusqu’à la maison.
Aussi floues et tachées, piètres et bancales que furent ces lignes, elles apportèrent un air de réconfort indicible au visage de Beth, car son unique regret avait été d’avoir fait si peu, et ceci semblait lui assurer que sa vie n’avait pas été inutile, que sa mort n’apporterait pas le désespoir qu’elle craignait. Comme elle se tenait assise, le papier plié entre ses mains, la bûche brûlée s’effondra. Jo se réveilla en sursaut, attisa la flamme, et se glissa au chevet du lit, espérant que Beth dormait.
« Je ne dors pas, mais je suis si heureuse, ma chérie. Tu vois, j’ai trouvé ceci et je l’ai lu. Je savais que cela ne te gênerait pas. Ai-je été tout ça pour toi, Jo ? » demanda-t-elle, avec une sincérité humble et pensive.
« Oh, Beth, tellement, tellement ! », et la tête de Jo vint se poser sur l’oreiller à côté de celle de sa sœur.
« Alors je n’ai pas l’impression d’avoir gâché ma vie. Je ne suis pas si bonne que tu le dis, mais j’ai essayé de bien faire. Et maintenant, quand il est trop tard pour seulement commencer à faire mieux, c’est un tel réconfort de savoir que quelqu’un m’aime autant, et pense que je l’ai aidé.
— Plus que n’importe qui au monde, Beth. Je pensais que je ne pourrais pas te laisser partir, mais j’apprends à ressentir que je ne te perds pas, que tu seras plus pour moi que jamais, et que la mort ne peut nous séparer, malgré les apparences.
— Je sais qu’elle ne le peut pas, et je n’en ai plus peur, car je suis sûre que je serai toujours ta Beth, pour t’aimer et t’aider plus que jamais. Tu dois prendre ma place, Jo, et être là pour Père et Mère quand je serai partie. Ils vont se tourner vers toi, ne leur fais pas défaut, et s’il est difficile de travailler seule, souviens-toi que je ne t’oublie pas, et que tu seras plus heureuse ce faisant qu’en écrivant des livres magnifiques ou en visitant le monde entier, car l’amour est la seule chose que nous pouvons emporter avec nous quand nous partons, et il rend la fin si aisée.
— Je vais essayer, Beth », et en cet instant Jo renonça à sa vieille ambition et se voua à une autre, nouvelle et meilleure, en reconnaissant la pauvreté des autres désirs et en éprouvant la réconfort béni de la croyance en l’immortalité de l’amour. 
Ainsi passèrent les journées de printemps, le ciel se fit plus clair, les fleurs firent leur apparition assez tôt, et les oiseaux revinrent à temps pour dire adieu à Beth, qui, comme une enfant fatiguée mais confiante, se tenait aux mains qui l’avaient guidée toute sa vie, comme Père et Mère la menaient tendrement à travers la Vallée de l’Ombre de la Mort, et l’abandonnaient à Dieu.
Il est rare, si ce n’est dans les livres, que les mourants prononcent des mots mémorables, voient des visions ou nous quittent dans un état de béatitude, et ceux qui ont assisté au  départ de bien des âmes savent que pour la plupart, la fin vient aussi naturellement et simplement que le sommeil. Comme Beth l’avait espéré,  la marée « descendit sans peine », et dans l’heure sombre avant l’aube, sur le sein où elle avait pris sa première inspiration, elle rendit paisiblement son dernier souffle, sans adieux mais avec un regard aimant et un léger soupir. 
Avec des larmes et des prières et de tendres mains, Mère et sœurs la préparèrent pour le long sommeil duquel la peine ne la tirerait plus jamais, voyant avec gratitude la belle sérénité remplacer bientôt la patience pathétique qui leur avait si longtemps brisé le cœur, et sentant avec une joie révérencieuse que la mort était pour leur chérie un ange bienveillant, et non un fantôme redoutable.
Quand le matin vint, pour la première fois en bien des mois le feu était éteint, la place de Jo était vacante, et la chambre était très silencieuse. Mais un oiseau chantait gaiement sur une branche en bouton, tout proches, les perce-neige fleurissaient à la fenêtre, et le soleil de printemps rayonnait comme une bénédiction sur le visage paisible sur l’oreiller — un visage empli d’une paix dénuée de souffrance, à tel point que ceux qui l’aimaient souriaient à travers leurs larmes, et remerciaient Dieu que Beth, enfin, ne souffre plus.
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christophe76460 · 5 days
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******* UN CHEMIN QUI DESCEND
Les premiers versets du texte ci-dessous (v. 5-8) sont un condensé du parcours suivi par Jésus Christ, depuis son point de départ, tout en haut, jusqu’à son point d’arrivée, tout en bas. C’est un chemin que Jésus a suivi « Lui-même », de son plein gré.
– existant en forme de Dieu : la Bible entière affirme la divinité de Jésus Christ (Jean 1 : 1, 14 ; Rom. 9 : 5 ; 1 Tim. 3 : 16 ; Héb. 1 : 8, etc.). L’expression « en forme de Dieu » ne désigne pas une apparence extérieure, mais la réalité de son Être divin.
– il n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu : Satan a tenté Ève et Adam en prétendant que, s’ils mangeaient du fruit défendu, ils seraient « comme Dieu ». Ils ont succombé, ont voulu s’élever au-dessus de leur condition et s’approprier (ou « ravir ») l’égalité avec Dieu. Jésus, au contraire, étant Dieu en personne, a renoncé à ses droits, Il n’est pas venu dans sa puissance divine pour écraser l’homme.
– il s’est dépouillé lui-même : il est impossible à l’homme de se représenter la grandeur de Dieu, son Créateur. Être Dieu, et devenir un homme, c’est devenir comme le néant, comme rien ! Le roi David, conscient de la grandeur de Dieu, écrit?: « Éternel…, tu as mis ta majesté au-dessus des cieux… Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? » (Ps. 8 : 2, 5). Jésus est l’Éternel à qui David s’adresse. Il est volontairement devenu un homme, Il s’est ainsi anéanti Lui-même !
Jésus était « en forme de Dieu », s’est dépouillé Lui-même. Mais son chemin a continué de descendre :
– prenant une forme de serviteur : pour le Fils de Dieu, habitué à être servi par les armées angéliques, prendre volontairement « la forme d’esclave », c’est un renoncement qui nous paraît inconcevable. « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Marc 10 : 45). Dieu est au-dessus de tous, toutes ses créatures Le servent. Mais Jésus est devenu un homme dans sa plus basse condition, celle d’un esclave. Il a vécu au milieu de ses disciples en prenant humblement la place de serviteur. Il a été vendu par Judas pour 30 pièces d’argent, le prix d’un esclave (Matt. 27 : 9).
– en devenant semblable aux hommes : rien ne distinguait extérieurement Jésus des autres hommes. Cependant, il y avait une immense différence entre Lui et ses contemporains : Il était sans péché. La Bible prend soin de préciser à plusieurs reprises cette sainteté absolue : dès sa conception (Luc 1 : 35), et pendant toute sa vie (1 Pi. 2 : 22 ; 2 Cor. 5 : 21 ; 1 Jean 3 : 5). Et seul un homme sans péché pouvait sauver des humains pécheurs !
– étant trouvé, quant à son aspect, comme un homme : son aspect physique était celui d’un homme comme nous. Il s’est assujetti aux limitations de la nature humaine, dans l’espace et dans le temps, Lui qui était le Dieu éternel, omniprésent ! Il a connu la faim, la soif, la fatigue, les longues marches. Oui, Il était vraiment un homme parmi les hommes ! Mais ce n’était pas suffisant. Il s’est encore abaissé davantage !
Le chemin suivi par Jésus est descendu toujours plus bas :
– étant devenu obéissant jusqu’à la mort : Jésus était venu accomplir la volonté de Dieu : nous sauver (Héb. 10 : 9). Mais il fallait que soit réglé le problème du péché, qui nous séparait de Dieu. Pour cela Jésus devait subir à notre place le jugement de Dieu. Quand Dieu Lui présente la « coupe », c’est-à-dire la colère divine envers le péché qu’Il allait porter, Jésus livre un combat intérieur intense. Il demande : « Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite » (voir Luc 22 : 39-44). Son angoisse est terrible, mais son obéissance entière. Adam avait désobéi, Jésus a obéi jusqu’à la mort.
– et à la mort de la croix : la crucifixion, cruel supplice romain infligé aux esclaves et aux pires criminels ! Dieu avait dit : « Maudit est quiconque est pendu au bois » (Gal. 3 : 13). Être « fait péché » (2 Cor. 5 : 21), et devenir « malédiction » pour nous, voilà ce que signifiait « la mort de la croix » pour le saint Fils de Dieu. C’était le seul moyen de nous délivrer de la malédiction qui pesait sur nous à cause de notre désobéissance à Dieu. Ainsi s’est achevé le chemin descendant de Jésus.
Resterais-tu insensible à cette vie d’amour et de souffrances ?
Voici la réponse de Dieu : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se plie tout genou… à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2 : 9-11).
Source : Bible-notes. Org
Demeurer attachés au SeigneurD’après « LA BONNE SEMENCE » (15-17/03/2024)
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mmepastel · 8 months
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Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
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oviri7 · 1 year
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« Les Fleurs du mal ont été lues par tout le monde. Il convient de ranger le livre au nombre de ces recueils prédestinés qui accompagnent les voyageurs inquiets jusqu'au terme de leur existence. Jamais personne n'a fait monter, dans une amère solitude, tant d'évocations nostalgiques. La nuit, la douce nuit s'approche. A côté des saisons blafardes, des fins d'automne, des hivers et des printemps boueux, surgissent les images du luxe et du puissant bonheur. Les chevelures grisantes et somptueuses, les parfums exotiques venus de lointains rivages sont des pièges voluptueux où la douleur elle-même se prend et s'endort. La contemplation des femmes détraquées aux yeux longs, les bijoux étincelant sur la chair nue, les regards noirs et verts où se marque une heure immobile versent au poète une anesthésie dont la fause plénitude laisse prévoir les sueurs du réveil. Frère de ces grands oiseaux souverains égarés sur la terre, Baudelaire subit la hantise des lieux inaccessibles, situés n'importe où hors du monde. Nul n'avait ressenti comme lui l'appel lancinant du voyage. Les ports remplis de beaux navires impatients, les tresses où se construit un hémisphère sous les tropiques, les esclave nus, le soleil sur la mer et les richesses luxuriantes de la nature le font rêver de paradis où rien ne viendrait plus le séparer des chères indolentes. Mais il reste là, perdu dans la foule, seul avec sa sombre détresse, assailli par l'horreur d'un sommeil traqué de mauvais rêves, enterrant de jeunes et belles mortes dans des cercueils parfumés de toutes les senteurs de l'Inde. Alors, il prête l'oreille au langage muet des étoffes, des fleurs, du ciel et du soleil couchant. Il appelle l'ivresse et le vertige qui lui feront oublier la terrible, constante et fugitive présence du temps; il appelle aussi la poésie. »
Kléber Haedens - Une histoire de la littérature française
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lemaupertus · 2 months
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Vidéo: Trois phénomènes extraordinaires suggèrent que la conscience ne meurt pas
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https://www.youtube.com/watch?v=WkmOrf9a8Y8 Christophe Fauré est psychiatre et psychothérapeute. Spécialiste de l’accompagnement des ruptures de vie et du deuil, il a travaillé plusieurs années dans des unités de soins palliatifs à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif, au service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière ou encore à la maison médicale Jeanne Garnier à Paris.  Il est également conférencier et auteur d’une dizaine d’ouvrages aux éditions Albin Michel. Dans le livre « Cette vie… et au-delà : enquête sur la continuité de la conscience après la mort », Christophe Fauré s’intéresse à plusieurs phénomènes extraordinaires autour de la mort tels que les Expériences de mort imminente (EMI), les Expériences de fin de vie (EFV) et les Vécus subjectifs de contact avec un défunt (VSCD).  Étudiés depuis plusieurs décennies par des universitaires, des médecins, des psychiatres ou des psychologues, ces phénomènes étranges qui défient les postulats actuels au sujet de la nature de la conscience ont fait l’objet de nombreuses publications dans des revues scientifiques renommées. « Nous ne sommes plus dans le domaine de la croyance sur la nature de la conscience mais bien dans celui de la connaissance scientifique. Une connaissance qui découle de centaines de milliers de témoignages collectés depuis plus de soixante ans », souligne Christophe Fauré.  Des expériences qui induisent de profonds changements Dans le cadre de son activité de psychiatre, Christophe Fauré a d’ailleurs lui-même recueilli de nombreux récits d’EMI, d’EFV ou de VSCD de la part des personnes qu’il accompagnait ces dernières années.  « C’était en soi très déroutant. Mais plus encore, je ne pouvais que constater l’effet extrêmement positif de l’immense majorité de ces expériences sur les personnes qui les avaient vécues. Beaucoup en ressortaient profondément transformées, apaisées, jetant sur leur vie un regard différent. C’est cette dimension qui m’a interpellé. Car je suis avant tout médecin », explique le praticien. Selon Christophe Fauré, les transformations les plus notables concernent généralement les personnes ayant vécu une EMI.  « On observe une diminution nette, voire une disparition de la peur de la mort », remarque-t-il, mais aussi « davantage de sérénité, de joie de vivre, de capacité à vivre plus intensément dans le présent, en relativisant les petits tracas du quotidien ». Les changements induits par les EMI peuvent aussi comprendre « une plus grande capacité d’amour et d’empathie », une considération accrue accordée aux relations avec autrui, la tolérance, la compassion et l’entraide devenant particulièrement importantes.  « Les personnes qui font une EMI comprennent que deux critères sont déterminants au moment de faire le bilan de leur vie : la façon dont elles ont aimé dans les petites et les grandes choses ; et ce qu’elles ont appris d’elles-mêmes, du monde et des autres. Ces personnes comprennent que leurs actes, leurs paroles et leurs pensées ont une incidence profonde. » Christophe Fauré souligne également que les personnes ayant vécu une EMI manifestent souvent une meilleure estime d’elles-mêmes et une plus grande confiance tandis que le jugement des autres « perd considérablement de son emprise » sur elles.    Il insiste aussi sur la modification de l’échelle de valeurs, l’attachement aux biens matériels, à la compétition, à la réussite professionnelle et financière ou au statut social tendant à diminuer.  Si les témoignages d’EMI et les transformations profondes qu’elles entraînent peuvent paraître fascinants et laisser « penser que ces expériences ne sont qu’amour et félicité », Christophe Fauré souligne toutefois qu’il existe aussi des EMI négatives.  Des expériences désagréables, parfois effrayantes – certains témoins rapportant une impression de néant, de peur, de désolation ou la perception d’êtres menaçants – qui restent relativement mystérieuses.  « On ignore ce qui détermine la survenue d’une EMI négative. Il n’y aurait aucune corrélation entre le fait que les personnes qui les vivent soient de “bonnes” ou de “mauvaises” personnes : rien ne laisse penser que seules les “mauvaises” personnes vivraient des EMI négatives ; même des personnes clairement malveillantes et hostiles rapportent des EMI positives », remarque le thérapeute.  Une remise en question de la nature de la conscience Pour Christophe Fauré, l’étude des phénomènes extraordinaires autour de la mort invite à réfléchir sur la nature de la conscience humaine. En suggérant la continuité de la conscience après la mort physique, les EMI, les EFV ou les VSCD interrogent en effet la validité du paradigme scientifique actuel selon lequel la conscience humaine est uniquement le produit du cerveau. « Ces différentes expériences apportent chacune des arguments qui iraient dans le sens de la continuité de la conscience. En croisant ces lignes d’arguments, nous arrivons à un nœud assez serré qui rend cette hypothèse très pertinente, très plausible. Là où se pose le problème, c’est que cela ne rentre pas dans le postulat scientifique actuel », confie le docteur Fauré. « La science se fonde actuellement sur une vision du monde “matérialiste”, au sens où il est affirmé que tout découle de la matière, tout est un ensemble de particules, atomes, molécules, etc., dont les agencements et les intéractions construisent la réalité et sont à l’origine de tout ce qui est, de tout ce qui se manifeste. Selon cette conception matérialiste, la conscience relève donc de la matière. Produit du cerveau, résultat de l’infinie complexité de l’activité neuronale, elle ne peut exister en dehors de celui-ci. Tout ce qui tend à supposer le contraire est par conséquent faux et non scientifique. » « Un grand problème se pose : ce postulat qui établit que la conscience est uniquement le résultat de l’activité cérébrale n’a jamais été démontré. Aucune étude ni recherche n’a permis de prouver que les électrons, les atomes, les molécules, etc., peuvent produire ou générer quelque chose qui s’apparenterait à la conscience. Il n’existe aucune preuve définitive qui atteste, de façon incontestable, que la conscience résulte du fonctionnement du cerveau. En d’autres termes, ce qui est considéré comme une “vérité scientifique” n’est qu’une croyance, un point de vue… bref, un paradigme », rappelle Christophe Fauré. « Nous sommes vraiment à un point charnière. Les nouvelles données issues des EMI, des EFV ou des VSCD nous invitent à réexaminer le paradigme scientifique en vigueur. Peut-être que d’ici une petite décennie, nous observerons ce changement de paradigme qui, pour certains scientifiques anglo-saxons – qui ne sont pas la majorité, bien sûr – est déjà de l’ordre de l’évidence, et qui va progressivement, selon eux, devenir notre nouvelle perception de la conscience. Cette nouvelle conception de la nature de la conscience pourrait bouleverser notre vision du monde. Nous n’en mesurons pas encore les implications, tant pour notre société que pour les êtres humains », poursuit le praticien. Une source d’inspiration riche d’enseignements Mais pour Christophe Fauré, « une des promesses de ces incroyables phénomènes n’est pas tant de suggérer la continuité de la conscience au-delà de la mort physique que de nous inspirer sur la façon de mener notre vie ».  Au-delà de leur aspect captivant et des bouleversements que ces phénomènes au seuil de la mort pourraient induire sur notre compréhension de la nature de la conscience, Christophe Fauré insiste en effet sur les enseignements que nous pouvons tirer de ces expériences extraordinaires « pour fertiliser notre existence » et tenter de trouver une forme de paix intérieure.  « Tous ces témoignages portent le même enseignement : cette vie a du sens, elle n’est pas absurde, elle veut dire quelque chose. En dépit des souffrances, des épreuves et des injustices, il y a quelque chose d’important à vivre dans cette vie, nous avons des choses à apprendre. » Selon Christophe Fauré, les enseignements délivrés par les expériences extraordinaires autour de la mort nous proposent d’ailleurs une éthique de vie articulée autour de deux axes fondamentaux : la sagesse et l’amour.  Deux piliers intimement mêlés selon lesquels « nous pourrions orienter et ajuster notre existence – pour nous apprendre à vivre mais aussi pour nous apprendre à mourir. » « Même si les EMI, VSCD, EFV ne font pas référence à des religions ou des spiritualités particulières, force est de constater que les messages véhiculés par ces expériences les rejoignent souvent. La différence majeure est que ces phénomènes n’enferment dans aucun dogme, dans aucune croyance. C’est là toute leur puissance », conclut le psychiatre. 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thomas-querqy · 4 months
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Et si Hitler n’était pas mort ? 
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Dans la maison qu’il a achetée sur la côte du Finistère, Paulo a trouvé une centaine de romans de guerre chez un éditeur appelé Gerfaut et dont le logo est un faucon aux ailes déployées. Il en a conservé une dizaine. Parmi eux, un titre a retenu mon attention : « Et si Hitler n’était pas mort ? » écrit par un certain Kurt Gerwitz et publié en 1979.
Le récit uchronique m’a instantanément attiré, mais aussi le côté potentiellement sulfureux, du genre pro-nazi, mâtiné d’un peu de cul bien macho, voire un peu tordu. En outre, comme je l’ai trainé avec moi au cas où l’on trouverait le temps de bouquiner un peu dans un café cosy, je me suis beaucoup amusé avec l’effroi de mes compagnons, terrorisés à l’idée que quelqu’un puisse lire sa couverture.
En fait, je ne leur ai pas fait peur longtemps car ça se lit très vite. Pour le côté sulfureux, c’était raté. D’abord le bouquin n’est nullement pro-nazi, pour le cul, le plus "scandaleux" est une rouste que donne Himmler à une prostituée, qui avant de connaître la suite, pousse « des gloussements sonores »,« rose de plaisir d’avoir été distinguée par un personnage aussi puissant que le Reichsführer », ce qui est assez conforme à l’idée que je me faisais de ce malade et de sa sexualité.
S’il s’agit de la même maison d’édition, les éditions du Gerfaut existe toujours, et publie de nos jours des livres bien innocents autour de la chasse, pêche, nature et cuisine.
Kurt Gerwitz, de son vrai nom, Jean-Hubert Guffens, était nullement allemand, comme aucun des auteurs de la collection qui sont des pseudonymes. Il mourut l’année de (ré)édition du roman.
Au final, le livre répond probablement à la curiosité de pouvoir se trouver du côté du Mal, celui du lamentable Hitler de la Chute et de ses proches, tous plus fêlés les uns que les autres, et le frisson de retrouver dans la dernière page du livre, Hitler revigoré face à Péron en Argentine.
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