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need no-me
"le véritable entrainement commence au moment où tu veux t'arrêter" - ?
tellement ça ! dans la réalisation de soi, la discipline, la rigueur, l'effort, sont des douleurs que trop de laxisme empêche de porter bénéfice ; en sport, le muscle se reconstruit plus fort uniquement si on le détruit dans la bonne mesure… et ça fait mal ! moi sans mes profs en athlé ou au kung fu, je me serais arrêté bien moins loin que ce que je suis presque trop fatalistement incapable d'agir moi-même la fermeté, la poigne, nécessaire au dépassement de moi-même… je les ai 'intérieurement maudis sans haine', ces profs, lorsque par exemple, je courrais autour du stade, ces vingt minutes supplémentaire après ce moment où j'en pouvais plus, lorsque je continuais le cavalier de fer, le corps en pleine explosion de douleur, en attendant qu'il dise d'arrêter ; la pratique free, amateur, loisir-passion, du monocycle, est mon exemple qui m'a permis de bien discerner ce besoin d'avoir un sur-moi qui pousse le moi à dépasser le ça, car j'ai jamais trop continué ainsi sans autorité d'un prof, après ce moment où je voulais arrêter ; les niveaux acquis de ces différents sports sous ce prisme sont sans équivoques ; mais est-ce inévitable cette force de l'autrui sur là où l'on a mal ? je crois il me faudrait une sacrée exigence de moi-même si je voulais pouvoir chercher autant de contrainte constructrice quand je veux arrêter… et je me déprime à l'idée d'ainsi faire servir ma flemme et mes abandons comme cause de ma déchéance globale… admiration pour ceux qui sont maîtres de ces dépassements de soi sans l'aide d'une autorité sur la douleur ; mais en vrai, j'veux arrêter tant et tant…
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le schéma du 'répète un peu pour voir !' et de tant d'autres phrases d'emportés, c'est pour moi l'idéologie 'que de la gueule', de la provocation, un truc qui ne peut aboutir qu'à la violence d'un conflit déraisonnable, un truc que je trouve tellement vide sur l'échelle de la hauteur de propos, tellement improductif et inutile… j'suis à ce point contaminé par ma conviction, que tout ce que j'entends à 'répète un peu pour voir', c'est 'je suis sourd ou un peu con' qui provoque en moi la pitié de l'animosité et la peur de la bestialité… des sketchs de comportements bien bas, c'est à pleurire ! et y'en a plein de ces phrases 'que de la gueule' (ou au mieux, 'avec des muscles')…
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Une des formes de guerre ; des équipes idéologiques les unes contre les autres...
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même si je suis...
pour ceux qui ont abordé cet aspect de la théorie de la langue, le verbe 'être' est désigné comme un verbe dit 'faible', et je crois dans la littérature de loisir, on y interprète comme une facilité instinctive à éviter si l'on cherche l'élaboration esthétique, la fluidité de l'expression par la diversité lexicale… un roman qui abuse des phrases avec ce verbe, est rarement considéré comme bon ; je trouve ça dommage et étrange, d'un point de vue artistique où l'on veut éviter de se confronter aux idées de 'faiblesse', de son opposée la 'puissance', une forme de 'force' qui amène un 'pouvoir'… triste, car non seulement les amateurs de littérature de loisir se confortent dans cette considération d'une qualité du verbe être signifiée par ce mot, 'faible', et se mettent sûrement en friction avec ceux qui négligent l'art de la formulation, de la narration, de la rédaction, dans leur sens lexical, et qui ne réfléchissent pas à comment ils formulent leurs pensées, mais en pluss ils ne semblent pas sensibles sur le fait que ce paradigme linguistique possède un amont encore plus élitiste : d'un point de vue philosophique, le verbe être est ce concept fondateur et omniprésent qui explique ce naturel à le voir instinctivement se placer dans nos discours : l'ontologie est partout, on a besoin de dire ce qui est, ce que c'est, et ainsi le verbe 'être' prend, plutôt qu'un désignatif comme l'est 'faible' en littérature de loisir, la simple notion presque mathématique, le concept logique 'égal', qui est bien moins insultant pour l'ego que le choix de langue consistant à le penser comme 'faible' ; une chose est égale à sa définition, mais il y a tant d'autres enjeux à l'expression, que de dire ce qui est ou n'est pas, c'est pourquoi fonctionnent les autres verbes bien mieux que 'être' le 'faible', afin d'élaborer un récit et sophistiquer sa construction… élaborer un texte ou un discours en évitant le verbe faible 'être', c'est dommage donc, si c'est juste pour créer de l'esthétique, il n'y a pas qu'un roman qui est mauvais avec l'abus de ce terme, toute réflexion plutôt rationnelle, pseudophilosophique, possède encore plus d'intérêt à éviter cet écueil… et pourtant je crois que bcp réfléchissent majoritairement en 'être', même ceux qui sont sensibles à un roman qui l'évite… ce n'est pas qu'une faiblesse, qu'une beauté par l'absence ; remplacer 'être' par une précision, c'est apporter de la profondeur, y compris en matière d'avis de réflexion
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à l'endroit, à l'envers... pile, face... etc
lacet intérieur : "Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements." confucius
lacet extérieur : "Une étude de l'université du Texas, à Austin, montre qu'être compréhensif avec soi-même rend en meilleure santé mentale. Les gens qui atteignent de hauts taux d'«auto-compassion» auront tendance à être plus optimistes, plus heureux et donc moins sujets à la dépression et à l'anxiété que les autres."
lacet intérieur : "L'idée du stoïcisme est d'être réaliste et indulgent envers ses semblables, mais ambitieux et agressif dans sa façon de se dépasser."
etc…
au bout d'un certain nombre de trous, on arrive à devoir faire le noeud ; c'est là que la binarité des choses binaires prend tout son sens : quand on l'accepte pour la dépasser, et ainsi créer la nuance, le continuum, l'alliance des opposés, la synthèse de la thèse et de l'antithèse, ce qui attend la suite de tout 'ça dépend…', ce qui donne sens cohérent à un apparent besoin de contradiction
noeud et double noeud : moi, chaque opportunité, j'essaye de comprendre en quoi je me sur-estime pour être plus exigeant avec moi-même, en quoi je me sous-estime pour éprouver de l'auto-compassion ; idemement, je tente de faire la part des choses entre là où autrui est en surconfiance, et là où au contraire il gagnerait à s'estimer bien ; mais c'est pas facile, pas sans erreurs, pas sans changements, des hauts, des bas, tout relatif, tjrs à prendre "au sérieux, mais à la légère (lacet intérieur, lacet extérieur…)"…
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"non !"
c'est vrai que c'pas pareil de vouloir avoir raison ou de chercher là où l'autre a tort…
comme ils disent, la critique et l'art, c'est pas le même degré… valable pour la recherche de vérité, même si on utilise pas le qualificatif 'art' dans ce contexte
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un truc qui m'a vrillé bourrique à entendre les gens : les 'je' à la place des 'on' et les 'on' à la place des 'je' ! mais bon, c'est moi schizo qui ai des problèmes d'identité ; bleurg y'a ptetr que moi qui les entends ces hallus…
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je n'ai ces mots que now, ils traînent pourtant dans mes convictions depuis fort longtemps… la maïeutique est un excellent moyen d'atteindre l'indépendance et la liberté de pensée ; elle se pratique initialement sur autrui, c'est la méthode socratique qui consiste à, comme l'étymologie le stipule, 'faire accoucher' les âmes ; il s'agit, par la question, de permettre à l'interlocuteur de se révéler à lui-même, ce qui est en lui mais qui lui est encore caché… ainsi celui qui pratique la maïeutique aide son prochain à réfléchir par lui-même, à se remettre en question, à prendre conscience de ses propres zones d'ombre, bref, d'avancer dans le cheminement de sa raison… c'est un vieux principe dont se sert notamment la toute récente discipline de la psychanalyse, et il est bien plus simple de la pratiquer entre nous que seul, c'est ainsi plutôt quelque chose qui se reçoit ou qu'on offre, et non quelque chose de solitaire et de personnel… voilà, si j'avais un conseil…
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pensées à propos d'Autorités dans l'interinfluence
il me semble le monde aujourd'hui est sur la route de la distinction qui nécessite humilité psychologique et sociale, au propos justement de l'esprit en général autant que des relations des esprits particuliers, entre ce qu'on nous impose (ce qu'on s'impose entre nous selon l'actuelle hiérarchie du réseau humain d'interinfluence), et ce qui nous est imposé (de par notre condition humaine) ; il me semble intéressant de questionner pour chaque phénomène d'autorité, pour chaque figure amenant une influence notamment psychique et ou sociale, et pour chaque mentalisation qui constitue cette influence notamment comportementale, ce qui dépasse également le pouvoir de cet acteur d'une autorité, d'une influence ; parfois le coupable est au dessus de celui qu'on incarne en un coupable, lui associant la responsabilité comme si elle venait de sa décision, son choix ; les constats des sciences humaines sur notre fonctionnement, doivent je crois, être pris à la mesure de leur inévitabilité contre les illusions fantasmées, mais que cette inévitabilité est à ne pas enfermer dans un dogmatisme de principe car elle est instable, plutôt à voir, sous l'angle d'une 'vitesse' de progression psychosociale cumulative, où les conceptions de chacun influeraient sur les capacités comportementales de lui-même et de son autrui, dans un tissage évolutif complexe où chacun possède ses propres limites que nos rêves et ambitions repoussent, que nos erreurs peuvent détruire, mais qui existent et peuvent mener par misinterprétation de la causalité des effets, au reproche sur ce sur quoi l'on ne peut rien… ce qui est très contreproductif, destructeur, dangereux d'un point de vue psychosocial, car créant du conflit là où il n'y a pas de responsable ; l'écueil principal risquant notre propre lucidité j'ai l'impression, est cette confusion actuelle entre le pouvoir de la figure d'autorité, et une autorité qu'elle ne peut que retransmettre si elle la subit sans capacité de modification, ce qui lui fait porter le chapeau à tort, en somme lorsque l'espoir sur le pouvoir de l'esprit ne correspond pas à une réalité qui nous est imposée ; la peur du fatalisme en principal frein à la démarche intellectuelle, mais en principale sécurité à celle-ci ; autour de nos comportements, les déterminismes de la réalisation de leurs potentiels, l'espoir en cap à suivre autant dans l'effort que dans l'atteinte de ses objets, il me semble au final qu'il serait précieux que chacun puisse faire la différence entre ce sur quoi notre interinfluence nous laisse libres de certaines choses, et ce autour de quoi il vaut mieux se résigner, et surtout, en toute considération que ce premier point est inaliénable dans nos droits même s'il est permis par un système qui en acte pourrait ne pas être, et que ce deuxième point est tout relatif et également soumis à une forme de progrès dont nous sommes tous responsables indirectement, dans les modalités de la liberté individuelle qui idemement sont déterminées par notre système, dans le bocal ainsi vivant et instable en notre époque, de ce qui nous est imposé ponctuellement par cette nature humaine qui change de jour en jour…
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extraits - le monde de sophie
"Freud montra qu'aussi bien Darwin dans sa théorie de l'évolution que lui-même avec sa théorie de la psychanalyse avaient blessé l'homme dans 'l'amour naïf qu'il portait à lui-même.' [���]
A la fin oui. Mais il fut considéré un temps comme 'l'homme le plus dangereux d'Angleterre'.
Ca alors !
'Espérons que tout ceci n'est pas vrai, avait dit une dame comme il faut, mais si cela devait être vrai, espérons que cela puisse rester entre nous.' Un scientifique d'une certaine notoriété avait quelque peu exprimé la même chose en disant : 'C'est une découverte humiliante, et moins on en parlera, mieux ça vaudra.'
On dirait qu'ils veulent plutôt démontrer que l'homme descend de l'autruche !
Ca tu peux le dire ! Mais il est facile de juger avec le recul, alors que sur le moment beaucoup se voyaient contraints de voir d'un oeil radicalement neuf tout le récit de la Création dans la Bible."
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jostein gaarder - le monde de sophie
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la fin des mentors
pour partager efficacement du savoir ou du savoir-faire, il faut éviter de provoquer le sentiment que tu donnes des leçons ; pour ça, rien de plus sournois : laisser croire que le mouvement vient de l'apprenant ; un des bons moyens qui marche souvent, c'est de le faire indirectement ; tu vas mieux réussir si tu écris un bouquin que la cible va décider d'acheter, choisir parmi d'autres et ainsi se sentir à l'initiative de son apprentissage, au pouvoir de son progrès, responsable de ce que tu lui apprends… ça marche bcp plus que lui dire en face ce que tu sais car même en toute confiance, même sous autorité d'un diplôme ou autre validation officielle, il se sentirait rabaissé, même si ce savoir est identique, c'est la façon qui compte, il faut qu'il oublie que c'est toi qui enseignes, qu'il croit que c'est lui l'origine de son apprentissage, qu'il est aux commandes ; une conférence est moins personnelle, moins ciblée, donc ça va, il aime ce pouvoir qu'il croit venir de lui ; une masterclass, ou faire un article de presse, une vidéo tutorielle, plus c'est indirect et impersonnel, et plus ça fonctionne ; il faut donc t'oublier un peu, et admettre que nous ne sommes pas à une époque où la communication orale sert la culture, puisqu'elle n'est agie que par des 'vantards' ; loin sont les positions confiantes d'enseignement par la parole, non, ajd il vaut mieux esquiver ce terrain et manipuler en sous-main ; moins tu donnes l'impression d'enseigner, plus l'autre se saisit de ton savoir… une bien étrange société de la duperie, que par ces fonctionnements égotiques, qui dénigrent la position autrefois respectée, de celui qui partage sa science ; non ajd on se sent plus vrai à lire des bouquins, à regarder des tutos, à suivre par derrière, pour ne pas prendre conscience de ce truc qui semble sale et qu'on veut éviter de ressentir : suivre… l'humain possède l'immense capacité de pouvoir cumuler l'expérience de tous, et l'on souhaite s'aveugler sur ceux qui l'agissent de manière transparente, par un espoir peu conscient d'un ego tout puissant sur l'acquisition du savoir ; alors que la parole est si directe, si transparente, c'est la plus pure forme de transmission de pensée, celle qui possède le moins de déperdition… ptetr pour ça que notre époque y est frileuse : y'a pas autant d'illusion sur le fait qu'on a tous à apprendre et à enseigner à l'autre, alors on préfère quand on tait un peu ces effets du savoir cumulé, vaste terrain d'inégalités douloureuses pour les perceptions de notre intelligence personnelle à laquelle nous aimons souvent nous sentir suffisants, autonomes et satisfaits, dans cette étrange position d'humilité fière issue du constat de ces inégalités et de la nécessité de les relativiser…
ceci dit une remarque que j'ajoute : la vérité est impersonnelle, à l'opposé de l'opinion ; déresponsabiliser l'identité des acteurs du savoir possède donc sa pertinence, et me donne espoir à ce que l'on pourrait faire de toute cette intelligence cumulative ; célébrer ses 'inventeurs' et ses 'diffuseurs' est ptetr une nécessité qui s'érode et sera bientôt à envisager sous un autre angle, sans que disparaisse ce besoin fondamental de garder les acteurs de sa transmission ; ne stoppons pas ce tapis roulant parallèle de l'inné, l'acquis s'ouvre à de nouvelles modalités que nous devons commencer à pratiquer efficacement !
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ça commence par "qui es-tu ?"
exiger d'un poisson qu'il grimpe un arbre, c'est déjà du high level, plus ou moins visualisé par certains… mais j'approfondis un peu la métaphore : le lui reprocher, le punir pour ça, et persévérer dans cette démarche, alors là on s'approche du sommet
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"Ce sera pas utile mais ça pourrait servir" - langue à bourriques...
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être aimé - passif vs actif
dans ce monde énervé, on oublie qu'être 'aimable' demande je crois, un effort conscient, qu'on aimerait retrouver dans le naturel des gens à qui on conseille de 'rester soi-même' pour l'authenticité, position qui ne prend pas en compte cet effort pour 'être aimé', ce principe moral dans sa dimension qui en pratique, est plus effectif lorsqu'il est issu d'une 'pluvalue' d'actes aimables ; 'être soi-même' est plus juste, pour signifier qu'à la fois on demande du naturel et de l'authenticité, mais également des comportements qui nécessitent du don de soi, de l'effort, ce principe d'amabilité dont l'attribut est d'être à l'écoute de ce qu'aime celui pour qui on souhaite être 'aimable', ce qu'il veut, ce qu'il demande, ce qui lui correspond ; 'rester', 'être', les deux formules se ressemblent mais sont bien distinctes pour se figurer la réalité, et j'ai l'impression on oublie que l'amour qu'on inspire ne peut pas se limiter à 'rester' sans évoluer, sans se contraindre, sans cet effort personnel à aller vers ce qu'aime l'autre… ainsi, les passifs qui insistent pour être appréciés à leur juste valeur, je crois, ne se rendent pas compte qu'ils sont moins agréables à vivre que ceux qui font des efforts de bienveillance, de tolérance, de création d'atomes crochus, qui cherchent et travaillent la question de l'intérêt partagé, de l'attirance mutuelle, de la paix commune, du bonheur construit, et ce en tout comportement qui leur serait coûteux d'une remise en question, par application d'un principe d'ouverture sur autrui… certains demandent à être aimés pour ce qu'ils font, d'autres pour ce qu'ils sont ; mais les plus aimables jonglent avec les deux autour de l'échange de ce qu'ils considèrent comme des marques de leur amour, et en plus, comme des briques de l'édifice d'amour qu'ils construisent par les efforts pour l'autre ; à l'heure du tout relatif, il devient compliqué de s'entendre et de savoir quel effort fournir, et 'rester soi-même' est bien insuffisant il me semble, tout comme 'être soi-même' n'est pas qu'une histoire de 'se laisser aller sans contrainte'…
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pas si évident...
quand on encourage les gens à penser par eux-mêmes, à remettre en question ce que leur enseignement leur a affirmé, à développer leur esprit critique, bref, à déjouer l'infox, j'crois c'est pas une solution si simple à mettre en pratique ; mes cours de philo des crises contemporaines m'ont fait prendre conscience que les inégalités de savoir sont un problème de spécialisation bien plus dangereux que l'espoir que l'on a à véhiculer l'ambition de nous rendre tous libres et capables de cerner le vrai du faux dans notre réalité… ok, certaines vérités nous sont accessibles si on remet en cause les questions qui mènent à elles… mais les produits de l'intelligence humaine nous dépassent ajd et nous divisent dans une situation qu'il serait naïf de croire toute simple et sans danger ; remettre en question Einstein, Tesla ou la plupart des plus grands esprits intellectuels, ce n'est pas la même difficulté que dénicher le faux de certaines légendes populaires infondées ; et si Einstein ou Tesla avaient dans leurs théories, laissé passer des erreurs, qui donc viendrait s'en rendre compte ? c'est pour ça que ce n'est pas si 'évident', si 'simple', de nous assurer les certitudes sur nos visions partagées du monde : la plupart sont si complexes, que notre intelligence personnelle peut plus ou moins s'en figurer une interprétation utile en pratique, mais est bien loin de les comprendre en elles-mêmes, quelle que soit notre illusion d'en avoir une connaissance palpable ; acquiescer par exemple, que la terre est ronde, parait une évidence accessible pour bcp de bien-pensants, et il apparait dans les débats, assez naïf d'avoir à remettre en question cette affirmation… et pourtant certains ne sont pas convaincus et croient en l'inverse, pendant que d'autres y trouvent si évident qu'ils ne se rendent pas compte que c'est une donnée intellectuelle bcp moins accessible qu'elle ne leur semble ; vous pourriez, vous ? aller vérifier scientifiquement que la terre est bien ronde ? grâce aux photos satellites peut-être, grâce à une démarche hypothético-déductive qui profite des considérations astronomiques peut-être, oui… mais dans un contexte de savoir partagé qui a cumulé historiquement les travaux d'intellectuels dont nous n'arrivons pas à la cheville, et qui ont consensuellement partagé leurs démarches analytiques de la réalité ; sans les livres, sans les documentaires télé, sans toute cette histoire, il est probable que notre esprit critique ne serait pas à ce point sûr de certaines choses… mais le problème est surtout je crois, que cet esprit critique subit des frontières intellectuelles que nous refusons de considérer, à chaque fois que l'on répète niaisement et sans détail, qu'il est impératif de s'émanciper la pensée personnelle, à chaque fois que ce conseil est balancé comme ça sans détail, sans explication, le problème est que ce n'est pas si simple que ça… pour t'en rendre compte, écoute une conférence sur la théorie d'Einstein ou de Tesla, et remet tout ce qui y est dit en question, puisque c'est ça la liberté de penser et la valeur de celle-ci ; tu vas voir que c'est un peu plus qu'un beau rêve facile à atteindre, que si faux il y a dans leur propos complexe, c'pas juste ta bonne volonté et ta liberté et ton pouvoir critique qui t'autoriseraient le bon chemin de la raison ; alors, que faire ? rester dans ton cercle de compréhension ? ou accepter ce qui te dépasse ? impasse pour les deux ; une dose d'humilité contre ce que nous sommes vite hautains et susceptibles sur l'intellect ? je sais pas… on ne peut pas sortir de la toute relative connerie de chacun par rapport à l'intelligence d'Einstein ou de Tesla, mais cette leur intelligence est partout dans notre quotidien, dans notre réalité, alors il devient difficile je trouve, de nous satisfaire de notre bon-sens personnel en le qualifiant de suffisant… accepter notre connerie de masse ? pour mieux vivre la réalité, et lucides sur notre condition, mieux acter les rôles du bonheur conscient, de l'acceptation de soi, du bon reflet social de notre identité…
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le ou les...
y'a eu un grand tournant culturel dans l'histoire occidentale, je crois on n'a pas conscience des changements radicaux que cela a permis en termes de comportements : lorsque de l'amour 'monogame à vie' par l'institution du mariage chrétien, on est passés à l'amour 'monogame séquentiel' de notre modèle social actuel… c'est pas du tout les mêmes responsabilités, les mêmes déterminismes, les mêmes résultats, que de penser un amour unique ou de penser plusieurs amours jetables ; les rapports de forces, de pouvoirs, ne peuvent tout simplement être comparables, hommes et femmes ne sont plus du tout dans le contexte 'pseudo-romantique' de l'époque, qui pourtant est resté en tant qu'idéal des relations et qui décide des rôles sexués ; et j'ai l'impression c'est ce changement d'équilibres qui peut amener à des histoires douloureuses…
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