Tumgik
#v: professeur et étudiante
pdj-france · 10 months
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Les scientifiques ont fait revivre un ver gelé il y a 46 000 ans - à une époque où les mammouths laineux, les tigres à dents de sabre et les wapitis géants parcouraient encore la Terre. Le ver rond, d'une espèce jusque-là inconnue, a survécu à 40 mètres sous la surface dans le pergélisol sibérien dans un état dormant connu sous le nom de cryptobiose, selon le professeur émérite Teymuras Kurzchalia, professeur émérite à l'Institut Max Planck de biologie cellulaire moléculaire et de génétique à Dresde et l'un des scientifiques impliqués dans la recherche.Les organismes dans un état cryptobiotique peuvent supporter l'absence totale d'eau ou d'oxygène et résister à des températures élevées, ainsi qu'à des conditions de gel ou extrêmement salées.Des chercheurs ont fait revivre un ver qui a longtemps été congelé sous la toundra sibérienne aride. (Getty Images/iStockphoto)Ils restent dans un état "entre la mort et la vie", dans lequel leurs taux métaboliques diminuent à un niveau indétectable, a expliqué Kurzchalia."On peut arrêter la vie et la recommencer depuis le début. C'est une découverte majeure", a-t-il dit, ajoutant que d'autres organismes précédemment ressuscités de cet état avaient survécu pendant des décennies plutôt que des millénaires.Il y a cinq ans, des scientifiques de l'Institut des problèmes physicochimiques et biologiques des sciences du sol en Russie ont découvert deux espèces de vers ronds dans le pergélisol sibérien. L'une des chercheuses, Anastasia Shatilovich, a ravivé deux des vers à l'institut en les réhydratant simplement avec de l'eau, avant d'emmener une centaine de vers dans des laboratoires en Allemagne pour une analyse plus approfondie, en les transportant dans sa poche.Le ver dormant depuis longtemps a été trouvé dans le pergélisol sibérien. (Alexei V. Tchesunov et Anastasia Chatilovitch)Après avoir décongelé les vers, les scientifiques ont utilisé l'analyse au radiocarbone du matériel végétal de l'échantillon pour établir que les dépôts n'avaient pas été décongelés depuis 45 839 à 47 769 ans.Mais ils ne savaient toujours pas si le ver était une espèce connue. Finalement, des analyses génétiques menées par des scientifiques de Dresde et de Cologne ont montré que ces vers appartenaient à une nouvelle espèce, que les chercheurs ont nommée Panagrolaimus kolymaenis.Les chercheurs ont également découvert que le P. kolymaenis partageait avec C. elegans - un autre organisme souvent utilisé dans les études scientifiques - "une boîte à outils moléculaire" qui pourrait lui permettre de survivre à la cryptobiose.Les gens en queue de sirène vont à la plage au milieu de la caniculeLes deux organismes produisent un sucre appelé tréhalose, leur permettant éventuellement de supporter la congélation et la déshydratation."Voir que la même voie biochimique est utilisée dans une espèce qui se trouve à 200, 300 millions d'années, c'est vraiment frappant", a déclaré Philipp Schiffer, chef de groupe de recherche à l'Institut de zoologie de l'Université de Cologne et l'un des scientifiques impliqués. dans l'étude."Cela signifie que certains processus d'évolution sont profondément conservés."Biologie d'un ver trouvé congelé dans le pergélisol sibérien. (Chatilovich et al, 2023)Schiffer a ajouté qu'il existe d'autres informations exploitables qui peuvent être glanées en étudiant ces organismes."En examinant et en analysant ces animaux, nous pouvons peut-être informer la biologie de la conservation, ou peut-être même développer des efforts pour protéger d'autres espèces, ou au moins apprendre quoi faire pour les protéger dans ces conditions extrêmes que nous connaissons actuellement", a-t-il déclaré à CNN.Inscrivez-vous ici pour recevoir nos newsletters quotidiennes et nos alertes d'actualités, envoyées directement dans votre boîte de réception.
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aforcedelire · 10 months
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Le délicieux professeur V., Julia May Jonas
Rentrée littéraire 2023
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C’est un constat sans appel : elle est la femme du « porc ». Son mari, professeur à l’université, est accusé d’attouchements sexuels envers des étudiantes. Elle a soixante ans, est également professeure à la fac, et elle a toujours su que son mari avait des aventures. Elle était même d’accord, cela lui octroyait la liberté dont elle avait besoin. Mais alors qu’il est mis au pilori, elle s’interroge : sur sa féminité, son féminisme, son désir. Et voilà qu’elle est fascinée par le nouveau professeur V., de vingt ans son cadet… Une fascination qui tournera rapidement à l’obsession malsaine.
J’ai dévoré et plutôt apprécié les premiers chapitres de cette histoire. Pour son premier roman, Julia May Jonas propose une histoire forte, post #MeToo, dans le monde (plutôt méconnu pour nous) des universités américaines. Son personnage principal est intriguant : cette femme qui se rend compte de la fracture entre les générations étudiantes d’aujourd’hui et les enseignants dépassés. Qui s’interroge : elle savait que son mari avait des liaisons avec des étudiantes, mais elle ne savait pas tout ; est-ce que cela fait d’elle une complice ? une victime ?
La quatrième de couverture envoyait du lourd, mais j’avoue que c’est un rendez-vous manqué pour moi. Ça ne tient pas trop ses promesses ; on est davantage dans un loooong monologue intérieur digne de James Joyce, avec cette femme qui s’interroge sur son désir, qui veut plaire, et qui fait une fixette (à force c’est un peu trop) sur sa soi disant vieillesse. Et puis il y a une ou deux scènes quand-même vachement craignos entre elle et le fameux professeur V… Après, l’omniprésence de la littérature et de l’écriture dans ce roman est très intéressante, les thèmes abordés le sont aussi, mais je ne sais pas, j’ai trouvé tout ça un peu plat. Ça manquait d’un petit quelque chose ! Encore une fois ce n’est que mon avis, et ce n’est pas parce que ça ne m’a pas particulièrement plu que ça ne plaira à personne.
06/07/2023 - 09/07/2023
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beatlesonline-blog · 1 year
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christophe76460 · 2 years
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Dimanche 25 septembre 2022
(Jésus a prié pour ceux qui le crucifiaient :) Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.
Luc 23. 34
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent ; ainsi vous serez les fils de votre Père qui est dans les cieux.
Matthieu 5. 44, 45
Aimez vos ennemis
Un professeur, qui est chrétien, a demandé à ses étudiants de citer une parole de Jésus. Ils ont répondu : “Aimez vos ennemis”. Ces jeunes, pour la plupart non croyants, trouvaient extraordinaire cet appel de Jésus à aimer ses ennemis. Il paraît impossible d’y répondre. Comment Dieu pourrait-il exiger un acte tellement contraire à notre nature ?
Amis chrétiens, ce n’est pas par nos propres forces que nous pouvons aimer ceux qui nous font du tort, mais par la puissance de l’Esprit de Dieu. Aimer nos ennemis, même s’ils nous maltraitent, c’est chasser de notre cœur tout ressentiment, tout désir de vengeance, et laisser Dieu le remplir de son amour. Dieu, notre Père, nous invite à l’imiter, lui qui est amour : “Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes” (Matthieu 5. 45). N’importe qui, dit Jésus, peut aimer ses amis (v. 46). Les enfants de Dieu sont appelés à une dimension supérieure : vivre l’amour de Dieu devant tous les hommes, sans distinction.
Jésus nous dit encore : “Priez pour ceux qui vous persécutent”. Mais surtout, il nous montre l’exemple suprême, quand, sur la croix, entouré d’une foule haineuse, il prie son Père : “Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”.
“Grâce à la prière, nous allons vers notre ennemi, nous nous tenons à ses côtés et implorons Dieu pour lui” (Diedrich Bonhœffer).
la bonne semence
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yes-bernie-stuff · 2 years
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Dimanche 25 septembre 2022
(Jésus a prié pour ceux qui le crucifiaient :) Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.Luc 23. 34Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent ; ainsi vous serez les fils de votre Père qui est dans les cieux.Matthieu 5. 44, 45Aimez vos ennemis
Un professeur, qui est chrétien, a demandé à ses étudiants de citer une parole de Jésus. Ils ont répondu : “Aimez vos ennemis”. Ces jeunes, pour la plupart non croyants, trouvaient extraordinaire cet appel de Jésus à aimer ses ennemis. Il paraît impossible d’y répondre. Comment Dieu pourrait-il exiger un acte tellement contraire à notre nature ?
Amis chrétiens, ce n’est pas par nos propres forces que nous pouvons aimer ceux qui nous font du tort, mais par la puissance de l’Esprit de Dieu. Aimer nos ennemis, même s’ils nous maltraitent, c’est chasser de notre cœur tout ressentiment, tout désir de vengeance, et laisser Dieu le remplir de son amour. Dieu, notre Père, nous invite à l’imiter, lui qui est amour : “Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes” (Matthieu 5. 45). N’importe qui, dit Jésus, peut aimer ses amis (v. 46). Les enfants de Dieu sont appelés à une dimension supérieure : vivre l’amour de Dieu devant tous les hommes, sans distinction.
Jésus nous dit encore : “Priez pour ceux qui vous persécutent”. Mais surtout, il nous montre l’exemple suprême, quand, sur la croix, entouré d’une foule haineuse, il prie son Père : “Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font”.
“Grâce à la prière, nous allons vers notre ennemi, nous nous tenons à ses côtés et implorons Dieu pour lui” (Diedrich Bonhœffer).
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sexvimpulse · 4 years
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Augustine: [Waits in the lounge for her, writing a few details of La Boîte as inspiration for his next book. He crosses his legs as he leans back, before he sees her feet on the ground in front of him] There you are. Do you remember my name today? [Peers up at her behind his glasses]
Emmeline: [Searches for the page with her upcoming client’s information, using the journal that her daddy told her to get. She reads her notes, finally committing his name to memory this time. Reaching the lounge she inhales deeply and hears Elias’s voice in her head] Make him feel like he’s all I see. [Speaks to herself before seeing him in his seat. She saunters to him and wears a sweet little smile on her lips, shaking off her anxieties] Bonsoir, Monsieur. [Greets him with a honeyed tone before he returns it with a condescending tone. She lowers her eyes, instantly feeling intimidated by him, more so than she did when she first met Elias] Of course I did. [Smiles charmingly] You are Monsieur Clement. [Leans down as she gives a polite kiss on his cheek] How are you this evening, Monsieur?
Augustine: [Blinks as he’s pleased she remembered his name but he doesn’t let it show] I’m impatient. [Stands up and towers over her] And I’d like a proper kiss, Emmeline. [Stares down at her]
Emmeline: [Tries not to think of Elias while she’s with her client. She smiles as she tells him his name, but is disappointed as it doesn’t seem to gain any reaction from him] Impatient? Je suis désolée if I took too long, Monsieur Clement. [Takes in a breath as he stands up. He easily stares down at her, making her feel more intimidated under the scrutiny of his gaze] Monsieur, you may call me Emme if you’d like. [Tells him before hearing his demand. She steps closer as she meets his gaze before closing her eyes and placing a soft, lingering kiss on his lips—a change from the pecks she would give before] Do you feel better now? [Traces his jawline with her fingertips, giving him all of her attention]
Augustine: [Says nothing as she continues talking, his features expressionless and unreadable] I would not like. [Tilts his head] Why ruin the name your mother gave you? [Squints his eyes behind his dark frames but he softens and closes them as she kisses him] Hm.. [Melts a little internally as he cups her face and kisses her again, this time slipping his tongue into her mouth to deepen it a bit more] Oui. Je vais à Maison des Mots. [Murmurs as he starts to walk, his hand on the name of her neck as they head toward there] I want to finish fleshing out some ideas before we have dinner. [Crosses the lounge and down the hall as he makes it to the library’s lounge. He chooses a private nook and sits on the couch before pulling her to him and letting her rest her head on his lap as he pulls out his journal] Did you have other clients today, Emmeline? [Strokes her hair as he reads over some of his notes]
Emmeline: [He makes her feel guilty as he brings up her mother—causing her to wonder if she’ll be able to fake her way through this when he challenges her so much. She starts to pull away but is surprised as he takes another kiss] Monsieur.. [Speaks between the exchange until he deepens it. She tries to keep her tongue to herself but as she feels his something stir inside of her, making her helpless as she tastes him back] Mmm.. [Moans softly before pulling back, lips and tongue tingling with the foreign sensation. Goosebumps appear on her flesh as he touches her sensitive neck, a weakspot for her] Oui, Monsieur Clement. Whatever you wish. [Looks around as they walk, hoping to see her Elias before they enter the library] I’ve never been here before. [Parts her lips as she finds it so beautiful, always having had a fondness for books. Her excitement is clipped as they enter a private area, realizing that it’s the first time she’s really been alone with him or any client] Oh.. Merci, Monsieur. [Bites her lip as he makes her rest her head on his lap. She feels wildly intimidated but stares up at him, taking note of his chiseled jaw and the speckle in his blue eyes] Hmm? Non, Monsieur Clement. Just you. [Speaks honestly, hiding the fact that her daddy had her this morning. She’s pulled from reverie, involuntarily purring as he’s soft with her] I’m glad that I am only yours today. You won’t have to share me. [Speaks her sweet words before taking his hand as she lays soft kisses on his knuckles] What are you writing, Monsieur? Perhaps you can read something to me? [Gazes with her doe-shaped eyes, a dimple appearing as she tries to keep the lightness between them]
Augustine: [Blinks as she seems to try so hard, not liking how it feels fake, but he finds her cute. He lets her kiss his hand but removes it as he looks through his notes some more] I’m writing a novel. [Murmurs as he taps the end of his pen against his lips] It’s nowhere near ready. [Shakes his head] You like being read to, don’t you? Like a child? [Cocks a brow as he eyes her]
Emmeline: [Listens to him as if he has her undivided attention. She watches as the pen draws her eyes to his lips, noticing the curves of his mouth and almost finding it “tempting” to kiss him and see if she’ll feel that tingling sensation again] What is it about, Monsieur? Is La Boîte the source of your inspiration? [Asks as she’s genuinely curious. Hearing his reply, her smile fades and her brows furrow slightly] Oh. Oui, I suppose. [Hates how he makes her feel as he looks at her. Trying not to sulk or feel embarrassed, she puts on the facade again and gets off his lap, sitting beside him but leaving space] I just wanted to hear your voice, Monsieur Clement. There’s something intimate about being read to, wouldn’t you agree? [Tilts her head as she meets his eyes]
Augustine: [Is suspicious of whether she’s trying to sell details of his book to someone, and he ignores her question. He thinks for a moment wondering if maybe he should find a different escort] I find it intimate in a way a parent is with a child. [Blinks] Two equals wouldn’t find that to be romantic.. they would both read separately and discuss. Once someone is reading it to you, you’re already tainted by their perception, non? [Doesn’t look at her as she gets up from him, writing potential dialogue down] I wish you would be honest with me, Emmeline. I don’t like frauds. [Finally gazes at her] You try very hard when you don’t need to.
Emmeline: [Doesn’t understand his cold nature, but tries her best to adapt to it. Hearing his explanation, her lips part as she stares at him, trying to study him. It makes her think of Elias, loving how easy it is with him while she feels frustrated with Augustine] Honest? [Raises a brow before exhaling as he exposes her. She feels embarrassed and wonders if this is a test, but doesn’t play the act any more] I wouldn’t need to try so hard if you would be less cold towards me. [Purses her lips] Equals can still read to one another. A mind doesn’t stop even if you’re hearing a voice other than your own. [Retorts as she feels challenged by him] At least mine doesn’t, Monsieur. [Looks away as she bites her lower lip as she gets up] I’m going to look around. Excuse me, Monsieur Clement. [Heads to an aisle, feeling heated and sulky]
Augustine: Do you truly think whoever is reading to you is actually your equal? [Scoffs as he rolls his eyes. He lets her storm off, taking off his glasses and rubbing his face as he wonders if he should just find another escort. He walks to where she is] I’m going to ask for a different escort. You can keep tonight’s payment. [Says, completely serious as he doesn’t have time to spend babying this girl] Au revoir, Emmeline.
Emmeline: [Pulls a book from Beauvoir and flips through it before furrowing her brows as he walks up to her. She parts her lips as he tells her that he’s done with her, instantly regretting her reaction as it means that her stats will go down and she’ll lose money for her maman] Je suis très désolée, Monsieur Clement. [Expresses genuine remorse as she takes his hand to stop him from leaving] I shouldn’t have reacted that way. S’il vous plaît, forgive me. [Gazes up at him, meeting his cold eyes] I.. I am new at this. But I can learn. I am willing to learn and be better for you, Monsieur. [Tries to fix the situation, remembering how Elias said that he fucks clients if they’re mad at him, but she can’t exactly do that] You can teach me to be better.. [Moves closer to leave little space between them as she stares through her thick lashes]
Augustine: [Blinks as he hears her, hearing her sincerity. He softens ever so slightly as she comes closer] I don’t know. [Licks his lips] We don’t seem like a good fit, do we? [Tilts his head] I can tell you don’t like me.
Emmeline: [Puts the book away as she hears him. She doesn’t say anything as she thinks of how to salvage this or how Elias would react. Acting on impulse she takes his hands and places them on her hips, leaning in as she kisses his throat before tiptoeing to leaves kisses around his jaw] S’il vous plaît.. [Stares at him deeply before pressing her lips onto his. Easing into it and getting over the intimidation, she parts her lips and traces the shape of his mouth with her tongue, begging for an entrance]
Augustine: What are you doing? [Bites back a moan as she litters his flesh with kisses] Emmel— [Is interrupted by her kissed his hands gripping her tight waist as he kisses her back, pressing her up against the bookshelf as he’s hungry for the real her]
Emmeline: [Slips her tongue into his mouth as he parts his lips for her. She doesn’t think as she focuses on what she feels] Mmngh. [Moans as he traps her between the bookshelf and his body. She grips his hair before biting on his lower lip] Teach me, Monsieur.. I’m willing to learn. [Whispers against his lips, her chest heaving as she stares into his piercing eyes]
Augustine: [Grunts as she bites his lower lip and grips his hair, wanting to dominate her. He turns her roughly around and grips her hair] Mon étudiante? [Laughs darkly as he speaks into her ear, his other hand cradling her face] I don’t think you’re ready for such things, Emmeline. [His hand moves from her face to her throat, down over her breasts and between her legs, tormenting her little clit over her panties] Mm.. [Places a chaste kiss on her neck before pulling away completely] Pick a book. I will read to you.
Emmeline: Ugh! [Whines as he makes her face the books, hitting the shelves as he handles her roughly. She swallows as the dark tone in his voice makes her body shiver] Monsieur.. [Parts her lips, trying to move away from his touch but he’s strong enough to keep her in place. She bites her lip as she tries not to moan, brows furrowing as he has his hands over her breasts] Monsieur, don’t.. [Grips his wrist to stop him before gasping as he adds pressure onto her clit, violating and arousing her all at once. Inner thighs quiver as she tries not to find pleasure in his touch. As he pulls away, she feels at a loss for words, shocked and conflicted as the fabric of her panties feel wet] Quoi..? [Blinks as her mind races before trying to calm down] Oh.. Oui.. [Quickly grabs something before handing it to him. She heads back to their private area, ignoring the discomfort between her legs]
Augustine: [Smiles as he makes his way back, plopping down and crossing his legs. He grabs the book and chuckles] How appropriate. [Murmurs as he flips through and finds the excerpt he’d like to read to her] “Because to influence a person is to give him one’s own soul. He does not think his natural thoughts, or burn with his natural passions. His virtues are not real to him. His sins, if there are such things as sins, are borrowed. He becomes an echo of someone else’s music, an actor of a part that has not been written for him. The aim of life is self-development. To realize one’s nature perfectly—that is what each of us is here for.” [Reads smoothly and effectively] That was my point earlier. [Murmurs as he flips through the pages]
Emmeline: [Feels tension and slight guilt as she sits next to him. Her body is still in a frenzy from the memories of his touch before she tries to distract herself with the sound of his voice. She listens intently, brows furrowing as she starts to understand what he meant—making her wonder if it applies to her and Elias. Trying to ignore it, she finds herself drawn to his velvety smooth voice, feeling attracted in that moment] I see. Merci beaucoup, Monsieur.. [Trails off in deep thought before looking at him] By reading to me.. do you now think that you have some influence on me, Monsieur? [Tilts her head, thinking that a person can choose to be influenced or not]
Augustine: [Turns to her] Yes. I already influenced you to think about how you’ve been influenced by others, did I not? [Cocks a brow]
Emmeline: [A small, amused smile appears on her lips as she finds his intellect quite attractive] Je suppose que tu l'as fait, Professeur Clement. [Bites her lower lip before looking away] I think that we’re all a collection of people we’ve encountered. [Runs her fingers through her hair] We can develop on our own.. but we still take bits and pieces from everyone in some shape or form. It’s not something that can be entirely avoided. [Starts to feel shy as she speaks, probably looking foolish in his eyes]
Augustine: [Listens to her speak, smiling slightly as she’s open with him] Oui. That is an astute observation. [Licks his lips] What bits and pieces have you taken from others, Emmeline?
Emmeline: [Blushes softly as he expresses a small smile, making her find him more handsome] Well.. I started to write more of my thoughts into a journal. I took that from.. a very good friend of mine. [Smiles softly as she thinks of her daddy] Do you think that you have anything to take from me, Monsieur? [Asks softly as she gazes into his eyes, feeling relaxed for once as he talks more]
Augustine: [Listens to her intently] I think I have plenty of things to take from you. [Stares at her intensely] What will you give to me. [Pulls her to him and makes her straddle him, placing his hands on her waist innocently enough as he looks up at her]
Emmeline: [Feels slightly weak as he looks at her as if he wants to devour her] It depends on what you want, Monsieur. [Smiles coyly as she warms up to him before parting her lips as he forces her on his lap. She places her hands on his shoulders, wondering if he’s aware of the restrictions] You can have a kiss from me, Monsieur. If you’d like.. [Leans down as she kisses his cheek, lips lingering]
Augustine: [just watches her above him as he leans back on the couch] Oui, s’il vous plaît. [Turns his head to catch her lips, licking her mouth open and sucking on her lower lip] Hmm.. [Pulls back and rests his forehead against her chest] I want you, Emmeline. [Murmurs] But you’re not that kind of escort. [His fingers trace lines on her exposed back from her dress] I should find another, Oui?
Emmeline: [Involuntarily moans into the kiss, not realizing how she’s pressing herself more against him as he sucks on her lip] Mngh, Monsieur.. [Her body feels hot, not understanding how he’s able to make her feel this way. She tries to relax as his face is near her full breasts, feeling heat racing down her spine as he touches her] Quoi? [Parts her lips as he makes her feel conflicted. She can’t bring herself to sleep with anyone but she also doesn’t want to lose him] Non, don’t find someone else, Monsieur Clement. [Pouts down at him] You wouldn’t abandon your étudiante, would you?
Augustine: [Blinks] But you can’t give me what I want. [Bites his lip as he looks up at her behind his glasses]
Emmeline: [Stares deeply into his eyes as she searches for an answer. She never intended on having sex with any of her clients, but she can’t bear the thought of losing another client and seeing him with a different escort] Can’t I give you other things, mon Professeur? [Sinks onto his lap as she leans towards his neck. Inhaling his scent, her body reacts to his smell as she grinds slowly on him] Mon attention.. [Kisses his throat, biting a small spot before easing it with her tongue] Mon affection.. [Punctuates his jaw with her lips] Ma dévotion.. [Takes his hands and places it on her round backside as she rests her forehead against his] Is it not enough, Professeur?
Augustine: You wish to tease me. [Pouts as his cock hardens beneath her movements] I want to be inside you, Emmeline. [Puts his hand on the nape of her neck]
Emmeline: [Lips part into a sultry smile as she eyes him heatedly—her pussy aches as she hears the torment in his voice] Mmm.. I think I need to learn a few lessons before I go any further, Professeur. [Her lips are near his but she resists from his kissing him. Running her hands down his body, she rolls her hips just to get a feel of his hardness] Don’t you agree, mon Professeur? [She can feel the tension between them, feeling shocked as her attraction grows]
Augustine: [Groans as she grinds on his cock, pulling her down for a kiss] Mm.. what do you want me to teach you before you give yourself to me? [Speaks against her lips]
Emmeline: [Gives him a slow, teasing kiss as she swirls her tongue all over his] How to be a good girl, Professeur. [Bites on his lower lip a bit defiantly] How to tease you.. [Smiles coyly as she can get an idea of his length against her pussy]
Augustine: Mm.. I think you already know how to tease me. [Growls as his takes his fingers and rubs her full lips before pushing them into her mouth and pressing down on her tongue] And I know you know how to be a good girl. [Loves the sight of her pretty face with his fingers in her mouth]
Emmeline: [Her body feels hot to the touch as he growls his words at her. She lets herself feel hypnotized by his dark gaze as she kisses his fingertips before whining softly from being forced to take it into her mouth] Mnghh.. [Takes his wrist as she closes her eyes, holding him in place as she pulls back, swirling her tongue all over his digits before bobbing her head to take him again—she keeps up the rhythm, wanting him to wish that her mouth was elsewhere] Tastes good, Professeur.
Augustine: [Groans as she shows off for him. He pulls his wet fingers from her mouth and moves them between her legs, pushing her panties to the side and rubbing her little clit] You’re wet. [Growls his words lowly before he slips his middle finger inside her, thumb pressing on her clit]
Emmeline: [Her devious little smile fades as he lowers his hand and slips it under her dress] Professeur, non.. [Tries to stop his hand before gasping as she feels his digits against her exposed pussy. Gripping his hair, she quivers and moans as he teases her clit] Non.. Enough, Monsieur.. Ughhh! [Throws her head back, moaning harshly as his digits slips into her tight opening. She bites hard on her lip to stop her noises while trying to hold his hands wrist back] It’s not allowed.. Mmm.. Professeur stop.. [Walls tighten and her clit swells, feeling helpless as he keeps her in place]
Augustine: [His eyes beam as she enjoys his touch so much] It can be our secret, Emmeline. [Murmurs as his other hand keeps her on him] I told you I wanted to be inside you. [Speaks lowly]
Emmeline: [Opens her eyes and sees the devilish look in his gaze. She glares at him, hating how conflicted she feels as she’s so helpless to resist it] You.. You have to stop, Monsieur. S’il vous plaît.. [Speaks in a begging tone while her walls constrict around his digits. She pulls his hair and hides her face in his neck as she involuntarily moves her hips to feel the length of his digit, soaking him in her juices]
Augustine: Hm.. you don’t really want me to stop, do you? [Smirks as she grinds against his finger] Tell me you like it when I’m inside you, Emmeline. [Speaks into her ear as he keeps working her pussy, pressing harder on her clit so she cums for him as he circles it]
Emmeline: Arrêtez.. S’il vous plaît.. [Whines as she hears his filthy words in her ear. Her body can’t resist from grinding into his hand as he torments her. Her eyes roll back as he presses on her clit, pussy throbbing violently] Mngh! [Whimpers harshly as her body convulses, her orgasm courses through her and draws out juices from her cunt] No more, Professeur.. I can’t take anymore.. [Grips his wrist as her inner thighs shake, gasping as he pleasures her bundle of nerves too much]
Augustine: [Laughs darkly as she cums, continuing to torment her so she can quickly reach another and another] I won’t stop until you tell me what I want to hear. [Bites on her ear lobe]
Emmeline: Monsieur, arrêtez! [Cries out as he doesn’t stop tormenting her pussy. She cums again and again, the sensation overpowers her and almost feels painfully] I like it, Monsieur! I like you inside of me! [Squirts all over his digits the instant that he bites on her lobe, her body crashing against his as she can’t take anymore of it]
Augustine: [Is thoroughly amused as she gives in, catching her cum in his hand as he moves it to his mouth and licks and sucks his fingers clean] Mngh.. [Smears it over her lips, letting her taste herself]
Emmeline: [Brows furrow as she has a look of sexual frustration on her features. She parts her lips as she watches him taste her pussy on his fingers] Mon dieu.. [Whimpers as the sight makes her ache, finding him so filthy before she tastes it on her lips. She doesn’t lick it off as she leans in and kisses him aggressively, getting it all over his mouth before biting hard on his lower lip defiantly]
Augustine: [Moans into the kiss, liking that she’s a bit eager for him now before he grunts as she bites him, tasting blood] Mm.. are you trying to prove you’re a bad girl, Emmeline? [Slaps her cheek before gripping her face and kissing her harshly]
Emmeline: Maybe. [Stares at him darkly as she sees the blood on his lips before whimpering as her cheek turns hot from his slap] Ungh! [Weaves her fingers through his hair, gripping it as she kisses him back, not understanding the hunger she feels. She breaks off the kiss as her pussy throbs again, knowing she needs to calm down] No more.. No more, Monsieur..
Augustine: Mm.. okay, Emmeline. [Says, satisfied that he made her cum] I’m hungry now.. [kisses her neck softly] Shall we have dinner at Le Refectoire? [Takes her hand and kisses it, feeling sweet now that he’s gotten a bit more]
Emmeline: [Adjusts her panties, feeling like a complete mess before purring softly as she feels his kisses] I’m a mess, Monsieur. [Pouts before fixing up her dress, noticing how he’s much sweeter than before. She blinks at him before leaning in as she wipes the blood from his lower lip] This can’t happen again, Professeur. [Blushes softly as her body still comes down from the high]
Augustine: [Pouts as he hears her] Will you report me? [Tilts his head as he look up at her]
Emmeline: [Gazes down at him as she shakes her head] Non.. I won’t, Monsieur Clement. [Bites her lip as she never considered it but her body clearly wanted him in that moment] I won’t say anything.. [Leans down to kiss him softly]
Augustine: [Feels relieved as she kisses him] You didn’t like it? [Pouts] I’m willing to pay more. [Rubs the sides of her arms] Did I make you uncomfortable?
Emmeline: [Blushes at him, shaking her head before feeling that strange stir as she sees his pout] I.. I did like it, Monsieur.. [Speaks softly before gazes down at him as she strokes his jaw] Pay more to have me? All of me? [Tilts her head] Non, you don’t. I’ve never gone this far with a client.
Augustine: Oui. I’ll pay whatever the price is. [Stares up at her, feeling himself start to obsess over her] Bien. [Smiles as she reassures him] We can go up levels. I’ve read that you can do certain things with escorts in tiers.. would you be comfortable with that? [Bites his lip, thinking about tasting her]
Emmeline: [Parts her lips as she never expected a client to want to pay more for her. She considers it as she thinks of how it’ll help her more with her maman] I’ve heard of that too, Monsieur. [Thinks about asking Elias about it but feels worried that he’ll be upset] Hmm.. If we take it slow, Monsieur. [Blushes as she gets off his lap but keeps close to him] Would you still see other escorts?
Augustine: [Smiles softly as she considers it] Oui. I want to fuck. [Shrugs] My students keep trying to fuck me but I never liked the mess that brings. [Purses his lips]
Emmeline: [Raises a brow as she hears him, not wanting anyone to threaten her position with him or have competition] Porquoi? You have me, Monsieur. You don’t need another escort. [Stares at him heatedly as he speaks in such a crass manner, not at all how she expected him to be] I’m not surprised, Monsieur. [Places her hand between his legs, feeling his cock to sate her curiosity] Would you be willing to wait for me instead? [Tilts her head as she feels slightly jealous but also doesn’t want someone to take him]
Augustine: I don’t? [Raises his brows. He groans as she handles his member] Hm.. non. [Shakes his head] Why would I wait for something that I’m not sure will come? [Tilts his head] I know you’re not jealous, Emmeline. You don’t even like me. [Says in an expressionless manner] I’m still going to be paying to see you.
Emmeline: [Hears his words but doesn’t stop touching him. She rubs her palm over his cock, liking how it feels against her hand] I am jealous. [Bites the inside of her cheek as she gazes into his dark eyes] If you’re going to have other escorts, then why do you want me, Monsieur? [Nuzzles his neck, wanting to inhale his scent again]
Augustine: Because I enjoy your company. [Shrugs as she continues to tease him]
Emmeline: [Lays soft kisses on his jaw simply because she wants to] Think about it, Monsieur. S’il vous plaît.
Augustine: [Doesn’t want her to stop being sweet with him as he thinks over her words] I don’t want to stop seeing other escorts. [Tells her honestly] You simply tease me, Emmeline. [Frowns] Do you not see other clients? [Raises his brows] I want an exclusive sexual relationship. Until you give me that, I’ll do what I please. [Strokes the flesh of her thighs soothingly] Now can we eat? I’m famished. [Tilts his head]
Emmeline: [Stops kissing him as she pulls back to study his features and listen to his words. She exhales deeply as he denies her, making her worry that he’ll find another and replace her] An exclusive sexual relationship? Meaning you want to be the only one I have sex with? [Purses her lips in deep thought before feeling the heat of his touch] Oui, Monsieur, we may eat now. [Gets up and adjusts her dress before standing between his legs] One moment, Monsieur. I feel uncomfortable. [Reaches under her dress, slipping the thin fabric of her panties down her tanned legs as it’s still soaked from her wetness] Much better now. [Smiles coyly at him]
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visenya-den · 3 years
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Les noirs pendant la Régence (traduction)
J’ai décidé de faire une traduction (approximative parce que je parle pas non plus anglais hyper bien) d’un article écrit par Vanessa Riley, une autrice de roman historique (qui non content d’être autrice, est aussi ingénieure, diplômée de Stanford quoi). 
En tant qu’ancienne étudiante en histoire, je trouve cet article excellent notamment parce qu’il cite toutes ses sources (et c’est là la base de l’histoire). 
Avant de commencer, la Régence est le nom d’une période de l’histoire anglaise, de 1811 à 1820 pendant la régence du futur George IV puisque son père George III devient fou progressivement. Mais fort heureusement l’article donne des indications sur les époques antérieures et postérieures!
Je rappelle, cette traduction sera approximative pour qu’elle soit compréhensible!  Mais si vous repérez des fautes, des maladresses, n’hésitez pas à me le dire.
Je dédis cette traduction au forum Meanders of London, afin qu’à l’avenir, ils s’instruisent sur la question. 
Premièrement, posons les bases. Les noirs existaient pendant la Régence.
A Londres, il y en avait environ 10 à 20 000 qui y vivait du temps de Jane Austen. Si on compte le reste de l’Angleterre, l’Ecosse, et l’Irlande le nombre va jusqu’à 30 000. Avec moins de 28 ducs durant cette époque qui aviez-vous le plus de chance de rencontrer? Un duc ou une personne de couleur?
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Si vous voulez lire des fantasy historiques, pensez à des milliers de ducs hots. En réalité (et malheureusement) la plupart des ducs ressemblaient au gentleman de gauche (donc 28 ducs basés sur les dates de la Régence). Sources: la Gazette de Londres de 1726 à 1814)
Ressource gratuite:
Black London, Life before emancipation, par Greta Gerzina (que l’on peut lire au format PDF ici)
Questions basiques sur les noirs pendant la Régence et la période Georgienne
Où les noirs vivaient-ils?
1. 10 000 à 20 000 vivent à Londres ou dans d’autres villes portuaires.
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Depuis quelques temps maintenant dans le 18e siècle, la population totale de noir en Angleterre est devenu le sujet de nombreuses spéculations animées, particulièrement parmi les individus qui épousent ce qu’ils clament être l’intérêt national.
En 1764, le Gentleman’s Magazine estime le nombre de noirs vivant à Londres à 20 000, et en augmentation. Un an plus tard, le Morning Chronicles augmente ce nombre à 30 000. Ce dernier n’est pas vraiment fiable. C’est seulement durant le célèbre procès de Somerset (1772) que le Lord Chef de la Justice Mansfield adopte une estimation de 15 000 (NDT: noirs habitant à Londres)
Granville Sharp, champion de la cause des noirs, estime le nombre à 20 000 pour toute l’Angleterre. Même les meilleures sources contemporaines sont inexactes, mais selon Sharp et son association avec la communauté noire à travers un activisme politique et humanitaire, son estimation semble la plus acceptable. 
2. Partout en Grande-Bretagne, les noirs ont commencés à établir des communautés, concentrées autour des villes portuaires et industrielles. Ils ont également rejoint les rangs de la marine et de l’armée (en plus d’autres professions) selon les recherches effectuées par l’équipe produisant the British Historical Series: Regency House Party.
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Vis à vis de l’opposition grandissante de la part des Anglais, la communauté noire a été forcée de mettre en commun ses propres ressources et stratégies pour sa protection et sa survie. Les sources contemporaines concordent toutes sur le fait que la communauté était unie, supportant ses membres de bien des façon. La littérature de Sancho, Cugoano, et Equiano reflètent souvent la sensibilité de ces auteurs sur la situation critique et la solidarité de leurs gens qui est devenue une partie de l’esprit de la vie de la communauté noire en Angleterre.
Extrait de Measuring the Moment: Strategies of Protest in Eighteenth-century Afro-English Writing par Keith Albert Sandiford
Les dates importantes pour la Régence et la Liberté
1772: L’affaire Somerset, les esclaves ont des droits sur le sol anglais. Lord Mansfield, l’oncle de Dido Belle, juge l’affaire.
1776:  (TRIGGER WARNING, meurtre) 132 esclaves africains sont délibérément noyés alors qu’ils se trouvaient sur un navire: le Zong. Lord Mansfield rend un jugement contre le capitaine et l’équipage du navire (affaire Gregson vs Gilbert) les jugeant en faute. (NDT: on appelle cet événement le Massacre du Zong, avec raison).
1791: Les Parlements mettent fin à la pratique permettant aux assureurs d’obtenir des indemnisations pour les pertes de leur cargaison (NDT: je ne saurais pas traduire mais on pouvait se débarrasser des esclaves malades ou mourant et demander un remboursement avant).
1807: Guerre d’Indépendance Espagnole, un combat contre la tyrannie (NDT: le tyran étant Napoléon)
Abolition du commerce et de la capture d’esclaves au sein de l’Empire Britannique. Mais cela n’empêche pas que la reproduction, la vente et la “réimportation” des esclaves déjà présent.
1811: La période de la Régence commence avec la seconde crise de démence du roi George III. Le Prince George (IV) devient Régent.
1820: Fin de la Régence avec la mort de George III. George IV devient roi.
1823:  Slavery Abolition Act, l’esclavage est aboli dans tous les territoires britanniques. Tous les esclaves sont libérés, et leurs (anciens) propriétaires touchent une compensation au Parlement. William V signe le décret. 
1861: La guerre civile américaine débute le 12 avril. (Les esclaves ne sont pas libres aux Etats-Unis, il faudra attendre une guerre pour y mettre fin)
1863: Proclamation d’émancipation, le président américain donne l’ordre de libérer les esclaves dans les états rebelles (NDT: quelques états du sud, comprenant des plantations et des esclaves, contre lesquels les états du nord sont en guerre). A noter que cette proclamation ne s’adresse qu’aux Etats rebelles, quand bien même il y a d’autres états esclavagistes voisins qui ne sont donc pas concernés puis alliés avec les états du nord.
1865: fin de la guerre le 9 avril. 
Le 19 juin, les derniers esclaves texans sont informés de la proclamation d’émancipation. 
Le 18 décembre  le 13e amendement de la Constitution met fin légalement à l’esclavage dans tous les Etats-Unis. Trente-deux ans après que l’Angleterre y ait mis fin. Trente-deux ans...
(NDT: La France abolit l’esclavage en 1794 avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, mais elle est révoquée en 1802. L’esclavage est aboli de nouveau -et définitivement- en 1848.
On est d’accord que fin de l’esclavage, c’est pas la fin des discriminations, au contraire.)
Personnalités importantes:
Dido Elizabeth Belle
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Dido Elizabeth Belle était la petite-nièce de Lord Mansfield. Elle était la fille de sir John Lindsay, amiral de la Navy, et d’une esclave jamaÏcaine. Elle a été élevée par son oncle à Kenwood House, Hampstead Heath. (NDT: précédemment cité pour avoir rendu des jugements en faveur des esclaves, sans doute influencé par présence de sa nièce, pour en savoir plus sur Dido Elizabeth Belle, vous avez l’excellent film Belle, d’Amma Asante. Bien qu’elle soit élevée dans une famille noble, et éduquée, sa place dans la société n’est pas acquise -sûrement parce que c’est une bâtarde, mais aussi une métisse-. Lors des repas avec des invités, elle n’est pas admise à table, elle peut les rejoindre uniquement après).
La Reine Charlotte (lignée royale portugaise)
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La Reine Charlotte, épouse du roi George III (le Roi fou) (1793-1820), était une descendante de Margarita de Castro y Souza.  Margarita de Castro y Souza faisait parti de la branche noire de la famille royale portugaise. Elle était souvent appelée “Mulatto Face” pour se moquer d’elle. Ce portrait est peint par un peintre choisi par le Roi et elle, Allan Ramsay, et accroché à Buckingham Palace, dans la salle des dîners d’Etat .
La peinture ci-dessous la représente avec ses deux fils, et se trouve dans le salon de dessin vert, toujours à Buckingham.
(NDT: Les Portugais ont aussi un passé colonial (et esclavagiste), mais pour eux, la colonisation passait surtout par la mixité. Ainsi il y avait des mariages entre Portugais et autres peuples des lieux colonisés. Merci à mon ancienne professeure, Laura de Mello e Souza)
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William Davidson
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William Davidson (1793-1820) est né en Jamaïque. Il s’installe à Edimbourg à l’âge de 14 ans. Il étudie le droit. Plus tard, il passe du temps en mer et devient menuisier. Malheureusement, il rejoint le rang des radicaux après le massacre de Peterloo et essaie de fomenter un attentat contre des membres du gouvernement afin d’attirer l’attention sur leurs demandes. Lui et les autres conspirateurs sont arrêtés et pendus. (NDT: William Davidson plaida l’innocence, et argua contre la cour que c’était de la discrimination envers les noirs. Malheureusement sa présence sur les lieux le condamna).
Les pages “blackamoors”
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Pierre le Grand avec son page.
Les petits pages “Blackamoors” sont élevés afin de devenir valet de pied, valet ou marchand.
NDT: Blackamoors est un terme utilisé à plusieurs reprises dans l’article original, et que je n’avais pas traduit (puisque associé avec noir/black). Toutefois il est bon de signaler que, Blackamoors n’a aucune traduction en français. En anglais, c’est le nom donné à un mouvement artistique qui consistait à représenter des noirs de manière stylisées. Est-ce qu’on considère que les pages entrent dans cette catégorie?)
Miss William Brown
Miss William Brown quitta son mari pour rejoindre en 1815 l’équipage du navire le Reine Charlotte. Elle s’habille en homme, et sert pendant 11 ans en tant que marin. Pendant ses années de service au sein de la Royal Navy, elle se distingue comme  "able on the books of the above ship." (NDT: j’ai pas la traduction). Elle “sert comme capitaine de la hune [NDT: une partie du mât] à la grande satisfaction de l’officier”. Elle est décrite comme buvant autant de grog que les autres marins. Charles Dickens la décrit comme “intelligente, environ  cinq pieds et huit pouces en taille [NDT: 162 cm], possédant une force considérable et très active. Ses traits sont plutôt beau pour une noire, et elle semblait avoir 26 ans d’âge.” Elle partageait les gains avec le reste de l’équipage, et était généreuse.
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Ses papiers de décharge (NDT: Quand il fut découvert qu’elle était une femme, elle fut renvoyée)
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Son histoire publiée dans le Registre de 1815. [NDT: le Registre est publié chaque année et relate les événements importants subvenus et l’article ci-dessous raconte la même histoire que l’autrice ici] 
Francis William, riche “negro” érudit de Jamaïque, naturalisé anglais.
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Francis William est né aux alentours de 1700 de John et Dorothy William, un couple noir affranchis de Jamaïque. John William avait été affranchi en 1699 par la volonté de son ancien maître. Il acquiert une propriété et devint riche, ce qui signifie que ses enfants pourraient être éduqués. De fait, Francis reçut une éducation et voyagea en Angleterre dont il devint un citoyen. 
En 1720, il retourna en Jamaïque afin d’y créer une école gratuite pour les enfants noirs.
Olaudah Equiano
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Olaudah Equiano (1745-1797) était un auteur et un marchand. Son autobiographie,  The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano, or Gustavus Vassa, the African (1789) aida l’opinion publique de manière position concernant l’abolition de l’esclavage. Réduit en esclavage à l’âge de 11 ans, Olaudah est renommé Gustavus Vassa par l’un de ses maitres. Il est vendu à un capitaine marchand qui lui permet d’acheter sa liberté. Il passe le reste de ses jours en tant qu’explorateur et marchant avant de s’installer en Angleterre et de commencer son célèbre mémoire.
Dessins de presse
Les dessins de presse sont des exemples-clés dans la culture et un coup de projecteur sur les choses que les illustrateurs cherchent à mettre en avant. J’utilise [l’auteur] beaucoup de dessins de presse lors de mes recherches.
Les Blackamoors étaient capturés dans les dessins de presses faisant de la publicité pour les mariages arrangés.
Il y a un dessin politique, d’environ 1803. S’il vous plaît, voyez que la femme noire dessinée est l’une des mariées potentielles. Si les Noirs ne faisaient pas parti de la culture, pourquoi seraient-ils dessinés? Elle est dessinée avec un bonnet comme les autres femmes. Son statut est équivalent à celui des autres. Les femmes libres sont représentées avec des chapeaux.  Les esclaves, avec des turbans.
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Les dessins politiques qui s’opposent à l’abolition
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Le New Union Club publie une représentation d’un dîner donné par les abolitionistes Billy Waters, Zachariah Macauley et William Wilberforce, le 18 juillet 1819.
(NDT: Le New Union Club est un club raciste. Le dessin représente un repas à l’Institut Africain dont les invités deviennent ivres et débauchés à mesure que l’événement avance. Le dessinateur s’appelle George Cruikshank, et représente les abolitionistes blancs comme étant pervertis par les autres. Cela montre le racisme présent au 19e siècle, source.)
Soubise
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Mai 1773 - La duchesse de Queensberry contre Soubise en escrime.
Catherine Douglas, duchesse de Queensberry (1701-1777) est représentée s’entraînant à l’escrime avec son serviteur et protégé, Julius Soubise (ca 1754-1798). Soubise est né esclave dans les Caraïbes, à St Kitts. En 1764, il est emmené en Angleterre à bord d’un navire royal. Il a été offert à la duchesse de 63 ans comme cadeau par le capitaine.
La duchesse prit au sérieux sa nouvelle charge, et Soubise fut entraîné en équitation et en escrime. Il devint célèbre pour son fops (NTD: terme péjoratif utilisé pour décrire un homme vain, intéressé par sa personne et ses vêtements. Un dandy on pourrait dire, mais le terme est un peu anachronique et moins négatif) à cause de son style et obtint le surnom de A Mungo Macaroni (NDT mungo comme macaroni sont des insultes à l’époque).
En 1777 il part aux Indes où il ouvre une école d’équitation.
Source:  Lewis Walpole Library, Yale University, 773.05.01.09+ http://orbexpress.library.yale.edu/vwebv/holdingsInfo?bibId=9042461&dbCode=LOCAL
La mixité à Londres
Avant que je vous l’opinion des classes supérieures, en voici quelques unes de la moyenne et basse classe à propos des Noirs et des Blancs socialisant. 
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Extraits de Measuring the Moment: Strategies of Protest in Eighteenth-century Afro-English Writing par Keith Albert Sandiford
Les femmes blanches des classes inférieurs montrent un fort intérêt pour des partenaires noirs. L’histoire est racontée d’une femme qui suivit Frank Barber du Lincolnshire à Londres. L’attirance romantique que Barber entretenait avec cette femme et d’autres femmes blanches n’était pas ignorées par son maître Johnson qui écrivit “Frank porte l’Empire de Cupidon plus loin que d’autres hommes” à ses amis. Naturellement, de telles liaisons provoquaient de l’anxiété et l’exacerbation des tensions au sein de la couche la plus conservative des classes moyennes.
James Tobin, un planteur qui vit à Saint Kitts, vit la prolifération de la “race noire contaminée” comme étant “maléfique” et requerra un changement urgent. Et Philip Thickness, ancien gouverneur des Indes Orientales qui écrivait beaucoup de choses à propos de ses voyages, nota à son retour en Angleterre que “dans presque tous les villages, une petite race de mulâtre, espiègles comme des singes, et infiniment plus dangereux”
Ce sont des témoignages répugnants du fait que les noirs ont bougés de Londres et se trouvent désormais dans la campagne.
En 1805, le professeur de Chimie de Yale Benjamin Stillman observe:
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Un valet de pied noir est considéré comme une bonne acquisition, et en conséquence, les servants noirs sont recherchés. Un nègre mal habillé ou affamé n’est jamais vu en Angleterre, et, à quelques occasions, des alliances sont formés entre eux et des filles blanches des basses classes de la société. Il y a quelque jour, j’ai vu dans Oxford Street une femme blanche bien habillée, rougeaude, et encore plus beau, marchant bras dans bras, et conversant très amicalement, avec un homme noir, qui était aussi bien habillé qu’elle, et le noir de sa peau avait le lustre de l’ébène. Comme il n’y a pas d’esclaves en Angleterre, peut-être que les Anglais n’ont pas appris à regarder les noirs comme une classe dégradée d’homme, comme nous le faisons aux Etats-Unis, où nous ne les avons jamais vu dans une autre condition.
Témoignage de mixité au sein de la classe moyenne.
Le minstrel et la performance n’était pas étranger aux Londoniens. 
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L’expérience des Londoniens des personnes noires est liée à la pratique de performances. On trouve des performeurs noirs, celui des rues jusqu’aux musiciens professionnels et ceux attirés par le théâtre. Une proportion substantielle gagnent leurs vies en tant que musiciens ou acteurs, avec quelques un atteignant la célébrité, par exemple Billy Waters, un unijambiste violoniste, et Ira Aldrige, un acteur acclamé. L’association entre les personnes noires et la performance est renformée par le nombre d’acteurs blancs qui se griment en noir pour des rôles (NDT: c’est du blackface et c’est mal de nos jours, et même à l’époque déjà mais les consciences n’étaient pas les mêmes). Les minstrels, par exemple, pouvait être trouvés dans les rues, où ils passaient en chantant.
Extrait de  Exhibitions, Empire, and Anthropology in Nineteenth-Century Britain.
Pour les fans de la pègre:
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Londres et ses possibilités d’assimilation culturelle qui étaient possibles pour les populations noires. Les personnes noires apparaîssent régulièrement dans les descriptions du monde souterrain de Londres, où ils se mélangent plutôt librement. 
Romances interraciales, mariages et influence
Plus haut je vous ai montré des sources concernant les classes inférieures et moyennes. Maintenant, voyons les classes supérieures qui n’étaient pas impossible à atteindre pour les noirs.
Les amis haut placés
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George Bridgetower
George Bridgetower (George Augustus Polgreen Bridgetower) est né en Pologne le 11 octobre 1778. Le métisse décrit comme Afro-Européen est le fils de John Frederick Bridgetower, un homme noir des Indes Orientales et d’une servante blanche allemande. Il devint un violoniste virtuose dont les talents furent reconnus par le Prince Régent. Ce dernier s’intéressa à son éducation et dirigea ses études musicales. Bridgetower se produit dans de nombreux concerts à Londres dans des théâtres comme Covent Garden, Drury Lane, ou the Haymarket Theatre. Au printemps 1789, il se produisit à l’Abbaye de Panthemont à Paris. Thomas Jefferson s’y rendit. Bridgetower meurt en février 1860. 
Bill Richmond (5 août1763 - 28 décembre 1829)
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Né en Amérique et esclave bien qu’il vive sa vie en Angleterre en tant qu’homme libre. Richmond gagne sa liberté et entre au service d’un noble anglais Hugh Percy. Il se maria avec Marie Dunwick. Quand diffama cette dernière pour s’être mariée “en dehors de sa race” Bill commença à se battre, défiant quiconque s’en prenant à lui. Selon les dires, il battis cinq hommes en un seul jour. 
Il fut employé par Thomas Pitt, 2nd Baron Camelford. Ils devinrent amis et se rendirent à des événements pugilistique (NDT: de bagarre quoi, la boxe avant la boxe). 
Pour le couronnement du roi, un banquet fut organisé. Dix-huit hommes, de grands boxeurs et figures sportives sont invités et vêtus de costumes Tudor. Ils sont exhibés pour leur stature et leurs corps de dieux grecs. Richmond est présent, et le seul homme de couleur.
Une liaison avec le prince d’Angleterre
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1788, caricature de James Gillray.
Le dessin scandaleux représente le Prince William Henry, le frère du Régent, surpris avec une femme métisse. La femme n’est pas représentée de manière grotesque comme la caractérisation habituelle des femmes de couleurs. Gillray se moque d’elle, calling her Wowski. Son nom est Dorothy Kirwan Thomas, l’une des femmes les plus riches des Caraïbes. La vie de Dorothy, de son émancipation à l’arrivée au pouvoir est racontée par Vanessa Riley dans son livre Island Queen. (NDT: l’auteur qui se fait de la pub) 
Le Dr Jonathan Troup atteste de la relation entre le prince avec une “fille mulâtre” “ une fille très gentille et très bien habillée” le 15 mai 1789.
Le Colonel Despard et Catherine 
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Portrait de Despard
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Le Colonel Despard et Catherine dans Poldark (saison 5)
Le Colonel Despard et sa femme jamaïcaine Catherine. Despard épouse Catherine, une femme noire de Jamaïque en 1785. Catherine est éduquée et intégrée à la société des officiers anglais et leurs femmes. Bien que sa famille ne l’accepte pas, elle est bien considérée parmi les officiers. L’Amiral Nelson est un ami de Despard et l’aide à avancer dans sa carrière. Sir Francis Burdett et Lord Cloncurry, amis de Despard, aident Catherine lorsque son époux est exécuté. Ils lui donnent une pension pour vivre.
Jane Austen écrit sur des personnes de couleur
Le 27 janvier 1817, Jane Austen commence l’écriture de Sanditon. Le premier roman dans lequel est inclut Miss Lambe, une héritière métisse, une héritière TRES riche. Jane Austen, l’autrice de la période Régime, était une femme progressiste. 
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Tout le monde veut quand même l’épouser pour son argent.
“[Parmi les filles] Miss Lambre était sans comparaison la plus importante et la plus précieuse, comme elle payait à proportion de sa fortune. Elle avait environ dix-sept ans, moitié mulâtre, froide et tendre, avait une bonne à elle, était dans la meilleure chambre”
Bridgeton Update - A Hot Black Duke
(NDT: Je vais pas traduire tout mais Vanessa Riley est très contente pour Julia Quinn que ses livres soient adaptés par Netflix, et notamment à cause du casting de couleur et ce, malgré la controverse parce que peu importe comment les personnages sont dans les livres, la TV c’est un médium différent.)
Maintenant, laissez-moi répondre à la question que vous mourrez d’entendre. Y a t-il déjà eu un duc noir? La réponse est oui. 
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Alessandro de Medici. Il serait le fils de Simonetta da Collavechio, une servante noire et du cardinal Giulio de Medici qui devint plus tard le pape Clément VII. Flamboyant, excellent guerrier, et homme à femme, son règne en tant que duc est court puisqu’il est assassiné en 1537. Son cousin, jaloux, le fait tuer. Pourquoi n’en entends-on pas parler dans l’histoire? Parce qu’il se fait assassiné par son cousin blanc. Il ne prends pas seulement sa vie, il fait en sorte de détruire son histoire de manière à ce qu’il soit une tâche dans la lignée. 
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profenscene · 3 years
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Mercredi 12 mai
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(TW : relations entre mineurs et adultes)
Les élèves que j'ai eus pour la première fois en cours doivent avoir environ vingt-cinq ans aujourd'hui. Une classe de quatrième d'un collège serein de la Sarthe dans lequel on s'était excusé, le premier jour, de m'avoir donné une classe avec une élève perturbatrice qui, une fois, s'était levée sans autorisation.
Lors d'une conversation avec V., le débat tourne autour des tabous. L'histoire, notamment, de cette professeure amoureuse de son élève dans les années 60 et, au-delà de ça, de ces faits-divers d'enseignants ayant des relations avec leurs étudiants.
Par honnêteté mentale, je tente de considérer cette possibilité, en pensant à ceux qui étaient autrefois mes élèves de quatrième et dont les contacts facebook qu'ils m'ont envoyé quelques années plus tard m'ont appris que certains sont devenus d'immenses beaux gosses. Et, c'est une sensation assez perturbante, un sentiment de révulsion m'envahit intégralement.
Il ne s'agit plus de considérer ce que les autres ont fait, mais ce ressenti. Son origine. Et je me l'explique assez bien. La question de l'âge, bien entendu et de la vulnérabilité. De la légalité. Et une racine plus profonde que les autres, plus personnelle. Dans un épisode de Doctor Who, encore un, le Docteur dit à propos de l'un de ses compagnons qu'il a vis-à-vis de lui, "a duty of care". Très maladroitement traduit, ça donnerait "un devoir de protection". J'ignore comment cela m'est venu, si je le dois à mon éducation, à des réflexions personnelles ou à mon expérience professionnelle, mais la source de ma révulsion se trouve ici. A partir de l'instant où une personne m'est confiée en tant qu'élève, je lui dois dévotion et protection. Quel que soit son âge ou les années qui me séparent de son passage dans ma classe. Je me suis engagé à lui apprendre. Ce lien est indéfectible et a préséance sur tous les autres.
Encore une fois, il ne s'agit pas de se poser en exemple. Juste de me dire que les centaines de mômes qui ont croisé ma fonction, quel qu'ait été leur évolution, mentale, sociale et physique, resteront mes élèves. Que je ne pourrai jamais les considérer autrement, que comme ces personnes qui, dans leur majorité, m'ont fait confiance pour leur enseigner le français, et parfois un peu plus. Et cette confiance constitue la raison pour laquelle j'aime un peu plus ce boulot d'année en année. Je tente à ma mesure de m'en montrer digne, parce qu'elle a sous mon crâne les dimension de l'infini.
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pauline-lewis · 4 years
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People are their principles
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J’ai beaucoup pensé à deux choses pendant le confinement : à l’engagement, et à Barbra Streisand. À Barbra parce que j’ai regardé une bonne partie de sa filmographie, que j’ai écouté sa voix douce, grave et veloutée. J’ai été soufflée par la force de ses personnages et l’énergie pure qui émane de tout son jeu. Qu’elle soit Dolly, Fanny ou Yentl, elle inonde l’écran d’une force vitale. Les après-midis avec elle ont accéléré le temps. Il y a quelque chose dans sa joie et dans sa tristesse qui m’a parlé au-delà des mots. Sa manière d’être au monde, dans les films, m’a vraiment inspirée. (j’espère que ça donnera un zine chouette bientôt)
Totalement indépendamment de Barb, j’ai aussi pensé à l’engagement. C’était souvent une réflexion paradoxale. Parce que dans le fond, j’avais resserré les vis de mon existence sur ce que je tiens très près de mon cœur : mon mari, ma famille, mon chat et ami·es proches, mes disques, mes films, mes livres. J’ai été sans cesse travaillée par cette envie très forte d’emballer tout ça dans un petit baluchon et de le délocaliser loin de Paris, loin du monde, far from the madding crowd.
Et en même temps comment ne pas avoir un œil ou même plusieurs dehors ? Alors j’ai aussi été travaillée par cette envie de m’engager. De porter mes principes plus haut. Est-ce que des articles, des idées, des lectures suffisent ? De mon point de vue, non. Non, plus maintenant. Ce n’est pas parce qu’on resserre l’amour plus fort qu’il ne faut pas aussi ouvrir grand ses fenêtres et faire partie du monde, profondément. Essayer de le changer, autant que l’on peut.
Et ces deux réflexions, sur la force de Barbra Streisand et l’engagement se sont alignéews en un film parfait, The Way We Were de Sydney Pollack. Il y a toujours, vraiment toujours, un film.
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The Way We Were de Sydney Pollack (1973)
Dans le cadre de ma rétrospective Barbra Streisand, j’ai majoritairement vu ses comédies musicales : Yentl, On a Clear Day You Can See Forever, A Star Is Born, Funny Lady. Et puis j’ai découvert The Way We Were de Sydney Pollack qui m’a vraiment retournée comme une crêpe (la Bretagne me manque vraiment).
Le film raconte l’histoire d’amour entre deux personnages que tout semble séparer : Hubbell Gardiner (Robert Redford) et Katie Morosky (Barbra Streisand). Nous faisons leur rencontre en 1937, alors qu’ils sont étudiants. Katie est une jeune femme juive et communiste ayant grandi dans une famille pauvre qui essaie d’éveiller les consciences sur les dangers du fascisme et d’insuffler un désir de révolution. Hubbell, lui, s’amuse avec ses camarades de classe dépolitisés (#teamKatie, en gros). Nous voyons très rapidement cependant que cet homme blanc privilégié qui semble vide de substance a un talent caché pour l’écriture. Pendant le cours de littérature, le professeur lit son devoir, une nouvelle sur le fait d’être un homme blanc aux États-Unis. Cette conscience de sa situation et de ses privilèges le rend soudainement plus intéressant aux yeux de Katie.
À la fête de fin d’année, Hubbell et Katie dansent ensemble et se parlent brièvement. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà qu'à la fin de la guerre ils se retrouvent par hasard dans un bar. Ils semblent à un moment décisif de leur existence et ils passent une nuit assez triste ensemble où il est complètement saoul tandis qu’elle semble déjà amoureuse de lui.
Le film suit ainsi leur relation entre la fin des années 30 et les années 50 tandis que leur vie amoureuse se noue et se dénoue au rythme de l’intensité de leurs convictions politiques. La capacité d’Hubbell à faire des concessions sur tout, étant toujours protégé par son privilège d’homme blanc, met sans cesse leurs liens à rude épreuve. (#teamKatie, I said what I said) Hubbell s’adapte à tout : au monde hypocrite d’Hollywood, au maccarthysme sur lequel il accepte de fermer les yeux, à ses amis riant de tout comme si rien n’avait d’importance.
Katie, elle, ne cesse de défendre avec passion ce qui lui tient à cœur : la justice, l’égalité, la nécessité de ne pas se taire peu importe ce que cela lui coûte de parler. Elle est prête à tous les sacrifices individuels. Manifester enceinte contre les ravages du maccarthysme ? S’il le faut, elle le fait. People are their principles crie-t-elle à Hubbell pendant l’une de leurs disputes. Bien évidemment, le personnage de Katie m’a particulièrement émue, par sa passion et sa manière bien personnelle de sans cesse vouloir le meilleur pour ses proches, quitte à paraître over the top. J’ai l’impression qu’être intransigeant·e, ne pas faire de concession sur ses principes, être politisé·e sont souvent des caractéristiques associées aux personnages masculins. Comme il est plaisant de voir ce cliché se retourner complètement.
Peu importe ce que pense Hubbell, il n’influence pas Katie. Elle fait ce qu’elle doit faire et l’amour qu’elle porte à son conjoint n’y change rien. Et cette passion et cette énergie pure que je mentionnais dans mon introduction pour parler de Streisand explose à l’écran dans ce film.
Sydney Pollack filme magnifiquement bien ce couple (d’ailleurs j’adore tous les couples que Streisand forme au cinéma, je trouve qu’il y a quelque chose de magnétique dans son jeu qui fonctionne vraiment bien dans les face-à-face), leurs moments de symbiose, dans les bras l’un de l’autre, comme ceux où ils se déchirent dans l’ombre d’un bar. Il filme superbement bien les illusions d’Hollywood, la mer et la plage sur lesquelles on se dit que tout est possible malgré les apparences...
The Way We Were est une vraie réflexion sur l’engagement et la passion (politique et amoureuse) qui ne m’a pas vraiment quittée depuis.
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Ryan’s Daughter de David Lean (1970)
J’ai profité des jours fériés du mois de mai pour rattraper les films de David Lean qui durent plus de 3 heures : Docteur Jivago, Lawrence d’Arabie et Ryan’s Daughter. Ce dernier parle aussi, à sa manière, de l’engagement. (les trois en fait mais je ne vais pas vous accabler)
Ryan’s daughter se déroule dans une petite ville irlandaise pendant la Première Guerre mondiale. Au début du film la fille de l’aubergiste, Rosie Ryan (Sarah Miles), déclare sa flamme à Charles, l’instituteur du village (interprété par Robert Mitchum). Charles est très honnête avec elle : il pense qu’elle ferait mieux d’aller voir ailleurs, qu’elle va s’ennuyer si elle l’épouse. Elle lui tient tête, ils se marient et force est de constater que l’ami Charles avait pourtant raison. Au bout de cinq minutes avec lui elle en a déjà marre de son obsession pour Beethoven et elle trouve légèrement redondant de broder en le regardant corriger ses copies. Quant au sexe, David Lean n’a pas son pareil pour infuser toute la tristesse du monde dans cette première scène de pénétration sans préliminaires de dix secondes qui imprime en lettres capitales sur le visage de la jeune femme is that all there is. Le plus triste étant que cette scène se déroule pendant leur nuit de noce et que dehors les clameurs de la foule donnent une teinte ironique à la terrible désillusion qui se joue dans la chambre à coucher.
Il ne faudra donc pas plus que l’arrivée dans ce village figé dans le temps d’un jeune officier britannique en plein stress post-traumatique pour que Rosie décide de vivre cette vie aventureuse dont elle rêvait. Leur première rencontre est à l’inverse de sa vie avec Charles : rien n’est théorisé dans la relation, presque aucun mot n’est prononcé, tout passe par le corps et est rythmé par le désir. Avec l’officier britannique, elle vivra des heures passionnées dans des décors presque surréalistes au cœur de la nature.
Sauf que dans le village, les officiers britanniques ne sont pas les personnes les plus populaires de la terre et rapidement la relation va faire scandale. Plus d’ailleurs auprès des habitants qu’auprès de Charles, grande figure sacrificielle du film. L’arrivée de Tim O’Leary, leader de la Fraternité républicaine irlandaise, va achever de mettre le feu au poudre. Le film travaille profondément les questions de la loyauté (sous toutes ses formes) façon Roméo et Juliette au temps de l’IRA et de toutes les manières dont les êtres humains communiquent. Et de l’engagement, donc. Jusqu’où doit-on aller pour respecter ses convictions ? Quels sacrifices peut-on ou doit-on faire ? Où se termine le privé et où commence le politique ? Quelle place les individus ont-ils dans les guerres qui déchirent les nations ? David Lean a parfois des positions complexes sur la question, notamment dans son portrait assez négatif de O’Leary.
Quelque chose d’un peu bancal dans la construction du film laisse entrevoir le tournage compliqué traversé par le réalisateur et ses acteurs·trices (je vous conseille cet article si vous voulez en savoir plus, ft des fun facts sur Mitchum). Pourtant la grande mélancolie de Ryan’s Daughter et de ses personnages brisés par la vie que David Lean filme de loin, perdus sur ces plages infinies, m’a profondément touchée. Sa manière de jouer avec les tempêtes, le soleil, le vent pour donner corps aux émotions de ses personnages n’en finit jamais de me passionner.
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Odd Man Out de Carol Reed (1947)
J’ai terminé ma triplette autour de l’engagement sur un dernier film sur l’Irlande, Odd Man Out, qui encore une fois ne prend pas un parti franc pour les indépendantistes et s’éloigne un peu du contexte historique pour s’intéresser à l’errance d’un homme.
Johnny McQueen (James Mason) est le leader d’un groupe irlandais. Fait assez étrange, ce groupe n’est jamais identifié comme l’IRA. Un message au début du film explique que l'action se déroule en Irlande du Nord mais que le but du scénario est de s’intéresser au conflit “dans le cœur des personnages” plutôt qu’aux tensions entre les organisations illégales et la loi. Cela n’empêchera bien sûr à personne d’identifier clairement que le personnage de Mason est lié à l’IRA et que le film se déroule à Belfast.
Donc Johnny s’est échappé de prison et il s’apprête à organiser un vol pour récolter de l’argent pour son organisation. Mais voilà qu’il souffre, lui aussi, d’un stress post-traumatique qui le paralyse alors même qu’il allait s’échapper avec l’argent. Il est donc contraint de tuer un homme pour sauver sa vie et il est gravement blessé à l’épaule. S’en suivent des heures d’une cavale lente pendant laquelle il est balloté d’un groupe à un autre. Dans ce Belfast noir et crépusculaire filmé dans une pénombre magnifiée par Carol Reed, McQueen rencontre toutes sortes de personnages étranges. Au même moment, la jeune fille chez qui il était caché, Kathleen (Kathleen Sullivan), qui est clairement amoureuse de lui, part à sa recherche.
Odd Man Out est aussi à sa manière une réflexion sur l’engagement et sur le prix à payer pour nos convictions. Avons-nous le droit, pour suivre nos idéaux, de commettre un crime ? C’est avant tout un beau film sur la foi et toutes les formes qu’elle prend. La foi en l’art du peintre que croise Johnny, qui veut absolument capter l’essence même de l’humanité dans ses tableaux et pense ainsi trouver le sens de la vie. La foi de Kathleen, qui pense que l’amour est plus fort que tout et l’exprime dans un bouleversant monologue. Et la foi en sa propre vie, sur laquelle Johnny réfléchit tout au long de sa nuit. Tout le film prend la forme d’une dernière confession, où se mêlent les visages de ceux et celles qu’il a connu et des souvenirs de son enfance. Dans ces séquences Carol Reed explore de nombreuses pistes visuelles passionnantes, des hallucinations expressionnistes au fond d’une cave ou des visages qui apparaissent dans les bulles d’une flaque de bière étalée sur la table d’un bar.
Et on se laisse avec la voix de Barbra. Évidemment.
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netlex · 4 years
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Madeleine Brès, première française docteur en médecine
Madeleine Brès (1842-1921) was the first woman to obtain a medical degree in France.  After graduating in 1875, she was refused work in hospitals because of her gender, but eventually became a professor of hygiene and the head of a medical journal concerning mother and child health.
Madeleine Brès est la première Française à obtenir le diplôme de docteur en médecine en 1875 à l’âge de 33 ans. Sa thèse avait pour titre : “Mamelle et allaitement”.
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Une femme médecin, c’est contraire à sa condition naturelle !
En 1867, le Conseil de l'instruction Publique se prononce contre l'entrée des femmes dans la médecine, jugeant cette admission contraire aux mœurs et aux conditions sociales. A la Faculté de Médecine, on leur réserve des places isolées et regroupées dans l'hémicycle, où elles sont “...bombardées de projectiles par les étudiants”.
“Reflétant le sentiment général de la communauté universitaire et médicale, le docteur Henri Montanier écrit en 1868 dans la Gazette des hôpitaux « pour faire une femme médecin, il faut lui faire perdre la sensibilité, la timidité, la pudeur, l'endurcir par la vue des choses les plus horribles et les plus effrayantes. Lorsque la femme en serait arrivée là, je me le demande, que resterait-il de la femme ? Un être qui ne serait plus ni une jeune fille, ni une femme, ni une épouse, ni une mère. »
En 1888, le professeur Jean-Martin Charcot (1825-1893), clinicien, neurologue et académicien, estime que « les prétentions des femmes (pour être médecin) sont exorbitantes, car elles sont contraires à la nature même des choses et à l’esthétique ». En 1900, la revue La médecine moderne souligne que « la femme ne peut être qu’une thérapeute médiocre, […] qu’elle est de ces herbes folles qui ont envahi la flore de la société, […] qu’elle ne sera jamais qu’une excellente garde-malade ».
Madeleine Brès âgée de vingt-six ans et mère de trois enfants nantie du consentement de son mari, validé par le maire du Ve arrondissement, devient élève stagiaire en 1869 dans le service du professeur Broca à l’hôpital de la Pitié.
Avec la guerre franco-prussienne de 1870, de nombreux médecins sont partis pour le front. Alors Madeleine se retrouve « interne provisoire ». Cette expérience l’incite à poursuivre une carrière hospitalière, mais la direction des hôpitaux de l’Assistance publique lui refuse cette possibilité le 21 décembre 1871. Devenue pédiatre, elle publie des ouvrages de puériculture et se fait la promotrice des crèches.” [source]
- Portraits de médecins :  Madeleine BRÈS née GEBELIN  (1842-1925),       Première femme médecin en France
- Madeleine Brès, primera médica francesa
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a-room-of-my-own · 5 years
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Une réalisation vidéo qui résume en français les événements advenus à l'Université d'Evergreen, aux États-Unis, connaît un succès fulgurant. Mis en ligne le 8 juillet 2019 sur YouTube, le documentaire de 52 minutes intitulé «Evergreen et les dérives du progressisme» a déjà été consulté quelque 80'000 fois à l'heure où nous écrivons ces lignes. Cette vidéo tire ses images d'archives datant de 2017, tournées par des élèves et des enseignants à l'Evergreen State Campus, dans l'État de Washington, et son éditeur y ajoute une traduction française, une analyse et des commentaires personnels.
De quoi s'agit-il? Dans cette université de tradition progressiste, le parti pris a été de laisser carte blanche aux professeurs. Si ce système a permis de jouer un rôle d'incubateur et d'explorer une certaine créativité, il a dégénéré à partir du moment où le nouveau directeur, George Sumner Bridges, a pris ses fonctions en 2015. Décidant d'attribuer un nouveau comité d'éthique chargé de veiller à ce que l'équité soit respectée dans le campus, notamment en matière de discrimination raciale, de genre ou d'identité sexuelle.
Ayant reçu les pleins pouvoir de la direction, ce nouvel ordre moral a dicté une idéologie autoproclamée antiraciste, dérivant de la théorie de l'intersectionnalité, faisant régner la terreur pour toute personne cherchant à contredire la manière de veiller à l'équité.
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Des professeurs humiliés
Dans la vidéo, on aperçoit notamment des scènes d'enseignants humiliés par des étudiants les encerclant et les insultant en les empêchant de se défendre de l'accusation de racisme proférée à leur encontre. À Evergreen, un enseignant, Bret Weinstein, a notamment dû démissionner, car son intégrité corporelle ne pouvait plus être garantie par la police du campus.
Sa faute? Avoir envoyé un e-mail de protestation contre la nouvelle directive proposée pour le day off, une journée où les «personnes de couleur (littéralement traduit de l'expression «people of color», utilisée là-bas)» ne viennent pas au campus pour montrer le rôle qu'elles jouent dans la société. Cette nouvelle directive demandait aux Blancs, élèves et enseignants, de rester chez eux.
Bret Weinstein, voyant une différence de taille entre la volonté propre d'une communauté de manifester par son absence et l'interdiction de fréquenter un lieu dictée à une communauté, a souligné l'impossibilité de la prétention antiraciste de la directive discriminant des personnes en fonction de leur couleur de peau. Dès ce moment, il a connu un bashingd'étudiants militants et n'a été soutenu ni par la direction ni par ses collègues.
Les Blancs coupables par nature
On apprend aussi que des pratiques discriminantes, comme le fait de réserver la nourriture, les tables et les chaises en priorité pour les «personnes de couleur», étaient tolérées.
Parallèlement, des enseignants de plus en plus radicaux étaient invités à dispenser des cours à Evergreen, notamment la sociologue Robin DiAngelo (dont le livre best-seller est ici présenté par Slate.fr en français), affirmant en substance que toute interaction sociale est teintée de racisme, que tous les Blancs sont par nature complices d'une supposée «suprémacie blanche» ou encore que la question n'est pas de savoir «si c'était raciste» mais «comment ça l'était».
Une autre enseignante va même jusqu'à affirmer que demander aux «personnes de couleur» comment elles subissent le racisme en détail était du «racisme avec un grand R».
Suite à ces événements, les inscriptions à l’Université d'Evergreen ont chuté de 25%, passant à quelque 3000 étudiants en 2018 pour plus de 4000 en 2014.
Article: Tribune de Genève
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beatlesonline-blog · 1 year
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hopefeminin-blog · 5 years
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1h48 : Regard scientifique sur la psychanalyse:
Théories non scientifiques :
1)  fondées sur des observations personnelles et subjectives (système de croyance)
2)Absence d'hypothèses réfutables
3) Étanche aux critiques et preuves contraires
4) Culte de la personnalité
5) pas d''amélioration dans l'état du patient = résistance du patient fautif
6) Les enjeux moins nobles !
7) les médias et lobbys psychanalytiques sont coupables, tout comme les universités qui ne donnent pas le choix du cursus aux étudiants.
Fausses expertises psychologiques et conséquences etc...
Le Pr Swendsen explique pourquoi la place de la psychanalyse dans le monde universitaire français est une anomalie et à qui incombe la responsabilité de cet état... et de son remède.
"Les citoyens profanes ignorent généralement la différence entre psychiatrie, psychologie et psychanalyse. Cette dernière est omniprésente dans les médias, mais elle repose sur des principes et des concepts qui échouent au test de scientificité. Il est très difficile de trouver un chercheur en activité prêt à apporter une analyse scientifique de cette doctrine. Joël Swendsen, Professeur de psychologie et directeur de recherche CNRS à l’Institut de Neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine fera cette analyse pour nous."
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templitude · 2 years
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Sortir du labyrinthe
Salarié avec le labeur quotidien et la haine de soi chaque matin Étudiant sans savoir ce qu’il advient des années Bientôt la retraite j’ai peur de l’oisiveté Professeur ou chercheur à quoi sert de développer ?
En bas de la rue il a vu que je pleurais et s’est remis à marcher
Je sais pas quoi faire de moi Je sais plus rien faire et j’espère que tout le monde va bien
La musique reprend au rond-point je ne pleure plus mais il a vu
Est-ce que tout le monde va bien
Juste passer du temps Juste passer du temps ouais
L’ego va bien Passer du temps
Sortir
samedi 29/01/2022 18:00
https://www.youtube.com/watch?v=74AAF2b6QGY&list=PLq9amVVaNGyBNFAgJpuKNx5JW8jvBOggW&index=12
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blogfrances · 3 years
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FRANÇAIS II
Ma réflexion personnelle sur le processus en français
Moi et le français – début du semestre
 Votre prénom : Ana Gabriela Ceron Rivero 
J'apprends le français parce que : c'est une langue intéressante et romantique
 Pendant les cours de français, j'aime : les sujets car j'apprends plus et la ponctualité des professeurs car je pensais que c'était très important
 Pendant les cours de français, je n'aime pas : qu'ils ne font pas d'activités ludiques pour obtenir des points extrêmes
 En cours de français, j'ai peur: qu'il y a parfois des collègues très irresponsables
 Les exercices de grammaire sont: un peu difficile à comprendre surtout lors de la formation d'un paragraphe
 Apprendre le vocabulaire, c'est... un peu compliqué pour nous que nous avons commencé surtout dans la prononciation
 Le sujet le plus difficile que j'ai rencontré pendant mon apprentissage, c'est: structures grammaticales et la  prononciation
. Ma thématique préférée de conversation, c'est.: la présentation personnelle parce que vous rencontrez de nouvelles personnes et que vous les connaissez
 Pendant ce semestre je voudrais essayer: nouvelles méthodologies d'étude
Je voudrais que mon prof de français: être plus ludique en classe
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  Prononciation:
https://voca.ro/1XotzRO3L22R
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Compréhension de l’oral et lexique
Description physique:
Il est grand et mince , il a les yeux marrons  et les cheveux chantains ses  cheveux sont courts et frises 
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Helené
Elle est brune elle a les cheveux longs et renes,  elle  est petit et maigre. 
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Karen 
Elle a le visage rond et de grands yeux verts porte des lunettes de solei, elle a des pircings et plusieurs totouages.
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Léonard 
Il a le visage  rond et de grandes oreilles les cheveux sont blonds et frisés
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Bléik
Il a les  yeux bleus et les cheveux blonds et raides
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Leila
 Est trés belle , elle a les cheveux bruns et bouclés , elle a de grandes dents blanches
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buasi palache
Aller elle a les cheveux longs noirs et reides et sont visage est long , elle porte
aussi des lunettes de soleil
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Tonio a les cheveux noirs et bouclés il a le visage carré les yeux marron et un beau sourire
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https://www.youtube.com/watch?v=y8N4D2VwVpk
Mon avis sur un restaurant que j'aime et que je n'aime pas
J'aime un restaurant où j'habite  et j´habite en ibague tolima, Ce restaurant est très beau et j'aime y aller car il propose de très délicieux plats à la carte et un bar où vous pourrez déguster des cocktails et il et  a une belle vue dans ce restaurant est également très élégant , le nom du restaurant est “ALTA VISTA”, Parce que comme son nom l'indique il a une belle vue dans un endroit très haut.
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Moi et le français – début du semestre
 Votre prénom :   Ana Gabriela Ceron Rivero 
J'apprends le français parce que : J'aime le français et je pense que c'est une langue très romantique
 Pendant les cours de français, j'aime bien : J'aime connaître ou apprendre les sujets donnés par le tuteur
 Pendant les cours de français, je n'aime pas:  Personnellement, je pense que les cours sont agréables mais ils peuvent s'améliorer ou être plus agréables grâce à des choses plus ludiques non seulement en faisant participer les étudiants
 Les exercices de grammaire sont: important mais avec un peu déroutant pour moi
Apprendre le vocabulaire, c'est: le plus important et essentiel dans une langue en l'occurrence le français
Le sujet le plus difficile que j'ai rencontré pendant mon apprentissage, c'est: la grammaire surtout les temps
Ma thématique préférée de conversation, c'est: le forum parce qu'il parle de mode durable quelque chose de nouveau et je peux en discuter avec mes collègues
Pendant ce semestre je voudrais essayer : et apprenez un vocabulaire largement utilisé
Je voudrais que mon prof de français: jouer à des jeux pour gagner des points supplémentaires
Prononciation
https://voca.ro/1huSsdGXGsVB
Lexique
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https://www.canva.com/design/DAEtrXwDcEE/K9Xq1iNMevD94Mv60CjlzA/edit
S’exprimer
https://voca.ro/1eKdZqoDyEuD
Moi et le français – début du semestre
 Votre prénom : Ana Gabriela Ceron
J'apprends le français parce que :Je trouve que c'est une langue très intéressante
Pendant les cours de français, j'aime bien:  apprendre de nouvelles choses
 Pendant les cours de français, je n'aime pas : Je pense que pour l'instant, il n'y a rien que je n'aime pas vraiment, au contraire, j'aime bien, même si je ne peux pas assister aux tutoriels par la suite en raison de problèmes liés au travail.
 En cours de français, j'ai peur: ne peut pas comprendre les enjeux
 Les exercices de grammaire sont : un peu compliqué pour moi 
 Apprendre le vocabulaire, c'est: essentiel lorsqu'on parle
Le sujet le plus difficile que j'ai rencontré pendant mon apprentissage, c'est.Français II  grammaire et conjugaisons mais surtout prononciation.
lorsque nous organisons des dialogues de groupe sur les voyages ou d'autres sujets. 
matique préférée de conversation, c'est: Pendant ce semestre je voudrais essayer
Je voudrais que mon prof de français : Je considère que la seule chose est le caractère ludique mentionné dans les travaux précédents mais je pense qu'il n'y a rien d'autre à ajouter car au contraire j'ai un bon professeur.
Prononciation
https://voca.ro/1k8mjCmvJ1AT
S’exprimer de les mini-dialogues
https://voca.ro/14czpPSrllOd
https://voca.ro/1dO7ZSMT6yIC
https://voca.ro/1c1yVQRIsSWS
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alexlacquemanne · 3 years
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Mai MMXXI
Films
La Classe américaine (1993) de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette avec John Wayne, Dustin Hoffman, Robert Redford et Paul Newman
Assassinats en tous genres (The Assassination Bureau) (1969) de Basil Dearden avec Oliver Reed, Diana Rigg, Telly Savalas, Curd Jürgens, Philippe Noiret et Katherine Kath
Le Secret (1974) de Robert Enrico avec Jean-Louis Trintignant, Marlène Jobert, Philippe Noiret et Jean-François Adam
La Métamorphose des cloportes (1965) de Pierre Granier-Deferre avec Lino Ventura, Charles Aznavour, Pierre Brasseur et Irina Demick
Le Grand Frisson (High Anxiety) (1977) de Mel Brooks avec Mel Brooks, Cloris Leachman, Harvey Korman et Madeline Kahn
Ant-Man et la Guêpe (Ant-Man and the Wasp) (2018) de Peyton Reed avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne
Bonnie et Clyde (Bonnie and Clyde) (1967) de Arthur Penn avec Warren Beatty, Faye Dunaway, Michael J. Pollard, Estelle Parsons et Gene Hackman
Le Clan des Siciliens (1969) de Henri Verneuil avec Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura, Irina Demick et Yves Lefebvre
Meurtres à Toulouse (2020) de Sylvie Ayme avec Lionnel astier, Camille Aguilar, Annelise Hesme, Marc Citti et Yvan Le Bolloc’h
Papillon (1973) de Franklin J. Schaffner avec Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory, Ratna Assan et Don Gordon
Spectacles
Le charlatan (1979) de Robert Lamoureux avec Pierre Tornade, Robert Lamoureux, Jean Malambert, Annie Gaillard, Magali de Vendeuil, Erik Colin et Robert Dadies
La Parisienne (1974) de Henry Becque avec Micheline Boudet, Dominique Paturel, Christian Alers, Bernard Alane et Claudine Colas
Face à face (1998) de Francis Joffo avec Michel Roux, Popeck, Yolande Folliot, Jean-Pierre Castaldi, Marie-Bénédicte Roy, Sébastien Azzopardi, Francis Joffo et Julie Judd
Colères (2012) de Joël Dragutin et François Rollin avec François Rollin
Le Professeur Rollin se re-rebiffe (2017) de Vincent Dedienne, Joël Dragutin et François Rollin avec François Rollin
C'est encore mieux l'après midi (1989) de Ray Cooney avec Pierre Mondy, Jacques Villeret, Virgine Pradal, Jacqueline Jefford, Marie Lenoir
Trop c'est trop (2006) de Georges Beller et Yvan Varco avec Axelle Abbadie, Georges Beller, Michel Derville, Michèle Kern, Antonia Malinova et Stéphane Russel
La surprise (1999) de Pierre Sauvil avec Axelle Abbadie, Darry Cowl, Gérard Hernandez et Mama Prassinos
7 ans de réflexion (2019) de George Axelrod avec Guillaume de Tonquédec, Alice Dufour, Jacques Fontanel, Agathe Dronne, François Bureloup et Clément Koch
Séries
Kaamelott Livre IV, V
La Blessure d’Yvain - Corpore sano II - L’Enchanteur - Les Bien Nommés - Drakkars ! - L’Approbation - La Prisonnière - Les Paris III - Alone in the Dark II - Les Plaques de dissimulation - Le Vice de forme - L’Inspiration - Le Renoncement 1re partie - Le Renoncement 2e partie - L’Entente cordiale - Les Endettés - Double Dragon - Le Sauvetage - Le désordre et la Nuit - Les Repentants - Miserere nobis - Le Dernier Recours - Les Nouveaux Clans - La Sorcière - L’Épée des rois - L’Odyssée d’Arthur - Domi nostræ
Friends Saison 6
Celui qui ne pouvait pas pleurer - Ce qui aurait pu se passer : 1re partie - Ce qui aurait pu se passer : 2e partie - Celui qui avait l'Unagi - Celui qui sortait avec une étudiante - Celui qui avait des problèmes de frigo - Celui qui avait une audition - Celui qui rencontrait le père - Celui qui se la jouait grave - Celui qui achetait la bague - Celui qui faisait sa demande : 1re partie - Celui qui faisait sa demande : 2e partie
Le Coffre à Catch
#24 : Bobby Lashley Arrive !! -  #25 : Les Hardy Boyz Enfin Réunis ! - #26 : Préparation du Elimination Chamber...ou pas! -  Hors-série : ECW December to Dismember 
Columbo Saison 1, 5, 3, 6
Faux témoin - Question d’honneur - Subconscient - Meurtre à l’ancienne
Meurtres au paradis Saison 10
Pacte avec le diable : Première Partie - Pacte avec le diable : Deuxième Partie - Partie de pêche - Amnésie
La Cloche
#53: Le Punjabi Prison Match, une Idée de Génie! - #54: De Retour à New York Pour SummerSlam 2017! - #55: Cyprien Me Prend Pour Un BEAUF! 
Top Gear Saison 15, 12, 17
Les rois du camping - Spécial Bolivie - Construire l'impossible - Essais sur la Cote d'Azur
Nestor Burma Saison 3, 4
Nestor Burma et le Monstre - Nestor Burma dans l'île
Livres
Nota Bene : Les Pires Batailles de l’histoire de Benjamin Brillaud
Astérix Tome 36 : Le papyrus de César de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad
Les XII Travaux d'Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo
Superman Poche #65
Supergirl #1 La dernière fille de Krypton de Michael Green, Mike Johnson et Mahmud A. Asrar
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