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#the barque of charon
kafkachannel · 2 months
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La Barca de Caronte (The Barque of Charon), 1919
— José Benlliure y Gil (1855-1937, Spain)
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philoursmars · 19 days
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Louvre-Lens : il y a une expo : "Mondes souterrains : 20.000 Lieux sous la terre".
Charley Case : "Nous, Planche V" - 2016
Henry-Pierre Picou - "Le Styx" - 1849
lécythe funéraire, Charon dans sa barque - Athènes, 425 av. J-C.
Charles-François Hutin : "Charon" - 1747
Guillaume Boichot : "'La reconnaissance d'un frère et d'une sœur aux Champs Elysées - 1780
Bernard-Xavier Vailhen : "Les Catacombes - Palerme" - 1979
les 2 dernières : Sarcophage de Sépi - nécropole de El-Bercheh. Moyenne-Egypte, Moyen Empire
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aisakalegacy · 2 years
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Automne 1893, Hylewood, Canada (1/5)   
Ô Charon ! Accompagne mes cousins sur les flots du Styx ; conduis-les dans ta barque vers leur dernier crépuscule, au royaume de tes parents, la déesse Nuit et le dieu Obscurité. Ô cruelle destinée ! Tu emportes dans tes bras les plus méritants - une vierge qui n’aura jamais accompli son destin de femme, une mère qui aura donné trois enfants à sa patrie, et un père qui aura construit la fortune et la renommée de sa famille. Vifs, puissent-ils être protégés et nous revenir vite. Morts, puissent-ils trouver le repos au-delà de l’Achéron, qui serpente dans les Enfers comme le sort dans nos vies.
Après chaque âge de l’humanité émerge une nouvelle ère. Après chaque désastre fait suite une réjouissance. Chaque fin se suit d’un renouveau. Adelphe, tu portes bien ton nom : tu es le frère, l’amitié fraternelle qui unit une fratrie, une famille, et, oserai-je le dire ? la fraternité universelle qui unit les hommes. Déjà tu supportes ta famille et tu remplis ton devoir d’homme - mais tu le fais de façon honnête et droite, en ayant conscience de ton statut, et sans menacer la légitimité de ton jeune cousin.
Tandis que ta droiture te menait vers de sages décisions, mon propre frère, ce fourbe, manigançait ma démise ! Hélas ! Moi, Virgile, tel Polynice trahit par Etéocle, je vais, maudit, chassé et renié par mon père - le plus scélérat des hommes, tandis que mon frère fait prédation de la terre qui me revient de droit ! Sa première action pour me défier fut de prendre son amie pour épouse, avec la bénédiction de notre père et les félicitations des membres de notre famille - trop aveugles pour voir derrière ses infâmes manigances.
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xavierbordesus · 6 months
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Exercice d’automne
Exercice d’automne Détachées de l’arbre du Temps des oboles de cuivre constellent l’avenue ainsi qu’aux beaux jours sur le chemin de terre les ronds du soleil tamisés par le feuillage d’un olivier Flânant je regarde s’envoler l’automne avec le vent qui me jette au visage les minutes de ma survie Pour m’entraîner à celui qui bientôt devra monter dans la barque de Charon j’essaie au passage d’en…
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mentisflatus · 8 months
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MULTIVERSAL MAYCAPAL, one of the earliest animated studies (2020) from my digital illustrations programmed with fractal configurations using open source code, for the multimedia component of the upcoming Philippine Mythopoeia / Adarnaverse book 👾
The Celestial 🗿 Anito of the Maycapal is in the classic model of mathematical Platonic solids representing the five elements (earth, wind, fire, water and ether) and harkens back to one of my 2011 digital artworks for the sound art exhibit REVERB, where I made a QR CODE (toy, glass, video and sound art) of Charon the infernal ferryman and the digital map of hell to converse with The Barque of Acheron painting of Felix Resurreccion Hidalgo at the Lopez Museum & Library 📚🎨
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sauvesparlekong · 1 year
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🌔 « Elle est retrouvée. Quoi ? – L’Eternité. C’est la mer allée Avec le soleil. » Arthur Rimbaud – L’Eternité (Mai 1872) HONG-KONG. 1952. Harbour of Kowloon. © WERNER BISCHOF/MAGNUM PHOTOS @magnumphotos / @villepin_art L’Eternité « Obole belle en langue, Tu vogues en vague à l’âme. Il y a cette heure indue, oblongue, à qui nous devons tout, Il y a ces parapluies qui déploient tant et tu Restes à contempler tard les muses balivernes, Robes longues, Qui traversent à travers les tavernes d’acajou. Obole belle en langue, Tu vogues à vague en l’âme, Que c’est la mer allée, Allée, En le soleil. La pluie est radieuse, en songe, à cette heure d’esgourde, Elle abat des rayons d’iodes et de hallebardes, Et tant qu’il pleut papier tes trouvailles sont des bourdes Qui ricochent en ton être comme une impulse hagarde. Obole belle oblongue, Les argentiques agréent Que c’est la mer allée, Allée en le soleil. Ces nuages s’amoncellent, là-bas, sur les poutres en veines, Et les visages lointains, en long, Et calmes et gris et bavent Les Styx à l’horizon qui t’invitent en leurs barques, et rongent. Soleille sourit et rayons crissent Sur les chaloupes désamarrées, Charon t’oublie, Ses yeux se plissent, Te laissent passer Jusqu’au prochain poëme; Complice. Obole belle en langue, S’entrouvrent Saint Michael Toutes les vanités, Gabriel s’éternise comme d’autres s’amoncellent, Et la mer est allée Dans l’ut pictura grise, Et la mer est allée Cette clepsydre-sel. » @sauvepourlebac 📚 #sauvesparlekong #sauvespourlebac #bac2023 #bac #francais #philo #sauvepourlebac #sauvepourlebac #sauvesparlapoesie #alchimieduverbe #carnetmagique #sauvesparlequiz #bac2023 #bacfrancais #baccalauréat #sauvespourlaphilo (à Stanley Bay, Hong Kong) https://www.instagram.com/p/CqscM0dPXl0/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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hypnosbrumalis · 5 years
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José Benlliure y Gil.
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Otto Brausewetter - The barque of the Charon, before 1904.
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brother-emperors · 2 years
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La Barca de Aqueronte, Félix Resurrección Hidalgo
Both were gifted artists, and some people are of the opinion that Hidalgo was technically a better painter than Luna, so why is he almost forgotten? The difference lies in their lives. [...] [Hidalgo] completed his Bachiller en Filosofia [Bachelor in Philosophy] in 1871 at the University of Santo Tomas. What is not well known is that he was implicated in a student demonstration that gained significance in the persecution that followed the execution of Fathers Gomez, Burgos and Zamora in 1872. Historian O.D. Corpuz describes the period best as the Terror of 1872. It wiped out a whole generation of prominent Filipinos. [Ambeth Ocampo]
In the same year that Dr. Jose Rizal published his subversive novel, Noli Me Tangere, Hidalgo at age 34 completed his allegorical masterpiece, La Barca de Aqueronte (Charon’s Boat). A stream of nude figures, representing condemned souls, cascades in agony down Charon’s boat to be ferried across the River Acheron and into Hades. A hight contrast of light and dark areas heightens the drama. The turbulent scene is made dynamic by its diagonal composition set out by dark areas. There is a hint of Theodore Gericault’s Raft of the Medusa (1818-19) in its portrayal of helpless victims in a fragile craft tossed by the sea and also Eugene Delacroix’s Dante and Virgil in Hell (1822) also known as the Barque of Dante. Evident too, is the fact that during his year in Rome, Hidalgo had viewed the subject rendered on the bottom right-hand corner of Michelangelo’s famous Last Judgment in the Sistine Chapel. [...] Perhaps, the best acclamation of Hidalgo as a painter was made by Jose Rizal during a banquet at the Café Ingles in Madrid on June 25, 1884. Rizal said:"….in the painting of Hidalgo throbs the purest of sentiment, an idealized expression of melancholy, of beauty and weakness victimized by brute force… Hidalgo is all light, color, harmony, feeling, limpidness like the Philippines in her calm moonlit nights, in her serene days with her horizons inviting contemplation." [Lopez Museum, Navigating the Underworld]
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lilias42 · 2 years
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Quelques questions et idées un peu aléatoires sur Fe3H => changement de cap, c'est devenu une idée d'univers alternatif au fil de l'écriture
Bon... je sais que c'est un trope et que c'est courant dans la fiction le coup des familles très fidèles à leur souverain pendant des générations mais, je peux pas m'empêcher de me demander : qu'est-ce qui se passe dans la famille Fraldarius si un jour, ils tombent sur un mauvais roi ? En plus de quatre cents ans, ça a forcément dû arriver donc, je dirais qu'ils restent quand même mais, la question passe parfois dans ma petite tête.
C'est pas le même cas que pour les Vestra qui n'ont pas de terre et donc, de revenus autres que l'Empereur, ce qui les "enchainent" vraiment à la famille impériale (même si on pourrait débattre de cette idée vu que c'est Hubert qui mène la barque [et crève l'écran à chaque apparition] des plans d'Edelgard).
Non, les Fraldarius ont un fief qui semble relativement grand + ils ont une façade maritime tourné vers l'Alliance et Almyra, donc la plupart des marchandises arrivant de l'Est doivent passer par chez eux (vu que c'est plus pratique et moins cher de passer par la mer + y a un peu Ailell qui coupe Galatea de l'Alliance par voie terrestre) alors, ça fait des rentrées d'argent via l'impôt et les taxes + ils sont décrits comme une très puissante famille. Grâce à leurs services irréprochables auprès du roi mais, puissante quand même et à ce stade, qu'ils puissent se permettre d'être indépendant (au moins financièrement) vis-à-vis de la couronne me semble évident. En plus (même si on a un contexte de pensées relativement moderne car c'est un jeu du XXIe siècle), si on se tient à comment on s'organise à ce moment-là, ils doivent surement gérer la justice et les litiges, avec le droit et la coutume locale pour la justice ordinaire, et la haute-justice est celle du roi. Les différents commerciales sont donc surement réglées par le duc ou au moins un de ses hommes donc, là aussi, ils ont surement une bonne main sur les affaires commerciales et une autorité qui pèse surement beaucoup. Ajouter à cela qu'ils ont surement une des armées les plus puissantes du Royaume avec celle des Gautier (passage obligé pour eux afin de tenir la frontière), assez pour arriver à résister pendant 5 ans au duché dans pas une, non pas deux, mais trois routes du jeu, et ça fait une famille qui est juste quasi aussi puissante que le roi.
Franchement, les Blaiddyd ont de la chance d'être tombés sur la famille la plus fidèle du monde et que ce n'est pas la mentalité du Royaume car, dans le monde réel, y a forte à parier que ce serait fini par les Fraldarius qui grignotent un peu plus de pouvoir petit à petit, finissent par être aussi voir plus puissant / important que le roi. Roi qui garde un pouvoir d'influence et d'autorité très fort car, ça reste le roi et celui qui a été élu par la Déesse mais bon, y a un roi qui meure sans héritier direct ou trop jeune, et des seconds moins scrupuleux auraient sauté sur l'occasion pour devenir roi à la place du roi (coucou les derniers rois Mérovingiens et les premiers Pépinides, c'est à vous que je pense et qui m'inspire tout ça).
Je me pose la question car, après Duscur, j'ai l'impression que c'est surtout Rodrigue qui a tenu le Royaume la tête hors de l'eau car bon :
- Rufus = incompétent
- Kleiman = je suis tout petit et je vais surtout encore plus vider les caisses en allant me venger avec Rufus sur les Duscuriens !
- Cordélia = adore voir le chaos qu'elle a créé et on a une idée de sa manière de dirigé dans AM
- Gautier = j'ai une frontière à tenir ! Pas que ça à faire !
- Galatea = j'essaye déjà de survivre avec le plaine aride qui me sert de fief
- Charon = je suis plus dans les affaires, débrouillez-vous
- Dominic = je suis qu'une petite famille de baron, et j'ai ma belle-soeur et ma nièce à gérer depuis que mon frère me les a laissé car, il ne se croit pas capable de les protéger (et ça fait des bras en moins pour sauver ce qu'on peut sauver)
- les autres = on est mort OU pas loin OU on pleure nos morts OU vengeance sur les duscuriens !
Donc bon... il reste plus que les Fraldarius pour tenter de tenir la barque, surtout que c'est leur rôle. Mais s'ils n'étaient pas là ? Et si avant la Tragédie, Fraldarius avait décidé de dire "oh et puis zut ! On est bien assez solide pour être indépendant ! Autre chose à faire que servir le roi ! On se casse !", avait fait sécession et rejoint l'Alliance pour avoir plus d'autonomie ? Avec ce qu'on sait dans le jeu, avec les Blaiddyd qui sont de bons rois plutôt compétent et sages (soit Lambert et Dimitri -> Rufus n'étant que là en remplacement de Dimitri, je ne le compte pas car, tout le monde sait qu'il va finir par dégager), la question ne se pose pas et ce serait hors de leur caractère de se casser sans raison MAIS, et si on avait à faire à de mauvais roi ? Des rois qui en ont juste rien à secouer de leurs sujets et de leurs proches et veulent juste faire ce qu'ils veulent (soit si Ionius était né dans le Royaume quoi) ?
Personnellement, en fanon et avec mes propres interprétations qui ne sont en rien canon (c'est juste des suppositions), je pense qu'ils essayeraient de tenir aussi longtemps que possible, de conseiller le roi pour qu'il s'améliore tout en limitant les dégâts. Cependant, si tout ça ne sert à rien et que juste, ils sont tombés sur un roi dangereux / trop assoiffé de son propre pouvoir, je pense que les Fraldarius regarderaient leur fief, regarderaient leur peuple qui subissent aussi la politique du roi et l'absence récurrente du duc en titre (même si c'est surement les frères et soeurs qui mènent la barque quand il est loin), regarderaient leur famille qui est censé tout faire pour le roi, quitte à donner leur vie, puis ils se diraient que c'est trop dangereux pour eux et juste, se tireraient dans l'Alliance si elle existe déjà (quitte à gober les Galatéa si nécessaire, c'est pas comme si c'était une grosse famille), ou se retirerait des affaires du roi pour se concentrer sur leur fief et le rendre encore moins dépendant du Royaume jusqu'à être quasi indépendant, puis se tirerait dans l'Alliance quand elle se formerait (peut-être justement après ce mauvais roi en le mêlant à la tradition du jeu).
Ce serait forcément avant l'arrivée de Lambert au pouvoir et de Rodrigue à la tête du duché car, ces deux-là sont trop proches pour que Rodrigue le trahisse (il est trop fidèle envers lui pour le faire et il a le sens du devoir envers le Royaume). Et post-Duscur non plus car, encore une fois, il a le sens des responsabilités alors, il ne peut pas laisser Faerghus sombrer dans le chaos. Alors, ce serait forcément avant ces deux-là, sauf si Lambert est un tout autre personnages (disons Rambert) où là, on a un mauvais roi et donc, les deux frères Fraldarius se tirent pour protéger leur fils / neveux et leur fief.
ça ferait... ah bah, ça ferait une situation explosive pour le Royaume post-Duscur si les Fraldarius ne sont plus là pour éviter un plus gros désastre que ce ne l'était déjà ! On aurait donc Rufus qui gère seul avec Kleiman (là, même Dedue risque d'être mort sans Dimitri car, y a plus personne en Duscur), ce qui creuse encore plus le déficit ou le manque de moyens de Faerghus. On aurait encore plus de chaos car, juste se venger n'est pas un horizon politique + les deux sont toujours saouls avec les mains sur quelqu'un d'autre donc, on est au bord du chaos. Peut-être que Dimitri serait envoyé chez les Dominic ou les Charon pour le protéger de son oncle et de ses proches (Gautier est trop dangereux à cause de la frontière + Miklan). Le problème, c'est que sans leur prince héritier juste à côté, Fhirdiad est encore plus agité car, ils préféreraient l'avoir (risque de révolte ou juste de gens qui vont jusque dans le fief où il est pour le ramener). Même si c'est encore un enfant, il reste un Blaiddyd "béni" par l'emblème de son ancêtre et de la Déesse donc, ils pensent que ça les protégeraient qu'il soit avec eux.
De leur côté, les Fraldarius reste dans leur fief sans trop s'intéresser au sujet. Glenn survit (il est jamais allé à Duscur et n'est pas chevalier de Faerghus, évidemment), ce qui empêche Félix de s'éloigner de son père et ne le traumatise pas. La famille tire plus vers un comportement de grands bourgeois que vraiment de noble, même si la protection de leur fief reste une priorité absolue. Personnellement, je pense que c'est une des différences entre les royaumes :
- Adrestia a des nobles à la capitale tenus là-bas (donc plus comportement de la noblesse de la fin de l'Ancien Régime)
- Faerghus a des nobles avec un comportement plus proche de ceux de la fin du Moyen-Age et dans l'idée actuelle de la chevalerie (soit protéger le faible à tout prix)
- Leicester étant une puissance commerciale, les nobles s'enrichissent surtout grâce aux manufactures et au commerce alors, ils se comportent de plus en plus comme des marchands et donc, des bourgeois (Gloucester mise à part qui garde une idée de la noblesse traditionnelle + Goneril qui a une frontière à surveiller)
Je ne sais pas trop ce que cela donnerait en jeu (même si ça finirait par une route unique avec Leicester et Faerghus qui s'allient) mais, je pense qu'on aurait peut-être un traitre côté Lions de Saphir (peut-être le gamin de Kleiman) qui jouerait le rôle du démon pour Dimitri en essayant de le pousser à ne pas penser à son peuple (et donc peut-être qu'à son désir de vengeance), avec les autres camarades et les Cerfs d'Or qui le tire vers la route du bon souverain. Les Lions de Saphir pourraient l'inspirer avec leur histoire + l'Alliance est la preuve par l'exemple de ce qui se passe si les nobles ne pensent qu'à eux et leur pouvoir, et pas à leur peuple. Il aurait alors beaucoup plus de support pour bien explorer toutes ses options. Il garde aussi ses problèmes de santé mental dont le traitre pourrait jouer.
Il y aurait deux embranchements par contre : soit Dimitri écoute le traitre, s'engouffre dans la spirale de la vengeance et là, on a une mauvaise fin où tout le monde meure, il finit seul avec une dernière carte où il est la seule unité du joueur (avec une armure de rage qui le rendrait invincible car, à ce stade, il ne sent même plus ses blessures) où il va assassiner Edelgard dans son palais. Tous le monde dans tous les camps est mort, même lui en tuant Edelgard et tout le monde perd (sauf les agarthans et le traitre qui est avec eux). SOIT, il écoute ses amis et devient un bon roi comme dans le jeu où on mélange l'intrigue AM avec VW, où le traitre pourrait servir à les mener jusqu'à les agarthans + des nouvelles raisons de s'y intéresser en plus du reste.
Claude servirait de conseiller, tiendrait la barque pendant la phase vengeresse de Dimitri, détendrait l'atmosphère et aurait un regard neutre sur la situation (il vient de l'extérieur où c'est encore un autre cas de figure donc, il a des opinions assez différentes de celles des fodlaniens).
Pour Félix, il est encore la sonnette d'alarme, qui remet à corps et à cri Dimitri sur le droit chemin quand il vrille. Il connaitrait mieux l'histoire des deux camps et donc, lui rappellerait que son premier devoir est envers son peuple, qu'il doit être un bon roi s'il ne veut pas que tout finisse mal (raison pour laquelle sa famille s'est tiré). Au lieu de Rodrigue (plus en retrait qui s'inquiète surtout pour sa famille dans cette histoire, même s'il ne s'allierait jamais à Edelgard - ils ont déjà eu leur dose de mauvais roi dans la famille - et sert d'allié au même titre que Judith qui protège surtout les civils sur la frontière), ce serait plutôt Félix qui se prendrait le poignard de Flèche (ou à défaut Dedue car non ! Il ne mourra pas dans le coup d'état !). Il l'a protégé de manière instinctive car juste, y a quelqu'un en danger qui va se faire tuer ! Sanglier ou pas ! Etant donné que j'ai le coeur (un peu) tendre, je le laisse survivre MAIS, c'est à condition. Il faudrait qu'il ait assez de support avec Dimitri ou ceux du Royaume en général (sauf le traitre qu'il ne pourrait pas supporter) et là, il survivrait à coup sûr. Soit, il meure et à le même rôle que Rodrigue dans le jeu de base (et Glenn viendrait le remplacer en tant qu'unité sur le chemin du bon roi).
Sinon, y a aussi l'option du moment où la route se coupe en deux pour aller sur la voie de la vengeance ou du bon roi. Dimitri décide de suivre le traitre, c'est le premier mort et ça signe la fin de la chute et le fait qu'il ne pourra plus jamais remonté. SOIT, il choisit ses amis et devient un bon roi et il survit selon les critères évoqués au paragraphe précédent.
Bon... j'ai encore écrit un pavé... désolé, je ne m'en rend même pas compte en fait... enfin, pour conclure cette diatribe, on aurait donc encore trois routes mais, avec deux points de vue (ce qui éviterait le doublon neiges argentés / vent verdoyant) :
- la route de méchant qui assume d'être méchant d'Edelgard où on la suit dans sa conquête, qui serait surement facilité avec un royaume amputé de Fraldarius et donc, on gagne du temps pour pas expédier les Agarthans hors champ. Ils ont quand même gagné mais, Edelgard ne s'en rend pas compte et reste l'hégémon qu'elle est censé être (et y a la révolution en moins de dix ans qui la renverse et installe la 1ère république sans passer par la monarchie constitutionnelle => on pourrait même imaginé qu'en rejouant à la route ou comme DLC, on puisse justement jouer les révolutionnaires avec les Loups Cendrés qui émergent comme des chefs du mouvement OU, avoir quelque phase où on puisse incarner un habitant ordinaire de l'Empire ou un soldat ordinaire qui vie toutes les horreurs de la guerre en première ligne)
- la route de Dimitri avec 2 embranchements au moment de la bataille de Gronder. Avant, à part qu'ils sont avec les Cerfs d'Or et l'Eglise, on a en gros les premiers chapitre d'AM où ils cherchent des alliés (donné par Rodrigue et Judith) et son état mental très dégradé avec Claude qui tient la barre comme il peut :
........-> celui de la vengeance où, entrainer par le traitre Kleiman, il détruit tout sur son passage et finit par mourir dans le processus. Claude essaye de l'arrêter mais, il ne l'écoute pas et le traitre s'en débarrasse, ce qui provoque la sécession des cerfs d'or qui vont se battre de leur côté (avec une carte où ils combattent seuls Edelgard qui est forcément gagnante). L'église tente de suivre mais, elle se fait aussi décimé en tentant de prendre Merceus puis, au fil des jours, chaque semaine, un lion de Saphir meure au combat / de faim / de froid / de ses blessures. Il ne reste alors que Dimitri et le traitre qui ne combat pas sur la dernière carte. Il n'y a que Dimitri qui fonce vers Edelgard malgré ses blessures et ils s'entretuent, laissant Fodlan dans le chaos et les Serpents de l'Ombre gagne. On aurait donc une route de tragédie.
........-> la route du roi juste où on commence avec AM, puis après la défaite d'Edelgard, on embraye sur la fin de VW et au fils de l'histoire, même pendant la période AM, Claude pose tout un tas de question, ce qui permettrait d'arriver jusqu'aux agarthans (en plus de l'histoire du traitre).
Si Byleth existe (le personnage point de vue serait plus Dimitri selon un choix entre lui et Edelgard en tout début de partie), iel serait un professeur tout fraichement recruté-e, petit-enfant de l'archevêque qui ne serait pas un homoncule mais, par hasard, iel aurait l'emblème de la Déesse, ce qui lui permettrait de manier l'Epée du Créateur mais, honnêtement, cette UA peut s'écrire sans lui/elle.
J'espère que ça plaira à ceux qui le liront et que c'est pas trop blindé de fautes. C'était très amusant à écrire en tout cas !
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sooforme9 · 2 years
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le récit-retour le vont deux à deux la chambre oubliée la donne changée l'élasticité inégale la barque de Charon la jeune personne le bruit courant le sait-on jamais.
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mostly-paintings · 3 years
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Die Seelen am Acheron (translation: souls on the Banks of the Acheron) (1898) by Adolf Hirémy-Hirschl (1860–1933)
In this picture we see the newly dead hovering on the banks of the river of the lower world which they must cross in Charon’s boat where they reach their ultimate destination.
Hermes Necropompos is here fulfilling his important function of conducting the shades of the dead from the upper to the lower world. In Mr. Hirschl’s rendering but few of these souls are glad to leave the sunlit earth behind them. Its joys and attractions still hold them spellbound, only quite a few, mostly young children and old men, are resigned to their mortal fate.
The dissatisfied shades crowd around Hermes as he strides among them and implore him to relax his step, to stay the march of doom. But Hermes walks on regardless, with the calm inexorableness of a god, walks on and past the craving throng.
In the middle distance Charon is seen approaching in the boat that shall row these souls to their final abode. It is the sight of his barque on the black waters of the Acheron that has struck the multitude with such terror. The dread passage once made, all hope is ended.
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claudehenrion · 2 years
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Présidentielle : des hiérarques hiératiques et un lutin mutin...
  Parcourir la galerie de caricatures qui dirigent (si mal !) la France depuis dix ans, c'est se demander si on les a par hasard, par punition, ou par l'esprit facétieux d'un esprit malin ! Passer en revue  leurs manques et l'absence de toutes les qualités nécessaires à ces postes, c'est comprendre pourquoi nous sommes tombés si bas... pour finir par la confusion de rôles actuelle entre un président temporaire de l'Europe, un président de France déjà sorti de ce rôle, et un candidat-non-déclaré ''mais''... Avec, en prime, un inénarrable premier maquignon à Matignon, qui, à la question (inspirée de Perrault) ''Âne, mon cher âne, ne vois-tu rien venir ?'', répond en faisant non, non... de la tête : ''Je ne vois rien... que les lisiers qui puoient et la campagne qui merdoie''... Cette présidentielle se joue, jusqu’ici, ''en absentiel''...
Le spectacle que donne la France à l'occasion de cette campagne lamentable est, une fois de plus... exactement ce qu'il ne faudrait pas qu'il soit ! On voit défiler sur nos écrans des masques qui font des gestes contre nature, des pantins et des épouvantails, dans un triste théâtre d'ombres : en regardant bien, on a souvent l'impression qu'ils sont tous déjà morts... Ce n'est plus un scrutin, vers lequel nous allons, c'est ''la caverne'' de Platon mais revue et corrigée par les ''Monty-Python'', un franchissement du Styx vers le royaume des morts par un groupe de migrants indésirables, ''le radeau de la Méduse'', quand ce n'est pas une ‘’danse macabre’’...
Premier des spectres que nous croisons, ramant dans la barque de Charon : ce qui reste de la Gauche, un fantôme dont ne subsistent même pas des souvenirs d'une grandeur passée qui, même toujours malfaisante et ''intrinsèquement perverse'', n'en a pas moins connu des heures d'une gloire imméritée qui ont laissé d'énormes cicatrices inguérissables. Franchement, que peut penser un électeur putatif en présence de listes de gens soit laids, soit stupides, soit décalés, soit retardés, soit intrinsèquement mauvais, soit... tout ça à la fois : ils ne sont que des preuves évidentes que tout ce qui vient de la Gauche doit être évité, par prudence, sous peine de catastrophes, un siècle de coco-socialisme aurait dû nous en convaincre !
Commençons par Anne Hidalgo, dont l'élection puis la réélection comme Maire de Paris --qu'elle a rendu invivable, inhospitalier, laid et même repoussant, et une punition pour tous ses habitants-- reste inexplicable : elle est ''pire que tout'', et (ou ''donc'' !) c'est elle qui a le plus de parrainages ! Passons vite. Pour les 98,5 % de votants qui ne vont pas s'arrêter sur ce nom haï des contribuables, il y a le choix entre Mélenchon, qui fut intelligent avant ses crises de nerfs, sa hargne d'éternel ''loser'' en fin de course et ses recettes copiées sur Chavez, le pire échec du siècle précédent (ce n'est pas moi qui ai forgé ''Méchencon'' !)... Jadot, belle gueule revue et corrigée par une Sandrine Rousseau qui n'est motivée que par une fringale de mots qui n'ont ni sens, ni sagesse, ni rapport avec la vérité et le bon sens. Leur écologisme punitif, technocratique, détaché du réel, est un échec de la pensée.
Au delà de ces vieilles connaissances, on tombe aux étages inférieurs des Enfers mythologiques (leur nom antique, ''l'Elysée'', n'est pas étranger à l'idée de ce billet !) : un inconnu (mais sympathique : on joue à fronts renversés !) représente le Parti Communiste (tout aussi inconnu --mais antipathique !). Ensuite, une série d'inutiles qui tangentent le zéro (ce qu'ils sont) :  Philippulus Poutou, Nathalie Arthaud ou Nagib Azergui, et Hélène Thouy (dont le parti ''animaliste'' milite, je suppose, pour le droit de vote aux bêtes --NB : rassurez-vous, ils / elles l'ont déjà, ''j'ai les noms'' !). il n'y a dans tout ça rien qui puisse exciter les électeurs --en dehors des quelques talibans qui ont persuadé ces marionnettes, contre toute intelligence. Et soudain...
Bingo ! Ternement illuminée par d’obscures puissances chtonniennes, Christiane Taubira a senti souffler sur elle les vents (?) de la prédestination, et a franchi son rubitrèscon et disant --modestement, pour l’Histoire : ''vénus, minus, vindicte...''. ''Zéro est arrivé-é-ée'', et aura le sort qu'elle mérite : elle mérite le sort qu'elle aura ! Sa déroute et celle d'Hidalgo sont les seules bonnes nouvelles de cette campagne, à ce jour. Malheureusement pour nous, le ridicule ne tue plus, au XXI è siècle !
A droite --que tous les sondages donnent comme frisant entre 60 et 70 % des sympathies politiques--, c'est un peu moins pire : expédions vite le pauvre Nicolas Dupont Aignan, pas antipathique et qui a plein d'idées vraiment bonnes, mais qui, pour une raison ''x'' ou ''y'' (je sais, ça fait deux ! C'est peut-être là, l’explication !) ''n'imprime pas''... Valérie Pécresse, pseudo-ex-sarkozyste, pseudo-ex-filloniste, en réalité chiraquienne grand teint --donc d'une Droite... très à gauche--, a brûlé la politesse à Xavier Bertrand, franchement antipathique, lui. Elle a réussi (jusqu'à maintenant) à rouler Eric Ciotti dans la farine, mais c'est bien le seul. Sa chance : elle  est interchangeable avec E. Macron. Sa guigne : la place est déjà prise ! Au mieux, elle pourrait profiter d'un coup de bol atroce (attentat, assassinat de policier, et autres aménités dont l'islam actif a le secret)... Il y a aussi Marine le Pen, autre has been sur le retour, qui a quelque chose à démontrer à son Père (et à sa nièce, et à ses sœurs, et à ses mecs, et à .. qui passe par là), que Macron attend, espère, piaffe de retrouver, pour une issue qui ne fait pas de doute. Ça en est presque louche, ce désir irraisonné ! Si j’étais Brigitte, je me méfierais de cette vraie blonde !
Reste la grande inconnue de cette élection, le nouveau venu, le perturbateur, l'empêcheur de prébender en rond, le seul vrai opposant au ''système'' depuis le Général : j'ai nommé ''Eric-Zemmour-le-polémiste-d'extrême-droite'' (NDLR : le nom en 6 mots est con-sacré --en deux mots, ici). Lui, pas question de le traiter comme un être humain : le ‘’télé-sectateur’’ doit se boucher le nez dès que son nom est prononcé ou qu'apparaît à l'écran sa trogne d’espèce d’arabe-juif-judéophobe-raciste-vichyssois-collabo-nazi-populiste et de sale agresseur de gentils ''black-boks'' soutenu par Trump... --NB : plus c'est absurde, plus ils en ''remettent''-- a surpris tout le monde par ses qualités intellectuelles et sa capacité d'adaptation : il n'a commis aucune véritable faute (tous les faux  scandales que les merdias ont essayé de fabriquer contre lui ont fait long feu, Psschch...shit !). On peut l'aimer ou non... on ne peut pas nier qu'il a sérieusement secoué le cocotier ! Merci, l'Ami !
On se met à espérer dans les chaumières (et à désespérer, à Saint Germain-des-Prés). A 50 jours du premier tour, tout est possible : qu'il fasse LA surprise du siècle en passant dès le premier tour... ou que la loi scélérate con-coctée (en 2 mots, aussi !) par Hollande lui interdise toute présence dans les urnes... ce qui comblerait d'une joie désespérante ceux qui ont diagnostiqué la mort de toute vraie démocratie en Macronie. Que sera, sera ! Car il manque encore un personnage à notre petit ''panorama'' : le président-candidat-non-candidat qui s'autorise ''et en même temps'' à être l'un et l'autre, mais ni l'un, ni l'autre, et plutôt... les deux, et vice-versa !
Ce non-candidat-là est notre plus grand danger civilisationnel, à terme, sous le couvert mensonger de paraître un bon gestionnaire à l'instant ''T'' (les ''patrons'' seraient pour lui, ce qui n'est la preuve que de leur manque de ''vista'') : sous prétexte de rendre le pays plus moderne (ce qui ne présente que des inconvénients majeurs, tel qu'il conçoit le progressisme), il le détruit avec ses réformes sociétales qui ne vont pas laisser pierre sur pierre de tout ce que nous aimions : ''Etre ce que nous sommes'' ! Dans un ''instantéisme'' terrifiant (''si on n'a plus de passé, il n'y a plus de futur !''), il achète ''quoi qu'il en coûte'', des apparences de faux progrès qui sont de vraies catastrophes... il paye plusieurs fois son prix chaque sauvetage d'emploi... il fait d'énormes trous dans les caisses pour d'apparents ''bons résultats économiques''... il assassine notre France en massacrant son passé et en fermant son futur... Pour un bilan, c’est un bilan !
En réalité, le macronisme est un mélange cynique d'impôts monstrueux à venir (donc d'appauvrissement réel) et de ''après moi, leur déluge''. Le pays ne résistera pas à un second quinquennat de cet "Attila'' au sourire glaçant, puisque glacé et glacial : entre la déferlante (voulue par idéologie) de ''migrants'' invasifs, la fin de toutes les structures intermédiaires à commencer par la famille et l'école, une dette ''in-remboursable'', et un pays appauvri, divisé comme il ne l'a jamais été... il lui restera plus qu'à faire de chaque vraie ''grippette'' (comme ils disent) une fausse pandémie à ''400 000 morts dans les 3 mois''... qui entraînera, dans des niagaras d'interdictions ''pour notre bien'', la fin du peu de libertés qui nous restent. Que tous ceux qui ne se sentent pas tout-à-fait prêts pour se mettre à ressembler à des insectes dits ''sociaux'' se donnent la main pour lui barrer la route... s'il n’est pas trop tard. On en reparlera : c’est un beau sujet de réflexion, pour ces vacances ! 
Car le temps est à nouveau venu de nous séparer pour quelques jours. Vous allez, comme à chaque fois, me manquer. Prenons rendez-vous pour le mercredi 9 mars (date à reporter sur vos agendas), si Dieu le veut. D'ici-là, je vous souhaite de belles et bonnes vacances, pendant lesquelles ''ils'' vont nous libérer par tranches injustifiables de contraintes imméritées et toutes inutiles... mais celà présenté d'une manière qui vous forcera à être reconnaissants : la réélection est à ce prix ! ''Merci, Patron, de me permettre généreusement de prendre, enfin, un petit café au Zinc’’ !
H-Cl.
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marciamattos · 3 years
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L'Île des morts (Böcklin)
Version de Leipzig, 1886 (1)
Version de Bâle, 1880 (2)
Version de New York, 1880 (3)
Version de Berlin, 1883 (4)
Version de 1884, détruite lors du bombardement de Rotterdam (5)
L’Île des Morts (Die Toteninsel) est une série de cinq tableaux peinte entre 1880 et 1886 par Arnold Böcklin.
Elle représente une île au coucher du soleil, vers laquelle se dirige une embarcation conduite par Charon, le guide des morts. À ses côtés dans le bateau, un défunt debout, dans son linceul regarde vers la crique dans laquelle va entrer la barque. Sur l’île, une cour dans l’ombre, des rochers escarpés et de hauts cyprès donnent à l’ambiance un parfum de solitude et d’oppression.
Il existe cinq versions différentes de ces tableaux réalisés à plusieurs années d'intervalle :
en 1880, conservée au Kunstmuseum de Bâle
en 1880, conservée au Metropolitan Museum of Art de New York
en 1883, conservée à l'Alte Nationalgalerie de Berlin
en 1884, détruite lors du bombardement de Rotterdam pendant la Seconde Guerre mondiale
en 1886, conservée au Museum der bildenden Künste de Leipzig
En avril 1880, Böcklin travaille sur la première version de L'Île des Morts, quand Marie Berna-Christ lui commande « un tableau propice à la rêverie ». Böcklin décide de faire une seconde version de dimensions légèrement réduites, toutes deux achevées en juin 1880. La forme blanche et le cercueil sont un ajout effectué à la demande de Marie Christ-Berna, commanditaire de la seconde version. Cependant cet ajout convainc Böcklin de sa nécessité, car il retouchera la première version pour l'inclure, et maintiendra ce motif dans toutes les versions suivantes. Cette demande de Marie Christ-Berna ne peut être comprise qu'en évoquant succinctement sa vie. Elle épouse en 1864 M. Berna qui meurt un an plus tard. En avril 1880, presque au moment où elle commande le tableau à Böcklin, elle se fiance avec le comte Waldemar von Oriola, qu'elle épouse en décembre. On comprend alors cette volonté de Marie Berna de se représenter accompagnant son ancien mari, le confiant à cette île. Elle peut ainsi mettre fin plus facilement à son deuil, et accepter ce nouveau départ par cette forme d'adieu tout en conservant le souvenir de son ancien compagnon. Elle marque la fin et le renouveau de sa vie, sentiment souvent rattaché à la mort.
Au-delà du deuil de Mme Berna, cet ajout équilibre visuellement la composition, et cette tache blanche crée un contraste lumineux avec l'intérieur de l'île recouverte de ces arbres sombres. Cette forme vaporeuse attire le regard, diminuant ainsi l'appréhension du gouffre ténébreux du centre de la peinture. Il est clair que dans les versions suivantes cette forme cesse de ne représenter que Mme Berna mais une sorte de compagnon de route, un adjuvant, voire un ange. La mort apparaît alors juste comme un passage calme, dont cette île est la destination.
À partir de la troisième version, le ciel nocturne laisse place à un jour blême, diminuant la porte énigmatique de la traversée. En parallèle, l'île devient plus précise dans ses contours, et la main de l'homme à travers les aménagements se fait plus visible. Dans la cinquième version, la « mystique » de l'œuvre semble avoir laissé place au concept plus « artificiel » de l'île tombeau, bien qu'y réside toujours l'ombre de la mort.
L'île, dans sa dernière version, est une suite de falaises abruptes, plus hautes et plus claires, formant un hémicycle fermé par une construction humaine absente des premières versions, délimitant ainsi un téménos : en grec, espace coupé du reste du monde et donc sacré. L'horizon plus clair permet de voir l'espace lointain et rien ne s'y trouve, intensifiant l'isolement de l'île. De plus, on n'y accède que par une barque, en traversant une mer d'huile. Le passeur, qui rappelle par sa fonction l'antique Charon, le nocher, dans la dernière version est un homme noir, possiblement pour signifier la distance. En effet, nous pouvons voir ici l'image d'une île ne se trouvant pas en Europe, voire éloignée de toute réalité ; elle ne représente qu'un ailleurs, inconnu et inaccessible aux gens du commun.
En ajoutant ses initiales A. B. sur la tombe à l'extrême droite de l'île, à partir de la troisième version, Böcklin nous livre ici sa vision de l'artiste et se compte parmi les élus. L'artiste devient cet être isolé, ce héros qui doit sans cesse faire le voyage vers l'île, symbole de l'inaccessible et de l'indéfini. La mort et la solitude deviennent alors synonymes, pour celui qui à travers ce périple tire du néant la matière de la création. C'est d'ailleurs l'interprétation qui se dégage du roman de Roger Zelazny portant le même titre
Les cinq versions de L’Île des morts ont généré des milliers d'interprétations picturales, musicales, architecturales, littéraires...
Il existe de nombreuses interprétations modernes de la toile, peintes ou dessinées par Hans Ruedi Giger, Giorgio De Chirico, Salvador Dalí, Michael Sowa (de)(ce dernier en donne une version humoristique où le nocher, déséquilibré, tombe à l'eau)... Des illustrateurs venant du monde de la BD l'ont également représentée : Philippe Caza, Philippe Druillet ou Milo Manara.
Le tableau a incité Sergueï Rachmaninov à composer en 1909 un poème symphonique, et Max Reger à en composer un autre en 1913 (dans un ensemble de quatre poèmes symphoniques, op. 128, inspirés par quatre tableaux de A. Böcklin).
Le tableau a inspiré le décor de Richard Peduzzi pour la fin de La Walkyrie, opéra de Richard Wagner, dans la mise en scène de Patrice Chéreau pour le Centenaire du Festival de Bayreuth en 1976 (direction musicale Pierre Boulez).
Ce tableau est cité comme image finale dans la pièce de Strindberg La Sonate des spectres.
Ce tableau est visible dans Vaudoo - I walked with a Zombi de Jacques Tourneur, 1943, film qui se déroule sur une île imaginaire.
Le tableau, en quelque sorte « assemblé en trois dimensions », est le décor principal du film éponyme de Mark Robson, 1945, avec Boris Karloff, qui narre une sombre histoire d'épidémie et de femme emmurée vivante dans l'un des tombeaux de cette île, pendant les Guerres balkaniques.
Ce tableau semble avoir fortement inspiré l'île où se déroule le film Shutter Island de Martin Scorsese.
Theodor Fontane y fait référence dans son roman Effi Briest.
C'est (avec le poème symphonique de Rachmaninov) un des axes majeurs du roman éponyme de l'auteur américain de science-fiction Roger Zelazny (1969).
La scène finale du court-métrage de Carl Théodor Dreyer Ils attrapèrent le bac (1947) où un jeune couple à moto se livre à une impossible course avec la mort est directement inspirée de l' oeuvre de Böcklin.
Cette œuvre a inspiré le réalisateur et artiste Bruno Aveillan2 pour la création du film publicitaire La Légende de Shalimar pour le célèbre parfum de la maison Guerlain. On y découvre la princesse Mumtâz Mahal, interprétée par Natalia Vodianova rejoindre sur une barque un Taj Mahal sorti des eaux, symbolisant avec onirisme le passage vers l'au-delà
Ce tableau a été repris, redessiné (édition de 1993) ou « flouté » par ordinateur (édition de 2001), sur la couverture de certaines éditions du roman de Roger Zelazny aux éditions J'ai lu (no 509), et a aussi tenu lieu d'illustration sur le bandeau accompagnant le recueil de nouvelles Le Styx coule à l'envers de Dan Simmons (Denoël, Présences, 1997).
Le décor d'une scène du dessin animé japonais Black Butler (dernier épisode de la saison 1) semble être fortement inspiré par ce tableau.
Les héros de la série de bande dessinée française Arcanes de Jean-Pierre Pécau, se rendent sur l'île au cours du troisième épisode : Le Dossier Karadine. Une vue inspirée du tableau figure sur la planche 17 (page 19).
Ce tableau a inspiré les 5 volumes de la bande dessinée intitulée L’Île des morts (dessin : Guillaume Sorel, scénario : Thomas Mosdi).
L’épisode 224 de la série « Martin Mystére - Detective dell'Impossibile » de l’Italien Luigi Coppola, titré L'Isola dei morti (Sergio Bonelli Editore, Milano, 2000), y fait abondamment référence (y compris sur sa couverture, qui reprend le tableau).
Une reproduction du tableau fait partie du décor de la chambre décrite à la deuxième strophe du poème Bierstube Magie allemande de Louis Aragon (in Le Roman inachevé, 1956).
Le succès considérable de ce tableau a fait qu'on trouvait sa reproduction en chromolithographie dans tous les intérieurs bourgeois allemands. Hansi avait sauté sur l'occasion pour y voir un exemple de mauvais goût teuton. Il le reproduit à la page 64 de Professor Knatschké avec cette légende : « Les Français ne comprendront peut-être pas toute la beauté de cette œuvre, dont le « leitmotiv » est repris et amplifié par un cadre modern-style de toute beauté (coût : cadre compris 1 mark 50). »
La troisième version de L'Île des morts (1883) ayant appartenu à Adolf Hitler est dorénavant la propriété de l'État allemand
On voit le tableau plusieurs fois accroché aux murs de l Hôtel Transylvanie dans le film d animation Hôtel Transylvanie (Hotel Transylvania), une comédie familiale animée américaine réalisée par Genndy Tartakovsky, sortie en 2012.
Marguerite Yourcenar consacre tout un article : ("L'île des morts" de Bocklin) au tableau ainsi qu'au peintre dans Essais et Mémoires, Paris, Gallimard, p.516.
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eauverdose · 2 years
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Lucifer vous souhaite un très bon week-end ! Quelques images de la superbe exposition "Inferno" aux écuries du Quirinal (Scuderie del Quirinale). 1. Franz von Stuck, Lucifer, 1890, détail 2. Victor Prouvé, les voluptueux,  1889, détail 3. Félix Resurrección Hidalgo, Le Styx, 1887 4. Monogrammiste IS, Vision apocalyptique, 1595 5. Monogrammiste IS, Vision apocalyptique, 1595, détail 6. École portugaise, l'enfer, 1515-1520 7. École portugaise, l'enfer, 1515-1520, détail 8. Jacob van Swanenburg, Énée et la Sibylle aux enfers - La barque de Charon, 1625 9. François de Nomé, Les enfers, 1622 #enfer #hell #art #expo #dante #scuderiedelquirinale #lucifer #rome #roma #ig_rome #ig_roma #volgoroma #noidiroma #visitrome #romacapitale #cosavederearoma #roma_cartoline #igersitalia #igersroma #romecity #igerslazio #ig_lazio #sombre_society #italie #italia #fierdemonfuji (à Rome, Italy) https://www.instagram.com/p/CWNebV8IBDc/?utm_medium=tumblr
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