Pimenté - Daroca Mikael
Étreinte se bouge
Argentés de reflets
Aveux s ’ expriment
Murmurent des échos.
Volutes des joies
Battants d ’ arpèges
Souffle se mesure
Instinct des guides.
Petite allée.
Bruit des pas
Fige une porte
Guide de poche
Ferme l ’ instinct.
Regard hypnose
Maîtrise le code
Tendresse exprime
Attirance aménagée.
De jet.
Forme collective
Injuste mouvement
Formule prononce
Œuvre d ’ optique.
Revigorer séduction
Installe la pensée
Tendance de vertu
Prône la protection.
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C’est @mademexrestaurant qui le dit et ils ne se trompent jamais. Tous à Vélizy pour déguster ce qui est bon. . . . . . Un grand merci aussi @jennifer_dgl_ #pimento #pimentodrink #sansalcool #pimenté #spicygingerbeer #spicyginger #spicygingerdrink #gingerbeer #softdrink #soda #limonade #texmex #texmexrestaurant #texmexfood #mexicanfood #americanfood #spiceupyourlife #france🇫🇷 #paris #velizyvillacoublay #mademexrestaurant (at Vélizy-Villacoublay, Ile-De-France, France) https://www.instagram.com/p/CifD2y_MUFH/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Citron pimenté...❤️
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COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !
Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).
LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...
Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »
Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.
Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :
Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?
Breton : Le plus grand bien.
Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?
Breton : Parfaitement.
Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?
Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.
Prévert : Je suis de l'avis de Breton.
Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :
Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?
Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».
Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.
Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.
Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.
Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.
Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.
Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?
Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.
Prévert : Les fesses.
Queneau : Le cul.
Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.
Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.
Duhamel : Egalement.
Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.
[…]
Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?
Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.
Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?
Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.
Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :
Il y a ceux qui bandent
Il y a ceux qui ne bandent pas
Généralement je me range
Dans la seconde catégorie
Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.
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Man Ray et la mode
RMN, Paris 2019, 248 pages, 19.8 x 27.8 cm, ISBN 978-2711874309
euro 45,00
Cet ouvrage est publié à l'ocasion de l'exposition "Man Ray et la mode" organisé par la Ville de Marseille et la Réunion des musées nationaux - Grand Palais
C'est en 1922, alors qu'il vient d'arriver à Paris, que Man Ray fait ses premiers pas dans la photographie de mode. Il réalise alors de nombreux portraits de figures marquantes d'un milieu parisien mêlant membres de la a colonie américaine, représentants de la bonne société, artistes, écrivains... Il bénéficie assez vite de commandes dans le domaine de la publicité et de la mode en raison de son style aisément identifiable, celui du groupe surréaliste, qui joue à merveille du scandale et de la provocation. Son travail parfaitement maîtrisé, tempéré par un classicisme de bon ton, pimenté par un érotisme lisse génère des images pleinement assimilables par ses commanditaires. Au tournant des années 1930, Man Ray évolue vers un style plus spontané, conforme à l'évolution du modèle féminin que des artifices techniques - solarisation, inversion négative, découpage, superpositions - mettent brillamment en valeur. Les années passées sous contrat avec le magazine américain Harper's Bazaar (1934-1939) consacrent la liberté technique et formelle du photographe et marquent son apogée dans ce domaine. A travers le regard d'un artiste, peintre et photographe, c'est aussi les relations entre la mode de toute une époque, celle de l'entre-deux-guerres, et sa représentation qui sont ici mises en lumière.
02/07/23
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La grève
Je m’attends à recevoir le heaume, le bouclier et la lance. Je suis prêt à faire l’impasse sur la barde de croupe et le chanfrein, aucune écurie à l’horizon, je me prépare à défaut au combat à pied. Mais aucun son de marteau sur l’enclume, point de forgeron pour me remettre une épée, ou de devanture cachée sous l’atelier avec armurerie gravé sur l’enseigne.
Je peux encore décider au dernier moment d’aller au front ou pas. Bientôt, je devrai remplir une feuille et déclarer mon intention de participer à la guerre, avec possibilité aussi de renoncer. Pour une épopée, stylo bille à la main sur le bois traité de la feuille, cela me semble manquer de ferveur. Perceval aurait-il accepté de compléter les cases vides pour sa quête du Graal ? Je me rassure tant bien que mal, il aurait laissé le scribe rédiger.
Je ne refuserais pas d’avoir Excalibur en main, mais j’ai beau parcourir la forêt de Saint-Germain, aucun rocher ne fait office de fourreau. Les chevaliers se révoltent contre le châtelain et ce dernier ne comprend point, il est toujours prêt à discuter. Expert de l’écoute, somnifère de la parole, logorrhée en intra, son champ de bataille est la salle de réunion.
Combattre sur ses terres, et plus particulièrement en cet endroit précis, exclusivement en cet endroit, relève en soi de l’épopée. Tenter de grimper le long des remparts constitués d’un lexique poreux, pour ne pas dire grumeleux, s’agripper aux mots glissants, lisses comme une photo retouchée pour faire baver ceux qui scrollent, semble chose impossible, aventure des plus vaines.
L’anesthésie par la parole est un beau subterfuge qui peut user si nous laissons le châtelain maître du temps. Ce dernier, que j’imagine du haut de sa tour de briques au fond du couloir troisième porte à gauche, souhaite nous imposer de nouvelles règles et accepte de discuter sur la mise en forme. Les termes, à l’aspect juridique aussi flou qu’indécis, sont déjà tranchés, à nous de choisir la police et la taille.
Il ne nous reste plus qu’un moyen d’être entendus, laisser la loc au dépôt, poser les outils, la clé BL et la clé Denys. Nous arrêtons le temps imposé. Je ne mesure pas alors que cette période demandera encore plus d’efforts que le travail, dans le corps et les pensées ; mais ce sont des efforts voulus, sucrés bien qu’avec une légère acidité, pimentés aussi, avec de la corne sur chaque lettre, une épaisseur qui n’empêche pas de saisir chaque information, car nos sens semblent alors s’aiguiser. Nous avançons de pair avec une sensibilité accrue, avec une perception qui s’expérimente au gré des enjeux. Il en est du moins ainsi pour Pablo, Ach et Gaël. Car ils se présentent chaque matin dans le poumon du mouvement, afflux d’air indispensable pour que nous puissions avancer, dans l’assemblée générale, l’AG. Je ne sais pas s’ils sont l’air ou la part constituante de l’organe. Probablement un peu des deux.
Il existe des poumons de différentes tailles. À son commencement, le nôtre est grand. Il est composé de ceux qui transforment la tension pour la réduire au voltage de la gare, telles des alvéoles où se déroulent les échanges gazeux avec le sang ; de télécoms dont la salle contient des milliers de jarretières de toutes les couleurs, des nœuds impossibles, telles des bronchioles qui acheminent l’air ; tandis que les aiguilleurs régulent le diaphragme et la cage thoracique. Il me semble reconnaître la voix de l’un d’eux, celui qui décroche avec un PRS pourri j’écoute, le Paris trop mûr pour protester contre la moisissure des murs de leur poste d’aiguillage. J’aperçois celles qui établissent nos fiches de paie et avec qui vaut mieux pas se prendre la tête explique Jacques (pragmatique), venu nous soutenir : responsables de la trachée, je risquerais d’avoir l’air coupé et la carte bloquée. Les guichetiers gèrent les bronches, autant de branches d’arbre comme ces tuyaux à air propulsé dans lesquels ils envoient les cartouches contenant le cash. Je rencontre pour la première fois Miss Ink and Mister Gorgo. Ils sont chefs de bord, les plèvres entourant le poumon. Je découvre aussi des métiers qui, malgré toute la pédagogie, restent à jamais une énigme. Je dois me résigner à accepter mes lacunes en anatomie.
La gare est immense
dédale de bureaux de salles de couloirs
et autres escaliers
quart tournant colimaçon ou hélicoïdal
l’intérieur s’apparente à celui du Louvre
sans les œuvres
Il en faut de l’espace pour y disposer un tel poumon
le corps humain l’englobe dans la cage thoracique
Autour de la marquise, de grandes salles spacieuses pourraient tous nous accueillir
mais le maître des lieux n’est pas tenu de nous les prêter
Tant bien que mal
nous réussissons parfois à en obtenir une
exiguë et mal insonorisée mais avec du chauffage
et quand le poumon est trop gros
nous n’avons d’autre choix que d’occuper
un des couloirs extérieurs de la gare
malgré le froid et la brise matinale
le courant d’air traversant les allées
Nous sommes des centaines
sous le panneau d’affichage à palettes
dont les lettres se meuvent telle une mitraillette
mais à une fréquence basse
car ceux qui font tourner les trains sont bras croisés
Dans ce combat
ni coup d’épée ni artère tranchée
ça ferait pourtant un si beau film d’aventures
Il y a de la tension et du pouls
mais ce n’est pas cinématographique
Un micro et une sono sont au centre des attentions
chacun peut s’exprimer
ça grésille ça larsen ça rebondit par ricochet
contre les murs
Un peu moins de réverb Charlie please
Le poumon fait des bruits d’estomac affamé
Geoffroy de la Salamandre grève dans son refuge
il n’apprécie guère la foule et s’il tolère les heures de pointe
c’est uniquement seul dans la cabine de conduite
il ne vit malheureusement pas
les nombreuses discussions qui se concentrent
les raisonnements qui se construisent
Le poumon crache des idées de cerveau décloisonné
Jacques propose d’organiser les piquets
rendez-vous dès quatre heures du mat’
pour occuper le dépôt
convaincre ceux qui ne sont pas encore
dans le mouvement
Si faire grève c’est se lever toujours à trois heures
honnêtement je vois pas l’intérêt
observe Ach entre deux bâillements
Et il est vrai que je préférerais qu’il en soit dispensé
quand il me fixe après une extrême mat’
je crois qu’il me provoque en duel
Je découvre à travers les piquets de grève
un nouveau métier
associant communication et exposés
un métier d’encadrant
mais non rémunéré
Je dois convaincre ceux qui n’ont pas quitté leur poste
du bien-fondé de notre mouvement
ceux qui hésitent notamment
dont j’aurais pu faire partie
Je tombe aussi sur des sceptiques
et découvre ceux qui nous évitent
qui se faufilent discrètement dans la cabine
mais que nous irons voir au pied de la machine
Les premiers jours
l’enthousiasme transporte les sceptiques
il éloigne surtout pendant un temps le fatalisme
cette sangsue qui paralyse les rêves
Adama ne prend pas le micro
il parle en petit comité
mais présente bien les choses
Nous devons gagner le plus vite possible
car, insensibles au contexte, les factures s’empilent
Mais en même temps
se battre pour ses convictions
ça n’a pas de prix
Une interrogation s’infiltre dans la mécanique
de ma pensée
le numéro un continuerait-il à tenir sa position
si, comme nous, il n’était plus payé ?
Au petit matin
sous les projos du dépôt
les néons tremblotants
des groupes se forment
et se rendent au triage
pour convaincre
sous le regard de l’huissier
ceux qui doivent dégarer
Nous marchons sur le ballast
et devant les portes des usines
pour entraîner celles et ceux qui sont aussi attaqués
le poumon se contracte
comme un ischio-jambier proche de la ligne d’arrivée
Yann entre deux bouchées d’orange
conduisant la poussette où trône sa fille
qu’il est obligé d’amener
suggère de monter un comité de grève
pour que nous choisissions nos propres représentants
pour que les doléances viennent du poumon même
C’est lui qui s’essouffle s’intoxique et se purifie
il n’y a pas de raison qu’il ne prenne pas en main
l’ensemble du corps
Le poumon fait du deux cents battements par minute
comme un cœur transi
En entendant cette proposition
j’ai des réminiscences du séminaire d’histoire
prodigué au cours de ma formation
par Gérard et Jacques sur le retour de Dijon
et si le premier était mon moniteur
le second avait Yann pour apprenti
Tout en mâchant son agrume
je le vois remettre sur les rails du présent
un passé conté sur la ligne
Willy observe l’huissier et l’essaim de cadres
priés par plus haut de sortir de leur lit avant l’aube
pour nous surveiller
Il laisse échapper qu’à la première heure les grévistes iront bloquer les départs des garages d’Achères
suffisamment fort pour que les bourdons l’entendent
et se lèvent avant l’aube le lendemain
Puis d’un air laconique mais très discrètement se tourne vers nous
Je vous propose de faire une grasse mat’ demain
Je le découvre machiavélique
Je ne saisis alors pas tous les rouages
les mots cachés sous les mots
les faux amis des véritables ennemis
la pression qui s’exerce sournoisement
alors que nous usons toute notre énergie
pour ce qui nous paraît de plus en plus évident
je me sens comme l’air compressé
dans le réservoir principal
prêt à être propulsé dans la conduite pour servir ensuite à ouvrir et fermer les portes du train
Je découvre en substance que le poumon est
un organisme à part entière
qui se transforme au gré de son expérience
qui se contracte parfois mais dont la paroi se renforce
Nous finissons par nous essouffler
le poumon a lentement rétréci
une forme de rancœur chez certains d’entre nous
s’immisce
comme un courant résiduel qui parcourt le corps
des années plus tard
elle perdure parfois jusqu’au prochain combat
Peut-être ne prenons-nous pas pleinement la mesure
de ce que recèle cet organisme
ce micro-organisme, ce fœtus, cet être encore
tout de nu vêtu
dont les habits seront des cicatrices
Les particules qui le constituent sont les exécutants
de l’Entreprise
nous n’intégrons pas la part décisionnaire
nous n’avons pas accès au cerveau
nous sommes pourtant tous les autres membres
tous les autres organes
et ce corps en gestation que nous formons
devrait se saisir des commandes
Chaque gréviste peut prendre le micro
intervenir, témoigner, proposer
certains ont le discours porté par l’émotion
trouvent naturellement l’intonation
d’autres comme Willy avancent à tâtons
tentent d’élever la voix et la font dérailler
J’observe ses progrès
À force d’entraînement il trouve son style
jongle avec les mots, rebondit sur les syllabes
ses phrases purgées des disfluences verbales des débuts En retrait, j’admire
Gaël ne prend pas la parole
ce qui surprend tant Miss Ink que Mister Gorgo
sans que je cherche à en comprendre la raison
il reste dans cet ensemble qui écoute et vote
la continuité de la grève ou la reprise du travail
mais nous tombons sur sa bouille
en couverture de La Vie du Rail
sa posture regard déterminé et bras croisés est saisie et nous nous empressons d’acheter le numéro
La Star ouais !
Gaël étincelle sans avoir besoin de monter sur scène
Contrairement à Kamal
Lors de la dernière manifestation, un gruppetto en queue du peloton a abordé le cortège des danseuses et machinistes de l’Opéra de Paris. Ils ont eu droit à une visite privée du monument de Garnier, jusqu’aux dessous du plateau présenté comme un bateau avec sa soute, où les machinos installent les rues et les fausses rues qui font apparaître un danseur ou un décor. Sur la scène, Kamal s’est mis à entonner l’air du Commendatore de Don Giovanni. Pablo rapporte au micro l’épopée, prétendant, un brin critique, qu’il manquait un peu de talent lyrique, mais que le public restait silencieux, subjugué, de la fosse jusqu’aux balcons, car en tout point absent. Costière, mât, cabestan et autres cintres permettant d’envoyer les voiles, leurs guides les ont abreuvés de mots d’une autre langue. Et Kamal leur a promis en retour qu’il les fera monter en cabine ; quand les trains rouleront de nouveau. J’aurais aimé les alerter sur cette proposition.
Une voix que je crois familière glisse alors sous la caténaire. On lui tend le micro, elle refuse de la main aux phalanges infinies. Elle s’exprime pour la première fois et elle cherche parfois ses mots, non pas qu’elle ne les ait pas, nous sentons qu’elle tente de les remplacer, pour en atténuer la charge émotive, ou tout simplement pour nous protéger. Je plonge dans ses syllabes et son parler kalach, qui parfois coupe les mots ; elle ne s’éternise pas sur eux, elle rebondit, tranche et taille à la tronçonneuse. Elle est plus du genre freinage d’urgence que freinage modulé, bien plus BP Urge qu’électrique. Je pense enfin la reconnaître.
La voix qui annonce parfois que le train d’isepteur’ quarant’ quat’ pour Mantes-la-Jolie partira d’la voie quinz’ !
Elle travaille au centre opérationnel escale dont la physionomie s’apparente au centre de contrôle mission d’une sonde spatiale explorant le système solaire. Je perçois cependant qu’il n’y a pas ce r roulé, qui traîne légèrement des pieds, comme une loc marchant au pas. Elle appuie chacun de ses mots par des gestes, je sens qu’elle tente de les retenir, ils sont comme castrés, inhibés dans leur expression, et s’ils étaient libérés je me demande si je n’assisterais pas à un tuto de boxe thaï. J’en fais part à Willy qui estime que je me trompe complètement, ce serait plutôt Dragon Ball après censure. Quant à Pablo, il n’a aucune opinion. Je ne demande même pas à Yann, tout concentré sur son quartier d’orange. Je ne sais s’il serait pertinent pour une mouche de virevolter autour. Suis-je influencé par ce regard noir prononcé dont les mouvements décrivent un mélange d’assurance et d’énergie éhontée, de persistance et de rage comprimée ?
Je ne sais pas encore qu’elle se nomme Hidaya, ni qu’elle entamera plus tard une formation Mécano. Je sens simplement qu’elle pourrait me pousser à écrire un jour. Alors que l’usure et l’érosion d’une lutte semblent inévitablement nous aspirer, elle m’inspire.
J’ignore encore
que le seul fait de lutter est une victoire en soi
reste un goût amer dans la bouche, un goût de défaite car désormais nous devrons tous trimer plus
Putain, je suis rentré dans la boîte
il me restait trente-deux ans
désormais, il m’en reste trente-quatre
Plus j’avance, plus ça recule
constate Ach
Malgré cela je découvre pas à pas que
Le pire des combats, c’est celui qui n’a pas lieu
ce que synthétise Adama à la feuille
avant de me commander
Mattia Filice - Mécano
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En fait, dans la carrière d'un acteur, il n'y a pas eu de bandes franchement ratées
Ayant donné le bon rythme dès le début, il est passé d'un film à l'autre, devenant par la suite un film populaire ou culte. Il a toujours pris principalement les personnages principaux, a brisé les applaudissements des critiques et du public, a reçu des récompenses et des prix. Mais il convient surtout de noter de tels films avec la participation de Colin Firth: Shakespeare in Love (une histoire touchante sur l'un des écrivains les plus poignants et mystérieux - William Shakespeare, 7 Oscars); l'emblématique Journal de Bridget Jones ; Girl with a Pearl Earring (encore un opus historique pimenté de fiction) ; le mélodrame léger et, en même temps, significatif Real Love; A Single Man (drame sur la solitude et l'amour, pour lequel l'acteur a été nominé pour la première fois aux Oscars); Le roi parle ! (un film purement anglais sur l'Angleterre, les bons rois et l'amitié, qui a remporté un prix de l'American Film Academy).
Colin Firth a les yeux bruns, les cheveux naturellement foncés, la peau claire et les lèvres fines. La forme du visage est rectangulaire, le front est moyen, les cheveux sont bouclés, épais. Colin Firth ne change pas de couleur de cheveux, préférant le naturel. L'acteur a un petit nez droit et un menton arrondi. Colin Firth porte parfois des lunettes. La taille de l'acteur est de 188 cm, pas de tatouages.
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•Tu lui lèche/mord la joue subitement•
Mention : Vulgarité - Contenu explicite - Concentement - Provocation
Personnage : Mikey - Hanma - Ran - Rindou - Taiju
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Mikey :
Vous êtes allongé avec Mikey sur le canapé regardant une série tranquillement.
Quelques collations accompagne votre moment surtout la préfèré de ton copain le dorayaki sous forme de poisson.
Tu le regardes manger suivant le mouvement de sa joue se gonfler mâchant sa collation.
Ta seule pensée en cet instant était "Sa joue on dirais un mochi..."
Tu déglutis difficilement... Tu arrêtes de manger ce que tu as dans ta main hypnotisé par sa joue.
Tu rampes limite sur le canapé pour le rejoindre, il ne remarque pas ta présence trop focalisé sur la série.
Avec ta main tu prends l'extrémité de son visage le rapprochant du tiens.
Tu finis par le mordre tirant sa joue comme si c'était un mochi que tu mangeais.
Mikey surpris par ton comportement soudain ne savais pas comment réagir.
"Y/N-chan... Pourquoi me mords tu ?"Dit-il avec étonnement se tenant la joue.
"Ta joue ressemblais à un mochi..." Dis-tu avec un sourire en coin.
Tu retourna à ta place reprenant tes collations laisser de côtés tout à l'heure reprenant la suite de l'épisode comme ci ne rien n'était.
Le reste de la journée Mikey demandait souvent de lui mordre la joue, apparemment cela lui avait plu.
Hanma :
Étalé sur ton lit téléphone à la main tu t'en ennuyais totalement.
Pendant ce temps là ton petit ami Hanma fumer tranquillement à la fenêtre de la chambre.
Tu décides aller sur TikTok afin de voir les vidéos qu'il te proposait. Tu scroll zappant certaines vidéos.
Tu finis par tomber sur un couple populaire, La fille expliquait qu'elle voulait avoir une certaine attention de son copain elle allais donc lui lécher la joue.
Le pire c'est que dans la suite de la vidéo sa MARCHE ! Tu regarde Hanma voulant juste le surprendre.
Tu poses ton téléphone sur la table de nuit, pour te lever marchant vers lui d'un pas décidé à vouloir le surprendre.
Tu dépenses en face de lui, tu fais un signe de s'approcher, ce qu'il fit quand soudain il sens quelque chose lui lécher la joue puis la mordre.
Il se recule les yeux écarquillés te fixant, puis un sourire s'installa sur son visage.
"Tu joue avec le feu bébé tu sais ?" Dit-il avant de te porter jusqu au lit
"Han-Hanma ! " Crias-tu te débattant.
"C'est toi qui a voulu jouer ma chérie" Rigola t'il.
Cette nuit la tu savais que tu n'allais pas dormir.
Ran :
Ta relation avec Ran était assez mouvementé.
Niveau provocation vous êtes littéralement les mêmes. Ce qui donne ce côté très pimentées à votre relation.
Ce qui n'est pas pour te déplaire.
Un jour de pluie tu décide alors de surprendre ton petit ami de manière provocatreur.
Il rentre dans sa chambre serviette autour de la taille exposant ses muscles et son énorme tatouage.
Il avait rattaché ses cheveux humide d'une tresse sur le côté a moitié faite. Il s'assoie sur le bout du lit dos à toi.
C'est alors que tu décide de passer à l'action, rampant sur le lit discrètement afin qu'il ne t'entends pas.
Tu colle ta poitrine sur son dos nu, pris son visage et commença à mordre une partie de sa joue descendant jusqu'à sa mâchoire.
Tu l'entends grogner légèrement entre tes morsures que tu lui fesais.
"Ah.. Ne me provoque pas poupée" Dit-il d'une voix séduisante.
"Hum, ça te plait ?" Dis-tu reprennant le même ton que lui.
"Ahah, si tu savais" Dit-il en se retournant soudainement te faisant tomber en arrière sur le lit.
Tu savais pertinemment que tu avais réveiller ma bête. Ça ta plu.... Énormément.
Rindou :
Ton nez niché dans le cou de l'homme que tu aimes était sans doute la meilleure sensation que tu puisses avoir dans cette vie.
Tes bras se resserrant autour de sa taille ne voulant plus le lâcher.
Pour une fois que ton copain ne sortait pas pour régler "certaines affaires" tu en profita à fond.
Aujourd'hui tu voulais également le taquiner un peu... Le provoquer en quelque sorte.
Tu rapproche ton visage du sien, un doux baisé sur la joue et hop ça fini en morsure légère, tirant légèrement sa joue entre t'es dents.
"Bébé arrête ça..." Dit-il fatigué.
Tu continue malgré ses nombreuses plaintes. Tu lui mâchouilla encore et encore, il fini par gémir d'agacement.
Il ce lève ce plaçant a califourchon sur toi tenant t'es mains au dessus de ta tête.
"Qu'essaye tu de faire mon coeur ? Hum ? Dit-il avec un ton rauque.
Tu lui souris malicieusement.
"Je te mord juste Rindou, rien de plus" dis-tu avec audace.
N'étant pas satisfait de ta réponse il t'embrasse fougueusement te laissans stupéfaite.
Il finit par se rapprocher de ton oreille pour y murmurer.
"Tu es une très mauvaise menteuse, il suffit de voir ton sourire pour savoir t'es veribales intention"
Tu lui souris fièrement.
Tu savais que Rindou avais apprécier ces petits gestes, mais beaucoup trop fiere pour l'admettre.
Tu avais décidé que ce soir tu allais passer ta soirée a ennuyé Rindou de cet manière.
Taiju :
Taiju ce trouvais a t'es côtés lisant un livre le coude poser sur le côté du canapé reposant son menton dessus.
Toi tu était "supposer" regarder la télé... Cela dit tu n'arrivais pas a décoller ton regard de ton copain.
Le voyant plonger dans sa lecture t'hypnotisais pour tu je sais qu'elle raison.
Cependant a l'instant même tu souhaitais qu'une chose le "morde ".
Oui rien que cela, tu ne perd pas te temps tu t'approche de lui comme un prédateur essayant de capturé sa proie.
Juste en face de ta cible tu sors les crocs le mordant doucement la joue.
Ses yeux soudainement écarquillés quittant son livre pour t'appercevoir entrain de lui mâchouiller le visage.
"YAH ! Y/N Putain..." Dit-il s'énervant puis ce calmant d'un coup derournant ses yeux sur le côté.
"Hum Taiju ?" Dis-tu avec t'es yeux de biche avec un air innoncent.
Il reviens vers toi pris ton visage entre ses grande mains te rapprochant de lui, te mordant ta joue à son tour la tirant avec une legerté étonnante.
"Revanche" dit-il te carressanr la tête au passage te faisant rougir.
Tu es heureuse qu'il fasse des efforts sur son fort caractère. C'est pour ça que tu l'aime de plus en plus chaque jours qui passent.
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Pimento : Probablement l’une des meilleures boissons à siroter dans un tex-mex. Ici, au @mademexrestaurant que je remercie épicément 🌶 . . . . . . . Un grand merci aussi @maisonvillevert @jean_sebastien_robicquet @yakadrinks @gresser.anna @dupuis_manuel_spirits @emmanuel_maison_villevert @jennifer_dgl_ #pimento #pimentodrink #sansalcool #pimenté #spicygingerbeer #spicyginger #spicygingerdrink #gingerbeer #softdrink #soda #limonade #texmex #texmexrestaurant #texmexfood #mexicanfood #americanfood #spiceupyourlife #france🇫🇷 #paris #velizyvillacoublay #mademexrestaurant (à Made Mex Restaurant) https://www.instagram.com/p/CgoX9LiLgye/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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J'en ai marre de paniquer dès qu'un plat asiatique pique/est pimenté car à chaque bouchée je stresse de faire un œdème. Quand bien même j'ai demandé et ai eu la confirmation que NON aucune trace de cacahuète dans le plat.
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Là-bas
Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle.
On m’a dit que cet endroit s’appelait La France, et que ce continent s’appelait L’Europe. Mes parents y sont déjà, mais moi, je ne sais pas si j’ai envie d’y aller. Je ne connais qu’un seul pays, Le Togo, je ne connais qu’un seul continent, L’Afrique. Je suis bien ici.
Là-bas, il n’y a pas grand-mère et les cousins-cousines, les oncles et tantes, il n’y a pas mon école et le grand marché, il n’y a pas le soleil ardent qui colore la peau et l’ombre des manguiers pour se reposer.
Là-bas il n’y a pas le fufu que l’on pilonne à bout de bras dans le mortier, les brochettes pimentées qui piquent la langue et réchauffent le ventre affamé, il n’y a pas tout ça, là-bas.
Cet endroit ne m’attend pas et je ne l’attends pas non plus. Alors je ferais mieux de rester ici, dans mon pays, pauvre oui, mais riche de tous les rires.
On m’a dit que là-bas, ce sera vraiment mieux qu’ici. Vraiment ?
On m’a dit que là-bas j’irai dans de bonnes écoles où l’on m’apprendra à bien penser et à bien dire. Vraiment ?
On m’a dit que là-bas, je serai bien habillée, bien coiffée, bien nourrie et choyée. Vraiment ?
On m’a dit que là-bas j’aurai le droit de rêver, et même le droit de réaliser mes rêves. Vraiment ?
Mais si mon rêve c’est de rester ici, à quoi me servira de partir là-bas ?
Là-bas, je rêverai d’ici.
Ici, c’est les histoires et les chants de grand-mère, les jeux avec Bienvenu, Pascaline, Espoir et Dagobert.
C’est la tante Rose qui coud une robe pour la communion de Lucia, la tante Afi qui fait frire les bananes plantains et les patates douces.
Ici, c’est la tante Essie qui donne le bain au petit dernier dans la calebasse en bois. C’est tonton Koffi qui répare sa moto, qui depuis quelques jours ne sait plus rouler.
Là-bas, je rêverai de traverser encore la grande cour intérieure de la maison familiale, pour franchir le portail qui mène dehors.
Dehors, c’est Lomé. La ville et son fracas.
C’est la boulangère ambulante qui fait sa tournée dès l’aube et dont le cri se rapproche lentement : « Petit pain, 500 francs, gros pain, 1 000 francs. Ma chérie, je te fais un prix, pour toi, gros pain, 800 francs. »
Dehors, c’est le coq qui libère son plus beau cocorico pour annoncer la naissance du jour, qu’il fête chaque fois avec l’euphorie d’un premier matin.
C’est les poules et les chèvres qui vous accompagnent pour un bout de chemin avant de s’arrêter pour brouter de l’herbe sèche sur le sol.
Dehors, c’est la vendeuse de mandarine, qui s’appelle Clémentine, qui vous salue en levant la main, vous demande si vous allez venir à la messe le lendemain et qui rappelle avec entrain que « Il faut s’en remettre à Dieu. Dieu est grand ma soeur, et il peut tout ».
Dehors, c’est les taxis-motos qui se bousculent pour prendre des voyageurs et qui ne manquent pas de vous bousculer au passage.
Dehors, c’est Dodo, le patron du maquis qui ouvre son établissement Jésus sauve, où l’on se retrouvera avec les copains et les copines le soir venu pour rigoler et papoter autour d’une bouteille de Pompon ou de Malta.
Dehors, c’est le vendeur de yaourt glacé qui fait résonner le bruit inimitable de son klaxon pour signaler que sa glacière est pleine.
Dehors, c’est Félicie la coiffeuse qui vous demande de passer la voir bientôt parce que ça fait longtemps qu’elle ne vous a pas tressé.
Dehors, c’est le brouhaha des moteurs, l’odeur féroce des pots d’échappement, les mots-colères des automobilistes.
C’est la terre argileuse d’un chemin qui n’est pas une route mais un parcours vertigineux semé d’embûches rocailleuses et boueuses.
C’est un peuple de déchets qui jonchent les pieds.
Ce sont des rues sans nom qui défilent, des maisons sans numéro, des murs qui disent Il est interdit d’uriner et sur lesquels les gens urinent quand même.
Les enfants courent. Les jeunes discutent. Les vieux sont assis et observent le silence.
Est-ce que là-bas, ces gens que je ne connais pas savent observer le silence ? Il faudrait qu’ils apprennent à observer le silence.
Alors, peut-être, je pourrai entrevoir la musique d’une grande espérance, le rythme enjoué d’un bonheur loin de chez moi.
Demain, je prends une grande machine volante pour aller dans un endroit où les gens ont la peau pâle.
Moi, qui n’ai jamais connu que Le Togo, je vais rencontrer cet endroit qu'ils appellent La France.
// Dédé ANYOH //
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Bon, naïf que je suis, je pensais me reposer aujourd'hui...
On est sortis du lit tôt, et on a mis les voiles sans même déjeuner aujourd'hui ! Et pour cause, nous voilà partis au marché de Saint-Pierre. On compte bien grignoter sur place et profiter de ce qu'on ne trouve pas ailleurs !
Au menu : brioche au géranium, napolitain à la fraise, et ma nouvelle copine la noix de coco ! Ça semblait une bonne idée sur le coup, mais je n'avais pas pensé qu'il faudrait la porter...
Une fois l'eau de coco terminée, je la ramène sur le stand pour qu'on me la découpe, et que je récupère la chair !
Ensuite, on déambule ! On achète de tout et de rien, des choses à ramener dans la valise, qui piquent, qui brillent... Bon il y a un monde de fou ! Le marché est très grand, la partie alimentaire d'abord, et après les vêtements, bijoux, souvenirs...
Pas de tout repos de circuler ! Et j'ai pris le soleil...
Alors ça, j'en suis totalement jaloux. Ils vendent des légumes frais, hachés ou découpés sur place, en sachet, pour faire des plats genre chop suey directement ! Le rêve...
Bon, pendant que Camille finit son tour aux bijoux, je m'éloigne un poil du marché. Pas loin hein, juste derrière, regardez où j'ai atterri...
Le marché est au bout du front de mer, donc on est pas loin du tout !
On a passé autour de 3h sur place, dont une bonne partie du temps à piétiner pour pouvoir avancer, prendre le soleil, tout ça... Bref, très agréable, mais épuisant ! Du coup, retour au Tampon ! On s'est un peu reposés en début d'aprem, et on est sortis faire une course ou deux pour ramener des bonnes choses à l'apéro du soir ! En passant, on a croisé des copains :
Ceux là, ils sont à Saint-Pierre, dans une rue qui remonte en repartant. Je l'avais repéré en arrivant au marché, donc j'ai bien repris la même route pour m'y arrêter !
Ceux-là sont sur l'arrière du parking du Leclerc du Tampon ! C'est immense...
En rentrant chez Annick et Éric, on a eu la bonne surprise d'avoir de la visite ! Regardez vous-même :
On a vu une endormie dans le jardin ! (Un caméléon. Mais sur place, ils appellent ça des endormis. En même temps, ils appellent les cacahuètes des pistaches, et les pistaches... Des pistaches ! Comment vous voulez qu'on s'en sorte...) On a pu prendre plein de photos et bien s'approcher !
Le soir, une amie proche d'Annick (et de Dominique) est venue prendre l'apéritif avec nous. Et là, on s'est encore régalés ! Au menu, samoussas pimentés (ou pas pour Camille), acras de morue, sablés aux olives maison de Martine, sarcives (morceaux de porc cuit au miel. Quel régal !!), bouchons à la viande... Et en dessert, Martine avait ramené un gâteau tison ! Même si j'en ai déjà fait moi même, celui-là était juste délicieux ! (Le tison, c'est de la farine de maïs ! Pour plus de détail : https://youtu.be/gh5mtBVRO-w ). Voilà, fin de la journée, pas de tout repos mais pas trop de route quand même. Heureusement, vu la journée qui nous attend demain...
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"C'est bien la première fois que je vous l'un de mes amis, être sur mon lit avec ma femme et moi, planté là."
Vu comme ça, on dirait que j'ai passé une soirée pimentée, et bien pas du tout. Sa femme était très malade, alors il m'a appelé pour que je puisse les aider.
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Ce test rouleaux de printemps/sauce cacahuète pimentée est TRÈS concluant...
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Capricorne en amour
Le Capricorne a bien souvent mauvaise presse. Pourtant, derrière le côté froid et austère qu'il dégage au premier abord, le Capricorne cache une personnalité chaleureuse et même assez divertissante. Il lui faut simplement un peu de temps avant de s'ouvrir aux autres. Pour cause, le Capricorne est dirigé par Saturne, maître du temps et de la structure. Il ne fait donc pas les choses à moitié. Considéré comme le signe astrologique le plus fidèle du zodiaque, le Capricorne prend le temps de juger la personne et la situation avant de s'engager. Mais, une fois lancé, vous pouvez être certain que le Capricorne ne reviendra jamais sur sa décision.
Compatibilité du Gémeaux en amour
Le Gémeaux maîtrise l'art du verbe mieux que personne. Il sait comment user de ses charmes pour réussir à conquérir le cœur de celle ou celui qui lui a tapé dans l'œil. Il aime le jeu et le défi. De quoi faire oublier la routine ! Son humour est sa botte secrète
Avec le Capricorne, le Gémeaux forme un duo original. Les deux se complètent à la perfection. Le Gémeaux pousse le Capricorne hors de sa zone de confort pour l'amener à voir le monde sous un œil nouveau, le Capricorne canalise le Gémeaux et lui apporte la stabilité dont il a besoin. L'équilibre est tout trouvé, c'est pimenté.
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