Tumgik
lupitovi · 10 months
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J'ai juste besoin de me reposer dans ce qu'il me reste de vide
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lupitovi · 10 months
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Shaka Ponk - Tout le monde danse 
Je sors à peine de la crise de nos quarantaines  Et je me traîne, j’me traîne. Les autres sont repassés sur le même thème Mais je ne suis pas la même, pas la même. 
Même si tout le monde danse en belle Assemblée et que le beat cogne Même si quelques-uns pensent à se rassembler et que les flics cognent 
Everybody dance Everybody dance 
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody 
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas. 
Tu dis que l’amour existe et que le SYS t’aime Mais je suis ken, j’suis ken Tout le monde s’écrase, toute le monde rejoue la même scène Mais ça ne vaut pas la peine, pas la peine. 
Même si tout le monde danse pour ne pas penser (Ou ne pense qu’à dépenser) Même quand tous ces gosses pensent à tout balancer c’est du mineur en majorité. 
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody  
Tout le monde danse quand ces gens là claquent des doigts Mais moi je danse pas. 
Je danse pas cet air, Je danse pas les fausses guerres. Je danse pas quand on me dicte tout et son contraire. J’danse pas quand ces gens là claquent des doigts. Les aiguilles de fer dans des clés de bras, j’danse pas . Je danse pas pour le beat qui s’agite dans le ministère Big Pharma, j’danse pas Quand la vie s’enterrent sous les carrières leurs messages d’amour pour la terre, j’danse pas. 
 Les badass qui t’défoncent, qui t’effacent, qui t’encrassent l’art,  la terre et les artères en fêtant des lois, votées au pas de l’oie, dans des orgies romaines , Paris 7éme. 
Je danse pas Et je prends pas la pose, pour qu’on nous fourre des doses sous hypnose médiatique les Trois Singes en laisse, pour une Presse en sbire Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire 
J’danse pas Quand ces gens-là claquent des doigts,  Je pense pas, comme ces tâches qui croient que pour que rien ne s’effondre, il suffit de s’en foutre. Et ce cri de la Vie, que personne n’écoute. 
J’danse pas pour les mass médias, pour les putes à clic et les politiques qui s’échangent des gosses par millions de minois mijotés,  asservis pour les putes à lobbies sur insta. 
J’danse pas sur la peur, les coups bas, les muselières aux infirmières Les docteurs bannis des médias pour laisser les antennes aux promos de la haine d’un faux candidat. 
J’danse pas pour ces mioches au pouvoir  Des urnes fourrées au désespoir J’danse pas pour ces sales gosses ripous qui cassent le vivant comme un vieux jouet dont on se fout. 
J’danse pas Si on me prends pour une bonne J’danse pas Quand on me prend pour conne Je danserai toujours pour ma belle Daronne pour pas que sa Nature ne nous abandonne. 
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas. Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts Mais moi je danse pas. 
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Comme il suffit de ne pas s’en faire Comme il suffit de ne pas s’en faire.
Ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Il suffit de ne pas s’en faire Il suffit de ne pas se faire chier. 
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre chère mer Comme il suffit de ne pas s’en faire Comme il suffit de ne pas s’en faire. 
Ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre Il suffit de danser binaire Il suffit de ne pas se faire chier.
Everybody dance Everybody dance Everybody dance Everybody
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lupitovi · 11 months
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on dirait une histoire couverte de rouille mousse et cratères un ciel noirci par l’ombre de nos pas que les années fendillent les forêts s’embrasent dans le clair-obscur révèlent des chemins de sève
Hélène Dorion - Le rocher
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lupitovi · 11 months
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Ellie Davies
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lupitovi · 1 year
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Les poètes sont ridicules
Iels vont se coucher dans leur pyjama
Iels prennent leur petit déjeuner le matin
Marchent dans leur souliers
Disent "Bonjour" et "Bonsoir"
Tout très normalement
Font semblant
De ne pas avoir des volcans de le ventre
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lupitovi · 1 year
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@wild_wonder_woman Photo lupitovi - rue Alphand, Paris XIII
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lupitovi · 1 year
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Bouche, ailes toujours lyriques Pouvoir combustible des baisers. Mains, armes à feu doux Bien douées aussi Pour la piraterie en haute mer. Seins, légendes solaires Qui planent Au-dessus de nos abîmes.   Ventre né pour la combustion Sublime du jour et de la nuit Ventre complice des volcans.
René Depestre 
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lupitovi · 1 year
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pas plus que la mer le sol sous les pieds trop de ciel trop d’enfouissement tu es mirage ou étendue mais tout dépend du fond la vérité l’esprit la liberté
Gilles Bizien  
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lupitovi · 1 year
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James Noël, illustration Zaü - Les algues de ta chevelure
Ta chevelure boucle de nuit dessine des paysages pour mes mains je dis algues et la mer tremble rougit d'un bleu profond ressac des caresses mises à sac par les navires de ton sang je dis algues tu divagues dans ma bouche unie au désordre fertile de tes cheveux
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lupitovi · 1 year
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le petit jaguar qui coule dans mon sang renifle ses barreaux sa prison d’air
Gilles Bizien
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lupitovi · 1 year
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Illustration Benjamin Chaud - Le livre de la jungle
Approchez, approchez, voir la jeune femme dans on plus simple appareil, approchez, approchez, mais ne tendez pas la main :  vous voudriez toucher la jungle vous auriez la panthère
— Cécile Coulon - Le livre de la jungle
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lupitovi · 1 year
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Oui ! Arrachons sans délai la poésie des mains de ceux qui voudraient l’édulcorer davantage encore ! Délivrons-la de leur sirop ! Débarrassons-la de leur moiteur bêlante ! Éradiquons-la de leurs mièvreries consternantes ! Redonnons-lui de la voix protestataire ! Redonnons-lui du peps ! De la musique de mots urticants ! Du texte de siouxsie énervé ! Du riff huileux de sax virulent ! De l’impro dantesque et carnassier ! De l’afro-beat écrit à l’encre de sépia ! De la gratte tribale et du rock (très rauque et de garage) Oui ! Une saine colère exprimée avec des mots droit sortis de notre commune viande primale, organique, viscérale, tripale, frontale, indomptable, animale !
Jean-Pierre Verheggen -  Un peu de colère s.v.p !
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lupitovi · 1 year
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la mort appose sa marque poétique et énigmatique pour se souvenir de l'enfant qu'on a été le monde n'est qu'un drôle de jeu de rôle
/ Fabienne PASSAMENT. 2023
Source : Journal La Strada
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lupitovi · 1 year
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Le poète est cuit. Dans un gros pot de terre, il signe sa fin. Empreinte légère, au revoir, adieu. Dans la glaise sculptée, il murmure un peu. Hanté par les parfums profonds, son souvenir s’épuise avant d’arriver à la main qui signe. Au carrefour, il se fait au revoir de la main. C’est lui-même qu’il laisse. Ne m’en veux pas, dit-il au poète qui était là, en lui, et qu’il laisse sur le bord de la route. Ne m’en veux pas, mais c’est trop fatigant tes yeux à l’intérieur de mes yeux, ton avidité, tes alertes, ta détresse momentanée et permanente, tu m’épuises aussi, tu me tords. Je voudrais soulager ta peine, quand tu regardes à l’intérieur de moi, depuis mon intérieur. Je voudrais poser ma main sur ton front que tu t’endormes tranquillement au moins un jour, une nuit, mais tu as peur, toujours peur. De ne pas être à la hauteur. À la hauteur de l’homme, qui veut toujours se hisser au-dessus de lui-même. Je suis fatigué de ton désir, poète. Alors je te laisse là. Une empreinte, dans le pot de terre.
Arthur Teboul -  Le poète est cuit
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lupitovi · 1 year
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Mes forêts sont de longues traînées de temps elles sont des aiguilles qui percent la terre déchirent le ciel avec des étoiles qui tombent comme une histoire d’orage elles glissent dans l’heure bleue un rayon vif de souvenirs l’humus de chaque vie où se pose légère           une aile qui va au cœur mes forêts sont des greniers peuplés de fantômes elles sont les mâts de voyages immobiles un jardin de vent où se cognent les fruits d’une saison déjà passée qui s’en retourne vers demain mes forêts sont mes espoirs debout un feu de brindilles et de mots que les ombres font craquer dans le reflet figé de la pluie mes forêts sont des nuits très hautes
Hélène Dorion 
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lupitovi · 1 year
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Midjourney günlükleri Don Kişot
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lupitovi · 1 year
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Face à la montée grave de la sève La nature se disculpait avec le geste doux des arbres ; Un étrange jardin marchait en nous Tressé d'eau, de lueurs et d'ailes. Il n'y aurait rien à redire au monde si tout avait l'odeur de  jonquilles au printemps Si la fragilité féroce des bourgeons Restait cette fumée Ce brouillard de feuillage et d'herbe à peine née Appuyé à ton flanc.
Luc Bérimont
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