J'ai juste besoin de me reposer dans ce qu'il me reste de vide
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Shaka Ponk - Tout le monde danse
Je sors à peine de la crise de nos quarantaines
Et je me traîne, j’me traîne.
Les autres sont repassés sur le même thème
Mais je ne suis pas la même, pas la même.
Même si tout le monde danse en belle Assemblée
et que le beat cogne
Même si quelques-uns pensent à se rassembler
et que les flics cognent
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance Everybody
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance Everybody
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts
Mais moi je danse pas.
Tu dis que l’amour existe et que le SYS t’aime
Mais je suis ken, j’suis ken
Tout le monde s’écrase, toute le monde rejoue la même scène
Mais ça ne vaut pas la peine, pas la peine.
Même si tout le monde danse pour ne pas penser
(Ou ne pense qu’à dépenser)
Même quand tous ces gosses pensent à tout balancer
c’est du mineur en majorité.
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance Everybody
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance Everybody
Tout le monde danse quand ces gens là claquent des doigts
Mais moi je danse pas.
Je danse pas cet air,
Je danse pas les fausses guerres.
Je danse pas quand on me dicte tout et son contraire.
J’danse pas quand ces gens là claquent des doigts.
Les aiguilles de fer dans des clés de bras, j’danse pas .
Je danse pas pour le beat qui s’agite dans le ministère Big Pharma, j’danse pas
Quand la vie s’enterrent sous les carrières
leurs messages d’amour pour la terre, j’danse pas.
Les badass qui t’défoncent, qui t’effacent,
qui t’encrassent l’art, la terre et les artères
en fêtant des lois, votées au pas de l’oie,
dans des orgies romaines , Paris 7éme.
Je danse pas
Et je prends pas la pose, pour qu’on nous fourre des doses sous hypnose médiatique
les Trois Singes en laisse, pour une Presse en sbire
Ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire
J’danse pas
Quand ces gens-là claquent des doigts,
Je pense pas, comme ces tâches qui croient que pour que rien ne s’effondre, il suffit de s’en foutre.
Et ce cri de la Vie, que personne n’écoute.
J’danse pas pour les mass médias, pour les putes à clic et les politiques
qui s’échangent des gosses par millions de minois mijotés, asservis pour les putes à lobbies sur insta.
J’danse pas sur la peur, les coups bas, les muselières aux infirmières
Les docteurs bannis des médias pour laisser les antennes aux promos de la haine d’un faux candidat.
J’danse pas pour ces mioches au pouvoir
Des urnes fourrées au désespoir
J’danse pas
pour ces sales gosses ripous qui cassent le vivant comme un vieux jouet dont on se fout.
J’danse pas
Si on me prends pour une bonne
J’danse pas
Quand on me prend pour conne
Je danserai toujours pour ma belle
Daronne pour pas que sa Nature ne nous abandonne.
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts
Mais moi je danse pas.
Tout le monde danse quand ces gens-là claquent des doigts
Mais moi je danse pas.
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre
Comme il suffit de ne pas s’en faire
Comme il suffit de ne pas s’en faire.
Ne pas s’en faire et se faire notre mère la terre
Il suffit de ne pas s’en faire
Il suffit de ne pas se faire chier.
Mais comme il suffit de ne pas s’en faire et se faire notre chère mer
Comme il suffit de ne pas s’en faire
Comme il suffit de ne pas s’en faire.
Ne pas s’en faire
et se faire notre mère la terre
Il suffit de danser binaire
Il suffit de ne pas se faire chier.
Everybody dance
Everybody dance
Everybody dance Everybody
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on dirait une histoire
couverte de rouille
mousse et cratères
un ciel noirci
par l’ombre de nos pas
que les années fendillent
les forêts s’embrasent
dans le clair-obscur
révèlent des chemins de sève
Hélène Dorion - Le rocher
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Ellie Davies
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Les poètes sont ridicules
Iels vont se coucher dans leur pyjama
Iels prennent leur petit déjeuner le matin
Marchent dans leur souliers
Disent "Bonjour" et "Bonsoir"
Tout très normalement
Font semblant
De ne pas avoir des volcans de le ventre
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@wild_wonder_woman
Photo lupitovi - rue Alphand, Paris XIII
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Bouche, ailes toujours lyriques
Pouvoir combustible des baisers.
Mains, armes à feu doux
Bien douées aussi
Pour la piraterie en haute mer.
Seins, légendes solaires
Qui planent
Au-dessus de nos abîmes.
Ventre né pour la combustion
Sublime du jour et de la nuit
Ventre complice des volcans.
René Depestre
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pas plus que la mer
le sol sous les pieds
trop de ciel trop d’enfouissement
tu es mirage ou étendue
mais tout dépend du fond
la vérité l’esprit la liberté
Gilles Bizien
6 notes
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James Noël, illustration Zaü - Les algues de ta chevelure
Ta chevelure
boucle de nuit
dessine des paysages
pour mes mains
je dis algues
et la mer tremble
rougit
d'un bleu profond
ressac des caresses
mises à sac
par les navires de ton sang
je dis algues
tu divagues
dans ma bouche
unie au désordre fertile
de tes cheveux
34 notes
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le petit jaguar
qui coule dans mon sang
renifle ses barreaux sa prison d’air
Gilles Bizien
10 notes
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Illustration Benjamin Chaud - Le livre de la jungle
Approchez, approchez,
voir la jeune femme dans on plus simple appareil,
approchez, approchez,
mais ne tendez pas la main :
vous voudriez toucher la jungle
vous auriez la panthère
— Cécile Coulon - Le livre de la jungle
18 notes
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Oui ! Arrachons sans délai la poésie des mains
de ceux qui voudraient l’édulcorer davantage encore !
Délivrons-la de leur sirop !
Débarrassons-la de leur moiteur bêlante !
Éradiquons-la de leurs mièvreries consternantes !
Redonnons-lui de la voix protestataire !
Redonnons-lui du peps !
De la musique de mots urticants !
Du texte de siouxsie énervé !
Du riff huileux de sax virulent !
De l’impro dantesque et carnassier !
De l’afro-beat écrit à l’encre de sépia !
De la gratte tribale
et du rock (très rauque et de garage)
Oui ! Une saine colère exprimée avec des mots
droit sortis de notre commune viande primale,
organique,
viscérale,
tripale,
frontale,
indomptable,
animale !
Jean-Pierre Verheggen - Un peu de colère s.v.p !
15 notes
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la mort
appose sa marque
poétique et énigmatique
pour se souvenir de l'enfant qu'on a été
le monde n'est qu'un
drôle de jeu
de rôle
/ Fabienne PASSAMENT. 2023
Source : Journal La Strada
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Le poète est cuit. Dans un gros pot de terre, il signe sa fin. Empreinte légère, au revoir, adieu. Dans la glaise sculptée, il murmure un peu. Hanté par les parfums profonds, son souvenir s’épuise avant d’arriver à la main qui signe.
Au carrefour, il se fait au revoir de la main. C’est lui-même qu’il laisse. Ne m’en veux pas, dit-il au poète qui était là, en lui, et qu’il laisse sur le bord de la route. Ne m’en veux pas, mais c’est trop fatigant tes yeux à l’intérieur de mes yeux, ton avidité, tes alertes, ta détresse momentanée et permanente, tu m’épuises aussi, tu me tords. Je voudrais soulager ta peine, quand tu regardes à l’intérieur de moi, depuis mon intérieur. Je voudrais poser ma main sur ton front que tu t’endormes tranquillement au moins un jour, une nuit, mais tu as peur, toujours peur. De ne pas être à la hauteur. À la hauteur de l’homme, qui veut toujours se hisser au-dessus de lui-même. Je suis fatigué de ton désir, poète. Alors je te laisse là. Une empreinte, dans le pot de terre.
Arthur Teboul - Le poète est cuit
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Mes forêts sont de longues traînées de temps
elles sont des aiguilles qui percent la terre
déchirent le ciel
avec des étoiles qui tombent
comme une histoire d’orage
elles glissent dans l’heure bleue
un rayon vif de souvenirs
l’humus de chaque vie où se pose
légère une aile
qui va au cœur
mes forêts sont des greniers peuplés de fantômes
elles sont les mâts de voyages immobiles
un jardin de vent où se cognent les fruits
d’une saison déjà passée
qui s’en retourne vers demain
mes forêts sont mes espoirs debout
un feu de brindilles
et de mots que les ombres font craquer
dans le reflet figé de la pluie
mes forêts
sont des nuits très hautes
Hélène Dorion
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Midjourney günlükleri Don Kişot
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Face à la montée grave de la sève
La nature se disculpait avec le geste doux des arbres ;
Un étrange jardin marchait en nous
Tressé d'eau, de lueurs et d'ailes.
Il n'y aurait rien à redire au monde si tout avait l'odeur de
jonquilles au printemps
Si la fragilité féroce des bourgeons
Restait cette fumée
Ce brouillard de feuillage et d'herbe à peine née
Appuyé à ton flanc.
Luc Bérimont
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