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#maniere de voir
morenabarbie · 2 months
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kaaramdadon · 1 year
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sarahxhazel · 1 year
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Coat: Killstar Clothing
Bodysuit & Trousers: Manière De Voir
Photographer: michael Barnes Photography
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Leigh On Instagram Stories | 7th March 2023
MANIERE DE VOIR BOXY BOUCLE JACKET - GREEN: £119.99 £47.99
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illefaut-blog · 1 year
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Je sais que je suis en en colère et je sais que ça va passer. Mais j'aimerais que la colère s'efface sans que personne ne soit au courant.
J'aimerais bien me calmer rapidement et ne pas prendre le temps
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iconic-ykt · 2 years
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Maniere De Voir Pleated Bandage Playsuit - Green
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warmpeachxo · 5 months
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The men’s leather cardigan from maniere de voir is looking real good rn
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femmefatalevibe · 8 months
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hello, gorgeous. im starting college soon and im on my way to become a femme fatale, so i have two questions for you
1. how can i incorporate the femme fatale way of being into academia?
2. what things/brands are affordable for a college student? i’d love to wear high-quality clothes like the ones you recommend, but i can’t afford them. are there any other products/services that i could add to my routine for a cheap price?
thank you so much in advance xx
Hi love! Congratulations on starting this new chapter of your life <3
Here are my thoughts:
1. how can i incorporate the femme fatale way of being into academia?
Understand the importance and power of:
Knowing how to learn, study, and get in the practice of regularly acquiring new information
Understanding how to work through concepts, set goals, and clearly communicate your thoughts to better articulate a concept or build a case/argument
Becoming a better writer, reader, and remaining focused/prioritized when it comes to your tasks and to-do list
Learning how to absorb information and apply this knowledge to different situations/areas of life through these acquired skill sets/methodology
Developing important self-presentation skills through presentations, written/verbal communication/networking
Refining your aptitude for pattern recognition, gaining more insight into human nature/what makes people tick, and learning how to persuade/seduce others through your words/insights
2. what things/brands are affordable for a college student? i’d love to wear high-quality clothes like the ones you recommend, but i can’t afford them. are there any other products/services that i could add to my routine for a cheap price?
Totally get it! Budgets are particularly tight for many college students.
For a service option, I would say I recommend Rent The Runway (I believe it's around $100/month for 10ish items rotated throughout the month).
For more affordable alternatives, I would say your best bet is to dig deep into the sale sections of department stores/The Outnet and similar e-commerce sites by utilizing all the filters you need (budget, size, colors, item type, etc.).
If you're searching for more affordable brands generally, I would say some of the highest quality affordable brands available are:
Express: The "Body Contour" line has amazing basics and I love their Editor High-Waisted Flare Trousers (these might be too professional for what you need right now), but I've heard they have very solid denim and shirting options, too!
Oak & Fort (I prefer them to Everlane/Abercrombie TBH)
Quince (for washable silks, cashmere and basics for $40-$70)
4th & Reckless (a lot of their items are on sale for $25-$50!)
Because of Alice (Outlet) – mostly under $70
Pixie Market (sale items are often around $50-70)
Banana Republic (especially the sale section)
Everlane/Abercrombie have their gems – some of the trouser/outerwear quality is iffy, though
Lioness/DISSH
Frankie Shop (in-house brand – on sale it's similar to Mango prices)
Maniere de Voir (mostly under/around $100, TOP quality for the price)
Shoprumored
Mango/COS (better than other fast fashion choices, IMO)
Hope this helps xx
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fashion4standusers · 1 year
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I saw someone wearing this at the airport and i think we know where this is headed
(Manière de Voir, cut-out jeans: https://maniere-de-voir-us.myshopify.com/products/cut-out-boyfriend-jeans-green?variant=41910351724724&utm_source=criteo&utm_medium=display&utm_campaign=WebConversionUS&cto_pld=3nTCUj1VAQD4q7_o3cdkBw  )
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i-adriassen · 24 hours
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Hrajim
vous le sympatisant a la gauche mole vous etes une bande de hrrrahim hrajim pour museler le droitiste de handanj stefanovic afin d' operez en manigance sur la table de Gabriel attal... bande de zammel vous n' etes qu' une salete de race vous nous aviez degager de l' assemble Nationale avant 2015/2016 .... et vous aussi vous vous etes romput la nuque... Hollande macron une digne passation de car louche... babouin vous deux... depuis le test des 3 jours M. L. T. R j' ai realiser une performance de 9min 45 sur 10 min au teste des 40/30 metres puis dans le parcours du gymnase un excellent 9/9 avant de Sombrer biscotto au 5 tractions juste 1. Puis dans le test du char <av. De rentrer dedans 2 x 50cl d'eau Marc Aurele cristaline l' envie de pisser pas de possibilite alors pipi sur moi ... puis arriver au test du morse 1/20
L' examinatrice pourquoi aviez vous choisi les transmissions ? Je vous le jure madame j' ai entendu (10/10 oreille gauche et 14/10 oreille droite) tous les crayons taper sur la table au lieu de grifonner sur la feuille comme le moniteur l'avait souligner dans les consignes... bon monsieur on vous laisse une derniere chance a vous de la saisir... dans quel corps de metier vous serez utile... reponse: je ne sais plus je n'ai pas assez bouquiner les formations et dans quel des 99 regiments .. vous etes p3 ... reserver en cas de guerre sur notre sol ... la premiere formatrice Sergent Bauchat ma dit c' est bete on vous aurez mi grenadier-voltigeur ... ah si j' avais su j'aurai eviter que l'on un examinateur a 90° pi/2 fumait du Crack de quoi me distancer avec la drogue pour la visualisation des photos troubler derriere Elle... la seconde examinatrice !
Vous refusiez de rendre la possibilite a quelqu'un qui aurait fait 5 ans d' armee de l' augmenter voire de devenir p1 ... par les transmissions ... tactics blitzkrieg schema croix game a sa moitier ni plus loin ni moins dupe... combien soldats du desert 🏜 aviez vous gagner de bataille avec la maniere c'est possible en aveugle sans repere... c'est pourquoi aujourdhui je paye un lourd sacrifice 4 ans defere en hp par le prefet 94-75. plan de la syrie avec les positions adverses et les notres tout de suite mis le feu au cartilage 2nd etage immeubles E .. p.m. oblige
Et l'affaire du passport 🛂 demuni par "" police de security "" avant de le retrouver et puis la decharge que j'ai dechirer pour conserver ma nationalisation francaise le denomine Dejan faux semblant de famille stojkovic a chaque fois que je trouve un cabinet dentaire il me poursuit faites lui un appat (ne le 25/12/75) ah merci general Dajen vous etes a present riche que compter vous faire de votre jeune frere... ? -' laisser le la ou il est ' direct la psychiatrie a ma place... focille d'escarmouche
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De notre cote ADRIASSEN fait son job 2 la police routiere policier de dispatch dans les croisement de circulation policier a la basse file .... Avril te decouvres (+) d'un file mai demain le jour du travail a siroter les amendes de valeur symbolique 1€ le muget 3€ les 3 muget et 5€ le pot de terre avec une fleur en (+) ... stop decompte !
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Psychanalyse, enfance et sexualité …ou sexuation?
(Partie 1)
«Nous nous sommes détachés d’une origine qui ne nous lâche pas. Il faut rater, s’y remettre, et rater mieux.»
Samuel Beckett
1 - Comment aborder ce que depuis Freud on appelle — au risque des pires confusions et de leurs désastreuses conséquences — ladite "sexualité infantile"?
En faisant retour à Freud.
2 - Le lecteur attentif y découvrira que les traductions françaises (tout comme celle de la Standard Edition) sont laxistes, consternantes et même catastrophiques, ne faisant pas la différence entre les termes allemands Sexualtrieb – que Freud emploie pour désigner la pulsion sexuelle adulte (ou pulsion sexuelle devenue autonome)  – et Geschlechtstrieb, que Freud utilise dans ses propos sur la "sexualité infantile", ce dernier syntagme lui-même étant à manier avec précaution car dans tout l’enseignement freudien, il n’apparaît jamais comme signifiant directement "la sexualité des enfants" (ce qui laisserait croire que les enfants ont une sexualité effective, rapportable à celle des adultes), mais est toujours inclus dans une dimension à proprement parler psychique, répondant de l’ordre symbolique: théorie, rêve, rêverie, pensée, fantasme… comme par exemple dans les Trois essais sur la théorie sexuelle de 1905 (Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie)... Car ce "sexuel" qui apparaît sous la plume de Freud ne vise pas tant "la sexualité" dans l’acception courante que lui donnent les adultes (à savoir la jouissance indépendamment de la procréation) mais est plutôt à entendre au sens de la sexuation (même étymologie que sectionner ou sécateur) c’est à dire la coupure qui logiquement débouche sur la question de l’origine, toujours au travail dans le psychisme des enfants, point d’origine du fantasme: «D’où est ce que je viens?», «Où étais-je avant d’être né?» « D’où viennent les enfants ? » (Woher die Kinder kommen ?)
3 - Les termes Sexualtrieb et Geschlechtstrieb sont donc restés indistinctement traduits par «pulsion sexuelle» (ou «sexual instinct» en anglais) jusqu’à la traduction des Œuvres complètes de Freud aux PUF, première édition à différencier les deux types de pulsion, mais où malheureusement Geschlechtstrieb est traduit par «pulsion sexuée», ce qui est encore une erreur, la pulsion dite Geschlechtstrieb n’étant ni sexuelle ni sexuée…
En effet le terme Geschlecht étant traduit par "genre" au sens de "l’espèce humaine" (qui n’a rien à voir avec l’usage anglo-saxon du mot "gender" qui désigne la façon dont seraient vécus "l’être homme" ou "l’être femme"), Geschlechtstrieb la "pulsion de genre" ou "pulsion identitaire" est à considérer comme visant l’image du corps humain unifié, antérieurement à la différence des sexes et à l’apparition des objets, renvoyant à la seule dimension du fantasme, et donc du sujet, réalisé seulement au plan symbolique, à savoir du langage (les "pensées" au sens freudien), tandis que "Sexualtrieb" désigne l’expérience sexuelle réelle…
4 - Traduire Geschlechtstrieb par «pulsion sexuelle» ou «pulsion sexuée», trahit donc une profonde méconnaissance de la lettre comme de l’esprit de Freud, en particulier la découverte freudienne que cette pulsion prend racine dans le psychisme enfantin qui n’est pas embarrassé de la division sexuelle, ni des objets, et encore moins de la sexualité adulte…
5 - Essayons dans un premier temps de nous rapprocher de la forme de la pensée de Freud, puis nous tenterons de retrouver la logique qui prévaut à l’apparition de cette Geschlechtstrieb…
La démarche de Freud n’est pas de l’ordre d’une spéculation abstraite, la psychanalyse est toujours et en premier lieu une praxis, une cure par la parole (une clinique du discours et un discours pourra-t-on en déduire de l’enseignement de Lacan) d’où peut être extraite, après-coup, une théorie…
Freud s’appuie toujours d’abord sur ce qu’il a pu et peut observer lui-même, ce qu’il en tire en termes conceptuels reste parcellaire, non-définitif, soumis à réexamen et réinterprétation constante dans une démarche d’expérimentation et de recherche logique permanentes, comme en témoigne sa lettre à Lou Andreas-Salomé: «L’élaboration systématique d’une matière m’est impossible, la nature fragmentaire de mes expériences et le caractère sporadique de mon inspiration ne le permettent pas. Mais si je vis encore dix ans, que durant cette période, je reste capable de travailler, ne meurs pas de faim, ne suis pas tué ni trop fortement étreint par la détresse des miens ou de ceux qui m’entourent – trop de conditions peut-être – je peux vous promettre d’y ajouter d’autres contributions. (Une des premières de ce genre sera contenue dans Au-delà du principe de plaisir sur lequel je m’attends de votre part à une appréciation synthético-critique).»
La précautions de Freud, son souci de précision lexicale placent délibérément son travail de recherche sous le signe du "symbolique", à savoir la dimension psychique à proprement parler, comme en témoigne son invention de la Geschlechtstrieb: approximativement traduite par "pulsion de genre".
6 - La "pulsion de genre" que je préfère traduire par "pulsion d’espèce" est en tant que telle a-sexuée, c’est à dire qu’à la différence de la pulsion sexuelle, elle ne se définit pas en rapport à des objets externes et donc déjà ex-(s)istants, elle va au contraire permettre de constituer des objets dans un souci d’adéquation imaginaire au sujet en cours de construction…
Nous voilà dès lors en mesure de lever une autre erreur de traduction et de lecture: on lit un peu partout que pour Freud l’enfant est un "pervers polymorphe", mais Freud constatant que chez l’enfant la pulsion (Geschlechtstrieb) antécède les objets, cela a pour conséquence que les modalités de sa jouissance n’étant pas fixées, l’enfant est dit «polymorphiquement pervers», à savoir pas encore déterminé par des choix d’objet, ce qui le situe à l’opposé du pervers tel qu’il apparaît dans le langage courant, notamment ce qui se couvre des noms de "sadisme", "masochisme", "fétichisme", "transvestisme", etc. qui définissent une palette d’attitudes et de comportements par rapport à un objet sexuel extérieur…
7 - Pour saisir quelque chose de la genèse de la (mal nommée et mal traduite) "sexualité infantile", à laquelle il serait nécessaire de substituer "pulsions corrélatives de la sexuation chez l’enfant" pour nommer mieux les choses, encore convient-il de revenir aux premières observations freudiennes selon lesquelles c’est à partir de l’expérience de la séparation du corps maternel que l’image du corps propre peut commencer à s’élaborer chez l’enfant, notamment au travers de ce que Freud appelle les "théories sexuelles infantiles" que l’enfant élucubre en secret pour arriver à penser la séparation (Scheidung) du corps maternel, et grâce auxquelles il fait l’expérience de son corps séparé comme unité signifiante…
8 - Il est ici nécessaire d’ouvrir une parenthèse pour rappeler que si la fin d’une analyse menée jusqu’à son terme logique amène le sujet à assumer la castration symbolique — à savoir que ce n’est pas seulement la castration qui est symbolique mais bien le symbolique qui est castration, l’Autre lui-même étant castré — cela suppose qu’il aura dû dépasser, selon les mots de Freud, «le refus de la position féminine (l’action qui constitue à adopter une attitude passive) pour les deux sexes» (que Lacan traduira par: "se faire la dupe du Discours Analytique"), compte tenu qu’au départ, la mère aura été considérée comme le premier objet libidinal des enfants des deux sexes, qui auront donc — qu’ils soient fille ou garçon! — commencé par occuper une position phallique-active vis à vis de leur mère, et que cela n’avait pour autant rien avoir avec la "sexualité" dans son acception courante puisqu’il ne s’agissait pas du tout d’une quête de jouissance indépendamment de la procréation, mais simplement la continuation des effets de la pulsation propre aux contractions maternelles qui ayant expulsé l’enfant hors d’elle, l’erre du mouvement lui-même aura porté l’enfant à retourner d’où il vient… Ne pouvant "rentrer" dans la mère d’où il est sorti, son recours est de la faire littéralement entrer en lui en tétant et en avalant son lait, par une de ces inversions logiques (transposition) qui caractérise, avec le déplacement et la condensation, le mouvement propre aux rapports substitutifs du fantasme (pensées) au réel (être)…
9 - Cette séparation progressive du corps originel, du corps de la mère [« l’enfant ne connaît qu’à partir de son propre corps » (der Knabe von eigenen Körper kennt), écrit Freud dans « Les théories sexuelles infantiles»] ne saurait être opérée sans une séparation des pensées. Un autre corps implique une autre pensée… et c’est là que l’enseignement lacanien, s’inscrivant dans le strict prolongement de la découverte freudienne, en dégage les perspectives induites et inédites: si la mère en tant que corps parlant incarne le premier Autre pour l’enfant (l’Autre avec un grand A en tant que lieu des signifiants), ce qui est corroboré par l’expérience, c’est que cela se sera passé dans un moment inaugural que nous pouvons considérer comme la véritable naissance du sujet, celui où l’enfant s’aperçoit que sa mère ne connaît pas ses pensées: en effet, jusqu’à ce moment là — les mots appartenant à l’Autre! — l’enfant ne pouvait pas dissocier ses pensées de celles de l’autre, et ne pouvait pas ne pas croire que l’Autre savait ce qu’il pensait, mais l’expérience lui ayant montré qu’elle ne sait pas (ce qu’il pense), il sait désormais qu’elle n’en sait rien! Les adultes ne savent pas! Et apparemment, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas… (l’inconscient – das Unbewußte – restant toujours corrélé à un "ne-pas-savoir" qui le précède partout comme son ombre)
10 - Cette émergence du sujet, corrélative de l’élaboration de l’image du corps, passe donc par plusieurs étapes, l’enfant aura commencé par se sentir en osmose avec des bouts du corps maternel qui lui procurent apaisement et satisfaction après qu’un certain manque se sera fait sentir, avec la désagréable sensation d’avoir subi une perte initiale qui heureusement peut se trouver compensée par l’autre maternel secourable dont les soins viennent colmater son corps vécu comme incomplet, fragmenté, troué. Ainsi la première rencontre du plaisir chez le nourrisson apparaît-elle non pas sous la forme d’une recherche active de plaisir, mais bien plutôt sous la forme de l’expérience plaisante d’une cessation du déplaisir. Raison pour laquelle Freud l’évoque en terme de satisfaction (Befriedigung), et non pas de plaisir (Lust) ni de jouissance (Genuss)…
11 - Cette expérience vécue de satisfaction (satisfaire signifie étymologiquement: faire assez, indiquant une "juste mesure") du nourrisson passe par l’action maternante d’un apaisement psychique et physique des tensions internes.
À ce stade (et bien que le corps maternel, rappelons-le, soit originellement à considérer comme le premier objet libidinal pour le nourrisson) il ne saurait être question du fantasme d’un "objet sexuel" externe qui viendrait combler les sensations de vide éprouvées de son corps, c’est l’amour de la mère, ses paroles aimantes, le fait qu’elle le nourrisse avec attention, qu’elle prodigue des soins affectueux au corps du bébé vécu comme inachevé… que se calme l’excès de tensions traversant l’enfant, ses états d’hyperexcitation faisant écho à une séparation de corps assimilable à un déchirement, le soin maternel transforme ses trous en orifices, lui ménageant ainsi la possibilité d’apprendre à distinguer progressivement extérieur et intérieur. «Je suis né troué» note Henri Michaux dans un saisissant raccourci.
12 - Pour pousser un peu plus loin la précision, remarquons que Freud évoque cette «expérience vécue de satisfaction» mettant en scène l’action spécifique maternelle comme introduisant une modification dans le monde extérieur qui consiste en l’introduction de nourriture, produisant le double apaisement, physique et psychique, action qui sera une fois de plus trahie dans la transcription: Freud écrit d’abord Nahrungseinfuhr (introduction de nourriture), qui sera curieusement "corrigé" dans les deux éditions allemandes (Anf. et NB) par Nahrungzufuhr (apport de nourriture), terme plus courant qui passe sous silence la dimension de l’intrusion (du sein ou de la tétine) susceptible de provoquer chez le nourrisson une première différenciation entre son corps propre et les fragments du corps maternel qui jusqu’alors ne pouvait avoir lieu. Cette différenciation trouve sa correspondance dans l’écart entre son état corporel et son vécu psychique que sera venu corroborer l’écart progressivement instauré entre extérieur et intérieur…
13 - C’est ainsi que commence à se mettre en place pour le nourrisson le passage de la chair (der Körper) au corps animé (der Leib) et c’est aussi ici que die Lust (le plaisir) fait son apparition en tant que terme complexe puisqu’il désigne à la fois les excitations, sources de tension et l’apaisement de ces tensions dans l’expérience de la satisfaction.
Pour Freud, en effet, le plaisir du petit enfant ne fait pas d’emblée l’objet d’une recherche orientée vers l’extérieur, il arrive toujours d’abord comme cessation des tensions ayant provoqué le déplaisir, la satisfaction se manifestant de prime abord comme abolition du déplaisir.
14 - Il n’y a donc pas a priori dans la perspective freudienne de quête active du plaisir, et c’est seulement après avoir pu établir une première différence entre les bouts du corps maternel et les fragments du corps propre qu’entre en jeu la première possibilité du plaisir (Lust) à proprement parler, avec l’apaisement des tensions dans le fait de sucer, téter ou aspirer (saugen) que l’enfant peut désormais provoquer pour lui-même par l’action de suçoter (lutschen) son pouce ou un objet extérieur.
Il sera dès lors entré de plain-pied dans ce qui a été annoncé plus haut comme pulsion de genre (der Geschlechtstrieb) qu’il est encore tout à fait fautif de traduire par "pulsion sexuée" pour la bonne raison que que le genre que signifie Geschlecht n’est rien d’autre que le genre humain, l’espèce humaine en tant qu’elle est corrélée à l’image d’un corps humain unifié (Françoise Dolto parlera d’"image inconsciente du corps"), qui antécède la division sexuelle, non-encore intervenue à ce stade des possibilités de conceptions et représentations infantiles.
15 - La Geschlechtstrieb constitue donc une découverte décisive de Freud dans la saisie de la construction de l’enfant: « Aucun auteur à ma connaissance n’a clairement reconnu la régularité d’une pulsion de genre (der Geschlechtstrieb) durant l’enfance. […] Une fois adulte, nous ne savons rien de tout cela par nous-mêmes» remarque-t-il dans ses Trois essais sur la sexualité infantile.
Or cette "pulsion de genre" freudienne reste encore à ce jour non seulement négligée dans les traductions mais encore pratiquement jamais prise en compte par la littérature psychanalytique.
Or Freud insiste pour différencier la Geschlechtstrieb et la Sexualtrieb, la "pulsion de genre" lui apparaissant à proprement parler comme anobjectale, non marquée à priori par des objets extérieurs, comme c’est le cas dans la culture grecque antique où la pulsion antécède les objets et prévaut donc sur eux, à la différence de la pensée judéo-chrétienne pour qui l’objet extérieur est valorisé aux dépens de la pulsion en la surdéterminant au point de faire oublier que la pulsion tourne toujours autour d’un trou…
16 - Ouvrons ici une autre parenthèse: pour observer, à travers une illustration empruntée à Slavoj Zizek, combien l’apparition du boomerang peut illustrer le premier moment d'émergence de la subjectivité, son "invention" marquant la division élémentaire entre désir et pulsion. Le maniement particulier du boomerang, qui consiste à savoir rattraper l'arme lorsque j'ai raté la cible, annonce le temps de la culture, le passage "impossible" d’un instinct (animal) à la pulsion (mythique).
Le simple fait de lancer le boomerang met en scène la division entre le but et la cible; le vrai but n'est plus d'atteindre la cible mais de perpétuer le mouvement circulaire répétitif qui consiste à la manquer.
Voilà comment la pulsion, qui consiste à tourner sans fin autour d’un objet — ou de sa place vide – sans jamais l'atteindre, génère par ce mouvement même une jouissance dont il devient impossible de se défaire.
Le désir vise un objet impossible à atteindre (l'objet petit a de Lacan qui "n'existe pas" dans la réalité) et ne renonce jamais à réussir - ce qui fait que le désir est tragique ; tandis que la pulsion, qui trouve sa jouissance dans l'échec même à atteindre l'objet, ne renonce jamais à échouer, ce en quoi la pulsion ouvre à la dimension comique. La vie est donc, dans sa dimension la plus fondamentale, de l'ordre d'une expérience comique.
Ce comique qui s’articule au tragique tient à la substitution de la chose par le mot, ou du "monde extérieur" par la pensée, du réel en tant qu’inaccessible à l’imaginaire qui vient sur un mode compensatoire y simuler un accès, à l’image du nourrisson qui s’imagine en train de téter un sein absent et jouit du mouvement pulsatile de ses lèvres qu’il associe à un certain type de pensées…
17 - Ces pensées qui apparaissent comme compensatoires représentent pour l’enfant les premiers moments de la formation de son psychisme, où se conçoit l’image du corps en construction, un corps ressenti comme manquant, troué, incomplet, à réparer après la séparation du corps maternel, dans une élaboration fantasmatique à partir de la façon dont ce corps aura été affecté, apaisé, érotisé par les attentions maternantes (ses substituts dans le soin).
Dans ses Trois essais sur la théorie sexuelle (1905), et Les théories sexuelles infantiles (1908), Freud met en évidence que «L’enfant ne connaît qu’à partir de son propre corps » (der Knabe von eigenen Körper kennt), soulignant ainsi que l’enfant ne cherche ni ne reconnaît aucun objet sexuel extérieur à lui. C’est là qu’il convient encore d’insister sur le fait que cette décidément mal nommée "sexualité infantile", qui pourrait être plus justement décrite par "la compensation psychique — à savoir imaginaire et destin��e à rester au strict plan du fantasme — des effets réels de la sexuation" ouvre à l’enfant l’espace psychique pour des élaborations fantasmagoriques qui lui permettent de se donner une image du corps propre, antérieure à toute division sexuelle, avant l’apparition des objets…
18 - Voilà comment il convient d’entendre le "sexuel" lorsque Freud parle de l’enfant. «Le but sexuel, écrit Freud, est soumis d’abord à la domination d’une zone érogène qui sera comblée par un fragment du corps maternel», à savoir le pouvoir de colmatage et d’apaisement des sein, bouche, peau, main, etc. Les pulsions dites "sexuelles" sont partielles et se mettent en place indépendamment de tout objet sexuel externe pour permettre à l’enfant de produire les "théories sexuelles infantiles" qu’il s’invente à partir des stimulations symboliques lui permettant de compenser la séparation (die Scheidung) d’avec le corps de la mère.
Dans Les théories sexuelles infantiles, Freud avance: «Il me semble découler de nombreuses informations que les enfants refusent de croire à la théorie de la cigogne, mais après avoir été ainsi une première fois trompés et repoussés, ils en viennent à soupçonner qu’il y a quelque chose d’interdit que les “grandes personnes” gardent pour elles, et, pour cette raison, ils enveloppent de secret leurs recherches ultérieures.»
19 - Freud repère trois types de scénarios dans lesquels s’inscrivent les "théories sexuelles infantiles" élaborées par l’enfant, hors les propos lénifiants des adultes, à des fins d’élucidation du mystère d’où viennent les bébés:
-la mère dotée d’un pénis (déni de la division sexuelle)
-l’enfant comme bout du corps excrété de sa mère (représentation cloacale de la naissance)
-un coït sadique mettant en scène une tension fort-faible (le fort ex-siste, le faible n’est rien)…
20 - Ce que démontre à l’évidence la survenue précoce de ces "théories sexuelles infantiles" c’est que l’activité symbolique, le fait même de penser, de s’imaginer par devers soi, indépendamment des parents, comment viennent les enfants, est cruciale dans la construction du corps propre en tant que séparé du corps maternel, et que si ces pensées s’élaborent en secret (Geheimnis), à l’abri du regard parental tout en produisant une mise en scène intérieure, c’est que les premiers scénarios fantasmatiques apparaissent comme une défense contre le «corps étranger» (Fremdkörper) qui vient de l’extérieur, les parents, les autres et «préviennent le retour d’événements redoutés» en fantasmant un corps déjà consolidé, unifié.
Ses élaborations secrètes ne vont pas sans engendrer chez l’enfant un conflit psychique entre ce qu’il considère comme un savoir issu de son corps propre et le savoir des grandes personnes, cette tension générant un clivage (Spaltung) chez l’enfant qui navigue entre l’obligation de faire plaisir aux adultes en leur obéissant (ce qui dispense de l’effort de réflexion), et se laisser porter par ses imaginations (tout en dissimulant ses recherches).
Ainsi s’élaborent les "théories sexuelles infantiles" qui tentent de percer le mystère de la venue des bébés tout en permettant à l’enfant d’élaborer une image du corps par le fantasme, afin de prévenir et anticiper les rencontres avec d’autres corps.
21 - Ces élucubrations infantiles participent de la construction du corps propre par élaboration d’une image qui vient en compensation de la sexuation, de la coupure, de la césure d’avec le corps maternel.
Pour Freud ces "théories" comportent, selon ses propres termes, un «fragment de pure vérité». Examinons de plus près les trois scénarios:
1/ La mère dotée d’un pénis ou le fantasme qui consiste à attribuer un pénis à tous les êtres humains, y compris féminins, préserve l’enfant de la question de la différence des genres (Geschletsunterschiede) en figurant un corps plein, entier, sans trous, sans vide…
2/ La représentation cloacale de la naissance marque une continuité avec ce qui précède. En niant l’existence de la cavité vaginale, il n’y a qu’un orifice par lequel  l’enfant doit être évacué comme un excrément, une selle. Freud cite la formule latine abusivement attribuée à Saint Augustin : «Inter urinas et faeces nascimur» (nous naissons entre l’urine et les fèces). Cette représentation élude la différence entre le corps maternel et celui de l’enfant en modulant la séparation par l’idée que l’enfant serait un bout détaché du corps de la mère excrété. Que l’enfant se considère comme un fragment du corps de sa mère indique que la séparation entre sa pensée et celle de sa mère n’a pas encore eu lieu. L’unité corporelle mise en scène dans la première "théorie sexuelle infantile" s’est déplacée au niveau psychique: il n’y pas de séparation des psychés, l’enfant en est au stade d’un appareil psychique pour deux corps…
3/ La troisième "théorie" poursuit la logique compensatoire des deux premières, en préservant l’idée du "un", de la place unique. Cette conception plus tardive est étiquetée de "sadique", le coït est perçu comme une violence dont l’enfant trouve témoignage par les cris et gémissements qu’il aura cru entendre, les traces suspectes sur la couche des parents… Cette représentation met en scène ce qui semble une opposition ou le faible-passif disparaît sous la domination du corps fort-actif. La poursuite de l’idée d’unité du corps propre se soutient du déni de la différence sexuelle car il n’est question ici que d’affirmer une position identitaire répondant de la pulsion identitaire (Geschleschtstrieb) mise à jour par Freud et traduite par pulsion de genre, qui ne saurait être confondue avec la pulsion sexuelle puisqu’elle antécède, et de fait dénie la différence des sexes. Cette pulsion qui permet à l’homme-en-devenir – au sens générique du terme – de s’imaginer un corps à partir d’une image.
(à suivre…)
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halebop-c-est-moi · 6 months
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- Dites, docteur, vous savez pourquoi l'autre il m'a chouré mon pull ? demanda Raph en entrant dans la piece.
Il s'assis à la table et passa une main dans ses cheveux; Il accrocha ses chausettes derriere les pieds de chaise. Il posa ses joues mal reveillées dans ses mains et regarda Henry, au dessus de l'evier, en train de nettoyer une de ses tasses à thé.
- Tu veux dire mon pull ? demanda-t-il en se retournant, torchon a la main.
- Ouais, ça, dit Raph se grattant la joue. Il l'a pris et il s'est enfermé dans sa chambre, elle est fermée et tout. Chuis presque sur qu'il a chourave ma couette de rechange.
- Oh c'est très probable, c'est une des couvertures les plus confortables.
- Mais pourquoi il me la prend, là ?
Henry s'intrrompis dans son geste et se retourna, sourcils froncé l'air de se demander si Raph se payait sa tete. Le jeune homme en fut un poil vexé.
- ...Eh bien pour son nid, annonça-t-il comme si c'était l'évidence même.
- Son nid?
- Eh bien oui.
Henry posa doucement son torchon sur son épaule.
-Mais euh... C'est un Renard, pas un oiseau hein, tenta Raph avec un sourire.
Henry semblait commencer à réaliser qu'il ne se foutait pas de sa gueule.
- Tiens, nous ne t'avons jamais parlé des mutations de troisième millénaire ? demanda-t-il.
Il se caressa la moustache et s'assis doucement à la table, en face de Raph. Celui-ci se redressa legerement.
- Le troisième millénaire c'est à partir de trois-mille, non ?
- Non, à partir de deux-mille, soupira Henry.
- Et il s'est passé quoi, du coup ?
Henry plissa les yeux, et se gratta le menton. Raph s'appuya contre le dossier de son siege et tendit la main vers le paquet de pretzel de petit dejeuner : Ca, c'était sa tete de quand le docteur se préparait à se lancer dans des grandes explications, et Raph ferait mieux mettre d'etre confortable. Il enfourna un gateau dans sa bouche tandis que Henry posait ses mains sur la table.
- Alors. Dans le courant du troisieme millenaire, une mutation fut découverte chez les humains. Il est difficile de poser une date précise, car bien évidement, la science est un actes communautaire.
- Ouais, dit Raph qui ne savais pas ce que ça voulait dire.
- Elle se caractérise, vois-tu, par des facteurs d'un coté, disons, génériques, innés, et de l'autre coté comportomentals. Il existe trois classifications caractéristiques possibles, qui peuvent atteindre les humains. Les scientifiques, mes collègues, en ont bien évidement nommé au fur et à mesure qu'ils les ont identifié. Tu suis jusqu'ici ?
- Ouais, les humains peuvent etre séparés en trois groupe, répondit Raph en hochant la tete.
- Tout à fait. Le premier groupe, qui fut bien évidement nommé Alpha. Le second, Beta, et le troisième ...
- Gamma ? sourit Raph qui avait fait grec LV3.
- Non, Omega. C'était le dernier groupe, Raph.
- Ah d'accord.
- Ces mutations ammènent des... disons, des mutation physique, dit Henry en se caressant la moustache. Qui furent détaillées, et quelque peu inquiétantes quand elles ont commencé à s'exprimer dans lapopulation.
- Ah ouais ? Genre quoi, des troisieme bras ?
- Non, le coupa Henry avec une mine de daron. Encore que... Mais non. Ces mutations... disons....
- Y a vos ventilateurs qui se mettent en route, docteur.
- Je sais, Raph ! Ces mutations sont... euh... Ah, tiens : une de ces mutations a a voir avec l'emission d'odeur particulieres. L'apparition d'une glande à parfum, entre le cou et l'épaule, vois-tu. Et les odeurs sont différentes entre les trois groupes, et evidement avec ça s'est développé une sensibilité particuliere pour pouvoir identifier les odeur émises par les autres humains, ne serait-ce que pour pouvoir savoir dans quels groupe l'interlocuteur se place.
- Ouais c'est cool, mais y a quoi d'autre comme différence entre les groupes ? genre des odeurs, ça va c'est pas mega chelou, si ?
- Bon. Une des mutations les plus importantes fut la création d'une maniere alternative de se reproduire. Notamment, les individus appartenant au groupe Omega, qu'ils soient homme ou femme...
- Ou autre, fit Raph en hochant la tete.
- Ou autre, tres juste, eh bien ils peuvent tomber enceint. Par une voix alternative, parallele à la classique mais complémentaire.
Raph se releva sur son siege et ouvrit des yeux ronds.
- Ah ouais ?
- Oui. Mais , fait interessant, les Omega ne peuvent etre... euh... parents que avec des Alphas.
- Mais c'est ouf !
- Tout à fait, sourit Henry en s'appuyant contre son dossier. Après, des différences comportementales ont été mises à jour : les individus alpha avaient plus tendance à deveopper des problemes de gestion des émotions, d'impulsivité, et les omega des sur-empathie. Bien sur, ce ne sont que des tendances, soyons clairs.
Raph hocha la tete, préssé d'entendre Henry continuer tout ça.
- Les individu Beta - appellation qui a fait débat en France, comme tu peux t'en douter- ont des capacité de resolutions de conflit, et de cohesion de groupe. Voilà, ce sont les différences majeurs entre les trois
- C'est ouf !
- Je ne te le fais pas dire, sourit Henry avec un sourire satisfait. Ce fut une révolution scientifique, à l'époque.
Il hocha la tete d'un air philosophe, et Raph se passa la main dans les cheveux.
- Mais du coup tout le monde dans le futur a ça ?
- Mais tout à fait ! A des degrès différents selon l'époque, soyons réaliste : notre ami Mattéo viens d'une époque ou ces mutations commençaient juste à se répendre dans la population, elles n'etaient pas... elles n'etaient pas puissament exprimée, dirons-nous. Alors que en 2550, tu peux etre sur que tout le monde fait parti d'un de ces groupe, sans probleme. Il est meme probable que toi- meme tu ais des tendances d'appartenance dans ton ADN.
- Wow... Mais du coup, vous vous l'etes pas ?
- Eh bien figure toi que c'est fascinant, sourit HEnry en se penchant vers lui. Je le suis, car mon créateur, mon Daddy, comme tu connais...
- Ouais je connais ouais.
- ...eh bien il était très au fait des découvertes scientifiques. Il a fait des tests et s'est découvert omega. Il ne pouvait pas rendre ses créations oméga, evidement, et il a préféré, peut-etre par sentimatalise, nous donner des caractéristiques physique des alphas. Donc, malgrès le fait que je sois un robot, j'appartient à un de ces groupes d'humain.
- Ouais, genre un Alpha synthétique ? sourit Raph en recommencant à manger son pretzel.
- Tres exactememnt, approuva Henry avec bonhommie. Je suis affublé de chemo-senseur d'une précision atomique, par exemple.
Il s'inclina contre le dossier de sa chaise, alors que Raph machouillait son pretzel. Mains dans les cheveux, il essayait de realiser tout ce que ca voulait dire pour cette epoque deja incroyable. Puis il releva la tete d'un coup.
- Mais pourquoi il m'a piqué mon pull, du coup?
- Bah pour son nid, dit Henry comme si ca devait tout expliquer.
- Mais quoi, "son nid" ?
- Mais parce que il oublie la moitié du temps les bloqueurs que je me casse le cul à lui faire, donc apres oui, faut pas s'ettonner qu'il doivent se faire chier à construire un nid une fois tous les deux mois ! gromela Henry en indiquant la chambre de leur ami de la main.
- Des bloqueurs, mais des bloqueurs de quoi ?
- Des bloqueurs de chaleur, Raph.
Son habitude à dire des choses comme si elles étaient evidentes commencait à bien taper sur les nerfs du jeune homme.
- Mais ca veut dire quoi , ses chaleurs ? Des chaleurs comme des chats et des chien ?! s'ecria-t-il en sortant le truc le plus con auquel il pouvait penser.
- Eh bien oui.
Le ton direct d'Henry le coupa dans son elan d'energie.
- Euh... Pardon ?
- Eh bien oui, comme les animaux. Les humains sont des animaux, Raph.
- Non mais du coup ça veut dire que là... dans sa chambre... il est...
Il savait pas trop quoi dire, alors il fit un vague geste d'aller-retours de la main. Un geste tout de meme assez facile à comprendre. Henry leva les yeux au ciel.
- Oh mais qu'est ce que j'en sais, moi, oui, probablement !
- Mais mon pull !
- C'est mon pull, Raph.
- Pourquoi il le veut dans sa chambre ?!
- Parce que que c'est mon pull, il est confortable, et vu l'etat dans lequel notre ami est actuellement, il a bien le droit d'etre entouré de choses comfort.
- Mais quoi, son etat ?
- Quoi, Raph, tu penses que c'est facile de vivre des chaleurs ? D'avoir une hypersensibilité tactile pendant une semaine par moi, qui fait que la moindre texture désagréable peut l'envoyer en crise se spasme ? La physiologie de son cerveau change, Raph, ses hormones - et sa glande à odeur- font n'importe quoi, et combiné à sa fatigue extreme, car oui son corps prend l'energie de quelque part pour la transformer en chaleur, eh bien il est completement à fleur de peau ! paranoia, comportement d'auto apaisement, il est dans un état sauvage qui est extenuant ! Alors il merite bien la converture confortable de la cave, Raph.
- Ah merde... je... je savais pas...
- Oui, hein. Voilà.
Henry attrappa un pretzel d'un mouvement un peu trop brusque et le fourra dans sa bouche. Raph regarda ses mains. Il ne savait pas si il avait le droit de parler.
- Mais euh... y a rien pour lempecher ca ?
- Ah bah si, evidement, y a des bloqueurs ! des pillules simples, il a qu'a en prendre une par semaine ! Mais non, ce con il oublie ! Et a cause de lui, la cave est inondéee d'odeur d'Omega, et moi gmpf mpf...
La fin de sa phrase se fini en en gromellement autour d'un nouveau pretzel.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (12/22)
Je réalise que je n’ai pas vraiment détaillé le fonctionnement de notre peloton. J’ai mentionné que nous étions onze en tout dans notre section, pour une quarantaine d’homme dans le peloton, lequel fait partie de la seconde compagnie d’infanterie qui comporte cent cinquante hommes. Le Capitaine Delacroix a trois pelotons sous ses ordres, dont le nôtre, qu’il dirige avec sous lieutenant, son sous-lieutenant, et ses quatre adjugeants. S’il n’y a pas de hiérarchie stricte au sein de notre section, un commandement de facto nous a été assigné - mais j’y viendrai bientôt.
[Transcription] Bert Simmon : Enfin terminé ! Bert Simmon : Après une journée pareille, je me prendrai bien un petit remontant, moi !… Odin Delacroix : Simmon ! Puis-je vous voir une seconde ? Bert Simmon : Je me rendais justement aux sanitaires, Capitaine je fais ma toilette tous les soirs maintenant !… Odin Delacroix : Quoi ? Qu’est-ce que… Non, je ne venais pas pour cela. Odin Delacroix : Vous connaissez les hommes mieux que moi, et j’ai besoin de votre avis. Je dois nommer un nouveau sergent pour commander la seconde section, et je suis en train de réfléchir aux candidats. J’en ai retenu deux. Odin Delacroix : LeBris est nouveau dans les opérations militaires, mais il est plus âgé et a plus d’expérience vécue. Rumédier sait manier une arme, il a les pieds sur terre et la tête froide, je le trouve fiable, les hommes l'aiment bien, mais il est plus jeune, et je crains que sa jeunesse lui porte préjudice. Bert Simmon : C'est un choix difficile, Capitaine. Les deux semblent être de bons candidats, mais peut-être que LeBris serait meilleur dans l’ensemble, en raison de sa plus grande expérience. Odin Delacroix : Vous les connaissez depuis longtemps. Il me semble que vous venez tous de la même île ? Bert Simmon : Oui, Capitaine. J’ai connu les deux hommes toute ma vie, même s’il est vrai que LeBris étant un grand voyageur, on ne le voyait pas beaucoup. Odin Delacroix : C’est une décision délicate, c’est pourquoi je voulais votre avis. On dit que la nuit porte conseil… Bonsoir, soldat. Odin Delacroix : Et au fait… Assurez-vous simplement de ne rien faire d’imprudent qui pourrait donner une mauvaise image à notre compagnie. Bert Simmon : Vous n’avez rien à craindre. Bonne nuit, Capitaine.
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Leigh On Instagram Stories | 21st November 2022
MANIERE DE VOIR KNITTED SLEEVE OVERLAY WITH BRALETTE - GREEN: £59.99
MANIERE DE VOIR HIGH WAISTED KNITTED SPIRAL CONTOUR LEGGINGS - GREEN: £69.99
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garoujo · 1 year
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Hey emmie !! <3 anon cuz i‘m shy >_< (maybe in the future i‘ll go off) but are you into fashion because you give me the vibes of a fashionable person and are you down to tell us some of ur favorite stores to shop at n a little bit about ur style?
aaaaa hiiii bbie!!! don’t worry u can totes be on anon for aslong as u like if it makes u comfy ૮꒰ྀིゝ。∂ ྀི꒱ა omigosh i literally looove!!! fashion like i’m so obsessed w shopping + outfit of the days! i loooove it! so one of my fave stores everrr is jaded london esp their colossus jeans collection + their cargos! they are literally the only jeans + cargos i own [i have 4 colours of each] i also looove racer worldwide, i am gia, maniere de voir, named collective is also my go to for tracksuits! i also love just zara for some basics if i’m out shopping etc + urban outfitters ofc also ffith does this amaaazing black catsuit that i wear all the time! my style is v much tiny crop tops + micro mini skirts for night, low waisted etc. but for everyday wear i always wear baggy pants like cargos / v oversized jeans, tracksuits w crop tops etc alwayz! i’ll leave a few pics below of my sort of vibe! ૮꒰ྀི ⸝⸝ɞ̴̶̷ ·̫ ‹⸝⸝ ꒱ྀིა this is such a huge compliment btw sob! like i’m so happy i give off a sort of fashionable vibe i just love experimenting + fashion i think it’s so fun . i also always dress mostly in neutral colours [esp black / beige / cream] but sorry snifle i am rambling but yes! this!
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iconic-ykt · 2 years
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Maniere de Voir Knitted Contour Jumpsuit - Black
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