Tumgik
#Odin Delacroix
aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (13/14)
Nous n’avons encore subi aucune pertes dans le peloton. Tous les cousins vont bien, nous sommes en bonne santé sauf Simmon peut-être, qui est rongé par les poux. Nous ne sommes pas à plaindre, cela pourra être pire, étant donné que nos plus gros problèmes sont ces poux, l’ennui, et cette pluie qui n’en finit pas. J’espère que cela va continuer.
[Transcription] explosion Jules LeBris : Ah, pas encore, câlice ! Jules LeBris : Oh, non ! Capitaine ? Jules LeBris : Capitaine !! BRANCARDIER ! BRANCAR… explosion
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ao3feed-lokiangst · 5 years
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Odin's Favored Ones
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by Victorea_Ryan_Meadow
It was an accident, discovering his father's favored ones. He'd always believed the old man held a low opinion of mortals. Discovering the women had been an accident but once he had, Loki desired to learn more. What he found may have changed the course of his history.
Words: 3511, Chapters: 1/1, Language: English
Fandoms: Star Ocean: Till the End of Time, Star Ocean: The Last Hope, Star Ocean: First Departure, Star Ocean: The Second Story | Second Evolution, Star Ocean: Integrity and Faithlessness, Star Ocean 1, Star Ocean 2 - Fandom, Star Ocean 3 - Fandom, Star Ocean 4, Star Ocean 5, Marvel Cinematic Universe, The Avengers (Marvel Movies), Thor (Movies)
Rating: General Audiences
Warnings: No Archive Warnings Apply
Categories: F/M, Gen, Multi
Characters: Victorea Schmidt (OC), Ryan O'Connell (OC), Thor Stephensen (OC), Stephen D. Kenny (Star Ocean), Bethany Schmidt (OC), Lorelei Schmidt (OC), Loki (Marvel), Loki (Norse Religion & Lore), Odin (Marvel), Óðinn | Odin (Norse Religion & Lore), Fayt Leingod, Lucifer Lansfeld | Luther Lansfeld, Tiffan Delacroix (Star Ocean 5), Edge Maverick, Cliff Fittir
Relationships: OC/OC/OC, OC/OC, Loki & Odin (Marvel), Frigga | Freyja/Odin (Marvel), Frigga | Freyja & Loki & Odin (Marvel)
Additional Tags: Family Feels, Odin isn't an ass, Loki Feels, it is what it is, Author has a fetish for connecting things to her original works, Luther Lansfeld isn't an ass, Luther Lansfeld is just misunderstood, I have something in store for everyone!
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osullivanml · 5 years
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Odin's Favored Ones
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by Victorea_Ryan_Meadow
It was an accident, discovering his father's favored ones. He'd always believed the old man held a low opinion of mortals. Discovering the women had been an accident but once he had, Loki desired to learn more. What he found may have changed the course of his history.
Words: 3511, Chapters: 1/1, Language: English
Fandoms: Star Ocean: Till the End of Time, Star Ocean: The Last Hope, Star Ocean: First Departure, Star Ocean: The Second Story | Second Evolution, Star Ocean: Integrity and Faithlessness, Star Ocean 1, Star Ocean 2 - Fandom, Star Ocean 3 - Fandom, Star Ocean 4, Star Ocean 5, Marvel Cinematic Universe, The Avengers (Marvel Movies), Thor (Movies)
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aisakalegacy · 4 months
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Automne 1915, Hylewood, Canada
Chers cousins,
Je vous écris de mon lit cher, au Canada, d’où j’effectue la fin de ma convalescence. J’ai passé trois des cinq derniers mois dans le comas. Les cauchemars se sont succédés, souvent similaires. Je rêve que mes camarades ont besoin d’aide, qu’ils sont blessés, et que je ne peux pas les sauver - mes jambes s’enlisent, et derrière moi surgit un géant de métal, armé d’ongles plus fins que l’acier qui d’une main m’immobilise, et de l’autre transperce les copains, pénètrent la chair sans la déchirer, et boit leur sang, à la manière d’une sangsue. Voilà le genre de rêve qui m’a animé pendant trois mois - autant vous dire que j’ai soupé du sommeil.
[Transcription] Zéphir Rumédier : Il dort toujours ? Bert Simmon : Toujours. Comme un bienheureux. Zéphir Rumédier : Ça fait plus d’une semaine… Tu crois qu’il va finir par se réveiller ? Bert Simmon : Il faut bien qu’il se requinque… Bert Simmon : Après tout, il a perdu une jambe. Marcellin Hamon : Moi j’en ai perdu deux, et je suis réveillé ! Arthur Rumédier : Tout le monde ne réagit pas aux amputations de la même manière, caporal. Hervé-Émile Paquin : Il parait qu’il a été trainé hors d’un trou d’obus par l’infirmière Delacroix sur plus de six cent pieds. Il parait qu’elle a dû enjamber son mari mort pour le récupérer. Arthur Rumédier : Lieutenant, elle va nous entendre… Heather Delacroix : Elle vous entend parfaitement, et elle aimerait que vous cessiez de jacasser, tous autant que vous êtes. Extinction des feux. Arthur Rumédier : Déjà ? Marcellin Hamon : Il fait encore jour… Heather Delacroix : Vous n’êtes pas au music hall, Sergent Rumédier, vous êtes pensionnaire, et le moins longtemps vous le resterez, le mieux je me porterai. Heather Delacroix : Certains d’entre vous ont besoin de repos… Tout le monde au lit.
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (14/14)
Il est possible que vous receviez cette lettre déjà ouverte. Il ne faut pas s’en étonner, les lettres sont parfois ouvertes à la poste de départ à Ypres pour épier les militaires, mais les vôtres sont toujours bien fermées.
J’ai toujours espoir que la guerre finisse bientôt, et que nous rentrions tous en forme et en bonne santé. Je vous embrasse.
Votre bien dévoué,
J. Le Bris R22eR 2nd d’infanterie 3e peloton 2e section
[Transcription] Heather Delacroix : Le Bris. Heather Delacroix : Vous n’allez pas me mourir entre les doigts vous aussi, compris ? Heather Delacroix : Je vous ai promis que je vous garderai en vie, et ce n’est pas un emmerdeur comme vous qui va me faire manquer ma promesse davantage. Heather Delacroix : Ostie, vous êtes lourd… Heather Delacroix : Quand je vous aurai remis sur pieds… Heather Delacroix : … je jure… Heather Delacroix : … que je vous mettrai au régime ! Heather Delacroix : Alors ne mourrez pas ! Heather Delacroix : Vous allez rentrer chez vous, et vous allez mourir dans le ventre d’un ours ou écrasé par une ruine, mais pas ici !
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (10/14)
Pour nous occuper, on continue de nous faire faire de l’exercice. On nous fait sauter des haies et des fossés, on nous entraine au tir. Nous faisons toujours des marches le matin, parfois très tôt - l’autre jour, on nous a fait lever à trois heures du matin pour nous faire patrouiller de nuit ; enfin, ils nous occupent pour ne pas que nous restions sans rien faire, et pour ne pas que nous soyons démunis et rouillés le jour où il y aura vraiment du combat.
[Transcription] Odin Delacroix : Pour le Canada… Je me souviens ! Tous : JE ME SOUVIENS ! Odin Delacroix : En avant ! Bert Simmon : OUAIS !!! sifflets
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (9/14)
Nous n’avons pas encore eu de vrai combat, à peine quelques escarmouches sur la route de Menin à Ypres, que les Anglais ne cessent de perdre et de reprendre, mais en face, les Boches grondent, et on risque de voir un peu d’action bientôt. Le Major Filiatrault, qui dirige toute la compagnie, veut nous faire déplacer - mais je n’ai pas le droit d’écrire où.
[Transcription] Thomas Crose : Poussez-vous, j’ai des informations urgentes à transmettre ! Odin Delacroix : Que se passe-t-il, Adjudant-chef ? Thomas Crose : Capitaine, les Allemands ont pris la tranchée est. Odin Delacroix : Qu’en est-il des hommes de la troisième section ? Thomas Crose : Nous n’avons plus de contact. Ils sont morts ou capturés. Odin Delacroix : Que les gradés transmettent mes ordres : que tous les hommes se préparent au combat. Renforcez les défenses avec des sacs de sable, installez des barbelés et tout ce qui est à notre disposition pour tenir cette tranchée. Quoi qu’il arrive, on ne laissera pas le sacrifice de la troisième section être vain. Jean Brillant : Vous avez entendu les ordres du Capitaine ? Au boulot ! Odin Delacroix : Il faut attaquer avant de se faire saigner. Il va falloir sortir…
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (8/14)
Il pleut, il pleut… et surtout, on s’ennuie beaucoup. Nous restons quatre jours dans la tranchée de première ligne à jouer quelques litres de vin aux cartes, puis nous sont relevés et nous allons quatre jours en repos à l’arrière-front où sont installés les cantonnements de repos et les réserves logistiques. C’est à peu près toute l’action qui nous occupe pour l’instant.
[Transcription] Odillon Werelle, au loin : Baillonnette au canon ! Jules LeBris : Aaaaah, mais vos gueules !!! Fermez tous vos gueules !! Bert Simmon : On n’entend plus la première section… Ça va être pour nous, Capitaine. Odin Delacroix : Avec Le Bris qui beugle, je n’arrive même plus à penser… Ses crises sont de pire en pire. Couchez-vous tous. On va attendre les ordres de l’état-major.
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (7/14)
Une autre chose qui pourra faire plaisir à mes cousins au front : il faut leur acheter pour 6 sous d’onguent gris et leur dire de se frictionner les endroits qui leur feront mal. À cause des mauvaises conditions d’hygiène, nous avons des invasions de poux, et je peux vous assurer qu’ils sauront apprécier un tel cadeau.
[Transcription] Zéphir Rumédier : sanglote Heather Delacroix : Ça va, Zéphir ? Odin Delacroix : Il a peur des obus. Il est comme ça à chaque fois qu’il y en a un qui tombe. Jules LeBris : Il arrêtera de pleurer le jour où un obus tombera directement sur nous. Heather Delacroix : Allez-vous en chez l’yâble. Vous êtes complètement fou de dire ça, Le Bris ! En quoi cela arrange vos affaires d’effrayer le pauvre garçon ? Jules LeBris : Je n’ai rien à fumer, rien à boire, j’ai bien le droit de râler un peu. Heather Delacroix : Mais pas celui de décourager tout le monde avec vos paroles morbides ! Gardez-les pour vous. Sacrament que vous me tapez sur les nerfs ! Odin Delacroix : Elle a raison, Le Bris. Gardez la tête et le moral hauts. Se plaindre ne sert à rien. Bert Simmon : Ostie de poux !! Je n’en peux plus de me gratter. Coupez-moi la jambe maintenant, au moins ce sera fait. Heather Delacroix : Vous n’allez pas vous y mettre aussi !
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (6/14)
Nous nous privons de bien des choses, et bien que ces modes de vie ardus me sont familiers, je me trouvais mieux équipé lorsque j’étais dans le Grand Nord ou au milieu du désert égyptien. Si vous ne savez pas quoi envoyer à Constantin ou à Adelphe lors de votre prochaine lettre, envoyez-leur une lampe électrique, je vais moi-même en acheter une, et je peux vous assurer qu’ils vous en seront grés. Je n’ai pas de manteau, le capitaine dit que la guerre sera finie avant l’hiver et que nous n’en aurons pas besoin.
[Transcription] Arthur Rumédier : La logistique nous envoie des ravitaillements. Odin Delacroix : Tant mieux. Ils se font attendre avec impatience. Bert Simmon : Plus qu’à attendre, donc. Causons un peu : quelles sont les nouvelles ? Jules LeBris : J’ai lu sur le journal du jour que la classe 17 sera appelée en commençant par l’S… Jules LeBris : Si mon cousin français ne s’était pas déjà engagé de lui-même, il aurait eu des vacances. Mais il a été suffisamment stupide pour s’envoyer tout seul dans cet enfer avant l’heure. Comme nous, d’ailleurs. Et comme nous, il va crever dans un trou, comme un rat. Arthur Rumédier : Le Bris, du clame. Ça ne sert à rien de paniquer comme ça. Tu vas faire pleurer Zéphir. Zéphir Rumédier : sanglote Jules Le Bris : Je préfère être coursé par dix ours dans un froid polaire, plutôt que de rester une journée de plus sous cette pluie qui n’en finit pas. Heather Delacroix : On en a tous marre, Le Bris. Je préfèrerais être au chaud chez moi à Vancouver, à élever des enfants que je n’ai même pas le temps de concevoir, plutôt que de vous tenir la jambe - tant qu’elle est toujours attachée à votre corps en tout cas. Bert Simmon : Vous, au moins, vous êtes ici avec votre mari… Heather Delacroix : C’est vrai. Cela veut dire que ni lui, ni moi n’avons la sérénité de savoir l’autre en sécurité à l’arrière. Bert Simmon : Vu comme ça…
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aisakalegacy · 4 months
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (5/14)
J'ai été de garde cette nuit, et je le serai encore jusqu'à midi. Assis sur une selle avec une couverture comme table, je discute avec mes camarades et je tue le temps en vous écrivant. Zéphir Rumédier pleure beaucoup, mais il ne faut pas s'en soucier. On le laisse crier, et quand il aura la gorge sèche, il ira boire un verre. Moi aussi, j'ai soif à cause de l'échauffement, mais ici, on évite de boire l’eau - les Britanniques qui étaient là avant nous nous ont prévenu, l’eau d’ici provoque la dysenterie. Donc à la place, on boit du vin, quand on peut, ou bien on récupère de l’eau de pluie - et avec tout ce qu’il mouille, on a de quoi faire.
[Transcription] Odilon Werelle : Capitaine ! La première ligne s’est faite bombardée. Odilon Werelle : Le Sergent Nairet est introuvable. Les médecins sont déjà sur place. Odin Delacroix : Nous devons renforcer nos positions avant que les Allemands ne prennent la tranchée. Il va falloir plus de munitions… Odin Delacroix : Zéphir, courrez au ravitaillement. Zéphir Rumédier : Par pitié, non, pas avec tous les obus qui tombent. Odin Delacroix : Zéphir, allez-y, ou je vous fais fusiller pour désertion ! Thomas Crose : Si je peux me permettre, Capitaine, je pense que la logistique sera plus réceptrice aux paroles d’un gradé. Odin Delacroix : C’est juste… Sergent Rumédier, allez-y. Arthur Rumédier : Tout de suite, Capitaine ! Odin Delacroix : Werelle, je vous nomme Caporal. Retournez après de votre section, dites-leur de tenir la ligne à tout prix. Jules LeBris : Tu vas crever, Werelle ! Honoré-Édouard Légaré : Arrête, Le Bris. Tiens, fume une cigarette. C’est pas ta résine, mais ça te fera du bien.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (11/22)
Je réalise que je n’ai pas vraiment détaillé le fonctionnement de notre peloton. J’ai mentionné que nous étions onze en tout dans notre section, pour une quarantaine d’homme dans le peloton, lequel fait partie de la seconde compagnie d’infanterie qui comporte cent cinquante hommes et qui est dirigée par le Capitaine Chassé, qu'on ne voit jamais. Le Capitaine Delacroix a trois pelotons sous ses ordres, dont le nôtre, qu’il dirige avec sous lieutenant, son sous-lieutenant, et ses trois adjugeants. S’il n’y a pas de hiérarchie stricte au sein de notre section, un commandement de facto nous a été assigné - mais j’y viendrai bientôt.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (20/22)
Je pense régulièrement à mes amis du chantier. J’espère qu’ils vont bien, et qu’ils n’ont pas été envoyés là où le conflit fait trop rage. Dans quelques mois, quand la guerre sera finie, je prendrai de leurs nouvelles. Au rythme où va notre entrainement, je crains qu’elle ne se termine avant même que nous ayons l’occasion de combattre.
[Transcription] Odin Delacroix : LeBris, 12 minutes 15. Arthur Rumédier : Zéphir, 12 minutes 19. C’est bien, mon garçon. Odin Delacroix : Simmon, 12 minutes 21. Messieurs, vous êtes fins prêts pour l’Angleterre.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (19/22)
Il nous arrive régulièrement des nouvelles du front. Je sais que les Franco-Britanniques sont actuellement au nord pour tenter de prendre à revers et encercler l’armée allemande. J’ai entendu dire qu’il y a eu un affrontement qui a été meurtrier pour nos ennemis dans la Somme, dans l’Artois et dans les Flandres, mais que fort heureusement, les projectiles allemands ne tuent pas et leurs obus éclatent rarement, ce qui serait du fait de la médiocrité de leur industrie. J’ai connu de nombreux Allemands, puisque nous avons travaillé longtemps ensemble, et les ingénieurs avec qui j’ai travaillé étaient des gens compétents, aussi je ne comprends pas ces choix stratégiques de la part de l’état-major allemand, mais je suppose que cela doit s’expliquer par des coupures budgétaires. Tant mieux pour nous, je suppose.
[Transcription] Zéphir Rumédier : On en a marre ! Ça fait six mois que l’on s’entraine. Nous voulons partir au front ! Zéphir Rumédier : Le premier contingent est parti en février, et nous, nous sommes encore coincés là ! Jules Le Bris : Zéphir a raison, Sergent. Nous passons pour des lâches ! Nous avons déjà raté Ypres, nous ne voulons pas manquer une seconde grande bataille. Jules Le Bris : Sergent, il faut dire au Capitaine de nous laisser partir ! Arthur Rumédier : Cela ne dépend pas du Capitaine Delacroix. Il est comme vous et moi, il ne fait qu’obéir aux ordres. Notre tour viendra bientôt, nous devons juste nous montrer patients.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (18/22)
J’ai hâte que l'heure vienne pour nous de nous dresser avec une fierté sans égale, de brandir nos étendards et de défendre notre terre natale contre les Allemands. Les vies de milliers de braves Canadiens dépendent de notre engagement, de notre courage et de notre détermination. Les premières troupes ne sont pas encore parties : de ce que j’entends, elles embarqueront d’ici le début de l’année prochaine, et j’espère que j’en ferai partie.
[Transcription] Arthur Rumédier : Bravo, LeBris ! Arthur Rumédier : Vous avez vu ça, Capitaine ? LeBris a couru ses trois mille verges, d’une traite, il arrive avant les autres, et il est à peine essoufflé ! Odin Delacroix : Il est prêt.
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aisakalegacy · 7 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (13/22)
L’autre jour, le Capitaine Delacroix est venu me trouver, et il m’a posé de nombreuses questions sur mes camarades. Je pense qu’il s’est aperçu, ou qu’il lui a été rapporté, que Zéphir commet de nombreux petits larcins, et peut-être s’interroge-t-il sur ses fréquentations, car la plupart des questions du Capitaine portaient sur son oncle. Ne souhaitant pas trahir le garçon, qui ne pense pas à mal, j’ai prétendu ne rien savoir et j’ai brossé un portrait on-ne-peut-plus mélioratif d’Arthur Rumédier, afin qu’on ne l’accuse pas d’avoir une mauvaise influence sur le garçon. J’étais bien loin du compte…
[Transcription] Zéphir Rumédier : Tu ne remarques rien de différent ? Bert Simmon : Si je remarque… Bert Simmon : Ta moustache, bien sûr ! Hé ben, c’est plutôt impressionnant, mais il faudra que tu me dises comment tu t’y es pris pour te faire pousser une moustache complète en une nuit. Zéphir Rumédier : En fait, ce n’est pas une vraie moustache, elle est faite en poils que j’ai assemblés… C’est ressemblant, pas vrai ? Bert Simmon : Et qu’est-ce qui te pousse à te balader avec un postiche de moustache ? Zéphir Rumédier : C’est que Maman dit toujours que les soldats et les agents de police doivent avoir une moustache. Je voulais lui faire une surprise en lui envoyant une photographie de moi en uniforme, mais la mienne est trop fine et… Bert Simmon : Chut, attends. Ecoute. Odin Delacroix : Rumédier, je peux vous parler une minute ? Arthur Rumédier : Oui, mon Capitaine.
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