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#lévi doré
cophinebw · 2 years
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The librarian and Chanelle Chouinard — Simon Boulerice and Evelyne Brochu on the set of CHOUCHOU  ❤️
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genevieveetguy · 2 years
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Falcon Lake, Charlotte Le Bon (2022)
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samsdei · 8 months
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Lévi Doré
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laserpinksteam · 10 months
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Film after film: Falcon Lake (dir. Charlotte Le Bon, 2022)
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Initially, I was bummed by the ending, which implies, though never confirms, a seemingly tragic and ambiguous conclusion to the otherwise cheerful story. I still don't know if I like it, since, in the last minute, it makes the film be about something else than an encounter between two teenagers, their budding sexual attraction, which is presented here with so much flair. There's a ghostly element here, one that plays out as a folk tale, or gossip, and I really liked how it stayed this way, appearing briefly in the way that reminded me of A Ghost Story.
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unblogparaloschicos · 1 month
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Cine: La chute de Sparte (2018)
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¿Qué saben los adultos sobre los adolescentes?
Los padres de Steeve Simard (Lévi Doré, en su debut cinematográfico) están convencidos de que el ochenta y cinco por ciento de los adolescentes son felices porque lo dice una encuesta publicada en un diario. Steeve sabe que la realidad tiene otro rostro porque lo vive a diario: tímido a más no poder, aunque también bastante perspicaz e intelectual, es un renacuajo en esa selva que se llama colegio Gaston Miron, nombre que honra a un famoso poeta canadiense. Todo lo que (nos) narra, lo hace con una perspectiva épica que involucra a los héroes más notables de la mitología griega. Sólo tiene un amigo, Virgile (Jonathan St-Armand), que participa en el equipo escolar (los Espartanosl), y un amor imposible, Vérónique (Lili-Ann de Francisco), pareja, como no puede ser de otra manera, de Maxime Giroux (Karl Walcott), mariscal en el campo y con comportamiento de bestia bruta fuera de él. De hecho, un incidente en una práctica de Educación Física, en la que Verónique besa su frente, lo convierte en la presa perfecta del feroz atleta, quien lo persigue constantemente junto a sus amigos.
El componente LGBTQ del filme de Tristan Dubois, basado en una novela de Biz (seudónimo de Sébastien Fréchette) no se da en su protagonista sino en un suceso inesperado que involucra a Mathieu St-Amour (Devon O´Connor), figura esencial del equipo con un futuro profesional prometedor, y otro personaje ya mencionado; el hecho trastornará la historia de una forma profunda e inevitable. La que solía ser incluso divertida, debido principalmente a las ocurrencias del personaje de Christophe Latreille (Simon Duchesne) y su horrendo caso de acné, acaba por teñir las vidas de todos de una atmósfera pesada de profunda congoja.
¿Qué saben los adultos sobre los adolescentes? Mucho menos de lo que creen, eso seguro.
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tynatunis · 1 year
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Nous revoilà à Paris pour une réalisation cousue main de l' @ateliercvd Photo 1. Une vue du salon de leur réalisation rue Lévis ✨​​​​​​​​ .​​​​​​​ 📷 @francoisguillemin​​​​​​​​ ♥️♥️♥️A découvrir absolument les vitraux de la chambre photo 7 ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀​​​​​​​​ "Réalisation Lévis - dans cet appartement où les pièces de nuit et de vie s’entremêlaient, un travail de re agencement a été réalisé afin de fluidifier la circulation et moderniser la distribution en isolant les espaces nuit des espaces de vie. Désormais installée dans l’ancienne salle à manger, la chambre parentale bénéficie de très belles moulures et corniches et d’un large vitrail au motif et teintes soutenus. Un camaïeu de couleurs feutrées apporte de la douceur à cette chambre et encadre, par un jeu de lignes subtil, ces éléments forts de décoration. Des notes de doré et des matières naturelles réchauffent et lient l’ensemble pour une ambiance apaisante et douce ✨​​​​​​​​" #Repost @ateliercvd The dining room of our Levis realization was installed in the heart of this apartment, in the extension of the entrance, between the kitchen and the living room. Open up thanks to the set of windows, it attracts the eye from the entrance and is visible from all sides. The skylights and furniture, with a deliberately contemporary design, contrast and sublimate the charm of the Haussmanian, here reinforced with the enhancement of the picture rails that frame the soft panoramic @ananbopapierpeintoanoramic 🌸✨ . . . Entryway and living room painting @ressource_paintings Dining room paint @argilepeinture Wallpaper @ananbopapierpeintpanoramique Entryway wall lamps @northern.no @nedgis Dining room pendant @lodesbrand Table @gubiofficial chairs @newworksdk Bench fabric @lamaisonpierrefrey made @lynemanzic Cushion @thesocialitefamily Switches @modelec_switches @hour_industrial Curtains @caravane_paris 📷 @francoisguillemin⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ #appartementhaussmannien #ateliercvd #architectureinterieure https://www.instagram.com/p/ClfxbaStWxa/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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L'irruption de Charles Péguy dans la cuisine au beurre breton de ma mère
A cette saison de renoncules et d’aubépines, la jeune fermière du Kreisker revient au marché hebdomadaire aligner sur son étal des bijoux en forme de petites mamelles dorées, rondes, dégorgeant de petit lait dans une gangue de papier de soie : des mottes de beurre. Ses nattes blondes et ses jupes fleuries n’évoquent en rien la Mamm al Laez, la Mère du lait des Bretons, la déesse primitive de la fontaine de Gouézec. Pourtant au temps du beurre industriel et face à un avenir où- pénurie, spéculation- le beurre en plaquettes pourrait se substituer aux lingots dans les coffres-forts des banques, je me rends au marché acheter ce beurre comme on allait jadis aux fontaines de dévotion. Célébration de cultes païens de fertilité, de lactations, de leur trésor complémentaire, le sel, cadeau le plus ancien de la mer aux hommes. Je me souviens.
Ce que l'on sait du contexte  
Les Bretons, c’est notoire, ont toujours vénéré le beurre, d'autant plus que contrairement aux idées reçues la majeure partie en ont longtemps fait un usage parcimonieux (dans leur grande majorité, ils étaient très pauvres). De la même façon que les marins paimpolais n'allaient pas périr par goélettes entières à la morue pour leur consommation personnelle, les Bretonnes qui possédaient une vache pie noire faisaient du beurre pour le vendre. Elles n’en conservaient pour leur usage quotidien que la noisette qui fondait dans le chaudron de bouillie d'avoine ou la marmite de pommes de terre. Beurre cru, qui grésillait sur la bilig avant de graisser le chiffon de la première crêpe. Il fut donc un temps long où seuls les notables et bourgeois bretons de la III ième République affichaient une opulence pansue et pouvaient, grâce à la cuisine au beurre, anticiper les pathologies cardio-vasculaires. C’était avant que progrès social, beurre industriel et démocratie sanitaire conjugués n’imposent la devise: mauvais cholestérol pour tous. Et, il faut bien reconnaître, il y eut une période durable pendant laquelle la gastronomie bretonne se résumerait à cuire tous les aliments dans un bain de beurre, porté à ébullition. Il est difficile d’établir la liste exhaustive des ruptures anthropologiques qui ont affecté la Bretagne durant le XX ième siècle parmi lesquelles figurent la substitution du corbillard réfrigéré des Pompes Funèbres Leclerc à la charrette de l’Ankou ou l'importation du bovarysme, par exemple. Mais l'abandon de la bilig au profit des fourneaux, le passage du beurre cru au beurre cuit est un fait social qui aurait pu interpeller Claude Lévi-Strauss. Haïssant "les voyages et les explorateurs", il aurait privilégié la proximité en étudiant les populations bretonnes plutôt que les populations amérindiennes, quitte à compromettre la postérité du structuralisme. Car la cuisson d’une crêpe est rapide mais le passage du beurre cru au beurre cuit amènerait un bouleversement généralisé de la gestion du temps tel qu’il s’illustrerait dans la cuisine de ma mère où nous vivions avec Tosca d'art, d'amour, et bien sûr de beurre salé . Et où je fis ma première rencontre avec Charles Péguy.
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La cuisine au beurre de ma mère
Il ne s'agit pas ici de faire une biographie de ma mère. A supposer qu'elle présente un intérêt elle mériterait une gwerz, ce qui est chez nous l'équivalent d'une saga. On se contentera de dire qu'à la différence de la majorité de ses contemporains elle n'avait jamais été privée de beurre. Elle était issue d'une famille de négociants -en beurre précisément- qui tenaient leur prospérité de l'addiction qui sévissait chez les Bretons de la diaspora. Dans l’entreprise familiale, assez paternaliste, s'agitait une myriade d'employés : des collecteurs qui écumaient toutes les fermes du Trégor, des bonnes (sic), des laveuses et des mireurs d’œufs, fascinants petits métiers tombés en désuétude… De fait, après le pensionnat, la contribution de la jeune fille à l'entreprise familiale avait essentiellement consisté à conduire sans permis la camionnette qui menait les bonnes (re sic) dans une gare au nom imprononçable où les mannes de beurre étaient chargées en direction des Halles de Paris. Dans un deuxième temps elle enfilait une fourrure pour aller visiter les mandataires et revenir avec une valise emplie de billets et de traites. La tendance bovaryste ayant été adoptée par sa sœur aînée (une autre héroïne de gwerz), elle se consacrait, entre de vagues leçons de piano, à la déclamation de vers depuis le chemin de ronde du château de La Roche Jagu ou à l’organisation de représentations théâtrales clandestines dans une chapelle des environs. Occasionnellement elle battait la campagne pour visiter dans leur manoir des hobereaux désargentés, son compagnon sur l'épaule- un petit singe acheté à des Américains de passage-. Ou bien encore, au volant de la rutilante Chenard et Walker familiale (le singe étant suspendu où il pouvait et le permis de conduire toujours absent) elle sillonnait le réseau routier breton, lequel, heureusement, interdisait de rouler à tombeau ouvert, les cheveux au vent. Les ressources financières de la famille, dit-on, permettaient d'indemniser largement les dommages variés causés par le singe et la Chenard et Walker et firent même face à une tentative de chantage (le permis !). En résumé ma mère n'avait jamais eu l'occasion de faire ni l'apprentissage de la cuisson de crêpes sur la bilig (des crêpières venaient le vendredi au domicile des familles aisées) ni de transformer du beurre cuit en beurre cuit, c’est à dire de cuisiner. C’est-à-dire de gérer des temps de cuisson. Parenthèse qui sort du champ de l’anthropologie : puisque nous portons tous en nous le rêve d’une époque élective dans laquelle nous pensons que nous aurions trouvé notre plein épanouissement, j’ai parfois imaginé que ma mère était faite pour rencontrer Scott Fitzgerald.
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L'irruption de Charles Péguy
Lâchée seule aux fourneaux à côté duquel trônait la motte de beurre, sans cuisinières ni bonnes (te encore sic), ma mère avait pu laisser libre cours à sa fantaisie et chanter des airs d’opéra en réalisant des plats qui confinaient parfois au sublime. Mais la propriété du sublime est qu'il est beaucoup moins reproductible que le désastre, lequel était accru par les trop fréquentes absences paternelles. Dans ce cas, les horloges se dérégulaient toutes seules, ma mère n’ayant jamais eu comme singularité que la réussite d’une parfaite cuisson intuitive des œufs à la coque. La question du temps prenait surtout un caractère aigu les jours où je revenais de l'école pour déjeuner. Soumission à un système qui faisait fi de la chronobiologie de ma mère! Quand j'arrivais, le répertoire associé aux préparatifs était épuisé, voire interrompu au deuxième mouvement de l’Ave Maria de Gounod. Nous passions à la poésie en même temps qu’à table. Si Lamartine était souvent convoqué en ce lieu, son exhortation à suspendre le vol du temps n'y avait aucun effet. Mais la logorrhée maternelle, dans laquelle pouvaient alterner un retour sur la diphtérie de tante Marie, infirmière à l'hôpital Necker dans les années vingt, Victor Hugo et Maurice Carême, était généralement compatible avec le déroulement d’un repas complet avant mon retour à l'école. Tout s’était compliqué avec l'irruption des poèmes patriotiques de Charles Péguy sur la scène. Il y avait en particulier une exhortation à mourir noblement sur le champ d’honneur grâce à la contribution active des mères qui se terminait par ces vers :
"Si d’un instinct puéril et d’un sang économe
Sa chair épouvantée à l'horreur du péril
Ô mère ! ta tendresse a mal formé cette âme
S'il ne sait pas mourir, tu n'as pas su créer. "
Pendant que le beurre noircissait dans la casserole, ma mère sombrait dans ce type de recueillement dû aux nobles causes et j'entreprenais une première tartine de beurre, cru, tout en plongeant dans un abîme de perplexité. Objectivement, il y a dans les vers de Péguy matière à débat. Subjectivement je sentais qu'ils comportaient un contenu problématique qui concernait mes futures facultés génitrices. Je déduisais que, validé par les adultes, mon devoir m'appelait à faire des fils auxquels il me faudrait apprendre à mourir glorieusement sur les champs de bataille. Soit. Mais de quelle façon procédait-on pour en faire ? Caractéristique de l’impasse… A ma décharge il faut préciser que la pénurie de géniteurs potentiels bornait l’imagination dans un pays où les marins ne faisaient que passer. Et je me considérais moi-même comme issue d'une sorte de transmigration puisqu'après avoir traversé le cercle de l'enfer dans un hôpital dantesque, j'étais à ce moment précis de ma jeune existence propulsée au cercle botanique. J'étais née dans une rose. De surcroît affiliée à ce que l'on aurait pu appeler le cercle de l'Immaculée Conception, j’étais dotée d’une mère (supérieure) et de sœurs, affriolées dès que la soutane poussiéreuse du père apparaissait dans la cour de récréation.
Comment donc… les bébés ect ?…Ce n'est qu'ultérieurement, avec l’acquisition de quelques rudiments méthodologiques de recherche en sciences sociales, que je comprendrai ma question était biaisée parce que je me trompais de champ disciplinaire. Je cherchais du côté de la physique élémentaire des réponses à des questions qui relevaient des sciences de la vie et de la terre. Par conséquent, au lieu de me demander "comment on fait les bébés" je me demandais comment, techniquement, ils entraient et sortaient du "ventre de la maman". Et puisque personne ne semblait disposé à m'éclairer, j'en étais réduite à des supputations servies par de longs offices religieux et par la contemplation de ces objets qui abondent dans les chapelles maritimes bretonnes, les maquettes de bateaux dans des bouteilles. Je pouvais donc concevoir l'introduction de morceaux de bébés calibrés avec une pince souple dans le ventre de la maman afin qu'ils s'y assemblent mais j'achoppais à l'idée de devoir les démembrer pour favoriser la sortie de la maquette. Confrontation précoce avec le concept de cercle vicieux qui éludait la question de l’origine des filles, indispensables à la production des héros. Mon rêve de sortir d'une église, radieuse dans une montgolfière de dentelles avant un voyage de noces consacré aux visites de jardineries de roses et de choux, était désormais -à cause de Péguy- entaché d’un soupçon de mélancolie. C’était le fait de devoir apprendre à mes futurs bébés mâles à marcher au pas et à offrir leurs poitrines glabres à la mitraille des pistolets en plastique. En guise d'entraînement.
Quand ma mère sortait de son silence commémoratif, le beurre avait brûlé dans la casserole et il fallait reprendre les opérations aux fourneaux depuis le début. J’avais eu le temps de passer des tartines aux crêpes beurrées avant de repartir à l’école car je n'avais opportunément pas de prédisposition à une anorexie mentale dont l'origine n'aurait jamais pu être diagnostiquée. Il se serait agi de la convergence entre la cuisine au beurre gesticulée de ma mère et le patriotisme de Charles Péguy vis-à-vis duquel je conserverai une réserve définitive. S’y trouvent à part égales son souhait d’avoir voulu faire fusiller Jaurès et d'avoir fait mourir en héros mes fils putatifs.
Depuis que le beurre s’est allégé, ne conservant de beurre que le nom, le retour de la jeune fermière du Kreisker sur le marché est devenu le sésame qui me ramène dans un pays de lointaine mémoire où s'animèrent des marchés au beurre traversés de silhouettes d'aïeules -en noir, ailes de coiffes immaculées- et de bourgeoises, livrées devant les étals à des séances de dégustation comparative de cours, de crus, de couleurs, de teneur en sel. Il y avait aussi des monticules de beurre dans des lieux où certaines venaient se fournir car elles n’auraient confié à personne le soin de saler leur beurre, de le malaxer religieusement avant de le festonner de décors celtisants à la pointe du couteau.  
A mon retour du marché, dès la première bouchée, j'enclenche une remontée des siècles qui appelle à une nécessité urgente de retourner à Gouézec éprouver le choc des cultures, à aller m’éprouver d’une émotion que ne m’a jamais procurée la statue d’Anne de Bretagne- malgré mes efforts et le risque encouru de lapidation si je passais aux aveux-.  A l’intérieur de la chapelle Saint Gildas, trône la statue de Notre-Dame de Tréguron, vierge allaitante en représentation dans des ruissellements d’ors. L’influence de Jean Fouquet est patente, voire même l’ombre d’Agnès Sorel et de son téton ambigu et précurseur, d’un côté pure vierge allaitante, de l’autre favorite érotique. L’esprit de Tartuffe a déjà soufflé sur le sculpteur ou ses commanditaires. La main de l’enfant cache le mamelon sec, archisec, de la sainte. Dans son humble oratoire à l’extérieur, sur le lieu d’un ancien culte des eaux, dévorée par les siècles et les pluies, une farouche déesse lunaire dépoitraillée subit l’empoignade déterminée de son enfant. De ses sphères lactées jaillissent des giclées généreuses dans un bassin où les salamandres cueillent sur leurs lèvres les œufs fertilisés.
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Remontée des siècles, remontée des sources, remontée d'un histoire. Il était une fois … Tenant la main d'une aïeule, je fus plus petite qu'une montagne aurifère de beurre, bercée par la prosodie d'une très vieille langue. Pâtures fleuries, fours à chaux sur les grèves, barattes grinçantes et cuillers de buis. Odeur aigrelette du lait ribot, grumeleuse banquise pour l’échouage de lanières de crêpes de sarrasin. Pensée magique des connivences (terre, lune, lait, beurre et le sel). Sans vouloir outrager la mémoire de Camus, j’affirme que je ne suis jamais parvenue à imaginer Sisyphe heureux mais que dès cette première bouchée je suis capable de me figurer en Alice mangeant du beurre de la jeune fermière du Kreisker et glissant de l’autre côté du miroir. Exceptionnellement, car la plupart du temps je mesure un mètre soixante-quatorze.
Ci-dessous, le beurre, la lune
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extrabeurre · 6 years
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LA CHUTE DE SPARTE de Tristan Dubois : Film d’ados rapaillé
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Voici un curieux mélange de film d’ados commercial (football, amour de jeunesse, parents qui ne comprennent rien, première brosse, etc.) et intello-poétique (on y cite notamment Gaston Miron et Pierre Bourgault), avec par ailleurs un virage plus dramatique abordant superficiellement des thèmes tels que l’intimidation, l’homosexualité et le suicide. Un amalgame incertain d’À vos marques... party!, Léolo et 1:54, pour vous donner une idée. 
Steeve Simard (Lévi Doré), 16 ans, est en secondaire 5 dans une polyvalente de Saint-Lambert. Il semble assez normal et bien de sa peau, mais l’insistante narration en voix hors champ plaque nombre de questionnements et de frustrations sur le garçon, à travers un monologue intérieur très littéraire qu’on devine tiré directement du roman de Biz, qui a coscénarisé le film avec Tristan Dubois.
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Ce dernier signe également la réalisation de La chute de Sparte, très dynamique ou tape-à-l’œil (c’est selon), multipliant les effets de style, les métaphores visuelles et les scènes fantaisistes. Tout ne fonctionne pas, mais on ne peut pas dire qu’on s’ennuie non plus, Dubois ayant le mérite d’essayer beaucoup de trucs cinématographiques pour contrebalancer l’aspect très écrit de cette narration ponctuée de références à la mythologie grecque. Les musiques et chansons originales de Sophie Lupen, La Bronze et Chafiik, à forte teneur en hip-hop, donnent également une certaine énergie à l’ensemble.
Soulignons aussi les performances sympathiques de Lévi Doré dans le rôle central et de Jonathan St-Armand dans celui de son meilleur ami. Ce dernier est incidemment d'origine haïtienne, meilleur exemple de l’admirable diversité de la distribution du film, qui reflète le multiculturalisme de la société québécoise, particulièrement dans la région montréalaise. Un bémol toutefois par rapport aux personnes féminins à peine esquissés, dont une camarade de classe (Lili-Ann De Francesco) et une prof de français (Amélie Glenn) qui ne dépassent pas le stade de fantasmes juvéniles... Ce qui est peut-être justifiable par le fait que le récit est présenté du point de vue d’un adolescent qui a une vision limitée des femmes, justement. 
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Bref, La chute de Sparte est une proposition assez inégale, avec à peu près autant de qualités et de défauts. Chaque spectateur pourra trancher à savoir si les éléments positifs compensent ou pas ceux qui sont plus faibles. Il sera particulièrement intéressant de voir si le film parviendra à rejoindre les principaux intéressés, soit les jeunes cinéphiles.
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La chute de Sparte prendra l’affiche ce vendredi 1er juin.
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cophinebw · 2 years
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[FIRST LOOK] Evelyne Brochu on the set of CHOUCHOU (2022) 🥰
CHOUCHOU is a story about Chanelle Chouinard (Evelyne Brochu), a 37-year-old French teacher, who falls in love with Sandrick (Lévi Doré), a confident and magnetic but vulnerable 17-year-old student. The series paints a nuanced portrait of two characters who lose their bearings and run straight into a wall, hiding behind the illusion of a great love story.
CHOUCHOU will be featured on Noovo in the fall of 2022.
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focusmonumentum · 2 years
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Musée du Quai Branly
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Le Quai Branly (partie occidentale du Quai d'Orsay, renommée en 1941) rend hommage à Édouard Branly, précurseur de la télégraphie sans fil (la TSF). Sa portion ouest est elle-même renommée en 2021 Quai Jacques Chirac, à titre posthume, l'ancien président de la République française ayant déjà donné son nom en 2016 au musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, inauguré à son instigation dix ans plus tôt.
L'ancien maire de Paris, élu président de la République en 1995, reprend le projet de Jacques Kerchache, spécialiste d'art africain ayant permis l'élaboration d'une exposition permanente de plusieurs œuvres représentatives de ce qu'on appelle alors les "arts premiers", au sein du Pavillon des Sessions du Musée du Louvre. Il fait édifier un nouveau musée consacré à ces arts, en bord de Seine, au pied de la Tour Eiffel. Jean Nouvel, lauréat du concours international d'architecture de 1999, est chargé d'élaborer ce nouveau lieu d'exposition et centre de recherche public. Il élabore un bâtiment reposant sur deux piliers portants monumentaux, à l'est et à l'ouest, entre lesquels s'intercalent 26 pilotis d'acier supportant un "pont-musée", inspiré de l'architecture d'Eiffel, surplombant de dix mètres un jardin de 17.500m2, conçu par Gilles Clément, composé de 169 arbres, 900 arbustes et 70.200 fougères et poacées (graminées). Ce jardin, ponctué de sentiers, chemins dallés de pierre, de monticules et de bassins, éclairé par des tubes LED aux couleurs variables en fonction de la météo (oeuvres de l'artiste plasticien Yann Kersalé), est voulu comme propice à la méditation, en outre isolé de la circulation bordant le quai par des panneaux vitrés antibruit.
Le musée abrite des collections provenant d'une part de la collection d'ethnologie de l'ancien Musée de l'Homme (sis en l'aile est du Palais de Chaillot, outre-Seine), d'autre part de celles du musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, auparavant exposées au Palais de la Porte-Dorée (aujourd'hui siège du Musée national de l'immigration). Près d'1.400.000 pièces sont conservées dans les réserves du musée (dont environ 3500 sont exposées, par rotation, au sein des 12.000m2 dévolus à l'exposition permanente). Ceci en fait le musée ethnographique à la collection la plus riche au monde, nonobstant l'iconothèque et la médiathèque, aux titres (papier ou audiovisuel) provenant majoritairement de l'ancienne bibliothèque du musée de l'Homme, régulièrement accessibles via projections ou performances artistiques au théâtre Claude Lévi-Strauss (du nom du fameux anthropologue), situé au sous-sol du musée.
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La muséographie en elle-même, suivant le cours d'une "rivière", (The River, installation d'art vidéo consistant en un torrent de mots projetés sur le sol), emmène les visiteurs le long d'une faible pente sinueuse jusqu'à la galerie d'exposition permanente, longue de 200m, plongée dans la pénombre, aux vitrines faiblement éclairées, afin de ne pas altérer les matières organiques, animales ou végétales, composant la plupart des oeuvres (peaux, poils, plumes, bois tendres...) Cheminant d'un continent à un autre, reliés entre eux par cette rivière-fleuve, nous découvrons ainsi de nombreux artefacts des civilisations humaines extra-européennes, un temps qualifiées de "primitives", héritage de la colonisation du XIXème siècle sur ce que l'on nommait alors les "sous-continents". Le terme même d'art "premier" pose encore aujourd'hui la question de l'évolution des arts, à l'aune d'une considération fort occidentalement européanno-centrée... Trois mezzanines, dévolues aux expositions temporaires, semblent flotter au-dessus de cette galerie ethnographique originale. Ces expositions temporaires sont toujours très courues, notamment l'exposition "Tatoueurs, tatoués", en 2014/15, ayant attiré plus de 700.000 visiteurs! Couronnant le bâtiment-pont, le restaurant Les Ombres, installé sur le plus grand toit-terrasse de Paris, propose une carte de plats exotiques revisités par les actuels chefs résidents Alain Ducasse et Albert Adria, à déguster avec vue imprenable sur la Tour Eiffel, le Trocadéro ou la Seine.
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Le bâtiment Branly, immeuble de cinq étages bordant le quai éponyme, abritant l'administration du musée, est habillé d'un mur végétalisé de 800m2, qui fut le premier de Paris et le plus grand du monde lors de sa réalisation, dû aux cisailles du paysagiste Patrick Blanc, composé de 15.000 plantes cultivées de 150 essences différentes. 
Crédits : ALM’s
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samsdei · 5 years
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Lévi Doré
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toiledrone · 4 years
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Orane tu es rushante je ne vais pas me lever je ne me sens pas mal de ne pas vouloir danser avec toi parce que tu es pleine de vie et ronde et tout ce que tu touches tu l’éclabousse en ce moment tu n’es faite que de ton haleine de ta vitesse de tes lumières aveuglantes et j’ai déjà vraiment trop mal aux pieds au ventre et à l’oeil qui monte et redescend avec peine les escalier entre le bar et le bureau Orane tu creuses pour rien un grand trou noir un grand big bang qui ne te regarde pas y’a rien qui pourrait me faire me lever en ce moment ceci dit le dit-dude n’est toujours pas là il est donc bien dur de vérifier cette dernière affirmation et osti c’est tellement niaiseu mon affaire le lecteur me trouve niaiseuse le public me trouve niaiseuse les belles filles qui veulent danser me trouvent niaiseuse j’espère au moins que mon auto correcteur suffira à remplacer certains des mots employés afin de rendre le texte intéressant j’aimerais pouvoir écrire des textes intéressants et sans aide j’aimerais me lever et partir mais si je manque de justesse son arrivée je m’en voudrai davantage qu’en ce moment à force d’être si dépendante et affective et conne pourtant j’ai relu shit fuck cunt 2 fois aujourd’hui je le connais presque par coeur il le dit clairement il le dit sort du bar pis sort de ton espoir préfabriqué je l’ai lu deux fois une fois dans la vitrine et l’autre dans le bureau du bar j’ai agressé du monde avec le titre du livre ils ont eu l’air d’hésiter en montant l’escalier comme si le titre projetais de cette vapeur verte de cette brume tiède et de ces barrières majuscules c’était approprié ils avaient raison I guess je m’éloigne du sujet je sors de la transe d’écriture j’ai dû me relire prendre une autre gorgée who knows et me voilà back on track à débiter toujours débiter à la place je pourrais dessiner des bites quelque part ou sur quelqu’un qui dort dans un party de jeunes si j’étais encore jeune de cœur je suis sûre que j’y serais bonne et même excellente et même que je pourrais en faire une profession j’ai un énorme catalogue à feuilleter des verges des manches des bateaux je les ai noté j’en ai fait des listes descriptive avec un code de couleur une règle religieuse une légende pour les codes je n’arrive toujours pas à me rappeler des dates d’anniversaire de mes parents mais je me rappelle des pénis qui m’ont fourré je n’ai besoin que d’un regard que d’une auscultation que d’une seule émotion et c’est gravé pour toujours dans ce disque dur interne qui ne me sert à presque rien ces temps ci sinon écrire des poèmes sinon écrire des listes descriptives des pénis qui me fourrent jour après jours traversée par ces bateaux traversée par ces longue période calme plat traversé par l’alcool doré et brûlant au rôle de mouton un mouton deux moutons trois moutons je ne dors jamais je divague dans ce calme plat et je m’ennuie des rêves en attendant je peux toujours m’enduire m’étendre dedans je peux toujours m’offrir comme un beau char alléchant sans même le demander je peux laisser David me regarder de l’autre bout du bar avec ses yeux gentils et imaginer qu’il me fait un câlin même s’il m’a dit lui aussi il y a quelque mois que “oui mais non” c’était le fun la nuit passée ensemble mais que ça l’intéressait pas davantage à côté de sa bite j’ai mis quatres + deux - et un 5 et c’est un noeud c’est une explication du malaise c’est une première fois dans cette petite embarcation dans cette mer d’huile et je n’ai pas de rame et je rame avec mes bras et rien ne me suffit je m’ennuie à mort d’homme je me débat là dedans.
J’ai besoin de retrouver le goût du papier l’envie de lire simplement pour la santé de mes yeux je suis sur ce bar je me retiens bien fort pour pas me mettre nue sur ce bar pour faire du bar la scène et de la scène une boutade une catastrophe pour Marius qui va devoir me gérer il est 2:41 c’est fini maintenant tout est fini c’est impossible que je dorme dans le lit où je souhaitais me rendre ce soir au même titre que la rencontre par hasard avec dit dude ne se produira pas et je n’aurai même pas un regard entendu je n’aurai même pas quelque chose pour m’effleurer je suis acide et amère et bien immature sur ce bord de bar déserté de l’amie sa main sur mon épaule m’a à peine écorchée j’ai cru la voir encore il y a deux minutes mais non elle est partie elle m’en voulait de mon inaction et de cet espèce de néant dans mes yeux David est parti aussi je ne vois pas le temps qui courre devant moi seulement je me rend compte un peu en retard des disparitions des indices et de la fin du monde dans un verre d’eau merci Jules pour le verre d’eau oui tu as raison je fais dur à voir encore mais cette fois au moins je ne pleure pas et je ne renverse pas les bancs de votre bar à papa je ne me démène pas dans votre barbe à papa qui traîne sur le comptoir j’ai fait toute ma thérapie je l’ai mangée en salade et en popcorn salé je l’ai administré l’avertissement je le porte c’est ma deuxième veste sous le polar mes garçons mes mec tous semblables et pourtant ce qui les différencie d’avec le dit-dude qui n’était qu’un de mes mecs aussi il y a deux semaines un ami simple et bienvenu et nécessaire la différence est dans la nuit passée dans une chambre bleue du couvre-lit dans le film Paris Texas et les couleurs entendues c’est ce que je n’ai jamais demandé et qu’il a pourtant cru déceler en moi que ce soit une odeur une hormone un reflet du désir je ne sais pas.
Je m’offre je me donne mais je ne demande rien et mes amis finissent tous par me toucher les seins je n’y fait rien pour y changer quoi que ce soit le voilà le malheur touchez moi les seins et je ne serai pas moins mal seulement moins seule pendant 8 secondes à moins d’un détour à moins d’une prolongation d’une punition sur le banc et la sieste dedans ou bien l’élan du banc que je lance dans les voiles du fameux bateau de son amarrage au travers du Quai ou du traversier québec-lévis en ce moment tout le monde se demande si c’est vraiment utile un troisième lien moi je me demande ce que je ferais si j’avais une troisième jambe il me semble bien que si j’en avais un pénis je le rentrerais dans toute j’en ferais des performances artistiques et je lui ferais faire de la montgolfière avec des ballons coloré attaché par petite boucle oui c’est sûr je mettrais ma queue partout dans les uniformes avec un petit noeud papillon je m’assurerais qu’elle sente toujours bon je lui ferait de petits massages de petites virées au spa de bons petits repas chauds je ne lui dirais jamais non je répéterais “oui” je dirais “oui oui oui” je lui dirais “fais moi mal” et j’oublierais les heures et j’oublierais de me lever je ferais de jolies grasses matinées avec le déjeuner au lit si j’avais un pénis j’aurais quelqu’un à qui râler ma marde tout le temps et il me soutiendrait il me supporterait aveuglément clairement on serait un belle paire de player lui et moi on en briserait des coeurs peut être même des carreaux de fenêtres on serait jeunes et flamboyants avec nos veines et nos désirs je n’oublierais jamais d’arroser les plantes puisque mon pénis serait l’arrosoir ou le tuyau qu’on ouvre et ferme dans la cour pour faire une blague à l’enfant qui essaie de remplir la piscine de toute sa gloire et j’aurais un pénis et les nuages pourraient se refléter dedans ma bite s’appellerait Aurélie on attendrait ensemble le consentement comme on attend le bus sous la neige avec soulagement et bénédiction on serait la lumière du désir et de ses phares on rechargerait les batteries de tout le monde je te le dis au risque de me répéter Aurélie et moi on remplirait tout ce qui s’offre et tout ce qui pique notre curiosité on en ferait le tour une fois deux fois trois fois puis on irait ailleur libres de s’en foutre des fluides qui se mélangent on serait libre du voyage entre les textures j’aurais un pénis je serais maître du monde j’aurais la patience j’aurais un pénis je pourrais courir plus vite et échapper les laisse des oiseaux sans grandes conséquences mais pour l’hiver et pour le bus et pour le consentement on en mettrait des cols roulés on en mangerait à la cuillère et dans l’envers de la cuillère il y aurait cette assurance des choses belles à venir et dans l’avenir peut être les seins de mes copines et je m’en foutrais tellement j’y mettrait la main je leur ferait de faux espoirs du mâchefer avec leur faux espoirs comme des rebuts toxiques comme des déchets d’argent comme des bijoux de mica.
Si j’avais un pénis.
J’ouvrirais mon pantalon comme on ouvre le paquet de pop-corn du dépanneur quand on a pas de micro-onde et qu’on doit le faire éclater à la poêle nous même avec mes grandes peurs avec mes grands fracas j’ouvrirais mes pantalons je sortirais mon pénis pour le regarder et en le regardant bien comme on regarde le pop-corn et son beurre dans sa maison de papier débile je regarderait mon pénis et je me dégoûterais parce que le gras parce que le sel parce que la taille du truc et le suremballage du truc ça rendrait ça bien plus facile de pas vouloir le crisser dans ma yeule ça rendrait ça bien plus facile de perdre du poid et d’arrêter d’attendre sur le bord du bar je boirais mon verre d’eau je rangerais tout dans le vêtement et j’en rajouterais une couche je volerais un foulard pour le froid de l’attente du bus sur St-Denis j’irais la queue entre les jambes longues et douces contre la neige jusqu’à ce que les flocons l’enveloppent au complet jusqu’à ce que je ne puisse plus la sentir jusqu’à ce qu’elle devienne cette donnée aberrante et non plus une excuse jusqu’à ce que le poid meurt que la lourdeur s’évanouisse jusqu’à ce que l’effort demandé me dévisage et me déforme suffisamment à force de tirer à force de continuer à marcher dans la neige avec ma queue monstrueuse et plus personne ne pourrait me reconnaitre je deviendrais cette espèce en voie de disparition cette créature rare j’aurais un pénis et je serais un animal fantastique qui manque d’air qui manque d’espace qui manque d’amour et parce que j’aurais un pénis j’aurais le droit de dire que ce n’est pas de ma faute j’aurais le droit de faire payer les dettes et les émotions des autres qui m’auront envisagé je pourrai lire ailleurs que dans un désir d’apprentissage et faire gonfler mon chest faire gonfler mes bras faire gonfler ma tête avec la petite pompe qui fait grossir la bite jusqu’à ce que tout soit à la hauteur de mes ambitions jusqu’à ce que je puisse aller voler avec les oiseaux libérés un peu plus tôt j’y serai accueillie moi même bateau volant moi même liste infinie pour cracher le nom des seins que ma bite aura touché avec des + des - et des chiffres avec une légende et mon mythe j’aurai un trône j’aurai un public plein de bonté et de respect j’aurai du popcorn à tous les repas directement importé des États-Unis qui clairement feront pousser le meilleur popcorn au monde dans leur champs et leur incendis je dirigerai ce ciel d’une main de fer à l’aide de mon pénis et de mon sceptre contre toutes les maladies et regarde j’ai une étoile bleu derrière mon trône pour me montrer la direction dans laquelle ira tout l’équipage au travers des images et au travers des organes inférieurs regarde je te vole dessus avec mes milles oiseaux de guerre et je m’en viens coloniser tes champs de maïs tes marches tranquilles jusqu’au dépanneur durant lesquelles tu penses être seul l’invasion a déjà commencé elle est arrivée avec le bruit de l’eau qui tombe en gelant sur tes mains mais regarde je dégringole moi aussi je suis bien comme tout le monde et je suis encore dans ce bar que j’aime et qui me regarde feu confetti accent grave dissociée je m’accroche au comptoir comme je m'accroche au cou de quelqu’un qui m’aime et je casse un verre en riant parce que l’éveil et je m’habille je vole les foulards des alcooliques j’attend l’autobus (avec soulagement avec bénédiction) j’écoute ma musique je fais du bruit dans l’escalier j’ouvre les lumières je ferme les lumières tout ce qui existe ici me regarde je suis ce qui me répond dans la fente du bois des meubles et du plancher ici j’ai une étoile bleue dans le dos et pas grand appendice j’ai quelques livres à colorier à te proposer et si je t’envoie ce texto c’est qu’il est 5:00 que j’ai l’univers en manque de partage mais je ne texte jamais aux heures où je suis réellement seule je n’envoie même plus mes textes de poésie aux ami-e-s par crainte du temps qui nous suinte entre les doigts je n’ai pas à imposer un plus grand vomis verbal je n’ai pas à imposer davantage de mes déversements je suis flottante parmis les notes sur mon téléphone je suis un radeau dans la gadou qui va me venir dans face je suis au travers des routes je suis dans cette jonction entre le vécu et l’inventé je suis entre la majuscule et le point final je suis dans ce dernier sprint hors des transports communs.
Et en moi bleue.
Ce qui subsiste c’est l’énumération.
Ce qui me sustente tient de justesse dans l’éclat du lampadaire.
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Le shopping d’Angèle
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Robe fluide blanche avec traîne en crêpe de soie et dentelle à décolleté croisé devant et décolleté en V dans le dos et à perles blanches nacrées + Voile mi-long en tulle et à fleurs brodées
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
2400€ + 250€ + Retouche 300€
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Haut court ivoire en guipure + Jupe taille haute évasée en tulle + Voile court en tulle à noeud ivoire en satin
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
400€ + 700€ 150€
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Jupe taille haute fluide ivoire en crêpe de soie avec traîne + Top court ivoire en crêpe de soie et tulle plumetis + Voile court à rabat en tulle et fleurs brodées  
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
700€ + 290€+150€
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Top court ivoire à décolleté cœur en crêpe et à bretelles en tulle avec fleurs brodées + Jupe patineuse taille haute en bertaline de soie ivoire + Voilette ivoire en bertaline de soie et tulle plumetis
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
350€  + 450€ + 150€
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Robe asymétrique fluide avec traîne ivoire en crêpe de soie et dentelle de chantilly + Voile mi-long à rabat en tulle et dentelle de chantilly
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
1200€ + 250€
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Escarpins à bouts pointus en cuir dorés
Roberto Durville  
138 rue d’aboukir 75002
https://robertodurville.fr/
89€
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Sandales à talons en cuir à brides croisées dorées pailletées
Roberto Durville  
138 rue d’aboukir 75002
https://robertodurville.fr/
99,99€
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Haut court ivoire en guipure + Jupe taille haute évasée en tulle +  Voile court en tulle à noeud ivoire en satin (Retouches comprises)
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
400+700+150€
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Escarpins à bouts pointus en cuir dorés
Roberto Durville  
138 rue d’aboukir 75002
https://robertodurville.fr/
89€
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Bouquet  
Paris Fleuri
152 rue Saint Honoré – 75001 Paris
http://www.parisfleuri.com/
100€
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Fleurs cheveux
Paris Fleuri
152 rue Saint Honoré – 75001 Paris
http://www.parisfleuri.com/
5€
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Bracelet en fleurs
Paris Fleuri
152 rue Saint Honoré – 75001 Paris
http://www.parisfleuri.com/
30€
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Haut court ivoire en guipure + Jupe taille haute évasée en tulle +  Voile court en tulle à noeud ivoire en satin (Retouches comprises)
Marie Laporte
48 rue de Lévis - 75017 Paris
https://marie-laporte.fr/
400+700+150€
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Broche
Johanna Braitbart
29 rue des blancs manteaux 75004
http://johannabraitbart.com/
165€
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cophinebw · 2 years
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CHOUCHOU : here are the first stills of the series with Evelyne Brochu and Lévi Doré!
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cophinebw · 2 years
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EVELYNE BROCHU back in Quebec for CHOUCHOU
✒️ Vincent Marcelin / La Presse
Evelyne Brochu is officially back in the country after living in France for several months. On the occasion of the shooting of Chouchou, a series expected on Novoo in the fall, the actress told La Presse about her joy to find the warm atmosphere of Quebec.
Evelyne Brochu is not the type to laze around. Earlier this year, while she was shooting the sequel to Paris Police 1900 in France, she was preparing the shooting of Chouchou, a series written by Simon Boulerice. “I’ve been doing the in and out since January," says the Quebec actress, who has been seen in Trop.
Her stay in Paris allowed her to open up to new perspectives. “When we travel, we try to break our reference points, to break the routine, to renew our view of the world,” she explains. “To learn, to be turned upside down, to experience something else and therefore be different, because we are in another context and that reveals something else about us.”
For this second season produced by Canal+, aptly titled Paris Police 1905, Evelyne Brochu reprised her role as Marguerite Steinheil, this courtesan reconverted to espionage during what is known as the Belle Époque.
LIKE A RETURN TO THE ROOTS
After this new experience abroad, returning to Quebec was an obvious choice for Evelyne Brochu.
“There is a real pleasure in being in a kind of family feeling: the referents are common, the sense of humor is already embodied, because it is the same since our childhood.”
— Evelyne Brochu
Evelyne Brochu has therefore launched this new challenge, which she approached by a preparation provided before the shooting. “I still had a month here to make meetings, fittings. We had a lot of discussions, so we felt in familiar territory.”
In Chouchou, the actress plays Chanelle, a French teacher consumed by an illicit passion for one of her students. She shares the stage with a prestigious trio made up of Lévi Doré (Sandrick, the student in question), Steve Laplante (Jeff, Chanelle’s partner) and Sophie Cadieux (Sandrick’s mother).
The 39-year-old actress is pleased to have formed a bond of affection with the production team of Chouchou. “On set, there's a kind of familiarity, like when you go home and say, ‘This is our home.’” “Caring,” “tender” and “magical” are the three words she remembers to describe her co-workers.
A climate of trust that puts her in the best conditions for the rest of the shoot. "I feel so protected, welcomed and supported, I feel that we want to protect, love and cherish each other. It gives the feeling that everything is cushioned, that we just have to go for it," explains the actress.
A NECESSARY MATURITY
Directed by Marie-Claude Blouin and Félix Tétreault, the series written by Simon Boulerice tackles difficult themes such as adultery, poverty and drug addiction. “I think it was great that there was this sense of security and comfort, because there were going to be sensitive and uncomfortable things to talk about,” says Evelyne Brochu.
The role of Chanelle, which involves “challenges from an emotional and physical commitment standpoint,” led the actress to enter a phase of introspection.
“There are certain characters where it's best to get away from that. My big job for this role was to get as close to myself as possible. Of my fragility, of my vulnerability.” 
— Evelyne Brochu
More than her sense of interpretation, her life experiences helped her embody her character. “Having more life experience sometimes prepares you for a role without having to intellectualize it. Evelyne Brochu cites the birth of her two twins in November 2021, which helped her better understand her character's fears about the consequences of her adultery.
“When Chanelle feels the danger of losing her family, it’s an emotion I can imagine,” she emphasizes. The 39-year-old actress is also looking forward to the projects that await her, especially in the cinema. She mentions a romantic comedy with a “cool American actor”, which will begin shooting in August.
“It’s very exciting. And I think it will be good to change universe after this great dive for Chouchou”, she concludes with a smile.
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cophinebw · 2 years
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[March 2022 News] A new drama series CHOUCHOU by Simon Boulerice, coming to Noovo next fall, will explore the theme of illicit relationships, specifically those between teens and teachers… Evelyne Brochu will star as Chanelle Chouinard, a 37-year-old teacher who “falls in love” with Sandrick, her “confident and vulnerable” 17-year-old student played by Lévi Doré. The show with 8 episodes of 60 minutes each, is going to start filming from the end of April. 
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