Tumgik
#je suis gouine
ayanna-tired · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
4 notes · View notes
ehbahpu · 9 months
Text
Le chantier où jsuis c'est dans un ancien moulin réhabilité + les dépendances autours et c'est un endroit qui a été acheté par une vingtaine de personne ya 3 ans et depuis ya des chantiers participatifs les étés pour retaper ou construire fully des trucs, et sur le tout ya plusieurs chantiers en non mixité tpgi, et moi jen ai entendu parler que par des gouin.es donc jetais en mode ah work ça va être queer land
Turns out oui mais non pcq ya énormément de cismec et de straights et je comprend juste au fur et à mesure que en fait oui ok dans les gens à la base du truc ya des queers mais ya AUSSI une majorité de cismec et d'heteras et que les queers sont potes avec ces gens
Et que du coup Oui yaura des queers qui ramènent des queers mais ya surtout des cismec et des heteras qui ramènent leur pote
Pcq depuis le debut ya un mélange complètement fucké des gouines et de meufs trans et de transmasc mais au milieu de tout ça ya pleins de cismec qui sont complètement buggé en mode ah mince je suis un oppresseur et la proximité est genre là LÀ et depuis le début je comprend pas et maintenant je comprend : non mixité c'est non mixité et ca marche pas si elle est en coloc avec des cismec straights
Et en effet Jarrive pas à trust les queers qui sont potes avec des straights mdr
10 notes · View notes
proustianlesbian · 9 months
Text
"du coup je viens de voir le dernier épisode des petits meurtres" j'avais juste cette phrase dans mes brouillons depuis mai je crois 😭. bref, tentative de petite critique sur le dernier épisode des petits meurtres en date : "meurtres du troisième type".
je l'ai pas revu depuis mais je sais que je l'ai vraiment adoré ! surtout au niveau des personnages principaux et des relations entre eux. genre j'ai apprécié comment ils ont utilisé le personnage de blum, je l'ai trouvé beaucoup mieux écrit et utilisé que quand il casse les ovaires de gréco. et genre vraiment les dynamiques des personnages sont trop bien dans cet épisode, perso j'espère vraiment qu'ils les garderont à peu près comme ça. que ce soit le goff, blum ou le trio et même rateau, c'est ma dream team.
le set design est ouf aussi, j'aimais trop le studio de l'émission. aussi ça fait plaisir de revoir Marilyne Canto qui a joué dans l'épisode 5 de la saison 1 (épisode avec plusieurs couples lesbiens à mes yeux). aussi je sais pas pourquoi mais je me souviens bien de son collier que j'aimais beaucoup parce qu'il faisait vraiment années 70. j'ai beaucoup aimé l'intrigue, c'est personnel mais j'ai rarement réussi à deviner l'assassin dans les petits meurtres (sauf dans l'épisode précédent).
maintenant il faut parler de l'histoire de rose et de l'ufologue. dès qu'elle est rentrée dans la salle et que Rose a sursauté en mode 🥺🥰bonjour !!☺️😍 j'ai su qu'il allait avoir un truc, moi j'ai un nez pour les bails de lesbiennes. et pendant l'épisode, j'ai du faire des pauses à plusieurs moments dans l'épisode pour crier silencieusement parce j'étais en mode "ILS VONT LE FAIRE, IL VONT LE FAIRE, ROSE VA ÊTRE CANONIQUEMENT LESBIENNE !!". résultats vers la fin de l'épisode quand elle dit à max qu'elle veut être l'amie de l'autre meuf (je crois elle s'appelle sylvia ? ou julia ? je sais plus maintenant mdr) je me suis dit ouh non... mais c'est ambigu... elle l'est peut-être. et la fin de l'épisode j'étais déçue de ce côté là mais j'ai quand même beaucoup aimé.
aussi, max ami accidentel des spectatrices lesbiennes parce que dire à rose d'aller dîner avec la meuf c'est nous rendre un service, merci ma vie. et gréco qui ne confirme PAS que rose est hétérosexuelle (je prends tout au niveau où j'en suis hein), merci reine pour moi ça me confirme qu'elle est lesbienne. je n'abandonne toujours pas pour mon ship rose/gréco (delusional la meuf bref).
après je suis d'autant plus déçue que rose aurait très bien pu être lesbienne et c'est révélé dans cet épisode. on est loin d'alice (dont la romance avec une femme a été complètement oubliée et qui a eu un relooking en mode "c'est pas une sale gouine regardez elle porte des vêtements plus féminins") et qui elle même est loin de lampion qui était clairement montré homosexuel dès la moitié du premier épisode donc bon.
personnellement, j'ai hâte de voir les épisodes suivants ("bientôt" diffusés) mais pour le prochain, sur l'hypnose j'ai lu le résumé wikipédia et j'ai un peu peur parce que rose va s'allier avec "un expert" pour prouver que l'hypnotiseur est un charlatan et j'ai peur qu'ils mettent elle et l'expert en couple vu qu'elle est la seule du trio à ne pas avoir eu de vraie romance vu que l'ufologue ne compte pas. je preshotte mais je pense, en ne sachant pratiquement rien sur l'épisode, que ce sera l'expert l'assassin puisque c'est souvent le personnage récurrent de l'épisode hors de l'enquête qui tue dans cette série.
sinon dans deux autres qui suivent, on va sûrement et certainement apprendre beaucoup sur Annie et Rose et leurs vies personnelles avant le début de la série. après, personnellement, je n'ai pas envie qu'on apprenne tout déjà sur la fille biologique de gréco, je trouve que c'est encore un peu tôt et que ce serai mieux que ça soit une surprise dans un épisode que quelque chose dit déjà dans le résumé wikipédia.
bref en tout cas, je pense que cet épisode est mon préféré de la saison, à égalité, voire peut-être même au dessus de l'épisode deux !! et j'espère que les épisodes suivants feront des bêtes d'audience qui permettront peut-être à la série de ne pas être annulée comme ça.
edit 16h10 : j'ai oublié mais j'avais une petite blague pour la déconne, quand rose rencontre l'ufologue pour la première fois j'étais vraiment comme shiv quand le pote de son frère a des kiss guys on molly allegations.
Tumblr media
2 notes · View notes
biarritzzz · 2 years
Text
Le terme ‘gold star’ en anglais américain fait référence aux lesbiennes qui n’ont jamais eu de relations avec un homme.
Je vais offrir mon point de vue français/francophone sur la question car le débat semble tabou en France où paradoxalement on assiste à une avalanche de termes anglo-saxons (#merci les réseaux sociaux) qui frôle l’indigestion.
D’abord, le terme est intraduisible en français.
‘étoile dorée’ n’évoque strictement rien en français alors qu’aux Etats-Unis cela fait référence à une gommette que les bons élèves reçoivent quand ils travaillent bien. Ensuite j’en ai plus qu’assez de l’américanisation de la société française. Les Etats-Unis ne sont pas le modèle absolu et je ne vois pas pourquoi un terme anglo-saxon devrait être adopté dans les pays francophones au motif que les Etats-Unis seraient ‘plus cool’ et ‘en avance’.
En avance de quoi au juste? Toutes les idioties postmodernistes crispantes nous viennent des Etats-Unis, ce n’est pas pour autant qu’on doit les imiter, merci bien.
Mais au-delà du terme et de son utilisation en français, c’est la réalité qu’il recouvre qui me dérange le plus.
Il n’y a qu’une sorte de lesbienne: la lesbienne qui n’a jamais couché avec un mec. Point.
Les femmes qui couchent avec un/des homme(s), même une fois, même pour ‘essayer’ sont au mieux bisexuelles.
L’homosexualité féminine c’est l’absence d’attirance pour les hommes. L’orientation sexuelle est innée et immuable, tout comme le sexe biologique.
Je suis parfaitement consciente que les lesbiennes anglo-saxonnes qui utilisent le terme ‘goldstar’ pour décrire leur expérience le font par fierté et pour s’opposer à l’idée que coucher avec un mec est inévitable pour une lesbienne.
Néanmoins, l’usage du mot suppose qu’il y aurait des lesbiennes qui ne sont pas ‘goldstar’. Et non. Les lesbiennes sont des femmes homosexuelles et aucune ne couche avec un mec de façon consentante (je ne parle donc pas de viol). Aucune. Jamais.
Contrairement à ce qu’affirment les bisexuelles, non, il est pas difficile de ne pas coucher avec un mec. Pas besoin de résister à un désir qui n’existe tout simplement pas, de la même façon que je n’ai pas besoin de résister à une envie de manger de la merde. Ma réaction est instinctive et innée: 🤮
Ça ne signifie pas que les lesbiennes ne subissent pas une pression tous azimuts pour coucher avec un mec, essaie allez, juste une fois, tu vas voir, ça va te plaire, qu’est-ce qui se passe t’es une gouine en fait?
On grandit toutes dans la même société hétérosexuelle et lesbophobe et pourtant certaines d’entre nous sont nées homosexuelles et les autres sont soit bisexuelles soit hétérosexuelles.
L’orientation sexuelle n’est pas un hobby, une opinion politique soi-disant plus féministe, un costume qu’on enfile quand on s’ennuie ou un groupe de parole pour les hétéros/bis déçues des hommes. C’est une orientation sexuelle neutre. Point barre.
Il est important de mettre les points sur les i car je constate une résurgence du ‘lesbianisme’ politique dans les cercles militants (qui sont des repères de cinglées) et ce n’est que de la lesbophobie sous couvert de féminisme.
Je suis lesbienne. Pas lesbienne ‘goldstar’ puisque le terme lesbienne présuppose déjà une absence d’attirance pour les hommes. De la même façon que je suis une femme, pas une femme ‘cis’.
Le mot existe déjà et il se suffit à lui-même.
LESBIENNE.
18 notes · View notes
claudehenrion · 1 year
Text
Paroles et musiques... pour cantatrice folle ou cantateur fol
 Mes amis savent ma longue passion pour mon piano, ce compagnon de mes joies et de mes chagrins et du ''no silence land'' qui s'étend entre ces deux usages extrêmes d'un même (et merveilleux) instrument. Et mes proches savent aussi que, sans pitié pour mes voisins parisiens, il m'arrive de caricaturer  Pavarotti ou Jo Dassin, en poussant la chansonnette... ou en m’essayant sur les grands airs du ''Répertoire'' (comme ''Nessun Dorma'', du Turandot de Rossini : ''Les cons, disait Audiard, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît !''.  Eh ! bien, j'ose !)
Allez savoir par quels méandres, à travers les circonvolutions de mon cerveau, un air s'est imposé à moi, hier : c'est la célèbre chanson ''Mon Homme'', écrite pour Mistinguett en 1920, qui est, étonnamment, la chanson française qui a connu le plus grand succès international, alors que ses paroles étaient et sont rien moins que inhumaines. Jugez-en plutôt par vous-mêmes : ''Sur cette terre, Ma seule joie, mon seul bonheur C’est mon homme... Et même, la nuit, Quand je rêve, c’est de lui, De mon homme... La Femme, à vrai dire, N’est faite que pour souffrir Par les hommes... etc...''. Vous imaginez la levée de boucliers et les ''Unes'' outragées auxquels cette déclaration de guerre au féminisme le plus moins éclairé et à la bien-pensance la plus éculée (c'est la même chose) donneraient naissance, en 2022 ! Sandrine Rousseau se surpasserait dans la connerie --si c'est possible !
Rétrospectivement, j'ai eu honte pour nos ancêtres qui avaient l'aveuglement, l'inconscience et le mauvais goût de fredonner –même en faisant ''mmmm''-- de telles insultes à la sacro-sainte égalité de façade qu'il est de mise d'afficher depuis que la folie est non seulement sortie des asiles... mais qu'elle est devenue, pour le plus grand malheur de l'humanité en chute libre, LE critère, LE ''mètre-étalon'' de ce qu'une poignée de furies (contaminées par une haine inexpiable pour tout ce qui est masculin) a fait croire à la Presse, comme toujours décourageante de nullité, d'opportunisme et d'inintelligence... Déjà que je suis un homme blanc, héréro, de droite, catho, et même pas honteux de n'être ni L, ni G, ni B, ni T, ni, surtout, ''Q''... je me suis dit que je n'avais pas le droit de continuer à être une telle souillure sur  ‘’la planète’’ : c'est un must de rattraper ''mes'' erreurs-passées-de-mes-ancêtres.
J'ai donc entrepris le grand oeuvre utile entre tous de remettre les choses en place, et je chante désormais : ''Sur cette terre, Ma seule joie, mon seul bonheur, C’est mon homme-femme, mon bi, mon trans... Et même, la nuit, Quand je rêve, c'’est de lui, d'elle, de iel, de ze...  De mon homme, de ma femme, de mon ''L'', de mon ''G'', de mon ''B'', de mon ''T''et de mon ''Q'' (Mais qu'alliez-vous penser ?  Même tenu par un homme --et blanc--, ce blog est bien élevé, genre ‘’de bonne famille’’, et ce ‘’Q’', càd. ''Queer'' (= étrange, peu commun, ou bizarre). Ce mot anglais désigne les minorités sexuelles et de genres, seules dignes d'intérêt puisqu'elles ont une orientation comportementale différente de l'hétérosexualité '' ou de la ''cis-identité'' sur lesquelles repose tout ce qui existe et tout ce qui ''tient''. Tout, quoi !). Revenons aux paroles : ''A vrai dire, la femme, le transgenre, l'homo, la gouine, les neutres, et même les etcetera n'est /ne sont fait· e · s· que pour souffrir...''. C’est beau, hein ?
Mais cette phrase, encore plus incongrue que les autres, m'a stoppé net dans mes désirs de rédemption : c'est l'homme, ''à vrai dire'', qui doit souffrir pour payer tant de siècles d'une société patriarcale qui a tout esquinté, jusqu'à la grammaire pour ceux qui veulent noyer leur chien en disant qu'il a la rage... J'ai aussitôt cherché un nouvel air à chanter, accompagné de mon piano qui, soit dit en passant, n'a aucune raison d'être décliné au masculin : pourquoi ne serait-il pas ''une piana'' ? C'est tout de même bien plus proche de la vérité des choses et de l'égalité des sexes, non ?
J'ai donc choisi la jolie chanson de Françoise Hardy ''Si tous les garçons et les filles et les homos et les gouines et les trans et les ''cis'' de mon âge savent bien ce que c'est qu'être heureu · x · e · s·''... et je me suis immédiatement senti plus à mon aise, plus en harmonie avec mon époque, plus content · e, plus épanoui · e. C'est un facteur de vrai bonheur de s'être enfin rendu compte que le sexe des mots est un remède aux maux des sexes ! Mais... pourquoi une petite voix mal-pensante n'arrête-t-elle pas de me susurrer sans cesse : “Byzance, dit-on, tomba aux mains des Turcs en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme et l'insensé, pendant que nous discuterons du sexe des mots''.
Alors... pourquoi cette fausse querelle ? Parce que en français, le genre neutre (comme en ont le grec, le latin, l'anglais ou l’allemand, entre autres) se décline le plus souvent comme au masculin, avec quelques exceptions bien connues (vigie, sentinelle, ou ''amour, délice, et orgue''). D’où que quantité de noms de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins, leur genre n’ayant  rien à voir avec le sexe de la personne en place. Le mot ''Homme'' lui-même s’emploie d’ailleurs tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne un mâle. Confondre les deux condamne à l’embrouillamini actuel de la féminisation du vocabulaire.
Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une andouille, une vedette, une canaille, ou une fripouille... Et de sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin (les plus belles), un génie, et même un tyran. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?  Dans l’usage réel, chacun restitue spontanément qu’un soprano est une femme, qu’une basse est un homme, que le masculin ''vagin'' désigne un organe féminin et le féminin ''verge'' un organe masculin. Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels ou sexués, et voir une intention cachée dans cette logique choisie est rien moins que absurde ! Il paraît, nous expliquent les nuls, que si, au lieu d’écrire ''les pamplemousses et les oranges sont mûrs'', vous écrivez soudain ''les pamplemousses et les oranges sont mûres'', vous contribuerez à ce que des femmes ne soient plus battues par des hommes. Stupidité ? Mauvaise foi ? Délire grotesque ? Décalage immense par rapport au réel ? Réponse au choix.
A partir de la mise au rancart inutile, absurde et surtout ridicule de quelques chansons, nous continuerons notre petite escapade en Absurdie, le royaume de nos anti-penseurs modernes. Tous sont progressistes, ce qui explique pourquoi plus rien ne fonctionne... mais explique aussi pourquoi leurs idées, au delà de leur aberration majuscule trouvent, dans certains milieux ''qui se la pètent'', un accueil trop favorable qui les rend dangereux... ce qu'ils ne méritent absolument pas, en tant que ce qu'ils sont eux-mêmes, c'est-à-dire : 3 fois RIEN, ou plus ! (à suivre)
H-Cl
2 notes · View notes
meloshbielka · 2 years
Text
J'ai repensé à ce ressenti que j'ai eu il y a quelques mois sur le fait de ne pas avoir d'inconfort avec l'idée d'être perçu comme une meuf et d'être genré au féminin. Il est revenu de manière beaucoup plus atténué, sous forme de questionnement plutôt. Qu'est-ce que ça me ferait effectivement ? Qu'est-ce que ça changerait dans ma vie ?
Je ne peux pas nier l'impact de l'habitude sur mon expérience liée au genre. J'ai transitionné il n'y a pas si longtemps et jusque là ça me paraissait normal qu'on me voit comme une fille et qu'on me genre au féminin. Cette habitude est encore présente dans mon esprit, elle naturalise le fait d'être cis en quelque sorte. Puisque je suis né avec tels organes génitaux, puisque j'ai le corps que j'ai à la base, je dois me conformer plus ou moins aux normes de genre et ne surtout pas vouloir être considéré et perçu de manière différente de mon assignation. Je n'échapperais pas à ma "condition biologique" qui déterminerait une bonne partie de mon expérience sociale. Et bien non, je refuse catégoriquement cette vision des choses. Ce n'est pas parce que j'ai telle caractéristique physique que je dois me genrer de telle manière, il n'y a absolument aucun rapport. Le langage, c'est une décision humaine, il n'a pas d'essence en lui-même, il ne signifie rien en dehors de nos pratiques sociales (c'est valable pour toute la langue et pas uniquement pour les histoires de genre), il est stéréotypé comme l'est le genre dans notre société. Les vêtements, c'est pareil, ce sont des bouts de tissus à la base, mais on leur a accordé tellement d'importance socialement qu'ils représentent bien plus et on ne peut pas échapper à cet état de fait. On peut juste jouer avec ces codes, les transgresser ou s'en servir pour se protéger, c'est là notre seule marge de manœuvre.
Effectivement, je pourrais tout à fait porter des vêtements plus féminins de temps en temps ou me genrer au féminin avec le physique que j'ai actuellement mais ça ne ferait pas de moi une personne moins trans et moins non-binaire. Ça ne ferait pas de moi une meuf. On me percevrait comme tel, c'est tout. Je crois que cette pensée de me genrer au féminin et le vivre bien est un leurre, du moins à cette période de ma vie et dans des contextes pas queer genderfuck.
M'imaginer être genré au féminin et appelé par mon prénom de naissance au boulot par exemple, révèle surtout le lien à mon passé, avant ma prise de conscience que j'étais trans et que j'avais le droit de transitionner. C'est une sorte de pensée anachronique qui se fait passer pour un ressenti actuel mais qui ne l'est pas. J'ai l'impression que cette image est là pour me rappeler que quand même, c'est mieux d'être cis, c'est plus "logique", et surtout c'est plus simple... Même être une meuf masculine pour moi ce serait plus simple (c'est pas valable dans tous les milieux et cultures bien sûr) car j'admettrais tacitement que le corps c'est pas rien, que l'éducation c'est pas rien, que je peux pas non plus m'émanciper de ça. Et que je me présente comme ça juste parce que je suis gouine, que ça a un rapport avec mon orientation et non mon genre.
Utiliser le féminin pour moi ce serait comme dire "tu vois là, mon apparence masculine, elle ne veut rien dire, ce qui compte vraiment c'est ce que j'ai sous mes vêtements, ça c'est la vérité, ça c'est important"
Je me ferais alors comprendre de toutes les féministes cis qui dénoncent les stéréotypes de genre, qui pensent qu'une meuf peut s'habiller et se comporter comme elle le veut FUCK SEXISM, et que ça ne fait pas d'elle un mec pour autant.
Je suis d'accord avec elles... Mais je suis pas une meuf. Désooooooooooo
Allo LA TRANSIDENTITÉ EXISTE. LA NON-BINARITÉ EXISTE BORDEL
Comme je l'ai déjà dit, cette pensée révèle aussi que le fait qu'on me voit et me considère comme un mec est bizarre. Parce que ce n'est pas du tout mon expérience de vie. J'ai été vu et considéré comme une meuf pendant 31 ans, ça laisse des traces. Je ne sais pas ce que c'est que de grandir et socialiser en tant que mec dans la norme, que d'être traité comme tel, et même si je me suis éloigné progressivement de certains stéréotypes de genre à la vingtaine, ça n'a jamais été un souci, je n'ai jamais subi d'exclusion pour ça, simplement parce que je ne fréquentais qu'une personne en dehors de ma famille (avec qui j'avais d'autres patates à cuire à cette époque un peu mouvementée. Le sujet principal n'était pas le fait que je sois pas très féminin mais ma relation toxique. Même si j'ai eu quelques remarques sur le fait de ne pas faire assez attention à mon apparence). Donc j'ai un vécu de meuf un peu à la ramasse mais qui restait quand même d'un point de vue social à sa place de meuf.
Il y a aussi le fait que je ne sois pas un mec tout simplement... Je n'ai pas ce ressenti, je ne peux pas savoir ce que c'est. La plupart du temps j'oublie qu'on peut me percevoir comme un mec, parce que ça reste abstrait, je suis la même personne qu'avant, j'intéragis de la même façon, avec la même timidité qu'avant, donc tant qu'on m'appelle par mon prénom et qu'on me genre au masculin je me sens bien, je me sens reconnu dans ma masculinité si je puis dire. Mais parfois cette pensée me traverse l'esprit et ça peut me faire bizarre. J'ai l'impression qu'on me considère comme ce que je ne suis pas. Il me faut faire un effort supplémentaire pour ne pas tenir compte de ce décalage, pour me dire que meuf ou mec, là n'est pas la question, tant qu'on me respecte, après tout on ne se résume pas à son genre. Mais quand même, je ne peux pas nier que si on me voyait comme une personne non-binaire et non un mec (surtout cis mais aussi trans dans une moindre mesure) ça me ferait vachement plaisir. Si on pouvait respecter mon genre social masculin tout en sachant que je suis non-binaire, sans me ramener à mon corps, sans vouloir à tout prix savoir "de quel côté je transitionne" , ce que j'ai dans le short en gros, ça serait l'idéal pour moi. Mais ce n'est pas possible dans notre société actuelle en dehors d'un milieu très restreint. Donc allons-y pour qu'on me voit en tant que mec. Peut-être gouine de temps en temps, mais certainement pas en permanence.
C'est vrai que j'aime bien l'idée de ne pas rentrer dans la norme, car je ne me sens pas en faire partie, mais quand on me perçoit comme un mec cis masculin je passe malheureusement inaperçu. Alors ça m'arrange dans un certain sens, ça me met à l'abri d'éventuelles déconvenues voir violences sociales, mais ce n'est pas moi. Je ne suis ni un mec cis, ni un mec tout court. Je suis masculin certes, j'ai des goûts vestimentaires assez basiques certes, mais j'ai dû me battre pour en arriver là où j'en suis, pour pouvoir m'autoriser à être comme ça, c'était largement pas gagné d'avance, contrairement aux mecs cis que la masculinité accueille les bras ouverts tout en sanctionnant leur potentielle féminité. C'est pour ça que je suis parfois vener contre les mecs cis que je croise dans la rue, dans le tram, alors qu'ils ne m'ont rien fait et qu'ils ont parfois un peu les mêmes goûts que moi en terme d'expression et que je me dis que c'est leur droit d'aimer ça. Leur embrassement de la norme m'agace, leur privilège m'agace, leur perpétuation passive d'un monde profondément injuste m'agace. Moi j'ai le droit d'être aussi masculin que je le veux maintenant car c'est une expérience qui m'a été refusée plus tôt à cause de mon vécu. Mais eux, c'est presque un devoir de leur part que d'œuvrer en tant que privilégié à défendre les personnes opprimées, à les soutenir, à rendre ce monde plus ouvert, ça devrait presque leur être interdit d'être aussi masculin toute leur vie, ils devraient afficher une certaine féminité publiquement, ça aiderait à changer les regards. VENER
Quand je rencontre des mecs cis individuellement, je n'en ai rien à faire qu'ils soient masculins, je leur parle comme à des êtres humains qui font ce qu'ils veulent, tant qu'ils sont corrects avec moi c'est ce qui compte. Je vois bien que C'EST LE PATRIARCAT QUI M'ENERVE. C'EST LES OPPRESSIONS SYSTÉMIQUES QUI M'ÉNERVENT.
Bref, tout ça pour dire que parfois ça ne me convient pas totalement de passer pour un mec socialement et que ne pas porter de binder et/ou me raser la barbe, arrêter la T pour être plus androgyne, ce sont des choses qui m'intéressent. Je m'imagine qu'en faisant ça mon passing sera un peu plus variable, qu'on me prendra pour un mec ou une gouine suivant les moments, ou qu'on buguera complet devant mon physique ce qui pourrait me faire ressentir une certaine euphorie aussi.
1 note · View note
hard--headed--woman · 4 months
Note
J'espère que tu n'es pas trop stressée par la sauce de la team hétéro-spéciale. Leur délire c'est vraiment qu'être "keuwir" c'est une sous culture genre emo ou un fandom. En attendant, je me suis faite casser la gueule pour être "gouine" en CM2. Si des meufs hetéro se decrivaient soudainement d'identité de genre "gouine" parce qu'elles ont les cheveux courts (comme les gens qui se décrivent comme "queer"), je serais *légèrement* furieuse. Faut que les gens arrêtent d'inventer des communautés bidons sur le malheur des autres et de décréter qu'on est dans le même "club" et de réécrire histoire pour se légitimiser.
C'est pas tous les jours "fun" d'être homo/bi dans une société homophobe. C'est bien pour ça qu'on a créé une communauté. Mettre des paillettes et faire des drapeaux Tumblr pourris ne fait pas soudainement d'eux des gens tout en bas de l'échelle sociale et oppressés par tout un système. J'ai encore vu une vidéo hier avec un papi (en France) qui disait qu'il s'était fait voler des trucs par son coup un soir dans sa jeunesse et que c'est lui, la victime, qui a fini au tribunal à l'époque, à se faire humilier, moquer et traiter "d'inverti" et à payer une amende de deux mois de salaires.
A quel moment c'est comparable à expérience asexuelle (ou "non chéri pas ce soir" même avec tous les délires genre demiaceflux)? Y'a vraiment des abrutis qui sont venus sur le post d'une LESBIENNE défendre leur droit d'être hétéros et te parler de leurs oppressions de personnes hétéros quoi mais mdr. T'as été courageuse d'écrire le post. Comme d'hab, je kiffe ton contenu! Prends soin de toi ma belle et passe un bon weekend! 💗🫂
Coucou!! Je suis grave contente de recevoir un message de toi, tu es une de mes abonnées/abonnements préférées haha!
C'est assez pesant et très énervant mais je le vis bien, j'essaie de le prendre à la rigolade. On dirait un groupe d'enfants en colère, je me dis que je ne devrais pas les prendre au sérieux !
C'est exactement cela, ils veulent se sentir spéciaux, donner l'impression d'être différents et rebelles, et c'est tellement irrespectueux et agaçant de leur part. Je me suis fait harceler toute ma vie pour être lesbienne et masculine, quand j'étais gamine un garçon m'a embrassée de force pour "corriger" ça, j'ai peur de faire mon coming out parce que je sais que les conséquences pourraient être terribles pour moi... et là un groupe d'hétéros avec une faible libido ou une passion pour le sexe sans amour essaie de dire qu'ils sont dans le même panier que moi ? Je ne peux pas accepter ça. Ces gens n'ont aucun respect pour notre histoire, notre culture, notre sexualité, et les discriminations auxquelles nous faisons face. Ils veulent s'approprier tout cela pour être originaux, et s'attendent à ce qu'on reste silencieux et silencieuses ? Ils se mettent le doigt dans l'œil.
C'est horrible ce que t'as vécu. Ces gens ne s'imaginent pas ce que nous, on peut traverser à cause de notre identité. C'est un jeu pour eux. C'est pour cela, aussi, qu'ils ne comprennent pas pourquoi cette communauté doit continuer à appartenir aux homos et aux bis seulement. Ils ne sont pas discriminés alors comment comprendre qu'on ait créé une communauté pour lutter contre les discriminations tous et toutes ensemble ? Ça me dégoûte qu'ils osent dire qu'ils sont dans le même panier que nous alors que la société ne les opprime aucunement.
Et franchement c'est tellement déprimant de voir que la communauté qui est censée nous soutenir est envahie par des gens qui nous manquent de respect et nous crachent à la gueule. Il n'y a vraiment plus d'espace pour nous. En plus on ne va pas se mentir ils ont l'air absolument ridicule avec leurs drapeaux et leurs paillettes. Tout ça n'est qu'un aesthetic pour eux, un jour ils s'en lasseront et laisseront leurs conneries derrière eux. Moi je serai toujours lesbienne. Et j'aurai toujours à subir l'homophobie, que ces gens aident à promouvoir avec leurs trucs
Mon dieu c'est absolument HORRIBLE. Et tellement injuste ! Pauvre homme... c'est pour te dire à quel point la société déteste et détestait les homosexuels. J'ai vu un article y'a pas longtemps, sur les homos qui ont été emprisonnés et ont reçu des amendes injustement entre les années 50 et 2000 en France. L'état n'a toujours pas fait quoique ce soit pour réparer cela aujourd'hui, ceux qui sont encore vivant n'ont jamais été ni remboursés, ni reçus d'excuse, ni rien d'autre. Ça ne risque pas d'arriver à quelqu'un baise des gens du sexe opposé sans éprouver de sentiments amoureux pour ces gens n'est-ce pas ?
Dans mes commentaires, quelqu'un a écrit "aro/ace" rights... et d'accord mais de quels droits vous parlez exactement ? Parce qu'il n'y a littéralement aucune loi contre eux et aucune oppression de la part du système. Personne ne va te renvoyer de ton boulot parce que t'as pas envie de coucher avec ta femme tous les soirs ou parce que ta libido est faible. C'est ça qu'il ne veulent pas comprendre.
Ça sonne tellement ridicule quand tu le dis comme ça 😭 mais oui tu as raison ils ont beaucoup de culot. Peut-être qu'ils sont en colère parce que quoiqu'ils disent, je suis une part légitime de la communauté et pas eux. Ou parce que ça les énerve de voir des gays se rebeller contre leurs bêtises...
Merci beaucoup!!!! Pour tout ! 💞 J'apprécie réellement ton message et ça m'a fait beaucoup de bien de lire tout ça ! Porte toi bien 💞
0 notes
32-kader-tahri · 10 months
Text
Le flop de la France pour l’hymne algérien :
Tumblr media
La France néocolonialiste, aux ambitions démesurées, n'a décidément pas beaucoup changé et à chaque fois qu’elle est confrontée à une crise, le bouc émissaire est vite trouvé : -L’immigration en général et les Algériens en particulier !                      -L’hymne national algérien engendre des frisons en France !                  -Le Chantage pour l’annulation des Accords d’Évian et les accords de 1968 !  
Ainsi la dame France possède son veau d'or et son adoration, le plus rageant, c’est à se demander si les Français du phare de la civilisation, ont-ils conscience de leur chantage ?
J’en doute, bien sûr, l’Algérie a toujours eu affaire à des imbéciles heureux qui manifestent probablement la même cécité du réel, ou le même optimisme proche de l'illumination, que celui qui préconise à l'égard de cette Algérie qui a choisi sereinement son camp, c’est-à-dire à être libre et sortir de la sphère francophone post indépendance.
Je suis vraiment surpris que dans le cadre de la convergence des luttes, nos amis détracteurs français, engoncés dans leurs certitudes aberrantes, fassent mieux en cause commune avec les gouines, les LGBTQ+ et les transgenres, cependant tous ne passeront pas le test, et resteront engluées avec des préjugés coloniaux dans leur microcosme.
Que les extrémistes s’indignent et s’indignent, mais surtout qu’ils foutent la paix à l’Algérie, car elle s’en fiche royalement de leurs états d’âme. Nous savons tous que lorsqu’il s’agit de l’Algérie, la plupart des Français sont tout sauf rationnels. L’Algérie est un sujet qui passionne les Français en libérant la parole tous azimuts, en tout cas, l’Algérie ne laisse pas indifférent, est dire à quel point cela leur brûle les lèvres de cracher leur venin. Je ne comprends donc pas pourquoi certains expriment une haine rabbique de l’Algérie qui est pourtant proche d’eux sur les valeurs, et pourtant qu’ils ne sont même pas descendants de colons.
Dès qu’il s’agit de L’Algérie, les passions se déchainent, perte de sang-froid, analyses hors sujet, rancœur de certains, ignorance d’autres. Néanmoins, à cette époque de la mondialisation, le plus sensé des dirigeants, est celui qui pense au bien de son pays et de son peuple. L’Algérie est un état pragmatique qui pense à ses intérêts avant toute chose.
La France, un pays surendetté, de bras cassés dirigé par une politique corrompus au dernier niveau, un pays qui s'est fait virer du Mali pour y voir accueillir Wagner à bras ouverts, mais ils n'ont même pas le courage de faire face à leur médiocrité et préfèrent chouriner contre l’Algérie indépendante depuis le plus de soixante années...
Certes, toutes les questions entre la France et l'Algérie méritent un vrai débat qui doit être dépassionné et dégagé d'arrière-pensées politiciennes, mais ce n'est pas le cas hélas !
L’Algérie ne doit prêter la moindre importance à ce coup de pied de l'âne qui s'apparente à une tempête dans un verre d'eau, les Algériens qui n’ont rien à cirer de ses diatribes xénophobes dès lors qu’une personne un tant soit peu d’origine algérienne est impliquée dans un fait divers, est quasi obsessionnel.
Du Chantage et de l’arrogance des parties françaises hostiles à l’Algérie avec des campagnes hostiles de certaines élites extrémistes qui multiplient mensonges et attaques.
Le décret publié le 21 mai 2023 n’en finit pas de faire polémique, les circonstances dans lesquelles peut être jouée la version intégrale de l’hymne algérien, jusqu’ici abrégé en un seul couplet. Une modification qui paraîtrait anecdotique si un des couplets tombés en désuétude n’était fortement hostile à la France. En effet, ce chant en cri du peuple a été rédigé dans un but guerrier à une période de pression coloniale intense en Algérie.
Le décret ne fait que clarifier les choses en précisant quand sont jouées les différentes versions de l’hymne : La version longue de 5 couplets, la courte version, ou la version musicale sans paroles, pour les visites officielles des chefs d’État étrangers, c'est la version courte et sans paroles qui est prévue. C’est ce qui se faisait déjà donc aucun changement.
Le couplet n'a pas été réintroduit. Il cesse simplement d'être occulté dans l'hymne national algérien. Par ailleurs, il est à constater que L’hymne écossais dit à peu près la même chose vis-à-vis des Anglais, sans que ces derniers en fassent une polémique.
Merci aux fachos français qui ont l’Algérie dans la peau, d’informer les Algériens du changement des couplets sanguinaires de la marseillaise...
Donc pas de quoi fouetter un chat, sauf pour ceux qui croyaient, assez bêtement, que la France fait de la récupération politique en clamant haut et fort que l’hymne algérien par le 5° couplet reste ouvertement hostile à la France. Certains notent enfin que l’affaire de l’hymne national survient au moment même où le président algérien effectue une visite officielle à Moscou, ce qui agace fortement Paris.
Alors que l’hymne national français est de plus en plus critiqué, un Chant guerrier hérité d’une autre époque, jugé trop agressif, trop violent.
L’hymne écossais dit à peu près la même chose vis-à-vis des Anglais. On peut reprocher beaucoup de choses à la Marseillaise, notamment son esprit guerrier et le Sang impur.
En écoutant, la Marseillaise prodigue toujours de laisser le sang impur (des ennemis) couler dans les sillons (français).
Or, je dis que La Marseillaise, la grande Marseillaise de 1792, est toute pleine des idées que l'on dénonce le plus violemment dans L'Internationale. Que signifie, je vous prie, le fameux refrain du sang impur ?
Qu'un sang impur abreuve nos sillons !
L’expression est atroce. C'est l'écho d'une parole bien étourdiment cruelle de Barnave. On sait qu'à propos de quelques aristocrates massacrés par le peuple, il s'écria : Après tout, le sang qui coule est-il donc si pur ?
Propos abominable, car dès que les partis commencent à dire que le sang est impur qui coule dans les veines de leurs adversaires, ils se mettent à le répandre à flots et les révolutions deviennent des boucheries. Mais, de quel droit la Révolution flétrissait-elle de ce mot avilissant et barbare tous les peuples, tous les hommes qui combattaient contre elle ? Jean Jaurès, La Petite République socialiste, 30 août 1903.
Bien entendu, la mansuétude n'est pas dans les habitudes de ce pays, les affronts et les offenses d’un affreux extrémisme raciste et profondément corrompue, qui n’est surtout pas, mais alors pas du tout représentatifs par ses prises de position, sauf pour se refaire une santé sur le dos des Algériens et s’en prend comme toujours à l’immigration ceci bien entendu n’est pas nouveau. Cela fait partie de l’ADN d’extrémisme ?
Alors pourquoi cette rage à vouloir nous dominer et à nous donner des leçons ?
Pourquoi cette obsession politique de tous les bords, de tous les partis, qui suivent servilement la même ligne politique, à vouloir nous haïr ?
La France et les Français ont littéralement pillé l'Algérie tout en la haïssant et en la méprisant. La manifestation suprême de ce mépris envers les Algériens est, sans aucun doute, lorsque la France a réalisé dans le Sahara Algérien des essais nucléaires aux retombées écologiques désastreuses encore existantes jusqu'à ce jour, et certainement pour des siècles à venir. 
Donc il est bien temps de rendre des comptes, sans compter les crimes de guerre et les atrocités commises au nom de cette France coloniale.
Quelle perspective dans ces conditions des relations franco-algérienne, quand de part et d’autre est installé un sentiment de méfiance et un néocolonialisme sournois.
Que l’Algérie intègre le bloc anti-occidental est par ailleurs qu’un juste rééquilibrage dissuasif des forces dans la résistance à l’hégémonie mondialiste.
Quant à l’immigration clandestine, faut-il rappeler le rôle des associations humanitaires, une partie des politiques et de la population estime que les ONG font le jeu des passeurs et se rendent complices, de fait, de leur trafic d’êtres humains.
Les navires donnent à ces pauvres gens la garantie d'être recueillis non loin des côtes du déversement migratoire, qui pourront alors prendre la mer en barcasses bringuebalantes, ôtant les dernières hésitations. Plus ces navires se montreront actifs, plus il y aura de candidats à la traversée, plus il y aura de morts
Concernant l’hébergement des migrants, les relations entre l’État et ses prestataires de services associatifs (Coallia, la FNARS, la Croix-Rouge, France terre d’asile, etc.) sont également tendues et conflictuelles.
Ces conséquences n'ayant pas été mesurées, ces ONG ne travaillent donc pas pour une cause humanitaire.
0 notes
Text
Dans le Rose ,je suis la métamorphose d'une Rose qui ose être pute et sainte à la fois.
Tumblr media
Le Rose est la Couleur de ma chair qui crie le viol,l'amour et le sexe. 
Le Rose jouie  la douceur ,la rage du sang maquillée par le blanc de la neige aussi pure que l'éternité. 
Il est mon cri de pétasse d'enfant fragile ,de femme forte ,de larme frigide .
Il est ma puissance,celle de faire une Couleur de souffrance ,une danse immaculée cherchant les étoiles par des gestes chaotiques mais si beaux.
Le Rose est une Couleur étrange qui n'a pas de sens pour ce monde carré .
Dans mes rêves,je m'appele Anna .
Je suis une pouffiasse libre,sexe si poilue .
Je crache la vérité et dénonce les violeurs en machant mon chew gum trop fort.
J'emmerde les codes et me masturbe le soir en regardant blanche neige.
J'ai des poils pleins les  jambes ,ce tutu Rose de pétasse si  prude et si délurée. 
.
Je crache ,je rote ,habillée de ces fleufleurs Rose car je ne rentre dans aucune case ,moi.
Je jure ,j'emmerde ce pays  ,son drapeau ,ces machos,cette famille ,travaille ,patrie et patrons,réacs en dansant comme une barge dans des cabarets cosmique aussi brûlants que de l'ammoniaque. .
Mon Sang écarlate se mélange à la pureté de ma condition de femme, que je me prenne des bites dans le cul chaque jours ou que je soit chaste comme une nonne ,je reste la Vie et la Splendeur Immaculée. 
Je fait du bricolage tout en faisant des stiptease pour des jolies nana anarchiste ou sinon je danse dans les rues en chantant à tue tête dans un pyjama puéril.
Je suis un peut grosse, un peut bonne ,sexy mais pas trop car je ne veux pas non plus faire bander un patron capitaliste en tailleur et en talons aiguilles .
Je baise les banques et je suis ringarde ,désuette et décalée tout en niquant la police, la psychiatrie et la patrie avec un doigt d'honneur réfléchie.
Je mouille plusieurs fois par jours. 
Je m'habille comme une barbie et je suis réellement intelligente car je sais innover,penser ,analyser,créer  et réfléchir.
Dans mes rêves,  Anna paie des mecs un peut misogyne  pour lui sucer le clito mais ils ne font que ça et se barre après être dégagés violemment.
Anna peut être une sainte aussi,une masculine  ,une prude effarouchée mais elle reste celle qui gueule fort dans les bars et envoie chier ceux qui la regarde trop.
Rose c'est Anna.
Un Rose piquant et enfantin mais jamais niais .
Un Rose qui préfère être mal baisée que de sucer la queue d'un gros relou bien averti.
Un Rose de l'enfance  si doux et paradoxalement si punk ,gouine et chaste .
Rose ,cri des chattes
Pink Punk 
Rose qui se réapproprie tout les codes et qui abolie les modèles, les cases ,les idéologies encastrés  et les barbelés. 
Anna Rose Pink Punk est une castratrice assumée,  une aviatrice pleine de cicatrices qu'elle transforme en tatouages de l'âme  .
C'est une  hystérique revendiquée  dont la fierté est d'être intelligente ,lumineuse et drôle et dont la force est d'avoir surmonter l'enfer le plus abominable en gardant le sourire.
Le Rose est la Couleur des martyrs mystiques et donc des Femmes qui se réapproprient cette Couleur comme symbole de courage et de puissance.
Le Rose ,il y en a peut de les rues car le monde est d'un gris sanglant alors mettre du Rose dans celui ci c'est créer une simple  bulle d'humanité pour les clodos,les détraqués ,les perdus ,les oubliées de cette société.
Le Rose ,Couleur de princesse !
Pourquoi les connasses poilues  ,les garçons,les clochards divins qui puent et les incompris ne pourraient t-ils pas être  quelques secondes une partie de ce monde de féerie et de paillettes folles ?
Un monde de fleur ,d'amour inconditionnel, de chattes libérées de tout codes
Un monde d'un Dieu pur et féministe dont la mère est une Femme qui aime à la fois  lire et se toucher.
Un monde de roses qui sentent bon ,que les marginaux puant méritent tant
Un monde de poupée, de dessin animé ,d'extase ,de vérité criarde  sans fausse pudeur calmée ensuite par la beauté de l'aurore aux formes fushia .
Ce monde n'existe pas mais Anna et toutes les Rose punk de ce monde peuvent le créer, pas besoin de s'appeler ainsi .
Il suffit juste de regarder la pureté de son cœur Rouge et celle de la Neige
 Blanche,qu'il soit le Rose  de ces pétasses libre et si intelligentes ou celui de ces enfants naïf et affranchies.
Rose pour toutes les petites filles et tout les petits garçons
Rose pour réchauffer et attendrir les glaçons.
La Souffrance peut s'éteindre dans ce lit de roses Rose ,d'aurore spectaculaire, de bonbons et de fantaisies.
Le Rouge est Vie ,le Blanc est paradis. 
Le Rose lui est une putain de poésie
Tumblr media
Nébuleuse 
1 note · View note
lupitovi · 2 years
Quote
De là où je parle, de là où je suis, je sens. Je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux, je n’ai pas besoin   de porter le front à l’horizon. Sous mes paupières, je sens. Je sens l’odeur tenace de la javel sur les paumes de celles qui n’ont pu débarquer dans ce cortège, aujourd’hui, qu’à condition d’avoir bien fait blinquer la baraque  et bien préparé le repas de leur gaillard. Je sens la goutte de transpiration qui roule sous l’aisselle de celles qui ne possédaient pas de vélo, et qui, comme on esquive un resto entre amies lorsque l’on est fauchée, ont bien failli ne pas oser se pointer sur cette place aujourd’hui. Je sens l’épine du calcul de celles qui doivent se compter et se recompter pour pouvoir exister dans cette masse – basanées, voilées, handicapées, sans-papiers, putes, tox, trans, gouines – toutes celles dont on défend les droits sans jamais entendre le timbre de leur voix. Je sens le jasmin du thé siroté par les boycotteuses,  celles qui en ont eu ras le cul de sempiternellement devoir jouer aux invitées surprises et qui trinquent  en coulisses du joli after movie. Je sens des radicalités qui se frottent, s’affrontent et parfois, même, qui se décausent et se débectent autour d’une robe noire à paillettes. Je sens la solitude des féministes fiancées, le célibat, les miettes de sexe, les miettes d’amour, le fossé,  les ronces dans le fossé. Je sens la fatigue des bénévoles et des travailleuses pressées comme des citrons à peu de frais et qui portent des slogans autour du cou comme des Sisyphe ou des mulets. Celles qui rechargent leurs batteries de sens aux dates symboliques pour tenir le reste de l’année académique, celles à une étincelle du cramage intégral  et à qui on peut déjà dire au revoir, là, cette après-midi. Je sens l’hôpital, l’hôpital qui se fout de la charité  et de la solidarité, je sens le couloir d’hôpital, je sens l’éther dans le couloir d’hôpital, l’éther frotte avec frénésie sur la peau de nos différences, l’éther frotte pour anesthésier, le temps d’une Cycloparade, nos petites et nos profondes divergences. Tout ça, d’où je parle, d’où je suis, sous mes paupières,  je le sens. Mais si j’ouvrais les yeux, si je portais le front à l’horizon, je pourrais voir, devant moi, ce magnifique peuple  de guerrières. Et je ne m’excuserais pas du mot « guerrières » car c’est exactement ce que je verrais. Des casques, des scaphandres, de la limaille, des cuirasses, des cuissardes, de la riposte en ordre de bataille,  des sabres, des kamikazes, des commandos  et des épaulettes en ferrailles précieuses. Voilà ce que je verrais : un majestueux animal collectif ! Un gigantesque poisson aux écailles métalliques avec chaque écaille-femme, chaque écaille-fille, chaque écaille-mère armée à sa manière pour riposter contre la violence du système. Et c’est le même système qui te demande d’être violée sans faire de vagues, le même système qui te demande de te serrer la ceinture sans faire tout un ramdam autour de ta précarité, le même système qui te demande de gerber, de vieillir, de crever sans salir la moquette, le même système qui te débaptise un tunnel Léopold II par-ci et rebaptise une place Lumumba par-là pour que tu fermes un peu ta gueule et c’est le même système qui s’accommode parfaitement des centres fermés, des jungles, des bidonvilles sous le périph et des enfants qui grelottent dans la boue et des hommes nus à ses frontières. Alors, oui, d’accord, on écrit de beaux poèmes pour  les 8mars mais so what ? Oui, oui d’accord, on se casse ! Mais pour aller où ?
Lisette Lombé - Cycloparade
8 notes · View notes
wittylittle · 3 years
Text
Tumblr media
81. Ian Somerhalder, James Franco, Adrock, Joshua Jackson, Mickaël Gouin, Bojan Krkić, pis David Beckham. Oups 7...
82. Le Patron
83. Un dénommé Philippe sur qui je trippais au secondaire. Il m’a ignoré pendant des mois après ce fameux party 🤔
84. Je me suis sauvée parce qu’il me faisait de la violence psychologique
85. Oui, c’est là que j’ai rencontré mes 2 ex, le Patron, Daddy, et mon futur amant.
3 notes · View notes
lovinmybaguettes · 4 years
Note
Bonjour! Je dois d'abord vous remercier pour les efforts que vous fassiez pour nous aider. Est-ce que vous pouvez me proposer des blogs intéressants sur Tumblr? pas des langblrs mais des blogs où on trouve des textes ou des blagues ou autres (et pas des blogs dédiés aux textes mélancoliques, je soutiens ses gens à plein coeur mais je veux quelque chose qui me donne envie de lire encore plus sans perdre la patate). Merci.
Bonjour ! Merci beaucoup, ça me fait plaisir :)
Alors malheureusement, je ne suis presque pas de blogs en français sur tumblr, et le peu que je connais ne donnent pas vraiment la patate. Si ça t’intéresse quand même, il y a des blogs dédiés aux témoignages de sexisme comme Paye ta shnek, Paye ton taf, Paye ta fac + Paye ta gouine qui concerne la lesbophobie. Pas sûre que tu recherches ce genre de choses mais on ne sait jamais !
Sinon, je peux te conseiller de suivre le blog français de l’équipe tumblr (@equipe) qui réagit notamment à des posts d’autres utilisateurs, c’est assez cool.
If anyone follows blogs in French, please drop your recommendations in the comments or reblogs! I’d be very thankful ^-^
12 notes · View notes
dindondeprime · 3 years
Text
Un Dindon qui déprime
TW : mentions troubles du comportement alimentaire, tentative de suicide, suicide, dépression, anxiété
Ça fait quoi maintenant, 10 ans ? 15 ans que ça va pas ?
Enfant j’avais peur que l’on découvre que j’étais follx, j’avais régulièrement des “pétages de plombs”, j’explosais, et comme je ne voulais pas déranger j’explosais silencieusement. Je me faisais du mal, je déchirais des sacs en plastique avec mes mains, mes dents, je hurlais dans un oreiller, je me roulais en boule, je pleurais. J’étais discret, mes parents ne s’en rendait apparemment pas compte sinon iels auraient peut-être essayé de soulager ma souffrance.
À la puberté mon corps a changé tôt, trop tôt, j’étais encore au primaire, j’ai commencé à avoir de la poitrine. Je détestais mes seins, je ne voulais pas en avoir, les gens commençaient à se comporter différemment, ma mère s’intéressait enfin à moi alors que mon père prenait ses distances. Moi j’étais dépité, je portais des brassières de sport à longueur de temps, j’essayais même dans une tentative désespérée de les bander avec du sparadrap. Je fantasmais un corps plat, sans seins, sans hanches, sans cuisses.
L’arrivée au collège, la cohabitation avec des élèves d’un milieu plus aisé que le mien, la pression au look, à la minceur et mon étrangeté au milieu de tout ça. J’ai commencé à développer des troubles du comportement alimentaire en 6ème, c’est le moment où j’ai réalisé qu’il y avait un potentiel lien entre nourriture ingérée et corps, j’ai essayé de contrôler l’une comme l’autre. Plusieurs années de restrictions et de compulsions alimentaires, le tout dans l’indifférence parentale jusqu’à mes 14 ans et le point d’orgue de mes TCA. Anorexie restrictive, et pas qu’à moitié, des dizaines de kilos envolés un peu trop rapidement, un coeur qui flanche, le risque de mort, l’alarme est donnée, on m’hospitalise. On me garde plusieurs semaines dans une petite unité de soins pédiatriques, on me “soigne” de la manière dont on soigne les anorexiques, c’est-à-dire qu’on ne guérit rien, on ne répare rien, on fait juste remonter le poids sur la balance.
Fin de l’année de 3ème, malgré deux hospitalisations je passe mon brevet, mes parents sont tranquillisés, pour elleux le pire est passé, moi je plonge dans la boulimie. Malgré un suivi psychologique la dépression s’installe, les anti-dépresseurs ne sont pas d’une grande aide, j’ai de plus en plus de mal à aller en cours, je fais jusqu’à 5 crises de boulimie par jour, mon corps grossit à la vitesse de l’éclair et mes seins deviennent énormes. Je m’habille avec les mêmes vêtements pendant un an, je suis mal dans ma peau, la veille de mes 16 ans je fais une tentative de suicide, mes parents ne s’en rendront même pas compte.
Les années lycées passent, je reprends suffisamment de poil de la bête pour passer mon bac, j’ai quelques amitiés qui me permettent de tenir. J’ai 19 ans, le bac en poche, je me replonge dans le contrôle de mon corps, cette fois à grand renfort de sport. Je fais une rencontre pendant l’été, celle ci donnera lieu à plusieurs années d’une relation toxique où je subirai un viol et un continuel chantage émotionnel contre des rapports sexuels. Ma santé physique et mentale se détériorent à nouveau, je tiens bon malgré tout, je ne sais comment, je crois que les crises de boulimie qui se sont espacées sont devenues une soupape de sécurité, je suis équilibré entre contrôle et lâcher-prise, je jongle avec les deux extrêmes.
Je parviens en troisième année de licence à partir un an en Erasmus, c’est pas toujours facile et je vivrai une agression assez violente là bas mais je passe une bonne année, j’aime Madrid où je vis et je suis parvenu à m’y créer une routine qui me sécurise.
Le Master, l’entrée dans une “Grande École”, la pression, le sentiment d’avoir été pris par erreur, l’anxiété monte, les pensées suicidaires aussi même si en apparence je suis dans les meilleures conditions possibles. Psychiatre, antidépresseurs, une autre molécule, ça semble marcher, je saute le pas et fait quelque chose dont je rêve depuis de nombreuses années, je me coupe les cheveux courts, je suis euphorique, je me sens mieux, j’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre, je revis, je désire à nouveau.
Je commence aussi à réfléchir à mon parcours, mes ressentis, ma sexualité, mon genre. Jusqu’à présent j’avais tenté, sans grand succès, de me conformer à l’idée que je me faisais de l’enfant idéal. Je questionne mon hétérosexualité et la conformité de mon genre assigné, poussé par un sentiment de légitimité lié à mon changement d’apparence j’ose peu à peu me dire bie, puis biegouine, puis genderfluid. Après 7 ans de boulimie celle ci disparaît enfin, peut-être parce que je commence à trouver un semblant d’identité et de stabilité, peut-être parce que les lectures militantes (féministes, anti-grossophobie) commencent à porter leurs fruits. Je deviens Sam, il, gouine, juste pour moi d’abord, juste comme un secret, mon espace de liberté.
2019-2020, je commence la boxe, je vis dans un studio spacieux, mes cours se passent bien, je rencontre plein de personnes, j’explore ma sexualité et même si j’ai encore du mal avec mon corps, avec mon désir, je me sens bien. Grève générale, engagement militant, je me crame, je marche toute la journée, je n’ai plus de rythme, je suis hors sol, je n’ai plus d’horaires, je traîne avec d’autres militant-e-s, on a la rage, moi je commence à me négliger, je me coupe de mes ami-e-s, de mes amant-e-s, je mange de moins en moins, je n’ai plus beaucoup de temps pour la boxe qui me fait pourtant tant de bien, je fais n’importe quoi. Mars, le confinement, coup de frein violent, décision de se confiner à 18, dans une maison isolée, chez des gens que je ne connais pas, je lâche mes études, je suis stressé, je commence à dissocier, je ne ressens plus rien, le quotidien est violent, je n’en peux plus.
Le déconfinement sera encore pire. L’exe compagne de ma meilleure amie se suicide, c’est un coup dur pour elle, je l’accueille chez moi, je me fais larguer, c’est un coup dur pour moi, l’enterrement passe, je suis épuisé, ma meilleure amie fait une tentative de suicide, je suis là, j’appelle les secours, la prise en charge est violente, je m’en veux, je n’aurais pas dû relâcher mon attention, je n’aurais pas dû appeler les secours, j’aurais dû la reprendre à la maison, la soigner moi, seul. Je prends un peu mes distances, je suis fatigué, je lui en veux un peu d’avoir voulu en finir, on est le 20 juin, je me dis qu’il faut que je lui envoie un texto, que je lui propose de demain aller écouter de la musique au St-Sau, l’appel de son père arrivera avant que ne parte mon message. Elle est morte. Mon monde s’effondre, depuis je la pleure, elle me manque, je suis en colère, contre moi-même, contre les autres, contre cette société qui ne lui a pas laissé la place qu’elle méritait.
Été 2020, je n’ai plus d’anti-dépresseurs, l’anxiété et la dépression sont mes compagnes au quotidien, je n’en peux plus, je veux en finir. La rentrée, je n’ai plus de logement, une nouvelle formation qui commence, je n’ai plus l’énergie, je suis épuisé. Je ne supporte plus le masque à porter de 7h à 21h, les transports, la proximité, les gens qui me touchent, les odeurs qui sont partout, le bruit, la violence des rapports sociaux, l’isolement, l’instabilité, l’impossibilité de se projeter dans l’avenir.
Malgré une relation amoureuse avec une personne merveilleuxe je vais mal et je me demande quand est ce que cela cessera ?
2 notes · View notes
lesangdesrats · 3 years
Text
Moi ma sexualité *est* une affaire publique
Tout le monde sait que je suis une gouine
Enfin j'espère
#fr
1 note · View note
hard--headed--woman · 10 months
Note
j'ai l'impression de pas conformer dans mon genre de naissance. j'ai été harcelé à l'école pour être étrange. j'ai une attirance pour les hommes et les femmes mais personne n'aime les filles trop garçonnets surtout si elles refusent de se "doll up" pour quand il y a l'heureux ou l'heureuse elu/e.
m'identifier en tant que homme ca m'aide à mieux accepter mes différences. le fait que je n'arrive pas à conformer à mon genre et à me détacher des attentes des autres. notamment sur le "oh cest quand que tu te laisses pousser les cheveux ?" "tu auras une superbe robe de mariage".
j'ai que 20 ans et j'ai déjà eu mon médecin me demander c'est pour quand, les enfants.
oui je suis lâche de fuir le patriarcat mais je déteste cette étiquette de femme qu'on m'a collé à la naissance. autant être un homme.
j'essaie de passer sans jamais dire que je suis transgenre et souvent ça me colle des monsieurs sans que j'essaie. il faut savoir que j'ai des origines maghrébines, des cheveux très courts et une voix trop aiguë pour un homme mais trop grave pour une femme.
j'ai essayé d'etre plus feminine et j'avais l'impression de me travestir plus que quand je m'habille comme un homme.
j'ai pas de traitement testostérone et je fais énormément de sport. je veux juste qu'on me laisse tranquille et c'est impossible quand on est une femme de l'être.
quand on me demande si je suis une femme je dis "biologiquement, oui" mais je suis juste détaché de cette identité.
j'ai essayé de m'informer à l'idéologie feministe radicale, mais c'était dans un contexte de répression de soi, vraiment.
depuis la rupture avec mon ex en plus, je n'ai aucune raison de me rattacher à cette étiquette. et crois moi, je sais bien que mes tendances de trav sont liées au traumatisme de quand j'étais enfant et du patriarcat.
je veux juste survivre.
bonjour, j'aimerais premièrement te remercier pour ton témoignage. il m'a beaucoup touchée et tu as beaucoup de courage pour en parler.
crois-moi, je sais ce que tu vis. j'ai toujours été un garçon manqué également, même si j'alterne régulièrement entre look féminin, look masculin et look androgyne. j'ai toujours été la fille bizarre, trop masculine, trop bruyante, sans maquillage, aux vêtements de garçon, aux intérêts étranges. on m'a harcelée, on s'est moqué de moi toute ma vie. aujourd'hui encore, je sais que beaucoup de gens autour de moi aimeraient me voir changer. c'est à un point, en fait, où j'ai passé mon enfance et mon adolescence à dire que j'aimerais être un garçon, à trouver que le pronom "elle", ça faisait bizarre sur moi.
je connais également le sexisme et la misogynie. je vais faire 20 ans en janvier - on me parle déjà de mariage et d'enfants. on me demande de laisser pousser mes cheveux, de porter des talons, de m'épiler, de prendre soin de mes ongles, de me maquiller. on me demande d'être plus féminine, moins bruyante. on me siffle dans la rue. on me traite de pute et de gouine, d'hystérique et de salope. j'entends des propos sexistes à longueur de journée. à six ans, j'ai été touchée contre mon gré. alors, ça aussi, je sais ce que c'est.
là encore, c'est très courageux de ta part d'admettre que c'est la société et la mysoginie qui te poussent à changer d'étiquette. je ne suis personne pour te dire ce que tu dois faire, pour juger tes choix, et même pour les commenter. je vais simplement te donner les conseils que j'ai moi-même suivis - ne prends pas cela pour une leçon de morale, je t'en prie. je vais simplement te raconter comment moi, je m'en suis sortie.
je m'en suis sortie quand j'ai compris qu'être une femme n'était pas une identité. quand j'ai compris que le genre était une construction sociale qui n'avait aucun sens, qui était basé sur des clichés sexistes. quand j'ai compris que je pouvais être une femme et être masculine. quand j'ai compris que pour que les choses changent, il fallait que des gens commencent à les faire changer, et qu'en acceptant qui j'étais, je participais à ça. j'ai échappé au terme transgenre parce que j'ai compris assez tôt que de toute façon, cela ne me libérerait pas de la mysoginie, que j'allais toujours la subir, que de toute façon, je ne serais jamais perçue comme un homme, que cela n'allait rien faire d'autre qu'ajouter un poids sur mes épaules. je m'en suis sortie quand j'ai appris à m'aimer, quand j'ai compris que la société allait toujours m'oppresser quoique je fasse, que les gens allaient toujours parler sur moi quoique je fasse, et que la seule solution était de m'aimer moi-même, être mon alliée.
rien ne te force à faire la même chose, tout comme rien ne te force à te définir comme un homme car tu n'entres pas dans les clichés sexistes de ce que la société estime être une femme ou non. tu n'es pas la seule personne à vivre ce que tu vis, et il y a des solutions. je l'ai fait, d'autres l'on fait. à toi de choisir maintenant. je n'écris pas ceci pour te convaincre de renoncer à ne plus t'appeler femme, ou quoique ce soit. je veux simplement te dire que tu as beaucoup de choix, et surtout, de temps.
dans tous les cas, je t'envoie tout mon courage. j'espère sincèrement que tu iras mieux, et mes messages sont ouverts si tu veux encore parler <3.
0 notes
nietp · 4 years
Text
je sais plus le contexte mais j’ai rêvé que ma mère me montrait des radis que j’avais semés et me parlait des différentes variétés qu’elle avait en main et elle me disait qu’une des variétés s’appelle “la gouine-éthique” et je trouvais ça absolument hilarant que j’ai semé des radis gouine-éthiques, mais quand j’ai voulu le raconter à quelqu’un les seuls personnes que j’ai trouvé étaient mes amis du collège qui ne savaient pas que j’étais lesbienne et du coup j’étais dégoûtée qu’ils puissent pas comprendre pourquoi c’était drôle et j’arrêtais pas de me dire “du coup il faut que je préface la blague en disant ‘parce qu’en fait je suis lesbienne donc..’ et ça ruine toute la surprise de la blague de radis gouine-éthique.....” j’étais dé-gou-tée
7 notes · View notes