Tumgik
#dessin à l’encre
edithmtl-artmavie · 1 year
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Le 1er thème du Inktober52, édition 2023, était « build » (construire).
Habituellement, le défi Inktober se déroule au mois d’octobre: un dessin à l’encre par jour, pendant 31 jours, selon le thème dévoilé un jour à la fois. Le Inktober52, lui, dévoile un nouveau thème à chaque semaine de l’année… j’ai décidé de commencer l’édition 2023 du défi le 10 mars, et de le faire à partir du 1er thème. J’ai donc été en mode « rattrapage » pendant plusieurs jours!
Donc, pour ce 1er thème, ce qui m’est venu tout de suite en tête a été le dessin d’une « coupe de mur détaillée »; c’est ce qu’on appelle de la déformation professionnelle 😅 Puis, j’ai pensé à ce que j’ai aimé construire et m’est revenu en mémoire mon tout premier casse-tête 3D, une jolie maison victorienne. C’est ce qui m’a inspiré ce dessin.
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yannleguen · 4 months
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2023 review - Part 3 : Ink drawing
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🇫🇷 Troisième et dernière partie avec une rétrospective des dessins à l’encre postés en 2023. Bon réveillon du Nouvel An ! . 🇬🇧 Third and final part with a retrospective of ink drawings published in 2023. Happy New Year’s Eve ! .
-> 2023 review - Part 1 : Drawing
-> 2023 review - Part 2 : Painting
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eiffel21 · 9 months
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Mot valise
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Petite, j’ai souvent écouté Dorothée me seriner ce qu’elle avait mis dans sa valise : sa belle jupe grise, quelques chemises, et les fameuses chaussettes rouges et jaunes à petits pois... ad nauseam. La valise de Dorothée ne m’a jamais inspirée. Une accumulation d’objets dont elle n’aurait finalement que peu l’utilité en vacances… Qui emmène une perruque qui frise, un kilo de poires pour la soif, sérieusement ?
Personnellement, j’aurais bien vu dans la valise quelques haïkus, une pivoine pourpre, la douceur du museau d’un cheval, une photo de mes parents jeunes, la tirade de Cyrano, le chant du merle, un disque de Nina Simone, un dessin d’enfant, l’Elsa d’Aragon, le vent chaud dans les pins, une plume bleue et de l’encre rouge, un carnet fleuri et surtout... des mots pour le remplir !
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disparate-gallery · 13 days
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Ôzine Micro-festival N°2 au ChapitÔ (Bègles)
MERCREDI 17 AVRIL DE 15H à 18H
C’est officiel ! Ôzine lance sa seconde édition au ChapitÔ ! Lors de cet événement, nous avons le plaisir de mettre à l’honneur le fanzine et sa pluralité. Disparate propose au public des ateliers, des initiations, des rencontres et des expositions autour du livre fait-main.
• Atelier : Sérigraphie Disparate et l’artiste Little Pépin vous invite à découvrir la sérigraphie. Cette technique d’impression utilise des pochoirs interposés entre l’encre et le support. En notre compagnie, venez vous initier à la sérigraphie artisanale sur papier en créant des affiches uniques ! Tout est imprimé sur place et chaque participant.e repart à la fin de l'atelier avec son affiche.
•• Exposition : Little Pépin L’artiste bordelaise, Little Pépin, expose une sélection de ses dessins, affiches, éditions et goodies. En présence de l’artiste.
••• Stand : Les fanzines et archives de la librairie Disparate Disparate installe son stand de fanzines et vous fait découvrir une sélection de fanzines sérigraphiés issus de sa librairie et de ses archives.
Little Pépin https://littlepepin.com/ www.instagram.com/little_pepin/
Gratuit / sans inscription Atelier accessible à partir de 8 ans
ChapitÔ, Le Ô lieu 17-19, Rue Robert Schuman - Esplanade des Terres-Neuves 33130 Bègles
En partenariat avec le ChapitÔ et le Centre Social et Culturel de l'Estey (visuel Little Pépin)
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aurevoirmonty · 2 months
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(…) le dommage de Mai 68 est encore plus vaste, car au désastre de l’école s’ajoute celui des médias, de la littérature, des arts, du cinéma et de la télévision, de tout ce qui sous le mot impropre de culture influe sur la mentalité des hommes, et dont la maîtrise, le philosophe italien Gramsci l’a rappelé à toute une génération de révolutionnaires, permet de prendre le pouvoir sans peine. Cela ne s’est pas fait en un jour. Considéré sous l’angle de la violence physique, Mai 68 fut une parodie de révolution, une mascarade, mais il a engagé subrepticement un processus que rien n’arrête. Je chercherai dans la technique de la gravure la comparaison propre à me faire comprendre. La gravure n’est pas un art mineur, elle demande une réflexion technique et philosophique non négligeable, comme la révolution. En gros, vous pouvez entailler la plaque de cuivre que l’on va encrer pour imprimer, de deux manières. Soit directement avec un burin, c’est long, difficile et cela demande de la force : c’est la révolution à l’ancienne, brutale et aléatoire. Soit vous choisissez ce que l’on appelle l’eau-forte. Sur la plaque de cuivre vous passez un vernis qui résiste à l’acide, puis vous entaillez cette couche protectrice avec une pointe fine d’un maniement souple qui permet un dessin fin, avant de plonger la plaque dans un bain d’acide. En quelques heures les parties dont vous avez ôté la protection sont attaquées par l’acide et prêtes à recevoir l’encre. Ainsi a procédé la révolution de Mai 68.
Jean-Marie Le Pen
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Date de réalisation 10/01/2024
Dessin d’observation de model vivant fait à l’encre
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larucheanimation · 4 months
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Inktober week 1: Hunt
It’s the first time that I try to draw the Inktober 52 challenge. I need to draw one ink drawing per week in link with the prompt. My personal theme for this year is sparrows.
I drew for the first week a sparrow chasing a firefly. It’s a good start.
Inktober semaine 1: Chasse
C’est la première fois que j’essaye de faire le défi d’Inktober 52. Il s’agit de faire un dessin par semaine avec un mot imposer qui nous inspirer un dessin à l’encre. Mon thème personnel cette année sont les moineaux.
J’ai dessiné un moineau qui chasse une libellule. C’est un bon début!
@inktober
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umecker · 1 year
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Peinture et dessin à l’encre, format 29,7 x 42 cm, Olivier Umecker, 2023
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aemberwolfy · 7 months
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3 path / chemin
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un petit chemin coloré pour célébrer l’automne
fait à l’aquarelle pour les couleurs et a l’encre pour les gribouillis dessus.
je n’ai pas de couleur en encre et ça coute cher, alors je l’ai utilisé pour faire le dessin, mais je me demande limite si ça ne serait pas mieux sans
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edithmtl-artmavie · 1 year
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Le 2e thème proposé pour le Inktober52, édition 2023, était « puppet » (marionette).
Les premières qui me sont venues en tête sont bien entendu celles de Passe-Partout! Et oui, je suis de la génération Passe-Partout… la « vraie » version! ;)
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yannleguen · 4 months
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🇫🇷 Pour commencer cette nouvelle année 2024, un petit dessin à l’encre. . 🇬🇧 To start this new year 2024, a little ink drawing. .
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coinbds · 1 year
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Dernier souffle de Thierry Martin
Dernier souffle est une œuvre unique: En 2018, Thierry Martin s'est lancé le défi personnel d'improviser une histoire de vengeance au rythme d'un dessin par jour sur Instagram. La version papier est un album à l'italienne avec une case par page, dessinée à l’encre de Chine et coloriée en gris à l'aquarelle. Il nous tient en haleine de la première planche à la dernière, racontant l'histoire sans qu'un seul mot soit nécessaire. Découvrir
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disparate-gallery · 17 days
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Ôzine Micro-festival N°2 au ChapitÔ (Bègles)
MERCREDI 17 AVRIL DE 15H à 18H
C’est officiel ! Ôzine lance sa seconde édition au ChapitÔ ! Lors de cet événement, nous avons le plaisir de mettre à l’honneur le fanzine et sa pluralité. Disparate propose au public des ateliers, des initiations, des rencontres et des expositions autour du livre fait-main.
• Atelier : Sérigraphie Disparate et l’artiste Little Pépin vous invite à découvrir la sérigraphie. Cette technique d’impression utilise des pochoirs interposés entre l’encre et le support. En notre compagnie, venez vous initier à la sérigraphie artisanale sur papier en créant des affiches uniques ! Tout est imprimé sur place et chaque participant.e repart à la fin de l'atelier avec son affiche.
•• Exposition : Little Pépin L’artiste bordelaise, Little Pépin, expose une sélection de ses dessins, affiches, éditions et goodies. En présence de l’artiste.
••• Stand : Les fanzines et archives de la librairie Disparate Disparate installe son stand de fanzines et vous fait découvrir une sélection de fanzines sérigraphiés issus de sa librairie et de ses archives.
Little Pépin https://littlepepin.com/ www.instagram.com/little_pepin/
Gratuit / sans inscription Atelier accessible à partir de 8 ans
ChapitÔ, Le Ô lieu 17-19, Rue Robert Schuman - Esplanade des Terres-Neuves 33130 Bègles
En partenariat avec le ChapitÔ et le Centre Social et Culturel de l'Estey (visuel Little Pépin)
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witchythingscore · 2 years
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Mon grimoire
Le saviez-vous? J’avais un “livre des ombres” fait main dans les années 90. Je l’ai fait au moment de la popularité de Harry Potter/Charmed, mais en fait, je m’intéressais  à la sorcellerie avant, pendant et après ça. 
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Je voulais que ça ressemble à véritable grimoire rédigé à la main depuis des siècles. J’ai fait une couverture de carton  et de tissu, et des pages de “parchemin” à partir de papier à dessin huilé.  Je n’écrivais dedans qu’avec une plume et de l’encre.  J’avais fait les illustrations sur du papier classique, les ai découpées puis collées sur les pages.
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C’est en français, compile des formules (beaucoup sont christowitch) et des  potions, qui sont de séries télé et films mais aussi de livres, sont de moi, et parfois de la sagesse ancestrale, que j’ai lu dans beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de livres à travers les années.  Et je n’ai pas tenu à jour le grimoire depuis longtemps; mais peu importe, ce n’était pas facile d’ajouter des pages. De plus, les technologies modernes me permettent d’en faire une copie numérique, mise à jour, potentiellement téléchargeable (bien que je puisse aussi en faire une couverture plus convaincante aussi) maintenant. Avec de meilleures  illustrations, et des explications sur d’où vient le contenu. Je pourrais classifier, puis séparer dans des chapitres les formules, potions, lexiques et tutoriaux d’alphabets et divination.  
Vous tenterait-il? 
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alexar60 · 2 years
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Transylvanie express (35)
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Vous trouverez ici les précédents épisodes
Pendant que j’attendais sagement assis, le vieil homme apporta une pile de livres tous aussi anciens et poussiéreux les uns que les autres. Il posa sa sélection sur la table, prit le premier, et, tout en présentant un large sourire, il ouvrit le recueil à l’aide d’un marque-page. Soudain, son visage blêmit. Il tourna les feuilles, de plus en plus vite. Il grommela, s’énerva, ses yeux grossirent presqu’à sortir de leurs orbites. Il vociféra des insultes en allemand avant de dire : « Je ne comprends pas ».
Je le regardai sans comprendre non plus. La panique s’emparait de son corps. Il attrapa un second livre, l’ouvrit à son tour. Mais comme pour le premier, il tourna vite les pages en s’énervant. Il fit de même avec les autres. La poussière volait à chaque page tournée. Je l’observai attendant une explication. Cependant, il m’oublia, se souciant de ces livres qui semblaient lui faire perdre raison.
-        Ce n’est pas possible, c’est insensé, cria-t-il en approchant de l’étagère la plus proche.
-        Que se passe-t-il ? demandai-je.
Klaus choisit au hasard un bouquin. Il l’ouvrit, le feuilleta tout en répétant les mêmes mots, mélange d’insultes, d’incompréhension et de stress. Il jeta le livre au sol avant d’en attraper un autre. Il recommença à feuilleter encore et encore.
-        Mais, qu’y-a-t-il ?
-        Je ne comprends pas ! s’écria le professeur. Ils sont vides. Il n’y a que des pages blanches !... Partout, que des pages blanches !
Aussi, je me levai afin de vérifier ses propos. Je pris un de ces livres apportés. Effectivement, les pages demeuraient vierges de mots et d’écriture ou de dessins. Je vérifiai les livres un par un sans trouver la moindre trace d’imprimerie. Même le papier, qui était censé avoir été timbré, ne comprenait aucune marque de vente ni de taxe. Klaus Möller cherchait encore un livre contenant quelque-chose, rien qu’un mot.
-        Celui-ci est un herbier. Il y avait de nombreux croquis. Regardez, tout est effacé ! déclara-t-il en tendant un classeur de parchemins. Et celui-là, c’est le livre qui annonçait l’avenir. Il ne reste que des pages jaunies par le temps !
-        De l’encre sympathique, peut-être ? questionnai-je.
-        Sur tous ? Non ! Ce n’est pas possible ! Je deviens fou !
Il s’éloigna, passa devant la statue de bois. Sur le coup, je crus voir sa bouche pencher comme si elle souriait. Klaus s’arrêta devant une nouvelle étagère et choisit un livre. Je reconnus la couverture d’un atlas aperçu lorsque j’examinai la bibliothèque. Il déplia l’ouvrage et montra les pages blanches. Il était désabusé devant cette disparition inexplicable. Soudain, il sursauta.
-        Mes notes, dit-il. Mes notes, elles ne sont pas…
Il revint à la table, attrapa une sacoche qu’il avait apporté. Il ouvrit le sac et sortit des cahiers aussi jaunes que les livres exposés devant moi. Il se mit à crier en découvrant que ses notes, ses écrits avaient aussi disparus.
-        Cinq ans de recherches ! Ce n’est pas possible !
Il était de plus en plus perdu. L’incompréhension remplaça la panique. Il s’assit, et resta amorphe en regardant le tas de livres et de cahiers, dans un silence absolu. Je pouvais entendre ma respiration. J’attendais bêtement, sans savoir quoi dire ni quoi faire. Je comprenais son désappointement, seulement, je ne pouvais que l’observer en train de fixer la table et les livres.
-        Et Johann, votre disciple ? Peut-être devriez-vous l’informer de cet événement ?
-        Vous avez raison, dit-il avant de se lever. Il aura surement une explication à tout cela.
Malgré son vieil âge et ses rhumatismes, Klaus se précipita rapidement vers la sortie, m’abandonnant dans cette bibliothèque pleines de surprises. Je demeurai assis dans le silence profond. Un oiseau cogna une fenêtre. Le bruit rappelait celui d’un caillou sur un vitrail d’église. Pour patienter, je pris le fameux ouvrage qui expliquait le futur. Je tournai bêtement les feuilles à la recherche de traces d’encre. J’inspirai fortement en fermant les paupières ; j’espérai qu’une prière permettrait de restituer les lignes disparues. Voyant ne rien se passer, je refermai le livre sur l’établi. J’attendais le retour de l’historien. De temps en temps, je regardais autour de moi, particulièrement la statue de bois dont le sourire s’affichait de plus en plus, au-dessus de sa longue barbe. Je frémis en réalisant que ses yeux me fixaient quelque-soit ma position. Aussi, j’approchai afin de le défier.
-        Cette situation semble te plaire, apparemment. Ou as-tu mis les mots ? dis-je en m’amusant.
Je fis un pas en avant lorsque j’entendis un long râle dans mon dos. Le livre de prédictions remua doucement laissant échapper un nouveau son étrange. Je restai immobile à l’observer bouger. Et en voyant les pages se déplier toutes seules, je fus saisi de peur car, une page prenait la forme d’une main, tandis qu’une autre se dessinait en un visage. La main ouvrit entièrement le livre de l’intérieur. La figure se changea en tête. Je me sentis horrifié en reconnaissant le visage sans cheveux de mon amie. Elle ouvrit la bouche, laissant apparaitre un noir profond. L’encre avalée sortit en un liquide épais et visqueux pour s’étaler sur la table.
La main s’appuya contre le livre permettant aux épaules de se présenter. Puis, alors que la Ludmilla de papier me dévisageait de ses yeux jaunes, sa seconde main intervint afin d’aider le corps à sortir.
Elle râla… un râle inhumain… un râle long et bestial… le râle d’un démon quittant l’enfer.
Je fis un pas en arrière, sans me soucier de la sculpture de vieillard qui, avait changé de position. Il croisait les bras tel un fier Artaban affichant un sourire édenté. Il regardait le monstre sortir péniblement du bouquin. Je reculai en direction de la sortie. Le corps nu de la créature de papier se dévoila. Elle utilisa ses bras pour prendre appui. Ses mains agrippèrent le bord de la table et dans un grand fracas, elle tomba sur le carrelage, au milieu d’une flaque d’encre noire.
Je continuai à marcher en arrière. Je cognai contre une étagère. Par réflexe, je pris un livre et l’envoyai contre la chose qui rampait en ma direction. Bien que son corps fût de papier, il raclait le sol tel un bloc de pierre trainé. Le bruit assourdissant résonnait entre les murs jusqu’à faire saigner mes oreilles. Le livre toucha sa cible mais ne put l’empêcher d’avancer.
Le monstre ouvrit encore la bouche pour râler en même temps que libérer un jus noir. Son corps étala l’encre laissant une large trainée derrière lui. Il rampait toujours lentement s’aidant de ses coudes pour avancer. Son regard se faisait de plus en plus sombre. Il n’était assurément pas humain.
Le longeai les étagères pour retrouver un couloir. Soudain quelque-chose frôla mes cheveux. Je m’éloignai, et découvris une nouvelle main de papier qui, sortait d’un livre sur une rangée, à hauteur de ma tête. Une troisième main bondit d’une autre revue, détruisant en cendres la couverture. Et déjà, des têtes apparurent. Je reconnus immédiatement, celle de Catalina. Elle soupira longuement avant de prononcer un prénom : « Yannick ».
Je courus pour fuir les livres qui se transformaient à mon passage. Ils devenaient les uns après les autres des monstres de feuilles. En tombant de leur place, ils ralentirent la Ludmilla de papier. Ses mains poussèrent les nouveaux venus sans ménagement. Plus elle avançait, plus elle se transformait. Elle n’était plus faite de papier mais bien de roche. Son corps de plus en plus lourds faisait vibrer l’établissement à chaque mouvement.
-        La porte ? Où est la porte ? me demandai-je. Ou se trouve cette putain de porte ?
Je courais à travers la bibliothèque. Elle parut encore plus grande. Je vis la statue de bois sur un nouveau socle. Elle souriait tout en caressant sa longue barbe. Je passai à droite, tournai à gauche, mais en découvrant une pile de livres au sol en train de se métamorphoser, je fis demi-tour. Les étagères semblèrent s’approcher. Je courais à en devenir fou. Derrière moi, le raclement du monstre continuait de retentir. Je ne savais plus où aller. Je crus ma dernière heure venue quand je vis les avant-bras du monstre apparaitre au bord d’une étagère. La Ludmilla de papier présenta sa tête. Elle grimaça un sourire noir tout comme la statue de bois, heureux spectateur d’un carnage. Elle essaya de se relever. Dès lors, dans un ultime effort, je m’éclipsai en courant à travers le couloir rempli de livres et de mains de papiers. Je sautai, donnai des coups de pieds ; je poussai une étagère afin d’écraser un maximum de livres d’horreur. Et enfin, je vis la sortie !
La grande porte de bois rayonnait, à l’image de la porte du paradis. Je courus. Le monstre approcha. Son grognement se mêla au crissement de son corps rampant. Elle tendit le bras pour attraper ma cheville. Mais sa main se ferma sur le vide, tandis que la mienne attrapa la poignée. J’ouvris, tirai la porte et, me trouvai brutalement nez à nez avec Klaus et Johann médusés.
-        Hé bien, mon ami, qu’avez-vous ? vous semblez avoir couru, remarqua Klaus.
Je tournai la tête et fus stupéfait de voir la bibliothèque parfaitement propre et rangée. Aucune étagère n’était renversée, aucun livre ne trainait par terre si ce n’est qu’un seul. Il portait un titre, les seuls mots écrits dans toutes la bibliothèque : « Prémonitions »
Alex@r60 – septembre 2022
Sculpture de Paola Grizi
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camilleauquebec · 2 years
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Inktober 1: Gargoyle | Gargouille
C’est reparti pour Inktober, un festival en ligne pour les illustrateurs. Le principe ? Un dessin par jour tout le mois d’Octobre selon une liste imposée, tous dessinés à l’encre. La liste est à consulter ici.
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