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#aliénés
francepittoresque · 3 months
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PERSONNAGE | Martin Degimard, guérisseur des fous au XVIIIe siècle ➽ https://bit.ly/Martin-Degimard Docteur en médecine de Bort (Corrèze), il est l'inventeur d’un merveilleux spécifique contre la folie et les aliénations de l’esprit au sujet duquel il sollicita Turgot, alors intendant du Limousin, pour procéder à une cure « officielle » sur les aliénés de l’hôpital de Limoges
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cyrilbalayn · 6 days
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Voici le générique de Psy-Cause une toute mini-serie relatant la passion débordante d'un psy pour son patient et vice-versa.
Musique originale de Fluo.
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if-you-fan-a-fire · 10 months
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"Albert Saint-Martin remis en liberté provisoire souls SOUS un cautionnement de $950," La Presse. July 11, 1933. Page 3. ---- Le Dr Daniel Plouffe, surintendant de l'hôpital des aliénés criminels, déclare que l'accusé ne présente pas actuellement des signes d'aliénation mentale. ---- Tournure d'esprit singulière --- Des murmures d'approbation spontanés mais vivement réprimés, ont accueilli ce matin en Cour de pratique la déclaration du Dr Daniel Plouffe, surintendant médical de l'hôpital des aliénés criminels, a l'effet qu'Albert Saint-Martin ne donnait pas actuellement des signes d'aliénation mentale.
"Depuis samedi, j'ai eu l'occasion de questionner Saint-Martin à diverses reprises", répondit le Dr Plouffe à une question du procureur de la Couronne, Me Ernest Bertrand, "Et dans mon opinion, il ne présente pas actuellement des signes d'aliénation mentale. Je le crois capable de distinguer le bien du mal et de supporter in responsabilité de ses actes. Il est vrai qu'il possède une tournure d'esprit un peu curieuse, tournure, hommes. d'esprit qui se manifeste par une surestimation de sa personne et par une manière singulière d'envisager la vie. Mais je ne considère pas que ces faits puissent servir de base à l'assertion que Saint-Martin est malade mentalement."
L'hon. juge H.-A. Fortier L'hon, juge H.-A. Fortier, qui présidalt la Cour de pratique, ordonna immédiatement l'élargissement du requérant sous un cautionnement personnel de $950.
Saint-Martin avait été interné à la suite d'un ordre de l'hon. juge en chef suppléant Greenshields, de la Cour supérieure, devant lequel il subissait un procès aux Assises pour libelle diffamatoire. Par l'intermédiaire de son procureur. Me L-J. De Ladurantaye, Saint-Martin présenta à la Cour une requête pour bref d'habeas corpus, alléguant absence de juridiction de la part du juge pour l'interner ainsi au cours du procès.
L'hon fuge Fortier devant qui cette requête fut présentée, ne voulut pas annuler l'ordre du juge en chef. Il ordonna simplement l'examen du requérant dans le plus court délai possible. Cet examen eut lieue et son résultat fut favorable à Saint-Martin. Ce matin Ia Cour accorda au procureur du requérant les frais d'une motion pour cautionnement, alléguant que l'habeas corpus ne pouvait être maintenu, puisque le requérant avait été jusqu'à son examen légalement détenu.
Pendant la séance, une foule d'admirateurs et de partisans de Saint- Martin remplissaient la Cour de pratique. Le service d'ordre était maintenu par le sergent-détective Shannon, de la police provinciale et ses hommes.
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imago-memoria · 3 months
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"Un regard n'a pas de place, un geste n'a pas de place"
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« La position de Giorgio Colli était assez radicale parce qu’elle revenait à dire que l’être c’est le contact. « Quand je dis "est", quelque chose (sujet) dit (exprime) avoir eu (temps) un contact ». (…) Être ça serait avoir eu contact et pouvoir l’exprimer. Donc ce qu’il faut penser ensemble ce n'est pas seulement l’être et le temps, Heidegger, mais encore tout cela avec deux paradigmes supplémentaires : le contact et l’expression. Cela ne va pas sans quelques paradoxes : - Premièrement le contact implique l’inachèvement perpétuel et jamais le but atteint c’est un peu ce que je vous ai dit précédemment. Colli écrit « le contact contient en soit l’inachèvement, l’insuffisance, l’intuition immédiate de ne pas épuiser le monde. Quand je touche quelqu’un je ne le possède pas ». - Ensuite le contact est aussi contingent que nécessaire, deuxième paradoxe, il écrit « Dans le contact nécessité et contingente sont conjointes mais confusément ». - Troisièmement, là où advient un contact disparaît toute séparation entre le sujet et l’objet il écrit « nous appelons donc contact ce en quoi le sujet et l’objet ne se distinguent pas ». - Quatrièmement une hypothèse encore plus radicale qui rejoint la toute première c’est que la vérité est contact, le contact c’est la vérité à condition qu’une expression en ait été possible. Alors voilà son style je cite « vérité signifie touché et dire vrai c’est dire ce qui dérive d’un contact ». Magnifique. Vrai ? quel genre de vérité ? et bien la vérité d’un phénomène ou d’un événement. Tout ce qui tente de dépasser le phénomène par exemple les philosophies du Noumène et bien perdent le contact, perdent le contact c’est le cas de le dire avec la région du vrai. Je cite Colli « le manque de contact c’est quelque chose d’insurmontable parce qu’il est le Noumène, la faiblesse du raisonnement moderne vient d’une hypertrophie de la pensée abstraite ou celle-ci perd le contact ». Donc ce n’est ni en cherchant des significations ni en faisant confiance à des représentations, ni en essayant d’aller très très haut ou du côté du Noumène que l’on résoudra toutes ces apories. Qu’est-ce qu’il faut faire alors ? Simplement chercher quelque chose comme, alors je garde le mot que j’ai introduit la première fois, je garde ce mot, la signifiance. Chercher la signifiance du contact pas sa signification, sa signifiance sa mémoire vive sa parole non aliénée par la grande séparation du sujet et de l’objet. Et bien la signifiance d’un contact ça s’appelle l’expression ».
Transcription
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nietp · 2 months
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Sous le poids des monopoles, toute civilisation de masse est identique et l'ossature de son squelette conceptuel fabriqué par ce modèle commence à paraître. Les dirigeants ne se préoccupent même plus de la dissimuler; sa violence s'accroît à mesure que sa brutalité ose se montrer au grand jour. [...] [C]e que l'on ne dit pas, c'est que le terrain sur lequel la technique acquiert son pouvoir sur la société est le pouvoir de ceux qui la dominent économiquement. De nos jours, la rationalité technique est la rationalité de la domination même. Elle est le caractère coercitif de la société aliénée ; les autos, les bombes et les films assurent la cohésion du système jusqu'à ce que leur fonction nivellatrice se répercute sur l'injustice même qu'elle a favorisée. [...] Cela est le résultat non pas d'une loi de l'évolution de la technologie en tant que telle, mais de sa fonction dans l'économie actuelle.
— Theodor W. Adorno, "La production industrielle de biens culturels"
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Dans ses Notes towards the definition of Culture, TS Eliot fait remarquer qu’il n’y a pas d'autre choix que l’hérésie pour ne pas perdre la foi dans une religion, le schisme apparaît dès lors comme la seule façon de garder vivant l’esprit d’un enseignement: n’est-ce pas le cas pour ce qui se passe avec la découverte freudienne de l’inconscient et cette psychanalyse psychologisante moribonde et délirante qui n’a plus de psychanalyse que le nom?
Que peut-il être sauvé du fantastique héritage freudo-lacanien: à savoir que c’est la société qui procède du refoulement et pas l’inverse, que la responsabilité du sujet est toujours engagée, que la rigueur logique, l'exigence éthique, l’accès au discours de l’analyste, etc. ont un prix: tirer d’abord au clair l’inconscient dont "je" suis (est) sujet?
Si l’inconscient est bien ce savoir sans sujet, un savoir qui ne se dit pas, un dire qui ne se sait pas, il n’est pas pour autant à considérer comme le lieu d’une sagesse immémoriale qui serait à chercher dans quelque profondeur cachée, l’inconscient est dans tout ce que je fais en tant que j’aurais été capable de le transmuter en dire, et s’il est effectivement structuré comme un langage, il n’en reste pas moins un bricolage astucieux constitué de fantasmes et de symptômes qui recouvrent le vide de l’inconsistance fondamentale du sujet comme de l’Autre.
Se libérer de la stupide injonction du surmoi à la jouissance présuppose de pouvoir saisir dans la pulsion de mort qui traverse notre fantasme de quoi battre la pulsion de mort avec la pulsion de mort elle-même: «il n’y a pas d’autre entrée pour le sujet dans le réel que le fantasme.» (JL, Ornicar 29)
Le fantasme construit la jouissance dont nous sommes structurellement privés en l’attribuant à l’Autre, la racine du racisme (tout comme la manipulation, l’exploitation, etc.), ne sont pas à chercher ailleurs...
Ce que découvre le sujet en analyse, c’est son aliénation dans le fantasme comme «moteur de la réalité psychique», pour la psychanalyse, la vraie, die Realität c’est la réalité psychique, en tant que c’est la division du sujet, il n’y en a pas d’autre, pas de révélation d’un au-delà de la réalité qui ne soit de fantasme.
La psychanalyse, c’est la réalité du sujet aliéné par son fantasme...
«De notre position de sujet, nous sommes toujours responsables. Qu'on appelle cela où on veut, du terrorisme…» (Lacan)
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lepartidelamort · 2 months
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Macron est cliniquement aliéné
Macron a donc pris la parole pour vendre sa guerre à la Russie, puisque c’est bien de cela dont il s’agit.
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Je ne sais pas quel est le demeuré qui a eu cette idée absurde « d’ambiguïté stratégique » pour faire mousser ce type, mais le seul effet qu’il produise c’est de dévoiler Macron pour le sale embrouilleur qu’il est.
À partir du moment où l’encocaïné ne se fixe « aucune limite », il envisage la guerre pour sauver la mise de cet état mafieux en faillite qu’est l’Ukraine. Ça n’était pas sur la table officiellement il y a 4 semaines, à présent si. Il n’y a aucune « ambiguïté » là-dedans, au contraire, c’est une clarification.
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L’ennui, c’est que personne ne veut, ni ne voudra mourir pour le juif Zelensky.
Macron et sa clique devront passer en force, isolés.
Accessoirement, sans armée digne de ce nom.
Mais surtout, tout le monde sent bien que Macron ne sait pas ce qu’il fait. Il est de plus en plus enfermé dans son délire narcissique, sans aucune notion de ce qui l’entoure.
Nous avons face à nous un individu qui est psychiatriquement dérangé, entouré d’autres névrosés du même genre.
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S’il y a un avantage réel à la fuite en avant de cet aliéné, c’est bien d’avoir fait sortir du bois tous les bellicistes forcenés qui jusqu’à présent jouaient les mielleux sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision.
Ceux-là pensent que leur heure est venue. Dans leur univers mental, ils pensent vraiment pouvoir vaincre la Russie.
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Les réactions populaires sont universellement hostiles. Cela veut dire que Macron n’aura jamais d’adhésion significative pour cette guerre juive. La conséquence en est que, s’il peut entraîner la France dans ce désastre, très vite l’opinion se cristallisera contre le régime.
Exactement comme lors de la guerre franco-prussienne de 1870 où la défaite de Sedan a entraîné la chute de Napoléon III.
Beaucoup de gens veulent la chute de Macron, de son régime et de la bande au pouvoir qu’il représente.
En fait, en France, beaucoup plus de gens haïssent Macron que Vladimir Poutine. Et de loin.
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Une défaite majeure a toujours pour effet un changement de régime, cette fois-ci ne sera pas différente.
Dans l’absolu, cette guerre aura donc des effets vertueux, mais pas ceux escomptés par le pouvoir en place.
Tout dépend donc d’une défaite exemplaire. Odessa, en effet, ferait un très beau lieu pour une déroute.
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claudehenrion · 2 months
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Au fond... pourquoi plus rien ne marche ?
En parcourant la Presse –c'est-à-dire avec des pincettes, pour tenter d'approcher une vérité que ''le système'' (quoi que l'on mette derrière ce mot) se donne un mal de chien pour triturer et rhabiller ''comme le veut la doxa''--, on est frappé par une chose : par un effet ''boule-de-neige'', les choses qui fonctionnent vraiment mal entraînent dans le sillage de leur échec des pans entiers qui pourraient aller bien... sans les efforts que font nos ''meneurs'' pour tout déglinguer... (le cas-type, ce sont c'est les efforts absurdes dépensés pour mettre la France en iso-état de guerre de facto avec la Russie.).
La désaffection générale, qui touche toutes les classes sociales, tous les secteurs de l'activité, tous les âges, n'est une bonne nouvelle pour personne. L'impuissance profonde de l'Etat régalien, la désintégration des corps intermédiaires, l'épuisement des institutions, la décrédibilisation des élus, l'épuisement des institutions et l'aberration qui confond ''transparence à tout prix'' et ''démocratie au rabais'', dégoûte tous les citoyens de s'intéresser à la ''Res Publica'', ce qui explique sans doute pourquoi, au moment où se préparent des ''élections européennes'', on voit les partis hostiles à ce qu'est devenue l'Europe caracoler loin devant les tenants de la ''doxa'' –dont personne ne semble vouloir. Et au lieu de chercher à oblitérer les angoisses de nos concitoyens, les partis au pouvoir ne savent qu'insulter tous ceux qui ne partagent pas leur fantasme-repoussoir : sentant se lever (enfin) le vent libérateur de sa défaite, attendue par tant de braves citoyens, le ''système'' ne sait que se répandre en haine primaire contre tout ce qui n'est pas lui.
En fait –et à ce jour-- une campagne européenne digne de ce nom, devrait séparer la politique politicienne, ''macrono-court-termiste'' et ''européo-von der machinée'', des vrais problèmes, qu'ils soient immédiats ou à plus long terme. Conseils aux candidats : interdisez-vous de ne parler que de faux problèmes... et évitez la dialectique puérile qui semble être devenu le seul ''savoir faire'' de la majorité actuelle. (NB : je propose le néologisme ''savoir-ne-pas-faire'', pour désigner... la seule chose que savent faire les nuls en place : rien !).
A ce jour, les deux seuls sujets autorisés sont le droit des femmes et l'Ukraine, mais qui ont perdu en chemin le vrai sens de chacun des mots employés, pour ne plus signifier, contre toute raison  : ''des divagations tous azimuts autour d'un sancti-sacralisé ''Droit des Femmes'' privé de tout sens raisonnable et rationnel''... pour l'un, et, pour l'autre : ''des considérations de comptoir autour du désir –jamais démontré et pour cause, mais rabâché ''H24'', pour faire peur aux foules-- de Poutine d'envahir le monde entier... alors qu'il n'arrive déjà pas à arraisonner l'Ukraine''
(NDLR : On en profite pour rappeler que cette ''crise'', bien au delà des chiffres officiels de l'aide française, grossièrement sous-estimée à 7 ou 8 milliards d'Euros, vole à nos contribuables pressurés, à nos paysans contraints au suicide, à nos industries, à nos ménages, à nos finances, à notre inflation, à nos fins de mois et à notre dette --''excusez du peu'' !-- un fardeau qui dépasse déjà les 20 milliards, soit 1 point de PIB. C'est gigantesque ! On n'aura pas besoin que Macron arrive à nous foutre réellement en guerre contre son fantasme puéril –ce qu'il appelle ''Poutine''-- pour que notre pays entérine son état d'exsanguination. On aura l'air encore plus malin que maintenant, et ce n'est pas peu dire !).
''On'' nous répète sans arrêt qu'une des définitions du ''Populisme'', c'est d'évacuer toute nuance, de surjouer l'affrontement ou la menace d'affrontement, de caricaturer l'adversaire qui doit être présenté comme un ''diable'', ou un fou, un gâteux, un grand malade ou un aliéné, et d'inventer des adversaires imaginaires...Eh ! Bien, il serait temps de se demander sérieusement qui ''rentre'' le mieux dans cette définition : est-ce vraiment Trump, Poutine, Orban, ou Javier Milei –après Bolsonaro, juste à côté), qui sont présentés, quoi qu'ils fassent, comme des réincarnations de Belzébuth ou de Méphisto... ou ne serait-ce pas plutôt les quelques grands malades qui mènent à sa ruine un Occident de plus en plus abandonné par tous les autres pays du monde, l'un après l'autre ? Ça fait un drôle d'effet de nous retrouver, nous, dans la posture ridicule de Khomeini qui accusait les USA d'être ''le grand satan'' dans les années '80 ! (Pour Macron et von der Truc, c'est Poutine qui est l'incarnation du Vilain).
(NDLR - 2 : Curieusement, on peut noter au passage que ''conservateur'', cette si enrichissante qualité, correspond au mal absolu, dans le jargon ésotérique de la ''Gôche''... cela seul justifiant qu'on la rejette ! Car le vieux ''catho'' qui sommeille en moi (et qui se réveille, parfois !) ne peut pas s'empêcher de citer Saint Jean : ''La lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises et que celui qui fait le mal refuse la lumière, de peur que ses œuvres ne soient vues pour ce qu'elles sont'' (Jn2, 13-25). Une bien belle idée, rendue éternelle en peu de mots ! ).
Pour être complets sur ce sujet, il faut dire que deux sujets connexes (con-nexes serait meilleur, puisque le suffixe ''nexe'' veut dire ''qui ressemble à''... ) vont sans doute être autorisés dans cette campagne de désinformation ''à propos de l'Europe (?)'' : (1)- La vision –totalement dépassée, mais prédominante chez… ceux qui la partagent-- d'une Europe-déïté, que l'on peut adorer, mais pas critiquer... et (2)- La marotte périmée (et sortie des préoccupations de la science) des menaces sur le climat qui auraient la préséance sur tout autre sujet (souvenez-vous de l'avalanche des ''La maison brûle'', il y a trois ans, à propos du CO² !).
Depuis... je n'ai pas remarqué que l'incendie en question ait changé quoi que ce soit, sur qui que ce soit, où que ce soit : on parle d'autre chose ! De toutes les idéologies destinées à ''foutre la panique'', il ne reste que leur néfaste, coûteuse et inutile ''transition climatique'' dont l'économiste David Thesmar, Professeur au prestigieux MIT, écrivait hier (le Figaro) : ''La Cour des Comptes estime que le coût supplémentaire de leur ''transition écologique'' représente un surcoût équivalent à 5 % du PIB, et est en croissance''. Que de problèmes sérieux, vrais et graves, ne seront jamais résolus, par la faute de cette ponction insane !
Je ne crois pas inutile de préciser que les faits et les chiffres rappelés dans les paragraphes qui précèdent ne sont pas sortis de mon cerveau indigent (que je verrais très bien affublé, par la ''nullo-cratie'' au pouvoir, des insultes habituelles de nos ministres, y/c le premier, pour camoufler leurs échecs dans à peu près tous les domaines : ''Ah ! Non, M'sieu l'Agent ! C'est lui qui me provoque : il fait rien que de dire ce que je veux pas qu'il dise !''. Je leur propose de m'accuser d'être, en vrac... de droite, extrémiste, conservateur, complotiste, ''tradi'', et islamophobe, raciste, ''me too'', xénophobe, voire féminicide... et que sais-je encore ! Que d'honneur ils me feraient : il n'est plus grande gourmandise que de se faire insulter ''à contre-rôle'' par quelqu'un que l'on méprise !
Mais revenons à notre sujet : franchement, vous avez envie, vous, de vivre, de voter, de ''vous crever la paillasse''... dans le pays qu'ils ont salopé en détruisant tout ce qui valait la peine d'être français, et en remplaçant tout ce qui faisait qu'il faisait bon y habiter par des dystopies dont aucun esprit sain ou simplement normal ne voudrait envisager jusqu'à l'existence ? Le titre de cet éditorial est : ''Au fond... pourquoi plus rien ne marche ?''. Et... la réponse est : ''C'est, en grande partie, parce que... EUX !''.
H-Cl.
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luc3 · 11 months
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(ce serait trop long à expliquer.)
Je n'arrive plus à écrire. Il faut que j'écrive.(Encore l'injonction. Tout n'est qu'injonction.) Je n'ai plus que les envolées lyriques de l'insomniaque, quand l'inspiration te saisit, comme un envol puis te laisse exsangue, tu n'as rien pu noter, c'était vraiment beau. Tu n'as rien pu noter.
C'était le jour où elle avait assigné sa pseudo autorité devant le petit Ruisseau, une plume comme messagère, un petit brin d'oseille et de roseau. Le serpent regimba, piaffa, mais ne rua pas. Mais Il ne fut pas content non plus. Les chants d'oiseaux s'en donnaient à cœur joie, comme pour la moquer. Comme pour la désigner. Elle convint alors d'une Promesse, et on sait qu'il ne faut jamais faire de promesse en l'air avec les serpents-les typhons, les êtres de l'autre côté du voile et leurs alliés. Ce texte est sûrement pour ne pas oublier.
Oui. Je voudrais tant arriver à consigner. Tellement de noms, de gens, de choses, de lieux, de sourires, de peurs. À noter.
One for beginning.Two means exchanges.. Three shows things growing...Four does not change. Le changement s'étire à perte de vue comme un champ vide, un champ fauché, un champ même pas une chanson, une vitre même pas en verre, quelque chose de stérile et triste.
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J'ai besoin d'écrire. J'étouffe. Écrire. J'étouffe. Il y a un œil et ses milles manières. Il y a tout à l'heure cette minuscule fleur. Il y a le Père qui n'a dit qu'une seule parole : son Fils. Et le Silence éternel en est l'écho. Il y a l'amour qui me broie, qui me ploie. L'amour qui ronge tout et ne résout rien.
L'impuissance de celle qui veut agripper. L'impuissance des tout petits.
Mais Il est allé nu-pieds et nu-tête, seul et en haillons, flanqué de son armée de pauvres, il a dansé sous le soleil qui nait de la ténèbre et se donne à tous, sans distinction. Il a crié au Désert, il a communié en Nature. Il a consolé et il a puni.
Comme Vous.
Et tout à l'heure cette araignée minuscule et noire dans l'oratoire si blanc. D'un blanc de coton, un blanc de nuages, d'un silence comme les vagues. Si poignant, si tendu, qu'il en vibre.
Et puis, les gens moi, ne sont bons qu'à être soignés ! La maladie seule est capable de te rendre la dignité que tu t'es aliéné, oh monstre capitaliste.
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(English below)
I can no longer write. I have to write. (Again the injunction. Everything is only injunction.) I only have the lyrical flights of the insomniac, when inspiration seizes you, like a flight then leaves you bloodless , you couldn't notice anything, it was really beautiful. You couldn't write anything down.
It was the day when she had assigned her pseudo authority before the little Stream, a feather as a messenger, a little sprig of sorrel and reed. The snake kicked, pawed, but did not really kick. But He wasn't happy either. The songs of birds gave themselves up to their heart's content, as if to make fun of her, as if to name her. She then agreed to a Promise, and we know never to make empty promises with serpents-typhoons, beings on the other side of the veil and their allies. This text is surely not to forgot.
Yes. I would so much like to be able to consign. So many names, people, things, places, smiles, fears.
One for beginning. Two means exchanges.. Three shows things growing…Four does not change. Change stretches as far as the eye can see like an empty field, a mown field, a field not even a song, a window not even made of glass, something sterile and sad.
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I need to write. I choke. To write. I choke. There is an eye and its thousand ways. There is this tiny flower just now. There is the Father who spoke only one word : his Son. And the eternal Silence is its echo. There is love that crushes me, that bends me. The love that eats away at everything and solves nothing.
The helplessness of the one who wants to cling. The helplessness of the little ones.
But, He went barefoot and bareheaded, alone and in rags, flanked by his army of the poor, he danced under the sun which is born from darkness and gives itself to all, without distinction. He cried out in the Desert, He communed in Nature. He consoled and he punished.
Like you.
And just now that tiny, black spider in the so white oratory. White cotton, white clouds, a silence like the waves. So poignant, so tense, it vibrates.
Besides, people myself, are only good for being cared for! Illness alone is capable of restoring to you the dignity that you have alienated from yourself, oh capitalist monster.
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jloisse · 29 days
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« La Palestine vit déjà à l'heure d'un monde aliéné, surveillé, encagé, ensauvagé, néolibéralisé. Les Palestiniens savent ce que c'est d'être un exilé sur sa propre terre. Apprenons d’eux ! »
Christophe Ayad, Ce que la Palestine apporte au monde.
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En train de réécouter L'importance de l'hiver de Debout sur le Zinc.
Passe me voir me donne tellement envie de chialer en vrai. Surtout le dernier "Quand j'aurai vieilli à l'occidentale, quand je serai seul".
J'ai pas envie de vivre jusqu'à cet âge-là en fait, genre c'est déjà galère de pas se sentir aliéné des autres à l'ère numérique en occident quand t'es jeune, mais alors vieux? J'imagine même pas.
Et après Passe me voir, l'album enchaîne sur La Bête, où la bête en question est une métaphore des idées noires et de la dépression et le fait que t'es jamais seul dedans et que tu peux survivre "à petits pas" car le monstre est "cruel mais pas invincible" et c'est vraiment comme si elle répondait à la tristesse provoquée par Passe me voir, et lui dit que ça ira.
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aurevoirmonty · 4 months
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"Le but des Lumières était de transformer le monde des familles en capitalistes individualistes aliénés, de créer une société de marchands. Il fallait détruire les familles et la paysannerie en tant que territoire des familles (et des communautés), en les transformant en un prolétariat atomisé."
Alexandre Douguine, Geopolitika.ru (2024)
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raisongardee · 1 year
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“Des psychologues, orthophonistes, pédiatres tirent la sonnette d’alarme. Leurs observations cliniques établissent que la surexposition aux écrans est toxique, débilitante, qu’elle nuit à l’éveil de l’enfant, porte atteinte à la construction de la personne dans sa totalité, aussi bien sur les plans physique, cognitif que relationnel : le langage, l’attention, la mémorisation, les interactions avec les autres, l’imagination, la pensée, la créativité, la volonté, la sensorialité, les aptitudes corporelles et manuelles, la motricité globale et fine, l’accès aux mondes concrets et symboliques… Tout le développement de l’humain, tout l’élan vital se trouvent entravés par "cette machine effroyable qui broie les consciences", comme la nomme Sabine Duflo. Une psychologue qui, avec d’autres professionnels de l’enfance, appelle à se sevrer et à mener un combat civilisationnel contre une industrie du numérique invasive. Une véritable captation mentale est à l’œuvre, alors que les écrans devenus centraux accaparent le temps de cerveau disponible et engloutissent la vie de la jeunesse, que la distraction audiovisuelle happe les regards, occupe les esprits et siphonne l’intériorité. L’humain est vidé de sa substance, épuisé. La présence charnelle au monde s’échappe dans une cyberculture qui nous désincarne. Qui nous déduit à l’état d’homoncules prostrés, pousseurs de boutons, consommateurs inanimés pris dans un flot d’images, dépossédés d’eux-mêmes jusqu’à ne plus utiliser leurs corps. Aliénés.”
Pierre Thiesset, « Les écrans détruisent les enfants », in La Décroissance, n° 195, décembre 2022- janvier 2023. 
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swedesinstockholm · 1 year
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19 février
ça a fini par exploser un bon coup hier soir, une grosse éruption géologique avec des pics et des répliques qui s’est prolongée jusqu’à ce matin, où j’ai laissé partir les quelques larmes qui me restaient en stock. j’en ai plus en réserve, je dois les commander, pas avant une bonne semaine oui, dix jours maximum. je regardais borgen dans le salon jusqu’à ce que je l’arrête parce que les voisins parlaient trop fort avec leurs invités en bas ils parlaient tellement fort que je pouvais plus regarder borgen parce que j’étais trop énervée alors j’ai éteint la télé et je me suis lavé les dents et j’ai commencé à pleurer en me regardant dans la glace, je pleurais en continuant à me laver les dents et les larmes se mélangeaient à la bave et au dentifrice et les sanglots étaient de plus en plus gros. je me demandais s’ils m’entendaient en bas. la voisine est une pleureuse aussi, je crois qu’elle pleure encore plus fort que moi, je me suis dit qu’elle comprendrait. je me suis assise sur le carrelage pour pleurer avec ma brosse à dents dans la bouche puis je me suis agenouillée au lavabo pour cracher, je crachais et je pleurais en même temps, trop de choses à sortir, je coulais de partout. j’ai pris mon lithium et je suis montée dans ma chambre pour mettre mansfield tya très fort et pleurer sur mon lit encore plus fort. tout était fort. j’avais envie de noyer mon chagrin dans le bruit.
je pleurais à cause des voisins, à cause de mon oeil qui me fait mal et me défigure, à cause de m. qui va à une rave avec son copain vendredi, aller à une rave c’est ce qui me ferait le plus de bien au monde là mais elle veut être seule avec son copain. j’ai l’impression que mon corps entier le réclame et que seule la techno pourra me sauver ou un truc débile comme ça. j’aimerais aller à une soirée amor à mort de warrior records mais j’ai pas envie d’aller seule à paris. 300 ans d’accumulation de tensions dans le sous-sol, on attend un séisme à tout moment. j’en peux tellement plus que le moindre petit accroc me fait exploser, me fait tourner en vrille comme hier soir.
en arrivant aux morceaux de monument ordinaire mes larmes de monument ordinaire se sont mélangées aux larmes de la crise et c’est devenu encore plus cathartique, j’étais plus seule dans mon chagrin, si un peu, mais il s’est un peu dissous dans le reste, jusqu’à ce que les sanglots se calment et que je sorte de ma couette pour danser devant mon armoire et chanter ni morte ni connue comme une aliénée en regardant les paroles en italien sur mon téléphone. je me passais de la crème sur les mains en me regardant dans la glace et je me disais que je pourrais me servir de mon mouvement de mains si jamais je dois incorporer une chorégraphie dans ma performance la semaine prochaine. j’ai encore chanté quelques chansons en me promenant dans ma chambre jusqu’à ce que je m’effondre sur mon lit et que je me remette à sangloter comme si j’étais possédée et je me suis demandé si c’était ça être bipolaire. mais on m’a jamais diagnostiquée bipolaire.
au tout début de permafrost, eva baltasar dit: “les médicaments: le seul remède. mais pas pour moi. mieux vaut aller, sauvagement, jusqu’à l’extrême limite et décider. au bout d’un certain temps, tu finis par découvrir que l’extrême limite est vivable, plus verticale que jamais, tout près du néant, que non seulement on peut y habiter mais aussi qu’on peut y grandir de plusieurs façons. si c’est de survivre qu’il s’agit, la résistance est peut être la seule manière de vivre intensément. c’est maintenant, dans cette extrême limite, que je me sens vivante, vivante comme jamais.”
est-ce que je me sens vivante quand je pleure comme ça? oui. c’est peut être pour ça que, malgré la douleur, j’aime autant ça. au bout d’un moment j’ai fermé les yeux et j’ai laissé défiler les albums de mansfield, parfois je glissais dans le sommeil et puis le début de la chanson d’après me réveillait, jusqu’à ce que je m’endorme vers deux heures du matin. j’ai l’impression d’être liée au groupe par quelque chose d’encore plus fort qu’avant maintenant. on a traversé quelque chose ensemble. elles étaient là pour moi hier soir. j’ai passé l’après-midi à regarder des anciens lives sur youtube, je suis fascinée par la manière de bouger saccadée et sauvage de rebeka w, mais timide aussi, avec ses épaules voûtées et ses omoplates qui se dessinent sous son tshirt, les gestes qu’elle fait avec ses mains, ses grands yeux de grenouille, elle a une tête d’ange innocent, elle me bouleverse, comme cybille, elles me font pleurer, les filles existent et moi je pleure.
j’ai regardé des lives de 2011, l’année où je suis devenue lesbienne, je me demande comment j’aurais réagi si je l’avais croisée dans le métro comme la fille de la station laumière avec la besace eastpack noire que je porte gravée dans ma chair. j’ai toujours pas tout à fait réussi à faire le deuil du fait que je ressemblerai jamais à une fille comme ça, que j’aurai toujours mes rondeurs de fille et que je suis moche avec les cheveux courts. dans une interview elle parle de sa coupe de cheveux moche de quand elle était ado et que dès qu’elle avait compris qu’elle était lesbienne elle les avait coupés et c’est devenue une bombe. et puis elle se corrige et elle dit: pas compris mais accepté plutôt. j’ai entendu ça tellement souvent et j’aurais tellement aimé que ça se passe comme ça pour moi aussi, que ça fasse un déclic et que ça apaise mon mal-être. mais non, ç’a fait qu’empirer les choses. en plus j’étais bi donc c’était pas vraiment un déclic, je continuais d’être à moitié hétéro, tout en élargissant ma palette de choix et ainsi les occasions se souffrir, puisque n’importe qui, fille comme garçon, me semblait totalement inaccessible.
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vicnormansstuff · 8 months
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Le pire en ce moment, c'est l'absence de vie : pas d'aventure humaine, pas de destin collectif, pas de mythe, de rêve, de perspective qui nous anime derrière l'aliénation quotidienne de tout à chacun. Il n'y a rien qui, ensemble, nous électrise; fondamentalement rien ne nous fait nous sentir vivants, car tout a été fait pour nous rendre comateux, comme amnésiques de la saveur de la vie. Et pourtant quelque chose en nous en garde la mémoire, on le sent dans nos tripes: nous ne sommes pas faits pour errer en esclaves. Le mal être endémique, calfeutré par les anxiolétiques et les injonctions à la positivité, ne trompe pas: quelque chose en nous va mal. Nous sommes ceux qui avons à vendre notre force de travail pour survivre; asservis par le marché, tenus par le besoin d'argent, nous sommes dépossédés de notre temps, de notre énergie, et plus grave encore, de notre humanité. C'est ce que le concept d'aliénation chez Marx signifie : nous ne sommes pas qu'exploités, nous sommes aliénés, c'est à dire étrangers à nous-mêmes, séparés de notre essence, coupés de ce qui constitue notre tréfonds d'humanité. L'homme est fait pour les grands espaces, pour conquérir des contrées, bâtir des châteaux, se baigner dans l'eau vive, respirer au coeur des forêts. Il est fait pour la terre et le ciel, dans la sacralité du vivant. La modernité, dans sa pulsion de démystification et de mort, au sens physique comme symbolique, nous en a privé ; le capitalisme nous a contraint à un simulacre de vie, infra humaine, tout juste supportable.
CAMILLE MORDELYNCH
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L’école impossible de la psychanalyse
Dans Notes towards the definition of Culture, TS Eliot fait remarquer que le plus souvent il n’y a pas d'autre choix que l’hérésie pour ne pas perdre la foi: c’est à dire que le schisme apparaît comme la seule façon de garder vivant l’esprit d’une religion: n’est-ce pas la seule solution avec ce qui se passe aujourd’hui avec cette psychanalyse qui n’a de psychanalyse que le nom?
L’enseignement lacanien ayant percé à jour la structure religieuse du Discours Capitaliste, seule une nouvelle “hérésie” revendiquant l'insupportable noyau subversif révolutionnaire du réel de l’inconscient, mis à jour par Freud, peut sauver ce qui est digne d’être sauvé de notre héritage freudo-lacanien: à savoir que c’est la société qui procède du refoulement et pas l’inverse, que la responsabilité du sujet est toujours engagée, que la rigueur logique, l'exigence éthique, l’accès au discours de l’analyste, etc. ont un prix: tirer d’abord au clair l’inconscient dont "je" suis (est) le sujet...
Si l’inconscient est bien un savoir sans sujet, un savoir qui ne se dit pas, un dire qui ne se sait pas, il n’est pas pour autant à considérer comme le lieu d’une sagesse immémoriale qui serait à chercher dans quelque profondeur cachée, l’inconscient est dans tout ce que je fais en tant que j’aurais été capable de le transmuter en dire, et s’il est effectivement structuré comme un langage, il n’en reste pas moins un bricolage astucieux constitué de fantasmes et de symptômes qui recouvrent le vide de l’inconsistance fondamentale du sujet comme de l’Autre.
Se libérer de la stupide injonction du surmoi à la jouissance présuppose de pouvoir saisir la pulsion de mort qui traverse notre fantasme, afin de battre la pulsion de mort avec la pulsion de mort elle-même, ce qui apparaît comme le seul moyen ...étant entendu qu’effectivement, «il n’y a pas d’autre entrée pour le sujet dans le réel que le fantasme.» (JL, Ornicar 29)
Le fantasme construit donc la jouissance dont nous sommes structurellement privés en l’attribuant à l’Autre (là reside la racine du racisme, de la manipulation, l’exploitation, etc.)
Ce que découvre le sujet en analyse, c’est son aliénation dans le fantasme comme «moteur de la réalité psychique», pour la psychanalyse, die Realität c’est la réalité psychique, en tant que c’est la division du sujet, il n’y en a pas d’autre, pas de révélation d’un au-delà de la réalité qui ne soit de fantasme.
La psychanalyse, c’est la réalité du sujet aliéné par son fantasme...
«La grâce d’aller chaque fois plus avant, plus nu en nommant le même objet de demi-jour qui amplement nous figure, c’est à la lettre reprendre vie.» (René Char, Fenêtres dormantes et porte sur le toit - Gallimard, 1979)
La différence entre le sujet de la philosophie et le sujet de la psychanalyse tient à la logique du fantasme.
L’analyse menée jusqu’à son terme logique permet de saisir:
• que la formule du fantasme $<>a est valable non pas au départ mais au terme d’une analyse
• que la reconstruction du fantasme fondamental en tant que tel consiste en un retournement de la pulsion en fantasme proprement dit
• qu’il faut l’acte analytique pour obtenir cette réversion de $<>D (la demande) en $<>a (le fantasme)
Par la différence d’écriture entre la demande et le fantasme, la psychanalyse met à jour l’écart creusé à jamais entre "les désirs" — c’est-à-dire la demande en tant qu’elle concerne "le service des biens" — et le désir.
Le mathème du fantasme $<>a se donnant à lire:
• $, sujet de l’inconscient représenté seulement par les failles du discours en tant qu’il est un effet de ce discours
incommensurable (plus petit et plus grand) à
• l’objet, qui n’est plus qu’un objet "symbolique", c’est-à-dire lui-même un signifiant...
Le manque de l’Autre étant radical, abyssal, impossible à combler, le sujet peut entériner le fait que son désir est en cause dans tout ce qui lui arrive, il ne peut plus dès lors se considérer "objet" de l’Autre...
Comme dit Samuel Beckett «Tout ce qui arrive, ce sont des mots.» qui n’exclut cependant pas l’équivoque signifiante...
ps: C’est seulement à partir de là que des actes (dans leur acception psychanalytique, à ne pas confondre avec l’acting out ou le passage à l’acte) deviennent possibles, actes en tant qu’effets du langage, impossibles à calculer...
nb: Le sujet n’abandonne pas pour autant son rêve de réalisation de la jouissance de l’Autre, ce en quoi il a raison, puisque la vie sexuelle repose sur cette croyance en une jouissance possible, mais il n’en sera plus tout à fait dupe...
(à suivre...)
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