Tumgik
#ah ça va mieux
ma-vie-de-serveuse · 2 years
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Bon faut qu’on parle. Faut aller bosser les gars ! On manque tellement de personnel dans la restauration parce que les serveurs sont mal payés, parce que c’est vraiment un boulot de dingue, c’est épuisant, c’est physique, c’est des horaires en coupés, c’est des heures supp à gogo souvent pas payer (j’ai de la chance d’être payer et majorée sur mes heures supp, mais c’est pas le cas pour tout le monde) On sait que c’est dur. Je me tape des services à 50 couverts, j’ai 40 tables avec une personne, des guirlandes de bons, les boissons, les plats à envoyer, les commandes, la caisse. C’est pas possible on est deux. Et encore j’ai fais venir ma soeur parce que sinon on fermé pour manque de personnel. Heureusement il y a des stagiaires qu’on ne payent pas et qui font le boulot d’un employé qui n’est pas là (je le dis en mode ironie mais c’est vrai) On a pas le choix, on les fait runner, on leur fait faire les inventaires, le ménage, la cave (un boulot pas très intéressant) parce qu’on a pas le choix. Parce qu’on manque de personnel. On fait venir le barman de l’hôtel pour qu’il nous aide quand c’est trop le jus en salle, le directeur qui vient me faire la caisse parce que je ne peux pas le faire. Je fais le service en courant, je ne marche pas je cours, mon cerveau répète en boucle ce que je ne dois pas oublier. L’eau à la 18, le verre de Rhône à la 15, le monsieur de l’as a changé de dessert, je dois apporter du pain à 8. Et ça c’est non stop pendant tout le service parce que je dois tout gérer seule. Parce que les serveurs ne veulent plus bosser. Et après les clients râlent parce qu’ils attendent, mais je ne suis qu’une humaine, je n’ai que deux bras, et deux jambes.
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renkon365 · 8 months
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je deviens super aigri des recherches d'appartement (ça fait qu genre 2 semaines mdr) mais genre wtf les chambres c minimum 500 et dès que y'a un truc qui apparait sur les groupes de colocs: en 10 minutes t'as 40 commentaires de gens qui sont comme "hey hey je t'ai envoyé un mp :)" c les hunger games en mode naze
et après t'as tout les gens qui mettent des posts pour dire "bonjour je cherche une chambre budget max 450" genre bah oui julie tout le monde cherche ça why do u have to announce it to the whole of brussels?? pcq ça pollue le feed la en faitanh
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cannotescape · 1 year
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"Toutefois, en 2022, faute de pouvoir bénéficier donc d’un trophée, Emmanuel Macron va devoir revenir rapidement au réel. Le metteur en scène franco-marocain Mohamed El Khatib, présent dans la délégation pour la demi-finale, expliquait ainsi en guise d’avertissement : « Je n'ai finalement pas eu le temps de dire au président que si mon père ne voulait pas que je fasse ce voyage en sa compagnie, c'est moins pour des raisons nationalistes que sociales, notamment à cause de la réforme des retraites à venir. Car mon père a 70 ans, mais il en fait 85 tellement l'usine lui a fracassé la santé, et il sait combien pour les classes populaires les années de vie ne possèdent pas la même valeur que pour les autres. » Cette fois, le sport ne pourra ni secourir, ni servir l’homme politique."
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ekman · 2 months
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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lisaalmeida · 3 months
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Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours
En attente du résultat d'un acte, d'un événement,
projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement,
sur l'arrivée,
En attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre,
de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant
qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus,
pour connaître la suite,
Toujours la suite, toujours plus avant.
Je pose la question :
"Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas.
Je suis tendue vers l'arrivée du train,
le cou tendu vers le tournant où il va apparaître.
"Il arrive ? Il arrive ?
" Et bien sûr, une fois dans le train,
je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause,
la fin fin de la journée,
le week-end, les vacances, la retraite...
Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...",
"Quand les enfants seront grands", "
Ah, si j'étais libre",
"Quand j'aurai de l'argent", "
"Quand j'aurai déménagé", "
"Quand j'habiterai à la campagne",
"Quand j'aurai le temps...",
Ou alors, c'est
"Ah, si j'avais su...",
"Avant c'était mieux !",
"Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'mais faire le ménage
Et chaque acte est devenu un véritable plaisir :
laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide...
Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, Chaque instant, chaque seconde (ou presque !),
ne serait-ce que respirer...
Alex, L'Âme et le Coeur
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hurtbrokenheart · 1 month
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Voilà comment sont les choses aujourd'hui. Par où commencer ? Je suis une survivante d'une profonde dépression et je souhaite à tout le monde d'avoir cette fierté un jour. Évidemment, ça ne veut pas dire que mes jours sont remplis de soleil, de paillettes et de sourire. Ça veut juste dire que j'ai récupéré la force de vivre malgré tout ce qui peut me tomber dessus. Je suis encore submergée souvent par mes émotions, mon cœur crie souvent beaucoup trop fort ce qu'il ressent et c'est parfois difficile à gérer. Mais je fais de mon mieux. Oui c'est ça, je fais de mon mieux et pas seulement pour ça, pour la vie en général. J'apprends à canalyser mon anxiété seule, sans me reposer sur les gens ou les cachetons. J'échoue parfois, mais je sais que j'ai le droit d'échouer. Je ne m'en veux pas pour ça. Ou plutôt... je ne m'en veux plus. J'essaye d'accepter toute les émotions à bras ouvert, de pleurer quand l'envie s'en fait ressentir, taper du pied quand je suis contrariée et exprimer mes angoisses quand c'est le bordel dans ma tête au point où je ne m'entends même plus penser. Ah et j'ai des objectifs aussi. Dans le futur je veux dire. Si j'avais su que je m'y verrais un jour dans le futur... c'est fou comme j'avance. Je sais aimer sainement, manger à ma faim sans me priver, sortir dans des lieux publics, faire de nouvelle rencontres, pardonner et surtout j'apprends à m'aimer. Évidemment, la période de ma vie où j'étais au plus bas est encore taboue, je n'aime pas l'évoquer ou m'en souvenir. Mais je sais qu'un jour j'aurai digéré ces événements et que je saurai les accepter.
Je laisse le temps au temps, je me donne le droit d'exister, je me suis pardonné, je me donne la permission de vivre, d'être celle que je suis, de m'aimer. J'ai cessé cette guerre contre moi même car finalement, il n'y aurait jamais eu de gagnant.
Voilà où en est ma vie aujourd'hui. Et toi, comment vas-tu?
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Le consentement sexuel en 2025. Enfin le voilà fini les situations scabreuses
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- Tiens, ma chérie, j'ai imprimé le contrat en deux exemplaires pour notre rapport sexuel de ce soir, on va le remplir au fur et à mesure.
- D'accord, tu as un stylo ?
- Oui, j'ai tout prévu. Bon, j'ai déjà rempli tes coordonnées et ton numéro de sécu. Donc première question de base : Acceptes-tu de consentir à un rapport sexuel avec moi en date du 17 juin 2025 à 21h30 
- Oui.
- Très bien, ensuite, lumière allumée, éteinte ou tamisée ?
- Tamisée, c'est mieux.
- Pour les préliminaires. Seulement pour moi, seulement pour toi ou moitié-moitié ?
- J'ai un peu la flemme ce soir, donc seulement pour moi.
- Ah merde! Tant pis. Ensuite, le type de positions auxquelles tu consens. J'ai fait une petite liste mais j'ai un Kama Sutra si tu veux d'autres idées.
- Pfff, juste missionnaire.
- Sérieux ? Ça fait déjà cinq contrats d'affilée que tu choisis le missionnaire. Un peu de folie, ça serait trop demander ?
- Abuse pas Cyril. sois déjà bien content que j'ai répondu oui à la première question.
- Bon, ok, j'ai compris, on ne va pas perdre de temps et je vais cocher tes réponses habituelles.
- Promis, je ferai un effort pour le prochain contrat mais je suis crevée en ce moment.
- Je comprends, excuse-moi de m'être un peu énervé. Bon, je file scanner le contrat pour l'envoyer sur le site du ministère du consentement et j'arrive.
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maybefrench · 6 months
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Ce matin j'ai reçu un appel : annulation du dernier entretien prévu pour jeudi.
Raison : La direction a réfléchi et en fait, on va pas embaucher ( pour des raisons débiles qu'on va résumer par : si on fait du ménage sur le bureau, ça ira mieux )
Je suis dans ce process depuis début Octobre. C'était le 3e et dernier entretien. J'étais le candidat favori.
Bon, on pourrait dire que j'évite une sacrée balle. Pour moi cette excuse bidon sent le "ah, en fait on a pas de fric" et je m'inquiétais un peu du salaire, la fourchette était en-dessous de mon dernier salaire. J'étais prête à accepter le plus élevé de leur fourchette mais bon, je n'y croyais pas trop.
En revanche, je croyais bien que je décrocherais ce job.
Donc je cherche encore. J'ai même re-postuler chez Pennylane en mode "faites pas chier, embauchez-moi"
Je vois des offres qui m'ont déjà jeté être toujours disponible, et franchement ça me fait bouillir.
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halebop-c-est-moi · 7 months
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- Dites, docteur, vous savez pourquoi l'autre il m'a chouré mon pull ? demanda Raph en entrant dans la piece.
Il s'assis à la table et passa une main dans ses cheveux; Il accrocha ses chausettes derriere les pieds de chaise. Il posa ses joues mal reveillées dans ses mains et regarda Henry, au dessus de l'evier, en train de nettoyer une de ses tasses à thé.
- Tu veux dire mon pull ? demanda-t-il en se retournant, torchon a la main.
- Ouais, ça, dit Raph se grattant la joue. Il l'a pris et il s'est enfermé dans sa chambre, elle est fermée et tout. Chuis presque sur qu'il a chourave ma couette de rechange.
- Oh c'est très probable, c'est une des couvertures les plus confortables.
- Mais pourquoi il me la prend, là ?
Henry s'intrrompis dans son geste et se retourna, sourcils froncé l'air de se demander si Raph se payait sa tete. Le jeune homme en fut un poil vexé.
- ...Eh bien pour son nid, annonça-t-il comme si c'était l'évidence même.
- Son nid?
- Eh bien oui.
Henry posa doucement son torchon sur son épaule.
-Mais euh... C'est un Renard, pas un oiseau hein, tenta Raph avec un sourire.
Henry semblait commencer à réaliser qu'il ne se foutait pas de sa gueule.
- Tiens, nous ne t'avons jamais parlé des mutations de troisième millénaire ? demanda-t-il.
Il se caressa la moustache et s'assis doucement à la table, en face de Raph. Celui-ci se redressa legerement.
- Le troisième millénaire c'est à partir de trois-mille, non ?
- Non, à partir de deux-mille, soupira Henry.
- Et il s'est passé quoi, du coup ?
Henry plissa les yeux, et se gratta le menton. Raph s'appuya contre le dossier de son siege et tendit la main vers le paquet de pretzel de petit dejeuner : Ca, c'était sa tete de quand le docteur se préparait à se lancer dans des grandes explications, et Raph ferait mieux mettre d'etre confortable. Il enfourna un gateau dans sa bouche tandis que Henry posait ses mains sur la table.
- Alors. Dans le courant du troisieme millenaire, une mutation fut découverte chez les humains. Il est difficile de poser une date précise, car bien évidement, la science est un actes communautaire.
- Ouais, dit Raph qui ne savais pas ce que ça voulait dire.
- Elle se caractérise, vois-tu, par des facteurs d'un coté, disons, génériques, innés, et de l'autre coté comportomentals. Il existe trois classifications caractéristiques possibles, qui peuvent atteindre les humains. Les scientifiques, mes collègues, en ont bien évidement nommé au fur et à mesure qu'ils les ont identifié. Tu suis jusqu'ici ?
- Ouais, les humains peuvent etre séparés en trois groupe, répondit Raph en hochant la tete.
- Tout à fait. Le premier groupe, qui fut bien évidement nommé Alpha. Le second, Beta, et le troisième ...
- Gamma ? sourit Raph qui avait fait grec LV3.
- Non, Omega. C'était le dernier groupe, Raph.
- Ah d'accord.
- Ces mutations ammènent des... disons, des mutation physique, dit Henry en se caressant la moustache. Qui furent détaillées, et quelque peu inquiétantes quand elles ont commencé à s'exprimer dans lapopulation.
- Ah ouais ? Genre quoi, des troisieme bras ?
- Non, le coupa Henry avec une mine de daron. Encore que... Mais non. Ces mutations... disons....
- Y a vos ventilateurs qui se mettent en route, docteur.
- Je sais, Raph ! Ces mutations sont... euh... Ah, tiens : une de ces mutations a a voir avec l'emission d'odeur particulieres. L'apparition d'une glande à parfum, entre le cou et l'épaule, vois-tu. Et les odeurs sont différentes entre les trois groupes, et evidement avec ça s'est développé une sensibilité particuliere pour pouvoir identifier les odeur émises par les autres humains, ne serait-ce que pour pouvoir savoir dans quels groupe l'interlocuteur se place.
- Ouais c'est cool, mais y a quoi d'autre comme différence entre les groupes ? genre des odeurs, ça va c'est pas mega chelou, si ?
- Bon. Une des mutations les plus importantes fut la création d'une maniere alternative de se reproduire. Notamment, les individus appartenant au groupe Omega, qu'ils soient homme ou femme...
- Ou autre, fit Raph en hochant la tete.
- Ou autre, tres juste, eh bien ils peuvent tomber enceint. Par une voix alternative, parallele à la classique mais complémentaire.
Raph se releva sur son siege et ouvrit des yeux ronds.
- Ah ouais ?
- Oui. Mais , fait interessant, les Omega ne peuvent etre... euh... parents que avec des Alphas.
- Mais c'est ouf !
- Tout à fait, sourit Henry en s'appuyant contre son dossier. Après, des différences comportementales ont été mises à jour : les individus alpha avaient plus tendance à deveopper des problemes de gestion des émotions, d'impulsivité, et les omega des sur-empathie. Bien sur, ce ne sont que des tendances, soyons clairs.
Raph hocha la tete, préssé d'entendre Henry continuer tout ça.
- Les individu Beta - appellation qui a fait débat en France, comme tu peux t'en douter- ont des capacité de resolutions de conflit, et de cohesion de groupe. Voilà, ce sont les différences majeurs entre les trois
- C'est ouf !
- Je ne te le fais pas dire, sourit Henry avec un sourire satisfait. Ce fut une révolution scientifique, à l'époque.
Il hocha la tete d'un air philosophe, et Raph se passa la main dans les cheveux.
- Mais du coup tout le monde dans le futur a ça ?
- Mais tout à fait ! A des degrès différents selon l'époque, soyons réaliste : notre ami Mattéo viens d'une époque ou ces mutations commençaient juste à se répendre dans la population, elles n'etaient pas... elles n'etaient pas puissament exprimée, dirons-nous. Alors que en 2550, tu peux etre sur que tout le monde fait parti d'un de ces groupe, sans probleme. Il est meme probable que toi- meme tu ais des tendances d'appartenance dans ton ADN.
- Wow... Mais du coup, vous vous l'etes pas ?
- Eh bien figure toi que c'est fascinant, sourit HEnry en se penchant vers lui. Je le suis, car mon créateur, mon Daddy, comme tu connais...
- Ouais je connais ouais.
- ...eh bien il était très au fait des découvertes scientifiques. Il a fait des tests et s'est découvert omega. Il ne pouvait pas rendre ses créations oméga, evidement, et il a préféré, peut-etre par sentimatalise, nous donner des caractéristiques physique des alphas. Donc, malgrès le fait que je sois un robot, j'appartient à un de ces groupes d'humain.
- Ouais, genre un Alpha synthétique ? sourit Raph en recommencant à manger son pretzel.
- Tres exactememnt, approuva Henry avec bonhommie. Je suis affublé de chemo-senseur d'une précision atomique, par exemple.
Il s'inclina contre le dossier de sa chaise, alors que Raph machouillait son pretzel. Mains dans les cheveux, il essayait de realiser tout ce que ca voulait dire pour cette epoque deja incroyable. Puis il releva la tete d'un coup.
- Mais pourquoi il m'a piqué mon pull, du coup?
- Bah pour son nid, dit Henry comme si ca devait tout expliquer.
- Mais quoi, "son nid" ?
- Mais parce que il oublie la moitié du temps les bloqueurs que je me casse le cul à lui faire, donc apres oui, faut pas s'ettonner qu'il doivent se faire chier à construire un nid une fois tous les deux mois ! gromela Henry en indiquant la chambre de leur ami de la main.
- Des bloqueurs, mais des bloqueurs de quoi ?
- Des bloqueurs de chaleur, Raph.
Son habitude à dire des choses comme si elles étaient evidentes commencait à bien taper sur les nerfs du jeune homme.
- Mais ca veut dire quoi , ses chaleurs ? Des chaleurs comme des chats et des chien ?! s'ecria-t-il en sortant le truc le plus con auquel il pouvait penser.
- Eh bien oui.
Le ton direct d'Henry le coupa dans son elan d'energie.
- Euh... Pardon ?
- Eh bien oui, comme les animaux. Les humains sont des animaux, Raph.
- Non mais du coup ça veut dire que là... dans sa chambre... il est...
Il savait pas trop quoi dire, alors il fit un vague geste d'aller-retours de la main. Un geste tout de meme assez facile à comprendre. Henry leva les yeux au ciel.
- Oh mais qu'est ce que j'en sais, moi, oui, probablement !
- Mais mon pull !
- C'est mon pull, Raph.
- Pourquoi il le veut dans sa chambre ?!
- Parce que que c'est mon pull, il est confortable, et vu l'etat dans lequel notre ami est actuellement, il a bien le droit d'etre entouré de choses comfort.
- Mais quoi, son etat ?
- Quoi, Raph, tu penses que c'est facile de vivre des chaleurs ? D'avoir une hypersensibilité tactile pendant une semaine par moi, qui fait que la moindre texture désagréable peut l'envoyer en crise se spasme ? La physiologie de son cerveau change, Raph, ses hormones - et sa glande à odeur- font n'importe quoi, et combiné à sa fatigue extreme, car oui son corps prend l'energie de quelque part pour la transformer en chaleur, eh bien il est completement à fleur de peau ! paranoia, comportement d'auto apaisement, il est dans un état sauvage qui est extenuant ! Alors il merite bien la converture confortable de la cave, Raph.
- Ah merde... je... je savais pas...
- Oui, hein. Voilà.
Henry attrappa un pretzel d'un mouvement un peu trop brusque et le fourra dans sa bouche. Raph regarda ses mains. Il ne savait pas si il avait le droit de parler.
- Mais euh... y a rien pour lempecher ca ?
- Ah bah si, evidement, y a des bloqueurs ! des pillules simples, il a qu'a en prendre une par semaine ! Mais non, ce con il oublie ! Et a cause de lui, la cave est inondéee d'odeur d'Omega, et moi gmpf mpf...
La fin de sa phrase se fini en en gromellement autour d'un nouveau pretzel.
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leseffrontesfr · 8 months
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— Alphonse, cher maître, puis-je vous importuner dans votre travail ? — Mais entrez-donc, mon ami. Vous êtes venu accompagné ? — Point du tout ! C’est par coïncidence que Mademoiselle se présente à votre porte au moment où j’y frappe. — Monsieur Fauré, je dois vous parler ! — Vous êtes ? — Séraphine Lampion. Avez-vous une bouilloire ? — En effet, elle se trouve sur le poêle. J’en suis pleinement satisfait. Inutile de m’en vendre une nouvelle. — Je vais faire du thé. — Et bien faites. Et vous, mon cher Hypolite, quel bon vent vous amène ? — Une brise toute joyeuse ! J’ai été chargé par la Société des Artistes Méridionaux de la rédaction du catalogue de la prochaine exposition. La curiosité et une impatience toute enfantine m’ont portées jusqu’à votre atelier pour connaître les œuvres dont vous voudrez bien nous honorer. — Voilà une fort bonne nouvelle ! Je mets justement la dernière touche à… — Où rangez-vous les tasses ? — Dans la petite armoire chinoise, Mademoiselle. Près de la fenêtre. — Ah ? Quelle drôle d’idée. Vous n’avez que du thé noir ? — Oui, je m’en excuse. Je vous disais, mon cher Hypolite, que je mets la dernière touche à un magnifique bouquet de violettes qui fera oublier mes mimosas de l’exposition précédente. — Comment serait-ce possible ? Vos mimosas étaient si beaux qu’on croyait en sentir le parfum ! — C’est l’excellent indigo de chez Viollet-Roze qui m’a inspiré une toute nouvelle combinaison de nuances. Un ange a dû guider ma main pour me faire accomplir ce prodige chromatique ! — Je me réjouis d’avance de le contempler… Mais… Mais… Mademoiselle ? Votre robe tombe il me semble… — Vous n’avez pas de sucre non plus ? Pas de miel ? Il va être raide mon thé. — Ma parole vous voilà dénudée ! Perdez-vous toute pudeur ? — La pudeur ! Dans un atelier de peintre où défilent les modèles tirés du caniveau entrent deux séances de passe ! Que les hommes sont hypocrites ! — Je ne peins que des fleurs, des paysages et quelques fois des visages. Je le jure ! Dites-lui, Hypolite. — Jamais Alphonse ne s’est adonné à la peinture licencieuse, Mademoiselle, pas même au genre mythologique ou allégorique. Votre reproche est infondé. — Les hommes sont tous les mêmes. C’est pour cela que vous avez besoin de moi, Alphonse. Ce n’est pas en peignant des coquelicots dans un champs ou des nymphéas sur une mare que vous deviendrez célèbre. — Je suis sûr que mes violettes toulousaines marqueront tous les amoureux des fleurs et du Bel Art ! — Et pourquoi pas des tournesols fanés dans un vase en terre cuite, tant que vous y êtes ? Non, Alphonse, si vous voulez passer à la postérité, il vous faut peindre un nu. Voici mon nu, peignez-le. — Je… je ne sais que dire, Mademoiselle Séraphine. C’est un très beau nu. Votre offre est généreuse, mais je ne puis. Ce n’est pas moi, ce n’est pas mon art. D’autres peintres savent mieux que moi peindre ce genre de… ce genre là. — Je n’offre pas, je vous commande. Regardez ça… Et ça… Ah, vous regardez, cochon ! Alors peignez. Faites-moi belle et désirable, qu’on ne parle que de moi sur le Capitole. — Hypolite, que dois-je faire ? Est-elle folle ? — Je ne crois pas. Un peu plus impudente que les femmes de son temps, mais guère plus que les romaines des antiques orgies. Qui sait ? Un jour, sûrement, chaque jeune femme voudra que sa photographie soit exposée au monde entier. Dans quelle tenue ? Je n’ose l’imaginer. Il faut prendre en pitié les hommes des temps futurs, s’ils aiment encore les fleurs. Peignez-donc la scène, puisque Mademoiselle vous le demande. Quelle jolie vision que le tourbillon du thé…
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bigoudibouclebrunes · 25 days
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Bigoudi Bouclebrunes et les Deux Cours Partie 6 (La route d'Isentorche, partie 3)
Résumé des épisodes précédents : Grandoulf avait trouvé l’Anneau de pouvoir du Seigneur GrosCon et l’avait remis au gentil hobbit Bigoudi Bouclebrunes pour qu’il le détruise dans la Montagne du Destin. Avec l’aide de Laurentgorn Duvernay-Tardif, Broromir, Legrandslack, Kimchi, ainsi que le jardinier hobbit Samsauge et de leurs confrères Pépin et Méridien, ils étaient devenus la Communauté de l’Auto, aidant Bigoudi et Grandoulf dans leurs aventures. Après avoir perdu Grandoulf aux mains d’un France-Hélaine Duranceaurog et avoir perdu Broromir tombé devant les hordes d’orcs et goblins des zinternet en protégeant les hobbits Pépin et Méridien, ces derniers furent hobbitnappés et la Communauté de l’Auto fut bel et bien dissoute. Bigoudi et Samsauge prirent la route vers le Nord, prenant en pouce Conspiragollum. Ils venaient de s’arrêter lorsqu’ils furent pris en otage par les rôdeurs du Gondor et un certain Danslamire, frère de Broromir. Pendant ce temps, Laurentgorn, Kimchi, Legrandslack et Grandoulf avaient retrouver Pépin et Méridien qui avaient réussi à tourmenter Nantelroumane et Sogna-Languedeserpent.
Bigoudis Bouclebrunes et les deux cours : La route d’Isentorche partie 3
« Ah, mais vous savez, chers lecteurs… s’il y a des retards dans les dossiers pour des places en garderie, c’est de la faute aux immigrants. S’il n’y a plus de logements, c’est de la faute aux immigrants. S’il y a des longueurs dans les salles d’attente dans les hôpitaux? Les immigrants. Le coût de la vie qui monte, le transport public qui prend une débarque, les stationnements manquants, la réduflation, les nids de poule dans l’asphalte? Bin oui, les immigrants. C’est pas notre faute à nous, le gouvernement, si on fait rien pour régler ces problèmes-là, même si ça fait maintenant deux mandats qu’on s’asseoit sur notre steak… la vraie raison de pourquoi ça va mal, là… on va se le dire, c’est à cause de gens qui viennent dans un pays pour changer de vie, pour avoir une vie meilleure, qui pensent que le Québec est une terre d’accueil et qui n’ont généralement aucune idée des aides, des façons de faire ou encore de toutes les choses qui peuvent leur être offertes. Oui, oui, peu importe, si on est des lobbyistes, si on a l’air de faire de la collusion, si notre chef a choisi d’idolâtrer Maurice Duplessis alors que n’importe qui aurait voulu plus ressembler à Jean Lesage, ça n’est que hasard et fortuité. Non, en effet, le problème, ce sont les étranges. Parce que tsé… ‘sont étranges et on les connaît pas. Y viennent avec des costugnes bizarres, là, des tissus exotiques, y parlent en langues… faut leur apprendre qu’ici, c’est d’la flanelle pis le françâ! Au dible les polyglotte! »
Bigoudi referma le Mordor-Sud Matin. Décidemment, même en ces lieux, il n’avait pas de meilleure lecture que de lire l’expectorat littéraire de Bernarpaul Saint-Pierre Plamondrainville… même de la lecture de fond de cage à oiseaux était mieux que de lire ceci, ce dit-il. Mais encore « ceci » était mieux que de voir Conspiragollum s’exciter le seul poil du crâne qui lui restait avec Elon Musketaire et la reprise de toutes les Cybercharettes qu’il avait promis. En effet, Conspiragollum y allait d’un « MON BITCOIN!!! » par-ci, « POURQUOI NOUS TRAHIR, ELON?!?! » par-là et avec une cadence si effrénée que Samsauge avait gardé le kale de ses assiettes et les avaient mis dans ses oreilles en disant « quitte à ne pas manger ces choses-là, t’aussi bin s’en servir pour pas entendre l’autre »…
Bigoudi avait été un peu plus diplomate et avait tenté de parler à Conspiragollum, sans grand succès. Ce dernier tenait mordicus à dire que le libre-marché allait s’autorégulariser et que de donner tout son argent à un dragon reconnu pour garder son or allait finir par faire en sorte que ce même dragon allait créer de l’emploi pour partager son or.
Bigoudi secoua la tête. Il regarda à côté de lui. Samsauge avait ses touffes de kale dans les oreilles, mais à ses côtés se trouvaient des petits plats de fruits avec quelques feuilles de kale sur le côté, de la crème anglaise, du fromage cottages, un de la crème du Devonshire, une variété de scones dont : des natures, d’autres à la framboise et chocolat noir, au citron, à la lavande et au chocolat blanc, au chocolat au lait, aux bleuets et airelles, au sureau et caramel ainsi que quelques-uns à la fraise de la Comté. Il y avait des bagels, du fromage à la crème, du saumon fumé, des tartinades de crevettes, des saucisses natures, des saucisses au fromage, du bacon, ainsi qu’un immense plat avec des œufs brouillés, un bol avec des pommes de terres rissolées, une marmite remplie de fèves au lard et sirop d’érable, du jambon en tranche au sirop d’érable… il y avait même quelques oreilles de christ, des crêpes à l’érable, du pain doré à l’érable ainsi que des tartelettes au sucre d’érable nappées d’une triste crème fouettée qui était tombée à cause de la chaleur. Mais qu’à cela ne tienne, Bigoudi serait prêt à sacrifier ses papilles gustatives pour ne laisser aucune miette dans son assiette. Il y avait aussi un crime de lèse-majesté parmi le lot… un camembert froid. Bigoudi hochait la tête, se demandant qui, parmi les rôdeurs du Nord, tentait de les éliminer, Samsauge et lui. Un camembert, voyons… ça se mange chaud! Coulant, même! Et Conspiragollum s’était jeté sur cette moribonderie et l’avait goulument avalé. Bigoudi avait eu envie d’engueuler la triple couille qui leur avait servi une telle atrocité, mais il n’était pas en position pour quelque négociation. En effet, Danslamire, frère de Boromir, les avait pris sous son aile et les avait bien nourrit, malgré de maigres rations… « résolument, » se dit Bigoudi, « ces pauvres rôdeurs n’ont que la peau sur les os et ne peuvent nous donner plus. » Et il s’était résigné.
Danslamire entra alors dans la pièce et déclara « Je me dois de vous poser cette question encore, mes chers visiteurs… quelle est votre couleur préférée?
- Vert! Répondit Samsauge.
- BRUN! TADROSS! répondit Conspiragollum.
- Euh, oui! Répondit Bigoudi qui n’en avait pas la moindre idée… Mauve, mettons?
Danslamire le regarda encore… puis déclara « Et maintenant… quelle est votre quête? »
Samsauge feint n’avoir rien entendu en pointant ses feuilles de kale dans les oreilles.
Conspiragollum cria qu’ils allaient remercier les convois de camions et Bigoudi répondit qu’ils s’étaient aventurés dans le Nord pour y cueillir des framboises.
« Je sais que mon frère n’a pas été comme le devrait être un héritier du Gondor… » dit alors Danslamire, calmement. « Mais de grâce, dites-moi pourquoi mon frère aurait rejoint des cueilleurs de framboises… n’y a-t-il donc rien qui l’ait mis sur votre chemin? »
- Nous avons dû nous séparer de Broromir… il convoitait un anneau magique et… dit alors Samsauge, mais s’arrêta net en voyant le regard furibond de Bigoudi, l’intimant à se taire. « Euh…, reprit-il, On est allé checker les sources pour le 3e lien! »
Le regard de Danslamire s’éclaira. Et il comprit immédiatement. Il n’était aucunement question qu’il touche à l’anneau que portait Bigoudi. Il savait aussi que plusieurs groupes d’aventuriers avaient pris la grand route dans le but de détruire des anneaux fictis, pour décontenancer les forces obscures du Mordor… mais il ne s’essaierait pas avec ces anneaux. Même fausse, une ogive nucléaire renfermait une certaine force, une certaine crainte qu’il ne voulait pas touché.
« Vous pouvez finir votre goûter, reprit Danslamire. Puis, nous vous guideront vers les routes du Nord… et vous serez libres de poursuivre votre aventure. »
Ceci surpris Bigoudi. Mais il était reconnaissant envers les rôdeurs du Nord. Ils les avaient bien traité, au final.
Quelques heures plus tard, Bigoudi, Samsauge et Conspiragollum partaient en direction de Dol Guldur, la montagne du sorcier noir, appelé aussi communément St-Jérôme. Danslamire avait cependant averti Bigoudi de se méfier de Conspiragollum. Oui, c’était louable de lui donner de l’importance et de l’aider à avoir des outils contre les croyances étranges et pour l’esprit critique, mais que Bigoudi lui-même n’était pas à l’abris des croyances obscures et qu’il serait mieux d’être sur ses gardes. Bigoudi l’en remercia avant de trottiner vers Samsauge qui se secouait les oreilles, rejetant quelques restants de kale.
***
À Isentorche, Laurentgorn Duvernay-Tardif, Grandoulf, Pépin, Méridien, Kimchi et Legrandslack regardaient Nantelroumane tenter de s’extirper de sa tour en vociférant des inepties.
« Assez de ce monsieur… je doute qu’il puisse être bien méchant… » dit Grandoulf, regardant autour de la Tour d’Isentorche. En effet, Barbaboisbois, l’être-arbre, avait tellement foutu le bordel dans la carrière du sorcier qu’il était maintenant impossible de distinguer quoique ça soit… un peu comme les plans du présent gouvernement de la Terre du Milieu. Même les éructations de Sogna-Languedeserpent n’arrivait pas à faire remonter l’opinion publique du Brohan et son emprise sur les brohirrims avait bel et bien cessé. De telle sorte que le parti de Nantelroumane était tombé 3e dans les sondages. Mais un cri strident retenti au loin. Des cavaliers vêtus de noirs sur des montures volantes s’étaient envolées au Sud d’Isentorche et se déplaçaient vers le Nord.
Grandoulf reconnu alors le chef de cette bande… Geneviève Nazguibeau, montée sur son coursier volant, avait l’allure de quelqu’un qui ne met jamais sa ceinture de sécurité en automobile… un air détaché, important, au-dessus de tout. La dernière fois que Nazguibeau était sortie de son antre, ça avait été pour dénigrer le transport public… c’était à peine sur la Sorcière-Reine n’avait pas sorti un « fuck you » de sa sacoche lorsqu’on lui avait demandé qui financerait les services publics qui sont sous autorité provinciale. Cette même Sorcière-Reine qui avait demandé à des parents endeuillés de payer 100$ leur place pour un cocktail-dinatoire afin de parler aux ministres des forces obscures pour faire en sorte d’avoir de meilleures interventions lors d’accident où l’alcool était en cause.
« Un vent de combat se lève, mes amis… ne restons pas ici. Nous devons prévenir les Brohirrims et aller chercher toute l’aide du Gondor pour nous aider à faire face à ces Nazguls… » dit alors Grandoulf.
- Des Nazguls? Dit alors Pépin, confus.
- Oui… 9 monarques humains, corrompus par le pouvoir des ténèbres. Nous connaissons la Sorcière-Reine de Louis-Hébert, Genevieve Nazguilbault… mais il y a aussi Simon Naz-Jolin-Barrettul… et ils ont accès à des France-Hélaine Duranceaurogs… des créatures faites de souffre, de feu et de souliers Louboutins, comme celui que j’ai vaincu et qui a failli causé ma perte lorsque nous avons traversé les mines de la Malarctic…
Pépin regarda le ciel, effaré.
« Le combat ne fait que commencer, mes chers amis… préparez-vous, il nous reste encore deux années complètes avec ces créatures viles et corrompues. » dit alors Grandoulf, une flamme révolutionnaire et furieuse dansant dans ces yeux.
Fin du chapitre.
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borgien · 1 year
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Il avait frappé à la porte, attendu qu’on lui dise d’entrer. Aussitôt, il l’avait vu, elle l’attendait assise sur le fauteuil, charmante, si désirable. Il s’avançait vers elle qui lui dit de s’arrêter là. Attentive, elle le regardait, profitait de son air gêné de ne pas savoir quoi faire, comment se comporter... « Bien, déshabilles-toi ». Il enleva sa veste, chercha un endroit où la poser, aperçut une chaise... fit tomber sa chemise, son pantalon, ses chaussettes. ne restait plus que son slip. A son regard, il comprit et ôta son slip. Il était totalement nu devant elle qui le scrutait. « Bien. Caresses-toi ». Il commença à se masturber (la situation le gênait et l’excitait, l’excitait parce que le gênait ?). « Mieux que ça, montre moi comment tu te caresses quand tu penses à moi... , là ce n’est pas très interessant, je m’ennuie....». Ces dernires mots le libérèrent, à moins qu’il n’a peur qu’elle le renvoie. Il la regardait le mater, il caressa ses seins, joua avec ses tétons, gémis, suça ses doigts tout en caressant ses couilles, glissa ses doigts dans son anus, tout en branlant de plus en plus violemment sa queue, il gémissait, râlait, il se savait obscène devant elle, pour elle et cela l’excitait terriblement...
Il a joui en criant et trop perdu dans sa jouissance, sans doute n’a t-il pas aperçu le petit sourire qui lui vint quand elle l’a vu jouir ainsi.
Maintenant, il se tenait devant elle, la main souillée de son foutre dont il ne savait que faire...
« Ah ! il faut nettoyer maintenant... ». Affolé, il regardait dans la pièce pour trouver un quelconque tissu qui pourrait éponger sa souillure. « Tu as une langue à ce que j’ai vu, alors... ». Il lécha ses doigts, les suça, goûta à sa semence devant elel qui ne cessait de le regarder.
« Bien. Tournes-toi, tu vas trouver un collier et une cage, tu vas les mettre et je vais faire de toi mon sextoy, car je dois te l’avouer, tu m’as bien excité... ».
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sous-le-saule · 9 months
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Crieront-ils mon nom ?
- Ah, Cléon, si tu savais comme je l’aime.
Après avoir poussé un lourd soupir, il détourna les yeux de la tribune d’honneur et vint me rejoindre dans l’ombre de l’hypogée pour que j’ajuste les sangles de sa légère armure de cuir.
- C’est pas de l’amour, ça, gamin. Tu la connais pas. Tu lui as même jamais adressé la parole – non que ça risque d’arriver, d’ailleurs. Tu la trouves juste agréable à regarder. C’est pas pareil.
- Qu’est-ce que t’en sais, grand-père ? rétorqua-t-il avec la cruauté de la jeunesse. T’as jamais eu de femme et t’es trop vieux pour te souvenir de ce que c’est, d’être amoureux.
Je le laissai dire. Depuis que j’étais trop âgé pour combattre, je m’étais occupé d’assez de jeunots dans son genre pour savoir que le mieux était encore de laisser courir. Ca lui passerait.
- Son père est là aussi. Peut-être qu’elle pourrait le convaincre de m’acheter ? Hein ? Et comme ça, on pourrait se voir tous les jours ?
Il était en train de s’exciter tout seul, le môme, et moi je le voulais concentré. C’était une sale journée pour se battre. Le soleil tapait sans pitié et l’air était lourd. Probable qu’on allait avoir de l’orage d’ici quelques heures. Le genre d’atmosphère qui rend les combattants impatients et imprudents. Sans doute que ça me rendait irritable aussi parce que, au lieu de laisser pisser, je décidai de lui rabattre son caquet.
- Et alors ? Tu t’imagines qu’il va laisser un esclave fricoter avec sa fille ? Tu rêves tout éveillé si tu crois seulement que cette gamine de la noblesse pourrait s’intéresser à toi. Elle connait même pas ton nom, fiston, redescends sur terre.
- T’as raison. T’as raison, c’est la première étape. Faut qu’elle sache mon nom. Si je fais un bon combat… non, un combat extraordinaire… les spectateurs scanderont mon nom, hein ?
- Peut-être bien, fis-je, prudent.
Les riches, on sait jamais trop comment ça va réagir. En plus, j’avais observé la foule quelques instants plus tôt et, comme je le craignais par cette chaleur, le public était apathique, plus préoccupé par les rafraichissements servis que par les combats. Celui du petit allait être le dernier de la matinée, les gens étaient déjà blasés, et ils commençaient à avoir faim.
Je lui tendis son épée courte et mis la main sur son épaule pour le ramener dans le monde réel.
- Hé, Jorn, n’en fais pas trop, hein ? Tu sais qu’il y a que deux façons de sortir d’ici…
- Libre et debout, ou les pieds devant. Tu me l’as déjà dit cent fois. A moins que je finisse comme toi, me fit-il avec un clin d’œil.
Moi, j’étais jamais sorti. Trop chanceux pour mourir, pas assez malin pour parvenir à convaincre mon maitre de me vendre ma liberté. Enfin, il y avait pire sort que le mien, et je m’en accommodais. Par la force des choses, j’étais devenu entraineur, soigneur, et confident plus souvent qu’à mon tour. Je m’étais donné pour mission que le plus possible de mes gars quittent l’arène rapidement, et sur leurs deux pieds. Je me débrouillais pas trop mal.
Jorn sautilla sur place, ébaucha quelques mouvements d’épée, puis me lança un sourire désarmant.
- T’en fais pas, je sais ce que je fais.
Et il s’engouffra dans la lumière au son d’applaudissements mous.
Il était agile, il fallait lui reconnaitre ça. Il enchaina les esquives spectaculaires et son adversaire commençait à fatiguer nettement, dégoulinant de sueur à force d’essayer d’embrocher le freluquet avec sa lance. Il était plus massif et avait aussi opté pour une armure plus lourde. J’avais bon espoir.
D’une attaque audacieuse, le gamin parvint à s’approcher assez pour lui entailler le bras, mais l’autre broncha à peine. Les passes d’armes s’enchainèrent, sans qu’aucun parvienne à toucher l’autre.
Puis, tout à coup, Jorn eut un moment d’inattention. Une seconde, il détourna les yeux, sans doute pour vérifier si la fille le regardait, ce petit imbécile, et ce fut suffisant pour que son opposant le transperce de sa lance. Vu l’air surpris du lancier, j’aurais dit qu’il n’avait pas compté y aller aussi fort, ou qu’il avait cru que Jorn esquiverait encore. La plupart du temps, les combattants ne visaient pas la mort de l’adversaire, juste une blessure suffisante pour mettre fin à l’affrontement. Personne n’avait intérêt, au prix où était l’esclave, à ce que chaque combat se termine en mise à mort.
Il restait planté là, ce grand échalas, à me chercher du regard, et je me précipitai parce que, s’il n’achevait pas le petit, c’était peut-être qu’il y avait une chance que je puisse le rafistoler.
Je sus tout de suite que non, au son que faisait sa respiration et aux bulles ensanglantées qui perlaient à sa bouche. Le poumon était perforé.
Le silence régnait dans le public. J’aurais aimé que ce soit un silence respectueux pour l’homme qui avait combattu habilement pour leur amusement. Ou au moins un silence coupable. Mais c’était juste du désintérêt. Certains se levaient déjà pour aller manger.
Heureusement, le gamin était déjà trop parti pour s’en rendre compte. Il agrippa mon avant-bras.   
- Est-ce que… est-ce qu’ils crient mon nom ?
- Oui, petit, ils crient ton nom.
- Elle aussi ?
Je jetai un coup d’œil à la tribune d’honneur. La fille riait avec sa dame de compagnie, indifférente à ce qui se passait dans l’arène.
- Oui, elle aussi.
Il mourut le sourire aux lèvres.
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wubblesred · 3 days
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Ghoulcy week day 2 SFW
Bonjour, on est reparti pour la semaine Ghoulcy. Le thème du jour 2 en SFW est histoires et confessions. J'espère que ça vous plaira.
Cette histoire est aussi poster en anglais sur mon compte. Bonne lecture.
Lucy MacLean avait toujours du mal à se dire qu'elle avait en face d'elle le grand Cooper Howard. Même si en le regardant de plus en plus elle voyait bien que les traits de son visage correspondaient. Il fallait dire qu'elle en avait regarder des films de l'acteur, tout ses films à vrai dire. Et là voilà quelques années plus tard face à lui entrain de partager un repas, la petite Lucy en elle était entrain de sautiller de joie. Bon le gars avait certes été horrible avec elle dans un premier temps mais la jeune femme sait que cela partait étrangement d'un bon sentiment, l'endurcir à la dure réalité qu'était la cruauté des terres désolées. Depuis qu'elle savait que son camarade avait connu la Terre avant la bombe, l'habitante d'abri voulu interroger la goule sur comment était la vie avant l'incident mais elle avait peur de n'avoir aucune réponse.
« Bon Poupée tu vas enfin la poser ta question. » Fit soudainement l'homme coupant le fil de ses pensées.
« Euh... Ben c'est à dire... » Lucy commençait à stresser mais vu le regard de l'autre il valait mieux balancer ce qui lui trottait dans l'esprit parce que l'homme semblait bientôt être à court de patience « C'était comment la vie avant ? Avant la bombe je veux dire ? »
Cooper fut pris de court face à cette question mais commença tout de même à lui répondre. Il lui décris des moments de sa vie, la technologie du monde d'avant qu'elle ne pourra jamais apercevoir. Les plats qu'il aimait, ses restaurant favoris. La jeune femme buvait clairement chaque une de ses paroles avec une attention qu'il n'avait jamais eue auparavant. Ses yeux pétillèrent à chaque descriptions et ses questions innocentes firent même rire la goule qui pensait ne jamais plus avoir d'émotion. Il voulu continuer à lui expliquer la vie d'avant pour garder encore ne fusse qu'un instant cette tendre expression sur son visage cependant il commença à être à court d'anecdotes.
« Et toi ? C'est comment les fameux abris ? » Ne peut-il s'empêcher de demander à la fin de ses récits.
Ce fut au tour de Lucy d'expliquer sa vie, son enfance. Le fonctionnement d'un abri, ce qu'elle aimait faire, les compétences qu'elle avait développer au fil des années. La vie en communauté avec tout ses cousins mais surtout avec son frère qui lui manquait. Sa voix se brisa un peu en se remémorant de bons souvenirs familiaux, repenser à lui était plus difficile qu'elle n'aurait imaginer. Un sursaut l'a gagna quand elle senti une main sur la sienne, tellement éprise dans sa mémoire, elle n'avait pas remarquer que Cooper l'avait rejoint et tentait de la réconforter. Cet acte l'a fit sourire, la goule et elle s'étaient vraiment rapproché depuis la mise en commun de leur but respectif. Pour détendre l'atmosphère, la jeune femme termina son récit en expliquant qu'elle avait vu tout ses films durant sa jeunesse. Même plusieurs fois. Apparemment malgré le divorce avec Barb, le contrat entre Vault-Tec et lui était toujours viable et donc les abris étaient tous équipés de ses films.
« Norm, mon frère avait tendance à se moquer de moi à propos de ces films. » Rigola la jeune femme.
« Ah bon ? Pas un fan de western comme toi ? » Rétorqua l'homme tout en caressant doucement la main de l'autre.
« Plus le fait que j'avais un énorme béguin sur l'acteur principale » Après ces mots Lucy détourna le regard n'osant plus faire face à l'homme après une telle confession. Cependant ce dernier ramena son visage vers lui du bout des doigts.
« Je suis flattée poupée. Mais bon je me doute que ça a du te faire un choc en sachant que le bel homme pour lequel ton cœur battait ressemble dorénavant à un monstre. » Son rire sonnait faux même à ses propres oreilles.
« Non du tout. Tu es toujours le même. Tu me fais toujours le même effet en tout cas. »
Tout en disant ses mots, la jeune dame amena sa main afin de tracer délicatement les contours du visage de la goule. Le moment était suspendu pour les deux individus, nul n'osait se détourner du regard intense de l'autre. Nul n'aurait su dire qui avait fait le premier pas mais ce qu'ils surent fut que la nuit s'��tait terminée par un baiser. Le premier d'une longue série. Enfermés dans un cocon qu'ils s'étaient créer, les deux amants profitèrent de chaque minutes pour se découvrir et s'aimer. Malgré l'enfer des terres désolées, Lucy et Cooper avaient su créer un paradis pour eux deux.
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yaminahsaini · 21 days
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Coucou tout le monde, je viens vous donner quelques nouvelles. Je vous avais dis que physiquement j’avais beaucoup de symptômes et que donc ça n’allait pas. Je vais mieux mais pas du tout au meilleur de ma forme. J’ai continué à avoir des vomissements à chaque fois que j’ai mangée par la bouche (même si ce n’était quasi rien). Excepté hier où j’ai pu un peu manger sans vomir! Par contre les nausées sont quasi constante. J’ai mal au ventre et j’ai comme des vertiges qui partent puis viennent. Je pense que ce n’est que quelque chose de passager étant donné que ça va de mieux en mieux et qu’à la maison nous étions tous malade (une sorte de gastro). Les membres de ma famille s’en sont remis en max 2 jours, mais moi ça persiste depuis presque une semaine maintenant… peut-être que le fait d’être malade chronique aggrave les choses. J’espère vraiment que ça s’en ira. Ensuite je vous avais parlée du fait que je pensais que mon pacemaker gastrique n’était plus fonctionnel car je ne ressentais plus les décharges, et bien j’ai re eu des pulsations électriques hier et aujourd’hui ! Par contre c’était extrêmement faible comparé à habituellement. Est-ce le signe que mon pacemaker s’affaiblît car nous arrivons au terme de sa fonction? D’où le retour des symptômes très persistant? Ou n’était-ce qu’une coïncidence que je ne le ressentais plus battre? D’ailleurs je ne sais même pas si il s’arrête net de fonctionner ou si il s’affaiblît au fur et à mesure du temps. Bref, il faudrait que je le fasse contrôler mais c’est trop tard car mon médecin ne sera pas là de toute la semaine prochaine et aujourd’hui il n’a pas le temps, puis je vais aux États-Unis. Dans tous les cas, je suis heureusement alimentée via ma sonde naso jejunale! Si ça n’était pas ça, je serais actuellement morte de faim… D’ailleurs en parlant de ma sonde: je vous avais dis qu’elle était très douloureuse, ça s’est calmé car j’ai bu des choses chaude, du miel.. mais ça part puis revient.. J’étais donc allée à l’hôpital hier afin de me la faire finalement changer sans anesthésie générale. Mais malheureusement les médecins qui étaient disponibles à ce moment là, ne sont pas habitué, ils ne voulaient pas prendre le risque de rater et que je me retrouve dans la galère d’être sans sonde… et d’autres médecins trouvaient ça trop violent comme acte. Le seul qui peut est mon gastro-entérologue, le problème est qu’il est occupé au bloc puis la semaine d’après il est en congé.. la secrétaire m’a donc proposé une date qui tombe au moment où je suis au États-Unis, j’ai refusé et je n’ai pas le choix d’attendre ainsi jusqu’à juin au bloc. J’espère vraiment que les douleurs ne seront pas de nouveau atroce car la sonde est tellement usée… Bref de toute façon j’ai déjà supporté beaucoup alors 1 mois de plus devrait passé rapidement.. Et pour finir en ce qui concerne mon doigt suite à la chute du tapis de course : ça va mieux! Je n’ai plus du tout mal! Juste une sensation bizarre à cause du fait qu’il était attaché. C’est fou comment tous les problèmes arrivent en même temps.. Ah et j’ai aussi refais 2 séances d’oxygénothérapie hyperbare, cela faisait presque 2 semaines que je n’en avais pas fait car mon état ne me permettait pas de faire le trajet. Il faut que je reprenne régulièrement car ça me fait beaucoup de bien! Ps: En ce qui concerne les États-Unis : Merci infiniment à ce qui m’ont aidé avec la cagnotte pour pouvoir y continuer mon suivi pour Lyme ! Je ferais bien évidement des vidéos pour vous parler et expliqué tout cela plus en détails!
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emmarousil · 1 month
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Super début de journée (non)
Je me lève, normal, comme tous les jours. Ma mère : "Bonjour, bonne fête !"
Moi je ne comprend pas, logique. C'est pas mon anniversaire ou tout autre truc du genre. Du coup je fais la tête je-comprend-pas-ce-que-tu-me-dis-la.
Donc ma mère continue : "Bah oui, c'est la fête des Emma aujourd'hui !"
J'adore la vie.
C'est le genre de truc, habituellement je m'en fous complètement. Mais malgré ma forte insensibilité et fort manque d'émotion, ah venant de ma mère ça fait bien mal quand même. C'est ce que j'appelle une "fissure dans ma glace". Il n'y a que deux personnes qui peuvent me faire mal, ce sont ma mère et ma sœur de cœur Rousil (pseudo hein).
Plus sérieusement, je devrais lui dire que je suis trans. Mais pour le moment j'en suis incapable. C'est pas sa faute si elle dit ce genre de trucs par rapport à mon deadname, mais c'est de sa faute que j'arrive pas à lui dire.
Elle s'est foutue de ma gueule une fois, pas deux.
Je ne sais plus quand, elle avait regardé le téléfilm "Il est elle" (du coup c'était quand il est passé à la télé). Moi c'est dans le sens inverse, mais je me suis dit "elle regarde un truc sur les trans sans rien dire de négatif, c'est bon signe !", rien de mieux pour mettre en confiance.
À ce moment la, j'assumais ma transidentité seulement IVL et avec ma sœur. Je l'avais vaguement dit à mes amis au collège en 3e, sans demander un quelconque changement de comportement par rapport à moi (changement de prénom ou de pronom etc). Il n'y a qu'aujourd'hui que mes amis IRL sont au courant et s'adressent à moi avec mon nouveau nom. Je pensais que ce serait mieux si ma mère était la première personne à savoir (IVL c'était une sorte de "test", pour me rassurer, sans oublier que pendant longtemps j'étais un peu transphobe envers moi-même) et qu'elle pourrait donc choisir mon nom. Seulement quelques mois après le téléfilm (car je manque beaucoup de courage) j'ai fini par lui en parler. Sur le moment elle n'a rien dit, elle était juste gentille. Je me suis dit que c'était bon. Mais quelques jours plus tard, elle se met en colère contre moi et dit que si je lui avait dit que j'étais transgenre, c'était un mensonge pour lui faire pitié, pour pas qu'elle me punisse etc. Je n'ai pas trop compris la logique mais elle ne m'en a jamais reparlé après. Il n'y a que cette année, je ne sais plus quand exactement, je lui ai dit que ça m'avait blessé alors qu'elle disait que j'étais méchant avec elle (alors que je prend bien soin de ne rien lui dire de blessant, contrairement à elle). Elle a fait mine de pas s'en souvenir (je ne sais pas si c'est vrai ou non je ne suis pas dans sa tête) et s'est excusée. Elle m'a demandé l'air inquiète si j'avais encore des "doutes" (alors que quand je lui en avait parlé je lui ai jamais dit que j'avais des doutes, mais que j'étais bel et bien transgenre mais bon...). Je sais pas pourquoi j'ai bloqué, et je lui ai dit que j'étais cisgenre et qu'il n'y a aucun problème. Comme je lui avait avoué ça durant une dispute, j'avais peur qu'elle aie la même réflexion.
Depuis je suis complètement bloqué, je n'arrive pas à lui dire. Je sais même pas comment je devrais faire. Je ne sais pas comment ça va finir.
Mais bon pour avancer faut bien que je lui dise ? mais je sais que je vais pas le faire à moins qu'il arrive quelque chose de grave ou une "illumination".
Je vis seul avec ma mère, personne pour m'aider.
Ma petite sœur de cœur qui m'aidait beaucoup soutenu a déménagé, on ne se parle plus que par messagerie. Son soutient via messagerie est... beaucoup moins utile ? Elle fait de son mieux, mais j'aurais besoin d'elle à côté de moi.
Je ne connais personne de transgenre IRL, et IVL je n'ose pas embêter mon amie transgenre avec ça.
Mon père n'est pas méchant, mais il vit loin et n'a pas de téléphone portable. Pour le contacter je devrais appeler sur le fixe, et donc parler à mes grand parents avec lesquels j'ai coupé les ponts car toxiques (car mon père est un Tanguy XD). C'est dommage car c'est quelqu'un de compréhensif, même quand il a découvert via GTA (oui le jeu) que j'étais "lesbienne" (je raconterais ça plus tard c'était hilarant XD). du coup ça fait plusieurs années que je ne peux plus lui parler.
Mon ancien demi grand frère nous a abandonnés il y a longtemps en nous piquant de l'argent. Je sais même pas s'il est vivant mdr.
En bref, je vis seul avec ma mère qui n'a confiance en moi que parce que "je suis une fille", et qui a peur dès que j'ai un comportement trop masculin. Comment je devrais faire moi, pour lui dire que je suis du même genre que tous ceux qui lui ont pourri sa vie ? Même moi je ne me comprend pas, alors elle...
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