Ok mais les filles alternatives avec 3382828 produits dans face qui essaient de promouvoir une image de femme forte et différente tout en chiant exactement le même genre de stéréotypes mais dans une autre palette de couleur...pas capable...
Ici j’ai une amie qui est mon soleil, une autre madame qui est mon astre, et j’ai toi qui es ma forêt. Le jour où je t’ai avoué que tu étais vert émeraude pour moi (parce que tu es comme une forêt – tu sens bon, tu me donnes l’ombre, tu m’apaises, tu me perds ; tu fais pousser un néflier en bas de chez moi juste en regardant) j’ai eu l’impression de te déclarer mon amour. Je l’ai fait, d’ailleurs, peu de temps après. Et encore quelques jours plus tard – quand j’ai connu toutes tes odeurs – j’ai ajouté un petit sapin près de ton nom dans mon téléphone.
Pendant plus d’un an (on ne se connaissait pas bien) j’ai cru que tu étais calme : véritablement calme ; j’ai cru que tu étais imperturbable. Je t’ai surestimé pour ça. Maintenant je sais lire sous la canopée de ton visage. A la contraction des mâchoires et à l’ouverture de ta voix, je sens quand tu fais semblant – quand quelque chose au fond (en surface plutôt : tes surfaces sont surexposées, chaque centimètre de ta peau croule sous trop de monde de travail et de répétitions) t’oppresse.
Tu ne me laisses pas encore passer sous la surface de ton visage mais ce n’est pas grave ; tu me plais sous toutes tes frondaisons ; j’attends que tu m’ouvres, j’écoute les grondements, au-dessous.
Sous cette photo de l'excellent Belge Tom Deleenheer, un des commentaires les plus débiles et agressifs que j'aie vue depuis une dizaine d'années sur les sites d'art.
Le iel qui vient agresser n'a aucune notion de rien en photo et n'a jamais rien prouvé dans ce domaine. Iel pose une 1e merde de dix lignes expliquant que cette photo n'a "aucune qualité technique et aucun intérêt", puis continue, encore, encore et encore.
Iel est secondé par une "plasticienne" asiatique parisienne qui n'a jamais fait de photo, et eux d'eux s'accordent à dire doctement que nous sommes tous des moutons.
Iel n'a rien compris de cette composition, qu'iel appelle une "simple vue de l'océan". Iel la déclare "surexposée" sans aucune raison sinon sa maladie mentale.
Composition scientifique en 4 ou 5 parties avec appui latéral droit parfaitement calculé.
Basile Pesso
Photographe, directeur de Yes We Are Magazine (Tumblr et Facebook) depuis 2 014, écrivain, journaliste, ancien agent d'artistes et commissaire d'exposition (etc...)
2 mai 2 024 (Fb)
Super nova 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Dans des conditions telles qu'ici, c'est toujours difficile de gérer les lumières. Tout est une histoire de compromis mais tout est également dans l'idée qu'on se fait de l'image finale. Ici, peu m'importe qu'une partie de la photo soit surexposée, je souhaitais vraiment garder du détail sur le papillon et les fleurs et faire ressentir le pouvoir du soleil levant. 🇬🇧 In conditions like here, it's always difficult to manage the lights. Everything is a story of compromise but everything is also in the idea that we have of the final image. Here, I don't care if part of the photo is overexposed, I really wanted to keep the detail on the butterfly and the flowers and make you feel the power of the rising sun. https://ift.tt/aIqDo6u
JASMINE GREGORY – Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus / Capc Musée d’art contemporain (FR)
Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus
VEN 17 NOV 2023 – DIM 28 AVR 2024
Vernissage JEU 16 NOV 2023 19:00
Jasmine Gregory, artiste américaine vivant à Zurich, présente sa première exposition personnelle Si je ne peux pas l’avoir, toi non plus en France au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux en collaboration avec le CCS. Jasmine Grégory propose dans le cadre de cette exposition de déconstruire son rapport à la peinture. Celle-ci apparaît dans différents états, pour multiplier les points de vue permettant d’aborder ce médium chargé d’histoire. La peinture est mise sous vitrine ; des jeux de lumière la font apparaitre et disparaitre ; elle s’étend sur les murs pour devenir architecture. Autant de gestes qui invitent à se déplacer pour regarder la peinture autrement.
Dans son travail, Jasmine Gregory cherche à aller à la marge de la peinture. Elle utilise des restes, des déchets, des rebuts de la peinture et les expose. La peinture ne s’arrête donc pas au cadre (ni de la toile, ni de l’exposition), elle s’étale et dégoute, déborde, sort de son espace pour mieux s’interroger sur son propre sort, sa propre finitude et sa propre mort. C’est dans ce monde d’après que l’artiste pense sa peinture. Au même titre que des figures pop comme Lana Del Rey sont fantasmées et iconisées, Jasmine Gregory s’interroge sur ce qu’il reste d’une icône quand elle n’est plus qu’une carcasse. Consciente de vivre à une époque qu’elle considère être les débris d’un monde déjà mort, elle envisage la peinture dans cette dimension critique –ce medium de l’Histoire de l’art par excellence, célébré, déclaré mort et ressuscité maintes fois. Usée, manipulée, inscrite dans une histoire patriarcale et capitaliste, il n’en reste au même titre qu’un souvenir mortifère qu’elle tord jusqu’à épuisement.
Au lieu d’accepter une situation qui semble inéluctable – la fin de l’art -, Jasmine Gregory parle la langue du collage, un assemblage étrange de références au capitalisme tardif (peintures reprenant des images publicitaires provenant du monde bancaire), afin de les transformer. La peinture est ici déconstruite sous différentes formes, théâtralisée dans certaines salles de l’exposition comme pour évoquer une tragédie, ou au contraire surexposée sous une lumière extrêmement blanche comme pour l’ausculter. Une peinture vide puis trop pleine, chargée de signes qu’elle efface aussitôt.
Joyeux anniversaire à notre collectif !! 🎊
Il s'est réellement formé à l'automne 2015 autour de l'auto-défense digitale, improvisée et en urgence. Nous participions à des conversations privées sur Twitter entre des dizaines de féministes pour aider des victimes de diffusion punitive de contenu intime à caractère sexuel sur les réseaux à faire retirer les contenus et être soutenues.
Le manque de réaction des plateformes que nous sollicitions depuis des semaines, la culpabilisation des autorités policières, familiales et scolaires infligées aux jeunes filles que l'on accompagnait, l'absence totale d'informations disponibles et de politisation du sujet nous ont conduit à lancer une campagne.
Le hashtag #TwitterAgainstWomen a été diffusé le 3 janvier, la parole des victimes et concernées s'est libérée autour, nous sommes formées en collectif (une forme inédite pour les assos féministes à l'époque) pour porter pour la première fois en France une campagne virale sur le #cyberharcèlement dont le retentissement a été colossal.
Nous portions dès le premier jour la dimension intersectionnelle de cette lutte en adressant notamment que les victimes noires et d'origine maghrébines, que les personnes LGBTQIA+ que nous soutenions étaient surviolentées et surexposées au #Cyberharcèlement & ce de façon unique.
Depuis ce jour, nous constatons que la question des cyberviolences et de notre épanouissement digital est présente et enrichie dans les combats et luttes féministes et antiracistes chaque jour.
Nous déplorons que les lois et décisions politiques auxquelles nous avons contribuées ne soient pas dotées de moyens à la hauteur des enjeux et que l'état des lieux soit si désastreux plus de 7ans APRÈS.
Nous continuerons à lutter pour notre sûreté dans tous les espaces de nos vies, nous continuerons à apprendre et nous former dans tous les combats de justice sociale qui retentissent avec nos valeurs.
Nous avons hâte de partager avec vous les super nouvelles de ce début d'année !!
1001 MERCIS à toutes les personnes qui nous font confiance, à celles qui nous suivent et nous soutiennent, À celleux qui nous apprennent, nous nourrissent, aux sœurs et adelphes des mobilisations que l'on continuera d'enrichir ou d'initier, aux partenaires qui travaillent avec nous, à toutes les personnes qui luttent dans leur quotidien, leur histoire, leur chair ou leur militantisme contre le blantriarcat validiste cishétéro-normatif, à nous pour notre détermination et notre résilience #CyberAngel #engagement #digital
Les prévisions de la météo ne laissaient pas beaucoup d’espoir pour la journée de samedi: de la pluie, avec des accumulations de 50 à 70 millimètres. Finalement, nous n’avons même pas eu une goutte pendant nos excursions et j’ai attrapé un bon coup de soleil. Deux activités au menu, partagées avec mon père. En matinée, première visite dans le Parc National des Everglades, du côté de Shark Valley. Nous y avons loué des vélos pour parcourir la piste de 24km qui passe au cœur de la savane inondée (photos 1 à 3). Nous y avons vu plusieurs alligators (photos 4 et 5) ainsi que de nombreux oiseaux: de très beaux hérons bleus (photos 6 et 7), et des anhingas d’Amérique qui se plaisaient à se donner en spectacle. L’un d’eux, que nous avons surpris perché dans un arbre avec un poisson-chat encore vivant dans le bec, s’est précipité sous l’eau et a nagé sur une distance de 10 à 20 mètres. Je le suivais le long du rivage, pensant le perdre, mais il a décidé de sortir de l’eau et de venir d’un pas décidé vers moi pour me montrer sa prise. Il l’a secouée énergiquement pendant de longs moments, puis l’a finalement avalée d’un seul coup (eh oui, tout le poisson en une bouchée à travers un si petit cou). Il avait l’air bien fier (photo 8). Aussi, nous avons rencontré une sauterelle géante au beau milieu de la piste (photo 9). Enfin, en après-midi, nous sommes allés faire une ballade en airboat (hydroglisseur) au cœur des plaines inondées et nous y avons également vu quelques alligators et oiseaux (vidéo finale - qui semble malheureusement apparaître surexposée sur nos tablettes, mais pas les téléphones).
Vue de l’exposition « The Transformation of Silence: with Héla Ammar and Souad Mani » curatée par Marianna Liosi à la Chapelle de Carthage. L’exposition est l’un des résultats de la bourse 2021 sur la mémoire et la justice, au Merian Centre for Advanced Studies in the Maghreb (MECAM), à Tunis. L’événement est le résultat d’une coopération entre le MECAM et La Boîte (Tunis), avec l’aimable soutien de Fatma Kilani.
Duo Wujud (Souad Mani et Romain Papion) Strates de l'incertitude | 2022
Vidéo intéractive, 14’:20’’
Usine ArcelorMittal, France
Duo Wujud (Souad Mani et Romain Papion) Strates de l'incertitude | 2022 Datavisualisation, 19’:27’’
Usine ArcelorMittal et Usine Rassuen, France
Souad Mani
Strates de l'incertitude | 2022 Vidéos, 15’:42’’
Usine Rassuen, France
"Le triptyque joue avec la collecte de données environnementales et leur esthétique, ainsi qu'avec les glitches conçus comme un mécanisme non performant qui ouvre des possibilités de créer de nouvelles réalités. D’un côté, il y a les images prises à l’usine de ArcelorMittal, en pleine activité, que l’artiste filme pendant la nuit. En réaction à un lieu surexposé à la pollution et bruyant, Mani en collaboration avec le développeur associé, Romain Papion, choisissent d’ajouter les valeurs de gaz et de température à la vidéo à travers des logiciels de développement et créer une interaction entre vidéo et données scientifiques. Le résultat est une altération qui produit des glitches, des erreurs, des datas corrompus et “donne à voir un monde flottant et effondré” - Souad Mani. Au milieu du triptyque, il y a les courbes, des dessins abstraits qui sont chargés de valeurs scientifiques et numériques. Elles représentent les taux d'humidité, de gaz, de pression, de températures enregistrées à travers MOTTY un objet réalisé par le duo, WUJUD (Souad Mani & Romain Papion) et connecté en évolution. De l’autre côté, l’usine de Rassuen, abandonnée depuis vingt ans, devient pour l’artiste un lieu de découverte archéologique. Paradoxalement, les séquences filmées la nuit évoquent les grains et la réalité physique de l’image analogique, source d’un milieu à repenser." Marianna Liosi
Des feuillages blancs, un fort contraste, un ciel et de l’eau noirs. Tel est le rendu de la photographie infrarouge.
J’ai choisi de photographier ce passage qui mène à une petite île au milieu de la Loire pour profiter de ce rendu particulier.
L’utilisation d’un filtre qui isole la lumière infrarouge et le fait que j’ai surexposé le négatif diminue la qualité d’image. Le filtre rendant aussi…
L’espoir en suspension comme un lustre fragile
Constitué d’ailes de papillons brûlés par la lumière
Diaphane chanson égarée dans l’éther
Composée des éternelles promesses de l’aube
Éphémère assurance d’un avenir radieux
Qui laisse mes noires prunelles éblouies pour de bon
Incapables de discerner l’illusion du présent
Rayon doré qui transperce douloureusement ma chair
Une perle de joie prête à se déverser tranquille
J’accouche dans la douleur de visions d’absolu
Le manteau de la passion m’enveloppant comme un suaire
Au sol les empreintes de mes carcasses passées
Au ciel les éclats tout cassés de mes rêves étoilés
Diffusent leur lueur altérée par mes ombres
Une mélodie nocturne berce mon âme mélancolique
Condamnée au tourment par un vieux sortilège
Jeté négligemment d’une passerelle entre les mondes
A la lisière d’un horoscope taquin et brouillon
Une bulle éclate sereine au sein de ce mystère
Une goutte de sang jaillit du tronc d’un arbre noueux
Ma chair ira nourrir les roses carnivores
Murmure glacé du temps qui se faufile en douce
Incompressible défi pour la plume qui frémit
La touche nécessaire d’inconscience qui soulage
Et le regain de sens qui fait percer le jour
Un sourire monstrueux à graver dans l’écorce
Au firmament du désir un soleil de trop
Un bouquet qui expire de toute son élégance
Les prières se consument au bord de lèvres closes
Et les espoirs s’éteignent de leur richesse insoutenable
La force d’une volonté dressée dans la tempête
Le dérisoire d’une plainte par trop fardée d’ennui
Une flamme qui s’évapore dans l’attente doucereuse
Une louve qui tremble dans son profond sommeil
Un joyau qui scintille laborieusement
Illusions qui tombent en pluie sur des statues vivantes
Démence générale, folies particulières
L’assistance magique de quelque somptueux hasard
Procure son réconfort aux marcheurs du chemin
Destinataire confiant d’une lettre égarée
Jardinier solitaire aux récoltes secrètes
Êtres en luttes singulières et profondes
Rires surexposés aux caprices des astres
Cascades de sentiments sur les terres du déni
Racines aquatiques pour une cime céleste
A travers le miroir l’évasion programmée
A travers son unique, se découvrir pluriel.le
Se prendre pour une fleur en toute exhalaison
Se planter en beauté
Ici, on va s'attaquer à la deuxième miniature réalisée, dans la foulée de la première !
La deuxième miniature concerne le second "épisode", il s'appelle "Repent for your sins !", et est un jeu de mot avec le terrible danger du jeu et de cet univers, Sin.
Je savais que je voulais partir sur une pose façon rédemption, acceptation, et je voulais avoir Sin tel qu'on le voit au tout début du jeu. A la base ça devait être juste ça, mais je ne trouvais pas d'images de Sin attaquant Zanarkand, la ville de début, donc j'avais pris cette image de la ville en ruine (aucun spoil, c'est littéralement le menu du jeu), et j'ai finalement trouvé une image de Sin de bonne taille. La question était donc, pour le ciel, allais-je prendre celui avec Sin, le ciel noir avec des débris qui volent ? Ou celui des ruines, sur fond de coucher de soleil ? J'ai donc voulu tester les deux, et ait commencé par la version que vous voyez là, même si je pensais que la version avec ciel noir rendrai mieux. Mais quand j'ai vu à quel point je me suis embêté à effacer Tidus (vous le voyez pas ? c'est normal, j'ai bien fais mon travail), je me suis dis qu'effacer TOOOOOOUT le ciel, et refaire les effets lumineux des esprits, non merci ! Et les débris qui volent derrière le décor, ça aurait rendu bizarre je pense. Donc je suis resté sur cette version, j'ai changé les couleurs, contrastes, rajouté quelques effets de lumière, et ça donne ce résultat. ça rend pas trop mal je trouve, après mes cheveux sont surexposés et semblent pas ultra intégrés, mais bon, je fais ce que je peux, je prend les photos à la lumière naturelle dans mon jardin ^^"
Je vous partage le lien vers la rediffusion Youtube, n'hésitez pas à aller la voir si vous le souhaitez ! Repent for your sins ! Let's play Final Fantasy X remastered HD fr #2 Playlist Final Fantasy X Remaster
Maîtriser son équipement (réglage de l’appareil-photo)
Quels réglages devez-vous choisir? Cela dépend surtout de votre intention à la prise de vue. Voulez-vous figer le mouvement de l’oiseau ou suggérer ce mouvement? Souhaitez-vous que seul votre sujet soit net ou son environnement aussi?
Pour commencer, voici les 3 principaux réglages de l’appareil, qu’on appelle le triangle d’exposition.
L’ouverture du diaphragme (f)
f/6,3, 1/640, 2000 ISO, 600 mm
L’ouverture sert à déterminer la tranche de netteté d’un cliché. Si vous souhaitez photographier un paysage où tous les plans sont nets, choisissez une petite ouverture (comme f/16). En revanche, une grande ouverture (par exemple f/5), crée un beau flou d’arrière-plan avec un téléobjectif. Plus l’ouverture est grande, plus la tranche de netteté est mince. Vous devez donc effectuer la mise au point sur la tête de l’oiseau. Cela dit, vous devez tenir compte de la distance entre l’objectif et le sujet. Si ce dernier s’approche de l’objectif, la tranche de netteté sera plus mince : vous pourrez compenser si vous le souhaitez.
La sensibilité (ISO)
Plusieurs photographes hésitent à monter les ISO, de peur que du bruit numérique apparaisse dans la photo. Or, il vaut mieux que celle-ci soit correctement exposée à la prise de vue : une photo sous-exposée est dure à rattraper en post-traitement. En effet, le bruit devient très apparent, ce qu’on cherchait justement à éviter. Ainsi, vous avez intérêt à choisir la sensibilité ISO en dernier : commencez par sélectionner la vitesse et l’ouverture.
La vitesse d’obturation
f/7,1, 1/2000, 5000 ISO, 600 mm
Pour poser un oiseau en mouvement, vous devez choisir une vitesse élevée, qui représentera une fraction de seconde (1/1600 ou 1/2000). Elle vous permettra de figer les ailes de l’oiseau. Pour une photo plus stylistique, vous pouvez utiliser une vitesse lente (par exemple 1/30 s) afin de créer un flou artistique.
À présent, voici d’autres réglages qu’il est important de connaître.
Les modes de prises de vue
Il y a plusieurs modes dans le menu de l’appareil-photo, et leur nom diffère selon la marque de celui-ci. Pour la photo d’oiseaux, vous pouvez choisir entre un mode semi-automatique (priorité à l’ouverture ou à la vitesse) et le mode manuel.
En mode semi-auto, vous choisissez l’ouverture ou la vitesse, et l’appareil s’occupe du reste. Le mode priorité à l’ouverture est très utile lorsque des nuages passent sans cesse devant le soleil : vous n’avez pas à refaire vos réglages à chaque fois.
Si vous optez pour un mode semi-auto, vous pouvez appliquer une correction d’exposition selon les conditions d’éclairage. Imaginez que vous photographiez un oiseau dans un tapis de neige. L’appareil-photo interprète mal la scène et croit que la photo est surexposée. Ainsi, il assombrit cette neige pour obtenir un gris neutre (18%). Si vous souhaitez avoir une neige blanche, vous devez appliquer une correction d’exposition positive (+1, +2 ou +3). Pour poser un sujet très noir, c’est l’inverse.
f/6,3, 1/1000, 6400 ISO, 483 mm
Le mode manuel, quant à lui, vous offre le contrôle total des réglages. Vous pouvez vous référer à l’histogramme pour ajuster l’exposition de vos photos. Il faut beaucoup d’essais et d’erreurs pour arriver à maîtriser ce mode, mais vous serez fiers de votre réussite!
Les modes d’autofocus (AI-Servo, One-Shot ou AI-Focus)
Le mode AI-Servo (c’est l’appellation de Canon, on retrouve un équivalent chez d’autres marques) aide à photographier les oiseaux en mouvement. En effet, le focus reste sur l’oiseau malgré le fait qu’il se déplace. C’est le mode idéal pour poser un oiseau en vol.
Le mode One-Shot, comme son nom l’indique, permet de prendre une seule photo à la fois. Le mode AI-Servo permet de basculer entre le mode One-Shot et AI-Servo lorsque le sujet commence à bouger, mais cette transition n’est pas infaillible. Ainsi, il est préférable de choisir entre le mode AI-Servo et le mode One-Shot.
Les modes de mesure de la lumière (spot, évaluative, pondérée centrale)
La mesure spot sert à évaluer la lumière dans une zone précise de la photo. Elle favorise une bonne exposition du sujet (elle est particulièrement utile dans le cas d’un oiseau à contre-jour ou d’un oiseau blanc sur un fond noir). La mesure évaluative, quant à elle, fait une moyenne de l’éclairage de la photo. Pour finir, la mesure pondérée centrale se concentre sur le milieu de l’image tout en tenant compte du reste.
f/6,3, 1/800, 500 ISO, 600mm
Quel format d’enregistrement choisir?
Le fichier JPEG est une image développée directement dans l’appareil-photo (qui contient une sorte de chambre noire) après la prise de vue. Vous n’avez pas de décision à prendre dans le processus, car l’appareil s’occupe de tout. Par contre, vous avez peu de latitude pour faire des retouches à l’ordinateur. Par exemple, il est impossible de rattraper un cliché très surexposé, puisque les détails dans les blancs n’existent pas. De plus, les modifications que vous faites détruisent les pixels.
Le fichier RAW est une photo brute qui laisse davantage de place à la créativité. Il est plus volumineux que le JPEG, car il contient plus d’informations (hautes et basses lumières). Vous devez l’importer dans un logiciel de traitement comme Photoshop ou Lightroom. Vous pouvez ajuster la balance des blancs, l’exposition et la saturation sans détruire les pixels. Après avoir développé votre fichier RAW, enregistrez une copie JPEG, prête à être publiée ou imprimée.
La balance des blancs
Vous pouvez sélectionner la balance des blancs automatique et la corriger au besoin en post-traitement. Normalement, l’appareil choisit la bonne température de couleur.
Conclusion
À partir de ces pistes, vous pouvez réaliser les photos que vous avez en tête. Découvrez le monde des oiseaux tout en laissant votre créativité s’exprimer!