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#La Révolte des Anges
ulfdis-voludottir · 11 months
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So like, Maurice d'Esparvieu is — or in any case was — definitely gay for his former guardian angel right? I mean, come on, can you really expect me to think otherwise when he's saying stuff like:
"Arcade, do you still love me?"
"... if only you love me, come back to me, stay with me. I cannot do without you."
"... I cannot stifle the tenderness I feel for you, and your candour forces me to love you."
"I will be your guardian angel,— I will not leave you." (Maurice says this)
Gayest thing I've ever read.
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vidra-comprehends · 7 months
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Inktober Day 16: Angel
Corner of the Rue Feutrier and the Rue Muller, ca. 1910, nighttime.
Plus you get this silly digitalized line drawing of Arcade and Gilberte that I made in September.
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thebeautifulbook · 11 months
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REVOLT OF THE ANGELS [aka LA RÉVOLTE DES ANGES] by Anatole France. (London/New York: Bodley Head/John Lane, 1914). Illustrated by Frank C. Papé.
Revolt retells the classic Christian story of the war in Heaven between angels led by the Archangel Michael and others led by Satan. The war ends with the defeat and casting to Earth of the latter. The plot emphasises themes of protagonists fighting a ruling hierarchy, and attempting to escape it, as well as "hiddenness, delusion, revolution, and epiphany ... a literary exploration of existential choices in an apocalyptic context". It is written, says René Boylesve, with a "deft levity". Mutual antagonism between God and his angels is emphasised, which leads to disgruntlement and ultimately rebellion by the latter. — Wikipedia
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elodieamet · 7 hours
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Le cri de l'être
La colère et la haine sont les émotions les plus puissantes qui soient, autant dans la destruction que dans la création. 
Ce sont des émotions qui ont été diabolisées. Mais elles font parties des émotions humaines et chaque être humain les ressent au cours de son existence. La vitalité et l’équilibre d’un être dépendent de sa capacité à reconnaître et à exprimer la totalité de ses émotions. C’est la rétention de certaines émotions, leur cristallisation, qui entrainent la destruction ou l’auto-destruction de l’individu : la maladie, le ‘’mal qui a dit’’, ce sont des émotions non exprimées qui se transforment en ''mal'', en sang noir invisible.
Aujourd’hui, sur internet, on censure les incitations à la haine (ce qui est par ailleurs est parfaitement normal car dans ces cas, il s’agit d’individus ayant pour objectif de nuire à d’autres individus.) L’espace d’internet est une amplification des frustrations humaines. Il fait effet de serre. Les écrans, qui devraient nous servir de miroir pour développer la conscience de nous-même, servent plus souvent à créer des réseaux d’individus fanatiques qui ensemble, nourrissent et alimentent leurs complexes d’impuissances. Dans ces cas, leur haine est peut-être exprimée mais n’est pas RECONNUE : Elle est inconsciente. C’est cette haine là qui est la plus destructrice. 
La haine destructrice a été implantée dans l’enfance par les traumatismes, les agressions MAIS SURTOUT par les mots, par les paroles qui ont été adressées par l’adulte, à l'enfant. La parole a ce point commun avec la haine, d’avoir le double pouvoir de destruction et de création. En effet, la parole peut CONDITIONNER, programmer totalement un être. Quand un adulte dit à un enfant qu’il est nul, il va croire qu’il est nul et va devenir nul. Quand à l'inverse, un adulte dit à un enfant qu’il a en lui un potentiel génial, il va activer son potentiel et le déployer tout au long de sa vie. 
Ce qui introduit la haine dans un individu donc, ce sont des paroles qui lui ont été adressées ET AUXQUELLES IL A CRU. La haine va s’introduire en lui car nous avons tous le réflexe physique, par la contraction intérieure, de SORTIR DE NOUS, D’ÉJECTER ce qui est TOXIQUE. De la même manière que notre corps se contracte automatiquement pour vomir la nourriture avariée, nous avons la colère et la haine qui arrivent pour évacuer le mal qui nous a été fait. A partir de ce moteur, de cette colère et de cette révolte initiale, certains arriveront à évacuer le mal intégralement mais d’autres n’y arriveront pas complètement. Ils garderont le mal en eux et se feront du mal ou garderont le mal en eux et feront du mal aux autres. Il faut, pour effectuer une évacuation totale du mal, que l’individu déconstruise les paroles et les attentions nocives qui lui ont été adressées et les remplacer par des paroles et des attentions intelligentes. 
Mais cela ne suffit pas à résoudre le problème du mal-être existentiel. Il y a en nous un profond mal-être lié à notre condition, d'être des esprits, des êtres, des ondes de vie enfermés dans des corps. Nous sommes des immensités emprisonnées dans des boîtes. Et nous avons construit un monde à l’image - non pas de nos êtres - mais de nos boîtes : c'est le monde étriqué du paraître, un monde artificiel et mensonger qui vise à éradiquer la négativité de l’être humain.
Ce monde se crée par nos élites qui rêvent de supprimer la mort et la maladie, en fabriquant des hommes-machines mais aussi par tous ces gens qui, dès lors qu’ils ressentent la moindre frustration, la moindre jalousie, la moindre colère, préfèrent publier une vidéo de raton laveur pour laver leur contrariété.
Les spirituels, qui vivent des expériences initiatiques, parlent de la puissance de l’Amour comme étant la puissance supérieure à tout. Cela est vrai dans L’ABSOLU. Mais dans le monde RELATIF et physique, dans le monde dense de la matière et du FAIRE, la haine est le moteur de toute création. Si un artiste comme Michel Ange n’avait eu que l’amour pour faire sortir des hommes lascifs de leur bloc de marbre, il n’aurait pas fait sortir grand chose. Et quand il a fait la chapelle Sixtine, il avait les boules au plus haut point, de ne pas pouvoir sculpter ses hommes sexy et de devoir les peindre. C'est cette frustration qui est à l'origine de ce nouveau style de corps volumiques et aérien en peinture.
Le monde du paraître est un monde qui nie la nature véritable de l’être humain. Sa nature véritable est sa nature première : animale, bestiale. C’est parce que le monde rend de plus en plus impossible l’expression de cette nature première, que nous devenons de plus en plus inhumain, froid et artificiel. 
La première chose que fait le nouveau né quand il arrive au monde, c'est qu'il crie. Ce cri, (dont l’intensité est parfois mesurée pour jauger de la bonne santé de l’enfant) sert à activer ses fonctions cardiaques et respiratoires. Ce cri de naissance est un cri de son être. Il exprime certes la douleur liée à la brûlure ressentie par l’air qui passe dans ses poumons mais c’est avant tout un cri d’affirmation. Dans ce cri, il dit : C'EST MOI ET JE SUIS LÀ !
Le cri est notre premier mode d’expression (c’est pourquoi dans la Bible il y a une erreur : A l’origine n’était pas le verbe mais le cri ! ptdr) C’est un mode d’expression totalement libre qui permet à l’être d'affirmer SA TOTALITÉ. Il est aussi le mode d’expression le plus intime qui soit (comme dans l’acte sexuel) car il traduit en ligne directe, notre intériorité.
La haine qui s’exprime dans le cri de l’être n’est pas une haine nuisible mais une haine transformatrice, une haine CATHARTIQUE  (On dit : '' chien qui aboie ne mord pas'' et c’est pareil chez les humains : ceux qui font du mal agissent généralement dans le silence car leur haine est refoulée, cristallisée.)
La haine qui s’exprime dans le cri de l’être, c’est la vie elle-même qui se manifeste, sans être enfermée par le mot, par la forme, par la boîte. Toutes ces paroles et ces croyances qui t’ont empêchées d’être, qui ont étouffé ton feu intérieur, se retrouvent instantanément brulées dans le cri. C'est cela ''cramer ses morts'', c'est cela l'alchimie intérieure : exercer par le cri, une forte pression sur son propre plomb, pour le changer en or.
En plus de permettre une transformation, le cri et la haine deviennent alors un moyen de rallumer sa flamme intérieure (aujourd’hui les gens se battent pour porter la flamme olympique alors qu’ils devraient se battre pour rallumer leur flamme intérieure !)
Il n’y a rien de plus dangereux qu’un individu dont la flamme intérieure est éteinte. Car celui dont la flamme est éteinte cherchera fatalement à éteindre la flamme des autres : à tuer physiquement et/ou psychiquement celui qui a encore du feu, à savoir l'enfant. 
Quand j’écris, je m’auto-ambiance. Je me mets la haine et ainsi, j'apporte du bois à mon propre feu. C’est cela pour moi la santé.
La flamme intérieure, c'est le principe de la vie même qui brûle en continu, qui transforme la donnée obsolète et permet ainsi un renouvellement de l'HUMEUR. La flamme intérieure doit être régulièrement alimentée, sinon elle est meurt et notre humeur se change en merde, en plomb. Quand elle brûle bien, elle danse. Quand elle brûle bien, elle rend léger. Ah ! Ce n'est pas évident de faire comprendre l'importance de cette haine cathartique ! Mais si ce monde est si mort et si les gens sont si éteints, c'est parce qu'ils ont étouffé cette haine en eux, cette flamme,
c'est parce qu'ils ont étouffé leur cri.
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christophe76460 · 20 days
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Jude 1 v 1-25 Jude, serviteur de Jésus Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus Christ: que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées! Bien aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ. Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l'avoir tiré du pays d'Égypte, fit ensuite périr les incrédules; qu'il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure; que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel. Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l'autorité et injurient les gloires. Or, l'archange Michel, lorsqu'il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime! Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu'ils savent naturellement comme les brutes. Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l'égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré. Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents; des arbres d'automne sans fruits, deux fois morts, déracinés; des vagues furieuses de la mer, rejetant l'écume de leurs impuretés; des astres errants, auxquels l'obscurité des ténèbres est réservée pour l'éternité. C'est aussi pour eux qu'Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont proférées contre lui des pécheurs impies. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d'intérêt. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d'avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus Christ. Ils vous disaient qu'au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n'ayant pas l'esprit. Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle. Reprenez les uns, ceux qui contestent; sauvez-en d'autres en les arrachant du feu; et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair. Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l'allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen!
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yes-bernie-stuff · 2 months
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L’apôtre Pierre écrit : « Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée » (1 Pierre 4:1).
Le livre des Hébreux ajoute : « Jésus a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. » (Hébreux 5:8)
Il est dit que Jésus a appris, au travers de la souffrance, l’obéissance !
Pour ce qui nous concerne, à l’école de la souffrance nous pouvons apprendre : l’humilité, le pardon, la reconnaissance, l’amour, la fidélité…
Le fait que la Bible nous dise que Jésus a appris l’obéissance, c’est comme si Dieu mettait le doigt sur l’une des leçons des plus difficiles à apprendre : l’obéissance.
L’insoumission, la révolte furent les premières attitudes, de cet ange de lumière (Lucifer), à l’égard de Dieu (Ézéchiel 28:12/17). C’est cette révolte et cette insoumission que Satan est venu installer dans le cœur d’Adam et Ève. Au lieu d’obéir à l’ordre divin, ils ont préféré se laisser aller à la désobéissance. C’est par cette désobéissance que la mort est entrée dans le monde : " (…) par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs (…) "
À l’inverse, c’est par l’obéissance de Christ que le salut est devenu accessible à tous : « de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes » (Romains 5:12-19). L’obéissance de Christ fut essentielle pour notre salut !
Cette leçon apprise, il est devenu source de salut pour le monde.
La leçon la plus difficile, que nous ayons à apprendre, est certainement celle de l’obéissance à Dieu.
À l’école de la souffrance, nous pouvons, soit nous révolter encore et encore, soit abandonner la foi, soit garder la foi et se soumettre à celui qui tient tout dans ses mains.
La souffrance vous pousse-t-elle à la révolte, à l’indignation, au murmure, à la critique ? N’est ce pas l’occasion de faire encore plus confiance en celui qui reste le Seigneur qui est fidèle ?
« Seigneur, alors que je traverse la vallée des larmes, que je suis dans la souffrance, je veux me souvenir de l’exemple de Jésus qui, dans la souffrance, a dit : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi tu veux, Père »
Seigneur, si j’ai besoin d’apprendre quoi que ce soit, je reste à ton écoute. Comme tu as parlé à Job du milieu de la tempête (Job 38:1), parle-moi, enseigne-moi, amen ! »Avec amour, Paul
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lonesomemao · 3 months
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CHAMPS FERTILES
5000
Néolithique
Pour bloquer un vieux galactique
Son antimatière
Un trou spatial installé
Patriarcat on met
Le capitalisme dans cette zone de l'univers ainsi sauvé
Son dieu étant râ
Pour ça
On s'appuie sur
Une planète primitive la Terre
Europe
Des lions semblent gêner
Des créatures qui veulent se sédentariser
Comme nous raisonnables
Et non enclines à la férocité
On fait donc les esprits
Les lions on apprend à les tuer
Nous plan d'abattage pour les aider
Et dans le porno
Un couple filmé
Lui il est trop beau et trop fort en guerrier
Virtualité ange on le met
O,n peut ainsi capter en bleus
Un vieux galactique
Notre vision du sexe en maquereaux est passée
Terre
Afrique
Guerre univers
Ca génère un désert
Et plus au sud
Des lions indomptables
Animisme nous tombent dessus
Non ce n'est pas
Par un péplum
Qu'on y arrive
Mais par la vie après la mort
Et puis Râ brille comme de l'or
Le vice on est
Terre et donc univers
La Pyramide créée
L'empire est né
Mais une civilisation Krypton
Va dégénérer trop aliénée
Son dieu opportuniste
A la Hegel
Sur l'or il est indexé
Puis quand il n'y a pas d'or
Sur le pouvoir du dominant
Qui atrophié s'affaiblit
Alors que grandit la révolte
Les droits des femmes
Les sociétés récoltent
Contre elles
Elles risquent de séduire
Spartacus le spartakisme
Bela Kun le maquereau
Et Hitler
L'ordinateur s'est encore emballé là-haut
Une folie Terre inspirant par ses scénarios
Dimanche 11 février 2024
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shalomelohim · 10 months
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La Parachah : « Devariym » (Paroles)
Pensée Le rappel de la Torah, et du parcours chaotique du peuple d’Israël sont déterminants de l’espérance promise à Israël. Le chemin qui reste à parcourir sera-t-il sans problème ? Certes non, mais voici ce que laissera Moshéh au terme du livre de Dévariym, Deutéronome :
« Heureux es-tu Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par YHWH, le bouclier de ton secours et l’épée de ta majesté ? Tes ennemis défailliront devant toi, et tu fouleras leurs hauts lieux » (Deutéronome 33:29)  
Voici ce qu’en dira le psalmiste :
“Qui habite le secret d’Elyon passe la nuit à l’ombre de Shaddaï, disant à YHWH : Mon abri, ma forteresse, mon Élohaï sur qui je compte ! C’est lui qui t’arrache au piège des chasseurs qui s’affaire à détruire ; Il te couvre de ses ailes, tu t’abrites sous ses ailes. Armure et bouclier, sa vérité. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, de la flèche qui vole de jour, de la peste qui marche dans l’obscurité, ni le fléau qui dévaste à midi. Qu’il en tombe mille à tes côtés et dix mille à ta droite, toi, tu restes hors d’atteinte. Il suffit que tes yeux regardent, tu verras la rétribution des criminels, toi qui dis : YHWH mon abri ! et qui fais d’Elyon ton refuge. Le malheur ne peut fondre sur toi, ni la plaie approcher de ta tente : Il a pour toi donné ordre à ses anges de te garder en toutes tes routes. Sur leurs mains ils te porteront pour que ton pied ne heurte pas la pierre ; sur le fauve et la vipère tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il est épris de Moi, Je le délivre. Je l’exalte puisqu’il connaît mon Nom. Il crie vers Moi et Je lui réponds : « Moi-même Je suis avec lui dans la détresse, Je le délivre et Je le glorifie, à longueur de jours Je veux le rassasier et Je ferai qu’il voie mon Salut. »” (Psaume 91)
Que YHWH guide Israël par le bras puissant de sa droite, Yéshoua.
Lectures Parachah : Dévariym  / Deutéronome 1:1 à 3:22 Haftarah : Yéshayahou / Isaïe 1:1-27 Bérith Hadachah : Hizzayon / Apocalypse 2:18-29
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la Parachah Après la conquête des territoires situés à l’Est du Jourdain, et avant l’entrée d’Israël dans le territoire de Kénaan, Moshéh, à qui il ne fut pas permis de pénétrer en Eréts Israël, engage le long exposé de « Dévariym » ou « Deutéronome ». Dans la présente parachah, il rappelle au peuple son errance depuis quarante années dans le désert et comment, malgré leurs révoltes, YHWH les a conduits. Il rappelle, alors que la génération de ceux qui sont sortis d’Égypte est disparue, que YHWH leur donnait l’ordre de monter vers le Nord par la rive Est du Jourdain, en épargnant les populations issues de Essav (Esaü) et de Loth, mais en livrant la guerre aux midiyanites et aux Amoréens qu’ils dépossédèrent de territoires situés à l’Est du fleuve : à partir de l’Arnon, vers le milieu de la « mer salée » jusqu’au « Mont Hérmon » au Nord. Compte rendu de retour d’expérience, points clé, et vision d’avenir Assurément Moshéh n’a rien à envier aux meilleurs « managers » du XXIème siècle ; nous pourrions même penser que ces derniers n’ont fait qu’emprunter la méthode du premier !
C’est un véritable dossier « bouclé » de fin de projet ou de fin de mission que Moshéh confira de la part d’Élohim à ses successeurs : le livre « Dévariym ». Ce n’est pas un traité hermétique, ni de théologie, ni de philo, ni de bilan comptable, accessible aux seuls « initiés », mais un recueil de vécu, de spiritualité, d’humanité, de sens, d’espérance du Royaume, sans complaisance ni illusion : le résultat du cheminement réel des hommes sous le regard d’Élohim.
Un Élohim de grâce et de justice qui ne cesse de corriger et de réajuster les écarts de ses enfants. En somme ce n’est pas un ouvrage d’intellectuel, ni d’illuminé, ni de mystique, ni de tradition de religieux, ni de rêveur… C’est du concret, car notre Élohim est VIE !
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Fort de ce principe, méfions-nous de toute « doctrine » qui ne contient en elle-même que de l’abstraction, du mysticisme, car dans ces formules se profilent aisément les « expressions idolâtres » sans aucun but pratique d’évolution, donc de vie. Le veau d’or en est une illustration au même titre que « la sainte trinité orthodoxe » et autres panthéons issus de la matrice babylonienne.
Bien qu’après sa mort Moshéh savait que le peuple allait honteusement se corrompre (Deutéronome 31:29), il écrivait néanmoins cette réplique « essentielle » de la Torah qui se placerait à côté de l’arche d’Alliance pour servir de témoignage.
L’écrit n’est toutefois pas sans certaines subtilités de type pédagogique, de références, d’évaluation d’expériences, bonnes ou mauvaises, de directions, de conseils, d’ordres, pour orienter et favoriser le devenir relationnel du peuple avec son Élohim.
Car le texte fut écrit pour être mis en œuvre, pour être mis en vie, et non pour être transformé en objet de contemplation, à l’exemple des idoles !
En effet, la Torah devait s’écrire dans les cœurs.
Le parcours terrestre de Moshéh s’achève, YHWH l’en a informé. Cet homme, ex prince d’Egypte, immergé dans une relation d’exception avec YHWH, de qui il recevait les instructions « Péh lé-Péh » : bouche à bouche, a conduit le peuple d’Israël à travers le désert pendant une quarantaine d’années. Quarante années à « gérer ou gouverner » un peuple vous apprend beaucoup sur ce peuple, surtout si vous êtes humble, patient et observateur comme Moshéh.
Alors avec finesse et douceur pour ne pas heurter davantage les consciences blessées, Moshéh relate le parcours tumultueux du peuple depuis Horév jusqu’à la guerre contre Og et Sihon.
Quarante années clairsemées de révoltes et de murmures… Moshéh en fait mention, non pour condamner mais pour mémoriser, non pour écraser le peuple sous la culpabilité mais pour lui rappeler la miséricorde mais aussi la justice de YHWH à son égard. Moshéh n’a pas besoin d’insister lourdement sur les erreurs, leur simple évocation suffira auprès d’une nouvelle génération qui n’a pas connu l’Egypte, mais qui vécut certaines péripéties.
En effet, ceux à qui Moshéh s’adresse reviennent victorieux des Amoréens, sans aucune perte ! Ces mêmes Amoréens qui effrayèrent leurs pères qui dirent :
« C’est parce que YHWH a de la haine pour nous, qu’Il nous a fait sortir du pays de Mitsraïm, afin de nous livrer entre les mains des Amoréens et de nous détruire » (Deutéronome 1:27)
Toutefois, malgré sa haute valeur morale, Moshéh ne se désolidarise pas de son peuple, il s’inscrit pour lui-même dans les initiatives malheureuses d’Israël, en laissant comprendre que :
l’organisation hiérarchique « pyramidale » venait de lui (1:14),
l’envoi des espions aurait été une concession faite au peuple (1:22),
il ne pouvait entrer en Kénaan à cause du peuple (1:37)
C’est une façon de dire humblement et par des preuves concrètes : je ne suis pas meilleur que vous !
Ce comportement de Moshéh s’identifie à celui de Daniel, qui reste un modèle pour tous les vrais intercesseurs en faveur d’Israël :
« Et maintenant, Seigneur, notre Élohim, Toi qui as fait sortir ton peuple du pays d'Egypte par ta main puissante, et qui t'es fait un Nom comme il l'est aujourd'hui, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité. » (Daniel 9:15)
En écrivant cette Torah, Moshéh l’inspiré agit en bon pédagogue qui sait que le disciple apprend d’avantage de ses échecs que de ses réussites !
Cela peut paraître étonnant, mais lorsque nous réussissons à atteindre un objectif du premier coup et sans problème nous disons : j’ai réussi ! Mais nous avons de la difficulté à expliquer pourquoi et comment nous avons réussi !
Nous pouvons seulement dire : Béni soit le Seigneur qui m’a conduit et a octroyé de la réussite à mon projet !
A l’inverse lorsque nous échouons, nous cherchons pourquoi ça ne marche pas et tentons de rectifier l’erreur… pour ne plus la recommencer.
Et nous disons : j’ai compris pourquoi ça n’a pas marché !
Si toutefois nous observons pour apprendre et ne pas oublier. Dans ce cas, nous pouvons dire : Merci Seigneur de m’avoir instruit et ouvert les yeux !
Paradoxe militaire
« Lorsque tous les hommes de guerre eurent disparu par la mort du milieu du peuple.» (Deutéronome 2:16)
Quel général en chef de cette planète, qui sait que des guerres contre de puissants ennemis se préparent, attendrait-il que tous ses soldats aguerris et vétérans aient disparus ? Puis projetterait-il de partir en campagne avec des hommes non formés aux techniques de combat, n’ayant jamais observé une quelconque bataille, n’ayant aucune connaissance d’une quelconque tactique ou stratégie militaire ?
Cela tient de l’inconscience, dirions-nous.
« Ne les craignez point ; car YHWH, votre Élohim, combattra lui-même pour vous. » (Deutéronome 3:22)
« Mon Royaume n’est pas de ce monde ! ». Cela signifie que le Royaume d’Élohim ne s’identifie en rien au mode de pensée et de fonctionnement de ce monde. La victoire d’une armée, et notamment celle d’Israël, ne réside pas dans sa puissance apparente aux yeux des hommes, ni dans la supériorité de stratège de ses généraux, mais dans son état de sanctification, de pureté, car dans ce cas, YHWH Tsévaoth EST au milieu de l’armée.
L’armée d’Israël était constituée de « Qédochiym » des saints, accompagnés du sacrificateur Piynéhas avec les trompettes d’argent et des instruments sacrés.
Cette génération d’hommes née dans le désert, élevée et éduquée sous le signe de la Torah, faisait dorénavant d’Israël un peuple à part dont toutes les références différaient de celles des nations.
Même le grand Bilam ne put rien faire contre l’Israël d’Élohim, car il était saint.
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Mais réfléchissons un instant aux présents et futurs « Balaq-Bilam » face aux saints gardant « les ordres de YHWH et le témoignage de Yéshoua » !
Rien ne change sous le soleil ! Soyons sur nos gardes.
Les Philistins, origine
« Les Avviens, qui habitaient dans des villages jusqu'à Gaza, furent détruits par les Kaphtorim, sortis de Kaphtor, qui s'établirent à leur place. » (Deutéronome 2:23)
Bien que les avis divergent, il est admis que Kaphtor serait une ile de la mer Égée, de civilisation mycénienne (Grèce antique).
Ces « Kaphtorim », peuple de la mer, furent vaincus par les Égyptiens, s’établirent sur la bande de Gaza et furent appelés « Pélichtim » c’est-à-dire Philistins, du nom d’un autre descendant de Mitsraim (?).
Philistins signifie « ceux qui viennent d’ailleurs » « les allogènes ». Allogène est l’opposé d’indigène « ceux qui sont d’origine du pays ».
Les Philistins [Pélécheth] sont donc désignés par un nom les définissant comme une population extérieure à la terre de Kénaan qu’ils ont envahie en éliminant les Avviens.
Ces Philistins n’étaient pas des sémites, plusieurs estiment qu’ils n’étaient pas davantage descendants de Mitsraïm mais bien des habitants des iles méditerranéennes, c'est-à-dire des « Yaphétites ».
Pélichtim est un mot hébreu dont la racine : Péh-Lamed-Chin a une relation avec le verbe « PaLaCh » c’est-à-dire : envahir.
Le terme Philistin (Philistie) mutera plus tard en Palestine. C’est en 135, après la révolte de Bar Kokhva, que l’empereur Hadrien vida le territoire d’Israël de la présence de ses habitants juifs et renomma toute la contrée : Palestine.
La Palestine n’est pas représentative d’une nation, mais uniquement une appellation de province romaine.
Conclusion Se dire palestinien dans le contexte du XXIe siècle, c’est revendiquer sémantiquement la qualité et l’identification d’envahisseurs étrangers à la terre d’Israël, bien qu’il n’y ait de surcroit aucun rapport ethnique ou religieux entre les philistins de l’antiquité et les « palestiniens » de 1967.
Pensée
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Quelle belle phrase ! Quelle douce musique, pleine de félicité, de merveilleux, mais qu’est-ce que ça implique, de quoi s’agit-il ? Car passé le moment de l’émerveillement, « la liberté », il faut bien se mettre à l’œuvre et appréhender la réalité pratique du merveilleux, « le désert » !
C’est à ce moment-là que les difficultés, les incompréhensions, les insatisfactions apparaissent.
Lorsqu’une réponse à nos questions se précise, par une lecture de la Parole ou par une explication pertinente ou par un vécu, mais que cette réponse diffère de ce que nous en pensions ou en souhaitions, nous disons facilement :
“ Ah ! Je ne vois pas cela de cette manière, cette réponse ne me satisfait pas, et nous refusons l’évidence. “
Illustrons notre pensée par un exemple issu du texte de Matthieu :
« et voici un (quidam) s’approche de lui dit : Rabbi quoi de bon je ferai afin d’obtenir la vie éternelle, Il lui dit donc pourquoi me questionnes-tu au sujet de la bonne (chose) une est la bonne (chose ; ou il n’y a qu’une bonne chose/qu’un bon remède) car si tu veux entrer dans la vie observe les mitsvoth (commandements) il Lui dit lesquels ? Le Yéshoua dit : les, tu ne tueras pas, tu n’adultéreras pas, tu ne déroberas pas, tu ne témoigneras pas faussement, honore le père et la mère, et tu aimeras ton proche comme toi même… » (Matthieu 19:16-30)
Un jeune homme visiblement observateur de la Torah consulte le « Rabbi Yéshoua ». Nous comprenons que ce jeune homme est un fervent croyant. Le Seigneur n’avait pas même besoin de lui citer quelques mitsvoth (commandements) parmi les dix paroles du décalogue que ce jeune homme devait certainement connaitre par cœur depuis longtemps.
Sa question était : que dois-je faire de « bon » (grec : agaton = bon remède) avec l’idée sous-jacente de « faire en plus » ?
Pourquoi ? Parce que ce jeune homme soupçonnait que le fait de respecter toute la Torah, comme il le faisait (j’ai observé toutes ces choses que me manque-t-il encore ?), ce n’était pas suffisant pour obtenir la vie éternelle. Ce jeune avait perçu quelque chose de grand et de fort, donc il questionne ce Rabbi extraordinaire.
Yéshoua semble répondre par une banalité : « il n’y a de bon qu’une seule chose : respecte les mitsvoth ! ».
Mais le jeune homme insiste car il ne comprend pas bien, il pense peut-être confusément qu’il y a des « choses » qu’il ne fait pas. Le Seigneur lui précise donc la nature de ce qu’il faut respecter et il cite quelques paroles (5) du décalogue en résumant la pensée de la relation à autrui : aime ton proche comme toi-même (ce qui n’élude pas pour autant les 5 autres paroles relatives à la convoitise et à l’adoration du seul vrai Élohim).
La consigne était donc : observe les commandements (tous). Mais le jeune homme qui observe tous les commandements voulait savoir ce qu’il devait faire de plus pour obtenir la vie éternelle, comme si une « bonne action en soi » pouvait procurer la vie éternelle. Il comprenait de manière confuse que la vie éternelle demande « davantage d’engagement ».
Le Seigneur lui dit alors, en plus de tout cela si tu veux être parfait, cette chose que tu veux faire absolument, je vais t’en proposer une : donne tout ce que tu possèdes puis suis-moi. Le jeune homme riche ne s’attendait pas à cette réponse ; il s’en retourne tout triste.
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Le jeune homme juif voulait « ajouter » à la Torah, comme si elle ne suffisait pas. Il pensait réaliser déjà toute la Torah (!).
La chrétienté « enlève» à la Torah en pensant que ces choses sont inutiles, et que sa richesse « spirituelle » supposée l’en dispense et parce qu’en 2000 ans les « choses » de la Parole auraient évolué !
La réponse de l’Adon Yéshoua est claire et pourrait s’énoncer ainsi : « Je vous ai parlé par Moshéh, Je ne suis pas venu réduire à rien les écrits de Moshéh, au contraire Je suis venu les accomplir, les confirmer en leur redonnant leur sens originel, leur puissance, c’est-à-dire vous attester qu’ils sont de Moi, Moi qui suis venu du Père.»
« Et il leur dit, c’est pertinemment que vous tenez pour nul le commandement d’Élohim, si c’est votre tradition que vous imposez. » (Marc 7:9)
Cette phrase ne s’adresse pas qu’aux religieux du judaïsme de l’époque apostolique.
Aujourd’hui même, considérons objectivement les impositions d’habitudes dogmatiques, comme le remplacement du Shabbat par le dimanche par exemple, et tout le reste sans rien omettre…
Et demandons-nous si nous sommes en accord avec le bon souhait de notre Père ou si nous appliquons notre propre « raisonnement » en nous persuadant par une autojustification certainement irrecevable au regard du Seigneur…
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« J’ai vaincu la mort, Je suis désormais le passage ouvert vers le Père : alors quiconque VIT et croit en Moi aura la vie éternelle. »
Et vivre : c’est être en action dans l’obéissance, et non en état passif réduit aux intentions et au sentiment, comme aux demi-mesures (voir Matthieu 7:21, Apocalypse 3:16)
« Car si vous croyiez Moshéh, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? » (Jean 5:46-47)
Shabbat Shalom véshavoua tov.
Source : Blog de la Qehila
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aurevoirmonty · 11 months
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« Au-delà de la gauche et de la droite se trouve la Révolution une et indivisible dans la trinité impossible qui unit dialectiquement Troisième Rome, Troisième Reich et Troisième Internationale. Le royaume du national-bolchevisme, le Regnum, leur Empire de la Fin est la réalisation parfaite de la plus grande Révolution de l’histoire, continentale et universelle. C’est le retour des anges, la résurrection des héros, la révolte du cœur contre la dictature de la raison. Cette DERNIÈRE RÉVOLUTION est la tâche de l’Acéphale, le porteur sans tête de la croix, de la faucille et du marteau, couronnés par le svastika solaire éternel. »
Alexandre Douguine
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ulfdis-voludottir · 1 year
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"... war, which trained the courage and founded the cities of barbarous and ignorant men, brings to the victor himself but ruin and misery, and is nothing but a horrible and stupid crime when nations are united together by common bonds of art, science, and trade."
Anatole France, The Revolt of the Angels (La Révolte des Anges), Chapter XXI
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Tristan Cabral, sosie de Don Quichotte, ou inversement
J'ai trouvé “par hasard”, en faisant des recherches sur Cervantes ce portrait EXTRA ordinaire de Don Quichotte de la Mancha peint en 2009 par l'artiste espagnol contemporain Fernando Vincente : le visage du chevalier errant pourfendeur de moulins à vent est le sosie parfait du poète français Tristan Cabral (1944-2021) qui fut mon irremplaçable compagnon de route en poésie. La ressemblance m'a paralysé de stupeur! D'autant plus qu'en avril 2007, lors d'une rencontre à Montpellier, avec le poète Jean Joubert (1928-2015), Tristan et moi-même, j'avais demandé à mon ami niçois Edmond Dante (ça ne s'invente pas!), artiste, portraitiste, poète et imprimeur, lui aussi disparu qui m'avait accompagné dans la ville occitane (il s'est pendu dans son atelier sans mot dire en 2008, à l'âge de 64 ans)) de “tirer” un portrait de Tristan Cabral pour mon site Danger Poésie. Le résultat: il me montra après les lectures le portrait de l'auteur de “Ouvrez le feu!” en Chevalier à la triste figure.tracé au stylo à bille noir sur une feuille de son carnet à ressort. Le dessin vite crayonné me frappa d'une évidence aveuglante: Tristan Cabral était bien le Don Quichotte en chair et en os de la poésie, celui qui avait parcouru le monde là où les guerres de libération font rage, où les peuples sont sacrifiés dans des bains de sang épouvantables par des fous sanguinaires avides de pouvoir. Tristan chérissait l'austère terre d'Espagne et avait écrit un hymne (Septembre noir) à la gloire des défenseurs héroïques de la République espagnole, écrasée par les armées de Franco, trahie par Staline et abandonnée par les pseudo démocraties européennes. En découvrant son portrait, Tristan n'a pas boudé son plaisir et nous avons tous bien “rigolé” ensemble en buvant dans la coupe de l'amitié. Le surnom de Don Quichotte lui collait désormais à la peau. Je suis l'unique rescapé de cette chevauchée fantastique, mes aînés bien-aimés ont tous tiré leur référence pour aller voir ailleurs si les temps sont meilleurs dans l'au-delà qu'ici-bas.
André Chenet
De Tristan Cabral :
(Sans titre)
les jours tombèrent
et les yeux traversés de tant d'éclats de mer
j'ai dressé vers le ciel mes mains ensanglantées
et puis j'ai mis le feu à toutes les fontaines
j'ai jeté des étoiles à la tête des fleuves
j'ai recouvert de neige le cœur des primevères
j'ai volé leurs couleurs à toutes les saisons
et j'ai roulé la pierre que retenaient les anges
mais qui m'a entendu nager dans les eaux fortes
qui pourrait retrouver mes ongles sur la pierre
qui hante comme moi la blessure capitale ?
j'ai faim
j'ai faim de choses étrangères
j'ai faim de hurlements plantés comme des clous
j'ai faim de la fraîcheur insensée des miroirs
faim d'un nouveau partage
de mille mains avides pleines d'objets brisés
faim de parures inertes et de noms oubliés
mes mains ont forme de ma soif
et j'ai des bras multiples grands comme les révoltes
je peux m'abattre n'importe où
à n'importe quelle heure
et mon corps imminent s'envenime de sel
je roule par le travers des bouées
à portée de fusil des derniers poissons libres
mais qui pourrait m'entendre sur ces pavés crispés
où des fous se répondent
je trace des hurlevents au fond de mon naufrage
je m'accroupis en sang sur les vagues ouvertes
j'ai enterré mes mains loin des terres habitées
mais ces yeux attardés qui coulent dans mes yeux
qui les fera s'ouvrir
qui m'accompagnera sur la nef des fous ?
Tristan Cabral
Dessinateur, illustrateur et peintre espagnol Fernando Vicente est né à Madrid le 1er novembre 1963 où il a commencé sa carrière dans les années 1980. Cet artiste espagnol aux multiples facettes travaille aussi pour la presse — il collabore notamment avec le quotidien El País, le magazine Gentleman ou encore Cosmopolitan —
Fernando Vicente, capture dans son travail le corps humain représenté avec des colorants sophistiqués. L'auteur choisit des fiches anatomiques comme matériau clé pour capter l'attention. Ainsi, l'un des référents capturés dans l'œuvre est la tendance marquée de la peinture classique. Il développe des oeuvres à partir des cartes et des corps humains.
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tuttocollage · 1 year
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"𝚄𝚗 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚎 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚎𝚜𝚝 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚍𝚞 𝚋𝚘𝚞𝚍𝚒𝚗 𝚜𝚊𝚗𝚜 𝚖𝚘𝚞𝚝𝚊𝚛𝚍𝚎; 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎 𝚒𝚗𝚜𝚒𝚙𝚒𝚍𝚎".
(La Révolte des anges, 1914, de Anatole France)
#tutto_collage #✂️ #collageanalogico #analogcollage #collage✂️ #collage #art #ottobre2022 #larevoltedesanges
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tournelavie · 2 years
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EXHORTATION
Croyez-m'en bien mon vieil ami
on a coupé mes ailes
on a brouillé mon ciel
on a miné la terre sous mes pas d'espérance
on a tué mon ange
on a brûlé mon âme
on a drogué mon cœur
on a sali mon rêve
on a déchiré mon beau costume
dans une bagarre d'ivrognes spirituels
Croyez-m'en bien mon cher ami
je m'amène chez vous
dans un état très lamentable
Voulez-vous bien me recueillir
pour une nuit
le temps de recharger
soigneusement
mes armes celles de la colère de la révolte et de l'amour.
Achille Chavée - De neige rouge
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vincentdelaplage · 2 years
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LOUISE BRESLAU (1856-1927) DE L'IMPRESSIONNISME AUX ANNÉES FOLLES http://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/2022/05/louise-breslau-1856-1927-de.html "Monsieur Sariette, archiviste-paléographe, est le « parfait bibliothécaire » de la bibliothèque du baron d’Esparvieu, près de Saint-Sulpice, dont les précieuses collections encyclopédiques sont tenues à jour par ses héritiers. Le bibliothécaire, petit, frêle, chauve, craintif, vit seul et pauvrement. Il consacre sa vie à ses livres qu’il protège d’un amour jaloux et il ne déteste rien tant que prêter des volumes. Il est fier de son catalogue et surtout de son classement très compliqué qu’il est le seul à comprendre. Mais voilà que la bibliothèque est bouleversée chaque nuit, que des volumes précieux de façon inexplicable. Monsieur Sariette en perd l’appétit et le sommeil. Quand il retrouve, chez son Viel ami antiquaire, un des livres perdus, il le tue." LA RÉVOLTE DES ANGES d'Anatole France https://www.instagram.com/p/CdwNru_qN4D/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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apollynos · 3 years
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04. December: Maurice/Arcade ft. Christmasmarket
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christophe76460 · 2 months
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1 Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus-Christ: 2 que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées! 3 Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. 4 Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ. 5 Je veux vous rappeler, à vous qui savez fort bien toutes ces choses, que le Seigneur, après avoir sauvé le peuple et l’avoir tiré du pays d’Égypte, fit ensuite périr les incrédules; 6 qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure; 7 que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. 8 Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires. 9 Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime! 10 Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes. 11 Malheur à eux! Car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré. 12 Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés; 13 des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés; des astres errants, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. 14 C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes: Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, 15 pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. 16 Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt. 17 Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses annoncées d’avance par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ. 18 Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies; 19 ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit. 20 Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, 21 maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. 22 Reprenez les uns, ceux qui contestent; 23 sauvez-en d’autres en les arrachant du feu; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. 24 Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, 25 à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen! (‭‭‭Jude‬ ‭1‬‬:‭1‬-‭25‬ ‭LSG‬‬)
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