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#Habitudes et routines
quentinboulet · 2 years
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Comment avoir un équilibre pro/perso sans faire de sacrifices ?
Comment avoir un équilibre pro/perso sans faire de sacrifices ?
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nanaqui · 1 year
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Troisième épisode de Le jour où tout a basculé que je regarde aujourd'hui où quelqu'un explique que ça fait 10+ ans qu'il/ elle est marié(e) et que son couple "s'est installé dans la routine (vous savez ce que c'est *clin d'oeil*)" et je me demande si y a vraiment des gens qui pensent comme ça. Perso je connais personne qui ne rêve pas d'être pépère chez soi le soir avec une bonne bouffe et les pieds relevés. En couple ou non c'est pareil, la routine c'est bien non ?
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perdrelacellule · 5 months
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J'ai commencé une routine de massage facial et j'ai acheté un rouge à lèvres dans une couleur impecc pour l'hiver, aussi faut que j'essaye de me forcer à mettre de la crème hydratante tous les jours et pas me laver le visage avec le premier savon qui vient (pire habitude) ✨💖🧚‍♀️
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e642 · 12 days
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Il y a une partie des troubles alimentaires qui est plutôt visuelle et visible dans le sens où la restriction/crises finissent par se voir. Les variations de masse aussi des fois. Mais, il y a d'autres choses moins explicites. Déjà le mindset, les émotions que nous évoquent la nourriture ne sautent pas toutes aux yeux. Il y a aussi ces petites habitudes que l'on garde ou qu'on prend sans s'en rendre compte quand on pense s'en être sorti et qui indique qu'on a finalement toujours pas un rapport sain avec l'alimentation. Je me prends comme exemple car je me connais et je les vois de plus en plus. Dès que je mange un truc qui me fait plaisir mais qui est de l'ordre de la gourmandise ou du sucré/gras je prends ça comme une crise alors que ça n'en est pas une. Se faire plaisir c'est pas une crise, c'est le sentiment de culpabilité derrière qui induit en erreur. Je sais que j'ai besoin de contrôler ce que je mange, j'aime pas trop sortir manger dehors ou manger chez quelqu'un d'autre. J'ai du mal à faire des assiettes qui ne ressemblent pas à céréale/sucre lent - protéines - légumes fruits. Et en principe, c'est super bien, c'est bien je mange équilibré mais si je sors de cette routine alimentaire je me sens mal. Je bois jamais autre chose que de l'eau et du RedBull de temps en temps mais sinon jamais rien d'autres. Je sais pas ça me fait peur d'un jour boire occasionnellement un truc sucré pendant un repas. Également, je sais que inconsciemment je suis rassurée de savoir que je me dépense à hauteur de ce que je mange. Je compte mes bouchées. J'ai du mal à manger vite de peur de louper mon temps de satiété. J'ai souvent peur de manger plus que mon mec ou d'autres meufs. Je sais que je fume souvent quand j'ai faim quitte à avoir la nausée. J'ai souvent mal au ventre donc j'évite volontairement les trucs qui sortent de l'ordinaire par peur d'avoir mal au ventre (mais c'est psychosomatique). J'ai rarement pas la nausée après et avant les repas. Même si je mange un truc bon et que j'y pense de trop, ça me rend nauséeuse, je trouve ça fou. Je mange jamais de sauces, d'assaisonnements, je sucre pas grand chose, je sais qu'en soi c'est de bonnes habitudes mais c'est qu'au delà de ça, ça m'angoisse si je ne le fais pas. J'ai des aliments réfuge. J'essaie de manger le plus équilibré et brut possible quitte à me frustrer mais sinon j'ai du mal. Je ne suis pas à l'aise de manger des plats cuisinés de grandes surface par exemple. Tout ça évidement, ça ne compte pas quand je ne suis pas seule, je mange peu importe ce que c'est, mais ce serait mentir de dire que ça ne me fait pas me sentir mal. Pour le coup, je suis pauvre mais alors je peux dépenser dans la bouffe parce que j'ai besoin de légumes/fruits/trucs bruts et c'est ce qui coûte le plus cher. Et en fait, ça paraît rien, même on dirait que je mange super bien et c'est peut-être le cas, le truc c'est que j'ai toujours 100 dilemme dans la tête et bouleverser mes habitudes alimentaires c'est quelque chose de compliqués. Et je sais que je suis pas la seule. J'ai pas de problème avec les calories, ou me peser, enfin je n'ai plus ces problèmes plutôt mais tout le reste oui. Tout le monde dit que j'ai une alimentation équilibrée mais triste et fade mais ça me réconforte énormément.
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plexussolaire · 3 months
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Pousser la porte et prendre une chaise
Hier soir, troisième semaine de réunion des Alcooliques Anonymes. C'est ma sixième réunion.
La plus belle réunion depuis la première.
Ça fait quinze jours que je suis abstinente, j’en savoure les premiers effets bénéfiques. Je dors le même nombre d’heure mais la qualité de mon sommeil s’est significativement améliorée, si l’on exclue les réveils nocturnes causés par le chat. Je me sens calme, reposée, mon humeur s’est stabilisée : je ne pars pas dans les tours, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de re-fonder ma vie entièrement et sur de nouvelles bases, chaque matin. Je ne me mets pas en colère, je ne panique pas dès qu’un problème se présente, je suis tranquille. Je crois que j’ai cessé d’avoir peur tout le temps, et d’avoir honte. Je n’ai plus cette croix à porter, si lourde sur mes épaules, le lendemain d’une simple bière légère.
Je suis même heureuse, je peux le dire. C’est aussi simple. C’est ce sentiment euphorique qui m’avait convaincu d’arrêter la thérapie. Je me souviens de ce fameux mois de septembre, il y a un an et demi, où tout roulait, mon quotidien, ma vie sociale, mes valeurs, l’intérêt que je portais à la vie, le désir, l’enthousiasme. Sans alcool. J’ai replongé après, mais c’était la première fois de ma vie que je me sentais légère et joyeuse, durablement. J’ai passé un temps infini à livrer une bataille titanesque contre le poison qu’insinuait l’alcool dans mes veines, même quand je ne buvais pas deux jours, et c’est ça que je trouve fascinant aujourd’hui, en écrivant et réfléchissant à mon rapport à l’alcool, c’est que tant qu’on n’est pas abstinent, tant qu’on laisse une place à l’alcool dans notre vie, même quand on ne le consomme pas abusivement, il nous empoisonne l’esprit. Il est présent. Il ravive une petite honte, une fatigue, des souvenirs douloureux, des symptômes physiques. Il reste physiquement et mentalement dans notre système et nous met des bâtons invisibles dans les roues. Il change la face de notre quotidien sans qu’on s’en aperçoive.
J’ai tellement lutté pour dépasser la honte et la culpabilité d’être alcoolique, que j’ai développé à force d’obstination et de persévérance, des attitudes très saines pour compenser cet excès morbide. J’apprenais à lire tous les jours, à faire du sport régulièrement, j’ai mis en place des routines du matin, du soir, essayé des choses, reporté, recommencé, pendant des mois, à installer des habitudes pour bien vivre. J’ai lutté pour ma santé mentale. C’est un cadeau que je me suis fait : après tant d’effort pour les inscrire dans mon quotidien, arrêter l’alcool a suffit. Toutes ces habitudes qui me demandaient tant d’effort face à la petite voix de mon cerveau qui me disait : “tu es nulle”, “tu n’arriveras jamais à rien”, “tu ne sais rien faire”, deviennent infiniment plus simples depuis que j’ai retiré l’alcool de ce même quotidien. Tout est plus simple, alors, juste comme ça, je suis simplement heureuse. J’ai enlevé le bâton de ma roue, et je l’ai fait quand j’ai compris qu’il fallait le faire pour moi. Arrêter de boire, je l’ai fait pour moi, et il n’y a pas d’autre façon d’arrêter de boire.
Le partage de P. Hier en réunion parlait de ça. Pour certains, on arrête pour les autres, pour retrouver un travail, récupérer son permis, son appartement… mais c’est seulement quand on comprend qu’on mérite d’arrêter de boire et d’aller mieux, soi, parce que personne ne le fera pour nous, qu’on passe le cap de l’abstinence. On replongera plusieurs fois, mais on n’attendra plus que la solution viennent de l’extérieur. C’est pas qu’on en est pas capable, mais on arrête de boire seulement quand on se met à penser qu’on le mérite. Parce que nous sommes nos propres parents, nous devons d’abord être aimés par nous même, comme nous aurions aimé être aimé au départ. Toutes les personnes que je croise en réunion ont eu des enfances et des foyers dysfonctionnels. C’est tellement fort d’être parmi les siens. D’être parmi des gens qui comprennent ce que c’est que de vouloir se détruire parce qu’on n’a pas trouvé d’autre voie dans la vie, parce qu’on a pas trouvé de soutien ni de raison, déjà tout petit, de se lever et d’avancer.
Hier soir, j’ai trouvé du soutien. J’ai senti mon appartenance. Comme a dit S. Ici, j’ai ma place, parce que quand j’arrive, j’ai une chaise pour m’asseoir. Je peux m’exprimer. Personne ne va m’interrompre, je vais parler aussi longtemps que je le veux, et ces gens vont m’écouter comme on ne m’a jamais écouté nulle part. Ces gens dont je ne sais rien, à part les lieux sombres de leur addictions, leurs démons, leurs joies aussi dans leur rétablissement, m’ont apporté plus que ne l’a jamais fait ma propre famille.
Il y a trois semaines, c’était Noël. Un événement tellement désacralisé et obligatoire, qu’il ne ressemble plus qu’à un simple repas de famille du samedi midi. Il ne s’est rien passé de différent, mais j’ai mis deux semaines à m’en remettre, à me sentir terriblement vide, blessée, profondément malheureuse, dévastée, déprimée. Je n’arrivais plus à sortir de ce marasme d’idées noires, jusqu’à me dire mais à quoi bon ? À quoi bon vivre, si c’est pour ressentir ça ? Mais alors que s’était-il passé là-bas, pour qu’avec ma propre famille, je me sente si abîmée ? Et bien, il n’y avait rien. Pas de lien, pas de regard, pas de sourire, pas de câlin, pas même une tape sur l’épaule, un compliment ou une parole affectueuse. Que des visages renfrognés derrière des masques de personne qui luttent, qui ne veulent pas montrer leurs émotions, ni les ressentir ni les offrir. Pas d’écoute, pas d’attention, pas d’amour. Pas de connexion. Rien, en vérité. Des mots vides, répétés cent fois, sans foi, des mots qui passent entre les couverts, les verres de vins et s’échouent plus loin au pied de la table. Des ricanements débiles, des moqueries, des humiliations même parfois, de celles qui vous saccagent l’esprit avant même de savoir que vous en avez un.
Hier, T. A dit une phrase qui m’a fait réfléchir. La puissance supérieure des AA, c’est la puissance supérieure que nous avions placé dans l’alcool et qui nous dictait nos façons d’agir. Il suffirait de la déplacer dans autre chose, que ce soit Dieu, que ce soit l’Univers, que ce soit le groupe. Je crois qu’il a raison. Il existe encore quelque part dans mon cerveau une croyance, que je tends à déconstruire à présent grâce au programme, une croyance que l’alcool va m’aider à ne plus ressentir la souffrance d’abandon que m’a fait vivre ma famille, qu’il va m’aider à m’extirper de ma dépendance affective. J’ai déplacé en quelque sorte, ma dépendance désastreuse à ma famille, vers une dépendance désastreuse à l’alcool. Car je souffrais, et je souffre encore profondément, Noël me l’a montré. Renoncer à l’alcool, c’est aussi renoncer à cet amour que je n’aurai jamais, ce soutien que je n’aurai jamais, de leur part. Renoncer à mes dépendances, c’est m’accorder enfin la liberté de vivre sans cela, d’en faire le deuil. C’est vivre librement, sans attendre ce réconfort qui ne viendra jamais, qui n’est qu’illusion, et se change en griffe quand on s’approche un peu trop près.
Les personnes dépendantes cherchent à jamais la nourriture affective dont ils ont manqué, cherchent à jamais la sécurité affective et l’attention qu’on leur a refusé. Jusqu’au jour où ils s’aperçoivent que le produit qu’ils consomment possède la même essence que ce poison d’abandon, que le dépit familial. Consommer à outrance, c’est s’enfoncer un peu plus dans la mort et les idées noires, à rechercher l’oubli et l’aisance que nous aurait apporté cet amour initial. Mais la vie sans eux est plus douce, et c’est cela qui soigne.
Remplacer un vide par un gouffre, mais alors qu’est-ce qui vient après ? Comment remplace-t-on l’alcool ? Je crois que les AA sont effectivement une réponse. Je crois que ça marche. Ils m’apportent, une à deux fois par semaine, une drogue douce, humaine : la connexion, le partage, l’écoute, le soutien, gratuit, inébranlable, inconditionnel. Une drogue de rêve que j’ai désespéré de trouver un jour, alors qu’il suffisait de pousser la porte, et de s’asseoir sur une chaise.
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dhr-ao3 · 5 months
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Remain Nameless
Remain Nameless https://ift.tt/2n5IW4d by Chloepatre " Comment il se sentait ? C'était comme s'il tenait à peine le coup. Elle, plus que quiconque, aurait du le fuir. Ou lui hurler dessus. Le maudire. Lui cracher à la figure. Sortir sa baguette et l'éradiquer de la surface de la terre. C'était une culpabilité écrasante, mélangée au soulagement et à la confusion, chaque matin, dès qu'il regardait Hermione Granger. Et elle agissait comme si tout était foutrement normal." La routine monotone de Draco Malfoy était à la fois une bouée de sauvetage et un noeud coulant. Mais boire un café avec Hermione Granger était devenu une nouvelle habitude qui le poussait à sortir du lit le matin et réévaluer son existence jusqu'alors sans importance. Hermione vivait sa vie par fragments, des morceaux éparpillés un peu partout, sans prendre de recule pour observer l'oeuvre au complet. Comment ses rendez-vous matinaux avec Draco Malfoy étaient devenus la seule chose qui avait du sens à présent? Words: 6253, Chapters: 1/51, Language: Français Fandoms: Harry Potter - J. K. Rowling Rating: Explicit Warnings: No Archive Warnings Apply Categories: F/M Characters: Theodore Nott, Narcissa Black Malfoy, Luna Lovegood, Original Characters, Susan Bones, Weasley Family (Harry Potter), Astoria Greengrass, Pansy Parkinson, Minerva McGonagall, Dennis Creevey, Parvati Patil Relationships: Hermione Granger/Draco Malfoy, Harry Potter/Ginny Weasley, Padma Patil/Ron Weasley Additional Tags: Romance, Angst, Fluff and Angst, Post-Hogwarts, Harry Potter Epilogue What Epilogue | EWE, Slow Burn, Friends to Lovers, Mutual Pining, POV Draco Malfoy, POV Hermione Granger, Post-Traumatic Stress Disorder - PTSD, Past Drug Addiction, Healing, Sexual Content, Explicit Language, Cross-Posted on FanFiction.Net, Explicit Sexual Content, Enthusiastic Consent, Slow Romance, blueberry scones, Suicidal Thoughts, Cross-Posted on Wattpad, Angst with a Happy Ending, HEA, Translation, Français | French via AO3 works tagged 'Hermione Granger/Draco Malfoy' https://ift.tt/YwdhImu December 07, 2023 at 04:00PM
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miung-dreamer · 2 years
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Un moment pour se détendre
Voici un petit fluff pour @ironist-lady (c'est son anniv mais je suis à la bourre, je crois 😅).
J'espère que cela plaira. C'est vraiment tout simple...
*************
"Regardez moi."
Arthur se tenait sa tête dans les mains. Son esprit tourbillonnait entre les discussions sans fin avec Karadoc et Perceval, les réunions de guerre interminables avec Leodagan et Bohort, sans oubli un repas diplomatique avec Horsa et cette jeune femme qui le suit partout. Comment elle s'appelle déjà ?
Non son cerveau n'en pouvait plus. Écouter des inepties, les revendications de chacun, leurs complaintes. Être patient encore et toujours. Prendre sur soi plutôt que de les envoyer tous chier.
Le roi se sentait aspiré dans un gouffre sombre, fait de lassitude et d'impuissance. Un brouhaha informe qui ne laissait aucune place à la quiétude. Il soupira longuement.
Six mois. Déjà six mois. Seulement six mois depuis son retour et l'ombre de sa dépression se rapprochait dangeureusement. Elle avait été discrète durant ses années chez Damiens le Sassanide. Mais là elle revenait, traîtresse, comme un boomerang. Il ne devait pas la laisser faire. Tant dépendait de ses actes et ses choix. Il avait laissé tomber la Bretagne une fois, alors il devait se racheter modestement sans baisser les bras.
"Arthur. Regardez-moi."
Cette voix, qui l'avait jadis agacé, sonnait aujourd'hui comme une délicate musique. Un chant de tendresse. Particulièrement quand elle murmurait son prénom.
Il releva sa tête et vit Guenièvre vêtue d'une simple robe mauve se tenant face à lui.
Une ride d'inquiétude ornait son beau visage entre ses yeux noisette. Elle ne disait mot tant elle fixait son mari. Elle doit probablement se demander si je ne vais pas me foutre en rogne si elle ouvre la bouche, songea Arthur.
- Qu'est ce qui se passe ?, osa timidement la Reine.
- Bof, lâcha son époux après un moment. Rien. Tout. Enfin la routine quoi.
- Je suppose que vous n'avez pas envie de m'en parler ?
Arthur la dévisagea car il comprenait tout ce que cette simple question sous-entendait.
Voilà, juste je me disais. On n'est pas forcément obligé de parler.
Il fallait qu'il lui dise qu'il ne la repoussait pas. Pas comme avant. C'est juste qu'il ne voulait pas l'embêter avec toutes ses histoires. Elle aussi avait souffert et reprendre sa place lui demandait des efforts. Retrouver des habitudes perdues n'était pas aussi naturel que ça, tout compte fait.
Arthur n'était pas un doué quand il s'agissait de confidences alors il laissa son corps agir.
Il posa délicatement ses deux mains sur les hanches de Guenievre et la rapprocha de lui, pour finalement la placer entre ses jambes écartées. Il la regarda longuement et essayait de lui montrer toute son affection dans son regard. Les mots étaient bloqués dans sa gorge mais il espérait que son épouse trouverait dans ses yeux sombres la réponse.
La Reine sembla perdue par ce geste. Son mari n'était pas très tactile habituellement alors cette nouveauté la désarçonna. Sa poitrine battait à tout rompre, la chaleur de ces mains provoquait des sensations qu'elle ne comprenait pas. Pas désagréable, ceci dit. Mais si différent...
- Vous préférez ne pas y penser, c'est ça ? Je comprends. Mais j'aimerais juste vous aider un petit peu.
Arthur serra légèrement sa poigne sur les hanches. Puis posa tristement son front sur le ventre de son épouse. Même lui n'arrive pas à la protéger. Il n'y a rien à faire.
Le corps de Guenievre était réconfortant, Arthur voulait se noyer dans son parfum. Dans ses bras, les ombres perfides reculaient et les voix lancinantes se calmaient.
- Vous faites déjà beaucoup, confessa finalement Arthur d'une voix étouffée.
- Vous dites ? Je ne fais rien du tout. Je vois bien que vous êtes exténué par vos journées de travail. Mais j'ignore comment vous soulager un peu.
- Être là.
- Oui d'accord mais c'est tout ?, ironisa Guenievre. Vous n'irez pas loin avec ça...
- Je vous assure que si.
- Et je vous dis que non.
Le roi soupira longuement. Sa femme n'avait rien perdu de sa tête de mule, pour sûr. Cet entêtement prenait naissance dans son souci pour lui. Il fallait faire quelque chose pour qu'elle oublie tout ça. Mais quoi ? Il avait à peine la force de réfléchir ce soir.
- Il serait peut être temps de recruter de nouvelles maîtresses, non? Je me souviens que Demetra était très efficace pour vous détendre.
- Non mais ça va pas !, s'indigna Arthur, les yeux ronds. Et puis quoi encore ?
- Bah quoi ?
- Noooooon non ! Vous aller oublier ça et fissa. Les maîtresses, c'est ter-mi-né.
Le roi reposa sa tête sur le corps de Guenièvre et resserra son étreinte comme s'il craignait qu'elle se dérobe à lui. Sa femme qui suggère des maîtresses, pffff quelle idée !?!
Il avait passé l'âge d'être entouré de gonzesses et il n'y en avait qu'une qui l'intéressait. Vraiment elle n'avait pas compris ? Arthur allait être obligé d'être plus direct mais c'était si dur de parler de sentiments. Ça n'avait jamais été son fort, alors à quarante ans passés...
- Ou alors, je peux m'en occuper ?, tenta la reine timidement.
Arthur leva d'un coup son visage incrédule. Il avait bien entendu là ? Guenièvre le regardait furtivement tout en se mordillant la lèvre. Avait-elle idée à quel point elle paraissait adorable ce soir ? Avec ses longs cheveux caressant la robe mauve qu'elle affectionnait tant. Un vrai trésor. Le sien et il se demandait comment cela était possible après toutes ces années.
- Vous saurez faire ?, demanda un Arthur joueur avec un petit sourire en coin.
Guenièvre rougit mais ne se démonta pas :
- À vous de me dire.
La Reine ne laissa pas le temps à son époux de réagir : elle se saisit de son visage puis l'embrassa longuement avec désir. Le roi était désarçonné, agréablement même et il ne voulait pas que cela s'arrête.
- Alors?, lança Guenievre, détachant soudainement ses lèvres, un sourcil relevé et l'air confiante. J'ai passé le test ?
- Euh..., balbutia Arthur, le souffle coupé. Euh... Bah... Je crois bien que j'ai besoin de vérifier. Oui, c'est ça... Besoin de vérifier encore.
Et cette nuit-là, Arthur allait s'assurer méticuleusement que sa femme avait bien toutes les aptitudes pour le détendre...
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madame-est-servie · 2 years
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13 : routine
Depuis que je contrôle le sexe et les orgasmes (ruinés pour l'instant) de mon mari, nous avons commencé à installer une petite "routine" des choses qu'il doit faire chaque jour pour moi. Certaines choses ont été initiées par lui et j'ai décidé ensuite qu'elles s'inscricraient dans cette "routine". Je parle de routine car je veux que ces choses soient faites de manière systématiques et automatiques, sans aucune discussion ou exception possible. Ce sont des "actes reflexes" qui sont peu à peu gravés dans l'esprit de mon mari, et j'essaie de moins en moins l'en remercier même si parfois c'est encore tentant. Il faut qu'il comprenne qu'il n'y a pas de gratitude car ce sont des gestes et actes qui sont devenus "normaux".
Voici donc les quelques éléments de routine installés au fil des semaines :
- la cage : depuis qu'un matin, tellement frustré et à fond, mon mari s'est mis en cage et m'a donné la clé, j'ai décidé qu'il mettrait sa cage tous les matins au réveil, avant de l'enlever le soir en rentrant du travail. Lorsqu'il est à la maison, il doit l'enlever pour que je puisse profiter ou sentir son sexe dur contre moi quand bon me semble. Mon mari s'y tient plutôt bien même si il a eu droit à ses premières sanctions physiques lorsqu'il a voulu me tester en s'en exemptant après quelques semaines !
- Le petit déjeuner : dès les premiers jours de notre "nouveau mode de vie", mon mari a voulu me faire plaisir en me servant chaque matin un véritable petit déjeuner de reine : capuccino, salade de fruits frais, yaourt avec un mélange de céréales, tartines de confiture... Il insistait pour me servir, me laisser manger, puis débarrasser lorsque j'en avais fini. Au début, je l'en remerciais chaleureusement car j'étais très surprise et contente de cette attention. Puis j'ai fini par décider officiellement (en accord avec mon mari bien sur...) que ce serait désormais un rituel obligatoire. C'est si agréable ! Désormais, je fais en sorte de ne pas trop montrer ma gratitude et je me comporte chaque matin comme si tout ceci était "normal". C'est très excitant pour lui, et je ne peux plus m'en passer !
- La vaisselle : tout ceci nous amène logiquement à la vaisselle. J'accompli énormément de tâches ménagères à la maison, bien plus que lui (pour l'instant). Jusqu'à il y a peu, nous avions un lave vaisselle et nous nous partagions la tâche de la gestion de la vaisselle (remplir et vider le lave vaisselle, essentiellement)... Puis mon mari a pris la "main" sur cette corvée. Puis le lave vaisselle est tombé en panne. Comme nous déménagions quelques semaines plus tard, il n'était pas question d'en racheter un ! Depuis, sauf exception, mon mari s'occupe de laver toute la vaisselle à la main, après chaque repas, sauf si je lui propose d'attendre le lendemain !
- mon linge sale : c'était une des premières demandes de mon mari lorsque j'ai pris le contrôle. Monsieur, qui a toujours laissé traîner ses affaires sale depuis le début de notre relation, me demande desormais de laisser traîner les miennes, de sorte qu'il les range avec le linge sale. Il m'a rapidement confié que c'était surtout mes culottes sales qui l'intéressait, et qu'il adorait les "renifler" et sentir l'odeur de mon sexe...
- le massage de mes pieds : pour l'instant, l'idée de demander à mon mari de me lécher les pieds ou mes chaussures ne m'excite pas du tout. Mais il y a une chose que j'adore : les massages des pieds ! J'ai toujours aimé ça ! Et dès qu'il a été frustré, mon mari y a vu une opportunité de pouvoir profiter de mon corps. Je sais qu'il aime mes pieds. Qu'il aimerait les embrasser et se sentir littéralement à mes pieds. Alors pour d'approcher de ce sentiment, il a commencé à me masser les pieds le soir, devant la télé, avec un peu d'huile de massage. C'est peu à peu devenu une habitude, et j'aime qu'il le fasse plusieurs soirs par semaine. A terme et quand nous aurons pris notre rythme, il est fort possible que je lui demande de me masser les pieds tous les soirs ! J'aime tellement sentir ses doigts presser ma voûte plantaire, jusqu'à s'enfoncer dans mon pieds...
- le rituel de la bouteille d'eau : ce n'est pas grand chose et pourtant c'est hautement symbolique. D'abord parceque c'est le premier élément de routine que j'ai exigé de mon propre chef, sans que cela ne vienne d'une proposition de sa part. J'aime avoir une bouteille d'eau à ma disposition la nuit. J'ai donc exigé que Monsieur remplisse chaque soir ma bouteille avec de l'eau suffisamment fraîche (mais pas trop non plus), et la dépose sur ma table de nuit. Je veux désormais n'avoir rien à faire et avoir, chaque soir, cette petite bouteille à ma disposition. Comme je vous l'ai dit, c'est à priori anodin mais c'est mentalement très plaisant. Je sais désormais que c'est intégré. Et chaque soirs, sans même que j'ai à y réfléchir ou à lui demander, mon mari exécute cet ordre.
Tous ces petits éléments de routines ne sont peut être qu'un début. Mais ils sont autant d'éléments qui me rendent la vie plus agréable, et qui permettent à mon mari de sentir qu'il m'est soumis. La plupart de ces rituels n'ont d'ailleurs rien de sexuel, ils sont plus psychologiques qu'autre chose. Et c'est peut être ça, le plus plaisant....
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lalignedujour · 2 years
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La vie d'avant avait une odeur différente.
Les vies d'avant avaient des odeurs différentes.
Tu as cru que c'était l'odeur de tes routines. Le trajet du matin plus ou moins frais, plus ou moins lumineux. Traverser le 10ème arrondissement à vélo, prendre un TER pour Perrache, filer sur les départementales, ça n'est pas pareil. Et tes habitudes après : aller danser, aller courir, aller nager, aller à ton cours de gym suédoise, ça n'est pas la même chose. Ce que tu fais de ton imaginaire quand tu animes ton corps.
Mais tu t'es mise à acheter de la levure de bière, tu en as mis partout, ça a changé tes assaisonnements, tu as freiné sur les échalotes crues, et par cette réaction en chaîne, les pores de ta peau ont diffusé une fragrance différente, et ta vie a changé d'odeur. Tu peux marquer ces périodes nettement : ta vie a été alliacées et céleri, puis Tabasco, puis Tamari, puis cumin (tu en mettais des tonnes, tu t'en rends compte maintenant).
Mais ça c'était ton odeur à toi, pas celle de ta vie. L'odeur que tu dégages, pas celle à laquelle tu es exposée. Quand cette copine t'a prêté son livre préféré, tu t'es dit que tu étais un peu dans son odeur, elle avait même corné certaines pages. Les gens de ta journée, ce printemps avec l'haleine d'un stagiaire. Parfois, tu sens à distance l'odeur de la peau grasse de tes clients. Et les quelques personnes de tes soirées. La sueur noix de muscade d'une amante, la légère odeur d'urine caféinée d'une autre. Le matin, leurs chambres ne sentaient pas pareil.
Un jour, tu as choisi. Et depuis, c'est l'odeur de la vie.
Quelle est l'odeur de leur vie, à présent ?
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anacampsis · 1 year
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TCA et autisme (2/4): Etude de cas avec Sheldon Cooper
2ème billet de ce mois de sensibilisation à l'autisme. Après l'exposé de la dernière fois, j'ai décidé de faire un post plus léger, en parlant une nouvelle fois d'un personnage de fiction. En avant !
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Sheldon Cooper est l’un des personnages principaux, et sans doute le plus célèbre, de la série The big bang theory. Il est interprété par l’acteur étasunien Jim Parsons. Génie excentrique pour les uns, adulescent insupportable pour les autres, il est une incarnation caricaturale (la série étant comique, elle exagère tout) de l’autiste surdoué. Ses particularités de neuro-développement lui ont donné de nombreuses manies, pour le plus grand dam de son entourage. Et si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour parler de celles concernant son alimentation.
Comme pour tout le reste de sa vie, Sheldon a des habitudes très précises. Il ne mange qu’une certaine marque de céréales (entre autres), et s’il y a des variations selon les jours, le menu est toujours le même d’une semaine sur l’autre. Et ce n’est pas une simple routine pour lui: si le soir où il commande dans un certain restaurant, il ne peut être livré, il se retrouve désemparé, incapable de juste se dire «tant pis, je commande ailleurs» ou encore «c’est pas grave, j’échange 2 repas de mon programme hebdomadaire». Idem si le plat qu’il commande est un peu différent de ce qui était prévu: il reste bloqué en boucle sur ce qui était prévu.
Ce genre de scènes peut prêter à rire. L’option de facilité est de penser «ah là là, il est vraiment chiant, sacré Sheldon, va». En réalité, quand on voit la scène de son point de vue, les choses le deviennent beaucoup moins. Pour une personne autiste, voir sa routine être brisée, en particulier de façon imprévue, c’est s’exposer à une véritable agression sensorielle. Un flot d’informations qui engloutit comme un raz-de-marée. Dans notre cas qui concerne la nourriture, une potentielle agression sensorielle à cause de saveurs, textures, odeurs, couleurs imprévues.
Il peut même s’agir d’une source violente d’angoisse. En effet, dans un monde où les personne autistes sont à la fois agressées sensoriellement et, pour l’écrasante majorité d’entre elles, subissent des maltraitances diverses dans leur environnement (qu’il soit familial, scolaire ou professionnel), la routine constitue un cocon, une bulle réconfortante, sécurisante. Voir cette bulle être brisée, sans avoir pu le prévoir de surcroît, peut se révéler terrifiant !
Il en va de même pour Sheldon: il supporte très mal de ne pas avoir le contrôle d’une situation, professionnellement, socialement. Par ailleurs, son entourage, afin de s’éviter de longues minutes de dialogues de sourds, de conflits, cède à toutes ses exigences; s’il est important de respecter les besoins des personnes autour de nous, il est également important de pouvoir dialoguer avec elles, de ne pas les enfermer dans une vision du monde déformée (ici, où il ne peut pas être frustré). Parfois, certes, mieux vaut baisser les armes, car il est aussi important de prendre soin de soi, de préserver son énergie. Mais céder à tout béatement ne rend service à personne: ni à vous, qui vous sacrifiez à petit feu, ni à ces personnes, pour qui la chute ne sera que plus brutale.
Pour autant, Sheldon n’est pas atteint d’un trouble de l’évitement ou de restriction à proprement parler: si l’on cumule tout ce qu’il mange, son alimentation est assez variée pour lui permettre d’être relativement en bonne santé (ce qui est loin d’être le cas de toutes les personnes autistes!). Il arrive même, s’il a le temps de se préparer à l’idée, à faire des écarts occasionnels à son emploi du temps, par exemple lors de sorties avec ses ami(e)s !
Il est un bon exemple de l’importance de la dimension sociale dans l’alimentation: le fait de se confronter à de nouvelles expériences, sociales puis tout ce qui en découle, aide à se construire, à se confronter à l’inconnu avec moins d’appréhension. Par ailleurs, manger avec des ami(e)s est un moment de convivialité: le repas devient alors associé à des émotions, des souvenirs positifs, ce qui aide à construire un rapport apaisé à la nourriture. Ce n’est pas toujours le cas dans la famille (même si cela arrive), le cadre est souvent bien plus conflictuel (les parents étant au mieux fatigués de devoir composer avec les particularités de leur enfant au quotidien, au pire étant maltraitants), le soutien amical devient alors salvateur !
Pour résumer, Sheldon est un cas assez classique de personne autiste qui s’est construit une routine particulièrement rigide pour se sentir plus en sécurité. Quelque part, son cas est un mélange de trouble de l’évitement et de trouble de restriction, puisqu’il évite et s’interdit tout ce qui est imprévu. Son cas est souvent pénible pour son entourage, qui se plie à ses exigences; s’il ne faut pas sous-estimer à quel point cela peut être pénible, il est en revanche important de respecter les besoins des personnes autistes, même s’ils sont particuliers. Ce ne sont en aucun cas des caprices destinés à mettre les nerfs à vif, ou à embêter le monde, mais des besoins, physiques, psychologiques également. Il est parfois difficile de le supporter sans aide extérieure: il est alors important de demander de l’aide. Il n’y a pas de honte à être dépassé(e) !
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout. Prenez soin de vous et à bientôt!
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profenscene · 2 years
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Jeudi 22 septembre
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Il est temps pour les Sixièmes Laporeille de se prendre leur première engueulade de la part de leur professeur principal. Ma pomme, donc. Trois semaines de cours et, de matière en matière, ça se disperse. Devoirs non faits, bazar dans les couloirs, matériel de plus en plus souvent oublié.
Je ne suis pas amateur de ces grosses colères où l'on arrose toute la classe - en général, je préfère cibler - mais il y a une sorte de mythologie bizarre autour de ces orages. À un moment où à un autre, il faut y sacrifier. Je me prépare donc à les gronder comme, ce matin, je me suis préparé à évaluer à l'oral les quatrièmes. En préparant bien le déroulement de l'activité, en essayant d'y donner du sens.
Les sixièmes entrent en classe. Je me tiens plus raide qu'à l'accoutumée et leur souhaite la bienvenue sans aucun autre commentaire.
Et puis j'attaque. Comme je l'ai déjà dit mille fois ici, je suis nul pour crier. Il me faut donc plutôt jouer sur la corde du contraste. Plus de Monsieur Samovar enjoué, mobile et souriant. Je me tiens en statue de glace derrière mon bureau, et leur énumère, le plus lapidairement possible, les reproches. Tout en constatant leurs réactions. Il y a ceux qui attendaient ça, qui le vivent presque comme un moment légendaire. Les plus apeurés, qu'il faudra aller voir par la suite. Ceux qui se marrent. Aller les voir aussi, se demander pourquoi.
Peut-être qu'en agissant, je perpétue une dynamique pas forcément saine. Ou peut-être que j'immortalise les grandes traditions. Mais le fait est qu'une fois ma soufflante épuisée, et quelques paroles échangées avec certains élèves, nous nous mettons enfin à travailler dans une ambiance bizarrement sereine.
J'ai beau avoir à cœur de ne pas m'enfoncer dans des habitudes, des routines, il existe, parfois, des passages obligés, que chacun aborde comme il ou elle peut. Cette engueulade en faisait partie.
Prof sur scène...
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eilosyne · 2 years
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CYCLE
Peut-être que c'est parce que tout paraît flou.
Que je me réveille le matin et que rien ne me paraît important.
Les visages s'éloignent et reviennent et ne sont que des petits points dans la mémoire qui s'écrasent dans une grande plaine, la grande plaine de l'esprit où l'herbe pousse, où les nuages laissent leur place au soleil puis à la pluie, et ainsi de suite. Les visages ne sont que des petits points.
Si je ferme la fenêtre l'esprit se tue lui-même : il est isolé, bloqué, et réfléchit sans cesse. Migraines incessantes, consommation excessive de paracétamol, consommation excessive de poison peu importe sa consistance et sa constitution. Je bois ce que je pense, faites cesser la machine. Faites en sorte de bloquer la machine.
J'aimerais être libre. Coincée et insatisfaite, confrontée aux choix, je deviens plurielle. Insatisfaction continue où la foi pourrait me sauver et me montrer le chemin, mais je ne crois pas je suis une de ces sceptiques affirmées. Peut-être que je ne le suis pas vraiment au fond puisque j'ai déjà cru.
Je sais que c'est août et que rien n'existe encore. Je suppose que je fais de mon mieux, et que je ne peux que me rabattre sur ce "je fais de mon mieux", sortes d'efforts exposés en permanence pour maintenir des habitudes, des belles habitudes, des belles habitudes qui rythment et permettent à la routine d'être rassurante et incassable.
J'ai envie de casser la machine. De la détruire et de me libérer, et lorsque je pense à me lib��rer je ne pense pas à la douce libération, je pense à une forme de danse incontrôlée, à un tango au Paradis où la mort est déjà en moi, et où je n'ai plus peur du futur car il n'existe pas. Je veux casser la machine, je veux casser le futur, et ne jamais le ranimer. Je veux la solitude éternelle et apaisante.
Écharde au milieu du cœur comme une maladie qui surveille et qui pique dès qu'elle sent qu'elle n'est plus piégée par l'anti-douleur. Migraines éternelles, de dehors tout va bien à l'intérieur c'est un carnage. Un chaos de pensées qui vont et viennent et ne s'arrêtent jamais. S'arrêteront-elles un jour. Dans les bras de mes sœurs qui vivent sous le même battement cardiaque que le mien, à 100.000 à l'heure, dans le contrôle constant de l'existence. Perfectionnisme assuré pour que l'image reste, et que le masque ne tombe pas. Théâtre nô, pourtant, nos masques semblent sortir tout droit d'un cauchemar. Dans nos rêves ils sont plus apaisants et moins terribles que ce qui croule en nous, la masse, la flaque, cette sorte de bouillie immonde qui coule et transforme le sang en une sorte de liquide qui veut sortir des jambes et des bras. La lame est l'objet divin. Elle devient symbolique. Personne ne veut nous voir sauf elle, sauf elles. Conscience aigüe que quelque chose croupit là au fond. C'est affreux. La douleur tient à rester au milieu de la gorge comme une tumeur qui gonfle, elle reste là en suspens, on attend qu'elle éclate. Parfois c'est dans le bras, parfois c'est dans la jambe, parfois c'est ailleurs mais à chaque fois ça finit par exploser et ça blesse. Aujourd'hui, je crois que ça me blesse. Puisque je saigne j'y pense, encore, et ça ne me lâchera jamais. Vous non plus j'imagine.
Respiration pensée souffle
Je rêve de mails sans destinataire. Ils me manquent ces mails sans destinataire.
S'endormir sur un oreiller de lilas. S'endormir en se disant que rien ne pourra revenir, que le quotidien s'arrête demain. Que la boucle va finir. Que les matins ne reviendront pas. Que c'est la dernière nuit. Quelle affaire, quel bonheur ! Je ne rêve pas du suicide mais je rêve de la fin de cette amnésie collective, de cette illusion crée à plusieurs. Comme si tout ceci était normal, comme si toute cette vie était naturelle. Gros bâtiments remplacent arbres, gros billets se pensent gros cerveaux, la fin de notre amour pour l'autre, mépris des classes. Course pour être intelligent (cela ne veut rien dire), course pour avoir sa place ici-bas (cela ne veut rien dire), compétition obligatoire sans cesse, sans cesse, sans cesse, quelle affaire !
À quoi je pense À quoi je pense
Peut-être à l'art. À ce que nous faisons. Mais tout l'ordre qui régit l'art me terrifie. Je ne pense pas que l'art s'étudie vraiment. Je pense que les règles sont bonnes mais qu'elles peuvent être contournées. Je pense que c'est intelligent (encore une fois, ça ne veut pas dire grand chose) de les contourner et de les respecter parfois. J'aime contourner les règles. J'aime les règles rassurantes. J'aime me sentir en sécurité dans un monde réglé mais je n'aime pas forcément faire partie de ce tout-là. J'aime évoluer ailleurs. J'aime ne pas aller là où ils sont tous. J'aime les endroits calmes. J'aime aimer ce que les autres veulent oublier. J'aime être ailleurs, j'aime être invisible. Autre plan de la réalité.
J'aimerais être libre ????? Libre
J'aime l'art libre j'aime la peur de l'avenir parce que ça compte comme moteur de l'angoisse, une angoisse de reproduire les erreurs. C'est l'angoisse ultime. Le club des 27 artistes dénoncent et meurent en héros et laissent une trace indélébile et deviennent ces sortes de figures de liberté. Je ne suis pas de ces héros je n'ai rien d'une héroïne mais j'aime observer et écrire et créer et surtout surtout observer et rêver d'un monde meilleur, et agir pour ce monde meilleur, et le suicide me paraît si vain quand on sait que l'on peut faire de sa vie quelque chose de réconfortant pour quelqu'un d'autre. Une main tendue quelque chose qui persiste et existe et devient un guide. J'aurais aimé qu'on soit là aussi. J'aime être insaisissable peut-être que je le suis pour que mon existence soit fugace et que celle des autres soit en surimpression. Je deviens un papier calque, un gros crayon 2B qui repasse, repasse sur les traits fins et indicibles. J'aime m'instruire peut-être ? J'aime contenir quelque chose en moi, des paroles de chansons, des mots, des lettres, des sons, des poèmes, de l'art. J'aime avoir tout un panel de choses et d'autres qui évoluent ensemble pour créer une identité. Je suis un réceptacle, on puise quelque chose en moi, on en retire quelque chose peut-être, je veux être une encyclopédie, je veux être un objet, quelque chose de très humain tout de même quelque chose qui peut se consumer à la lumière des bougies l'hiver mais qui ne peut pas être touché. Je suis allergique au toucher empathique, je suis un réceptacle, mon corps est un réceptacle, j'existe ailleurs peut-être sur un autre plan, peut-être que je suis là pour être la passeuse de quelque chose, peut-être que ce qui compte ce n'est pas qui JE suis mais ce que l'AUTRE est. Je suis à fleur de peau mais ce n'est pas un trait de caractère d'être à fleur de peau. C'est une façon d'endurer le monde. C'est une façon de le percevoir. Je veux continuer de le percevoir sous toutes ses formes ces jolies formes je veux continuer de tendre les mains à ceux qui veulent hurler. De colère de rage de tristesse. L'injustice s'immisce partout c'est insupportable. Certains vous diront qu'il faut de tout dans un monde mais je ne suis pas vraiment d'accord. Parce que de tout ça fait surtout beaucoup d'injustice et de morts inutiles à porter sur nos épaules. Des enfants qui grandissent et meurent par idéologie ou par la violence.
Je veux que mon existence soit pleine de l'autre. Je ne veux pas être quelqu'un. Je veux simplement être ici sur Terre et aider à la cohésion. C'est ça.
C'est trop peut-être. Migraine migraine migraine
C'est un message qui parle de lui-même. Il n'y a pas grand chose à comprendre c'est un message sans grande portée. C'est flou et chaotique voici l'idée et l'image neutre de ce que c'est, d'être en moi dans un grand moment d'émotion.
Il y a des jours comme aujourd'hui où l'autre me paraît être loin. Je me sens loin, seule et peut-être que c'est mon état de base. J'écris moins, pourquoi d'après vous ? Petit être solitaire qui cherche sa voix dans le chaos et le désordre, et rêve de quelque chose de concret et de tangible. La frontière entre ce que je suis et ce que je perçois est si fine, est devenue si fine, est devenue si intime. J'appréhende. Je suis un tout peut-être. Un tout qui n'aime pas être disséminé. Je veux être moi et pas à demi-moi à demi-toi à demi-rien. Il me faut gober l'existence avant qu'elle ne me soit retirée.
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chloewantstowrite · 2 years
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Ca fait longtemps que je n'ai plus écris ici. Le manque de temps, l'envie de passer à autre chose, la vie.
La vie oui. Pendant longtemps elle a semblé rentrer dans l'ordre. Depuis ma dernière visite ici beaucoup de choses ont changées.
Mes études d'abord. Six années entières de galère entre la fac, les petits boulots et les mémoires de fin d'année. Le travail ensuite. Le dur labeur d'un emploi alimentaire où on doit se lever tôt le matin et rentrer tard le soir pour quelques euros à la fin du mois. La vie étudiantes, les amis, les gens qui rentrent dans ta vie pour quelques mois et qui repartent aussitôt.
L'amour. J'ai rencontré Chris il y a bientôt cinq ans de ça. Je n'ai jamais parlé de lui ici. En tout cas pas comme de ceux dont j'ai déjà évoqué l'existance. Chris c'est la personne dont j'ai eu besoin au moment où je ne demandais rien d'autre que d'être seule. Je l'ai rencontré par hasard, chez des amis communs, autour de mojitos et d'une raclette. Et la vie à suivi son cours, tout s'est enchaîné. D'abord le début de notre couple, l'amour fou, la fusion, les rires . Puis les premières tensions, les disputes. Nos caractères trop semblables pour matcher. La vie a suivi son cours. J'ai terminé mes études et nous avons emménagé ensemble aussitôt. Notre premier appartement ensemble. Mon premier appartement à moi également. Avant ça je n'avais eu le droit qu'à des cités étudiantes où je partageais ma douche et ma cuisine avec une cinquantaine d'autres personnes.
Les débuts de la cohabitations ont été très compliqués. Apprendre à s'apprivoiser au quotidien. Connaitre les qualités, mais aussi des défauts de l'autre. Le bordélisme, la maniaquerie, les goûts différents en manière de déco, de musique, de films à regarder. Les habitudes de l'autres, pour l'un lève tôt, pour l'autre couche tard. Les sorties, les soirées, les balades en bord de mer. Il nous a fallu du temps pour nous apprivoiser.
Quand nous avions trouvé notre rythme, la vie a continué son cours. Le manque d'argent s'est fait ressentir. J'avais arpenté tous les couloir de mon appartement en long et en travers lors d'une longue période de chômage. Une opportunité en or. Celle qui n'arrive que très rarement. Après deux entretien d'embauche, des étoiles dans les yeux et une longue conversation, j'étais prête à faire mes valises. Et il m'a suivie dans cette aventure.
Nous nous sommes retrouvés dans cette nouvelle ville, qu'aucun de nous ne connaissait. J'ai adoré mon nouveau travail dès le début. Le sien, un peu moins. Mais chemin se faisant, une nouvelle routine a fini par s'installer.
Et puis le confinement. COVID et angoisse. En période d'essai à l'époque, j'aurais pu être la première à sauter et retrouver ma vie d'à l'époque. Mais tout s'est bien terminé et quatre mois plus tard j'ai repris le chemin du boulot. La vie a continué son cours. Les projets aussi.
Malgré les tensions, nous nous sommes toujours accrochés avec Chris. Moi plus que lui, très certainement. Mais ça je ne l'ai appris que bien plus tard, lorsque l'on m'a parlé pour la première fois de dépendance affective. Ca vient de l'enfance parait-il. Et mon enfance, il y en aurait des choses à dire.
Des rendez-vous à la banque et une signature plus tard, nous voilà propriétaires d'un bel appartement des années soixante-dix. Là encore des tensions. Le choix des matériaux, des couleurs. L'envie d'apprendre, ne pas y arriver, réessayer. La rénovation fut bien plus dure que ce que j'avais imaginé. Et si c'était à refaire, je le referais très certainement, mais seule.
Ce fut la première fois depuis longtemps que j'eus un vrai projet sur lequel travailler. Et je me suis prise de passion pour la rénovation et la soif de travailler de mes mains.
Mais les tensions ont continuées. Encore et encore, jusqu'à en devenir plus fortes. Il y a eu des mots, il y a eu des gestes. Le genre de choses qui ne peut pas s'effacer et qui reste gravés dans la tête. La confiance s'est perdue. Mais mon coeur a continué de s'accrocher. Par amour, je ne sais pas. Sûrement plutôt par peur.
Peur de tout abandonner. Peur d'être abandonnée. Peur d'être seule. Peur de perdre tout ce que j'ai. Peur de tout recommencer. De refaire sa vie, de refaire confiance. Peur de tout.
Alors je suis restée une fois de plus. Et peu à peu une idée à fait de plus en plus de place dans mon esprit. J'étais malheureuse. Je vivais non plus pour moi, mais pour les autres, par peur d'être déçue.
La vie a suivi son cours. Il y a eu des cris, il y a eu des pleurs. L'envie de rester couchée du matin au soir. De rester cloîtrée dans le noir. De ne plus rien faire à part rester là et attendre. Attendre en se disant que peut être un jour ça irait mieux.
Je me suis perdue ces derniers mois. Je n'ai plus ressenti de plaisir à faire quoi que ce soit, à être où que ce soit, avec quelque personne que ce soit.
Et puis un jour, j'ai franchi une limite. Une limite que je n'aurais jamais osé dépasser en temps normal. Mais j'avais si mal qu'une voix m'a poussé à le faire.
J'ai parlé avec ce gars pendant des jours entiers avant de me rendre chez lui. Ca n'était pas exceptionnel, mais la personne l'était.
Sauf que cette personne n'avait pas les mêmes idées que moi. Encore cette putain de dépendance affective. Je me suis prise pour un mec qui ne pensais qu'à me baiser. Au fond de moi je le savais bien. Je savais également le mal que je pouvais faire autour de moi. A Chris le premier.
Mais mon cerveau s'est déconnecté. Il m'a envoyé un dernier message pour me dire "Ok, vas y. Lâche prise et fait ta connerie. On verra plus tard."
Je ne regrette pas ce que j'ai fais. C'est horrible à dire. Mais j'ai tellement mal au coeur ces derniers mois que ma tête à eu besoin de s'en aller un temps pour oublier cette douleur.
Je sais qu'il se fout de ma gueule. Qu'il ne me rappellera jamais. Qu'aucun avenir n'est possible. Et très franchement, j'aimerais pouvoir graver cette idée dans ma tête, mais ça ne veut pas.
Chris ne veut pas d'enfants. Il ne veut pas racheter quelque chose d'autre avec moi.
Moi je veux des enfants. Pas tout de suite. Plus tard, c'est sûr et certain. Mais sans projets d'enfants, sans projets de maison, des tensions perpétuelles et l'envie de claquer la porte tous les week-end, où se trouve l'avenir. Où est ma vie dans tout ça. Où est ma vie paisible qui devrait suivre son cours ?
Tout a commencé à se casser la gueule au boulot aussi. D'abord par des décisions de la direction, en apparence sans importance. Puis par une extension, un déménagement, de nouveaux projets en cours.
Ils ont essayé de nous la mettre à l'envers. Avec le sourire en plus de ça. Et sans avoir les couilles de nous regarder dans les yeux et d'être honnêtes avec nous. Ce fut la goutte d'eau pour ma collègue.
Aujourd'hui elle a donné sa démission. Première étape vers ma dégringolade.
Elle qui a une vie si parfait. Un homme parfait, qui l'aime et ne se pose aucunes question. Un appartement neuf. Un bébé. Un SUV. Un nouveau travail doublement payé.
Et moi ? Un couple en perdition. Un appartement où règne la poussière et le chaos. Des mensonges, des larmes. Le bonheur qui s'efface.
La vie suit-elle encore son cours pour moi ?
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monquotidienfr · 4 days
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La méditation de pleine conscience est devenue de plus en plus populaire ces dernières années en raison de ses nombreux bienfaits pour le bien-être mental. Cette pratique millénaire permet de se connecter à l'instant présent, d'apaiser le mental et de cultiver la paix intérieure. Cependant, il est important de savoir comment pratiquer correctement la méditation afin d'en tirer tous les avantages. Dans cet article, nous explorons les différentes techniques de méditation, les pièges à éviter et les mythes courants associés à la méditation de pleine conscience. Découvrez comment faire de la méditation et comment elle peut être un outil puissant pour gérer le stress et trouver la paix intérieure au quotidien. ## Les bienfaits de la méditation pour le bien-être mental La méditation offre de nombreux bienfaits pour le bien-être mental. En pratiquant régulièrement la méditation, on peut améliorer sa capacité à se concentrer et à être présent dans le moment présent. Cela permet de calmer l'esprit et de réduire les pensées négatives et les ruminations mentales. La méditation favorise également une meilleure gestion du stress en permettant de prendre du recul face aux situations difficiles et en développant une attitude plus détachée. Elle aide à développer la pleine conscience, qui consiste à porter une attention bienveillante à ses sensations, émotions et pensées sans jugement. Cette capacité à être conscient de ses propres états mentaux permet d'adopter une attitude plus positive et plus sereine face aux défis de la vie quotidienne. De plus, la méditation favorise un meilleur équilibre émotionnel en régulant les émotions et en renforçant la capacité à faire face aux difficultés. Elle peut également contribuer à améliorer la qualité du sommeil, réduire les symptômes de l'anxiété et de la dépression, ainsi que renforcer l'estime de soi. En somme, la méditation est un outil puissant pour cultiver un bien-être mental durable et améliorer sa qualité de vie. ## Comment pratiquer la méditation au quotidien Pour pratiquer la méditation au quotidien, il est important de créer une routine et de trouver un moment calme et propice à la pratique. Choisissez un endroit où vous pouvez vous asseoir confortablement, sans être dérangé. Commencez par quelques minutes chaque jour et augmentez progressivement la durée de votre séance. Asseyez-vous en position confortable, le dos droit, les mains reposant sur les genoux ou dans votre giron. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Observez les sensations que vous ressentez lorsque vous inspirez et expirez. Lorsque votre esprit s'évade, ramenez doucement votre attention sur votre respiration. Vous pouvez également utiliser des techniques de visualisation, comme imaginer un endroit paisible qui vous apaise. Il est normal que des pensées surgissent pendant la méditation, mais ne vous laissez pas déranger par elles. Acceptez-les simplement et laissez-les passer. Soyez patient avec vous-même et ne vous jugez pas si vous avez du mal à rester concentré. La pratique régulière de la méditation au quotidien peut aider à calmer l'esprit, à réduire le stress et à favoriser une plus grande clarté mentale. Essayez de faire de la méditation une habitude quotidienne pour en tirer pleinement les bienfaits. ## La pleine conscience comme outil de gestion du stress La pleine conscience, également connue sous le nom de méditation de pleine conscience, est devenue un outil de plus en plus populaire pour la gestion du stress. En se concentrant sur le moment présent et en portant une attention bienveillante à ses pensées, émotions et sensations corporelles, la pleine conscience permet de réduire l'anxiété et le stress chronique. En pratiquant régulièrement la méditation de pleine conscience, on apprend à observer les pensées sans s'y attacher ni les juger, ce qui aide à prendre du recul par rapport aux sources de stress. De plus, la pleine conscience favorise la relaxation profonde en ralentissant le rythme cardiaque et en apaisant le système nerveux. Elle permet également d'identifier les schémas de pensées négatives ou les habitudes de comportement stressantes, ce qui permet de les changer progressivement. Cependant, il est important de noter que la pleine conscience n'est pas une solution miracle et ne peut pas éliminer complètement le stress de nos vies. Elle exige de la pratique et de la persévérance pour en ressentir pleinement les bienfaits. Néanmoins, lorsqu'elle est pratiquée régulièrement, la méditation de pleine conscience peut être un outil puissant pour gérer le stress et améliorer le bien-être mental. ## Les différentes techniques de méditation à explorer Il existe différentes techniques de méditation qui peuvent être explorées pour cultiver le bien-être mental. Chaque technique a ses propres caractéristiques et bénéfices spécifiques, offrant ainsi une variété d'approches pour pratiquer la méditation. Parmi ces techniques, on retrouve la méditation de pleine conscience, qui consiste à porter une attention consciencieuse sur le moment présent, sans jugement ni attachement aux pensées ou aux émotions qui surgissent. Cette pratique permet de développer la capacité à être pleinement présente et à mieux gérer le stress. Une autre technique populaire est la méditation transcendantale, qui se base sur la répétition d'un mantra pour atteindre un état de calme et de tranquillité mentale. Cette méthode favorise la relaxation profonde et la réduction du stress. La méditation guidée est une autre approche intéressante, où l'on suit les instructions d'un guide vocal pour se détendre et se concentrer sur des images mentales apaisantes. Cette technique peut être particulièrement utile pour les débutants ou pour ceux qui ont du mal à se concentrer par eux-mêmes. Enfin, la méditation en mouvement, comme le yoga ou le tai-chi, combine des mouvements physiques doux avec une attention focalisée sur la respiration et les sensations corporelles. Ces pratiques permettent de cultiver à la fois l'équilibre mental et physique. En explorant ces différentes techniques de méditation, chacun peut trouver celle qui lui convient le mieux pour nourrir son bien-être mental et émotionnel. ## Les pièges à éviter dans la pratique de la méditation de pleine conscience Dans la pratique de la méditation de pleine conscience, il est essentiel de prendre conscience des pièges potentiels qui peuvent entraîner notre expérience et notre progression. Tout d'abord, il est important d'éviter de considérer la méditation comme une solution miracle à tous nos problèmes. La méditation de pleine conscience ne peut pas résoudre instantanément tous nos soucis et difficultés, mais elle peut nous aider à développer une meilleure relation avec eux. Un autre piège courant est de s'attendre à des résultats immédiats. La méditation de pleine conscience est un processus qui demande du temps et de la persévérance. Il est donc primordial de ne pas se décourager si les effets ne sont pas immédiatement perceptibles. Patience et régularité sont les clés pour en tirer pleinement les bienfaits. Il est également crucial d'éviter de se fixer des objectifs trop ambitieux ou irréalistes dans notre pratique. La méditation de pleine conscience n'est pas une compétition, il n'y a pas de performance à atteindre. L'important est d'être présent dans l'instant et d'accepter ce qui se présente, sans jugement ni attente. Enfin, il est essentiel d'éviter de pratiquer la méditation de pleine conscience de manière mécanique ou routinière. Il est préférable de rester curieux et ouvert à de nouvelles approches et techniques, afin d'enrichir notre pratique et d'éviter la monotonie. En ces pièges, nous pouvons cultiver une pratique de méditation de pleine conscience plus authentique et bénéfique pour notre bien-être mental. ## Méditation de pleine conscience : mythes et réalités La méditation de pleine conscience est devenue de plus en plus populaire ces dernières années, mais il existe également des mythes et des idées fausses qui l'entourent. L'un des mythes les plus courants est que la méditation de pleine conscience consiste à vider complètement son esprit de toute pensée. En réalité, il s'agit plutôt d'observer ses pensées sans jugement et de les laisser passer sans s'y attacher. Un autre mythe est que la méditation de pleine conscience peut guérir tous les problèmes mentaux et émotionnels. Bien qu'elle puisse être bénéfique pour certains, elle ne remplace pas un traitement médical ou une thérapie professionnelle. Il est également important de noter que la méditation de pleine conscience ne doit pas être utilisée comme un moyen d'échapper à ses problèmes ou de les ignorer. Elle peut aider à développer des compétences pour faire face au stress et aux difficultés, mais elle ne résout pas tous les problèmes de la vie. Enfin, il est essentiel de souligner que la méditation de pleine conscience n'est pas une pratique religieuse spécifique. Elle peut être pratiquée par des personnes de toutes croyances ou aucune croyance religieuse. Il est important de comprendre ces réalités afin de profiter pleinement des bienfaits de la méditation de pleine conscience et d'éviter les attentes irréalistes. ## Trouver la paix intérieure grâce à la méditation Trouver la paix intérieure grâce à la méditation est l'un des principaux objectifs de nombreux pratiquants. La méditation offre un espace de calme et de tranquillité où l'on peut se connecter avec soi-même et trouver un état de paix profonde. En se concentrant sur sa respiration et en observant ses pensées sans les juger, on apprend à se détacher du tumulte extérieur et à cultiver un sentiment d'harmonie intérieure. La méditation permet également de développer une meilleure connaissance de soi, en prenant conscience de ses émotions, de ses pensées et de ses sensations corporelles. Cette prise de conscience favorise l'acceptation de soi et la gestion des émotions négatives. En pratiquant régulièrement la méditation, on apprend à lâcher prise sur les préoccupations quotidiennes et à se libérer du stress et des soucis qui peuvent perturber notre équilibre mental. Elle nous invite à être pleinement présentes dans l'instant présent, ce qui contribue à réduire le sentiment d'anxiété et à améliorer notre bien-être mental. Trouvez la paix intérieure grâce à la méditation qui demande du temps et de la persévérance, mais les bénéfices en valent la peine. C'est une pratique accessible à tous, qui peut être intégrée dans notre routine quotidienne pour nourrir notre esprit et trouver un refuge intérieur dans ce monde agité. En explorant les bienfaits de la méditation pour le bien-être mental, les différentes techniques à essayer et la gestion du stress par la pleine conscience, il est clair que la méditation peut être un outil puissant pour trouver la paix intérieure. Cependant, il est important de se méfier des pièges et des mythes qui entourent cette pratique. La méditation de pleine conscience n'est pas sans dangers et il est crucial de l'aborder avec prudence et sous la direction d'un professionnel qualifié. Alors que nous apprenons à pratiquer la méditation au quotidien, gardons à l'esprit que chaque expérience est unique et que nous devons être ouverts à l'exploration et à l'adaptation. La méditation peut offrir un refuge dans notre monde souvent agité, mais c'est à nous de trouver notre propre chemin vers la tranquillité intérieure. Réfléchissons donc sur comment intégrer ces enseignements dans notre vie et faire de la méditation une pratique régulière pour nourrir notre esprit et cultiver notre bien-être mental.
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christophe76460 · 4 days
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ECCLÉSIASTE : 3 V 11 : IL FAIT TOUTE CHOSE BONNE EN SONT TEMPS : Peuple de Dieu ! Bien que nous puissions pas saisir l'œuvre que le Seigneur fait dans nos vies laissons le soin et la patience au Seigneur car il c'est ce qu'il fait . Nous pourrions penser que le ciel est d'airain et qu'il ne se préoccupe plus de nous et cela nous décourage car rien ne se pointe a l'horizon c'est toujours la routine et le train-train quotidien ce qui nous pousse a douter et a murmurer contre lui et sa façon d'agir . Sachons que le Seigneur connais nos coeurs et si il céder à nos caprices légitime soit-elle nous pourrions l'oublier dès que nous avons obtenu gain de cause . Son intelligence et sa sagesse le pousse à nous améliorer et à nous éduquer au milieu d'un désert au effroyable hurlement afin que nous apprenons à lui faire confiance. Et que nos coeurs soit réceptif et prêt à recevoir ces choses bonnes en maturité nécessaire pour les projets qu'il a formé pour nous . Israël était un Peuple choisis par l'Éternel qui leur avait promis la terre de Canaan mais Israël devait passé par le désert car le Seigneur devait d'abord déraciné toutes plantes mauvaises ainsi que les mauvaises habitudes je pense que c'est le cas pour nous aussi .
Amen merci Seigneur ✝️
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expresscbd · 12 days
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