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archivesdamour · 8 months
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Ce que vous savez peut être mal c’est à quel point vous êtes un besoin pour ceux qui vous aiment, et qui sans vous , ne vaudraient plus grand chose. Je parle d’abord pour moi qui ne me suis jamais résigné à voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, c’est le seul visage que j’aie jamais connu à la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce n’est pas vrai, c’est la douleur de ne pas vivre, qu’il faut dire. Et comment vivre dans ce monde d’ombres ? Sans vous, sans deux, trois êtres que je respecte et chéris, une épaisseur manquerait définitivement aux choses. Peut-être ne vous ai-je pas assez dit cela, mais ce n’est pas au moment où je vous sens un peu désemparé que je veux manquer à vous le dire. Il y a si peu d’occasions d’amitié vraie aujourd’hui que les hommes en sont devenus trop pudiques, parfois.
Albert Camus à René Char
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archivesdamour · 1 year
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Dans une de nos premières rencontres tu m’as cité la phrase de pascal « le premier effet de l’amour c’est d’inspirer un grand respect » ce respect mutuel ne nous a jamais quittés. Nous n’y pensions pas, nous le vivions. Respecter un être, cela parait aller de soi. En fait, c’est un défi permanent lancé à l’égoïsme et à l’instant de possession. Quand, par amour, on a appris à respecter un être, il devient plus facile de respecter les autres. L’amour est la meilleure préparation à la vie en société. L’amour, école de respect, cette formule étonne. On voit d’ordinaire, dans l’amour, la libération de toutes les pulsions. Ce laisser-aller n’est qu’une contrefaçon de l’amour. Les amants savent que le véritable amour est l’amour respect.
Jacques de Bourbon Busset lettre à Laurence
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archivesdamour · 2 years
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« Tout à coup je me demande « si tu penses à moi ? » avec la sensation que c’est la plus bête question du monde. Puisque premièrement elle est insoluble. Deuxièmement c’est une question que l’on ne se pose, que pour y répondre Non.. C’est évident. Tu as cet immense avantage que tu ne te la poses jamais à mon sujet parce que tu es sûre du OUI. Cette certitude est ce que j’envie, t’envie. Elle fait que l’on peut rêver avec douceur à l’être le plus nécessaire. C’est la paix de l’âme. Elle fait aussi que le souvenir des « minutes heureuses » est encore bonheur, et non déchirant. Ta beauté, mon amour, me perce le cœur. Et plus je te connais, plus j’admire ton esprit et ses ressources étonnantes. Je suis fait pour en apprécier la diversité.. Pour en souffrir aussi, diverses fois. Voici un mystère : il est clair que la passion que j’ai pour toi n’est pas d’essence.. physiologique. Le démon de la chair est remercié.. Ou plutôt comme transfiguré. Cette force est devenue une énigme, —  de simple, organique et pouvant être satisfaite qu’elle était. C’est un cas assez extraordinaire. Je voudrais te donner tout ce que je sens mon être t’offrir. C’est étrange : il me semble parfois que tu manques à mon accomplissement vital dans la mesure même où quelque chose manque au tien.. »
Paul Valéry à Jean Voilier
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archivesdamour · 3 years
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« Vous n’avez retenu qu’une chose : que je ne voulais plus être à vous. Je ne le voulais plus après l’avoir promis à Jeannie : j’ai manqué à cette promesse parce que cette promesse était un péché de l’amour, et que vous étiez quelque chose de si profond que le bien et le mal visibles paraissaient en tout insensés (..) vous n’aimiez en moi qu’un moment, où tout au moins vous n’aimiez pas mon coeur, et vous lui infligiez de tels désastres que pour ne pas mourir j’ai voulu former un autre être, qui pourtant ne quitterait jamais votre main. Ce mois d’avril a été l’un des plus durs de ma vie. (..) pour me faire continuer à mentir il suffisait que je sente votre tendresse me préférer à ceux qui se sont ennemis. À présent que s’accomplît la fin de cette merveille que nous avons créé, et que vous trouvez moins précieuse que toute autre rencontre qui soit ou qui fût, je ne permettrai pas du moins que vous tentiez de dire que ceci a lieu par lubie.
Je vous dis un Adieu qui sera un au revoir si le hasard en décide. Mais il y a une sí violente haine de vivre dans mon âme que j’en ai peur. (..) chaque fois qu’un disciple, qu’un admirateur, qu’un critique, qu’un interlocuteur, qu’un ami trahira votre pensée, souvenez vous de moi. C’est tout »
Catherine Pozzi à Paul Valéry
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archivesdamour · 3 years
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« Je n’aurai jamais cru que pour moi il signifiait tout, et que sans lui je n’étais qu’un déchet. Je croyais que je l’aidais à vivre de mon mieux et que dans n’importe quelle situation je pourrais me débrouiller toute seule, sans complications d’aucune sorte. Mais il faut bien l’admettre : je ne vaux guère plus que n’importe quelle autre fille déçue d’avoir été abandonnée par son homme ; je ne sais rien faire, je ne sais me suffire à moi même ; ma situation me semble si bête et ridicule que vous n’imaginez pas à quel point je m’exaspère et je me déteste. J’ai gâché le meilleur de mon temps à vivre au dépens d’un homme, me contentant de faire ce que j’estimais bon et utile pour lui. (..) je vous envoie mille baisers, et surtout ne me prenez pas pour une enquiquineuse sentimentale, idiote par dessus le marché, car vous savez à quel point j’aime Diego et ce que cela signifie pour moi de le perdre »
Frida Kahlo à Ella et Bertram D. Wolfe
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archivesdamour · 3 years
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« Pourquoi me demandais-tu tant de te dire ce que je ne voulais t’exprimer que par mes regards, ces sortes d’idées perdent à la parole. Je voudrais les communiquer d’âme à âme par les flammes d’un coup d’œil. Maintenant, mon épouse, mon adorée, sache bien que quoique je t’écrive, pressé par le temps, chagrin ou joyeux qu’il y a dans mon âme un immense amour, que tu remplis mon coeur et ma vie, que si je ne t’exprime pas toujours bien cet amour, rien ne l’altèrera, qu’il fleurira toujours plus beau, plus neuf, plus gracieux parce-que c’est un amour vrai, et que le véritable amour va croissant. C’est une belle fleur, à longues années plantée dans le coeur, et qui étend ses palmes et ses rameaux, qui double à chaque saison ses belles grappes, ses parfums ; et ma chère vie, dis moi, répète moi toujours que rien ne froissera ni son écorce ni ses feuilles délicates, qu’il grandira dans nos deux cœurs, aimé, libre, soigné, comme une vie dans notre vie, une seule vie. Oh que je t’aime, et quel baume cet amour répand sur moi, je ne sens pas de douleur possible. Tu es ma force, tu le vois. »
Honoré de Balzac à madame Hanska
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archivesdamour · 3 years
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« Je ne suis pas triste. Assommée, plutôt, très loin de moi même, incapable de croire vraiment que désormais vous serez si loin, si loin, vous qui étiez si proche. Avant de partir, je veux vous dire deux choses seulement, après je n’en parlerai plus jamais, promis. La première, c’est mon espoir de vous revoir un jour. Je le veux, j’en ai besoin. Cependant, souvenez-vous, je vous en prie que jamais je ne demanderai à vous voir, pas par fierté, avec vous je n’en ai pas, vous le savez, mais parce-que notre rencontre n’aura de sens que si vous le souhaitez. J’attendrai donc. Quand vous le souhaitez, dites le. J’en conclurai pas que vous avez recommencé à m’aimer, pas même que vous désirez coucher avec moi, nous ne serons nullement obligés de rester ensemble longtemps - juste quand et autant que vous en aurez envie. Sachez que moi je désirerai toujours que vous me le demandiez.
Non je ne peux pas croire que nous ne reverrons plus. J’ai perdu votre amour. c’a été, ça demeure douloureux, mais vous, je ne vous ai pas perdu. De toute manière vous m’avez comblée, Nelson, ce que vous m’avez donné a tellement compte, vous ne pourriez me le reprendre. Votre tendresse, votre amitié m’ont été si précieuses que lorsque je vous considère en moi même je persiste à me sentir réchauffée, heureuse, ardemment reconnaissante. J’espère que cette tendresse, cette amitié me feront jamais défaut. Jamais. Quant à moi, aveu déconcertant dont je suis honteuse mais pure vérité, je vous aime autant que lorsque j’ai atterri dans vos bras décevants, ça veut dire de tout mon être, de tout mon sale coeur - je ne peux vous aimer moins. »
Simone de Beauvoir à Nelson Algren
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archivesdamour · 3 years
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« Consuelo, Consuelo, je ne savais pas imaginer une maison sans toi, une vieillesse sans toi, une soirée d’hiver sans toi. Consuelo je vous remercie du fond de ma poitrine, de mon coeur, de ma moelle d’avoir si fort tenu à moi, de vous être cramponné à moi comme un petit crabe têtu. Ô consuelo sans vous je n’aurai jamais pu vieillir. Vous perdre et je mourrai. Consuelo vous m’avez sauvé la vie en refusant de vous séparer.
Bien sûr mon abricot vous m’avez tellement fait mal. Si souvent. Si fort. Mais comme tout cela est bien oublié. Et je ne sais plus me souvenir que du mal que je vous ai fait. Consuelo de vos larmes. Consuelo de vos nuits solitaires. Consuelo de vos attentes. Consuelo je n’aime que vous au monde et je vous remercie d’avoir su que je vous aimais.
Consuelo j’ai besoin de vous à cheveux blancs, près de moi, pour mourir. Consuelo mon éternité. Consuelo que Dieu m’a donnée puisque nous sommes mari et femme. Consuelo d’un même corps. Consuelo dont je ne sais plus me passer dans le sommeil. J’étais, Consuelo, capitaine de ton sommeil. Et maintenant que je suis vieux je sais que je n’ai pas connu plus belle aventures que les juifs à franchir ensemble vers le cadeau de Dieu du jour, ô mon petit gars de mes larmes, de mes attentes, de nos réveils, mais aussi de mes nuits bien contre toi comme dans un creux de houle, le même pour toujours, où je trouvais une vérité vai profonde que je crie au secours maintenant que je suis seul pour dormir.
Je suis vieux, orphelin, sans sœur aimée et sans enfant, vous me manquez de toutes les façons du monde. J’ai peur pour vous, j’ai peur pour moi, j’ai peur du nombre des étoiles et de la nuit et de la mer et des révolutions et des guerres et de l’oubli, je préfère mourir bien vite, bien vite plutôt que de ne pas savoir où vous trouver. Je suis trop vieux pour courir, trop pour attendre le soir, trop vieux pour ausculter tous les bruits de la ville, de ma fenêtre, quand vous tardez, trop vieux pour vous perdre, fût-ce une heure, parmi les millions et les millions d’habitants de cette saloperie de planète où l’on est à attendre tellement malheureux.
J’ai besoin tout de suite d’un paradis où tout soit sûr. Qui est inchangeable pour l’éternité. Où l’inflexion de votre voix ne change plus, ne menace plus de changer. Où vous soyez plus distraite et mobile et embrouillée. Ma moisson d’or, j’ai besoin, tellement besoin d’être engrangé auprès de vous, d’être rentré. J’en ai assez la bien aimée de toutes les pluies du dehors, de toutes les foules, de tous les hommes, de toutes les femmes, j’ai besoin d’être un avec toi pour me reposer. »
Antoine de Saint-Exupéry à Consuelo
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archivesdamour · 3 years
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« Pourquoi as-tu touché à mon coeur avec des mains si insensibles que mon coeur ne supporte plus leurs gestes ? j’avais si besoin de ton amitié ! Mais tu m’as blessé à mort ou, pour mieux dire, tu as blessé en moi quelque chose comme la colonne vertébrale. Je suis paralysée... (face à toi)
Mais après tout ce n’est peut être pas toi qui m’a blessé ainsi mais ta nature. Et ce n’est peut-être pas moi qui suis blessé mais ma nature(et par nature j’entends quelque chose qui est comme la couleur des yeux ou la forme des mains.. et dont nous ne sommes pas responsables) »
Victoria Ocompo à Pierre Drieu la Rochelle
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archivesdamour · 3 years
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« Voilà ma vie. Dis-moi toute la tienne, tout ; rien ne m’est insignifiant ou inutile. Tu me parles de chagrins que tu veux me cacher. Oh ! je t’en prie ; au nom de notre amour, dis les moi tous ; peut-être aurais-je un mot pour les adoucir ? Je suis mûr, tu sais. J’ai quelque expérience. Confie toi à moi sur tout cela, non pas comme à un amant mais comme à un vieil ami. Je veux être tout pour toi ; je voudrais que ta vie matérielle dépendit de moi pour te l’entourer de soins, de luxe et de délicatesses recherchées. Je voudrais te voir écraser les autres, comme tu les écrases dans mon coeur quand je te compare à elles.
Ah ! Si nous étions libres, nous voyagerions ensemble. C’est un rêve que je fais souvent, va. Quels rêves n’ai-je pas faits d’ailleurs ? C’est là mon infirmité à moi. Dis-moi donc tout ; conte moi tes peines, tes soucis. Est-ce que je ne t’ai pas déjà donné assez des miens ? je veux t’être utile à quelque chose enfin, puisque chaque jour s’écoule sans que je puisse t’apporter une joie »
Gustave Flaubert à Louise Colet
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archivesdamour · 3 years
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« Si je te l’écris c’est pour que tu ignores rien de mon amour même dans ses révoltes. Dans tout cela, il n’y a que cet amour qui me maintienne debout, qui me sauve de tout et qui me fasse vivre. Ah ! Ne me le retire jamais ! Et pardonne moi de t’infliger encore ces humeurs et ces vains fantômes. J’étais touché aux larmes en te voyant t’excuser sur la sécheresse (relative) de tes dernières lettres. J’étais sûr de ton amour et cette sécheresse ne me peinait pas pour moi, mais pour toi à qui je pensais avec toute ma tendresse. Sois ce que tu es, ne te tourmente pas à écrire plus que tu ne sens. Si un soir la fatigue est trop forte, n’écris pas. Je ne vis que de tes lettres, mais je vis surtout de ta vie. Maintenant que nous vivons dans la certitude, il me semble que nous du moins pourrons être naturels. Cet abandon total d’un coeur à un autre, cette plénitude tranquille de l’âme, c’est du moins notre victoire et notre récompense. Tu vois que je n’hésite jamais à parler de ce que je sens et je ne puis le faire que parce-que tu m’as fais découvrir une joie inconnue, celle des racines, de la terre commune, de l’indissoluble union. Ô mon amour, ne te bats pas contre des images, vis, sois belle, écris ce que ton coeur du moment te dicte, il y a des choses dont je ne douterai plus. Cette lettre est un peu triste. Mais tu y sentiras cependant la joie que tu m’apportes et il me semble bien aussi qu’elle parle sans trêve de mon amour. Je t’aime, je t’attends. Écris, raconte, dis tout ton coeur. Et attendons avec confiance cette heure, cette nuit, cette vie enfin heureuse et exultante. Je t’embrasse, mon cher amour, mes beaux yeux, ma vivante. Ah ! Que je voudrais m’endormir près de toi.. »
Albert Camus à Maria Casarès
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archivesdamour · 3 years
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« Maintenant de même est-il que tout ce qui est véritablement bon et beau, de beauté intérieure morale, spirituelle et sublime dans les hommes et dans leurs œuvres, je pense que cela vient de Dieu et que tout ce qu’il y a de mauvais et de méchant dans les œuvres des hommes et dans les hommes, cela n’est pas de Dieu, et Dieu ne trouve pas cela bien non plus.
Mais involontairement je suis toujours porté à croire que le meilleur moyen pour connaître Dieu c’est d’aimer beaucoup. Aimez tel un ami, telle personne, telle chose, ce que tu voudras, tu seras dans le bon chemin pour en savoir plus long après, voilà ce que je me dis. Mais il faut aimer d’une haute et d’une sérieuse sympathie intime, avec volonté avec intelligence et il faut toujours tâcher d’en savoir plus long, mieux et davantage. Cela mène à Dieu, cela mène à la foi inébranlable. »
Vincent Van Gogh à son frère Théo
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archivesdamour · 3 years
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« Mon Anne chérie,
Je ne pourrai pas laisser passer ce 13 mai sans te souhaiter le « bon anniversaire » ce que je porte dans mon coeur, et, pas davantage, je ne voudrais que tu te sentes, surtout en ce jour, seule.
Bien au contraire, je pense à toi, sans arrêt. Ce qui me conduit à te dire, au risque d’être monotone, que je t’aime comme je t’ai aimée depuis le premier jour, avec quelque chose en plus, la force et la richesse du temps que tu m’as donné.
Je n’ai pas bien compris l’événement d’hier soir mais j’en suis bouleversé. On ne souffre, au fond (hors la douleur physique), que du manque d’amour, ou du sentiment qu’on en a. C’est donc que tu as mal de ce mal là et je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu ne pas le percevoir et ne pas t’apporter ce qu’inconsciemment, peut être tu attendais de moi.
Mais ces impressions, ces doutes ne sont rien auprès de cette réalité : je t’aime , nous t’aimons et les humeurs du quotidien n’ont que le poids d’un coup de vent. (..) Je suis bien triste d’être éloigné de toi. Mais je t’espère, je t’attends, je rêve de ton visage (heureux). Tu es mon amour. Je m’en veux de ne pas te remettre, en cadeau d’anniversaire, la joie du coeur. Je désire tellement ton amour, à toi... et ta paix intérieure et me sens toujours disponible pour t’aimer comme si j’avais l’éternité devant moi ! »
François Mitterrand à Anne
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archivesdamour · 3 years
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« Je leur laisse le soin de vous regarder, de vous écouter, de vous admirer. Moi je ne me réserve que le droit de vous aimer. C’est peut être moins harmonieux à l’oreille, mais c’est plus doux au coeur.
Je vous aime, je t’aime, mon Victor, je ne veux pas trop te le dire, je ne peux jamais te le dire assez, comme je le sens.
Dans tout ce que je vois de beau je te reconnais, les belles formes, les belles couleurs, les suaves odeurs, les sons harmonieux, tout ça c’est toi, et toi tu es bien plus que tout ce je vois et que j’admire ; tu es toi ! Tu n’es pas le spectre solaire aux sept couleurs lumineuses, tu es le soleil lui même qui éclaire, qui réchauffe, qui vivifie !
Voilà ce que tu es, moi je suis une pauvre femme qui t’adore. »
Juliette Drouet à Victor Hugo
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archivesdamour · 3 years
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« Tu me demandes si je t’aime toujours. Mes sentiments pour toi maintenant sont tels qu’ils ne sauraient aucunement se modifier, il me semble, car il y a entre eux tout ce qui peut lier des êtres. Non, pas tout. Il manque une concorde extérieure dans les croyances - je dis extérieure, car je pense que nos divergences ne sont qu’extérieures et je demeure convaincu qu’elles disparaîtront. Le passé, les enfants, la conscience de nos fautes, la pitié, une attirance irrésistible nous lient aussi. Bref, tout est lié et solidement noué. Et je suis content. »
Léon Tolstoï à sa femme
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archivesdamour · 3 years
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« Il faut avoir mon coeur, t’aimer comme je t’aime !
Ah ! je ne croyais pas qu’il fût possible d’essuyer de pareils chagrins, des tourments si affreux. Je croyais la douleur limitée et bornée, mais elle est sans bornes dans mon âme. Une fièvre brûlante circule encore dans mon cœur. Tu souffres et je suis loin de toi. Hélas ! Peut-être n’es tu plus !
La vie est bien méprisable mais ma triste raison me fait craindre de ne pas te retrouver après la mort , et je ne puis m’accoutumer à l’idée de ne plus te revoir. Le jour où je sais que Joséphine n’est plus j’aurais cessé de vivre. Aucun devoir, aucun titre ne me liera plus à la terre. Les hommes sont si méprisable ! Toi seule effacer à mes yeux la honte de la nature humaine »
Napoléon Bonaparte à Joséphine
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archivesdamour · 3 years
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« Mais je ne puis pas ne pas connaître que je viens d’être pris par la main. Pour la première fois depuis bien longtemps je ferme les yeux. Sur la paix de mon coeur. Je n’ai plus à chercher mon chemin. On ne peut pas m’empêcher de fermer les yeux si je suis heureux. Un peu comme les portes ou les fenêtres des granges. On les ferme une fois qu’elles sont pleines. Tu es en moi comme une provision merveilleuse.
Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sur nous aurons mal. Mais ça, c’est la condition de l’existence. Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence (..) Béni soit mon risque d’hiver. Je ne demande pas à être sauvé de la peine. Je demande à être sauvé du sommeil en moi de l’amour. Je ne veux plus d’une année sans saisons, ni d’une planète sans directions où l’on ne s’approche ni ne s’éloigne plus de rien. Faites d’abord que je sache aimer. Soyez-moi importance comme le jour. »
Antoine de Saint-Exupéry à Nathalie Paley
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