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#manteau en laine
chicinsilk · 4 months
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"Jolie Madame du Printemps"
Pierre Balmain Haute Couture Collection Spring/Summer 1955. Diana Jones wears a fitted white woolen frock coat.
Pierre Balmain Collection Haute Couture Printemps/Été 1955. Diana Jones porte une redingote cintrée en lainage blanc.
Photo Philippe Pottier
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chic-a-gigot · 3 months
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La Mode nationale, no. 40, 29 janvier 1887, Paris. No. 6. (1) Toilette d'intérieur. (2) Visite riche pour toilette de cérémonie. Modèles de la Maison Vidal, 104, rue de Richelieu. Bibliothèque nationale de France
(1) Costume d'intérieur. En chevron tout laine, couleur héliotrope. Veste tailleur, ouverte en cœur, retenue à la taille par une agrafe en vieil argent, les courtes basques légèrement ouvertes laissent apercevoir le gilet bouffant en dentelle crème. Le tablier à pointe est relevé sur les hanches et va rejoindre, sous la basque du dos, une tunique détachée formant pouf derrière et draperie sur le côté.
La jupe est plate devant et brodée en soie violette. Elle continue par de doubles plis creux montés à la taille; sur les côtés une large bande de velours violet est encadrée entre le premier pli de devant et le second.
Ce même velours garnira le col, les revers du corsage et les parements des manches.
(1) Interior suit. In all-wool herringbone, heliotrope color. Tailored jacket, open at the heart, held at the waist by an old silver clasp, the short, slightly open peplums reveal the cream lace puffer vest. The pointed apron is raised on the hips and joins, under the basque of the back, a detached tunic forming a pouf behind and drapery on the side.
The skirt is flat at the front and embroidered in purple silk. It continues with double box pleats fitted at the waist; on the sides a wide strip of purple velvet is framed between the first front fold and the second.
This same velvet will garnish the collar, the lapels of the bodice and the sleeve cuffs.
Métrage: 10 mètres chevron en 110, 1 mètre 75 velours, 1 mètre dentelle au mètre.
(2) Visite riche pour toilette de cérémonie, En velours noir, garnie de castor ou de skunks, des motifs de jais sur les épaules, le long du corsage et du devant de la jupe. Un plus large motif à pendilles sur les côtés est placé sur la basque et retient deux bandes de fourrure qui retombent jusqu'en bas du manteau.
Manchon velours noir et fourrure.
Chapeau Louis XIII en velours noir. Les bords relevés sont brodés de jais, nœud de satin velours, grand plume rose ou blanche prenant naissance dans le nœud à droite revenant sur la calotte pour retomber sur le devant à gauche du nœud.
(2) Fine coat for ceremonial ensemble, In black velvet, trimmed with beaver or skunks, jet patterns on the shoulders, along the bodice and the front of the skirt. A larger pattern with pendulums on the sides is placed on the basque and holds two strips of fur which fall to the bottom of the coat.
Black velvet and fur sleeve.
Louis XIII hat in black velvet. The raised edges are embroidered with jet, velvet satin bow, large pink or white feather originating in the knot on the right returning to the cap to fall on the front to the left of the knot.
Métrage: 12 mètres velours, 10 mètres fourrure.
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lovefrenchisbetter · 4 months
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BETTTER
Manteau en cady de laine mélangée à superposition
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detournementsmineurs · 8 months
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Robe d'après-midi "Quick" en toile de lainage noir, robe de jour mi-longue "Bonbon" en drap de laine jaune moutarde et "Robe Manteau" en sergé de laine noir de Christian Dior (1947-48) et "Robe d'Eté" imprimée de motifs géométriques anonyme (circa 1940) à l'exposition "Christian Dior, Le Génie d'un Créateur" présentée à la villa "Les Rhumbs", Musée Christian Dior à Granville, août 2023.
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quentinyhk · 7 months
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La nuit de décembre d'Alfred de Musset [XIXème siècle]
LE POÈTE
Du temps que j'étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau : À la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
À l'âge où l'on croit à l'amour, J'étais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma première misère. Au coin de mon feu vint s'asseoir Un étranger vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ; D'une main il montrait les cieux, Et de l'autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu'un soupir, Et s'évanouit comme un rêve.
A l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ; J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au chevet du lit vint s'asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu À tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France ; Lorsqu'impatient de marcher, J'ai voulu partir, et chercher Les vestiges d'une espérance ;
À Pise, au pied de l'Apennin ; À Cologne, en face du Rhin ; À Nice, au penchant des vallées ; À Florence, au fond des palais ; À Brigues, dans les vieux chalets ; Au sein des Alpes désolées ;
À Gênes, sous les citronniers ; À Vevey, sous les verts pommiers ; Au Havre, devant l'Atlantique ; À Venise, à l'affreux Lido, Où vient sur l'herbe d'un tombeau Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux, J'ai lassé mon coeur et mes yeux, Saignant d'une éternelle plaie ; Partout où le boiteux Ennui, Traînant ma fatigue après lui, M'a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré De la soif d'un monde ignoré, J'ai suivi l'ombre de mes songes ; Partout où, sans avoir vécu, J'ai revu ce que j'avais vu, La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins, J'ai posé mon front dans mes mains, Et sangloté comme une femme ; Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j'ai voulu dormir, Partout où j'ai voulu mourir, Partout où j'ai touché la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, à ta mélancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié. En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur même est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble à l'Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !) Et tu me regardes souffrir. Depuis vingt ans tu marches dans ma voie, Et je ne saurais t'appeler. Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ? Tu me souris sans partager ma joie, Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître. C'était par une triste nuit. L'aile des vents battait à ma fenêtre ; J'étais seul, courbé sur mon lit. J'y regardais une place chérie, Tiède encor d'un baiser brûlant ; Et je songeais comme la femme oublie, Et je sentais un lambeau de ma vie Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille, Des cheveux, des débris d'amour. Tout ce passé me criait à l'oreille Ses éternels serments d'un jour. Je contemplais ces reliques sacrées, Qui me faisaient trembler la main : Larmes du coeur par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaîtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure Ces ruines des jours heureux. Je me disais qu'ici-bas ce qui dure, C'est une mèche de cheveux. Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d'oubli. De tous côtés j'y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire Sur ce fragile et cher trésor. J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire, En pleurant j'en doutais encor. Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée, Malgré toi, tu t'en souviendras ! Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ; Mais ta chimère est entre nous. Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures Qui me sépareront de vous. Partez, partez, et dans ce coeur de glace Emportez l'orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle N'a pas tout voulu vous donner. Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle, Et ne savez pas pardonner ! Allez, allez, suivez la destinée ; Qui vous perd n'a pas tout perdu. Jetez au vent notre amour consumée ; - Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pâle visage, Sombre portrait vêtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, Pèlerin que rien n'a lassé ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l'ombre où j'ai passé. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, Hôte assidu de mes douleurs ? Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère, Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien. Je ne suis ni l'ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j'aime, je ne sais pas De quel côté s'en vont leurs pas Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon, Et tu m'as nommé par mon nom Quand tu m'as appelé ton frère ; Où tu vas, j'y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.
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[Illustration dessinée par le peintre Eugène Lami au XIXème siècle.]
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miung-dreamer · 2 years
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Tenir sa main encore un peu
Bien le bonjour à tous ! Voici une nouvelle fanfic Pendranièvre. C'est angsty donc j'espère que ça vous plaira (enfin ceux qui aiment ça 😊). Si vous avez des remarques, je suis preneuse. Enjoy !
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*************
En cette froide après-midi de printemps, le roi Arthur, emmitouflé dans son épais manteau de laine, contemplait le lac. Il avait pris place sur un banc de pierre installé quelques années plus tôt, à sa demande.
Le vent glacé s’amusait dans les jeunes feuilles et faisait chanter les arbres aux alentours. Des oiseaux piaffaient timidement, comme s’ils avaient peur de troubler le silence du lieu. Il avait plu dans la matinée alors il émanait une odeur subtile de terre mouillée et d’herbe fraîche. Le roi de Bretagne observait ce simple spectacle que la nature offrait, sans se lasser, sans s’impatienter. Son ventre laissa échapper quelques gargouillements mais il n’avait pas la tête à manger. Non il préférait cette solitude salvatrice, loin d’un Kaamelott grouillant de monde. Alors il savourait ce moment qui ne durerait pas de toute manière, il le savait bien...
- Ah vous êtes là.
Cette voix. La seule qu’il avait envie d’entendre. Arthur tourna lentement son visage pour découvrir son épouse, Guenièvre, debout à côté du banc. Elle était simplement vêtue d’une robe blanche ornée de fleurs bleues brodées sur les manches. La brise faisait danser des pans de sa robe ainsi que sa longue chevelure. Le roi prit le temps de la regarder avec douceur, en particulier ses yeux et ses lèvres. Sa Reine était toujours aussi magnifique.
Sois fort.
- Je peux m’assoir à côté de vous ?
Arthur sourit timidement :
- Bien sûr. Venez là.
Guenièvre se blottit contre lui, le visage radieux. Elle décidait de faire comme son époux : elle observa la surface du lac et son rivage afin d’y repérer des petits animaux curieux ici et là. Le silence se réinstalla mais il n’était pas inconfortable, au contraire. Ils savaient l’accueillir ensemble. Ce n’était plus comme durant leurs premières années de mariage. Ils ne se connaissaient alors pas bien et ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Des attentes différentes et surtout une promesse qui les séparait. Aujourd’hui, ces moments suspendus étaient le signe qu’ils étaient en confiance, qu’ils appréciaient la présence de l’autre. Leur deuxième mariage se révéla être un cadeau inattendu dont ils prenaient soin. Car tous ces moments ensemble auraient pu ne jamais voir le jour. Arthur avait les yeux fermés, sa tête posée contre celle de sa femme. Il voulait seulement être là avec elle et rien d’autre. Une petite fleur fragile que l’on cueille avec douceur pour ne pas la briser.
- Elle était bien la cérémonie, ne put s’empêcher de lancer Guenièvre.
Sois fort.
- Oui. Elle vous a plu ?, demanda stoïquement Arthur.
- Enormément. Je suis surprise, il y avait plein de monde.
- C’est parce que les gens vous aiment beaucoup. Beaucoup plus que vous ne le croyez... Moi aussi, ça m’a fait plaisir qu’ils se soient déplacés en nombre. Qu’ils vous montrent leur affection pour une fois... Vous le méritez plus qu’une autre.
- Rho tout de suite !, plaisanta Guenièvre en tournant son visage vers celui de son mari. Pas plus qu’une autre quand même.
- S’il n’y avait eu personne, vous auriez été triste! Alors ne faites pas semblant que ça ne vous fait rien du tout !, se moqua le roi, un sourire en coin. 
- Bon, ça va, vous avez gagné. Content ?, finit par concéder son épouse, souriante.
- Très.
Secouant la tête, amusée, Guenievre se tourna à nouveau vers le lac. Leur petit lac. Ils aimaient se réfugier par-ici, dès qu'ils pouvaient. C'est-à-dire rarement. Le quotidien de souverains laissait peu de place aux moments de tranquillité, entre les réunions militaires, les campagnes, les rencontres diplomatiques et plein d'autres choses encore. Alors lorsque ces bulles d'intimité se présentaient à eux, ils s'en emparaient et les savouraient.
Arthur préféra, lui, admirer sa femme. Profiter de ce moment pour contempler ses traits : ses jolis yeux noisette, son petit menton et ses lèvres tentantes. Elle était la plus belle vision et il n'avait pas besoin de plus pour être heureux. Simplement vivre à ses côtés. Il aurait aimé rester comme ça avec elle mais il savait que ces bonheurs ne durent qu'un temps. Le roi fixait les détails de son visage afin de les graver pour l'éternité. Ce refuge près du lac les emmenait dans un monde hors du temps et loin des responsabilités. Ici pas de fils Pendragon, pas de trône, pas d'épée magique : simplement Arthur et Guenièvre.
Le roi prit délicatement la main de son épouse pour la poser sur sa cuisse. Leurs doigts s'enlacèrent avec tendresse. Triste, il regardait avec émotion leurs mains jointes. Ils auraient pu être heureux avant, s'il n'y avait pas eu Aconia et sa promesse. Tant d'années perdues et gâchées. Aujourd'hui plus qu'un autre, il le regrettait amèrement. Mais il ne voulait parler de peur de rompre leur bulle enchanteresse mais regardant de nouveau sa femme, il avoua avec difficulté :
- Je ne suis pas sûr que je vais y arriver...
Guenièvre posa sa main sur les lèvres d’Arthur pour l’empêcher de parler. Son visage était soucieux mais déterminé. L’air fut soudain lourd de chagrin et de regrets. Comme de doux baisers remplis de larmes. Elle caressa lentement la joue de son époux puis ajouta avec douceur :
- Vous m’avez promis. Moi, je sais que vous en êtes capable.
- Je crois pas Guenièvre, souffla le roi en posant son front sur celui de sa femme, la gorge nouée.
Une chouette hulula juste au-dessus d’eux, rompant ainsi leur intimité. La Reine s’écarta légèrement de son mari, passa ses doigts sur le menton d’Arthur, puis sa nuque qu’elle affectionnant tant et enfin elle les posa sur son coeur. Ils se regardaient droit dans les yeux, leurs visages exprimant des mots d’amour tus. Lui cherchait un courage qu'il ne possédait plus dans le regard de la reine. Elle semblait sereine quand elle insista avec calme :
- Pour moi, Arthur... Pour nous.
Sois fort. Sois fort.
- Sire ?
Le roi se tourna violemment vers l’intrus. Mais ce n’était que Bohort. Il se tenait là, l'air gêné et interrogateur. Arthur avait le cœur qui battait à tout rompre. Pourquoi ne pouvait-il jamais être tranquille ? Il ne voulait parler à personne, voir personne. Essayant de retrouver une certaine contenance, il frotta machinalement ses mains sur son pantalon. Trouver un moyen d'écourter cette conversation, coûte que coûte.
- Je peux faire quelque chose pour vous, Bohort ?, demanda le roi sur un ton faussement détaché.
Les yeux froncés, le chevalier de Gaunes observa son souverain de la tête aux pieds comme pour jauger son humeur. Il connaissait les colères du fils Pendragon : soudaines et salées.
- Non... Non, c'est seulement pour vous informer que la cérémonie est terminée. Tout le nécessaire a été fait concernant... concernant sa dépouille. Les dernières personnes venues lui rendre hommage sont parties. Donc si jamais vous aviez envie de... Enfin de... d'y retourner...
Le roi acquiesça simplement de la tête, la mine sombre. Le vent frais continuait de faire bruisser les arbres de la berge, tandis que les deux hommes tombèrent dans un silence inconfortable. Ni l'un, ni l'autre n'avait le cœur à discuter. Pas en ce jour d'affliction.
- Merci Bohort. Merci de vous être occupé de tout... Je... J'irais dans un moment.
- Je vous en prie, Sire. C'est le moindre que je puisse faire.
L'homme de Gaunes eut une soudaine envie de prendre son souverain dans ses bras, de lui promettre d'être là s'il en a besoin. Mais il se retint car il savait qu'Arthur avait besoin d'espace et surtout de temps.
S'ouvrait devant eux une période triste et douloureuse. Les visages deviendront fermés, voire absents pendant quelques temps. Les rires se feront rares et les banquets seront annulés. Une ombre chagrine viendra planner sur les cœurs des résidents de Kaamelott à la pensée de l'absente. Certains perdraient l'appétit, d'autres sentiront le besoin de parler d'elle, de se remémorer ses habitudes comme pour la faire vivre encore un peu.
Puis la vie avec ses insouciances et ses petites joies viendrait reprendre ses droits petit à petit. Les gens se remettront à plaisanter, à imaginer les prochaines festivités, à parler de tout et de rien. L'ombre de l'absente diminuerait progressivement dans le château. Sauf pour le roi. Il entretiendrait toujours leurs souvenirs et poursuivrait son fantôme dans les couloirs et les jardins. Il chercherait encore son odeur dans les draps et n'oserait jeter ses affaires pendant longtemps. Il se rendrait au mur d'Hadrien, endroit qu'elle affectionnait tant petite, pour regarder les paysages de la Carmélide qui ont bercé son enfance. Il voudrait qu'elle soit toujours partout avec lui.
Arthur attendit patiemment que son chevalier reparte en silence. Quand ses pas se perdirent dans le vent, le souverain leva la tête vers le ciel bleu et se mit à observer les nuages. Il tentait de leur trouver des formes connues ou fantaisistes, de se perdre dedans pour oublier le reste. Il resta comme ça un bon moment...
Quand il fut las de ce spectacle, Arthur se leva et reprit difficilement le chemin du château, ses pas lents et lourds. Quelque chose l'empêchait d'avancer plus vite. Cette vérité, cette fatalité cruelle qui avait ravagé son monde. Il traversa ce petit bois qui longeait le lac, la végétation déjà dense pour cette époque de l'année. Des grands chênes côtoyaient de jeunes marronniers, ils se dressaient majestueusement mais le roi n'y prêtait aucune attention. Il continua son périple jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un petit endroit dégagé derrière le château, caché par une partie des jardins. L'herbe y était un peu plus haute qu'ailleurs et des jolies fleurs sauvages poussaient ici et là. Un lieu idéal pour être au calme et méditer. Désormais, la dernière maison de Guenièvre.
Sois fort. Sois fort.
Arthur s'approcha lentement d'une stèle blanche et se mit à genou devant elle. Le bloc de pierre était tout simple à l'image de son épouse disparue. Le souverain avait préféré une inhumation à la crémation encore pratiquée par certains dans le royaume : l'idée que Guenièvre soit brûlée lui était insupportable.
Un immense chagrin envahit son âme et se déversa en lui comme un torrent vengeur, emportant ses faibles résolutions dans le néant et ébranlant ses forces intérieures. Arthur n'avait le goût à rien, il désirait uniquement disparaître dans cette tombe. Comment trouverait-il le courage de continuer ? A quoi bon ? Plus rien n'avait de sens, tout semblait dérisoire, vide. Comment vivre privé de sa chaleur, ses sourires, ses entêtements, tout ce qui était elle ? Quel être pourrait avancer quand dépourvu de son foyer ?
Car Guenièvre était devenue sa véritable forteresse. Dans ses bras, sur ses lèvres, il y avait trouvé sa quiétude et sa force. Il n'avait rien tenté de plus beau que de la rendre heureuse. Les ricanements francs, les regards passionnés, les murmures remplis de plaisir et toutes les autres choses que son amour avait provoqué chez elle, rien de plus grand ne pourrait les égaler.
Le roi se mit à sangloter puis ses larmes devinrent de plus en plus abondantes. Il avait envie de crier. Le soleil avait disparu de sa vie et il devrait désormais poursuivre seul dans l'obscurité. Il ne tiendrait plus cette main réconfortante qui l'avait aidé à résister dans les périodes les plus mouvementées. Arthur serait tenu de faire face au monde et à ses propres démons par lui-même. Mais il avait accepté une ultime promesse de Guenièvre et il la tiendrait. Pour elle. Pour eux.
Arthur fixa la stèle longuement tout en continuant à pleurer et à lui parler en silence.
Sur la pierre blanche, on pouvait lire :
"En ce lieu repose notre bien-aimée Guenièvre
Pour toujours
Princesse de Carmélide et Reine de Bretagne"
Personne ne vint le trouver pour le dîner ; pour une fois, ils respectaient son envie de solitude. Il resta longtemps ainsi et ce ne fut que le coucher du soleil qui le sorta de sa longue léthargie. Il n'irait pas manger, ni échanger quelques mots avec ses chevaliers encore debouts. Il se dirigerait directement à sa vieille chambre et se coucherait. Le désespoir et le chagrin l'accueilleraient comme des vieux amis à qui l'on confie ses souffrances les plus intimes. Il n'y trouverait aucun réconfort. Seulement le silence.
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a-room-of-my-own · 6 months
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Tain c’est possible de trouver un manteau en laine qui ne coûte pas 400 boules??!
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benlettres · 1 year
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L’habit fait l’important
À l’appel de la préposée, le mendiant s’avance vers le dépôt de vêtements du refuge. La dame a déjà décroché un costume qu’elle vient de recevoir.
— C’est un habit de roi, lui lance-t-elle fièrement.
— Pas besoin, répond l’homme en se mouchant sur sa manche.
Son textile hérissé et rougi par un tel affront, l’habit fulmine :
— Rustre ! Malotru !
Il pense même proférer un « Ostrogot ! », mais il n’ose pas.
Comment pareil individu peut-il lever le nez sur une tenue de sa qualité ? Quel goujat peut ne pas reconnaitre les soies fines dont il est cousu, le cachemire si doux qui couvre son dos, les nobles étoffes qu’ont assemblées des mains d’artistes? Comment peut-il rester indifférent à l’harmonie des fibres qui le composent ? Sait-il seulement que le plus grand couturier du royaume l’a dessiné ?
D’accord, il n’a pas revêtu un véritable roi, mais presque. L’habit ne peut comprendre qu’on ne tombe pas en pâmoison devant lui, surtout dans ce lieu de misère.
Dire que, jusqu’à ce jour, il a fréquenté des dentelles d’une délicatesse exquise. Il a partagé des soirées avec des broderies enrichies de fils d’or et des cuirs si souples qu’ils caressent la peau.
On l’a orné d’armoiries et de blasons qui témoignaient de la noblesse de ses maitres. Avec eux, il a côtoyé les gens les plus célèbres et a participé à des cérémonies solennelles. Il a même figuré — en première ligne — sur des photographies de nombre d’entre elles. Tout en lui inspire la déférence. Il ne serait que normal qu’on lui rende hommage.
Pour l’habit de roi, il est impensable qu’un pareil miséreux méconnaisse son origine, son rang et sa valeur.
Mais l’habit du mendiant se moque de l’habit de roi. Il en a déjà vu des pareils. Aucun d’entre eux n’a fini heureux.
— Tu te trompes, l’Habit. Tu n’as pas la valeur que tu t’accordes. Ta seule gloire a été d’enserrer un parvenu dans un étau de chiffons et de lui rentrer les bourrelets dans les côtes. Regarde-toi, maintenant ! Tu as à peine une écorchure sous le bras, et cela a suffi à t’éjecter de sa garde-robe.
Moi, je suis vieux, élimé, taché. Pire, je n’ai jamais été beau. Pourtant, le mendiant ne m’oubliera pas au vestiaire. Car je suis bien plus que son manteau. Je le couvre et le protège si bien qu’il peut dormir en moi. Même en lambeau, je suis son abri. Il me suffit d’un chandail de laine, aussi troué soit-il, pour le garder au chaud. C’est de ma fonction que je tire mon importance. Toi, tu crois tirer la tienne de la renommée de tes maitres.
Son message passé, le manteau se détourne de l’habit de roi et retourne à sa fonction. Il ne peut rien pour lui.  Celui-là, non plus, ne finira pas heureux.
Dans l’entrepôt, un à un, les vêtements renoncent à lui faire comprendre que le bonheur ne vient pas de l’estime ni des faveurs des personnes importantes, mais du fait d’être, soi-même, important pour au moins une personne.
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Benoit Bolduc/novembre 2022
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tournesolaire · 8 months
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Ce matin j'ai ENFIN eu mon cours avec Monsieur Park et sans rire ça m'a rendu tellement heureuse, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles quand je l'ai vu arriver. J'aime tellement ce monsieur, il est tellement adorable et surtout passionnant ; ça m'a vraiment touchée qu'il se rappelle de tous ces petits détails malgré les vacances (comme le fait que j'essayais de réduire un peu la cigarette). J'ai vraiment super hâte de tous les prochains cours, hâte de l'entendre parler et raconter toutes ses petites histoires/anecdotes, ça va être super
A midi j'ai mangé à la terrasse de la cafet, ça devient un peu mon petit refuge surtout quand il n'y a personne, c'est calme et j'adore la sérénité qu'il y a quand c'est vide. J'étais sur une des nouvelles tables hautes et j'ai mangé DU SUPER BON TABOULÉ, et à un moment j'ai vu mon reflet dans la vitre et j'étais genre
Iconique
Waouh
Une star quoi (non je deviens pas imbue de moi-même)
Cet après-midi j'ai compris tout le cours de phonétique ???? C'est encore jamais arrivé depuis la L1 ??? J'espère que ça va durer
Il fallait que je récupère Léo donc en l'attendant je suis allée faire un tour au soutien actif, j'ai trouvé une pé-pi-te, un super corset blanc avec des petits noeuds et des froufrous vraiment il est adorable, et j'ai aussi enfin trouvé un manteau long comme je voulais alors vraiment ma journée est refaite
Je vais pouvoir être toute mimi et avoir chaud cet hiver dans mon grand manteau en laine made in France pour seulement 10 euros 💅✨
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ardentesclipei · 2 years
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• That October light. A Camel coloured coat will stand out, you don't see so many on the street after all. Considered a more formal color for a coat it works well with jeans and sneakers too. This double breasted coat is made in 560g pure wool. Made with generous peak lapels, patch pockets with flaps and a buttoned martingale belt. Available with our Made-to-Measure offer at 1030€ • Cette lumière d'octobre. Un manteau de couleur Camel se démarquera, on n'en voit pas autant dans la rue après tout. Considéré comme une couleur plus formelle pour un manteau, il convient pourtant également avec un jean et des baskets. Ce manteau croisé est confectionné en pure laine 560g. Fait avec des revers en pointe généreux, de poches plaquées à rabat et d'une ceinture martingale boutonnée. Disponible avec notre offre Made-to-Measure pour 1030€ #ardentesclipei #lavabrecadet #camelcoat (à Ardentes Clipei) https://www.instagram.com/p/CjnprrRs2Fy/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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chicinsilk · 3 months
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US Vogue February 1, 1965
Veruschka von Lehndorff wears a purple wool coat buttoned on one side in white kid. By Henry Friedricks for Brittany, anglo diagonal wool. Jana handbag. Kislav gloves. Mr. John hat.
Veruschka von Lehndorff porte un manteau en laine violet boutonné sur un côté en chevreau blanc. Par Henry Friedricks pour Brittany, de laine diagonale anglo. Sac à main Jana. Gants Kislav. Chapeau Mr.John.
Photo Irving Penn vogue archive
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chic-a-gigot · 2 months
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La Mode nationale, no. 7, 17 mars 1886, Paris. Modèles de l'ancienne Maison Cheuvreux-Aubertot, 7, boulevard Poissonnière, à Paris. Comptoir d'enfants. Bibliothèque nationale de France
No. 14. — L'Éclair. Robe pour fillettes de 10 à 13 ans, en tissu bouclé beige et rouge, gilet soie et broderie de laine, de 50 à 90 fr.
No. 14. — The Flash. Dress for girls aged 10 to 13, in beige and red Boucle fabric, silk vest and wool embroidery, from 50 to 90 fr.
No. 15. — Batelier. Robe pour fillette de 10 ans, en tissu rayé de toutes teintes, gilet soie et ceinture laine. 45 fr. Le même, avec ceinture soie à 65 fr.
No. 15. — Boatman. Dress for 10 year old girl, in striped fabric of all shades, silk vest and wool belt. 45 fr. The same, with silk belt at 65 fr.
No. 16. — Martha. Jaquette pour jeunes filles de 14 à 18 ans, en tissu fantaisie bouclé, de 45 à 60 fr. La même, entièrement doublée soie. 75 fr.
No. 16. — Martha. Jacket for young girls aged 14 to 18, in fancy loop fabric, from 45 to 60 fr. The same, fully lined in silk. 75 fr.
No. 17. — Georgette. Robe pour fillettes de 4 à 8 ans, en tissu laine, rayure pompadour, jupe garnie d'un grand volant dentelle de laine, gilet, revers, col et manches velours, de 55 à 80 fr.
No. 17. — Georgette. Dress for girls aged 4 to 8, in wool fabric, pompadour stripe, skirt trimmed with a large wool lace ruffle, vest, lapels, velvet collar and sleeves, from 55 to 80 fr.
No. 18. — Le Pélerin. Manteau avec capuchon pour fillettes de 8 à 12 ans, en drap fantaisie. 40 fr. Le même avec revers, col, poches velours, et ceinture tresse, de 60 à 70 fr.
No. 18. — The Pelerine. Coat with hood for girls aged 8 to 12, in fancy cloth. 40 fr. The same with lapel, collar, velvet pockets, and braided belt, from 60 to 70 fr.
Assortment de jupes drapées. Longueur de 70 à 75 cent. 26 fr. Longueur de 75 à 85 cent. 33 fr. Longueur de 85 à 95 cent. 36 fr.
Assortment of draped skirts. Length 70 to 75 cents. 26 fr. Length 75 to 85 cents. 33 fr. Length 85 to 95 cents. 36 fr.
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p-ads · 2 years
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El ascenso del chachani
Le 3 septembre 2022
1h30 du matin ⏰
Le réveil sonne! Je saute du lit et j'enfile la tenue du jour c'est à dire: une brassière, un tee shirt de sport, un haut thermique, un pull en laine et un manteau coup vent. Pour le bas ce sera des chaussettes de montagne, un bas thermique, un legging, un pantalon de trek. Je n'oublie surtout pas le tour cou, le bonnet et les gants. Puis direction la cuisine, je range mes 3 litres d'eau, mes fruits secs et mes pommes dans mon sac et en route pour ......
le CHACHANI !
Pour cette excursion nous sommes 5, quatre français et un péruviens. Deux français ne sont autres que mes collègues/ colocs et le péruvien c'est Abel! Le responsable de la salle d'escalade. Bref on se connait tous, ou presque, le 4 ème français est ici pour les vacances, c'est un ami d'Abel.
2 heures du matin, nous sommes en route direction la merveille qui surplombe Arequipa et qui nous fait de l'oeil depuis qu'on est arrivés. Bien sûr qu'on allait te grimper petit volcan, comment résister à ta beauté !
La route, enfin si on peut la prénommer comme cela, ne fut pas la plus agréable. Notre chauffeur était doté d'un bon 4x4 et heureusement ! Pendant 2h nous roulons sur un chemin de terre semé de trou.
4h45, arrivée au point de départ. Nous abandonnons la voiture et commençons l'excursion à la lampe frontale.
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A oui je ne vous ai pas dit, nous sommes montés jusqu'à 5100 mètres avec notre bolide. Je vous laisse imaginer à combien d'altitude nous serons à notre arrivée!
6h du matin, le soleil montre ses premiers rayons de soleil. Il est l'heure pour nous de faire notre première pause et d'avaler quelques fruits avant de commencer la véritable et interminable montée.
Le souffle, le corps, la lourdeur des pas, le mental.... tout doit s'habituer à cette altitude.
Alors j'ai adopté une démarche assez rigolote mais plutôt efficace : la marche du pingouin. "El pingüino" comme ils aimaient m'appeler. Des petits pas qui m'ont permis d'économiser la force de mes jambes.
Les minis pauses régulières m'ont également aidé à tenir le rythme et surtout à arriver jusqu'en haut.
Nous étions 5 et chacun avait ses propres besoins. Ma coloc par exemple, se sentait obliger de faire des micros siestes régulièrement.
Notre corps n'est pas forcément ami avec l'altitude. Sur les 5, seulement 2 n'ont pas supporté cette hauteur. Mal de ventre, mal de tête était de leur partie. Mais ils ont tenu bon jusqu'au sommet, force à eux!
Personnellement, je n'ai eu qu'un mal de tête, assez léger mais présent. Particulièrement après les longs arrêts, le temps que le corps rallume la mécanique et retrouve son rythme.
Arrivés à 5600m une sieste de 40 minutes s'impose pour tous. C'est la première randonnée que je fais, où je dors presque autant que je marche ( bon j'exagère peut être un peu, mais le sommeil était de la partie)
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La reprise était motivante! Plus que 400 mètres de dénivelé et on y était. Ça voulait dire encore 3 heures! Nous avions fait la moitié !! Le paysage durant toute l'ascension n'était pas très diversifié, mais donnait sur le volcan voisin qui était plutôt agréable à regarder. Mais nous pouvions également contempler la cordillère d'Arequipa.
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A 5900 mètres , nous surplombons la ville blanche. Nous pouvons également apercevoir la neige et la toucher! El pingüino avait retrouvé sa banquise!!
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Lors des 100 derniers mètres, notre ami Jean nous a laissé continuer, son mal de ventre a eu raison de lui, et les derniers efforts lui étaient insurmontables. Nous passons à côté du cratère du volcan qui nous a accueilli durant cette formidable journée. Puis nous arrivons, enfin, au sommet du sommet.
La joie, la fatigue, la fierté, le bonheur, la satisfaction, le plaisir.... toutes ces émotions se confondent à ce moment : 6057 mètres d'altitude bb, ON L' A FAIT!!!!!
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Nous avons le privilège de contempler son voisin le Misti et Arequipa. Sur la terrasse de mon toit je peux contempler le Chachani. A ce moment là, sur le sommet de Chachani je peux contempler la ville blanche. C'est une sensation incroyable et indescriptible.
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Il est l'heure pour nous de redescendre. Cette dernière est assez atypique. Descendre une montagne comme un skieur mais sans les skis et sans la neige, vous avez déjà fait ? Lors des premiers mètres c'est plutôt amusant. Mais ça l'est un peu moins quand je compris qu'il me restait encore 900 mètres de dénivelé à snowboarder sur des cailloux avec des chaussures de randonnées. Mais cela reste une expérience unique en son genre.
15h, Nous voilà enfin en bas du Chachani. L'excursion touche à sa fin. Nous retournons dans notre 4x4 direction notre demeure et surtout notre lit: des cailloux plein les chaussures, un mal de crâne plein la tête mais surtout des étoiles plein les yeux! ✨
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yes-bernie-stuff · 19 days
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Suivre Les Signes 19/04/2024
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils. Hébreux 1.1-2
Pour occuper mes enfants, je partais certains jours seul dans la campagne alentour avec une pelote de laine de couleur vive dont j’accrochais des bouts le long du chemin. Dans les passages délicats, je prenais soin de renforcer le marquage. À la fin, je me cachais à proximité. Une demi-heure plus tard, Maman donnait le top départ de la petite troupe tout excitée. Quand les enfants arrivaient au terme du parcours, j’imitais par intermittence le chant du dindon pour qu’ils trouvent ce curieux volatile appelé Papa…
Plusieurs choix de vie s’offrent à nous ! Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est ¹. Ensuite, par le peuple juif choisi pour le faire connaitre, Dieu a laissé à l’humanité des signes pour le trouver. La Bible relate qu’Israël n’a pas écouté les instructions de son Dieu pour suivre ses lois qu’il avait mises devant lui par les prophètes². C’est pourquoi Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils…
Aujourd’hui, dans votre parcours de vie, vous avez la Bible et les chrétiens avec leurs témoignages de vie, qui montrent Jésus comme le chemin, la vérité, et la vie pour trouver le Père…³
Lecteur audio
01:13 01:51
Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume. Dominique Moreau
¹ Actes des Apôtres 14.16 ² Daniel 9.10 ³ Jean 14.6
__________________ Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 1 au chapitre 2, verset 4.
Hébreux 1
Dieu a parlé par son Fils.
1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, 2 Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers. 3 Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et il soutient toutes choses par sa parole puissante. Il a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts. Le Fils de Dieu supérieur aux anges 4 Il est devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. 5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? 6 Et de nouveau, lorsqu’il introduit dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! 7 De plus, il dit des anges : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs une flamme de feu. 8 Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel ; Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité ; 9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité ; C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie au-dessus de tes collègues. 10 Et encore : Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; 11 Ils périront, mais tu subsistes ; Ils vieilliront tous comme un vêtement, 12 Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point. 13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? 14 Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?
Hébreux 2
1 C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.
2 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution,
3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu,
4 Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté.
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detournementsmineurs · 4 months
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Robe "Jose'r C'Hoed" de Pascal Jaouen en soie, perçage, plumes de faisan bleues et plumes de paon turquoises (2019), “Tenue Masculine de Cérémonie de Carhaix” en drap de laine, et galons de soie (circa 1850), “Tenue de Mariée de Quimper” en soie, perles de verre et paillettes métalliques (circa 1930), “Tenue de Fillette de Châteaulin" en soie, coton et plumes (1900-25) et "Manteau Duffle-Coat d'Enfant" d'Armor Lux en drap de laine (2022) présentés à l'exposition “De la Bête à l'Habit” du Musée Départemental Breton à Quimper, Bretagne, décembre 2023.
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omagazineparis · 2 months
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Pourquoi la parka est le manteau qui sublime toutes les morphologies ?
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C'est le manteau que toute modeuse a dans son dressing : la parka ! Ce vêtement emblématique, à la fois polyvalent et indémodable, a su conquérir nos cœurs (et nos épaules) depuis des générations. Mais vous vous demandez certainement pourquoi la parka dépasse largement le simple statut de manteau en un véritable allié de style, capable de sublimer toutes les morphologies, quelle que soit votre taille, votre forme ou votre silhouette. Une coupe flatteuse pour toutes les tailles Pourquoi donc cet engouement pour la parka ? Eh bien, la réponse est simple : sa coupe. Imaginez une coupe si flatteuse qu'elle met en valeur chaque courbe de votre corps, tout en dissimulant subtilement ce que vous préférez garder discret. Que vous soyez grande, petite, mince ou plus pulpeuse, la parka s'adapte à vous avec une aisance déconcertante. Sa silhouette décontractée et fluide crée un effet de ligne épurée même par accumulation de couche par temps froid, tandis que sa longueur généreuse offre une couverture parfaite contre les éléments tout en préservant votre style. À noter : vous avez des formes et des rondeurs ? Alors privilégiez un des modèles de parkas pour femme Ulla Popken fluide et léger. L'alliance de la fonctionnalité et de la mode Dans ses débuts, la parka était confectionnée en coton ciré ou en toile de coton, et a subi quelques améliorations pour devenir encore plus résistante. Grâce à l'introduction du nylon, du polyester et d'autres matériaux synthétiques innovants, nos parkas sont devenues plus légères, plus isolantes et même plus respirantes. Elles sont aujourd'hui considérées comme des vêtements techniques, parfaites pour l'outdoor. On les aime autant pour leur style que pour leurs qualités à affronter le froid, la pluie et le vent. Parlons du style ! Les créateurs ont ajouté leur touche personnelle pour rendre nos parkas encore plus tendance. Maintenant, on voit des touches mode parfaites s'ajouter à nos manteaux préférés. Fermetures éclair asymétriques, capuches doublées de moumoute, ceintures pour souligner la taille... Les finitions ne manquent pas pour styliser notre look casual. Et oui, la parka grande taille, c'est une pièce urbaine par excellence. Quel modèle choisir cette année ? L'hiver, vous avez l'embarras du choix quand il s'agit de trouver la parka parfaite. Vous pouvez opter pour l'un des deux modèles les plus prisés : d'un côté, la parka femme mi-longue légère, souvent dans une teinte kaki, notre vrai coup de cœur pour un look super tendance ! Vous pouvez la porter avec tout, du jean droit à la petite robe noire, et les fameuses bottines, vous serez toujours au top. Et de l'autre côté, les parkas matelassées, bien chaudes et un peu plus épaisses. Elles sont parfaites pour affronter les journées vraiment froides. Vous pouvez les associer avec vos pulls en laine, vos mailles, vos cols roulés... Vous vous sentirez enveloppée de douceur et de chaleur. Pourquoi ne pas l'essayer avec une touche de fausse fourrure ? Elles sont encore plus modernes cette saison. On adore les porter avec des pièces comme un pantalon cropped ou même une jupe plissée longue ou courte. Petit conseil : il n'y a aucune raison de se limiter à la parka noire basique. La parka se décline dans une multitude de couleurs vives qui peuvent ajouter une touche de peps à vos tenues hivernales. Rouge, bleu marine, verte... pourquoi ne pas oser ? Avec une parka colorée, vous pouvez être sûre de réchauffer non seulement votre look, mais aussi votre moral les jours gris d'hiver. Comment l'entretenir pour la porter l'année prochaine ? Pour qu'elle traverse les hivers, il est indispensable d'en prendre bien soin. Lavez-la avec amour en suivant les instructions sur l'étiquette. Généralement, un tour en machine à 30°C maximum avec un détergent doux fera l'affaire. Mais n'oubliez pas : évitez les assouplissants qui pourraient nuire à son tissu imperméable ! Si votre parka possède une doublure amovible, pensez à la retirer avant de la mettre dans la machine. Il vous suffira de la laisser sécher sur un cintre, loin des rayons du soleil, pour qu'elle garde sa belle forme. Bon à savoir : lorsque la fin de l'hiver pointe le bout de son nez, rangez-la dans une housse, à l'abri de tous nuisibles extérieurs comme les mites. Read the full article
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