Tumgik
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El Misti
C'est le moment, ça y est, on y est !
Le weekend du 17 juin 2023, avec mes amis, nous allons grimper le Misti!
Du haut de ses 5822 mètres,il nous fascine et en même temps nous mortifie. Ce géant peut détruire toute la vie humaine qui le voisine en quelques heures.
Je ne saurais vous décrire mon excitation à l'idée de le grimper. J'attends ce jour depuis mon arrivée à Arequipa. Il était hors de question que je parte de cette ville sans le connaître de plus près.
Vendredi 16 juin... je sors tout mon équipement d'aventurière et c'est parti pour L'ASCENSION DE MON ANNÉE.
Le départ est prévu le samedi 17 à 8h45 au CCM ( le centre culturel de la montagne).
Je vous rappelle que nous sommes au Pérou, nous partirons donc deux heures plus tard de la ville en passant par des auberges de jeunesse pour récupérer un brésilien et deux polonais. Oui, la ponctualité n'est pas leur point fort.
Nous étions donc 6 à tenter l'aventure, plus notre cher guide.
Nous arrivons donc à 13h en bas du Misti.
On ajuste les derniers équipements et en route pour deux jours de marche.
3800m, nous marchons 4 heures pour arriver jusqu'au campement. Il est 17h20. Le soleil est sur le point de se coucher. TOUT est incroyable à ce moment-là...
La douceur de la lumière, les couleurs dessinées par les rayons du soleil, le froid qui s'installe doucement. Le temps se suspend quelques minutes et revient à nous lorsque le soleil a décidé de nous dire au-revoir définitivement.
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Nous profitons tout de même de ses derniers rayons pour manger une bonne chifa, une spécialité péruvienne/chinoise. Absolument délicieuse, avec son riz, son poulet et ses légumes.
Puis nous contemplons de loin Arequipa et ses lumières. Nous regardons la ville blanche avec le même regard que le Misti.
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18h30, extension des feux. Par chance, j'ai un sommeil facile et j'arrive à me réchauffer assez rapidement pour pouvoir m'endormir. Ça n'est pas le cas de tout le monde. Beaucoup sont victimes du froid et dorment très peu.
Depuis une semaine je souffre d'une toux et d'une gorge assez fragile. Alors cette nuit-là j'ai embêté quelques coéquipiers... pardon d'être cette personne qui dort à point fermé mais qui fait plus de bruit que quand elle est réveillée.😬
2h20 du matin, le guide nous réveille. Un thé bien chaud. On enfile toutes les couches de vêtements possibles et imaginables, on allume la lampe torche et on se lance sur la paroi du Misti.
Le soleil commence à se montrer à 5h30 du matin, malheureusement il sort de l'autre côté de la montagne. Et c'est à ce moment que tout se complique, la douceur de la nuit a laissé place à un vent glacial.
Le guide nous confie plus tard, que la dernière fois qu'il a grimpé le Misti avec cette température c'était en 2002.
Les doigts, les pieds, le visage, tous les membres de notre corps ne supportent pas ce froid.
Ma gorge, déjà très fragile, souffre énormément, je crois ne pas pouvoir finir. Mes collègues sont dans la même situation que moi. Après quelques instants de réflexion, nous n'avions pas d'autres choix que de continuer. Descendre ou monter, le vent aurait été présent dans les deux cas.
Alors, nous continuons pendant trois heures de plus dans la souffrance, à lutter contre le froid. Le seul réconfort que nous trouvons à cet instant est cette ombre du Misti dessinée sur la ville d'Arequipa.
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Lors de la dernière heure d'ascension, nous enfilons les crampons car nous sommes enfin arrivés au niveau de la neige du Misti.
Nous avons tellement froid, que notre seul objectif est d'arriver jusqu'au premier rayon de soleil. Et celui-ci se trouve justement à la ligne d'arrivée....
Nous travaillons sans relâche notre mental et sans réfléchir posons un pied devant l'autre.
Nous y voilà, nous avons atteint le soleil et donc l'ancien cratère !
Nous n'en profitons pas toute de suite, car nous étions préoccupés à récupérer la sensation de nos membres. Cela m'a pris 1 heure avant de ressentir de nouveau mes pieds. Pendant ce temps, l'autre moitié du groupe est allée marcher jusqu'à la Croix, le sommet le plus haut du Misti. C'était 1h30 aller retour de marche en plus.
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Voilà la frustration de mon ascension, je ne suis pas allée jusqu'au point le plus haut. Mais j'ai préféré retrouver mes orteils que de continuer à les faire souffrir et ne plus les sentir.
L'attente était longue car le soleil n'était pas assez fort pour nous réchauffer.
Puis nous repartons, crampons aux pieds pour descendre l'impressionnante pente enneigée du Misti. La descente jusqu'au campement dure 1h45, dans la neige et dans la poussière.
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Arrivés à notre camp de base, nous plions les tentes, rangeons nos affaires, avalons une soupe aux pâtes et direction la voiture. Nous finissons par 1h30 de descente.
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Fières de nous, nous repartons vers Arequipa et laissons derrière nous ce géant avec plein de merveilleux souvenirs gravés dans notre mémoire.
Merci Misti.
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El ascenso del chachani
Le 3 septembre 2022
1h30 du matin ⏰
Le réveil sonne! Je saute du lit et j'enfile la tenue du jour c'est à dire: une brassière, un tee shirt de sport, un haut thermique, un pull en laine et un manteau coup vent. Pour le bas ce sera des chaussettes de montagne, un bas thermique, un legging, un pantalon de trek. Je n'oublie surtout pas le tour cou, le bonnet et les gants. Puis direction la cuisine, je range mes 3 litres d'eau, mes fruits secs et mes pommes dans mon sac et en route pour ......
le CHACHANI !
Pour cette excursion nous sommes 5, quatre français et un péruviens. Deux français ne sont autres que mes collègues/ colocs et le péruvien c'est Abel! Le responsable de la salle d'escalade. Bref on se connait tous, ou presque, le 4 ème français est ici pour les vacances, c'est un ami d'Abel.
2 heures du matin, nous sommes en route direction la merveille qui surplombe Arequipa et qui nous fait de l'oeil depuis qu'on est arrivés. Bien sûr qu'on allait te grimper petit volcan, comment résister à ta beauté !
La route, enfin si on peut la prénommer comme cela, ne fut pas la plus agréable. Notre chauffeur était doté d'un bon 4x4 et heureusement ! Pendant 2h nous roulons sur un chemin de terre semé de trou.
4h45, arrivée au point de départ. Nous abandonnons la voiture et commençons l'excursion à la lampe frontale.
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A oui je ne vous ai pas dit, nous sommes montés jusqu'à 5100 mètres avec notre bolide. Je vous laisse imaginer à combien d'altitude nous serons à notre arrivée!
6h du matin, le soleil montre ses premiers rayons de soleil. Il est l'heure pour nous de faire notre première pause et d'avaler quelques fruits avant de commencer la véritable et interminable montée.
Le souffle, le corps, la lourdeur des pas, le mental.... tout doit s'habituer à cette altitude.
Alors j'ai adopté une démarche assez rigolote mais plutôt efficace : la marche du pingouin. "El pingüino" comme ils aimaient m'appeler. Des petits pas qui m'ont permis d'économiser la force de mes jambes.
Les minis pauses régulières m'ont également aidé à tenir le rythme et surtout à arriver jusqu'en haut.
Nous étions 5 et chacun avait ses propres besoins. Ma coloc par exemple, se sentait obliger de faire des micros siestes régulièrement.
Notre corps n'est pas forcément ami avec l'altitude. Sur les 5, seulement 2 n'ont pas supporté cette hauteur. Mal de ventre, mal de tête était de leur partie. Mais ils ont tenu bon jusqu'au sommet, force à eux!
Personnellement, je n'ai eu qu'un mal de tête, assez léger mais présent. Particulièrement après les longs arrêts, le temps que le corps rallume la mécanique et retrouve son rythme.
Arrivés à 5600m une sieste de 40 minutes s'impose pour tous. C'est la première randonnée que je fais, où je dors presque autant que je marche ( bon j'exagère peut être un peu, mais le sommeil était de la partie)
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La reprise était motivante! Plus que 400 mètres de dénivelé et on y était. Ça voulait dire encore 3 heures! Nous avions fait la moitié !! Le paysage durant toute l'ascension n'était pas très diversifié, mais donnait sur le volcan voisin qui était plutôt agréable à regarder. Mais nous pouvions également contempler la cordillère d'Arequipa.
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A 5900 mètres , nous surplombons la ville blanche. Nous pouvons également apercevoir la neige et la toucher! El pingüino avait retrouvé sa banquise!!
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Lors des 100 derniers mètres, notre ami Jean nous a laissé continuer, son mal de ventre a eu raison de lui, et les derniers efforts lui étaient insurmontables. Nous passons à côté du cratère du volcan qui nous a accueilli durant cette formidable journée. Puis nous arrivons, enfin, au sommet du sommet.
La joie, la fatigue, la fierté, le bonheur, la satisfaction, le plaisir.... toutes ces émotions se confondent à ce moment : 6057 mètres d'altitude bb, ON L' A FAIT!!!!!
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Nous avons le privilège de contempler son voisin le Misti et Arequipa. Sur la terrasse de mon toit je peux contempler le Chachani. A ce moment là, sur le sommet de Chachani je peux contempler la ville blanche. C'est une sensation incroyable et indescriptible.
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Il est l'heure pour nous de redescendre. Cette dernière est assez atypique. Descendre une montagne comme un skieur mais sans les skis et sans la neige, vous avez déjà fait ? Lors des premiers mètres c'est plutôt amusant. Mais ça l'est un peu moins quand je compris qu'il me restait encore 900 mètres de dénivelé à snowboarder sur des cailloux avec des chaussures de randonnées. Mais cela reste une expérience unique en son genre.
15h, Nous voilà enfin en bas du Chachani. L'excursion touche à sa fin. Nous retournons dans notre 4x4 direction notre demeure et surtout notre lit: des cailloux plein les chaussures, un mal de crâne plein la tête mais surtout des étoiles plein les yeux! ✨
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El cañon de Colca
Samedi 6 août 2022
2h50, le réveil sonne, il est l'heure de se préparer pour ma toute première excursion. Direction le canyon de Colca.
Le bus de voyage nous prend à la plaza de Cayma, et c'est parti pour 3 heures de route. Nous nous arrêtons dans deux petits villages typiques du Pérou. Dans l'un deux y régnait un petit marché aux couleurs du pays.
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Avant d'arriver au point culminant, le bus consacra un dernier arrêt au mirador Cruz del Cóndor. Nous avons eu le privilège d'observer le vol des condors au dessus du canyon. C'était un moment impressionnant et splendide. Les oiseaux géants nous offraient de majestueux spectacles au dessus de notre tête, se laissant porter par les courants thermiques.
Nous reprenons la route avec la tête et l'appareil photo remplis de belles images. Nous arrivons enfin au départ du trek, au mirador de San Miguel. Nous rangeons les pulls et les manteaux et sortons les bobs et les lunettes de soleil. La fraicheur du matin a laissé place aux rayons du soleil qui nous ont réchauffé durant toute notre balade.
9h, nous sommes à 3000 mètres d'altitudes, nous commençons à descendre le canyon. Nous plongeons dans des paysages à perte de vue.
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12h, nous arrivons enfin à la rivière de Colca. Elle se situe au fond du canyon. Nous nous posons quelques minutes pour nous ravitailler et profiter encore du décor qui nous entoure. En face nous pouvons percevoir le chemin que nous venons d'emprunter.
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Puis nous reprenons notre chemin, cette fois-ci nous entamons la montée du canyon. Les panoramas sont une nouvelle fois époustouflants. Nous traversons un petit village. Deux péruviens d'un certain âge, nous ont gentiment laissé accéder à leur point d'eau. C'est la première fois, ici au Pérou, que je bois de l'eau tirée d'un robinet sans avoir besoin de la bouillir avant de la boire. Après avoir assouvi notre soif et papoter avec les deux habitants du village, nous continuons notre route. Il est 15h30, nous devons presser le pas, si nous voulons arriver à notre logis avant la nuit.
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A 17h, nous sommes à 2100 mètres d'altitudes. Nous apercevons enfin l'oasis du canyon. Une magnifique verdure alimentée par la rivière de Colca. C'est ici que nous passons la nuit.
Le maté, la bière, la piscine, les jeux de cartes, les étoiles, la lune et la douceur de la nuit nous accompagnent tout au long de la soirée.
21h, après avoir mangé au restaurant de notre havre de paix, nous nous réfugions dans les bras de morphée. Un repos bien mérité.
5h du matin, les quatre réveils de la chambre sonnent. Nous nous préparons pour la deuxième et dernière journée.
5h52, nous sortons les frontales et prenons le chemin, laissant derrière nous l'eldorado. Nous avons l'honneur d'assister au 'El Almanecer' : le lever de l'âme.
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La montée est ardue. La principale difficulté à gérer, est la respiration. Mon corps ressentant la montée en altitude, j'ai dû me concentrer davantage sur ma respiration. Un bon exercice pour écouter son corps et ses besoins.
Après 1h30 de marches, ayant avalé seulement 3 morceaux de pommes, mon organisme me fait vite comprendre qu'il a à nouveau besoin de sucre pour continuer. Alors ni une, ni deux, nous sortons "la chartreuse" et le sucre: un véritable remède. Le moteur était relancé et j'ai pu finir l'excursion en toute tranquillité.
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9h07, nous arrivons au point culminant à 3 187 mètres d'altitudes. Après l'effort, le réconfort, le "keke" alias le quatre quart a été dévoré en quelques minutes.
Nous profitons encore du paysage qui nous a accompagné tout au long de notre périple. Puis nous repartons direction le bus.
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Lors de notre retour, nous nous arrêtons au bassin d'eau chaude pour 1h de détente bien méritée. Nous continuons notre trajet direction Chibay pour y déjeuner. Nous nous installons dans un marché couvert typique péruvien et dégustons une délicieuse truite grillée accompagnée de son riz et tout cela cuit devant nos yeux.
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Puis nous reprenons le bus direction Arequipa, avec quelques arrêts pour observer les volcans de la région ou encore les alpacas et les lamas.
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El Perú
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25 juillet 2022.
24 ans plus tôt je découvrais la lueur du monde. 24 ans plus tard je découvris la grandeur du monde.
10h25, Priscille + un avion = Le Pérou.
Une nouvelle vie commença.
Fraichement diplômée du master MEEF. J'avais qu'une seule et même envie, partir dans un pays étranger. L'inconnu m'appelait depuis longtemps. Et le voilà enfin...
Je me retrouve donc dans un avion plutôt confortable, il faut dire que j'étais à la bonne place, sans siège devant moi, l'idéal pour étaler ses jambes pendant onze heures de vol.
Arrivée sur le territoire du Pérou, dû hublot j'ai pu apercevoir des cartes postales. Les nuages recouvraient partiellement les montagnes qui dominaient le ciel, laissant apparaître leur sommet. A ce moment là, j'avais qu'une hâte, c'était que l'avion se pose pour que je puisse gravir ces monts.
Alors bien sûr, il me faudra être patiente car ma destination momentanée n'était autre que Lima pour une première escale. Puis direction Arequipa qui sera ma destination finale pour ce premier voyage. Mais, promis petites montagnes qui m'ont tant fait rêver durant mon excursion, un jour je viendrais vous visiter lors d'une expédition.
20h45, Arrivée à l'aéroport d'Arequipa. Mes premiers contacts avec les Arequipeños fût les chauffeurs de taxis. Une bonne vingtaine attendait à la sortie de l'aéroport dans le noir et dans le froid. Tous les uns sur les autres à crier "taxi! taxi"!. Certains m'ont même suivi et attendaient près de moi, tout en me regardant galérer essayant de contacter la directrice de l'école qui devait venir me chercher.
Heureusement, cette dernière n'a pas tardé à faire son apparition. Un hug et direction la voiture de son mari pour un dernier trajet en transport terrestre. 15 minutes plus tard, me voilà enfin arriver dans mon futur logis.
26-28 juillet 2022
Durant les trois premiers jours, j'ai eu l'occasion de rencontrer certains de mes futurs collègues et leurs amis, venus passer des vacances au Pérou.
La directrice des maternelles m'a également accueillie chaleureusement en m'invitant à manger le mardi midi avec sa petite famille et en me proposant de visiter l'école l'après-midi. Cette dernière se situe dans la périphérie de la ville d'Arequipa. Ses voisins principaux sont les champs avec des montagnes rocheuses où de nombreuses habitations péruviennes s'y sont installées.
Mercredi fût ma première sortie dans Arequipa. J'ai découvert que le Sillar, une pierre volcanique blanche, recouvre la grande majorité de ses habitations et architectures. C'est pour cela que la deuxième plus grande ville du Pérou se surnomme "la ville blanche". Elle est gardée par trois volcans qui surveillent la ville. Le Misti, il faut le reconnaître, est le plus imposant de par son relief important et sa cime recouverte de neige. Il me tarde d'explorer ses 5 822m d'altitude.
Vue du toit de mon immeuble avec le Misti et le pichu pichu
Jeudi, j'ai consacré ma journée à préparer ma classe pour la rentrée, qui est le 1 août. L'année scolaire a déjà commencé depuis le mois de février, je dois donc prendre mes marques et m'approprier ma classe. Ce fût une journée agréable, seule dans l'école et avec tout le temps dont j'avais besoin. Enfin presque seule, de temps en temps le gardien de l'établissement venait me rendre visite pour que je lui apprenne le français. Il m'écrivait les mots en espagnol puis je lui traduisais en français. Un échange de bon procédé.
Pour aller et revenir de l'école, je me suis essayée au taxi péruvien. Officiellement il y a un code de la route, officieusement… C'est l'anarchie (priorité à droite pas respectée, dépasser par la droite n'est pas un problème, etc.). Pour couronner le tout, la ceinture est loin d'être obligatoire. Alors quand je prends un taxi, je serre les dents et je profite du trajet pour observer les environs.
Un autre aspect relativement marquant au Pérou, c'est l'absence de la numérisation, notamment pour les paiements. Eh oui, ici les virements via internet ne sont pas tellement exploités! Me voilà ravie (pour le moment), moi qui rouspétais suite à mon vole de papiers en France, quelques semaines auparavant. Avoir à faire à des répondeurs automatiques ou des sites internet qui étaient dans l'incapacité de répondre à certaines de mes requêtes étaient très épuisant. Au Pérou, pour payer le loyer, le forfait téléphonique ou même les abonnements tel que Spotify, il faut se rendre à un interbank, de nombreuses boutiques proposent ce service dans la ville. Les habitants du pays se rendent tous les mois à la banque, pour retirer leur salaire en liquide et pouvoir ainsi régulariser leur facture. Personnellement, mon établissement me le donne directement en liquide car je n'ai toujours pas de compte bancaire ici. Pour cela il me faut un visa travail et d'après ce que j'ai compris il n'arrivera pas de si tôt. En attendant je profite du visa touriste pendant 90 jours.
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