Tumgik
#la femme rompue
thetremblingroofbeam · 2 months
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When this happens to other people it seems to be a limited, bounded event, easy to ring around and to overcome. And then you find yourself absolutely alone, in a hallucinating experience that your imagination had not even begun to approach.
The Woman Destroyed - Simone de Beauvoir
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leer-reading-lire · 1 year
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JOMP Book Photo Challenge
April 9: Books and Chocolate
The Woman Destroyed by Simone De Beauvoir
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sangdepigeon · 8 months
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linguenuvolose · 2 years
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so many books right now and I'm not reading any of them
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coolvieilledentelle · 10 months
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VIRTUELLEMENT SENSIBLE...
Le virtuel peut ronger de l’intérieur. Il peut tuer à petit feu...
Sur la toile, on aime, on se « like » mutuellement, on se découvre... On s'aime et on se tue petit à petit... On exprime nos rêves, nos envies, nos angoisses, nos peurs... Mais isolés dans notre sphère réelle, on se retrouve seul !
Pas de réconfort, pas de regard tendre, ni de caresses. Il n'y a que les mots et leurs immenses pouvoirs. Les mots et les maux...
Face à nous mêmes, il n'y a que notre propre reflet dans ce miroir. Usés, fatigués par tant d'épreuves. Je suis las de tant de combats, les cernes se dessinent sur mon visage.
'' Je voudrais, j'aurais aimé '', ce sont des mots que nous écrivons tous. Sur cette toile, nous vidons ce que nous avons sur le cœur. Mais en déversant sur le web nos surplus de sentiments, nous oublions que nous éclaboussons les autres de nos ondes positives, négatives, de notre énergie.
Ces autres, ces « amis » si virtuels qu'ils soient que l'on voudrait rencontrer ou réconforter... Ils n'existent pas dans nos vies, mais ont une place dans nos cœurs... Ils sont là, on ne les réconforte pas comme on le voudrait, mais par la magie de nos échanges, on arrive un petit peu à améliorer leurs quotidiens !
Le désir d'établir des contacts est ancré dans la nature humaine. L'attirance est le fruit de notre chimie interne. Nous produisons des hormones qui créent l'intimité. Nous créons des ponts neuronaux qui relient, d'un cerveau à l'autre, d'un cœur à l'autre. Une fois formés, ces liens ne peuvent être rompus.
Nos cerveaux, nos systèmes nerveux tout entier sont conçus pour que nous tissions des liens profonds et durables... Briser ces connexions peut avoir de terribles conséquences...
Chaque jour, par nos partages, on arrive à dire à l'autre, qu'il soit proche ou qu'il soit loin : « Je suis là ! Et je pense à toi ! » « Ne lâche pas ! Tiens bon, courage, Je t'aime ! »
Mais le virtuel, possède également le pouvoir d'éloigner les cœurs... Un mot de plus, ou peut-être un mot de trop et c'est toute une phrase qui peut être lue dans un autre sens que celui que le cœur voulait exprimer, quiproquos, amalgames...
Tout s'enchaîne, tout doit aller vite, de plus en plus vite, nous ne prenons même plus le temps de vivre, à l'image de cette société aux profonds abîmes, aux valeurs oubliées. Et qui nous a conditionnés à ne plus penser par nous mêmes, qui nous a enseigné à privilégier le fast food émotionnel, l'avoir ayant pris le pas sur l'être, la surconsommation n'ayant d'égale que le paraître...
Alors le cœur triste et gros, le lien même par l'intangibilité du virtuel se brise. On clique sur le fatidique « supprimer » ! Mais même si virtuel qu'il soit, un lien du cœur reste égale à lui-même.
Le cœur n'arrive pas à faire la différence entre le réel et ce qu'il n'est pas. C'est l'aspect basique de l'humain...
Parfois, je sais que je suis perchée haut, que je peux sembler si solitaire ou provenir d'une autre planète. Je suis comme je suis, pragmatique, entière, authentique, unique et sincère.
Quand j'écris, je n'ai pas cette censure qui provient très souvent de la peur de ce que peuvent penser les autres. Mes mots sont « brut de cœur », sans artifice... Sans arrière pensée.
Mes mots ne sont que des mots qui proviennent du fond du cœur, avec une authenticité et une entièreté sans égales. Je sais que nous sommes loin, que peut-être, nous ne nous connaîtrons jamais.
Cependant si tu lis ces quelques mots amis Tumblr..MeWe..Facebook ou ami « liker »... Sache que je pense à toi... Que j'essaye à chaque instant d'avoir le cœur comme une jolie fleur, de m'ouvrir à ce monde si froid et à la fois si envoûtant mais il y a des moments qui me rappellent que je ne suis qu'une femme faite de chair et de sang, aussi imparfaite soit-elle.
Je ne suis pas parfaite, je n'aspire pas à le devenir, loin de là... Et heureusement !!!
Le virtuel ne dispense pas d'être vrai et authentique. Du virtuel... Au réel, Quand les mots touchent, au delà des touches...  
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fashionbooksmilano · 5 months
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Geisha Une tradition vivante
Kyoko Aihara
Editions Soline, Courbevoie 2001, 128 pages, 24x29cm, ISBN 978-2876774315
euro 30,00
email if you want to buy [email protected]
C'est un privilège rare que de franchir les rideaux armoriés des anciennes maisons de thé japonaises, d'où la méconnaissance du rôle joué par les hôtesses de ces lieux rompues aux arts de divertissement et connues sous le nom de geishas. Historiquement, ces femmes sont associées à Kyoto, l'ancienne capitale du japon, où les exigences traditionnelles de leur formation sont toujours en vigueur aujourd'hui. Geisha explore tous les aspects de la vie, souvent pénible, de ces femmes remarquables leur costume, leur coiffure et leur maquillage élaborés, les cérémonies et les rituels auxquels elles participent, leur excellence dans la pratique des arts traditionnels et les relations qu'elles entretiennent avec les hommes et le monde extérieur. Les maiko et les geiko de Kyoto occupent une place à part dans la culture japonaise. II y a un siècle encore, on les voyait déambuler dans les rues de la ville, comme d'autres femmes aux activités proches dans d'autres villes du Japon. Aujourd'hui, leur existence se trouve menacée ; peu de femmes choisissent ce métier exigeant. En effet, de nombreuses années d'études leur sont nécessaires pour perfectionner leur connaissance des arts, apprendre à mener une conversation avec brio afin de divertir les hommes dans le respect de la tradition et à participer aux festivals saisonniers. Kyoto est la seule ville à proposer une formation de haut niveau qui garantit que les maiko et les geiko en exercice sont les véritables gardiennes du patrimoine culturel de leur pays. Le livre éclairant de Kyoko Aihara, richement documenté et illustré de photographies originales, dresse un portrait détaillé d'un pan de la société japonaise encore nimbé de mystère.
Kyoko Aihara est née à Yokohama, au Japon. Diplômée en histoire de l'art de l'Université de Tokyo, elle est ensuite allée étudier l'allemand à Cologne. Depuis 1994, elle est journaliste et photographe free-lance au Japon. Elle a publié de nombreux livres (tous illustrés de ses propres photographies) et rédigé pour de multiples journaux et magazines japonais des articles sur un vaste éventail de sujets. Les contacts privilégiés qu'elle a noués avec les maiko et les geiko de Kyoto lui ont permis de pénétrer l'univers des maisons de thé de la ville et d'écrire ce livre remarquable, unique en son genre.
07/12/23
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romainmeynier · 2 months
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À un ami qui me demandait l’autre jour comment j’allais, et pour ne pas lui répondre impeccable, ce qui aurait rompu nos retrouvailles, je lui dit que je venais de recevoir des résultats d’analyses sanguines, et que faute à une bactérie rare, on allait devoir me retirer les poumons, les deux, d’ici le mois prochain. Je racontai ça avec un air las et en regardant mon verre. Le serveur vint s’enquérir de nos choix de menus. Mon ami, qui m’avait confié, gai, vouloir tâter du tartare de bœuf, se rabattit sur autre chose. 
N’ayant jamais été très doué en mensonges, je m’inquiétais pour la suite de la conversation. Naturellement, mon ami, passé quelques minutes de stupeur, me demanda comment il me serait possible de vivre sans poumons. Par chance, je travaillais comme correcteur pour un groupe de presse médicale, axé sur diverses spécialisations, dont la pneumologie, et il me fut facile de piocher ci-et-là dans mes souvenirs de lecture pour crédibiliser mon propos. Aussi me mis-je à lui parler d’un nouveau protocole de greffe de poumon externe, inspiré d’une ancienne machine qui avait fait son temps, et qui permettait à des patients souffrant d’une insuffisance de la ventilation pulmonaire de continuer à respirer. Cette invention, lui disai-je, consistait à remplacer les deux poumons malades par une grande poche – noire, précisai-je, de couleur noire et d’une matière proche du cuir – fixée sur le thorax, juste en dessous du sternum, et qui, par un système de pompe régulant la pression artérielle, assurait l’oxygénation du sang dans l’ensemble du corps. 
Durant le reste du repas – ainsi nourri d’une riche conversation – mon ami s’efforça de me rassurer.
Rentrant chez moi, j’informai ma femme de ma future opération pulmonaire. Elle me demanda si, enfin, j’avais trouvé une nouvelle idée de roman. Je la vis, machinalement, prendre un tire-bouchon et commencer à ouvrir une bouteille de vin rouge. De nouvelle, peut-être, temporisai-je en levant les bras, peut-être simplement une idée de nouvelle. Elle me regarda, sembla jauger quelque chose, puis évacua tout de même le bouchon. Nous nous organisâmes ensuite pour véritablement faire croire à cet ami que j’allais, d’ici le mois prochain, respirer via des poumons artificiels, et, l’espace d’un instant, durant l’opération, en effet, prendre le risque de mourir, quitte à gâcher son mariage qui aurait lieu la veille, le 15.
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claudehenrion · 5 months
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Comment sommes-nous tombés si bas ?
La situation dans laquelle se retrouve notre pays après tant et tant de décennies de soumission inexplicable aux pires idées que notre Gauche (pourtant plutôt douée en matière de tératogénèse !) a pu inventer et mettre en application pour notre plus grand malheur, est rien moins que catastrophique, nous le répétons depuis des années. Mais il semble que nous ne soyons plus les seuls à nous en rendre compte, à le crier sur les toits, et... à ne plus le supporter. Il semble aussi que les nuages noirs s'en aillent, même trop lentement... Acceptons-en l'augure...
Cependant, il reste une question à laquelle il faut absolument trouver une réponse, faute de quoi la menace d'une rechute –qui est à éviter ''quoi qu'il en coûte,'' comme dit l'autre—restera suspendue au dessus de nos têtes ad vitam æternam : ''Comment sommes-nous tombés si bas ?''. Car, pour parler familièrement, arriver à être tellement détestés par toute une jeunesse qui est née chez nous, qui a reçu en cadeau ce que nous avons de plus beau, notre nationalité française (qui donne accès à notre pays autrefois rêve du monde entier, le seul—paraît-il-- où même Dieu est heureux --''Glücklich wie Gott in Frankreich''), élevée dans notre langue si belle (et ne parlant pas –ou si peu, ou si mal, j'en atteste-- l'arabe dont ils prétendent se revendiquer), ayant en partage accès à notre Histoire, et croulant littéralement sous les dons gratuits des systèmes sociaux les plus généreux au monde (à en devenir insupportables pour nos finances publiques)... ''il fallait le faire'' !
Pour avancer dans cette recherche, imaginez... ou plutôt : non ! N'imaginez rien du tout, mais essayez plutôt de vous mettre (mais sincèrement, ''en jouant le jeu'') dans la peau d'un de ces ''jeunes''. Africain, du nord ou du sud, il est né en France dans plus de 90 % des cas, ou bien il est fraîchement débarqué avec la grande vague submersive en cours. Il est souvent le petit-fils d'un de ces braves ''sidis'' que notre industrie faisait venir sans voir plus loin que le bout de son nez. Vous vous souvenez d'eux ? Solides et bosseurs en semaine, mal fagotés et mal logés pour envoyer le plus d'argent possible au pays, on les voyait le dimanche, par petits groupes d'hommes sans femmes, à la terrasse des cafés, où ils tuaient le temps dans un ennui palpable. Le temps venu, ils repartaient ''au bled'' où leur deux ou trois femmes et leur ribambelle d'enfants les attendaient dans un belle (?) maison construite avec l'argent gagné ''fi Faranssa''... dans un circuit économique ''gagnant-- gagnant''.
Mais tout-à-coup, nos vrais hommes politiques ont disparu, remplacés par des hordes d'énarques et de technocrates, politichiens professionnels totalement coupés des réalités, qui ont apporté à tous les non-problèmes qui ne se posaient pas ''pour de vrai'' (mais qu'on faisait croire urgents par des campagnes d'intox'), des non-solutions sorties de leurs cerveaux remodelés pour ne pas tenir compte du réel, mais rompus à fabriquer des discours sans queue ni tête, bourrés de mots dont ils croyaient saisir le sens, mais qui n'étaient (et ne sont toujours) reliés à aucun système de pensée. Le premier de ces ''fouteurs de merde'' --pardon : je n'ai pas trouvé de mots plus exacts-- fut Giscard, avec ses élucubrations soi-disant intelligentes sur le ''regroupement familial'', qui a résolu un problème qui ne se posait pas vraiment en bricolant un système absurde dont les suites néfastes étaient le carré ou le cube de la complexité de l'ancienne pratique --qui marchait, au fond, pas si mal que ça, depuis les origines de l'humanité...
A partir de là... le ver était dans le fruit, et la Gauche, toujours à la recherche de quelque idée dystopique, a poussé dans le mauvais sens, loi après loi, discours après discours... pour en arriver à Crépol et à toutes ces affreuses références d'assassinats, d'attentats, de coups de couteau, et de face à face de plus en plus tendu, qui sont notre quotidien... nié contre toute évidence par les nuls qui ont réussi à s'emparer des manettes. Nous avons foncé tête baissée vers des univers de folie, où des politicards impudiques inventaient des tas de faux problèmes (tels... l'écriture inclusive, le changement de sexe des enfants, la redéfinition du mariage, la menace d'une ''extrême droite'' toute en vices et en récupération qui n'existe que dans leurs fantasmes, etc... Il y en a des pages !) pour essayer de nous faire croire qu'ils ''modernisaient le pays'' (l'équation ''modernisme = folie'' n'est pas faite pour me déplaire !)
Toujours vous mettant à la place de ces jeunes qui haïssent tout ce qui n'est pas ''eux'', imaginez que vous ayez été biberonnés dans un étouffoir culturel qui vous a répété, plusieurs fois chaque jour, que les ''blancs'' autour de vous ne vivent bien que parce qu'ils ont pillé vos ancêtres et ''exploité'' les richesses de votre pays d'origine, que ce sont des esclavagistes, des colonialistes aux mains pleines du sang de vos ancêtres, des salopards qui ont volé tout ce qui devrait être à vous... dans un déluge de mensonges devenu un véritable ''culte'' pour la réécriture de l'Histoire et de la vérité... dans un sale discours générateur de haine repris sans cesse (et sans nuance) par les autorités politiques et –soi-disant-- morales de ce pays... comment réagiriez-vous ?
Il ne faut pas chercher ailleurs les causes de la haine du Blanc qui a l'air de se répandre dans notre pays (dans d'autres pays aussi. Mais ils obéissent à d'autres logiques, guère plus brillantes)... En théorie, il suffirait de leur enseigner la vérité pour les faire retomber dans un univers ''normal'', mais ça ne marche pas comme ça : ils sont déformés en profondeur, et je crains que la situation ne mette à se résoudre un temps équivalent à ce qu'il a fallu pour que les mensonges permanents les conduisent à ce point de dinguerie...
Mais peuvent-ils encore entendre que leurs pays n'existaient pas avant nous, que nous les avons fabriqués en gros et en détails, qu'ils nous doivent 100 fois ce que… nous ne leur avons pas volé, puisqu'ils ne l'avaient pas, etc... J'en doute : ils ne sont plus prêts à entendre d'autre vérité que les mensonges qu'on leur a fait avaler, et le fait de leur révéler ''ce qui fut'' n'entraîne pas que cela puisse être entendu et compris ''comme il faut'' : ''Si j'avais la main pleine de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir'', disait Fontenelle.... 
L'espoir que les peuples d'Europe commencent à voir clair et se mettent en marche vers des analyses plus conformes à la vérité est certes un premier pas vers le ''moins pire'' sinon vers le mieux. Cela ne va sans doute pas être suffisant pour remettre hors-jeu les énormes mensonges que nos élites coupables ont répandu, pendant tant de temps, soutenues par des médias tout-à-fait indignes.... Nous ne manquerons pas d'occasions de reparler de ce hiatus dramatique... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
H-Cl.
PS : Hier, un hasard heureux m'a fait, exceptionnellement, rendre hommage à Gérard Colomb, au moment où il rendait son âme à Dieu (car ce sociliste-de-bon-goût était croyant). Que cet excellent homme repose en paix. Plaise au ciel qu'il ait été écouté : il avait vu juste, seul de toute la Gauche.
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miung-dreamer · 2 years
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Un jour nouveau
Oyé, oyé !
Voici un petit one-shot Pendranièvre suite au cri de @frisquette27. C'est vraiment tout simple mais j'espère que ça te fera plaisir ainsi qu'à tout le monde 😊
Merci à ma "partner in crimes" @ironist-lady pour nos échanges à ce sujet hehe !
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Cela ressemblait à un matin tout à fait ordinaire.
Les servantes s'étaient levées avant l'aube pour démarrer leurs tâches quotidiennes. Elles s'affairaient à aider les cuisinières pour préparer tous les petits déjeuners du château. Dame Séli ne laissait rien au hasard de toute manière et ses ordres secs étaient suivis scrupuleusement.
Le soleil se levait sur une journée importante : la venue d'une délégation du continent, menée par le Duc d'Aquitaine lui-même. La Reine de Carmélide semblait encore plus sur les dents, elle voulait que tout roule sur son domaine. Hors de question que les bourges étrangers rapportent que son intendance n'était pas à la hauteur !
Les serviteurs allaient recevoir deux fois plus d'ordre, de remontrance et de travail. Une petite fourmilière commençait à grouiller dans les couloirs et les arrières salles du château.
Cela pourrait être un matin ordinaire. Mais il n’en était rien pour Arthur. Celui-ci était déjà réveillé alors que le petit-déjeuner n'avait pas encore été servi. Il se tenait allongé dans son lit, sous les couvertures chaudes. Le visage posé sur sa main levée, il examinait son épouse encore endormie, la bouche entrouverte. Le roi des Bretons souriait tout en caressant discrètement quelques mèches de cheveux châtains. Il se sentait bien. 
Non aujourd'hui n'était pas un matin ordinaire. Car il suivait la nuit où il avait enfin rompu sa promesse : il avait consommé pour la première fois son mariage avec Guenièvre. Leur première fois.
Ils avaient été timides, un peu maladroits. La Reine craignait de ne pas faire les bons gestes, de ne pas être à la hauteur. D'avoir mal aussi. Arthur avait eu besoin de la rassurer avec des baisers tendres, des caresses pour ne pas qu'elle s'éclipse. Avec des mots susurrés tels des secrets. Il en avait eu envie autant qu'elle et pourtant, pour lui aussi, c'était étrangement impressionnant. Il n'avait plus partagé cette intimité depuis son exil, alors goûter ces plaisirs avec cette femme qu'il avait tant rejeté. Mais leurs premiers baisers confirmèrent ce qu'il avait compris à son retour : sa seule place qu'il choisirait toujours désormais, c'était elle.
Le roi continua de l'observer et se demanda comment il avait perdu tant d'années. Leur nuit, au delà des conséquences sur leur relation, avait bouleversé Arthur dans son infinie tendresse et ses langoureuses promesses. Guenièvre l'avait troublé et il espérait qu'elle le ferait encore et encore.
Arthur n'y tint plus et se blottit contre son épouse. Sa main se réfugia contre le ventre de Guenièvre mais il y trouva d'abord un voile de coton, la chemise de nuit. Il grogna légèrement tandis que son visage plongea vers la nuque chaude de la Reine. Il se rappela que tous les deux avaient quitté la couche dans la nuit : lui pour chercher deux coupelles d'eau fraîche, elle pour aller à la selle. Le roi brûlait de la réveiller mais il savait qu'elle méritait ce repos, alors il posa discrètement ses lèvres sous une oreille, sur une épaule, sur une joue... Pourtant rien ne troubla le sommeil de son épouse.
Arthur tourna légèrement son visage et découvrit que le soleil commençait bel et bien à se lever. Avec difficulté, le corps du roi s'extirpa de dessous les couvertures pour aller se tenir face à la haute fenêtre. Le souverain se sentait calme mais excité, serein mais impatient. Des émotions contraires passaient en lui comme des vagues s'écrasant sur des rochers. Une force nouvelle se soulevait en lui pendant qu'il contemplait le ciel, le rendant sourd au reste.
La reine ouvrit les yeux et les souvenirs de la veille revinrent immédiatement à son esprit comme pour la taquiner. Elle l'avait fait ! Guenièvre de Carmélide, femme inexpérimentée, épouse rejetée, reine emprisonnée, avait goûté à "ça". Elle avait du mal à y croire. Mais ce n'était pas un rêve, ça avait été même bien plus que ce qu'elle avait pu espérer. Les maîtresses du roi, longtemps auparavant, lui avaient décrit ce qui se passait techniquement. Donc là dessus, elle ne fut pas surprise, juste anxieuse. Elle avait ressenti une légère douleur au début mais celle-ci passa rapidement pour laisser place à autre chose... Un autre monde où se côtoyaient la découverte et l'abandon de soi pour l'autre. Rien n'aurait pu la préparer à cette joie enivrante. 
Et la douceur d'Arthur. La douceur d'Arthur... Dans ses murmures et dans ses gestes. Ce fut probablement le plus beau de leur nuit.
Elle se retourna, espérant voir son mari mais ne trouva que des draps vides. Une ombre en périphérie, néanmoins, attira son attention. La Reine aperçut son époux debout dans la chambre, il regardait quelque chose par la fenêtre. Elle ne savait pas trop comment se comporter maintenant, encore moins comment lui allait agir. Mais elle avait terriblement envie de le sentir contre elle. Alors Guenièvre inspira plusieurs fois et abandonna la couche pour le rejoindre.
Arthur entendit des pas légers sur le sol en pierre derrière lui. Un petit sourire se formant sur son visage, il ne bougea pas. Il préférait laisser le choix à Guenièvre de venir à lui ou se raviser.
La reine s'arrêta juste derrière lui. Après quelques hésitations, une main se leva pour se poser sur le dos de son roi. Sa respiration s'accéléra légèrement, c'était son premier contact depuis...depuis...
Elle ignorait comment comprendre le silence et le stoïcisme d'Arthur. Mais finalement se rassura car s'il voulait râler, il ne se gênerait pas ! Il l'avait tant de fois rabroué avant. Alors ce mutisme ne devait pas être un refus froid. Non ça devait être autre chose.
Guenièvre, téméraire, passa ses bras autour de la taille d'Arthur pour l'enlacer, son visage enfoui dans sa tunique noire. Elle aimait cette odeur si masculine, si lui et ne se priva pas pour la sentir comme le plus précieux des parfums. Elle aurait pu rester comme ça longtemps mais son cœur rata un battement, au contact lent des doigts d'Arthur sur ses mains. Il les caressait avec douceur, toujours sans rien dire. Les yeux noisette de la Reine d'abord fermés se posèrent sur le visage du roi tourné légèrement vers elle.
Tous les deux comprenaient qu'ils vivaient un moment de bascule, presque aussi important que la nuit passée.
Guenièvre fut étonnée quand son mari brisa le silence : "Comment vous vous sentez ?"
Le cœur de la Bretonne battait la chamade : alors cette douceur n'avait pas été fugace ? Elle était bien là, derrière ses mots, sous ses doigts. Soulagée et émue, les lèvres de la reine rassurèrent Arthur : "Terriblement bien."
Le roi lâcha un discret soupir de soulagement. Donc son épouse ne regrettait pas leur nuit. Que pouvait-il espérer de mieux aujourd'hui ? Rien. Et personne ne pourrait lui enlever cela, même si cette journée diplomatique tournait au fiasco. Ses beaux parents pourraient gueuler à tous les étages ou péter la vaisselle, les discussions avec la délégation pourraient s'éterniser, mais ce moment présent dans les bras de Guenièvre et sa réponse, rien ne pourrait les abîmer.
La reine ne pouvait cacher sa curiosité et son appréhension. Et s'il avait été déçu lui ? Elle prit alors son courage à deux mains et osa demander : "Et vous ? Comment vous vous sentez ?"
Arthur, caressant toujours les mains de son épouse, laissa un grand sourire se dessiner sur ses lèvres. Il n'arriverait pas à exprimer correctement ce qu'il avait ressenti avec des mots mais il fallait rassurer Guenièvre. Il se tourna encore un peu plus pour qu'elle puisse bien le voir et répondit simplement :"Moi aussi, terriblement bien."
La reine sourit, les yeux remplis de joie puis enfouit son visage dans le dos de son époux tout en serrant davantage son étreinte. Pour la première fois de sa vie, elle ressentait un bonheur immense que rien ne semblait ébranler. Une nouvelle page s'ouvrait devant eux.
Leur nuit enivrante s'était mue en un matin de promesses entre eux qui se connaissaient par cœur mais avaient encore tout à apprendre. Ensemble.
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masterofbiography · 9 months
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Après être sorti diplômé de ses études à l'académie de police à l'âge de 21 ans, Leon demanda d'être affecté à Raccoon City pour travailler au sein du Raccoon City Police Departement. La raison de son choix était dû aux meurtres largement médiatisés qui ont eut lieu dans et autour des montagnes Arklay. Ayant récemment rompu avec sa petite amie, Leon s'arrêta pendant son trajet vers Raccoon City en séjournant dans un motel pendant la nuit. Se réveillant un jour en retard suite à une nuit d'ivresse, le 29 Septembre, il se précipita pour reprendre la route alors qu'il n'arrivait pas à joindre le commissariat via le téléphone. Le blocus militaire Américain entourant la ville ayant été dissolu, Leon conduit à travers la ville, ignorant complètement l'épidémie de virus-t. Peu après son arrivée, il découvrit des zombies dans les rues et rencontra Claire Redfield, qui venait juste d'arriver dans la ville pour chercher son frère Chris Redfield. Après avoir sauvé sa vie et s'être enfuit tout les deux dans une voiture de police abandonnée, ils furent séparés et décidèrent de se retrouver au commissariat de police. Après s'être réunit et découvert que le R.P.D avait été laissé à l'abandon et que Chris Redfield avait déjà quitté la ville, ils décidèrent de sauver les survivants restants et de s'échapper. Durant son enquête dans l'enceinte du R.P.D., Leon rencontra une autre survivante du nom d'Ada Wong, une femme clamant être à la recherche de son petit-ami, John Clemens. Ils développèrent rapidement un lien, et Leon ira jusqu'à prendre une balle pour elle, tirée par Annette Birkin. Ils arrivèrent à combattre la plupart des ennemis, mais peu de temps après, Ada se fit blesser par une griffe de William Birkin ayant muté. Pendant ce temps là, Leon découvrit via Annette qu'Ada était en réalité une espionne, venue seulement dans la ville pour voler le Virus G. Cependant, Leon ne crut pas à cela jusqu'à ce qu'Ada le lui dise elle-même. La tragédie que Leon expérimenta à Raccoon City déclencha un fort ressentiment envers Umbrella et le bioterrorisme. Il rejoint l'Anti-Umbrella Pursuit and Investigation Team, une agence militaire secrète établie dans l'U.S.STRATCOM sous le contrôle direct du Président des Etats-Unis. L'entrainement qu'il suivit en tant qu'agent du gouvernement le transforma d'une simple recrue de la police en un agent spécial expert. Il devint beaucoup plus compétent en terme de maniement d'armes et de combat à mains nues, particulièrement au couteau de combat. En 2002, avant la destruction de la branche russe d'Umbrella, Leon fut envoyé dans un petit pays d'Amérique du Sud, dans le cadre d'un détachement militaire secret après que le siège fut informé qu'un ancien chercheur d'Umbrella avait contacté un homme du nom de Javier Hidalgo. En raison de la nature difficile de l'opération, Jack Krauser, un agent expérimenté et médaillé pour ses précédents services, fut choisi pour être le partenaire de Leon. En 2004, Leon fut assigné à la surveillance de la famille du Président Graham, nouvellement élu. Quand la fille du président, Ashley, fut kidnappée, la première mission de Leon sous le nouveau président fut de la retrouver. Les informations recueillies montrèrent que les ravisseurs se situeraient dans une région reculée de l'Europe. Leon fut envoyé pour enquêter tout seul, accompagné par deux membres de la police locale espagnole. Durant des années, Léon va ainsi combattre l'Umbrella et les fanatiques du virus qui mute continuellement.
Joue avec : Claire Redfield ; Rayna Wesker
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iranondeaira · 2 years
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🎶 c’est extra 🎶 hier encore j’avais vingt ans 🎶 presque 🎶 l’âge d’or 🎶 pourrait-on dire .
🎶 ex-fan des sixties où sont les années folles 🎶 mes amours mes emmerdes 🎶 la bohème 🎶 .
🎶on est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin 🎶 de mémoire de rose on a vu mourir un jardinier … 🎶 .
🎶 j’ai laissé le temps s’étirer sans le maudire 🎶 et là ce matin de ce dix-huit septembre 🎶 je me lève comme d’habitude 🎶 je me réveille avec ce chiffre rond de 🎶la cinquantaine consommée … 🎶. Les cinquantièmes hurlants … car oui il n’y a pas de bons marins sans de belles tempête, je suis quelque part du cap de la colère au bout du monde 📖
mon dieu cinquante … voilà … la moitié … et déjà quelques vies et 🎶 Madame Nostalgie 🎶 me rappelle 🎶 les amis d’autrefois , les amis du passé 🎶 mes amours mes emmerdes 🎶 ce fut une belle ballade mais il n’est pas encore le temps de fermer la porte 🎶 il me reste tant de poèmes à lire 🎶 le temps qui reste 🎶.
aujourd’hui je suis encore à la fenêtre ( avec un café 😉 ) je regarde et je m’interroge 🎶 est-ce ainsi que les hommes vivent 🎶 Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie !... 🎶
… 🎶 on aurait dit le Sud Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été 🎶 .
L’automne arrive et 🎶 les feuilles mortes à son vent mauvais 🎶 me rappelleront quelqu’un 🐇 que j’ai croisé enfin je crois car parfois je me dis que c’était un rêve et puis c’était dans une autre vie , depuis je suis mort car oui il y’a des multiples façons de mourir … 🎶 il me reste la vie 🎶 dit le poète et puis 🎶 c’est beau c’est beau même sans toi 🎶 … 🎶 Pour une amourette, l'amour éternel
Dure le temps d'une fête, le temps d'un soleil
Et mon amourette qui était trop jolie
Vers d'autres conquêtes bientôt repartit … 🎶 .
oui 🎶 elle était si jolie 🎶 Je souffre d’indifférence et elle croit se couvrir d’amour 🎶 Ain’t no sunshine 🎶 .
il me reste ces rues mortes où j’erre parfois au hasard cherchant sa silhouette 🎶 quelqu’un qui ne ressemble qu’à toi 🎶 et espérant ne plus jamais me voir dans ses yeux … 🎶 souvenirs attention danger 🎶 les parfums de sa vie 🎶 me hantent …
Il y a toujours l’air d’un accordéon 🎶 à Paris 🎶 Padam Padam 🎶 trois petites notes de musique qui vous font la nique 🎶 et puis un jour il suffit d’un parfum pour qu’on retrouve soudain la magie d’un matin et l’on oublie l’avenir pour quelques souvenirs 🎶 .
🎶 j’aurais voulu danser 🎶j’aurais voulu te danser jusqu’au bout … au bout de quoi … jusqu’au bout … 🎶 désormais on ne nous verra plus ensemble 🎶 .
mais dis-moi 🎶 quand tu danses y songes-tu ? 🎶 jolie môme 🎶 pourquoi je saigne et pas toi 🎶 .
moi parfois je me sens 🎶 pauvre comme Job 🎶 et puis après je me la joue à la 🎶 Richard Toll 🎶 en pensant à un 🎶 Monsieur Richard 🎶 la nuit 🎶 devant une machine à sous 🎶 dans un bistrot qui n’a plus d’nom tell’ment les gens sont habitués à y danser 🎶 .
Tu sais 🐇 je crois qu’il n’y a pas plus douloureuse sensation 🎶 j'aurais su
Que le seul sentiment qui dure
C'est le chagrin d'une rupture
Où je n'aurais jamais rompu 🎶 .
Mais passons 🎶 n’en parlons plus c’est du passé elle ne l’aime plus 🎶
Je suis heureux d’être triste et triste d’être heureux . 🎶 Les beaux moments sont trop courts 🎶.
Et puis oui la vie 🎶il me reste la vie🎶
Il me faut juste changer de mémoire 🎶 c’est ainsi, les choses de la vie 🎶 un homme et une femme … depuis la nuit des temps … 🎶 un jour tu verras 🎶…
🎶 non je n’ai rien oublié 🎶 je sais aussi que tu n’oublieras jamais la baie de Rio 🎶 ni son homme 🎥 mais je sais que 🎶 même même si tu revenais 🎶 …
Allez ne m’en veuillez pas c’était juste une petite 🎶 mise au point 🎶 …
🎶 les jolies dansent sont rares 🎶
Je n’ai plus 🎶besoin de personne 🎶 c’est peut-être cela devenir adulte … qui sait ?
🎶 Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre🎶
Je me permets de piquer un post d’une amie fb « Partager des regards, du temps, des effleurements de peau, du café, des fous rires, et de la peau, et encore de la peau.
Plus on vieillit, plus on recherche la rondeur de la délicatesse »
- Stela Est
Et moi qui ne suis pas encore 🎶vieux comme l’hiver je vous dis
🎶 - merci - merci pour la tendresse et pour vos petites chansons 🎶 et tous vos mots 🎶 des copains d’abord 🎶 vous 🎶 les "auvergnats" qui sans façon m’avez donné des feux de joie 🎶 je vous souhaite une vie de chansons, de scènes de films, de pages de livres, de l’eau d’une claire fontaine, 🎶 de fruits des fleurs des feuilles et des branches 🎶 et de verres d’eau fraîche 🎶 .
Je suis à ma fenêtre avec un café je songe je regarde et je m’interroge 🎶 épique époque 🎶 est-ce ainsi que les hommes vivent? 🎶 passenger 🎶 ?
🎶 assis devant le restant de portion de frites 🎶
🎶 oh faites que jamais ne revienne le temps du sang et de la haine 🎶 et si j’y jouais mal mon rôle c’était de n’y comprendre rien 🎶 je ne fais pas de la merde grand public 🎶 moi je vis la vie d’à côté 🎶 Je ne crois pas que je cherchais la gloire.
J’avais peut-'tre seulement du mal ' jouer le jeu 🎶 .
Je crois que je ne pourrais pas l’avoir 🎶 jusqu’à la ceinture 🎶
je suis d’un autre pays que le leur 🎶 j’aurais pu m’appeler Max 🎶 je suis fils de marin 🎶. Je voyage en solitaire 🎶
🎶 il neige sur le lac majeur 🎶 et heureux celui qui meurt d’aimer 🎶 au pied de mon arbre 🎶 je chante pour passer le temps 🎶 car oui 🎶tous les marins sont des chanteurs 🎶.
🎶 Bella Ciao 🎶 il n’y en a pas un sur cent et pourtant ils existent 🎶 .
à tous bon vent et belle mer …🎶 dans cette caravane 🎶 le vent l’emportera 🎶 cette amitié qui a la douceur des plus beaux paysages et la fidélité des oiseaux de passages 🎶 que nous partageons … 🎶 dans le temps 🎶 il y aura toujours un coin qui me rappelle 🎶 cette maison bleue 🎶 où Faut passer par un chemin à péter un essieu, Où l’on peut voir les nuages courir dans les flaques d’eau 🎶 .
si j’étais québécois 🎶 je reviendrai à Montréal 🎶 et à tout hasard j'vous enverrai des becs
Chaque fois que je repasse à Québec
En espérant qu'un p'tit coup de vent
te les apportent pour rappeler le temps🎶
🎶 mais il faut que je m’en aille 🎶 c’était bien le petit bal 🎶 sera sans doute la pensée que j’aurai au bout des cinquante prochaines … et 🎶 qu’une heure, rien qu’une heure durant … 🎶
Je vais me refaire un café et chaque grain sera une pensée pour vous .
Sur une dernière musique sans paroles
( Amélie Poulain )
Ps :
à toi 🐈 que je garde comme un de mes plus beaux souvenirs .
à toi 🐇 malgré que je t’en veux de ne pas pouvoir t’en vouloir .
à toi ❄️ de Sibérie ( je te dirais plus tard )
à toi 🐁 pour ne pas m’avoir laissé à ma douleur … et patiemment presque inconsciemment de refaire fleurir ce jardin saccagé …
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thetremblingroofbeam · 2 months
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The Woman Destroyed // Simone de Beauvoir
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choses-dingen · 1 year
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« Vestige d’un temps révolu, la conversation est en voie de disparition »
Nous entrons dans une société fantomatique où, même dans les rues, les yeux sont baissés sur l’écran. On n’a jamais autant communiqué, mais jamais aussi peu parlé ensemble, déplore, dans une tribune au « Monde », le sociologue David Le Breton.
Dans le monde contemporain de l'hyperconnexion, les conversations qui sollicitent un face-à-face ou plutôt un visage-à-visage, une écoute, une attention à l'autre, à ses expressions, deviennent rares, de même le tact qui les nourrissait. Souvent, elles sont rompues par des interlocuteurs toujours là physiquement, mais qui disparaissent soudain après l'audition d'une sonnerie de leur portable ou dans le geste addictif de retirer ce dernier de leur poche dans la quête lancinante d'un message quelconque qui rend secondaire la présence bien réelle de leur vis-à-vis. Ils regardent ailleurs et quittent l'interaction, abandonnant là leur interlocuteur qui reste les bras ballants, en se demandant que faire de ce temps d'effacement de la présence, ce moment pénible où on l'a éteint en appuyant sur la touche « pause » de l'existence. L'autre devant soi a ontologiquement moins d'épaisseur que les autres virtuels, susceptibles d'envoyer un message ou de téléphoner. Il fait de la figuration, immédiatement liquidé au moindre soupçon de l'arrivée possible d'un SMS. Même le repas de famille, autrefois haut lieu de transmission et de retrouvailles, tend à disparaître. Chacun arrive à son heure et va chercher à la cuisine les plats achetés tout prêts au supermarché avant de s'abandonner à son écran personnel. Dans nombre de familles, le repas est une assemblée cordiale de zombies qui mangent d'une bouche distraite, peu attentifs au goût des aliments, dans l'indifférence à la proximité des autres, tous absorbés par leur cellulaire ou leurs écrans divers.
Adoration perpétuelle
On comprend, en ce sens, le succès des fast-foods en ce que leur tâche n'est pas de satisfaire le goût, mais la seule nécessité de manger en toute indifférence, puisque ce sont d'abord les yeux qui se nourrissent de l'écran. Les restaurants renvoient la même image d'hommes ou de femmes qui, après de brèves minutes de congratulations mutuelles, disparaissent rapidement derrière leur portable. Ils sont autour de la même table, mais seuls, les yeux captifs de leur écran, dans l'oubli de ce qu'ils mangent et du fait qu'ils sont censés être entre amis ou collègues. La conversation est en voie de disparition, vestige archaïque d'un temps révolu. La communication, en revanche, sature le quotidien et dévore toute l'attention, elle implique la virtualité, la distance, la décorporation, l'efficacité, la rapidité, l'utilité. Elle est dans l'impatience, la vitesse, le réflexe et non la réflexivité. Elle juxtapose les acteurs et elle ressemble le plus souvent au transfert de communiqués. A l'inverse, la conversation sollicite une disponibilité, une attention à l'autre, un échange, une flânerie, une intériorité, la valeur du silence et du visage, l'incertitude du cheminement. Elle est une consécration mutuelle, mais elle exige que le fil invisible qui relie les individus en présence ne se rompe pas.
"LEUR PORTABLE LES POUSSE EN AVANT OU LES MAINTIENT DANS UNE SORTE D'HYPNOSE SANS FIN QUI LES COUPE DE LEUR ENVIRONNEMENT"
Nous entrons en ce sens dans une société fantomatique où, même dans les rues, les yeux sont baissés sur l'écran dans un geste d'adoration perpétuelle, et non plus ouverts sur le monde environnant. La plupart de nos contemporains sont aujourd'hui presque en permanence prosternés devant leur portable qui les pousse en avant ou les maintient dans une sorte d'hypnose sans fin qui les coupe de leur environnement immédiat. Ils parlent seuls, commentant souvent leurs faits et gestes. Ce qu'ils disent importe finalement peu. Le portable est devenu partout autour de nous un cinquième membre, encore plus ou moins détachable avant qu'il ne soit greffé à une main ou à une oreille. On n'a jamais autant communiqué, mais jamais aussi peu parlé ensemble. La parole glisse dans la seule nécessité du rappel de contact, ce que les linguistes nomment la dimension phatique du langage, mais qui est insuffisante en elle-même pour établir la réciprocité et l'échange d'une signification pertinente. Ces innombrables « contacts » au quotidien ressemblent à une relance technique de confirmation de soi. En revanche, fondée sur la continuité de la prise en compte de l'autre, la conversation est en voie de disparition.
Disparition de soi
Ce recours hypnotique au portable ajoute encore à l'hyperindividualisation de nos sociétés, il renforce l'indifférence aux autres autour de soi que l'on heurte parfois sur le trottoir tant l'attention est captive de l'écran. Chacun désormais tend à faire un monde à lui tout seul. La réciprocité du visage-à-visage dans la respiration de l'échange devient une exception. Cette fascination est une déclinaison saisissante de la disparition de soi : ne plus être là dans une attention au monde, mais ailleurs, absorbé en soi. Nous sommes de moins en moins ensemble et de plus en plus les uns à côté des autres, dans l'indifférence ou la rivalité. Plus l'on communique et moins l'on se rencontre, plus l'autre vivant devant soi devient superflu. Avant l'arrivée des techniques modernes de communication, et notamment le téléphone cellulaire ou Internet, les gens se parlaient à la table familiale, au travail lors des pauses, au restaurant, dans les cafés, les transports en commun, sur le chemin du travail ou du domicile. Souvent, aujourd'hui, le téléphone en main, chacun, autour de la table ou en marchant avec les autres, consulte ses mails ou envoie un SMS, en distribuant les miettes de quelques mots de temps en temps comme pour rappeler aux autres qu'ils existent quand même malgré la parenthèse, mais ils pourraient très bien ne pas être là. La connexion prend le pas sur une conversation renvoyée à un anachronisme.
David Le Breton est sociologue et anthropologue, professeur à l'université de Strasbourg. Dernière parution : « Des visages. Une anthropologie» (Métailié poche, édition revue et actualisée, 400 p., 10€)
Dans Le Monde du mardi 3 janvier 2023
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already-14 · 2 years
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Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile » Via fine arts museum of San Francisco
« Nous avançons toujours
Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie
Nous vivons d’un seul jet
Nous sommes du bon port
Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie Où nous arrêterons-nous Notre poids immobile creuse notre chemin
Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui
Un rien de paysage suffisant
Les prisons de la liberté s’effacent
Nous avons à jamais
Laissé derrière nous l’espoir qui se consume
Dans une ville pétrie de chair et de misère
De tyrannie
La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage
Un rideau doux comme ta peau
Une aile salubre une végétation
Plus transparente que la lune du matin
Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes
Tout au-delà ruiné
La jeunesse en amande se dénude et rêve
L’herbe se relève en sourdine
Sur d’innocentes nappes de petite terre
Premier dernière ardoise et craie Fer et rouille seul à seule Enlacés au rayon debout Qui va comme un aveu Écorce et source redressée L’un à l’autre dans le présent Toute brume chassée Deux autour de leur ardeur Joints par des lieues et des années
Notre ombre n’éteint pas le feu Nous nous perpétuons.
Au-dessous des sommets
Nos yeux ferment les fenêtres
Nous ne craignons pas la paix de l’hiver
Les quatre murs éteints par notre intimité
Quatre murs sur la terre
Le plancher le plafond
Sont des cibles faciles et rompues
A ton image alerte que j’ai dispersée
Et qui m’est toujours revenue
Un monotone abri Un décor de partout
Mais c’est ici qu’en ce moment Commencent et finissent nos voyages Les meilleures folies C’est ici que nous défendons notre vie Que nous cherchons le monde
Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur
La verdure et la chair des femmes au printemps La plus belle est un baume elle incline au repos Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres Leur mère est une feuille Luisante et nue comme un linge mouillé
Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux Les façons d’être du ciel changeant Au fil des chevelures
Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement
Par le même désir
Couché aux pieds de son reflet
Un couple illimité. »
(via Man Ray | DantéBéa)
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linguenuvolose · 2 years
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[L’âge de discrétion, La femme rompue - Simone de Beauvoir]
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christophe76460 · 1 year
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TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT DU FRÈRE LISUNGI (PARTIE 9)
•DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MORT
Quelques secondes après que mes poumons aient rejeté tout l'air qu'ils contenaient, je me vis me lever et
me mettre sur mon lit, de sorte que mes pieds touchaient le sol.
A côté de moi, sur l'autre lit, je remarquai une personne qui se levait aussi de son lit. Cette personne voulut savoir si j'étais prêt pour le voyage.
En effet. Il me semblait que je devais faire un certain voyage, mais pour aller où je ne savais pas! Alors je lui répondis par l'affirmative.
Mon nouveau compagnon et moi, nous descendîmes de nos lits respectifs, et nous nous dirigeâmes vers la sortie.
Tout en nous éloignant, je jetai un coup d'oeil à l'endroit que je venais de quitter. Sur le lit, je remarquai une forme allongée et recouverte d'habits. Je ne reconnus pas cette forme comme étant mon ancien corps, puisque j'en avais un autre, et que je n'étais pas fou non plus.
Nous descendîmes donc des lits
et nous nous dirigeâmes vers la sortie, dans le but de trouver un moyen de transport pour nous amener à la destination.
Je précise que cette destination nous était inconnue jusqu'alors. Nous partîmes nous installer de l'autre côté de la route qui passait par là.
Une voiture blanche vint s'arrêter à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvions. Le conducteur en descendit et nous demanda si nous avions aperçu deux personnes avec des paquets en main, et il ajouta:
-Le ROI m'envoie chercher deux personnes qui, en principe, devaient se trouver à cet endroit.
Mon ami et moi répondîmes avec empressement qu'il s'agissait bien de nous. Le conducteur nous dévisagea un instant sans rien dire, rentra dans sa voiture, et partit.
Après le départ de la voiture, notre attention fut attirée un groupe de personnes qui venaient en faisant
beaucoup de bruit, se tenant la poitrine tout en se lamentant.
Sans faire cas de notre présence, ils nous dépassèrent et entrèrent dans la salle d'où nous étions sortis. A l'intérieur, ils firent encore plus de bruit que dehors. Regroupés autour des deux lits, ils s'affairaient tout autour en se lamentant encore d'avantage, en regardant les deux formes allongées sur les lits.
Vu que le bruit qu'ils faisaient nous exaspérait, je m'approchai de l'un d'eux pour qu'il m'explique la raison de tout ce vacarme.
Je le touchai et lui demandai la raison de tout ce bruit. L'autre ne tourna même pas le regard dans ma direction... Je l'ai abandonné pour aller trouver un autre, toujours du même groupe.
La réaction de cette deuxième personne fut identique à celle de la première. Je voulais contacter une troisième personne, lorsque mon compagnon intervint pour me dire de laisser tomber.
Il ajouta:
- Ne vois-tu pas qu'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre?
- S'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre, c'est que nous sommes morts...
Cette déduction mit mon compagnon mal à l'aise. Vexé, il me dit:
-Nous ne sommes pas morts et nous ne mourrons jamais, du moins en ce qui me concerne. Je suis vivant et je ne mourrai pas!
Voyant le ton de sa voix et le calme avec lequel il s'exprimait, je ne pouvais plus douter. Convaincu, je me tus et revins prendre ma place au bord de la route, à côté de lui.
Un peu plus tard, les personnes en
question s'éloignèrent de l'hôpital en emportant deux colis.
Un long moment passa sans qu'aucun incident ne vienne troubler notre quiétude. Puis vint un autre véhicule, un bus cette fois-ci, qui s'arrêta tout près de l'endroit où nous nous trouvions.
Le conducteur, sans sortir de son véhicule, nous posa la question de savoir s'il s'agissait bien de nous, et si nous étions les deux passagers qu'on lui avait ordonné de ramener à bord de son véhicule?
Notre réponse fut affirmative.
Etonné de notre réponse, il s'en alla déçu...
Le silence fut rompu par une voix qui provenait d'au-dessus de nous, et qui disait: "Femmes chrétiennes!"
Femmes africaines chrétiennes!"
Levant nos yeux dans la direction d'où provenaient les voix, nous aperçûmes un grand navire, un bateau qui naviguait dans l'espace.
Les passagers du bateau étaient des femmes noires, toutes coiffées de mouchoirs blancs. Sur le bateau
était fixé le drapeau de Jésus.
Lorsqu'elles nous aperçurent, ces femmes agitèrent leurs mouchoirs dans notre direction, et entonnèrent une mélodie dont voici le texte:
"Le drapeau de Jésus flotte et nous montre le chemin du ciel! "
Nous restâmes à contempler le bateau, qui disparut avec ses passagers dans les nuages.
Nous répondîmes à leurs salutations en agitant nos mains. Longtemps après que le bateau ait disparu, je posai cette question à mon compagnon:
-Mon cher, toi qui dis que nous ne sommes pas morts, as-tu déjà vu un bateau naviguant dans les airs?
Moi, pas encore, ce n'est qu'ici que je vois des choses pareilles.
Ensuite, as-tu entendu les paroles de la chanson des femmes qui nous saluaient dans le bateau, tout à l'heure? " Le drapeau de Jésus nous montre le chemin qui mène vers le ciel."
As-tu jamais entendu cela autre part, toi qui prétends ne pas connaître la mort?"
Pour toute réponse, après avoir souri de l'air de quelqu'un qui s'apitoie, il me dit:
- Si toi tu penses que tu es mort, moi, je ne le sais pas, mon cher. Mais ne veux-tu pas que nous parlions d'autre chose, s'il te plait, car je ne sais pas de quoi tu parles, et je ne tiens pas à te l'expliquer en tous cas. Je me sentis ridicule devant l'attitude de mon ami.
A chaque réponse qu'il me faisait,je sentais l'inutilité mon insistance. Alors je me tus, et je me résignai, pour ne pas lui causer de soucis par mes questions.
Un grand bruit nous fit sursauter: c'était un grand engin volant. Je le nomme avion pour une meilleure compréhension, mais, en réalité, ce n'était pas un avion. L'avion en question vint donc se poser à quelques mètres de distance de l'endroit où nous nous trouvions.
Le pilote sortit de sa cabine et fit signe à mon ami de prendre place à bord. Ce dernier ne se fit pas prier deux fois. Il entra sans protocole. Je m'apprêtais aussi à entrer, lorsque je vis la porte me claquer au nez.
Le pilote, à l'aide d'un microphone, me dit qu'il n'avait pas reçu d'instructions précises à mon sujet, il me dit qu'il fallait attendre la décision du ROI, qui devait passer d'un moment à l'autre à cet endroit précis. A l'intérieur de l'engin, mon compagnon suivait mon plaidoyer
avec le pilote.
Soudain, une forte voix se fit entendre: "LE ROI!"
Tout à-coup, le ROI apparut.
Son corps était transparent comme du cristal, c'est-à-dire que nos regards pouvaient traverser son corps sans peine, et voir distinctement les objets qui se trouvaient de l'autre côté. Il était beau et avait la stature d'un homme normal.
Quelqu'un sortit de l'avion en tenant à la main un document, dans lequel il y lut toute ma vie passée. Il y décrivit toutes mes actions, depuis le jour où j'étais devenu conscient, jusqu'au moment où j'avais envoyé le jeune homme prévenir ma famille à l'hôpital. Le ROI suivit tout sans mot dire puis, à la fin, Il fit un signe négatif de la tête. Il ne prononça aucune parole. Puis Il disparut.
Au même instant, l'avion décolla en emportant mon compagnon. Alors que ce dernier s'en allait, un grand chagrin envahit mon coeur.
Je restais seul, abandonné. Ce sentiment d'isolement me fit si mal que j'eus envie de pleurer.
Mais, tout-à-coup, j'entendis une voix lointaine qui disait:
"JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS!
JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! JESUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! "
Cette voix s'approcha de moi et s'amplifia de telle manière qu'à la troisième fois je sentis comme si mes tympans éclataient. N'y tenant plus, et dans un ultime effort, je me réveillai.
•UN RESSUSCITÉ À YANGAMBI
J'étais donc revenu à la vie. Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquai furent les rameaux de palmier qui pendaient au-dessus de ma tête.
Lorsque je tournai la tête autour de moi, il y eut instantanément deux mouvements dans la foule qui était autour de moi: ceux qui étaient tout près s'enfuirent, se sauvant loin de moi, alors que ceux qui étaient éloignés s'approchaient pour voir pourquoi les autres fuyaient.
Il y eut donc deux mouvements simultanés. L'heure était à la contemplation et à l'admiration.
Personnellement, je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Il y avait plusieurs personnes autour de moi. Parmi elles, je reconnus certains visages.
A ma gauche, il y avait un cercueil avec tous les éléments prêts pour une inhumation: il y avait des draps bien blancs, des oreillers, et une partie de mes habits.
Je portais un costume que je ne rappelais pas avoir déjà porté.J'avais aux pieds des chaussettes blanches, et des gants blancs aux mains. Tout sentait le parfum.
Le flacon était d'ailleurs déposé au bord du cercueil. Il était prés de quatorze heures lors que je revins à la vie.
Des bougies brillaient aux quatre coins du cercueil. Lorsque je réalisai ce qui s'était passé, une grande joie
inonda mon coeur. J'étais mort, et maintenant j'étais revenu à la vie.
En me levant du lit où j'étais allongé,
mes premiers paroles furent: "GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Les gens autour de moi, s'étonnaient, se demandant où j'avais connu Jésus.
Après ce moment de joie immense, J'émis le voeux de me rendre à l'hôpital où j'avais été hospitalisé, et où j'étais décédé.
Lorsqu'on apprit ma résurrection,tout le monde accourut pour me voir. J'avais passé plus d'une journée chez les morts. Car j'étais mort la veille vers dix heures, et j'étais revenu à la vie le lendemain vers quatorze heures.
On m'apprêtait déjà pour mon enterrement lorsque je revins à la vie.
En route vers l'hôpital, tout le monde s'étonnait de ce que je parlais de JÉSUS SAUVEUR.
Je sentais qu'une force m'entraînait vers l'hôpital. Je ne savais même pas ce que j'allais y faire.
Arrivé à l'hôpital, je fus reconnu par les malades comme le décédé qu'on avait emmené la veille.
Sans m'occuper de ce qu'ils disaient, je m'écriai à haute voix:
"GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Ces paroles, prononcées vers quinze heures dans un hôpital de Yangambi produisirent un grand miracle. Tous les malades furent guéris. Tous, sans exception!
Même ceux qui avaient été opérés dans l'après-midi de ce même jour. Tous furent guéris, et les médecins n'en revenaient pas!
L'un d'eux, le docteur BAYLO s'approcha d'un ancien malade qu'il avait lui-même opéré dans l'après-midi. Mais, en voyant ce denier sautiller et courir de joie, il crut qu'il était devenu fou, en plus de sa maladie, ou que c'était lui-même qui
devenait fou. Pour en avoir le coeur net, il appela un malade et l'obligea à se déshabiller. Ce dernier, sans vergogne, ne se fit pas prier deux fois.
Alors le docteur remarqua comment celui qui avait formé le corps de
l'homme avec la poussière de la terre savait guérir, Lui, JÉSUS...!
Il ne restait plus aucune cicatrice ni trace quelconque de la moindre intervention chirurgicale.
Pour un miracle, c'en était un!
Un vrai, en tous cas! Le médecin ne savait plus que penser ni que dire. Bien sûr, il savait bien définir ce qu'était un miracle, mais il n'en avait jamais palpé un.
Ce jour-là, l'occasion lui fut donnée d'en voir un, et il crut.
Le soir même, il fut baptisé par immersion au Nom de JÉSUS-CHRIST!
Faute de malades, l'hôpital resta vide...
Après ce grand miracle, je me souvins de mon compagnon de voyage, celui qui avait pris l'avion.
J'exprimai le voeu qu'on m'amène chez lui. Là, je vis que le deuil battait son plein. Je m'approchai de ses proches parents et je leur demandai de m'écouter.
Lorsqu'ils me reconnurent, ils se turent tous. Je leur conseillai de ne plus pleurer, mais de se réjouir, puisque leur parent décédé était "bien" à l'endroit où il se trouvait actuellement.
Je leur expliquai tout ce qui s'était passé, et comment j'avais eu du mal à faire comprendre au décédé que nous étions morts. Comment mon compagnon m'avait conseillé de ne pas chercher à connaître les raisons du vacarme qu'ils faisaient. Je leur fis comprendre que les pleurs et les lamentations n'avaient rien à voir avec les morts.
Tout ce dont ces derniers avaient besoin, c'était du calme et de la tranquillité.
Je leur expliquai aussi comment le Grand Roi avait envoyé tout un avion pour transporter leur frère qu'ils pleuraient. Tous me suivirent d'une oreille attentive. Personne n'osa m'interrompre. A la fin de mon récit, personne ne se remit à pleurer. Il était temps d'aller enterrer le corps de mon compagnon.
Bien qu'affaibli par la maladie, je transportai aussi le cercueil de mon ami. Je me disais en moi-même:
"Si j'étais encore dans la magie, je ne pourrais pas voir l'esprit de celui-ci !"
Arrivé au cimetière, il y avait deux
trous creusés à même le sol au même endroit. L'un m'était destiné, et l'autre était pour mon compagnon.
Nos tombes étaient mitoyennes parce que nous étions décédés le même jour. La vue de ma tombe suscita en moi les mêmes sentiments d'isolement que j'avais ressentis lorsque l'avion avait décollé, emportant mon ami...
La fatigue, la faim et le chagrin finirent par briser le peu de forces qui me restaient encore.
Me souvenant du départ de mon compagnon, je pleurai. Pourquoi étais-je revenu à la vie? Pour souffrir encore dans ce bas monde?
Mon organisme avait besoin de beaucoup de repos et de nourriture. Je tombai par manque d'énergie, et je perdis connaissance !
Évanoui, on me ramena à la maison. Je repris connaissance en cours
de route.
Plusieurs jours passèrent. Je retournai à Kisangani. Là-bas, je devins évangéliste. Pour approfondir encore d'avantage mes connaissances dans les choses de Dieu, je me fis inscrire à l'École Biblique que dirigeaient les professeurs norvégiens.
Mes parents choisirent une jeune fille en ménage pour moi. Puis je fus employé à la Société CAMEZA, agence de Kisangani. Cette entreprise fabrique des fils métalliques. J'avais le grade de Sous-Directeur.
La Société me logeait et j'avais une Land-Rover à ma disposition.
Le Seigneur bénit Son oeuvre à travers mon ministère, au sein de l'Église de Kisangani.
Beaucoup de miracles se produisaient à travers nos prières, entre autres la guérison des malades mentaux.
En effet, notre ministère concernait surtout les malades mentaux. Nous prions pour eux, et le Seigneur les guérissait tous.
Parmi eux, il y eut les deux jeunes étudiants qui avaient pris la fuite lors de l'arrivée des Felbuss, le commando qui avait tiré sur moi, et bien d'autres personnes encore.
Autour de nous se forma une cellule de prière. Dans le cadre de mon ministère, je persuadai plusieurs personnes, à qui j'avais remis des talismans lorsque je pratiquais encore la magie, de suivre mon exemple et abandonner les pratiques magiques.
Certains acceptèrent et abandonnèrent la magie, tandis que les autres ne voulurent pas de mes paroles. Chez eux, Satan avait resserré le bandeau de l'ignorance sur leurs yeux, de peur qu'ils ne voient la clarté de la prière, pendant qu'il faisait encore jour.
À Suivre...
Pour lire la partie 8, cliquez sur ce lien :
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