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#l’incarnation
unesimplevie · 1 year
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La femme est belle quand elle ose la sensualité.
Ni vulgaire, ni séductrice, elle laisse simplement s’exprimer qui elle est en donnant la parole à son corps et à ses sens. Chaque femme est sensuelle quand elle ose être qui elle est, et quand elle s’autorise à laisser s’exprimer son désir et son mouvement de vie. La femme qui est en contact avec son féminin profond est naturellement sensuelle, elle n’a pas besoin de chercher, elle l’incarne pleinement.
Catherine Oberlé
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portraitsofsaints · 27 days
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Saint Marie of the Incarnation
October 28, 1599 - April 30, 1672
Feast Day: April 30
Patronage: against impoverishment, against loss of parents, poor people, and widows
Canonized: April 3, 2014, by Pope Francis
Saint Marie of the Incarnation (Marie de L’Incarnation), a French Ursuline nun, was sent to New France (Canada) to establish the Ursuline Order.  She has been credited with founding the first girls' school and with missionary efforts in the education of the native people, all the while experiencing mystical visions and suffering periods of spiritual aridity. Called “Marie of the Ursulines”, she compiled dictionaries in Algonquin and Iroquois and taught the Indians the rest of her life until her death of a liver illness in 1672.
Prints, plaques & holy cards available for purchase here: (website)
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ekman · 4 months
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La France a un nouveau premier ministre, et un presque nouveau gouvernement. Ça fait deux fois "nouveau", et ça c'est nouveau.
• C’est officiel, Attal a été nourri au lait Davos, spécial premier âge, efficace pour attirer les fées Récession et Rébellion autour du berceau de l’heureux élu, jeune Éloïm dressé à coups de saucisse alsacienne.
• Profitons de l’instant pour placer un bonus/malus à celui qui espérait une récompense, je cite notre vieil ami Moussa, fraichement niqué-de-sa-race-sur-le-coran-de-la-Mecque, qui a réceptionné la nomination de son rival pile à cet endroit que Gaby affectionne tant. Pour l’instant, c’est acté, le coq reste chef des poulets.
• Sachez qu’Attal se prononce “Attal” parce que l’on dit “ravioles” quand on veut parler de “raviolis”. Comprenne qui pourra.
• Gaby investit Matignon – sonnez hautbois, résonnez musettes ! – avec l’air modeste et compassé de tous ceux qui l’ont précédé, trop content de jeter à la rue celle qui restera, pour la postérité, l’incarnation même de la sécheresse vaginale.
• Gaby est proche des gens, c’est le service de presse de Matignon qui le dit. Ainsi le voilà parti dans vers les “Hauts de France”, qui valent bien ceux de Hurlevent pour le quart d’heure, tant la tempête y souffle et l’eau y monte. Il est beau surtout dans l’action, Gaby. C’est de son âge.
• Sur les ondes et les plateaux téloche, on vous sert Attal solidaire et volontaire, Attal enfant surdoué, Attal homosexuel assumé, Attal et sa passion Véran – d’ailleurs ne dit-on pas d’une machine efficace qu’elle est montée sur Véran ? Bon, je sors.
• Question people : qu'en pense leurs exs ? Stéphane Séjourné, mari divorcé du fougueux impétrant, a accepté le quai d’Orsay un peu comme on prendrait du bout des doigts un cadeau de rupture. On imagine que la cote de la France va remonter très fort dans les pays africains. Quant à Coralie Dubost, ravissante arriviste qui sortit un temps avec le turbulent bi Véran, on n’a plus de nouvelles. Tant mieux pour elle.
J.-M. M.
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aurevoirmonty · 6 months
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« Chez vous [en Occident], l’image d’un Bill Gates, d’un Murdoch ou d’un Zuckerberg menotté est totalement inconcevable. En Russie, au contraire, un milliardaire est tout à fait libre de dépenser son argent, mais pas de peser sur le pouvoir politique. La volonté du peuple russe – et celle du Tsar, qui en est l’incarnation – prévaut sur l’intérêt privé quel qu’il soit. »
Giuliano da Empoli, Le mage du Kremlin (2022)
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lepartidelamort · 4 months
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Hommage à Louis XVI
Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi.
Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle.
Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau.
Source : Albert Camus, L’homme révolté, La Pléïade, p. 528-529.
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soitamespieds · 9 months
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La Dominante Gynarchique : La Guerrière au Cœur du Patriarcat
Dans les sables mouvants de l’histoire, où des forces contradictoires tirent l’humanité dans toutes les directions, une figure se détache du lot : la dominante gynarchique. Elle est l’incarnation d'un pouvoir féminin, une force pure dans un monde principalement régi par une autorité patriarcale. Mais qui est-elle? Elle est une guerrière, une dirigeante, une visionnaire qui ne voit pas le monde comme il est, mais comme il pourrait être.
Dans les sociétés patriarcales, les femmes ont longtemps été considérées comme des êtres inférieurs, bonnes uniquement pour les tâches ménagères, la maternité et le mariage. Mais la dominante gynarchique refuse ce rôle subalterne. Elle est bien plus que ce que la société attend d'elle. Elle est une guerrière, armée non pas de lames ou d'armures, mais de courage, de résilience et de perspicacité.
Elle comprend que la véritable guerre n’est pas toujours celle des épées et des flèches, mais celle des idées et des croyances. Dans un monde où la voix des femmes est souvent étouffée, elle élève la sienne, forte et sans peur, défiant ceux qui voudraient la réduire au silence. Elle sait que pour changer le monde, il faut commencer par changer les esprits.
La dominante gynarchique est une source d'inspiration pour toutes les femmes, et même pour les hommes. Elle rappelle que le pouvoir ne réside pas dans le sexe, mais dans la capacité à diriger, à inspirer et à apporter des changements positifs. Elle nous montre que même dans les situations les plus désespérées, il y a toujours une lueur d'espoir.
Dans un monde où les structures patriarcales semblent omniprésentes, la dominante gynarchique est un phare de lumière, montrant la voie à suivre. Elle est un rappel que le changement est possible, que les femmes ont le pouvoir de façonner l'avenir, et que chaque acte de défiance, petit ou grand, est un pas vers un monde plus égalitaire.
La dominante gynarchique est la preuve vivante que le féminin n'est pas faible, qu'il ne se contente pas de suivre, mais qu'il mène. Elle est le visage de la résistance, du courage et de la détermination. Et tant qu'elle sera là, la gynarchie continuera de défier et de bouleverser l'ordre établi, ouvrant la voie à un avenir où tous les individus, quels que soient leur sexe ou leur statut, sont traités avec respect et dignité.
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bourbon-ontherocks · 1 year
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(Previously, in the HPI rewatch...)
Et c'est reparti pour la dégringolade, vous le sentez ce cœur brisé qui arrive à grands pas ?
Mais d'abord un peu de Gilles qui souffre, comme un présage de ce qui va m'arriver dans cet épisode
Et franchement chapeau à Cypriane et Noé pour avoir réussi à maintenir une vraie dispute pendant toute la durée du petit déj, toute cette scène est l’incarnation du chaos
"Oh putain ! J'avais exactement la même, ado !" ENFIN j'ai réussi à comprendre ce que braille Morgane par-dessus le vrombissement de la mobylette 🥳
J'adore, Morgane qui demande à Karadec s'il a changé de parfum parce qu'elle sent une odeur chelou, et lui qui pense clairement qu'elle est encore en train de le cuisiner sur sa conquête (ce qu'elle va faire cinq minutes après, hein) et qui la rembarre direct
Gilles qui tousse de la fumée c'est vraiment trop drôle
"Et sexuellement, ça matche ?" 😆😆
"Vous et moi on est juste collègues, en fait" mec y'a deux épisodes t'étais prêt à démissionner pour elle, te fous pas de ma gueule... 😏
"Ah donc vous avez pas encore..." "Pas encore quoi ?" "Bah ken !" "Vous croyez vraiment que c'est le moment de parler de ça ?" "Excusez-moi de m'intéresser" Je suis désolée je suis obligée de copier l’intégralité de ce dialogue parce que littéralement chaque réplique me termine, EXCUSEZ-MOI DE M’INTÉRESSER, mais qui dit ça en parlant de la vie sexuelle de ses collègues ?? 😂
“Vous savez que Karadec a une meuf ?" Adam qui ferme les yeux en mode oh no, here we go, et la réaction de Gilles, voilà, c’est pour ça que je regarde HPI, moi. Pour le malaise.
"J'ai passé la moitié de ma vie à faire des sittings anticapitalistes" ...et l'autre moitié à faire du shopping du coup ?
"Quitte à passer toutes nos journées ensemble, on pourrait au moins se raconter des trucs" bichette elle veut tellement qu'ils soient amis I'm gonna fling myself off a cliff 😰
Morgane qui se marre quand Adam se fait attaquer par le chien, "bah, défendez-vous" mais elle a vraiment aucun respect 😅
Les ragots dans cette équipe, c'est quelque chose, quand-même
"Sylviane, elle est avec Gérard des services généraux" "Et alors ?" Merci Gilles
Diego de la BRI... 🤭
"Il dormirait pas dans la baignoire" -> Je rêve où Morgane veut se taper absolument tout le monde dans cette série... Karadec, Bonnemain, Diego... Et après ça nous fait croire que ça aime pas les flics... 😏
Toute la scène des "il a niqué" je crois que c'est ma scène préférée de toute la série en fait
"Ça va ?" "Ouais, et vous ?" 🔥🙊
Daphné en PLS qui est incapable de répondre sur l'état des recherches 🤣🤣🤣
"Ouh purée ça fait du bien... Hein, ça fait du bien. Nan ?" Putain mais chaque réplique de Morgane est un sous-entendu sexuel j’en peux plus 🥵 
[Et sans transition ou presque parce que si, si, il s’est passé des trucs entre temps, mais rien qui méritait un commentaire dans ce rewatch]
"Vous êtes contente ?" 😭😭😭
Non mais le regard de Morgane à ce moment là ça me détruit, ça tient plus du SOS que de la joie à ce stade, je-- 😭😭😭
Et puis leur gêne, là, quand elle commence à dire et pourquoi je serais pas contente, comme si elle le suppliait de lui donner une raison de pas l’être, something something si tu reviens j’annule tout et NON j’ai pas honte
Et lui qui perd complètement le fil non mais c’est pas du tout ce que je voulais dire alors que SI, c’était ce qu’il voulait dire, enfin peut-être, j’en sais rien, lui non plus
"Je trouve que vous faites un couple formidable avec Ludo"
I'm crying
"Si vous êtes heureuse moi je suis heureux"
S E N D   H E L P
Et le montage qui m'achève avec la musique de Morgane & Karadec, j'ai plus les mots là 😢
La manière dont elle se retourne en partant... Le fait que c'est littéralement un échange d'une minute avec Adam qui lui fait reconsidérer tous les choix qu'elle a fait et qui in fine est la cause de son pétage de câble... CET HOMME LUI A DEMANDÉ SI ELLE ÉTAIT HEUREUSE AND THAT'S ALL IT TOOK FOR HER TO REALIZE SHE WAS NOT OHMYGOD 😭😭😭
Des envies de crever
Vous imaginez le tournage de la scène du pétage de plomb de Morgane ? Les riverains qui se mettent à la fenêtre en entendant les klaxon et les gens qui gueulent et qui tombent sur Audrey Fleurot ?
"Vous m'expliquez ?" "J'suis obligée ?" 🥹🥹🥹 
Il accepte tellement facilement de ne pas insister I need a minute 🫠
Mais leurs regards, là, j'en peux pluuuuuuuuuus
Le regard énamouré d'Adam quand Morgane fait son show au bar d'impro... On ne dirait pas, mais cet homme est actuellement en couple avec quelqu'un d'autre. Ça vous en bouche un coin, hein ? Bah à moi aussi
"Elle est où Morgane, au fait ?" "Pfff, ouh là là aucune idée" Mouais, tu serais pas encore en train de la couvrir, toi ? 😏
"Si ça se trouve elle est enceinte" "Gilles, ils ont couché ensemble hier soir, c'est physiologiquement impossible" 🤣🤣🤣
J'attire votre attention sur le fait que ça, c'est censé être l'écran de téléphone de MORGANE. Ludo s'appelle Morgane dans son répertoire, je... Comment ça se passe, ils n’ont qu’un seul téléphone au rayon accessoires et ils se le refilent tous ? 🤦‍♀️
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"Donc vous couchez pas ensemble ?" Le malaise est sans limite 😅😅😅
Les regards de Gilles quand il comprend la vérité sont à se plier de rire
Et Céline qui en remet une couche à la fin sur sa voiture de patrouille, mais le dysfonctionnement dans ce commissariat 🙊
Oui je ne fais que retarder l'inévitable
Non je veux pas en parler
Laissez-moi sortir !!!
Morgane qui renifle *avant* d'entrer pour cacher à tout le monde qu'elle a probablement pleuré toute seule dans sa voiture, kill me now 😩
"Moi des doutes j'en ai jamais eu" 💔
La façon dont elle est au bord des larmes quand Gilles rentre mais qu'elle fait tout pour pas le montrer 😭
Et ses petits "oui..." en réponse à Gilles qui veulent juste dire "nan ça va pas DU TOUT" ughhhhhhhh
Des fois je me rappelle qu'Audrey Fleurot est une bonne actrice et je souffre
Encore une fois, on notera le parallèle du fait que ça se passe EN MÊME TEMPS qu'Adam qui part remettre le couvert avec Roxane 😰😰😰
Bichette, sa vie part en couille pendant qu'Adam reconstruit la sienne alors qu'il lui a dit SI VOUS ÊTES HEUREUSE MOI JE SUIS HEUREUX
Et moi je fais une DÉPRESSION
Bonne soirée
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mmepastel · 5 months
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J’avais aperçu l’auteur sur des plateaux télé où l’on débat sans jamais adhérer à ses propos (dont la teneur m’échappe aujourd’hui), j’entendais un gars un peu trop libéral, je voyais un type un peu trop collet monté, plutôt antipathique. Mais c’était un jugement rapide, fondé sur un ressenti, un peu lapidaire. (Aujourd’hui, après avoir lu le livre, j’ai regardé sa page Wikipedia et même si en effet, il semble politiquement d’un bord qui n’est pas le mien, sa biographie est plus intéressante que je n’aurais cru.)
Mais ce livre là m’attirait, par son sujet, et il a été couronné par deux prix littéraires.
On sent quand même bien dès le début du roman que l’auteur est plutôt un homme d’idées que de fiction. Ses deux personnages illustrent chacun deux trajectoires face aux dégâts du changement climatique, de l’agriculture intensive, voire même du capitalisme tout court. Ils sont donc l’incarnation de papier de deux idées.
Même si le livre est astucieux, malin et plutôt bien ficelé (sauf pour la fin qui m’a laissée de marbre) ; même si l’auteur croque habilement un monde qu’il connaît bien (celui du Paris cultivé feignant de réfléchir à la société tout en jouissant de ses privilèges), il ne m’a jamais totalement convaincue. J’ai été happée par les tourments des deux protagonistes, leurs essais et leurs déboires, l’évolution de leurs idées, leurs désenchantements progressifs, mais je ne les ai pas trouvés suffisamment incarnés. Ils sont restés des êtres de papier, des idées auxquelles on a tenté de donner chair, mais sans y parvenir totalement.
Sans parler du final à mon avis raté, auquel je n’ai pas cru non plus, trop tragique et théâtral pour être crédible.
Je pense que Gaspard Koenig est un penseur très brillant, un esprit vif, cultivé voire érudit, qui a bien travaillé son sujet. J’ai beaucoup appris sur les vers de terre, mais pas seulement. Il a le mérite de réfléchir hors des sentiers battus. Mais cela ne l’empêche pas de recourir à certains raccourcis gênants, et à un ton globalement surplombant, moraliste.
Ça pourrait passer si on avait de la tendresse pour les personnages. Mais ni Arthur ni Kevin ne m’ont touchée, ni Philippine, ni Anne. Ils sont tous très irritants. De plus, le style est précis et clair, mais il manque d’âme, de souffle, il est entièrement cérébral, jugeant, complètement tourné vers la logique et la démonstration. C’est vraiment dommage. On se pique volontiers de comprendre l’échec qu’on sent arriver, mais froidement, car on n’éprouve pas grand chose.
Enfin, évidemment, je parle pour moi, puisque ce livre a suscité pas mal de critiques élogieuses, notamment pour son côté satirique et acerbe. Il faut croire qu’il m’a manqué de sentir dans cet humus le cœur d’un roman, la vie palpitante d’un personnage qu’on n’observe pas froidement se débattre dans des situations qu’on a soi-même créées, artificiellement. C’est un jeu pour l’esprit. Un jeu d’échecs par exemple. Une dimension essentielle manque : l’humanité, son intrinsèque fragilité, son irrationalité, son désir d’amour, son désir de consolation, ses gestes dérisoires et vains ; son mystère, au fond.
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shingyou · 1 year
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Suis-je l’art ?
Regarde-moi dans les yeux et fais-moi une promesse Sois sincère, pointe du doigt les étoiles, et dis-moi Si tu crois que dans le miroir, je dois voir l’incarnation de la sagesse Ou que je dois pleurer le rôle, l’enterrer et m’éloigner de toi Oh, poème, plume, et Pinocchio ; comme ton idéal me séduit et danse Je comprends enfin en te lisant ce que je ne savais pas Je suis fatigué d’être le savant et l’étudiant, fatigué d’être là Je veux la connaissance à travers l’art, pas l’art grâce à l’omniscience Déconstruis-moi, arrête, tu m’as mis dans une cage Déconstruis-moi, je t’en supplie, avant que j’entre dans une rage Je me nourris d’arts, et je vis artiste, brise tes attentes pour moi au sol Si tu ne comprends toujours aucun de mes trois actes, c’est pas de bol
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thebusylilbee · 7 months
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"Que peut-il y avoir de plus dévastateur pour une mère, pour un père, que la perte d’un enfant ? Tant d’espoirs partis en fumée, tant de rêves transformés en cauchemars, tant de projets engloutis. Nul ne peut vraiment mesurer cette tragédie s’il ne l’a pas vécue. Et chaque parent tremble à l’idée de recevoir un appel téléphonique l’informant d’un tel drame. Cette calamité peut résulter d’une maladie, on ne peut blâmer alors que le « destin » ; d’un accident, on peut accuser le chauffard, s’il est responsable ; d’un acte « terroriste », qui frappe ici une école, ailleurs un supermarché, là un simple passant. Qui blâmer alors ? Le terroriste, naturellement, qui d’autre ?
Et pourtant… Nous sommes le 4 septembre 1997, rue Ben-Yéhouda, en plein centre de Jérusalem. Trois kamikazes du Hamas se font exploser, tuant cinq personnes, dont une jeune fille de 14 ans prénommée Smadar, sortie de chez elle pour acheter un livre. Elle porte un nom prestigieux en Israël. Son grand-père, le général Mattityahou Peler, a été l’un des artisans de la victoire de juin 1967, avant de devenir une « colombe » et l’un des protagonistes de ce que l’on a appelé les « conversations de Paris », premières rencontres secrètes entre des responsables de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et des Israéliens « sionistes ». En cette année 1997, M. Benyamin Netanyahou était déjà premier ministre et avait promis de détruire l’accord d’Oslo signé en 1993, ce qu’il réussira à faire. Il connaît aussi la mère de Smadar, Nourit, une camarade d’école et une amie de jeunesse. Quand il l’appelle pour lui présenter ses condoléances, elle lui rétorque : « Bibi qu’as-tu fait ? », le tenant pour responsable de la mort de sa fille (1).
« Pour moi, il n’y a pas de différence entre le terroriste qui a tué ma fille et le soldat israélien qui, en plein bouclage des territoires, n’a pas laissé une Palestinienne enceinte franchir un barrage pour se rendre à l’hôpital, si bien qu’elle a finalement perdu son enfant. Je suis persuadée que si les Palestiniens nous avaient traités comme “nous” les traitons, “nous” aurions semé chez eux une terreur cent fois pire. » Dans son texte, Nourit termine en qualifiant M. Netanyahou d’« homme du passé » ; elle s’est malheureusement trompée puisqu’il demeure le visage de la politique israélienne. Malgré les critiques qui le visaient depuis des mois en raison de son projet de réforme de la justice, la grande majorité de la société s’est regroupée derrière lui pour justifier la politique criminelle — selon le droit international — qu’il mène à Gaza (lire « Fragile union sacrée en Israël »). Dans les décombres fumants de cette enclave grandit la prochaine génération de combattants palestiniens, plus déterminée que la précédente, le cœur rempli de rage et d’une inextinguible haine.
L’action des commandos-suicides des années 1990 et 2000 comme l’assaut du 7 octobre du Hamas allié aux autres organisations palestiniennes sont constitutifs d’un crime de guerre, comme le sont le blocus et les bombardements de Gaza. Ils posent une nouvelle fois la question du terrorisme et de sa définition. C’est un exercice laborieux tant les groupes rassemblés sous la rubrique « terrorisme » sont hétérogènes (2). Peut-on ranger sous le même label la milice américaine d’extrême droite qui a commis l’attentat d’Oklahoma City, le 19 avril 1995, Al-Qaida, l’Armée républicaine irlandaise (IRA) ou encore le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ? Cette incrimination implique de considérer ces mouvements comme l’incarnation du Mal absolu, avec qui tout compromis est impossible et contre laquelle la seule stratégie serait l’éradication pour assurer la victoire du Bien. Pourtant, l’histoire a souvent prouvé, que ce soit en Irlande ou en Algérie, que les « terroristes d’hier » sont les dirigeants de demain.
Quand des journalistes somment quiconque intervient sur Gaza de dénoncer le Hamas comme « organisation terroriste » (lire Clara Menais, « En direct des chaînes d’information en continu »), ils oublient que cette désignation, entérinée principalement par l’Union européenne et les États-Unis, n’est adoptée ni par les Nations unies, ni par de nombreux États qui maintiennent des canaux de communication avec cette organisation. Même Israël a, pendant des années, entretenu des contacts avec elle et autorisé le Qatar à convoyer des centaines de millions de dollars vers Gaza en espérant ainsi « acheter » le mouvement. Peut-on croire qu’une formation qui a recueilli environ 44 % des suffrages parmi les Palestiniens lors des élections législatives de 2006 peut être purement et simplement éradiquée ?
L’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes par l’Union européenne au début des années 2000 à la suite de la seconde Intifada avait suscité bien des débats. La France, convaincue qu’il valait mieux pouvoir échanger avec le mouvement islamiste, souhaitait le dissocier des Brigades Izz Al-Din Al-Qassam, qui figuraient déjà sur la liste, comme les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa avaient été distinguées du Fatah, la principale branche de l’OLP. Paris a finalement cédé à la pression de ses partenaires mais rejette toujours l’inscription du Hezbollah sur cette liste, le mouvement étant un parti politique présent au Parlement libanais et un acteur majeur de la politique intérieure du pays du Cèdre (3).
Le cas du PKK condense les contradictions des politiques occidentales. Il figure sur les listes des organisations terroristes établies par l’Europe et les États-Unis, et il est ainsi possible d’être inculpé d’apologie du terrorisme si on le soutient verbalement. Pourtant, en 2014-2015, les Occidentaux lui ont transféré des armes pour arrêter l’offensive de l’Organisation de l’État islamique (OEI) en Irak et défendre la ville syrienne de Kobané avec un héroïsme qui fut largement salué à travers le monde (4).
On peut tomber d’accord sur le fait qu’il existe des « actes terroristes », ceux qui visent ou qui touchent principalement des civils. Cette méthode de lutte a été utilisée par nombre de mouvements de libération, à une échelle plus ou moins grande selon les circonstances. Avant de s’en indigner, il faut rappeler qu’ils affrontaient des armées modernes, dotées d’avions, de chars, de missiles, dans un combat totalement inégal. Et que la terreur quotidienne, invisible pour les colonisateurs, parfois exterminatrice, frappait depuis des décennies les populations sous occupation, créant colère, frustration et rage.
« Il est facile de ne pas remarquer la terreur, notait l’écrivain Manès Sperber. Elle se cache sous l’indifférence de ceux qui ne sont pas concernés, c’est-à-dire l’écrasante majorité (5).  » Il parlait de la terreur fasciste dans l’Europe des années 1930, mais la terreur coloniale restait encore plus invisible pour l’écrasante majorité des populations des pays colonisateurs, qui s’étonnaient de la « barbarie » en retour des colonisés.
La lutte sud-africaine ne se réduit pas à un « pacifisme » bien intentionné
Le terrorisme n’a pas occupé la même place dans tous les mouvements de libération et certains ont réussi à en limiter l’usage. Le cas sud-africain est exemplaire, même si sa lutte ne se réduit pas, comme beaucoup le croient en Occident, à un « pacifisme » bien intentionné. Le Congrès national africain (ANC) a aussi utilisé la violence et, de manière ponctuelle, le terrorisme. Les conditions de sa lutte ont facilité un choix de modération. L’ANC disposait d’alliés solides à l’échelle internationale, engagés concrètement avec lui dans son combat. Il pouvait compter sur le soutien de l’URSS et de ses pays affiliés, d’un mouvement des non-alignés déterminé et du puissant mouvement de boycott en Occident — que personne ne songeait à criminaliser et qui ébranla l’apartheid et les soutiens du capitalisme sud-africain. Enfin, l’intervention militaire cubaine en Angola, et notamment la bataille de Cuito Cuanavale en janvier 1988, quand l’armée de Fidel Castro porta un coup fatal à la machine de guerre de Pretoria, constitua, selon Nelson Mandela, « un tournant dans la libération de notre continent et de mon peuple (6)  ». Dans ce contexte, il était possible d’éviter le recours au terrorisme. Au contraire, aujourd’hui, ce sont les Palestiniens qui sont abandonnés à leur sort, y compris par plusieurs gouvernements arabes (lire Hasni Abidi et Angélique Mounier-Kuhn, « Riyad - Tel-Aviv, coup de frein à la normalisation »), et c’est Israël qui dispose du soutien inconditionnel des Occidentaux. La position de ces derniers ne sera même pas affectée par l’arrivée au pouvoir à Tel-Aviv de ministres fascistes, « suprémacistes juifs » (7).
Pour comprendre les dilemmes propres à l’OLP et à ses composantes, il faut revenir sur la lutte palestinienne qui a suivi l’occupation de 1967. Après une période d’euphorie marquée par l’extension de l’action des fedayin (combattants) palestiniens, ceux-ci furent expulsés de Jordanie en 1970-1971 (8), tandis que s’affermissait le contrôle israélien sur les territoires occupés. C’est alors l’existence même de la lutte palestinienne qui était en danger et avec elle tout espoir de libération. On assista ainsi à une multiplication d’actions violentes transnationales, avec la création de l’organisation Septembre noir, qui s’illustra dans la prise d’otages d’une partie de la délégation israélienne aux Jeux olympiques de Munich de 1972. Comme l’expliquera Abou Iyad, ancien numéro deux de l’OLP, « l’organisation a agi en auxiliaire de la résistance, à un moment où cette dernière n’était pas en mesure d’assumer pleinement ses tâches militaires et politiques. (…) Ses membres traduisaient bien les profonds sentiments de frustration et d’indignation qui animaient tout le peuple palestinien face aux tueries de Jordanie et aux complicités qui les ont rendues possibles (9)  ». Parallèlement, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), dirigé par le Palestinien chrétien Georges Habache, multipliait les détournements d’avion et organisa, avec l’Armée rouge japonaise, l’attaque contre l’aéroport de Lod (Tel-Aviv) le 30 mai 1972.
Qu’est-ce qui amena l’OLP à arrêter ses « opérations extérieures » ? D’abord une reconnaissance croissante des pays non alignés et des pays socialistes, ce qui lui permit d’accéder à une légitimité internationale et se traduisit par l’invitation de Yasser Arafat à l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1974. Elle commença à être associée au jeu diplomatique et ouvrit ses premières représentations officielles en Europe, notamment à Paris en 1974. La France, qui condamnait évidemment le terrorisme, joua un rôle majeur pour persuader ses partenaires que la clé de la solution du conflit était la fin de l’occupation israélienne et qu’elle passait par la reconnaissance du droit des Palestiniens à l’autodétermination ainsi que par la négociation avec l’OLP (déclaration européenne de Venise de 1980). À l’époque, le premier ministre israélien Menahem Begin accusa les Européens de vouloir le forcer à négocier avec le Fatah, dont « les textes résonnent comme le Mein Kampf de Hitler ». Un parallèle que reprend M. Netanyahou pour stigmatiser le Hamas. Cette avancée européenne ouvrit une fenêtre diplomatique et amorça un processus politique. Un court moment, les Palestiniens purent espérer concrétiser leur rêve d’un État, et ils parièrent sur la paix.
Des combattants criant « Ceci c’est pour mon fils ! »
Il n’est pas question ici de refaire l’histoire de l’échec du processus d’Oslo, mais il est incontestable qu’il joua un rôle dans la victoire électorale de 2006 du Hamas. Ce qui va, pendant des décennies, continuer à nourrir la violence, c’est la situation concrète des Palestiniens, l’extension de la colonisation, la répression de toute activité politique, l’emprisonnement de masse et la violation systématique du droit international. En Cisjordanie, où l’activité du Hamas est réduite, l’action israélienne est-elle plus « modérée » ?
Israël applique cette maxime d’un expert allemand de la fin du XIXe siècle : « Le droit international ne devient plus que des phrases si l’on veut également en appliquer ses principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemples de la sorte (10).  » Cette terreur, souvent invisible pour les Occidentaux, qui ne s’émeuvent que quand meurent des Israéliens, est le sort quotidien des Palestiniens. Elle est marquée dans leur chair. Des vidéos circulant après le 7 octobre ont montré des combattants criant « Ceci c’est pour mon fils ! [que vous avez tué]  », « Ceci c’est pour mon père ! [que vous avez tué]  » (11).
[...]"
Alain Gresh - Directeur du journal en ligne Orient XXI, coauteur (avec Hélène Aldeguer) d’Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française, Libertalia, Montreuil, 2023 (nouvelle édition mise à jour).
(1) Lire Nourit Peled-Elhanan, « Bibi qu’as-tu fait ? », Le Monde diplomatique, octobre 1997.
(2) Lire l’éditorial de Dominique Vidal dans Manière de voir, n° 140, « Vous avez dit terrorisme ? », avril-mai 2015.
(3) Nathalie Janne d’Othée, « Liste des organisations terroristes. Quand l’Union européenne s’emmêle », Orient XXI, 10 janvier 2022.
(4) Lire Dora Serwud, « Les héros de Kobané », dans Manière de voir, n° 169, « 1920-2020, le combat kurde », février-mars 2020.
(5) Manès Sperber, Et le buisson devint cendre, Odile Jacob, Paris, 1990.
(6) Lire « L’Évangile selon Mandela », Le Monde diplomatique, juillet 2010.
(7) Lire Charles Enderlin, « Israël, le coup d’État identitaire », Le Monde diplomatique, février 2023.
(8) Lire « Mémoire d’un septembre noir », Le Monde diplomatique, septembre 2020.
(9) Abou Iyad, Palestinien sans patrie (entretiens avec Éric Rouleau), Fayolle, Paris, 1978.
(10) Sven Lindqvist, Exterminez toutes ces brutes !, Le Serpent à plumes, Paris, 1999.
(11) Ramzy Baroud, « A day to remember : How “Al-Quds Flood” altered the relationship between Palestine and Israel forever », The Palestine Chronicle, 10 octobre 2023.
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codexurbanus · 8 months
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En ce moment, à l’expo street art « A Contre Emploi» à la Collégiale Saint Martin à Angers, on peut voir cinq chimères de notre apocalypse contemporain… et la première c’est:
Chimère I: Epidémia
L’épidémie n’a rien de nouveau, d’ailleurs l’un des quatre chevalier de l’Appcalypse, parfois nommé « pestilence », l’incarne, et l’on sait les ravages fait dans les siècles passés par la peste, la lèpre ou le choléra. Mais cette chimère qui pourrait bien provoquer la fin de l’espèce humaine -souvenons-nous que la Grande Peste du XIVe siecle a tué entre 30% et 50% des européens en 5 ans- a pris une nouvelle dimension. En effet, si avant la peste était un fléau qui tombait sur les hommes par la volonté divine, aujourd’hui des voix s’élèvent pour nous rendre responsables des prochaines épidémies. Ainsi, la pandémie de Covid 19 dont l’impact fut proprement sidérant pourrait tour à tour etre due à des experiences dangereuses en laboratoire ou à la consommation non maitrisées d’animaux sauvages, en l’occurence le pangolin et la chauve-souris, que l’on retrouve dans cette créature… pendant que d’autres menaces virales semblent prêtes à apparaitre à cause de l’activité humaine.
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grisonerie · 1 year
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BABYLON, ou la plus belle lettre d'amour jamais écrite au cinéma.
LE PROTAGONISTE CONDAMNE
Manny.
Manny représente le personnage auquel nous pouvons le plus s’identifier en tant que spectateur. Que ce soit au début du film quand il rencontre la magnifique Nelly Laroy (interprétée par Margot Robbie) ou bien encore à la fin quand, par ce splendide et émouvant montage qui retrace toute l’histoire du cinéma, on aperçoit Manny d’un point de vu externe mais aussi interne car nous voyons notamment la scène de son point de vu. C’est lui qui nous a conduit dans cette histoire sans pour autant nous la compter : il nous a simplement prit avec nous. Manny est le centre principal de l’histoire, le fil conducteur, il est le point moteur. Discret tout au long du film on pourrait rapidement le qualifier de « cafard » comme le décrit si bien la journaliste hollywoodienne à Brad Pitt dans un monologue tout aussi puissant dont nous reparlons plus tard.  Mais non, il prend les rênes de sa vie et décide de devenir connu « Nelly, je veux changer le monde, je veux laisser ma trace et devenir un symbole » dira-t-il entre deux rails de cocaïne à sa nouvelle amie, qui deviendra bien plus tard la raison de sa chute. En effet, un homme si ambitieux ne peut pas gravir les obstacles sans quelques difficultés. Celle de Manny est unique au monde et pourtant c’est la plus récurrente : l’amour. Pas n’importe quel genre d’amour non, c’est l’amour à sens unique donc est victime notre héros. Face à un coup de foudre évident ou il déclarera sa flamme avant même l’apparition du titre du film à l’écran, il passera la suite à suivre Nelly partout, à vouloir la sauver que ce soit face à des mafieux ou bien un serpent à sonnette. Car voilà Manny est prêt à mourir pour elle, il est prêt à tuer, prêt à être humilier et prêt à rater sa vie pour elle. 
Manny est l’incarnation même de la problématique à laquelle nous devons tous faire face un jour ou l’autre : les sentiments ou la réussite. Car l’un ne va que très rarement avec l’autre. Comme l’explique Nigel à Andy dans le long métrage Le Diable s’habille en Prada « Si ta vie sentimentale part en lambeaux, c’est que tu réussis dans ta vie professionnelle, félicitation chérie. » Manny s’est trahi lui-même, oubliant trop rapidement son but, il finira par en perdre son identité, ses idées, son jugement et son rêve. Il ne vivra plus pour lui mais pour elle. C’est ici que le réalisateur Damien Chazelle tire la sonnette d’alarme pour nous spectateur. Si nous décidons de mettre notre énergie dans autre chose que nous même, dans quelque chose de toxique, une relation, et qu’on en oublie nos ambitions personnelles, on peut rapidement sombrer dans le fléau de l’oubli. Lors de la dernière scène, la scène finale, la scène qui signifie tout, la scène qui reste dans nos esprits : Manny pleure, il pleure à cause de ses choix, il pleure le Hollywood des années 20 souillés, mais il pleure son amour condamné, son amour sacrifié, son amour qui l’a abandonné à lui alors qu’il avait tout abandonné pour elle : Nelly. 
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Un symbole reste : c’est ce qu’a voulu nous dire Jean Smart par le biais de Brad Pitt « dans des années les gens verront ta tête et par là tu continueras de vivre, grâce au cinéma. » Le cinéma rend une star immortelle comme il peut tout aussi la tuer. Brad Pitt est un acteur qui se renouvèle et pourtant, il joue ici une star hollywoodienne qui brille et tombe dans l’oubli, nous sommes ici dans un paradoxe : un acteur en opposition à son personnage. Car la voilà la peur de tous : être oublié. Cette peur existe depuis toujours, lors de l’antiquité le pire châtiment pour les grands conquérants était d’avoir leurs noms effacés de partout. Est-ce la même pour Brad Pitt ? Son personnage en tant que grand conquérant d’Hollywood, de créateur, finit-il par lui aussi être oublié ? Brad montre ici qu’il peut se renouveler, qu’il peut encore suspendre, il est toujours d’actualité et immortel, c’est une figure intemporelle et symbolique, il succède là ou a échoué son personnage. C’est exactement pareil pour Tobey Maguire. N’arrivant pas à se décoller de son image de Spiderman il nous offre ici une performance à couper le souffle : il est capable de se renouveler et de nous surprendre, on en vient presque à oublier l’univers Marvel et toutes ses références, en vrai acteur il nous montre ses facettes et ses capacités. Damien Chazelle cherche à nous prouver que tout est possible : on peut se réinventer grâce au cinéma et sa grande salle, son art majeur (et non mineur !) marquera nos esprits et changent la vie des gens. 
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On note tout de même une référence au film Scarface avec Manuel qui préfère se faire appeler Manny au fur et à mesure, qui adopte petit à petit l’attitude de Manny Ribera allant même jusqu’à adopter la même coupe de cheveux de ce dernier.  En effet, comme Manny dans Scarface il se consacrera plus à l’amour qu’au business et sa potentiel carrière mourra avec. De plus, la boite dansante dans laquelle Tony Montana observe Elvira se nomme le Babylon, coïncidence ou pur souci du détail de la part du génie Damien Chazelle ? 
TOUT EST POSSIBLE
Soyons réalistes, ce fim est truffé d’acteurs connus et à haut potentiel. Ironie du sort Samara Weaving qui finit dans l’ombre de Margot Robbie ou encore Phoebe Tonkin connue pour son rôle dans The Orignals et même Olivia Wilde qui vient tout récemment de réaliser son film Don’t Worry Darling avec en tête d’affiche Harry Styles. Ces actrices connues ne font pourtant que de brèves apparitions. Brad Pitt et Margot Robbie sont des personnages secondaires alors qu’ils sont extrêmement connus d’Hollywood. Mais voilà que le personnage principal de l’histoire est interprété par un acteur qui a fait des brèves apparitions dans Narcos Mexico : Diego Calva. Damien Chazelle ne nous vend pas que du rêve : il en réalise. Il montre au spectateur et prouve que l’on peut être en tête d’affiche sans avoir réellement un passif hollywoodien pour autant. Il suffit juste d’être ambitieux pour pouvoir jouer au côté de Brad Pitt et aller même jusqu’à lui voler la vedette, il faut aussi être déterminé et animé par le cinéma pour pouvoir faire ses preuves. Mais la voilà la conclusion vers laquelle il nous guide : le rêve hollywoodien est à ta portée il te suffit juste de tendre la main.  
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UNE EPOQUE COMPLIQUÉE
Les valeurs sont importantes. En plus d’être sur un fond d’amour et de décadence nous sommes aussi sur une remise en cause avec la place compliquée qu’il fallait se faire à l’époque dans cette industrie. Sidney Palmer en est la preuve : musicien noir, il subira le racisme de l’industrie à plusieurs reprises et pourtant à aucuns moments il n’a lâché ou abandonné. Il poursuit ses rêves et tant qu’il est en adéquation avec ses idées, le reste suit. Quand il abandonne une fête huppée alors que sa carrière vient tout juste de démarrer car il ne supporte pas les commentaires des personnes conviées : Sidney ne lâche jamais. Il subit. Il subit la pression, les remarques, donc il part, mais il part pour mieux retomber, il finira sa carrière avec une foule qu’il qualifie d’accueillante et chaleureuse, heureux de pouvoir exercer son métier dans un environnement qui lui plait ou ses valeurs sont comprises et acquises. 
LE REVE HOLLYWODIEN A PORTÉ DE MAIN
Damien Chazelle comme à son habitude nous vend du rêve, il nous fait espérer et nous montre que tout est possible. Il nous avertit que le chemin ne sera pas facile, si l’on veut y arriver il faut savoir faire le tri dans sa vie et abandonner les relations toxiques pour ne pas s’abandonner soi-même. On peut tous avoir accès à la vie de rêve comme Manny il suffit juste de savoir ouvrir les yeux quand il est nécessaire. Le rêve hollywoodien est toujours d’actualité et il est accessible. En contrario de Quentin Tarantino avec Once Upon a Time in Hollywood, Babylon nous réunit à tous : nous ne sommes pas obligé d’avoir des connaissances aïgues en culture cinématographique pour comprendre le film, il faut se laisser porter et se laisser assembler car c’est ça le réel pouvoir du cinéma : aimer et se sentir moins seuls. Le cinéma réunit, le cinéma assemble, le cinéma fait rêver mais surtout le cinéma nous aime autant que nous l’aimons : la vie est une fête. 
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albad · 9 months
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Sur Cnews : présomption d'innocence… sauf pour les victimes de la police - Contre Attaque
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Apis, ou Hâpi, dieu vénéré sous la forme d’un taureau sacré par les anciens Égyptiens. Initialement connu comme divinité de la Fécondité, Apis se retrouve associé au cours de l’histoire au culte du dieu Ptah dont il serait l’incarnation, l’« âme ». Jouissant d’une extrême popularité, le dieu s’incarne sous la forme d’un taureau sacré et une enceinte lui est spécialement consacrée à proximité du temple de Ptah à Memphis. Après avoir été rapprochée de celle de Ptah, la figure d’Apis se confond avec celle d’Osiris et il devient à ce titre une divinité liée au royaume des morts. Pour la légende elle raconte qu’Apis est né sous la forme d’un taureau noir d’une génisse vierge qu’il a fécondée, sous la forme d’un feu magique. Ce taureau mystique, reconnaissable entre tous, porte un triangle blanc au front, la forme d’un vautour sur le dos, un croissant de lune sur le flanc et un scarabée sur la langue. Nourri dans le temple de Memphis, Apis est considéré comme un visionnaire. À la mort de l’animal, d’importantes processions accompagnent sa dépouille vers son tombeau, le Serapeum, dans la nécropole de Saqqarah. Une fois les funérailles achevées, la tâche incombe aux prêtres de trouver le successeur de l’animal sacré qui doit posséder ses signes distinctifs. Des fêtes fastueuses célèbrent ensuite l’intronisation du nouvel Apis
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aurevoirmonty · 17 days
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"La démocratie intellectualiste moderne, telle que notre Sorbonne l’incarne avec son rationalisme cartésien et encyclopédiste, est, comme Proudhon l’avait bien vue, une “aristocratie déguisée”, et, je le répète, la plus dure, la plus néfaste, la plus ruineuse des aristocraties ; car elle est la Pédantocratie et le Mandarinat de gens inaptes à la Guerre comme au Travail et dont le règne ne peut aboutir qu’à la ruine de la Patrie comme de la Production."
Édouard Berth, Les Méfaits des intellectuels (1914)
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lepartidelamort · 12 days
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Les juifs pillent l’aide humanitaire envoyée à Gaza sous la protection de leur armée
Des militants de la droite israélienne ont bloqué des camions d’aide qui se rendaient à Gaza aujourd’hui au point de passage de Tarqumiya, en Cisjordanie.
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Le peuple juif est l’incarnation parfaite de la morale humaine, laquelle consiste à se conformer aux prescriptions de Yahvé.
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Cela peut vous échapper, mais c’est l’enseignement fondamental du judaïsme : la morale est matériellement inséparable de la race juive, dépositaire génétique des commandements divins. Ainsi donc, avec cette morale héréditaire, les juifs sont moraux dès lors que leur mère est juive.
Si les juifs commettent des actes qui vous semblent étranges, comme piller de l’aide humanitaire destiné à des enfants affamés, c’est parce que vous, en tant que goyim, êtes racialement éloignés de la perfection morale, comme des bêtes.
Reprocher aux juifs ces actes, c’est être immoral, c’est refuser les commandements de Yahvé.
L’État d’Israël est construit sur ce principe, tout comme l’armée juive qui est logiquement, parce qu’elle est biologiquement juive, l’armée la plus morale du monde.
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Le peuple choisi par Dieu
J’espère que vous comprenez mieux les enjeux et surtout votre place dans la hiérarchie de l’univers, en tant que goyim.
Ne jugez pas les juifs, Yahvé ne vous en donne pas l’autorisation. Remerciez simplement les juifs d’exister et acceptez leur domination planétaire.
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Démocratie Participative
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