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#jardins du styx
shely509 · 8 months
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Black gown with its train, from the 2022 project " Les jardins du styx" . This dress's name " La reine du Styx" because roses are the queen of the garden and a bride always be the queen of her wedding day.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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DIMANCHE 9 AVRIL
UNE NOUVELLE AVENTURE DE VIE
« DÉLIVRER CEUX QUE LA PEUR DE LA MORT RENDAIT ESCLAVES DURANT LEUR VIE ENTIÈRE » HÉBREUX 2.15, BFC
Charles Lindbergh, le premier aviateur à avoir traversé l'Atlantique en solitaire, est mort d'un cancer. Il a laissé ces mots à lire lors de ses funérailles : « Nous menons ce corps à sa dernière demeure ; mais nous confions son esprit à Dieu Tout-Puissant, sachant que la mort n'est qu'une nouvelle aventure dans l'existence et nous rappelant que Jésus a dit sur la croix : “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” » La mort n'est qu'une nouvelle aventure de vie, il n'est donc pas nécessaire de la redouter ou de l'ignorer. Grâce au Christ, on peut y faire face avec joie et confiance. Sa résurrection garantit la nôtre. Aristote avait tort : on n’a pas à craindre la mort. Les Grecs se sont trompés : Charon ne nous fera pas traverser le Styx vers l'oubli dans un monde de ténèbres. Les croyants ne sont pas enterrés, ils sont plantés ! Paul a dit : « Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force » (1Co 15.42-43). Un jour que Saint François d'Assise travaillait dans son jardin, un homme lui avait demandé ce qu'il ferait s'il apprenait soudainement qu'il devait mourir au coucher du soleil. Il avait répondu : « Je finirais de biner mon jardin. » Voilà un homme qui était prêt à mourir, et sans avoir peur de la mort, il était prêt à optimiser chaque moment de la vie. Voilà comment chacun(e) devrait vivre !
B365 — Plan de lecture Jérémie 18-19
Prière du jour Merci Jésus pour la vie éternelle.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023 PHARE MEDIA, 39-41 avenue de Colmar, 68200, Mulhouse, France
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xka0tika · 4 years
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6 PERSOS CHALLENGE | N°2 : HERMÈS VÉLÉOS ft. Johan Akan
– Un personnage que vous n’avez pas assez joué.
Même si Hermès et Arès sont deux personnages bien différent, à mes yeux ils marchent comme étant une paire. Ils ont une telle synergie, une telle harmonie, que j’ai du mal à m’imaginer reprendre leurs têtes, sans pouvoir les ship l’un et l’autre.
J’avais tentée à deux reprises de jouer Hermès en solitaire et me lancer dans une aventure rpgique, mais faut croire que le Armès est trop présent dans ma tête xD. 
Hermès m’est venu bien plus tard qu’Arès, après avoir quitté le forum où je me trouvais lorsque je jouais Arès. À la base, Hermès était un personnage secondaire de mon roman, qui devais aider Arès à retrouver sa flamme d’antan afin qu’il puisse devenir le patriarche qu’il se devait d’être. Et puis, à force de brainstorm, de me faire des films, ils ont fini par devenir une paire indéniable. L’un étant le penchant de l’autre.
Là où Arès brille, Hermès est un astre noir. Pilleurs de tombeaux, voleur, on dit qu’il aurait une tanière légendaire, perdue quelque part dans la trame du temps où il conserve ses plus grandes découvertes et artefacts. Il a un coté funky, loufoque, badass et adorable. Le genre de type qui serait prêt à aller aux enfers pour pouvoir surfer sur le Styx, ou encore arracher toutes les grenades du jardin de Perséphone. Toujours la pêche, la patate, le sourire, c’est un pilier sur lequel Arès peut s’effondrer sans effort. Un brillant orateur, habile dans ses mensonges. Il préféra toujours se sortir du pétrin par la force de ses mots, plutôt que par celle de ses poings.
Le Voyageur.
Hermès est en réalité un descendant Vasilios, mais de milliers d’années, bien après la naissance d’Arès. Le nom de la lignée s’étant transformé en Véléos. Ils n’ont donc aucun lien de sang (parce que celui-ci s’est énormément dilué avec les années), juste un lien historique. 
Dans un futur apocalyptique ou l’humanité vis sous des dômes afin de les protéger d’un fléau contagieux, Hermès est le prince d’un de ses dômes. Aîné de la famille Véléos et de son frère, Arghès, il incarne aux yeux de sa mère caractérielle un homme capable de perpétuer la lignée. Celle-ci lui présenta de nombreuses prétendantes, mais Hermès n’était pas intéressé par l’amour. Non. Son envie était celle de voyager, d’explorer, toujours plus loin, plus haut. Dans les étoiles, dans leurs mystères.
Mais Hermès, étant mage, lui aussi, lié aux Dieux grecs et à d’autres, oubliés, avait été doté de dons particuliers. Celui de voyager à travers le temps et de se téléporter à travers l’espace.
Et ce fut lors d’un accident par ses pouvoirs qu’il remonta le temps, en une époque où vivait un homme qui allait radicalement changer sa vision. Arès.
Et son aventure promise, celle qui depuis toujours, il attendait, était là. Ensemble, ils ont combattus aux quatre coins du globe, aux travers du temps, de l’histoire. À dîner sous la voûte stellaire au beau milieu d’un temple grec en ruine, dans des batailles épiques, dans des palais où le son des vagues résonnent en écho avec celui des coupes gorgées de vins. Jusqu’au jour où Arès le délaissa pour sa destiné, celui de se battre contre son ennemi de toujours. Hermès retrouva son amant mort sur l’île de leurs origines, il tenta de remonter le temps à l’aide de ses pouvoirs afin d’empêcher Arès de partir face à sa mort de nouveau, mais à chaque fois ce fut un échec cuisant.
Alors Hermès se résigna et aida la descendance d’Arès à rebâtir Elpida.
On dit qu’aujourd’hui, il aurait franchis les portes de l’enfer afin de retrouver celui qui lui était destiné.
@mysterious-corvidae / @corvidae-challenge
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mouvementsretiniens · 5 years
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Liquide Liquide : l’eau s’écoule de haut en bas
Lors d’une visite de la ville de Wattwiller et de la Fondation François Schneider, j’ai pu découvrir l’exposition Liquide Liquide de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, en place depuis le 8 juin et jusqu’au 22 septembre de l’année 2019. 
Artiste niçois engagé dès la fin des années 70 dans l’underground de sa ville, Céleste, qui baigne dans le milieu artistique et intellectuel dès son plus jeune âge, s’intéresse aux questions d’espace, élément frappant de cette exposition. La musique l’anime également : de compositeur de la compagnie Side One / Posthume Théâtre (1985-1994), il multiplie les projets musicaux où ses expérimentations et actions deviennent de plus en plus concrètes. Dans le projet From here to ear, le visiteur est invité à entrer en “territoire oiseaux” dans une salle transformée en volière. Dans Untitled, il propose une installation de piscines gonflables dans lesquelles flottent des récipients en porcelaine, émettant ainsi des résonances.
Cette fois-ci, dans Liquide Liquide, Céleste Boursier-Mougenot, dont le prénom lui-même évoque quelque chose de l’ordre des éléments, investit la Fondation François Schneider de telle sorte que le sens traditionnel de visite se retrouve chaviré. Il faut d’abord ressortir de la Fondation une fois le billet d’entrée acheté et suivre des cercles blancs peints à même le sol de la ville pour trouver la véritable entrée de l’exposition. L’artiste convoque dès le départ les sens du public - ici la vue, l’entrainant dans une quête mystérieuse. Une fois l’entrée trouvée, on entre dans l’espace d’exposition en soulevant un lourd rideau noir, et le visiteur se retrouve plongé dans l’obscurité, en immersion totale dans la première oeuvre : Plex3. Il s’agit d’une installation réalisée avec des palettes recyclées, de la mousse de polyuréthane, de la moquette noire, du liner PVC noir, de l’eau, des pierres et une projection vidéo sonore. Tous les éléments de l’installation sont au premier abord invisibles. Peu à peu, on découvre des sphères lumineuses qui semblent courir sur les murs se déformant dans leur course. Le visiteur doit se frayer un chemin au milieu de l’eau pour atteindre la pièce dans laquelle l’artiste a installé des modules permettant au visiteur de s’asseoir, de s’allonger pour pouvoir être au plus près de l’oeuvre. Une ambiance sonore est créée par l’amplification du bruit des images, conférant à l’oeuvre quelque chose de mystique. L’oeuvre m’a évoqué le Styx (fleuve qui conduit aux Enfers dans la mythologie grecque), obscur, aqueux et mystérieux. 
Guidé à la fin du parcours par la lumière naturelle, nous parvenons dans une pièce occupé par un grand piano à queue qui émet une mélodie alors que le clavier est fermé. Elle résonne quelques instants et revient alors le silence ponctué par le bruit de l’eau qui s’écoule. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Le piano est un des matériaux de prédilections de Céleste Boursier-Mougenot, interprété selon des modes divers et variés [...]. À la Fondation François Schneider, il [Céleste Boursier-Mougenot] combine le fruit de ses expérimentations passées pour réaliser ∞.”. Le piano, grâce à un système de géolocalisation, de girouette et d’anémomètre, se déplace lentement dans la pièce réalisant un 8. 
Dans l’auditorium, juste à coté, sont projetés des performances filmées (réalisation : Enna Chaton) où l’artiste met en scène des hommes & des femmes nus. Il n’y a pas de parole, seulement quelques sons qui viennent accompagner la démarche de cette masse qui déambule. Les vidéos sont tournés dans des centres d’art et évoquent l’errance (nom de certaines vidéos - errances#1, errances#2, errances#5), la fluidité des mouvements, la perte de repères. La vidéo errances#1 qui a été filmée aux Abattoirs, musée d’art moderne et contemporain de Toulouse, lieu que je connais bien. Dans cette vidéo, j’ai pu reconnaitre une exposition que j’étais allée voir sans vraiment avoir retenu le nom de Céleste Boursier-Mougenot. Il avait installé des pianos à queue dans la Salle Picasso (niveau -2) qui se déplaçaient seuls, instaurant une chorégraphie mystérieuse. Proche de l’escalier, une batterie sur laquelle tombait brusquement une pluie d’eau, faisant résonner des sons dans toute la salle.
En sortant de l’auditorium, le regard se pose sur l’escalier, littéralement transformé en piscine. La partie non transformée permet au visiteur de continuer sa déambulation dans l’espace d’exposition jusqu’à parvenir au niveau 0 de la Fondation. La grande baie vitrée ouverte invite à sortir et c’est alors que nous nous retrouvons les pieds dans la troisième installation de Céleste Boursier-Mougenot, plage. Conçue spécifiquement pour l’exposition, l’oeuvre est composée de 20 tonnes de verre de calcin blanc sur laquelle le visiteur peut marcher. Le soleil se reflétait ce jour là dans les éclats de verre conférant à l’oeuvre quelque chose d’encore plus sensationnel. La satisfaction de pouvoir marcher sur une oeuvre, d’écouter son bruit, son cri, de la sentir vivre par nous, sous nos pieds donnait presque envie de se déchausser pour mieux ressentir... Ici, Céleste autorise les publics à s’intégrer à son oeuvre, ce qui va à l’encontre des règlements dans les musées interdisant que l’on touche les oeuvres pour des raisons de sécurité, de conservation, ... ce qui pose la question du comportement à adopter lors d’une exposition. 
En continuant l’ascension dans la Fondation par l’escalier du jardin, je parviens directement au toit, d’où un torrent se déverse jusqu’au sous-sol du lieu. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Conçu en guise de fil conducteur à la promenade d’exposition, torrent serpente à travers les espaces du centre d’art et lie �� la manière d’un cordon les oeuvres du parcours [...]. Tel un torrent de montagne, son chemin est ponctué d’accidents, de barrages, d’éléments placés sur son passage.”. Des enfants jouent dans le bassin, leur joie contagieuse résonne à l’intérieur du bâtiment.
Par dessus la rambarde, j’observe de haut clinamen v.6 qui questionne l’épuisement des possibilités d’un matériau. Dans un bassin de 6,5 de diamètre pourvu d’un liner en PVC bleu, des récipients en porcelaine blanche s’adonnent à une danse créée par le courant de l’eau. Par moment, les bols s’entrechoquent émettant des sonorités aigus et légères.
Ainsi s’achève mon expérience sensorielle de cette exposition, sur une touche sonore, permettant à la divagation. Je retiendrais de Céleste Boursier-Mougenot la capacité à s’approprier et investir un lieu et de faire voyager le visiteur par les sens.
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cequilaimait · 6 years
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Les chroniques de Vojolakta – 2ème Aar’on (le Sensuel) – Les voyages et passions du jeune Aaron – 1. La soif de vengeance du Kémèt Da’mien
Au matin, je me lève et marche sur le sable
Mes pieds nus frissonnent, et mon regard se fixe
Sur cette douce chaleur, s’échappant du Styx
Le jour triomphe de la nuit, impitoyable
Première strophe du poème « L’obsession du soleil », d’Aaron Arié, archives personnelles.
*****
Susanoo avait un petit côté poisseux et poussiéreux. En foulant son sol pour la première fois, Da’mien se fit la réflexion que rien ne valait son chez soi.
Il n’avait pas choisi d’être nommé ambassadeur. Il n’avait accepté cette charge que pour honorer la mémoire de son père. Voyager entre les étoiles était un rêve qui n’avait jamais fait vibrer son peuple. Les Kémèts préféraient vivre tranquillement une vie de civilisation avancée sous la protection de leur soleil, « Dès ». Les Humains, cette étrange espèce qui avait déchiré le ciel, l’avait renommé Amounré, en honneur paraissait-il à certaines de leurs propres croyances éteintes… Da’mien trouvait ce peuple fascinant, mais plutôt dans un sens perfide et morbide. Après avoir épuisé et détruit leur monde, ces habitants d’une planète lointaine s’étaient lancés à l’assaut d’un tout nouveau. Ou de plusieurs, plutôt. Avant de poser le pied sur Dàs – Horus dans leur propre langage – avec des intentions perfides et peu claires, ils avaient conquis le système voisin et y avaient installé leur première colonie. Officiellement pour la science et le futur de leur genre. Officieusement pour piller les ressources locales et les restes d’une technologie puissante, celle d’un peuple qui s’était brulé les ailes des années plus tôt en voulant s’approcher trop près des étoiles. Les Humains avaient eu de la chance de tomber sur ces ruines. Elles les avaient renforcés, tout comme leur appétit pour la puissance et le pouvoir. Susanoo était devenu leur poste avancé dans la conquête de la galaxie.
Les Kémèts avaient naturellement vu d’un très mauvais œil l’arrivée dans leur monde d’une espèce douée de raison et dotée d’une science qui lui permettait de traverser la galaxie à une vitesse folle à travers des sortes de trous de ver nommés Vortico et dont l’existence défiait la logique et les croyances. Les plus grands savants de Dàs s’étaient immédiatement mis au travail afin de comprendre cette aberration. Le père de Da’mien faisait partie de l’équipe de recherche. Il mourut dans les bras de son fils, adolescent, assassiné pour s’être trop rapproché de la vérité.
– L’amour… C’est l’amour qui a rendu possible ce miracle… Un amour trop fort qui nous anéantira tous, si tu n’agis pas…
La consigne était peu claire, bien moins en tout cas que la rage qui avait parcouru à cette instant le corps de Da’mien. Il fallut de nombreuses années au jeune Kémèts pour enquêter, se plonger dans les recherches de l’équipe scientifique, comprendre et se rapprocher suffisamment des instances politiques de son peuple pour pouvoir mettre son plan de vengeance à exécution. Une tache particulièrement compliquée en soit. Son gouvernement, aveuglé par la douceur du Nutella, avait fermé les yeux sur les nombreux crimes des envahisseurs pour signer avec eux un pacte commercial et un de non-agression militaire. Seuls un député du peuple, Ja’ake avait fait confiance au jeune Kémèt et l’avait pris sous son aile. Ils partageaient la même détestation du genre humain et le même but : assassiner les deux garçons qui, de leurs ébats, avaient fait naître cette aberration capable de détruire le monde tel que les Kémèts le connaissaient. À l’abris au fond d’un bar poisseux de la capitale de Dàs, ils avaient discuté de tout, mais surtout de ça.
– L’un se nomme Aaron, l’autre Kilian… – expliqua Ja’ake à son disciple. D’après les calculs retrouvés dans les notes de ton père, ils sont les deux éléments ayant causé l’aberration. Ils seraient nés sur la planète d’origine des Humains, que nous n’avons toujours pas réussi à localiser, et leur rapprochement aurait brisé l’espace-temps tel que nous pensions le connaître. Leur existence est gardée secrète par les instances humaines et seuls quelques hauts dignitaires de nos deux peuples sont au courant. Mais si tu les détruits, ainsi que tout ce qui peut ressembler à une descendance, nous serons peut-être sauvés. Sinon, s’ils continuent à développer leurs pouvoirs, notre propre espèce est condamnée…
– Comment les tuer, alors, si on ne sait pas où ils se trouvent ? – avait demandé Da’mien, à moitié abattu, mais déterminé à protéger son peuple, jusqu’à la mort si besoin. Mon rêve, ma raison de vivre, est de les massacrer l’un dans les bras de l’autre, et je donnerais tout pour qu’il se réalise…
Devant l’air nerveux du jeunot, le vieux Kémèt ne put s’empêcher de sourire. Lui savait. Une discussion à l’assemblée lui avait révélé une information d’une importance capitale dans la mise en place de leur plan.
– Les Humains ont comme projet d’amener un des deux garçons sur Susanoo, officiellement pour lui montrer ce nouveau monde, officieusement pour exploiter ses pouvoirs et le garder captif loin de sa planète d’origine. Seuls les membres les plus importants de notre peuple pourra l’approcher. Et tu en feras partie. Je me suis arrangé pour qu’on te nomme ambassadeur. L’avenir de notre espèce repose sur toi.
Da’mien avait accepté sans discuter. Il n’était pas attiré par les honneurs, simplement ivre de sang. Et cette planète Susanoo était réellement trop poisseuse et sombre à son goût pour qu’il s’y sente bien.
Lors de son arrivée, il fut accueilli plutôt chaleureusement par quelques imbéciles censés faire bonne figure, à qui il répondit toujours avec une hypocrite amabilité. Puis commença la période la plus douloureuse de son existence. En guise d’ambassade, les humains avaient offert aux Kémèts une large bâtisse luxueuse proche du centre d’Heian-kyo, leur jeune capitale battit sur les ruines de la civilisation précédente. Une prison dorée, située à deux doigts d’une autre en construction, encore plus grande. Une bâtisse majestueuse censée accueillir les plus grandes réceptions et aussi servir de cage à un certain garçon. Tous les jours, Da’mien admira l’avancée des travaux en notant les entrées, les sorties et les faiblesses du bâtiment, le tout en trépignant d’impatience en pensant à l’heure de sa vengeance. Le reste n’était que courbettes et agilités crasses. Qu’est-ce que le Kémèt pouvait détester ce peuple Humain stupide et arrogant, ses mœurs et ses lubies. Pas à leur place, ces créatures semblaient errer sans but sur une terre qui n’était pas la leur, à innover culinairement et à régresser intellectuellement. Enfin, parfois, et c’était le plus détestable, ils étaient attendrissants. Comme lorsqu’ils copiaient bêtement les noms Kémèts, en marquant une pause lors de leurs énoncés, symbolisée à l’écrit par un petit symbole, nommée apostrophe. C’était ridicule, mais intrigant, comme s’ils n’étaient uniquement dotés de mauvaises intentions et étaient capables de sincèrement s’ouvrir aux autres et à leur culture.
Et puis il y avait eu ce petit garçon aux cheveux noirs.
Deux ans après son arrivée sur Susanoo, alors que celui qu’il devait assassiner ne semblait toujours pas vouloir se montrer, Da’mien avait croisé dans une allée du grand palais un tout petit garçon à la peau très claire, presque blanche comme du lait, et aux cheveux très noirs, comme la nuit la plus intense. Il était un peu gauche, haut comme trois pommes, âgé de trois ans sans doute et jouait tranquillement à empiler des pierres sur le bas-côté, sans jamais desserrer sa petite paume gauche, qui semblait contenir un trésor de la plus haute importance.
Il n’aurait fallu à Da’mien qu’un seul geste pour décapiter cette faible créature. Cet Humain fragile et minuscule. À plusieurs reprises, le Kémèt hésita. D’un côté, ses pulsions de haine le poussaient à serrer ses doigts autour de ce cou innocent. De l’autre, son cœur lui interdisait de s’en prendre à un être aussi faible qui ne lui avait fait aucun mal et qui, pire encore, réussissait à le faire sourire en s’extasiant devant chaque fleur, chaque insecte et chaque rayon de soleil.
Sans qu’il ne s’en rende compte, Da’mien s’était retrouvé à passer de plus en plus de temps en compagnie de l’enfant, guettant la pluie, le vent et la neige pour le couvrir d’un drap protecteur, et faisant fuir les quelques curieux venant fouiner trop près. Rapidement, il lui consacra la majorité de son temps libre, celui où il n’était pas obligé de jouer aux ambassadeurs pour s’assurer d’une paix dont il ne voulait pas au fond de son cœur.
Cet étrange manège dura plus d’un an, avant qu’un banal accident ne change le destin de Da’mien à tout jamais. Il faisait beau et chaud. L’enfant aux cheveux noirs jouait sur une terrasse, les doigts toujours recroquevillés dans sa paume. Puis une rafale lui arracha de la main ce qu’il y gardait caché. Le petit garçon sursauta et se jeta bouche ouverte au-dessus de la balustrade pour rattraper son bien, avant de tomber à la renverse, emporté par son élan. La scène ne dura que quelques secondes. Assis dans les jardins, Da’mien avait vu son corps bondir d’un seul coup, sans même qu’il ne le lui commande. Les bras ouverts, il avait rattrapé le jeune garçon avant qu’il ne finisse dans un état de bouillit semblable à celui d’un pot de Nutella resté trop longtemps au soleil. Bien trop choqué pour réaliser qu’il venait de survivre à une chute potentiellement mortelle, le tout petit hurla et tendit les bras vers le sol, où se tenait l’objet pour lequel il aurait été prêt à donner sa vie. Choqué, Da’mien se pencha pour le ramasser, et découvrit qu’il s’agissait en réalité d’une simple mèche de cheveux. Une mèche blonde comme les blés, cette plante que les Humains avaient amenée sur Susanoo pour la cultiver. Incrédule, le Kémèt trembla, gloussa, puis rendit le doux crin à son propriétaire, qui ne se calma enfin que lorsqu’il le serra près de son cœur.
La vérité a parfois cela de capricieuse qu’elle adore se cacher sous le nez de ceux qui la recherche. Da’mien ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer. Comprendre l’avait brisé. Perdu, il ne savait plus quoi faire ni penser. Une voix accompagnant quelques applaudissements le firent sursauter. Elles provenaient d’une ombre. Un adolescent Humain aux cheveux châtains, aux yeux bleus et à la cape violette, assis sur le banc même où Da’mien avait passé une partie de la matinée à observer l’enfant jouer avant de se jeter pour le sauver.
– Bravo ! – s’exclama l’inconnu, avant de se lever et de se diriger vers la sortie. À un moment, j’ai eu peur que tu ne l’étrangles… quand tu as compris qu’il était ta cible. Mais tu as fait le bon choix. J’ai eu raison de croire que tu avais un cœur. Maintenant, je peux te le confier et retourner à la maison m’occuper des derniers détails, comme le souhaitait son père…
– Attends ! – cria Da’mien, la main tendue vers l’Humain. Son père, tu veux dire…
Un sourire sincère et triste à la fois, l’inconnu baissa la tête et relâcha ses poings, puis replaça sa capuche sur sa crinière. D’un soupir, il confirma la vérité.
– Il n’est plus de ce monde. Enfin, plus de la même manière que nous. Et pour ton information, il n’a jamais foulé Susanoo. Refusant de se soumettre aux dirigeants de notre planète, il a entraîné son bien aimé dans un sommeil éternel, après avoir donné la vie au petit bout que tu tiens dans tes bras. Nos deux amoureux reposent à présent chez eux, figés pour l’éternité et débarrassés de leurs mauvais côtés. Mais leur amour survivra. Par un jeu de réincarnation infini, c’est ce qu’ils ont décidé. Tu tiens dans tes bras une partie de cette passion éternelle. Moi, je rentre à la recherche de la seconde. Un jour, quand il aura quatorze ans, tu auras un choix à faire. Tuer cet enfant pour sauver ton peuple, où le libérer des hommes qui le retiennent prisonnier et le mener sur ma trace, à la recherche de son blond à lui… Tu tiens le destin de l’univers entre tes mains ! C’est marrant. J’trouve ça assez artistique, en fait…
Puis telle une ombre, l’Humain disparut derrière un mur, laissant Da’mien seul et figé, avec le tout jeune Aaron, deuxième de sa lignée, recroquevillée près de sa poitrine. Et les années passèrent. Une dizaine. Jusqu’à ce jour d’été où, réveillé par un jeune adolescent aux cheveux noirs comme le jais, le Kémèt ne pique et des mémorables colères qui avaient fait sa réputation dans le château d’Heian-kyo.
– AARON ! Je t’ai déjà dit de ne pas me sauter dessus quand je dors… Rha, sacripant !
– Mais… – fit mine de pleurnicher le pauvre garçon en pyjama avant de gonfler ses joues. C’est mon anniversaire ! J’ai quatorze ans ! Tu m’avais promis qu’aujourd’hui, tu me parlerais de mes origines… J’en ai marre, moi ! Ça fait des années que j’écoute tes leçons, coincé ici, à recevoir les visites de dignitaires à la con qui répètent en boucle « oh, c’est bien, il a bien grandi, on va bientôt pouvoir l’utiliser », persuadés que je suis sourd, vu qu’ils le meuglent devant mon nez à chaque fois. Sauf que moi, je ne sais même pas qui je suis vraiment ni ce qu’ils attendent de moi…
D’un râle, Da’mien repoussa l’adolescent de la main, puis secoua la tête pour se remettre les idées en place… Cela faisait donc déjà dix ans ? Dix ans qu’il avait abandonné son poste d’ambassadeur pour un bien plus propice à la réalisation de sa mission : tuteur du deuxième Aaron. Encore une fois, ses capacités à plaire et à cacher ses véritables attentions lui avaient été profitables. Les dignitaires Humains appréciaient son savoir, sa dévotion au travail et sa loyauté toute acquise. Tous les hauts gradés de cette espèce cherchaient tellement à manipuler ce môme pour mieux s’en servir un jour que, par soucis d’équité, ils avaient décidé d’en confier l’éducation à un Kémèt, doté d’une présomption d’ignorance au sujet de l’importance de cette tête brune, et donc réputé parfaitement neutre. Les imbéciles. Pendant dix ans, Da’mien avait ainsi pu œuvrer dans le sens de ses propres objectifs. Dix trop longues années avant qu’enfin l’adolescent soit en âge de partir à la recherche du garçon qui lui était destiné, et que le rêve que le Kémèt nourrissait depuis si longtemps se réalise. Dès que le blond et le brun seraient réunis, son plan connaîtrait son apothéose et mènerait à la fin de cette Humanité arrogante.
– Bon alors ! – s’impatienta le jeune adolescent en sautillant à genoux sur le matelas, son éternelle mèche dorée dans la main. Tu m’expliques pourquoi j’existe ?
– Tu te souviens de comment tu as obtenu ces cheveux ? – grommela Da’mien, pointant les crins des doigts tout en s’extirpant difficilement de son lit.
Sans hésiter, le garçon acquiesça :
– Oui ! C’est le seul souvenir que j’ai de mon père et c’est mon bien le plus précieux. J’étais bébé. Je ne sais pas pourquoi, mais il me l’a confié comme son plus grand trésor en me disant d’en prendre le plus grand soin. Ça m’apaise de les renifler et de les caresser. Ça devait être à son animal de compagnie…
– C’était à son mec… – corrigea le tuteur. Plus précisément, à son Kilian, le garçon de sa vie. Je te passe les détails, mais c’est leur amour qui a permis à ton espèce de découvrir les Vorticos et de voyager dans l’infinité de l’espace. Et toi aussi, tu es censé avoir le tien, de Kilian quelque part perdu dans l’univers.
– Kwaaaaa ? – s’écria l’adolescent en écarquillant les yeux.
D’un pas ferme, Da’mien s’était lancé vers la fenêtre et l’avait ouverte. Un soleil voilé éclairait à peine les plaines de Susanoo. Il soupira, puis lâcha un sourire. Il était temps.
– On part demain à la découverte des nouveaux systèmes stellaires et à la recherche du garçon qui t’es destiné. Tu comprendras tout en te mirant dans ses pupilles. Même s’il s’agit de la dernière chose que tu doives observer de ta vie…
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lunesoleil23 · 5 years
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  Suivant la région les jonquilles ne fleurissent pas au même moment. Lorsque le climat est plus doux, on peut cueillir des Jonquilles dans la forêt ou dans les prés dès la mi-février à la mi-mars lorsque le Soleil arrive dans le signe des Poissons et pour les Jonquilles les plus tardives comme dans les Vosges lorsque le Soleil arrive dans le signe du Bélier. Sous cette approche astrologique, l’on ne fête pas de la même façon « la fête de la Jonquille » cette dernière célébrant le retour du Printemps. Saviez vous que de prononcer « Jonquille ou Narcisse » évoquait la même fleur ?
Dans la mythologie Grec , version du mythe selon Ovide : À sa naissance, le devin Tirésias, à qui l’on demande si l’enfant atteindrait un âge avancé, répond : « Il l’atteindra s’il ne se connaît pas. » Il se révèle être, en grandissant, d’une beauté exceptionnelle mais d’un caractère très fier : il repousse de nombreux prétendants et prétendantes, amoureux de lui, dont la nymphe Écho. Une de ses victimes éconduites en appelle au ciel. Elle est entendue par la déesse de Rhamnusie — autre nom de Némésis — qui l’exauce. Un jour, alors qu’il s’abreuve à une source après une rude journée de chasse, Narcisse voit son reflet dans l’eau et en tombe amoureux. Il reste alors de longs jours à se contempler et à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper sa propre image. Tandis qu’il dépérit, Écho, bien qu’elle n’ait pas pardonné à Narcisse, souffre avec lui ; elle répète, en écho à sa voix : « Hélas ! Hélas ! » Narcisse finit par mourir de cette passion qu’il ne peut assouvir. Même après sa mort, il cherche à distinguer ses traits dans les eaux du Styx. Il est pleuré par ses sœurs les naïades. À l’endroit où l’on retire son corps, on découvre des fleurs blanches : ce sont les fleurs qui aujourd’hui portent le nom de narcisses. (source wikipédia)
Une autre légende et cette fois-ci sur la Jonquille, inspirée d’un extrait du livre de Léon Fresse : « Conte de la Vallée des Lacs » : il y avait une jeune amoureuse, pleurant son amour sans espoir. Elle était dans le palais de sa protectrice « la Fée Mérelle » qui étudiait une nouvelle fleur, d’or pâle et dont elle ferait don à la montagne. Mais c’était sa forme esthétique qui ne plaisait pas vraiment. C’est a ce moment là que tombèrent les larmes de la jeune fille, dont le poids fit pencher la corolle et que la fleur s’inclina comme une offrande à la terre. Et depuis, la fleur à proliféré sur les coteaux de la Valée des lacs et fait la parure des printemps de Gérardmer où il y avait ce dimanche la 49ème fête des Jonquilles et qui se fête dans le département des Vosges tous les deux ans.
Lors de cette Fête des Jonquilles ce weekend, il y eu 30 chars fleuris parés de jonquilles cueillis en seulement deux jours par 1500 enfants de la région de Gérardmer, un véritable travail de fourmis. Ensuite il y a le piquage la veille du défilé sur les 30 chars dont les bénévoles étaient invités à venir donner un coup de main. Il y avait autant de sujets fixes dispersés dans la ville et recouvert d’une parure de jonquilles et de vitrines fleuries de Jonquilles participant au concours organisé par la ville de Gérardmer.
Sans attendre la liste de ces Chars éphémères habillés par une parure de Jonquilles
1) Castelking, inspiré d’un château du moyen âge
2) Cendrillon en quête de son prince charmant
3) Dia de Los Muertos, un hommage a nos disparus
4) Le Dernier Dragon , c’est oublié le dragon chaque année de la nouvelle année chinoise
5) Van Goth au pays des Jonquilles, une autre représentation des jonquilles dans l’art
6) Il était une fois, comment réaliser le château de ces rêves dont ce char en est la création
7) La 7ème compagnie en monde Jonquilles, inspiration du film
8) Dur Dur d’être un Bébé, qu’il faut constamment rassasier au risque de le voir pleurer
9) Bowser arrive, après avoir occupé le royaume des champignons
10) Spiderman et compagnie, l’homme araignée passe partout
11) la Chanterie du Coq, un chant qui se fait de plus en plus rare dans nos campagnes
12) Mystère à la Pièrre du Chaud Costet, un mystère ça ne se révèle pas ?
13) Une Licorne, j’ai vue une licorne à Gérardmer …
14) les Mignons de Rochesson, des enfants prodigieux par leurs beautés
15) L’église de ST Barthélemy, un souvenir historique d’une église ayant été reconstruite
16) Rucheisland, pour les amis des abeilles butinant les Jonquilles dans les Vosges
17) Le centenaire Citroën, si vous êtes un amateur de cette marque de voiture
18) Balade à la Cascade, pour y rencontrer la fée Mérelle ?
19) Le Combiné Nordique, une jeune fille qui rêvait de voler et de décrocher les étoiles
20) Fifine et Lulu au Cirque, la parade du cirque d’antan
21) Léon et le caméléon, personnage du film « Montres et Cie »
21 Bis. Il y a du vent dans les voiles, que d’eau, débordement du lac dans la ville
22) le Charme de Paris, un petit bout de Paris pour les amateurs de la capitale
23) Retour aux sources, une solution pour résoudre les problèmes écologiques
24) Charlie et la Chocolatrie, les amateurs de chocolats vont se régaler
25) Les Wakabarupts, qu’es ce que c’est que ces créatures ?
26) Fleur de Printemps, en hommage à la beauté des Jonquilles qui embellissent nos prairies
27) La soupe aux choux, distribution de soupe aux choux a qui en veut ?
28) Princesse Vosgienne tourne le Munster, une vache déguisée en fleur ?
29) Le Locle – Gérardmer un jumelage et une alliance entre deux villes
30) Walt Disney Stories, toute la magie pour le plaisir des enfants
Et presque 3 heures de spectacles et des souvenirs plein la tête et le traditionnel bouquet de jonquille que j’avais cueilli lors d’une ballade, c’est mieux que de l’acheter et à défaut d’en avoir dans son jardin où sur son balcon.
Dans le langage des fleurs, la Jonquille est associé à l’amour, symbole du désir amoureux et qui tarde a être contenté. Lorsqu’on offre cette fleur, on fait forcément « passer un message » à la personne qui sera destiné. Donc réfléchissez bien lorsque vous offrez un bouquet de jonquilles, de ne pas envoyer inconsciemment un message à qui vous aurez choisi d’offrir des Jonquilles. L’intention porte un message a double sens que l’on ne saisi pas toujours son importance dans le geste, il faut le savoir, que le fait d’offrir des Jonquilles n’est en somme pas banal. Si un homme fait le choix d’offrir un bouquet de Jonquilles à une femme, c’est qu’il peut se cacher des non dits, non formulés directement à la personne pour qui l’on brûle d’amour. Le danger c’est que l’attente fasse que le désir amoureux s’envole avec lui et que la chance est tournée de bord
©Lunesoleil
– tous droits réservés, pour le texte s et les photos – sauf extrait wikipédia
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49ème Fête des Jonquilles à Gerardmer dans les Vosges et qui revient tous les 2 ans 🦄🌻🌲 30 chars fleuries avec des Jonquilles et 3 heures de spectacle #fetedesjonquilles #fetedesjonquilles2019 #gerardmer2019 #gerardmer #jonquilles #jonquilles🌾🌼 #corsofleuri #corsofleuri2019
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      Fête des Jonquilles à Gérardmer Suivant la région les jonquilles ne fleurissent pas au même moment. Lorsque le climat est plus doux, on peut cueillir des Jonquilles dans la forêt ou dans les prés dès la mi-février à la mi-mars lorsque le Soleil arrive dans le signe des Poissons et pour les Jonquilles les plus tardives comme dans les Vosges lorsque le Soleil arrive dans le signe du Bélier.
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lagreenwitch2 · 7 years
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Attraction pour l’obscurité
Nuit, espace, étoiles, constellations, observation, contemplation.
Grotte, entrailles, intérieur, introspection, inconscient
Noir, ombres, contrastes, goétie, peur, colère, mystère
Discrétion, secret, alchimie, ossature, transmutation
Toutes ces choses comme des piliers noirs, alternant avec les piliers blancs qui, ensemble, évitent à mon édifice personnel de se casser la gueule dans le chaos.  L'éducation romaine teintée de christianisme subie et l'auto-éducation occulte. Complémentaires. En coalition, main droite et main gauche parce que la voie du milieu, le tao, les bandes blanches de l'autoroute sur le macadam noir, les passages pour piétons, les ponts en cordes et en bois pour passer de la falaise nuit à celle du jour sans tomber dans le Styx.
Salutations, Charon ! Engages-tu des stagiaires ? J'ai fait la descente de la Lesse. As-tu déjà été jusqu'à la mer/mère pour tenter de te réincarner ? Es-tu un personnage ou une fonction ? Suis-je un personnage ou une fonction ? Si je ne veux pas être définie par ce que je fais, je dois rester immobile. Comme un bâtiment, comme les jardins de Babylone avec des colonnes porteuses noires et blanches et des allées contrastées à la Escher. Si je ne bouge pas, les plantes accepteront de pousser sur mon dos. Des racines dans la colonne, comme touchée par la grâce d'une régression. Puis nous mourrons ensemble dans un tapis remué par le temps et les vers. Tassés, solidifiés, chauffés par un cœur minéral perdu comme une étoile dans un Agartha résolument dense.
Fils de Nyx, ta barque pendule d’une rive à l’autre et je reste immobile face aux Enfers. Un côté ou l’autre, quelle différence, quelle importance ? Je refuse de traverser à la nage mais la route est longue jusqu’à l’embarcadère. Je peux choisir d’y ramper ou d’y danser. En alternance. Retourner mon compost et arracher les idées solaires du ciel. Verticale et horizontale, scrutant ton mouvement de points de vue différents, la brume jusqu’à l’intérieur des yeux, les poumons inondés et le cœur évitant les coulées de lave de l’angoisse.  
Psychopompe, inspire-moi, enseigne moi l’Utilité. J’ai besoin de cet élan qui fait craquer mes genoux, déplie ma colonne et envoie mes mains des abysses vers la peau de l’univers sans aucune transition. Racler les égrégores symbolistes, les consumer dans les troubles intérieurs, les distiller dans le présent et lier le subtil à l’encre et à la couleur. Relier les tours par les ponts, placer des phares, des réseaux non soumis au temps. Exploser les falaises à coup de vagues néons. Couler dans des prairies d’à plat comme du velours. Aligner ses pensées comme des forêts de bouleaux rouges et sentir ses palpitations comme un écho à soi-même.
Tu ris, joyeux passeur ! Mais j’y vis par égoïsme. Aucun discours utopique, écologique ou égalitaire ne pourrait être plus fort que la peur de mal employer ma vie. Affronter cette peur en combat régulier et gagner, jusque là, chaque bataille. Voilà mon obole. Je danse pour ne pas me faire bouffer par les ombres. Ensuite, seulement, je peux me permettre de trouver un beau discours à la chorégraphie. Quelque chose qui fait que je suis quelqu’un d’important et pas une larve terrorisée emportée par un flux que ni toi ni moi ne pouvons comprendre.
Charon, qui te mènera aux Enfers ?
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shely509 · 8 months
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The dress " Armure d'une vie" from "Les Jardins du Styx " Octobre 2022 "Last year we made the special event "Les jardins du Styx" . And we haven't take the time to republiced all of us work for this event. Because we thought that the video was enough . But today i think that we can celebrate our creativity. The team Shely509 had is own univers and we are pride of it. I'm proud of our work , pride of our projects and pride of my team .
Sometimes its important to said it."
Shely.
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