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#des histoires à raconter
malice-kingdom · 5 months
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06h16 - Des Histoires à raconter
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flying-corvidae · 10 months
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Quand ça fait un petit moment qu’à défaut de rp tu reprends la relecture et réécriture de ton roman et que tu tombes sur un petit passage tout doux dont tu te souvenais plus et qui t’apporte du bonheur dans ta journée
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miak19 · 2 years
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Je signale à mon manager que je voudrais prendre des congés en décembre.
Il me dit qu'il n'y a pas de problèmes, qu'il faut juste que je vérifie que ça passe avec le client.
Je vérifie avec le client qui me dit qu'il y a pas de problème et me demande de lui envoyer un mail, avec mon manager en copie, pour garder une trace écrite.
Je le fais.
Je reçois un mail de mon manager me disant que ce n'est pas le client qui doit valider mes congés et que je dois en parler avec lui ...
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astraystayyh · 6 months
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People around the world are translating Refaat's "If I must die" poem so it'd have a wider reach. Against Israel's wishes, Refaat will never die, his soul will live on in the words he shared and the way he touched people's hearts. Israel did nothing but cement his legacy. Remember Refaat, let his martyrdom be a symbol of hope for a Free Palestine, just like he wanted.
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Here are some of the translations, more can be found in the twitter thread
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And here is my translation in French :
Si je devais mourir
Vous devez vivre pour raconter mon histoire
Pour vendre mes affaires
Pour acheter un bout de tissu
Et quelques fils
(faites qu'ils soient blanc et long)
Pour qu'un enfant, quelque part à Gaza
En regardant le Paradis dans les yeux
Attendant le retour de son père parti dans une explosion
Sans dire au revoir à personne
Même pas à sa chair
Même pas à lui-même-
Voit le cerf-volant, mon cerf-volant que tu as préparé, volant dans l'au-delà
Pour qu'il pense pour un instant qu'un ange est là
Ramenant avec lui l'amour
Si je devais mourir
Faites que ca insuffle de l'espoir
Faites que ca devienne une histoire
And Arabic, his mother tongue :
إذا كان لا بد لي أن أموت
يجب عليك العيش
لتحكي قصتي
لتبيع أغراضي
لتشتري قطعة من القماش
والقليل من الخيط،
(ليكن أبيضا وذا ذيل طويل)
لطفل في مكان ما بغزة
يرى الجنة امام عينيه
ينتظر أباه الذي ذهب في إنفجار
ولم يودع أحدا
ولا لحمه
ولا نفسه
لكي يرى الطائرة الورقية، طائرتي التي صنعتها، تحلق عاليا
ويظن لوهلة أن ملاكا ما قد أتى
ومعه الحب
إذا كان لا بد لي أن أموت
فليأتي ذلك الأمل
فليصبح ذلك قصة
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marionbulot · 7 months
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Wig ha wag, Samain approche... comme chaque année, ce sera le moment de se raconter des histoires de fantômes auprès du feu. Et en Bretagne, aux légendes de l'Ankou, le passeur d'âmes, de sortir du Yeun Elez pour venir s'y faufiler... L'occasion de vous présenter l'illustration de couverture que j’ai eu le plaisir de réaliser pour le dernier livre d’Erik L’Homme « le Grand Voyage » aux éditions Gallimard Jeunesse :)
Résumé : "Une légende bretonne raconte qu'à la période d'Halloween le monde des vivants rencontre celui des morts, gardé par le terrible Ankou. Victor, 12 ans, est prêt à tout risquer pour retrouver sa mère disparue. Il entraîne ses amis Fanch et Léonie dans un grand voyage dont personne n'est encore jamais revenu..."
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empiredesimparte · 5 months
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"Freedom" The book that shakes the Simparte imperial family!
As Francesim prepares to celebrate the coronation of Emperor Napoléon V, Louis Simparte decides to overshadow his grandson. In a work that blends his personal story as a fallen prince with the history that is written in books, Napoléon V's grandfather recounts his shocking life as an exile from the Simparte family for his modern views.
Summary: His first political act? Changing his first name. Formerly Louis Napoléon Simparte, he decided to remove Napoléon from his life. Now simply "Louis Simparte", the scandals continued: involved in socialist revolts, he stood up to the head of the House of Simparte on numerous occasions, culminating in a divorce with his entire family. Stripped of his inheritance by his father, Louis Simparte the exile has now decided to shed light on his family's shadowy past and present his reflections for the Francesim. Rejecting the conservatism of his ruling family, Louis Simparte wishes to readopt Liberty and the Republic.
⚜ Traduction française
"Liberté" Le livre qui fait trembler la famille impériale Simparte !
Alors que la Francesim s’apprête à célébrer le sacre de l’empereur Napoléon V, Louis Simparte décide de faire de l'ombre à son petit-fils. Dans un ouvrage qui mêle son histoire personnelle de prince déchu et l’Histoire qui s’écrit dans les livres, le grand-père de Napoléon V raconte sa vie bouleversante d'exilé de la famille Simparte pour ses prises de positions modernes.
Résumé : Son premier acte politique ? Changer de prénom. Autrefois prénommé Louis Napoléon Simparte, il décide de retirer Napoléon de sa vie. Devenu simplement "Louis Simparte", les scandales se poursuivent : révolté auprès des mouvements socialistes, il se dresse face au chef de la Maison Simparte à de multiples reprises, jusqu'au divorce avec toute sa famille. Déchu de son héritage par son père, Louis Simparte l'exilé décide aujourd'hui d'éclairer les zones d'ombres de sa famille et de présenter ses réflexions pour la Francesim. Rejetant le conservatisme de sa famille dirigeante, Louis Simparte souhaite réadopter la Liberté et la République.
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ernestinee · 2 months
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"Combien de fois faut-il rejouer la fable, pour être capable de s'en défaire ? Sommes-nous condamnés à ça, reproduire inlassablement la même illusion, le même désenchantement? Tandis que Milan me regardait, je cherchais les segments invisibles qui relient les hommes, je cherchais, par-delà les différences, l'atome semblable, le dénominateur commun."
Je viens de terminer "Les jolis garçons" de Delphine de Vigan.
L'histoire d'une femme qui aime les hommes, l'obsession, les façons d'aimer. J'ai trouvé quelques accents semblables à ceux d'Annie Ernaux dans l'écriture comme dans le sujet. On y rencontre Emma Pile, le récit est à la première personne, elle raconte trois histoires d'amour.
Je n'aimais pas la première, je trouvais la narration trop lourde jusqu'à ce que je comprenne le contexte et fasse le lien entre le style répétitif et l'obsession qu'elle ressentait.
Les deux autres histoires sont plus banales, la rencontre , l'histoire, la rupture, mais la plume est si belle, et derrière elle, une réflexion sur le besoin entêtant d'être aimée.
⭐⭐⭐⭐
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coolvieilledentelle · 7 months
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Quand on aime, on oublie la notion du temps dessinant les visages dans nos âmes pour un amour long.. on échange nos sentiments et on commence à se connaître, au fond on colore le silence de nos rêves, on les partage avec un sourire on dort sur les roses et on laisse nos coeurs courir on raconte nos problèmes et on trouve des solutions cachées sous des mirages on s'envole au milieu des anges et on s'embrasse sur les nuages on touche la lumière des étoiles et on laisse des voeux on se baigne dans la rivière de joie et on grave les images dans nos yeux on arrose le jardin de notre histoire et on récolte les bons souvenirs on goûte la saveur du bonheur et on garde les mots pour les revivre on se promène dans la douceur des saisons et on mélange du parfum avec l'amour
Bonne soirée chers amis
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Marina Amiral est une artiste de photographie numérique qui, depuis quelques années, s'attache à donner de la couleur à de célèbres photos en noir et blanc, une technique qui semble faire revivre le passé, lui donner une nouvelle vitalité et transmettre un sentiment de proximité renouvelée entre le sujet et l'observateur. L'une des photographies qui l'a le plus frappée, parmi celles qu'elle a retouchées, est certainement celle de Czeslawa Kwoka, une jeune Polonaise de quatorze ans, qui a fini ses jours à Auschwitz en 1943.
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Czeslawa Kwoka a été déportée avec sa mère Katarzyna en décembre 1942 : la femme est morte le 18 février 1943, la jeune Czeslawa le 12 mars.
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"Donner de la couleur aux photos de Czeslawa a été très difficile... Regarder son visage pendant si longtemps en sachant ce qui lui est arrivé a été douloureux."
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Marina Amaral "Avec mon travail, je voulais donner à Czeslawa l'occasion de revenir en arrière et de "raconter" son histoire".
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"Parce que donner de la couleur à une photo en noir et blanc, c'est faciliter notre sens de l'identification. Cela signifie rendre plus réels les signes de la maltraitance que ces personnes portaient sur leur visage. L'homme qui a pris les photographies originales, Wilhelm Brasse, était lui-même prisonnier d'Auschwitz. C'est lui qui a raconté les circonstances dans lesquelles les photos de Czeslawa ont été prises : la jeune fille ne comprenait naturellement pas l'allemand et elle a donc été battue par une femme chargée de garder les prisonniers. Czeslawa était l'un des quelque 230 000 mineurs déportés vers le camp de concentration d'Auschwitz.
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On voit ici le portrait d'un orphelin de guerre à Londres 1945
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Enfants devant un char allemand
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Migrant Mother, la plus célèbre prise de vue de la photographe Dorothea Lange, avec Florence Owens Thompson et ses filles Ruby et Norma
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Les médecins du 5ème et 6ème commando amphibie des USA.
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soeurdelune · 8 months
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parce qu'on approche doucement mais sûrement de la spooky season 🎃, c'est l'occasion de parfaire votre culture en films d'horreur! voici une petite sélection de 10 diamants du genre, visionnables gratuitement sur youtube (et sous titrés en anglais pour ceux en langue étrangère! que demande le peuple...) il va sans dire que l'horreur étant un genre parfois costaud, pensez à vérifier vos triggers pour chaque film sur le site does the dog die?
carnival of souls, 1962 (vo: anglais américain), une masterclass, un des premiers grand films d'horreur moderne, il a inspiré des réalisateurs comme david lynch ou james wan. (la note de lune: 5/5)
el espinazo del diablo (l'échine du diable), 2001 (vo: espagnol), personne ne raconte une histoire de fantômes comme guillermo del toro, un très beau film qui inaugure sa trilogie de la guerre civile, à suivre avec le labyrinthe de pan et son pinocchio de 2022. (la note de lune: 4/5)
a tale of two sisters, 2003 (vo: coréen), des influences gothiques saisissantes et une histoire aux allures de diabolique petit puzzle. (la note de lune: 4/5)
ringu, 1998 (vo: japonais), un immense classique de la j-horror que l'on ne présente plus, efficace et très bien ficelé, featuring hiroyuki sanada ♥️ (la note de lune: 5/5)
the last man on earth, 1964 (vo: anglais américain), inspiré du roman i am legend qui a donné une palanquée d'adaptations au fil des années, celui-ci est de loin mon favori, vincent price est une ICÔNE et ce film est un pur plaisir à regarder. (la note de lune: 4/5)
kairo (pulse), 2001 (vo: japonais), un autre classique de la j-horror, l'ambiance est profondément troublante et mélancolique, avec des scènes qui vous hanteront pendant un bon moment. (la note de lune: 4/5)
hellraiser, 1987 (vo: anglais américain), tout le monde l'a probablement déjà vu mais la version youtube est tellement quali que je le mets ici quand même, pinhead est un méchant incroyable, le film a des défauts mais les qualités l'emportent sur le reste, un bijou de l'horreur un peu gory des 80s! (la note de lune: 3/5)
donnie darko, 2001 (vo: anglais américain), diffile à mettre dans une catégorie plutôt qu'une autre, un peu d'horreur mêlée à du thriller psychologique et une pointe de sci-fi, ça reste un classique au dénouement final incroyable. (la note de lune: 5/5)
one missed call, 2003 (vo: japonais), juré après j'arrête avec la j-horror, celui-ci est plus efficace dans sa seconde moitié que dans la première, il y a des moments qui font vraiment vraiment peur. (la note de lune: 3/5)
les yeux sans visage, 1960 (vo: français), avant la piel que habito d'almodovar, il y a eu les yeux sans visage, un petit précurseur considéré comme le premier film d'horreur moderne français. (la note de lune: 3/5)
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miak19 · 2 years
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La cliente qui envoie un mail à mon manager en disant, entre autres, qu'ils n'ont "aucune visibilité sur l'avancé de [mes] travaux malgré plusieurs relances" ... PARDON ?!
Déjà, quelles relances ??? Personne n'est venu me voir pour me demander quoi que ce soit ! C'est même plutôt l'inverse !
A chaque fois qu'on a fait des points sur cette mission c'est venu de moi. C'est moi qui suis allé vers eux pour leur dire où j'en étais et surtout pour leur demander de me confier des tâches. Et à chaque fois ils m'ont dit de continuer à me former de mon côté parce qu'ils ne pouvaient rien me donner tant que je n'avais pas fini la deuxième formation (qui a lieu la semaine prochaine)
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lesillusionsterrestres · 10 months
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour – fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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maddiesbookshelves · 2 years
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Third queer manga of the month is by a trans author:
Boys run the Riot, by Gaku Keito
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Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres: Drama, Psychology, School Life, Slice of Life
Themes: Friendship, Fashion, Trans Identity
Japanese volumes: 4 (Finished)
Ryo, assigned female at birth, feels wrong in his own skin and the gender imposed to him. He refuses to wear the girls' uniform to school, wearing his tracksuit as much as possible. However, the arrival of a new student changes his life. Despite Jin's "thug" look, they discover that they have the same tastes in fashion. After a rough start to their relationship, they share a new dream : creating a fashion brand for people to be able to assert and express themselves outside of what society tries to impose to them.
A lot of things happen in this one. We get to see different identities and their respective point of view about being queer. They don't necessarily see eye to eye but but in the end, it's a story about overcoming our differences and not complying to what society tries to impose on us. Ryo just wants to be able to live as the boy he knows he is and find people who will accept him for who he is.
I liked that the mangaka didn't drag things out to make it a 20+ volumes series. The four are enough to tell a compelling story about the beginning of Ryo and his friends' journey to make their dream come true. It's up to us to decide what happens next.
Note: As this series is a bit more "serious" and focused on queer identities and strugles, I feel like I should probably give some content warning so you can avoid getting triggered if that's something you're scared of. Take care of yourself 🌈
Content warnings: blood, gender dysphoria, accidental misgendering (character is not out), misogyny, outing and transphobia.
French version under the cut
Titre VF : Boys Run the Riot
Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres : Drame, Psychologie, School Life, Slice of Life
Thèmes : Amitié, Mode, Transidentité
Volumes VO : 4 (Terminé)
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais quand un nouvel élève débarque, son destin change ! Malgré le look de « voyou » de ce dernier, ils découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils décident tous les deux de se lancer dans un grand projet : créer, ensemble, une marque de vêtements avec pour rêve et revendication de pouvoir s'affirmer et s'exprimer en dehors de ce que la société essaie de leur imposer !
Il se passe pas mal de choses dans celui-là. On voit plusieurs identités queer et leurs points de vue respectifs sur le fait d'être queer. Tous ne voient pas forcément les choses de la même façon mais au final c'est une histoire d'acceptation de l'autre malgré nos différences et de rébellion contre les normes sociales qu'on essaie de nous imposer. Ryo veut juste pouvoir vivre sa vie comme le garçon qu'il sait qu'il est et trouver des gens qui l'accepteront pour qui ce qu'il est.
J'apprécie que le mangaka n'en ait pas fait une série en 20 ou plus tomes. Les quatre suffisent à raconter le début captivant du voyage de Ryo et compagnie pour réaliser leurs rêves. C'est à nous d'imaginer ce qu'il leur arrive ensuite.
Note: Comme cette série est un peu plus "sérieuse" et se concentre sur les identités et problèmes de la communauté queer, je pense que c'est mieux si je donne une liste de content warning pour éviter de réveiller des traumatismes chez certain.es. Prenez soin de vous 🌈
Content Warning : sang, dysphorie de genre, mégenrage (personnage encore dans le placard), misogynie, outing et transphobie.
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jamie-007 · 1 month
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Les contes de fées, bien entendu, sont contagieux.
On peut les attraper, en être contaminé.
Ils sont la monnaie que nous avons en commun avec ceux qui foulaient la Terre avant même notre naissance. Raconter à mes enfants des contes que je tiens de mes parents ou de mes grands-parents me donne le sentiment de participer à un phénomène étrange et merveilleux, au courant inexorable de la vie. [...]
Je pense que nous avons les uns envers les autres le devoir de raconter des histoires. C'est ce que j'ai de plus proche d'un credo, et je soupçonne que ce sera toujours le cas.
— Neil Gaiman, Des choses fragiles.
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empiredesimparte · 1 year
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Opening speech of the Cannes Film Festival by His Imperial Majesty Emperor Napoleon V
Only the pronouncement is authentic.
Cinema is part of the Francesim. Francesim saw, in 1895, the first public projection organized by the Lumière brothers at the Salon Indien of the Grand Café in Paris, projection which attracted 33 spectators at 1 Franc the place. In Francesim, one can see simultaneously all the new works, French as well as foreign, a panorama of creativity.
Yes, ladies and gentlemen, the Festival is a time of meetings and exchanges. During two weeks, all the professionals of the cinema, actors, directors, technicians, come daily to share their passion with the public. It is also a time of opening on the foreign very precious.
The Cannes International Film Festival was born from a will to fight against a fascism that had distorted European cinema, and it has never stopped welcoming, protecting and bringing together the greatest filmmakers of their time and from all horizons.
Cinema is a dream that we all share. We all have the feeling that there is, on the map of the universe, one more country, where cities all over the world where stories are told, where images are invented, where children's dreams become adults' dreams.
Thank you @officalroyalsofpierreland and @nexility-sims for sharing your fantastic sims :)
⚜ Traduction française
Discours d'ouverture du Festival de Cannes par Sa Majesté Impériale l'Empereur Napoléon V :
Seul le prononcé fait foi.
Le cinéma fait partie de la Francesim. La Francesim a vu, en 1895, la première projection publique organisée par les frères Lumière au Salon Indien du Grand Café à Paris, projection qui attira 33 spectateurs à 1 Franc la place. En Francesim, l'on peut voir simultanément toutes les oeuvres nouvelles, françaises comme étrangères, un panorama de créativité. Oui, Messieurs Dames, le Festival est un temps de rencontres et d'échanges. Pendant deux semaines, tous les professionnels du cinéma, acteurs, réalisateurs, techniciens, viennent quotidiennement partager leur passion avec le public. C'est également un temps d'ouverture sur l'étranger très précieux. Le Festival International du Film de Cannesest né d’une volonté de lutte, contre un fascisme, qui avait dénaturé le cinéma européen, et il n’a cessé d’accueillir, de protéger et de réunir les plus grands cinéastes de leur temps et de tous les horizons. Le cinéma, c'est un rêve que nous partageons tous. Nous avons tous le sentiment qu'il y a, sur la carte de l'univers, un pays en plus, où les villes partout dans le monde où se racontent des histoires, où ils s'inventent des images, où les rêves d'enfants deviennent des rêves d'adultes.
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perduedansmatete · 5 months
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ps: j'ai envie de pleurer je veux pas rentrer et retourner à la vraie vie j'aimerais rester éternellement ici j'attends que charlie le chat vienne me sauter dessus dans le lit pour le prendre dans mes bras mais il faut que je pense au fait que demain soir en arrivant à paris je vais direct chez une amie qu'on va se faire à manger et se raconter nos histoires croustillantes puis qu'après je vois tia pour manger de délicieuses pizzas et lui offrir les monster introuvables (mdr) que je compte lui acheter demain je dois aussi voir l'ami platonique il me manque et il faudrait que je lui trouve un cadeau de noël car il m'a quand même acheté un téléphone sans que je ne lui demande rien puis surtout j'ai envie de câlins infinis pour ne pas penser à la reprise du collège mardi et à la quantité de choses que j'ai à rendre pour la fac avant le quinze janvier dont l'avancée de mon mémoire qui n'a absolument pas avancé depuis le début du semestre
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