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#chute de la druide
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⳨ⲅⲁⲛⲥⲉ 🇫🇷
Ⲃⲩ ©️ⳐⲘ®️
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HC où le fait qu'Obélix soit tombé dans la potion est une cover up story pour cacher la vérité.
Obélix est naturellement fort parce qu'il est le fils de Toutatis et d'une jeune fille du village voisin, malheureusement disparue après la naissance de son fils et confié à Panoramix.
Il y a une prophétie, obscure et incomplète, concernant la chute de l'empire romain et la destruction de la Gaule mais les druides n'arrivent pas à voir si le fils de Toutatis en est la cause ou si il aidera à prévenir la catastrophe.
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hope-and-roll · 11 months
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Tyana Romanov (Svarowski)
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"A lot of people want to kill me. I take great pride in that."
- Tyana Malia Svarowski, née Tyana Elvin Svetlana Aleksandrina Romanov - Née le 6 décembre 2007 - Originals - Russe  - Sang-Pur - Lesbienne  - A étudié à domicile  - Reine, puis professeure de Défense Contre les Forces du Mal à Runstone (à partir de 2028)  - Adélaïde Kane.  ~ Fille de Marek et Svetlana Romanov, née Ivanov~ Nièce de Vladimir Romanov  ~ Nièce par alliance de Sonia Romanov, née Vavilov  ~ Cousine de Vilma et Nikolaï Romanov  ~ Petite-fille de Sergeï et d'Aleksandrina Romanov, née Bognav (côté paternel) * Ancienne petite-amie de Malia Svarowski, décédée *Ancienne épouse et meilleure amie d'Erwin Nightingal (ils furent officiellement mariés une nuit avant qu'elle ne soit déclarée morte) 
Les Romanov étaient une éminente famille royale de Sang-Pur, qui gouverna l'Empire Russe Magique du dixième au vingt-et-unième siècle. Vers le dix-septième siècle, Michel Romanov III, un Cracmol, étendit le pouvoir de sa lignée au monde moldu en prenant le pouvoir de l'Empire Russe Moldu. Ainsi, pendant trois cents ans, les Romanov furent au pouvoir de toute la Russie, sorcière et moldues. Ils furent nombreux à entrer dans l'histoire, à la fois par des légendes magiques chez les sorciers et par des combats épiques chez les Moldus.  Les Romanov étaient respectés et connus de tous. Ils vivaient dans un somptueux et immense manoir sur la lande, à L'Est.   Tyana Romanov, troisième du nom, naquit avec le poids d'un destin très lourd sur ses épaules. Ses ancêtres étaient des tsars, des druides, des mages... Elle a toujours grandi dans le luxe, l'opulence et la royauté. Elle est destinée à régner plus tard, étant la seule héritière - ses parents ne réussirent plus à avoir d'enfants après Tyana. Le peuple russe sorcier ne faisait aucune différence entre les garçons et les filles concernant le trône. Mais à côté de ça, son enfance fut perpétuellement froide et solitaire. L'éducation de la fillette fut très stricte et dure. Il fallait qu'elle soit parfaite.   Depuis sa naissance, Tyana fut préparée à devenir une reine. Son esprit fut formaté, elle fut manipulée par sa famille, devint leur parfait pantin. Tout ce qui comptait pour elle était de faire ses preuves auprès des Romanov, et d'être digne de leur nom. La fille du tsar suivit toujours les chemins tracés pour elle.
A l'âge de quinze ans, Tyana tomba amoureuse de la fille de l'un des domestiques, Malia Svarowski. Au départ, la brune fut horrifiée par ces sentiments, qu'elle refoula le plus possible, les pensant anormaux. Mais Malia lui confia un jour qu'elle les partageait. Dès lors, Tyana eut moins peur. Aux côtés de la jeune fille, elle découvrit ce que cela faisait d'être aimée pour ce qu'elle était, et non pour une couronne, un titre, un héritage. Malheureusement, les parents de Tyana découvrirent leur relation, quand Tyana avait dix-huit ans - elle était donc reine depuis un an. Une Romanov, sur le trône qui plus est, lesbienne ? Pour eux, c'était une abomination, une trahison contre-nature. Ils s'arrangèrent pour supprimer Malia, et tant qu'à faire, son père et sa mère également. Ils ne dirent jamais clairement qu'ils l'avaient tuée, mais Tyana le sut toujours. Sans sa raison de vivre, la seule personne qui l'aimait réellement, elle devint dure et froide, et plongea dans une profonde dépression. Elle laissait ses parents faire ce qu'ils voulaient d'elle, elle les laissa la promettre à un certain Erwin Nightingal. Plus rien ne comptait. Son seul rêve était de rejoindre Malia dans la mort.   La chute de la dynastie Romanov a eu lieu au milieu du vingt-et-unième siècle, alors qu'elle était reine depuis cinq ans seulement, à cause d'un coup d'état organisé par les Nightingal. Tyana fut mariée de force à Erwin Nightingal, mais ce n'était qu'une ruse de la part de la famille de son époux. Erwin devait la tuer la nuit de leurs noces, ainsi que toute sa famille en incendiant leur château. Mais le jeune homme ne put s'y résoudre. Au milieu de la nuit, alors qu'il devait la tuer, il la réveilla et lui expliqua l'atroce plan. Au même instant, les Nightingal débarquèrent et commencèrent le massacre des Romanov, puis incendièrent le château lorsqu'Erwin en fut sorti. Ils ignorèrent toujours que celui-ci avait aidé Tyana à s'échapper. La reine déchue changea de nom, devenant Tyana Svarowski, et partit en Europe pour se construire une nouvelle existence dans ce monde qu'elle ne connaissait pas, ayant toujours vécu entre les murs du domaine de sa famille.   Toutes les traces de leur règne furent reléguées dans les musées, et les Nightingal agrandirent leur empire.
La fille du tsar a appris très jeune à manger, boire, se tenir, parler, marcher, dormir, obéir, respirer correctement. Mais elle ne sait presque rien de l'amour, de l'amitié, et des liens qui peuvent unir des personnes au-delà de ceux du sang. Elle ne connaît pas non plus la spontanéité. Son éducation l'a rendue égoïste, arrogante, distante et calculatrice, son expérience, froide et dure, mais elle cache une facette généreuse, amicale et sincère. Seulement, c'est très mal vu par sa famille, donc elle préfère le cacher.  Elle est en réalité très courageuse, intrépide, fougueuse et tête brûlée. En cachette, elle s'entraînait aux sports de combat depuis toute petite, avec un maître très compétent. Son fort caractère lui permet de s'imposer et de se faire remarquer, notamment par ses qualités de meneuse et son autorité naturelles. Trivia : - Baguette magique : bois de cyprès, avec des ventricules de dragon.  - Patronus : cheval - Epouvantard : un Détraqueur
Playlist : 
Tyana : 
How to be me - Ren x Chinchilla 
Tyana x Malia : 
Clarity - Zedd 
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guesswhogotaname · 2 years
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Il n'y a pas de raison à ça, mais bon...
Hier soir j'ai regardé quelques épisodes de Doctor Who en vrac, par pur nostalgie et amour de cette série. J'ai revu avec délices les longues tirades du Docteur sur sa solitude, l'absence qui le ronge, le manque. Et j'ai longtemps cogité sur cette question de l'immortalité, voir autour de nous la chute, sans pouvoir rien faire... (GROSSE AMBIANCE) Mais étrangement, j'ai pensé à Merlin et cette phrase "fils d'un démon et d'une pucelle". Bref, ça m'as donné envie décrire un bail un peu chelou mais oser l'équipe on est al 💪
Je ne sais pas pourquoi, mais l’idée de l’immortalité me terrifie autant que celle de la mort.
Mourir, savoir que notre existence a une fin irrémédiable. Un jour, sans prévenir, c’est terminé. Ça ne sert à rien de lutter, rien de se battre dans le dernier instant où les yeux se ferment pour ne jamais s’ouvrirent, le dernier battement d’un coeur. Mourir alors qu’il y a encore des galaxies à découvrir. Être privé du futur inconnu et tout puissant. Disparaitre, être oublié. Un prénom gravé sur une pierre, une photo jaunit par les années, figé dans un sourire, les yeux pétillants d’une lueur si lointaine, une étoile déjà éteinte dans l’objectif. Mais, être éternel, c’est encore pire.
Naître un jour sans la promesse du repos, savoir qu’on sera là, inébranlable au milieu des ruines et des tombes d’une famille disparue, d’amis lointains, d’amour effacé, seul au milieu d’un cimetière de poussière et de souvenirs. Des visages ensevelis dans les méandres de la mémoire. Être là, voir la fin d’une civilisation et n’avoir pu sauver personne. Être celui qui reste.Celui qui continue de respirer. Le dernier.
J’ai pensé à Merlin. Il n’est pas immortel, mais il vieillit différemment, il n’est pas comme les autres. Druid, fils d’une pucelle et d’un démon.
Qu’est-ce que cet héritage signifie ? Une tragédie aux larmes d’une vierge et de la hargne d’une créature de l’enfer. Une horreur innommable qui créa un enfant. De la violence et de la haine, de la peur et du sang, un bébé aux yeux grands ouvert sur le monde, et de la magie au bout des doigts.
J’ai longtemps songé à ce que ça voulait dire, « fils d’une pucelle et d’un démon ». Ils n’ont pas de prénom, pas d’identité, pas de visage, ni de passé.
Ce ne sont pas des parents, mais des archétypes comme dans le début d’un roman.
Aucune main pour caresser sa joue, aucun baiser pour apaiser ses pleurs. Seulement des rôles comme pour une pièce de théâtre. Inconnus et secondaires.
Qu’’est-il devenu de cette femme pure, qui aurait pu être une sainte, si l’histoire avait dégainé retenir son prénom ? Elle s’est envolée, comme un pétale dans le souffle du vent, comme la mer emporte un coquillage dans le fond des océans.
Est-elle restée ? Berçant le nourrisson contre son sein, fredonnant dans une langue presque l’oublier, une chanson douce ? Est-elle partie ? Offrant l’enfant aux loups et aux esprits de la nuit, fuyant le fardeau trop lourd, un souvenir trop douloureux ? Et le démon, a-t-il disparu dans les flammes de l’enfer, dans un gouffre de sang et de flamme, laissant la terre hantée par son rire démoniaque, ses ailes noires voilant le soleil ?
Peut-être que les poètes peuvent imaginer, rêver, à un amour au-delà des barrières de ce monde, une passion plus forte que les lois divines. Un démon qui tombe amoureux d’une vertueuse demoiselle. Ça serait beau à raconter les nuits de pleines lunes lors des hivers glacés. Une histoire d’amour impossible, d’un ange déchu et d’une mortelle. Le fruit de cette folie, un bébé qui changerait le cours de l’histoire et la face du monde.
« Fils d’une pucelle et d’un démon » mais ça ne veut pus rien dire pour lui, de la pucelle il ne reste rien, son corps appartient à la terre et sa tombe est perdue dans les profondeurs d’une immense forêt, à l’abri. Le démon n’est jamais réapparu. A-t-il seulement existé ?
Mais « fils » il a été, il y a très longtemps, dans un pays qui a changé de nom et de souverain, dans un village dont il ne reste que des vestiges presque effacés. Du « fils » il ne se souvient que de la couleur des yeux, la douceur des mains, des syllabes répéter par sa bouche d’enfant, tremblante comme la flamme timide d’une bougie brusquée par le vent : « maman ». C’est tout. Peut-on, au bout de huit cents années d’existence, oublier le visage de sa mère ?
De ce lointain passé, Merlin en dit rien. Il reste silencieux, évasif sur ses questions.
« J’m’en souviens plus, hein, ça fait tellement longtemps… » Son regard fuyant, ses mots bancals.
Être immortel c’est accepté un deuil éternel, d’être seul.
J’ai pensé à ce destin-là, ce long chemin qu’il parcourrait sans jamais pouvoir s’arrêter, condamner à marcher pour toujours.
Merlin a vu des villages se construire, des routes se créer, des châteaux s’ériger. Il a vu leurs chutes. Les toits de pailles brûlés, les routes recouvertes par la mousse, les herbes folles entre les pavés, les châteaux en ruines. Il a connu des centaines de débuts et des centaines de fins. Il a observé tout des miracles et les tragédies de ce monde.
Spectateur muet, impuissant face au déroulement intransigeant du destin.
Mais, il a été acteur direct de cette danse merveilleuse qu’est la vie. Sorcier aux pouvoirs insondables, pouvant faire abattre la foudre sur une cité, décimer une montagne, soulever la mer.
Mais qu’en est-il de ces sentiments, de son humanité ? Il était homme aussi. De chair et de sang.
Il a connu le froid de la neige, mordant le nez et les doigts, la chaleur étouffante de la canicule. Il a vécu comme les autres, ressentant les mêmes choses ; cette satisfaction indescriptible de boire de l’eau fraiche après un effort, la sensation d’étancher sa soif, de manger à sa faim, savourer un repas autour de chants et de musique. Regarder les étoiles et rêver. Pleurer en admirant un coucher de soleil. Tisser des liens, s’unir, fonder une famille, prendre du temps pour les autres, les aider, être attaché par des liens plus puissants que n’importe quelle magie.
Être aimé et aimé.
Oh oui, il a tant aimé, maladroitement et passionnément comme un adolescent, fougueusement et soudainement. Longuement et durablement comme une vieille âme. Il est tombé amoureux des millions de fois, des hommes et des femmes. Des humains bouleversants par leurs innombrables différences.
Peut-être qu’il a oublié certains détails, évènements de ces nombreuses existences, mais il se souvient de l’amour, des visages, des mains, des sourires, des corps, des rires, des mots.
Hélas, les Hommes sont poussières, ils s’épuisent, vieillissent, tombent malades et disparaissent, en un battement de cils, une vie a passé. Il n’a pas oublié ceux qui sont partis se battre pour un carré de terre, pour un drapeau, au nom d’un serment d’allégeance. Ceux qui sont morts alors que des milliards de jours les attendaient encore.
Même si les noms se sont effacés, Merlin n’a pas oublié les larmes, le désespoir, la violence du départ. L’absence. Ces amours voués aux chagrins et à la disparition. Le coeur qui se déchire un peu plus durant les siècles.
Il a eu des enfants. Ses fils et ses filles.
Par chance ou par malédictions, aucun de ses descendants n’ont hérité de sa longévité.
Merlin se souvient de son premier enfant, celui qui est né alors que des éclairs déchiraient le ciel noir, comme il se souvient du centième, né avec les rayons du soleil.
Cent prénoms gravés éternellement dans son cœur, si précieux. Il se souvient de tous, leurs premiers mots, premiers pas.
Il peut fermer les yeux et revoir aussi distinctement que le jour les traits de leurs visages, entendre leurs voix, et leurs rires.
Ses enfants, jamais il ne pourra les oublier.
Parfois, il appelle une demoiselle par un vieux prénom, un son étranger et inconnue, il s’excuse, il dit tout mélanger, les prénoms, les visages. Souvent, il croit reconnaître l’une de ses filles aux détours d’une ruelle, il a tant craint recroiser l’un de ses fils sur un champ de bataille.
Tous ses enfants sont partis; il les avaient vus naître et mourir. Ce n’était pas normal, pas dans l’ordre des choses, c’était au père de mourir vieux et épuisé, avant l’enfant.
Alors, quand Merlin Merlin regarde le petit Arthur ce bout d’homme, pas plus haut que trois pommes, les yeux noirs, brillants, son grand sourire et ses éclats de rire, il voit un fils parti depuis longtemps.
Il le tient par la main, le guidant vers son destin, mais ce bonhomme, sautille, impatient, il veut jouer, il veut explorer.
Merlin ne l’a jamais regardé comme l’Élu qu’il attendait depuis des siècles, le garçon couronné par les Dieux d’un glorieux destin.
C’était qu’un enfant. Si petit, courant partout, balbutiant sans arrêt des histoires incompréhensibles.
Irrévocablement, ils se rapprochent du rocher où est plantée l’épée. Merlin aimerait s’enfuir, le petit gamin aux jambes fatigué de la journée de marche, pelotonné dans ses bras. Pourquoi mettre un tel point sur ses si petites épaules, alourdir sa jeune vie d’un fardeau tranchant et puissant ? Ce garçon mérité une existence tranquille, sans le regard des Dieux au-dessus de lui, de la lourdeur de leurs messages et de leurs devoirs.
Non, non… Il mérite la paix, la douceur de vivre, la joie des matins du printemps.
Arthur décroche l’épée et s’amuse avec, admirant ses reflets de flamme, imaginant les combats incroyables.Et Merlin comprend qu’il vient de le condamner. Il pourrait en pleurer.
C’est aussi son rôle de ramener l’enfant dans le terrible et sombre château de Dame Ygerne, aux lèvres pincées et aux regards froids.
Il abandonne l’enfant dans ce foyer glacé. Il ne peut pas le garder, le Roi Uther tuerait le bâtard sans hésiter.
Merlin se retourne une dernière fois, Arthur âgé de trois ans lui fait un timide signe de la main avant de s’effacer derrière la sombre robe de deuil de sa mère. Il a le cœur déchiré.
Des années plus tard, il le cherchera dans les belles rues pavées de Rome. Treize années, Merlin n’a pas changé.
Le temps a roulé lentement hors de son sablier, il a attendu de le revoir, de le retrouver. Le petit garçon qui jouait avec l’épée de feu.
Arthur est plus vieux, habillé comme l’occupant, comme l’ennemi, ceux qui massacrent les vieux sorciers et les paysans. Il est âgé de vingt ans, drapés dans l’or et le rouge de l’oppresseur, acclamé par ceux qui pillent et saccagent, qui détruisent les vestiges celtes.
Mais Merlin revoit un fils, qui a grandi beaucoup trop vite, si loin des siens et de chez lui. Un enfant qu’on aurait abandonné trop de fois, devenu solide et fort, un cœur dur forgé par l’absence. Il aimerait lui tendre la main, lui dire tout doucement « on rentre à la maison. » Mais Arthur le regarde comme un étranger, un inconnu, un fou, un idiot.
Une fois sur l’indomptable et impétueuse Île de Bretagne, Arthur est en colère, il est blessé, il souffre, son Aconia lui manque, sa belle Rome lui manque, il est déchiré en deux, coincé entre les mondes. Il ne veut pas rester, ce n’est pas « chez lui » ici, il ne comprend plus les langues apprises il y a des années, il ne se souvient plus des chants ni des danses.
Il est étranger dans son royaume qui l’a tant attendu.
Et Merlin est si malheureux de n’avoir pas pu sauver l’enfant qu’il était. Jamais il n’aurait dû le laisser à la garde d’Ygerne, ni celle des Légions Romaines. Il aurait dû l’emmener loin avec lui, au cours de la nature, avec les loups et les fées.
Merlin le voit alors s’avancer vers l’autel chrétien, Excalibur à son fourreau, une tenu de mariage celte et une jeune demoiselle au regard joyeux et au sourire ingénue. Étouffé par l’émotion, il ne dira rien, mais jura de ne plus jamais le quitter.
Les années encore ont défilé si rapidement, le sable dans le sablier s’est écoulé librement, sans restreinte.
Merlin a assisté à l’édification de la forteresse, la construction du royaume de Logres, la paix tant attendue et la prospérité. La gloire de cet Élu promit qui par sa force, son courage unifia les clans divergent et belliqueux à une cause juste et noble.
Roi Arthur Pendragon.
La même âme que l’enfant qui jouait dans la neige, mais le temps l’a abîmé, les années l’ont rongé. La fatigue, la colère, le mépris ont barbouillé son cœur.
Merlin assistera lentement à sa chute, impuissante, faible. Il n’arrivera pas à le sauver. Ce fils qui n’est pas le sien, mais qu’il a aimé tout comme. Il ne pourra pas le sauver de lui-même, de la violence profonde de sa haine, de sa colère intarissable et des souvenirs qui le hantent derrière ses paupières.
Quand Merlin le quitte, il sait que c’est une erreur, mais il est vieux maintenant, tellement vieux de ce destin, de cette vie infinie.
Épuisé des reproches, du dénigrement de son travail. Le ciel s’est assombri, les Dieux menacent l’accomplissement d’augustes présages.
Il fuit.
Mais Merlin est lié au destin du Roi qui a délaissé son titre.
Après avoir vécu des milliards de jours, Merlin assistera à l’impensable. Le sang qui s’écoule d’un poignet ouvert. Le masque de la mort sur le visage du petit garçon qui lui fait un signe timide de la main, avant de disparaitre dans l’ombre de sa mère austère.
La pâleur du visage, les yeux vides, absents. Aucune respiration, aucun battement de coeur.
Ce fils qui n’est pas le sien, mais qu’il a aimé tout comme est mort dans sa baignoire.
Et Merlin n’a pas pu le sauver de lui-même. Il a tout essayé, il l’a soigné, nourri et bordé, mais Arthur à simplement refusé de s’aider, il s’est laissé choir dans les limbes ignorant la main tendue devant lui.
Après ça, Merlin a pensé que c’était bientôt le bout de son voyage, bientôt la fin de cette interminable histoire.
Le Royaume de Logres est devenu une terre de feu et de sang, de malheur et de cri. Les Saxons sont maîtres ici, ils piétinent les statuts celtes et les remplacent par des Dieux factices, des idoles de pierres qui n’ont pas de coeur ni de pensée pour les Hommes. Les druides sont chassés ou brûlés, un peigne de terreur recouvre l’île prisonnière.
Dix longues années à vivre sous terre, caché, épuisé, en colère. Merlin a perdu espoir de le revoir.
Dix éternités sans aucune nouvelle, complètement disparu. Certains disaient qu’il était mort cette fois, d’autres qu’il était parti très très loin.
Mais un jour, après des nuits à cartographie et creusé des tunnels sans fin, Merlin le revoit.
Il est évanoui, blessé, vieilli. Encore plus abîmé qu’avant et pourtant, une flamme nouvelle luisante dans ses yeux.
Le même qui courrait dans la neige plus de quarante ans auparavant.
Arthur.
Ce n’est plus le visage d’un fils, mais celui d’un très vieil ami dont le prénom est coincé au bout de la langue, mais impossible à s’en souvenir complètement. Un visage qu'il n'a jamais réussi à oublier.
Et la lueur d'espoir renaît dans son cœur.
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la-valise-rtl · 5 years
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Séjour pour 4 au Parc Asterix + DVD
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1 séjour pour 4 personnes au Parc Asterix + DVD Le Secret de la Potion Magique 
Asterix et le secret de la potion magique
À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir la Gaule à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le secret de la potion magique…
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Le mot de Diderot Juin 2020
La librairie est à nouveau ouverte aux horaires d’été. Nous sommes heureux de vous y accueillir à nouveau dans le respect des consignes sanitaires en vigueur. 
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Nous tenons d’ores et déjà à remercier les nombreuses personnes qui ont répondu favorablement à notre campagne de dons.  Cela montre que vous êtes nombreux à être attachés à la Librairie Diderot. Nous en sommes ravis et cela ne peut que nous motiver à poursuivre dans la voie que nous avons tracé depuis la création de cette librairie.  La campagne de dons reste ouverte tout l’été et nous ferons un point complet en septembre.
Retenez dès maintenant la date du samedi 27 juin à 11h00 car nous avons choisi avec les amis du Prolé de reprendre les apéros littéraires qui ponctuaient de manière si agréable un samedi chaque mois. Nous vous donnerons de plus amples précisions dans les prochains jours.
Enfin, nous vous offrons une nouvelle supplémentaire du concours Nîmes Noir 2020
                               La sélection du mois
ROMAN –  Vie de Gérard Fulmard  – Jean ECHENOZ  -  Les éditions de Minuit –  235 pages – 18.50 €
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Le roman s’ouvre sur une catastrophe aussi spectaculaire qu’improbable : la chute meurtrière d’un morceau d’ancien satellite soviétique sur un centre commercial d’Auteuil et la mort d’un homme frappé par un boulon géant du dit satellite ayant traversé la vitre de son appartement situé rue Erlanger, Paris, XVIème (nous apprendrons au fil de l’histoire que cette rue insignifiante a été à plusieurs reprises le théâtre d’évènements tragiques). La victime n’est autre que le propriétaire de l’appartement qu’occupe Gérard Fulmard. L’évènement est largement couvert par les chaines d’information en continu avec témoins et experts en tous genres, militaires, scientifiques, politiques, hommes d’église, philosophes et même un druide évhémériste … jusqu’à ce qu’un autre fait divers occupe l’actualité, la disparition de la secrétaire nationale de la fédération populaire indépendante (FPI), parti politique mineur faisant à peine 2% des voix aux élections.
Gérard Fulmard est un homme très ordinaire, « je ressemble à n’importe qui en moins bien », un brin innocent, psychologiquement fragile, seul, au physique plus que banal et il a du mal à trouver sa place dans un monde dont il est exclu. Notre anti-héros ne voit qu’un avantage à ce drame, celui de ne plus payer le loyer de son « deux pièces et demi » car il a perdu son emploi de steward pour faute avec obligation de se faire suivre par un psychiatre et il compte bien se reconvertir en détective privé et transformer cet appartement en bureau. Il en fait la confidence à son psychiatre. Il ne se doute pas que dès ses deux premiers clients il va devenir homme de main malgré lui et se retrouver embarqué dans une affaire sordide de vengeance politicienne ou gravitent les dirigeants du parti FPI et son psychiatre, lui-même militant du FPI. Après de nombreux évènements rocambolesques, on devine à la fin que cette aventure va lui être fatale. « J’ai fermé les yeux, j’ai senti un flocon se poser sur un de mes sourcils puis il a dû fondre, une goutte d’eau a glissé  sur ma tempe ».
L’intrigue est bien menée et pleine de rebondissements. Avec ce roman Jean Echenoz fait une critique corrosive des chaines d’information en continu où tout n’est qu’agitation médiatique avec une absence totale de réflexion construite, un fait divers chassant l’autre mais aussi des milieux politiques  où les luttes de pouvoir sont plus importantes que les projets de société. Avec minutie il fait une galerie de portraits sans grande tendresse et avec beaucoup d’ironie pour décrire notre époque, sans oublier les descriptions des paysages urbains dans lesquels évolue cette société.
ROMAN NOIR –  Il est des hommes qui se perdront toujours. – Rebecca LIGHERI  -  POL  –  384 pages – 21 €
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Nous sommes dans les années 90 à Marseille, plus précisément dans les quartiers Nord-est, entre la cité Antonin Artaud et un bidonville le «Passage 50», camp de gitans sédentarisés. Karel, Hendricka et Mohand sont issus d’une union mixte entre un père belge et une mère kabyle. Leur histoire est racontée par l’aîné Karel qui va dérouler le cauchemar de leurs vies brisées par Karl, un père haineux, autoritaire, alcoolique, violent, joueur qui va s’appliquer à détruire méthodiquement la vie de ses trois enfants et accessoirement de sa femme Loubna, mère impuissante, jusqu’à se faire haïr à mort par les deux frères et sœur.
Lorsqu’ils ont l’âge de fuir l’emprise parentale, ils trouvent naturellement refuge au « Passage 50 » où ils traînent avec leurs copains gitans Rudy, Shayenne et les autres. La communauté devient un peu leur seconde famille, une échappatoire à la terreur et à la folie familiale.
Rien ne nous sera épargné du cauchemar quotidien enduré par cette famille.
C ‘est un roman très noir, l’histoire de la maltraitance, de la violence intra-familiale, l’enfance dévastée, l’injustice, le sida, la drogue, la violence que l’auteure suggère plus qu’elle ne décrit et toujours avec la volonté de laisser une porte de sortie.
Cela donne un roman magnifique et désespéré, avec des personnages pittoresques et attachants, trouvant leurs remèdes dans un amour adolescent, une finale de football mémorable, une vocation de soignant, un rêve de vedettariat au cinéma.
Le texte est dur, les paroles blessantes, mais le récit n'est jamais glauque, même si c'est parfois trop dans la succession de malheurs et de souffrances !
Tout l ‘art de l’auteure réside dans sa manière de raconter la vie dans ses aspects les plus noirs (la misère sociale, le racisme de tous les jours, la violence quotidienne) sans jamais sombrer dans le glauque ou le sordide. Un roman sublime !  Magistral !  
ROMAN –  La leçon de ténèbres . – Leonor De RECONDO  -  Stock  – 200 pages – 18 €
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Voici un très beau texte que nous propose Léonor De Récondo dans la Leçon de ténèbres. La collection Ma nuit au musée, chez Stock, consiste à enfermer des écrivains une nuit dans un musée afin qu'ils vivent cette expérience pour la raconter. « Quel rapport avons-nous exactement à l'art? Et aux musées? Chaque écrivain va raconter ce moment étrange, de solitude dans un endroit où d'habitude on ne peut ni dormir ni être seul. Chaque texte sera différent, inédit, forcement étonnant, personnel, amusant…».
Après Kamel Daoud avec Le peintre dévorant sa femme, Lydie Salvaire dans Marcher jusqu'au soir et Abdel Abdessemed pour Nuit Espagnole c'est au tour de Leonor de Récondo de convoquer un artiste!
Leonor écrivaine mais avant tout violoniste, retourne au musée de Tolède qu'elle a visité des années auparavant avec son père artiste. La découverte des tableaux de  Dominikos Theotokopoulos a été un véritable choc. A travers son récit les deux vies, la sienne et celle de l'artiste, se suivent, se croisent, se développent ensemble comme une évidence.
Enfermée dans cette nuit de juin caniculaire, elle déambule dans les couloirs, elle l'appelle. Violoniste elle lui joue de la musique pour tenter de l'attirer. 400 ans d'écart, qu'importe, le rendez est pris avec lui.
Qui est Dominikos Theotokopoulos dont elle parle avec tant d'amour et à qui elle donne rendez-vous dans cette nuit au musée, pour lui déclarer tout son amour ?
Lui, c'est un peintre crétois qui a beaucoup voyagé en Europe.  Venise, Rome avant de s'installer à Tolède en 1577. C'est à partir d'une biographie romancée qu'elle va apprivoiser cet artiste pour finalement lui faire une déclaration d'amour. Seront mêlées alors leurs deux vies se croisant comme une évidence. Par petite touches, se dévoile sa vie mais aussi celle de l'artiste: son enfance, son parcours jusqu’à Tolède. Sa vie amoureuse avec Jerónima qui décédera peu de temps après mais aussi la naissance de leur fils Jorge Manuel.
Avec une écriture subtile, Leonor se dévoile, raconte des brides de sa vie, de sa relation au père et à l'art. On imagine aisément cette chaleur écrasante et fiévreuse dans cette nuit au musée, cette musique envoûtante qui résonne dans le silence et l'obscurité ! Accompagnée de son violon, elle convoque le Gréco pour une nuit d'amour. Un bel exercice de Leonor que cette convocation au Gréco, tout en poésie, tendresse et émotion.
ROMAN -  Un beau désordre  -  Marco Caramelli  -  Ed Robert Laffont  - 270 pages  -  19€
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“Non d’un chien, quel magnifique roman” Daniel Pennac
Des romans adaptés pour le « grand écran », on connaît. Depuis que le cinéma existe, multitudes d’adaptations cinématographiques de créations littéraires ont été faites. Mais l’inverse à ma connaissance on ne connaît pas ! Marco Caramelli s’y est « frotté ». Déjà fallait y penser. Ensuite s’attaquer à un des films du « Gotha » du cinéma mondial que l’on doit à un des plus illustre cinéaste du XXème siècle, Federico Fellini, il fallait oser ! Marco Caramelli se met dans la peau du réalisateur Fellini, de Marcello Mastroianni et de son personnage dans « Huit et demi » Guido Anselmi pour faire vivre le héros de son roman Massimo Barbiani. Avec un regard sur l’époque des années 60 de « l’âge d’or » du cinéma italien, Caramelli/Fellini explore des sujets intemporels tels que les affres de la création artistique ainsi que ceux des sentiments multiples amoureux. Livre/film dont Caramelli/Fellini nous annonce un film dont on ne saura pas le scénario et pour cause, puisqu’il l’est ! Livre qui nous fait voir et revoir avec réel plaisir en filigrane Giulietta Masina, actrice et épouse de Fellini, Marcello Mastroianni,  ainsi que la splendide Claudia Cardinale dont l’auteur, le réalisateur et le personnage du film et du roman sont tous éperdument amoureux ! Livre écrit de superbe façon au style alerte, documenté de façon magistrale mais laissant toute sa place au romanesque. Il nous fait même revivre au sein de ce « Huit et demi » une « scène éternelle » de « la Dolce Vita » de ce même Fellini mais avec une autre protagoniste. Vous devinez qui ? Souvent on appréhende de voir sur « Grand écran » une adaptation littéraire. Là, pour ce chemin inverse, que du plaisir. Ce « Beau Désordre », qui devait être initialement le titre du film de Fellini, est en passe de devenir « Une belle réussite ».
ROMAN -  MITCLAN  -  Sébastien RUTES  -  Editions Gallimard  -  160 pages -  17 €
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Le personnage principal de ce livre est un camion. Un gros semi-remorque d’un blanc immaculé.  Il est conduit par deux chauffeurs qui ont reçu pour ordre de rouler sans s’arrêter,  jamais, sauf pour faire le plein d’essence.  A la station ils achètent à boire et à manger et ils repartent aussitôt. Ils rouleront jusqu’à ce qu’on leur dise d’arrêter;  pas avant. Même pas le temps de pisser, si ce n’est pas la vitre de la cabine.
Dans la remorque  il y 157 cadavres dans leurs sacs mortuaires bien alignés et bien rangés. Les élections approchent et le gouverneur avait été élu pour éradiquer la violence qui règne dans le pays.  C’est un échec absolu, la violence n’a jamais été aussi forte.  Alors si on découvre ces 157 cadavres, tous décédés de mort violente, le gouverneur ne sera sans doute pas réélu.  Les chauffeurs tiennent leurs ordres, uniquement par téléphone, du commandant.  Les chauffeurs n’ont pas de nom, ils s’appellent Vieux et Gros. Mais personne n’a de nom dans ce livre.
Ce camion blanc, telle la barque de Charon emmène les morts vers le Mictlan qui, en Nahuati est « Le lieu des morts où les défunts accèdent à l’oubli après un long voyage à travers le monde d’en bas ».
C’est un conte philosophique sur la mort, la vie. Mais c’est un conte philosophique moderne avec une écriture très particulière sans aucune autre ponctuation que des virgules.  La première phrase fait 50 pages et elle mélange de la narration, au passé au présent et des dialogues. Les phrases su deuxième chapitre sont très courtes. C’est un livre déroutant qui crée une atmosphère lourde, pesante, anxiogène mais qui stimule l’imaginaire du lecteur.
                                                   NOUVELLE
                                             Tu te souviens d'elle.
                                                      Eric BRES
En passant devant le Tango del Mar, rue Bridaine, tu te souviens. Tu te souviens d’elle au bar,  sur ses deux jambes longues et fuselées. Tu te souviens d’elle à Jibacoa, d’elle à Santiago, d'elle à La Havane... Tu  te souviens de la case dans laquelle vous viviez tous les deux dans ces pièces de terre chaude.  
Tu te souviens du tumulte de la samba. Tu te souviens des interjections incessantes des gens  dans la rue. Le nid d’amour n’avait pas de porte, ni de carreaux aux fenêtres. À Santiago, tout  un chacun rentre librement : l’air, le soleil, le monde, la poussière, le quartier, les mouches…  Tout rentre tranquillement. Jamais rien ni personne ne rentre sans une bonne raison, toujours  avec respect, avec des amicales salutations, la mouche aussi qui suspend un moment son vol… le soleil quiet…. la poussière fragile… légère… elle volète gentiment dans des voiles  invisibles… Dehors, au loin, les rythmes de la trova marquent le pas ; les bailadores reprennent aussitôt le tempo, en se déhanchant un peu, nonchalamment penchés en avant.  À  Santiago tous et chacun savent que derrière la porte absente, derrière la fenêtre sans vitres, il y a quelqu’un, quelqu’un comme tout un chacun, quelqu’un qui vit, qui respire et qui te regarde et qui te voit entrer, l’œil amusé,  la taquinerie pendue aux lèvres, prêt à chasser la mouche et à secouer la poussière en criant Va voir dehors si j’y suis! et cela vaut aussi pour celui ou celle qui aurait mal franchi le seuil.  
Tu te souviens de la mouche qui rentrait par la fenêtre quand tu lui faisais l’amour. Elle se  posait sur son épaule, trônait ainsi parmi ses grains de beauté et elle se délectait de sa sueur salée. Elle, elle était tellement épuisée qu’elle la laissait faire.
Mallecon…vent furieux… les vagues se jettent sur les rochers… des gerbes d’eau éclaboussent les jeunes couples… ils s’enfuient en riant… tes yeux exorbités, hagards… ils  roulent comme des bouées ballottées dans le Gulf Stream… les jineteras jurent…tu les vois à présent… étaient-elles là avant?… grossesse annoncée… grossesse impossible… La Havane  ploie sous le vent des impérialistes... Tu cries dans le vide… elle ne t’entend pas… une pute  porte un teeshirt U.S… tu lui dis que tu l’aimes… elle ne t’entend pas… vent et fracas des  vagues… sur les rochers... l’écume recouvre tout d’un fin liserai blanc… le U sur le sein droit… le S sur le sein gauche… le A sur le nombril... tu la prends par les épaules… elle pleure… rosée salée du bord de mer… tu jettes un œil derrière toi… la pute se masse les seins… les U.S.A. s’écrasent sur ses rotondités… le vent redouble… il siffle à tes oreilles…  
Le médecin t’a déconseillé la grossesse. Emmanuel aussi. Tu as pleuré. Tu as piqué une rogne. Et claqué les talons. Tu ne lui as plus parlé pendant une semaine. Il te cherchait des yeux. Tu détournais ton regard. Tu faisais semblant de rien. Mais tu y pensais tout le temps. Tu as passé des heures interminables à la cuisine. Tu  préparais les frijoles, le riz, les bananes, le cochon. Tu savais qu’il adorait les majarete. Tu t’appliquais. Tu mettais tout ton cœur à râper le maïs, à l’étendre tendrement dans le lait que tu avais aromatisé avec de la cannelle. Tu inventais des recettes. Avec brio. Tu ne sortais plus sur le Mallecon. Tu n’avais plus le temps  pour rien. Tu n’avais plus de temps pour lui.
Cela avait duré une semaine. Puis elle est revenue. Elle t'a enfin répondu. Tu as plongé dans  son regard de braise. Tu as revu les flammes de la passion. Tu l’as enlacée. Elle t'a embrassé comme une folle. Elle a senti ton sexe dur. Tu as frotté ton ventre contre le sien. Tu as passé  la main dans la ceinture. Tu as déboutonné son jean. Elle était  folle d’amour. Tu t’es jeté  sur  le sol. Tu l’as attirée vers toi. Tu l’as plaquée contre toi. Ta bouche mangeait la sienne. Elle poussait des petits cris. Tu l’as prise sur tes cuisses. Elle a pris ta queue pour l’enfoncer. Tu  as senti que tu n’y arriverais  pas. Ton sexe, un peu gros, n’était pas suffisamment dur. Tu ne  bandais plus. Tu es resté médusé, au seuil de l'abandon. Tu l’as secoué d’un petit geste. Il était retombé comme une chiffe molle. Alors elle s'était précipitée dans la cuisine. En sanglotant. Tu as tapé du pied contre le braséro. Elle t'avait traité de fils de pute.  
Toi, Emmanuel, tu pensais qu’il y pensait. Tu le voyais maintenant pousser le fauteuil de Veronica. Il se penchait parfois en avant. Il s’approchait d’elle comme pour lui parler à l’oreille. Il humait son parfum et il caressait ses cheveux. Tu l’as vu l’embrasser doucement comme un papillon léger posé sur son cou. Tu savais qu’il l’aimait. Tu savais qu’elle l’aimait. Et tu continuais à  garder ton air fier. Tu trouvais ça normal. Veronica était si belle qu’aucun homme ne pouvait lui résister. Tu savais qu’ils s’étaient aimés. Tu savais que c’était lui qui avait gagné. Tu étais mieux que lui, quelque part. Tu as émis un petit rire. Mais Veronica avait finalement choisi le bel Ernesto. Il s’est retourné. Tu lui as tapoté l’épaule. Tu lui as dit une bêtise. Ses yeux rirent. Il t’avait toujours respecté. Tu l’aimais bien aussi, finalement, malgré tout.  
Il avait du mal à piloter le fauteuil roulant. Tu l’avais rejoint pour l’aider. Tous les deux unis,  vous aviez ramené votre égérie jusqu’au perron de la maison. Tu avais pris le fauteuil et lui, Veronica. Tu l’as porté dans tes bras et tu as grimpé les quelques marches de l’escalier. Elle  a ouvert la porte de sa main droite en riant. Elle a déposé sur ses lèvres un baiser mouillé. Tu as posé le fauteuil dans l'entrée, écœuré.
La maison était calme. Ernestico dormait. Tu as remercié la jeune fille venue garder l’enfant.  Tu lui as dit de revenir le lendemain à la même heure, l’heure de sortie de Veronica, l’heure  de l’apéritif au Grand Café.  
Ernesto a déposé tendrement le corps tant aimé sur le lit, à même le sol. Tu as arrangé les  oreillers pour qu’elle soit bien. Elle trônait dans la pièce comme une princesse. Tu étais assis en face sur un petit tabouret. Tu la badait.  
Puis Ernestico s’était mis à brailler. Ernesto est allé le chercher ; il l’a pris à pleines mains ; il l’a brandi devant toi ; il l’a secoué ; il a dit les mots simples, ceux que l’on dit aux bébés. Il te  l’a montré. Il a demandé s’il était beau. Tu lui as répondu qu’il était beau.  
Puis il l’a couché délicatement à côté de Veronica. Il l’a aidée à enlever le bonnet du soutien-gorge. Il a tiré l’enfant contre le sein, remonté la tête sur le bras de la mère et callé l’ensemble avec des  coussins.  
Ernestico braillait. Il a pris la petite tête dans sa main gauche et il l’a avancée doucement vers le téton dressé. Le bébé s’est collé dessus comme une ventouse. Veronica a grimacé.  Ernesto l’a traité de vorace.  
Il lui dit qu’elle était très belle. Qu’Ernestico avait un appétit d’enfer. Que tout se passait  pour le mieux.
Sur son petit tabouret, Emmanuel avait l’air gêné.
Toi, Veronica, à quoi pensais-tu pendant que ton enfant tétait? Les deux hommes de ta vie tous  les deux côte à côte pour te pousser maintenant que tu étais paralysée. Tu trouvais ça insolite : les deux hommes de ta vie dans ton dos, et toi roulant sur le trottoir de façon chaotique. Tu ne pensais qu’à Ernestico, à la morsure au bout du sein. Tu n’étais jamais tranquille quand tu le laissais. Tu faisais confiance à la jeune fille qui le gardait. Tu la trouvais un peu jeune, un peu trop bien sur ses deux jambes. Tu doutais de son expérience.  Elle  avait le téléphone. Elle t’appelait en cas de besoin. C’est sûr, le Grand Café  était juste à côté. Quand même…
Arrivée sur le perron, Ernesto t’avait prise dans ses bras puissants et il t’avait portée. Comme  il le faisait à chaque fois. Tu étais bien dans ses bras. À  l’abri, rassurée. Sur le palier, tu avais tourné la poignée et tu l'as embrassé, en mouillant un peu tes lèvres, comme il aimait que tu fasses.
Derrière, Emmanuel portait le fauteuil. Ernesto t’avait posée sur le lit fait à même le sol. Il  était toujours aussi prévenant. Il avait tapé dans les oreillers avec son gros poing et il les avait arrangés derrière toi, derrière tes épaules, ta nuque, ton dos. Emmanuel était assis en  face, sur un petit tabouret. Puis Ernestico s’était mis à brailler. Il avait faim. C’était l’heure de  la tétée. Des yeux, tu l’as supplié. Il avait devancé ta demande. Il était déjà dans le couloir. Il  était revenu jovial. Il tenait son enfant à bout de bras et le secouait gaiement. Il l’avait  brandi devant Emmanuel. Il exultait de joie.  
Toi, Veronica, tu l’avais vu traverser la pièce, se mettre à genoux et déposer l’enfant. Tu lui avais demandé de dégrafer ton soutien-gorge. Tu avais senti sa main contre ta peau, un léger pincement et le bonnet qui se détache. Tu t’appuyas sur le coude droit ; tu avais voulu  l’aider ; ton bras gauche avait refusé de répondre ;  tu voulais remonter un peu dans le lit ; tu  l’avais supplié des yeux ; il n’avait pas compris ; il avait pris l’enfant délicatement et il l’avait  approché de toi ; Ernestico redoublait ses cris ; tu avais senti sa bouche te mordre le bout du  sein ; tu avais grimacé.
Toi, Emmanuel, tu avais porté le fauteuil de Veronica dans l’escalier. Tu les avais suivis tête  basse. Ils étaient heureux et semblaient aussi insouciants que deux jeunes mariés. Il la portait dans ses bras. Comme au premier jour. Tu les avais suivis dans la petite pièce. Tu t'étais senti à l’étroit. Tu ne savais pas où te mettre. Tu avais repéré un petit tabouret. Tu t’étais assis dessus. Ernesto avait posé Veronica sur le lit comme on se décharge d’un fardeau. Il t’avait  proposé du rhum et un Partagas. Tu avais refusé l’offre. Tu avais ressenti une forte oppression. Ernestico s’était mis à crier. Ernesto était allé le chercher et il l’avait ramené, droit devant lui, comme s’il exhibait les saints sacrements. Puis il s’était mis à genoux devant elle comme un  pénitent face à la Madone. Elle était si belle, alanguie sur sa couche…
Ernesto avait porté l’enfant cet enfant que Veronica avait eu malgré tous les avertissements quant au danger d'hémorragie au moment de l'expulsion. Il avait dénudé le sein gauche. Emmanuel avait ressenti une drôle d’impression. Regorgeant  d’amour, lourd, arrondi, le téton redressé le narguait et il se remémorait les moments d’extase d’avant.
Ernesto manœuvrait le corps de Veronica et celui du bébé qui criait encore plus fort, énervé  par tous ces contre-temps qui retardaient la tétée. Il avait crié  jusqu’à ce que la congruence  se fasse et que la bouche telle une rustine sur le mur se collât d’un coup. Ernesto lui avait  fourgué le téton dans la bouche.  
Et tout-à-coup, Emmanuel, tu as vu l’absurdité de ce tableau déstructuré.  
Veronica était vautrée à terre, rampant vers la mallette pour y chercher un mouchoir…  l’enfant hurlant sur le matelas… Ernesto dévoué comme un enfant de chœur… Ernesto  maladroit… Tu  n’étais pas à ton aise.
Toi, tu restais assis bêtement sur ton tabouret. Veronica poussa un cri et fit une grimace. Vos  regards se croisèrent. Le sien était tout de colère. Elle te fusillait. Elle n’appréciait pas ta gêne… ton air pâle… ton mutisme… ton manque d’enthousiasme… ta réserve… ton  questionnement. Elle te dit pour la nième fois que tu ne comprenais rien à rien, que c’était ça la force de l’amour et qu’il n’y avait de problèmes et que ton esprit était fermé.
Ton regard, Emmanuel, bas et triste, reçut le message, s’attrista encore un peu plus,  s’embruma  quelque peu. Tu en étais arrivé à la haïr.  
Tu t’es levé. Tu les as remerciés. Tu as contourné la table basse, la bouteille d’Havana et la  boite de cigares. Tu leur as fait un petit signe. Tu as évité le fauteuil roulant, pris le couloir, ouvert la porte.
Puis tu es revenu sur tes pas. Tu as brandi le Mauser qu'Ernesto t'avait ramené de Cuba; tu as tiré trois fois ; tu as fait mouche ; les trois corps vacillèrent les uns sur les autres et formèrent une même masse au milieu du lit.
Puis tu as refermé la porte tout doucement en retenant la poignée pour ne pas faire de bruit. Tu as descendu les quelques marches de l’escalier sur la pointe des pieds…
Puis tu t'es arrêté au bas de l'escalier ; tu as ressorti le Mauser de ta poche révolver ; tu as remonté l'escalier avec précaution ; tu as ouvert la porte ; le corps d'Ernesto recouvrait celui de Veronica et entre les deux était coincée la tête d'Ernestico ; ses yeux grands ouverts te regardaient fixement. Le sang partout. L'odeur encore forte de la poudre. Tu as soigneusement essuyé le Mauser ; puis tu l'as mis dans la main d'Ernesto ; tu as récupéré la boite de Partagas ; puis tu as appelé la police. Tu t'es rassis sur le tabouret, allumé le cigare et tu t'es servi deux doigts d'Havana.
Tu te souviens de ce jour où Veronica t'annonça son départ, son histoire avec Ernesto, sa grossesse et son désir de rester bon copain malgré tout.
Tu te souviens de ce jour où tu rencontras Ernesto à la Havane, où, comme gage d'une amitié loyale malgré tout, il t'offrit le Mauser qu'il avait récupéré lors des exercices de défense civile.
Tu te souviens de ce jour où tu avais juré de laver l'affront ; c'était à la Bodeguita Del Medio, vous buviez un mojito en fumant un Partagas et la sono hurlait Hasta Siempre!
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christophe76460 · 5 years
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Nous continuons notre série « 1 mois 1 idée » sur Point-Théo. Une série pour découvrir une idée originale sur la manière dont une Église en France témoigne du Christ. Episode 5 : l’Église évangélique les 3 épis de Pontivy et sa journée bio, présentée par Nicolas Engel.
“A Biotiful Day”, c’est une journée complète en Église sur le thème de l’écologie : un temps de réflexion le matin, un repas en commun le midi et des ateliers pratiques l’après-midi. 
Un temps de réflexion
La disposition de la salle surprend celles et ceux qui ne sont pas encore habitués à nos cultes participatifs : les tables sont déjà installées, décorées, des bibles et des articles y attendent les participants. Une fois la surprise passée, chacun s’installe et la rencontre peut débuter.
Le temps de réflexion proposé comprend deux grandes parties : tout d’abord la méditation de plusieurs textes bibliques, pour en tirer des grandes affirmations en rapport avec l’écologie ; ensuite l’analyse de la mise en garde formulée notamment par Samuele Furfari concernant le retour du paganisme.
Quelques repères bibliques
Les textes bibliques, préalablement sélectionnés selon le schéma Création – Chute – Rédemption – Glorification, sont lus et discutés en groupe.
L’objectif pour le groupe est de formuler un principe clair, simple, fondé dans le texte et en rapport direct avec la thématique de l’écologie. Dans chaque groupe se trouve un membre de l’équipe d’enseignement, qui, sans prendre trop de place, peut accompagner si nécessaire la formulation des principes dont voici deux exemples : 1) Dieu est le créateur du ciel, de la terre, de la mer et de tous les êtres vivants qui s’y trouvent ; 2) Toute la Création, (pas seulement les êtres humains), est au bénéfice de l’œuvre de rédemption accomplie par Jésus-Christ à la croix. 
Après avoir posé ses fondements bibliques, qui façonnent notre engagement écologique, nous avons marqué une pause pour contempler notre Créateur et lui adresser des prières de reconnaissance.
Le retour du paganisme
Pour la seconde partie de notre réflexion, nous avons fait le choix de nous laisser interpeller par l’avertissement formulé par Samuele Furfari concernant l’écologisme profond (deep ecology), qu’il qualifie d’idéologie, de néo-paganisme dans son livre Chrétien Ecolo ? Le retour du paganisme. Nous avons lu et commenté en petits groupes un passage de son livre dont voici un court extrait :
Après le paganisme, le christianisme et la science, l’homme postmoderne veut croire de nouveau en un monde merveilleux et il a besoin pour cela d’un nouveau dieu, ou mieux, puisque le christianisme a été jugé trop machiste, d’une déesse : la Nature. (page 167)
Nous avons ensuite ancré cet avertissement dans notre réalité locale en parcourant un article de presse intitulé : Bretagne. Les druides célèbrent le retour des beaux jours avec la fête du feu de Beltane. Le druide Hervé Saguet y explique que cette cérémonie, « c’est la renaissance du monde avec le mariage du feu, de l’eau, du soleil et de la lune. On prend symboliquement l’eau à la source et on sait que cette eau reviendra à la source ».
Ces deux lectures nous ont permis de relever quelques pièges de l’écologisme profond : tout d’abord le piège fondamental, déjà dénoncé par l’apôtre Paul : l’adoration de la créature (création) au lieu du Créateur (Romains 1.25) ; ensuite la stricte égalité entre les êtres vivants (plantes – animaux – humains), puis le piège de l’arrogance humaine : croire d‘une part que nous sommes en mesure de détruire ce que Dieu préserve, croire d’autre part que nous sommes en mesure de sauver ce que nous abîmons !
Tous ces échanges, passionnés, nous ont ouvert l’appétit ! Mais avant de passer à table, nous avons formulé une courte conclusion : l’écologie est un formidable pont pour l’annonce de l’Evangile, pour l’annonce de la restauration en Christ de toute la création, mais l’écologie n’est certainement pas une idéologie que nous pouvons embrasser sans discernement !
Un repas en commun
A table, citoyens ! Pour le repas, la consigne était simple : zéro déchet ! Pour plus précision, je vous renvoie à l’article d’Anthony Perrot,Dieu et le zéro déchet.
Afin de tenter d’orienter les conversations lors du repas, nous avons disposé quelques réflexions sur des mesures écologiques en trompe l’œil(les ampoules basse consommation, la voiture électrique) rapportées par Frédéric Baudin dans son livre La Bible et l’écologie. Mais là, avouons-le, les discussions sont parties dans toutes les directions !
Des ateliers pratiques
La tête pleine, l’estomac plein, il était temps de mettre les mains à la pâte ! Trois ateliers étaient proposés : la fabrication de produits ménagers ; la fabrication de boissons végétales ; l’inauguration du potager de l’Église !
La fabrication de produits ménagers
Pourquoi et comment fabriquer ces propres produits ménagers ? Voici le témoignage et les explications de Catherine qui a animé cet atelier :
C’est toujours une joie de partager mes recettes ! Mon mari étant allergique à beaucoup de substances se trouvant dans les produits ménagers (les senteurs, parfums et autres produits de synthèse), j’ai fini par me dire qu’il fallait que je trouve une solution pour trouver des produits qui n’irritent pas la peau ou le nez de Loïc. Après avoir testé toutes les lessives dites bios, le résultat était toujours le même : au bout de quelques utilisations, l’allergie revenait… Et si je faisais ma propre lessive ? Et tous les produits d’entretien de la maison ? Me voilà à la recherche de recettes : après plusieurs tests, j’ai fini par obtenir des produits efficaces, naturels et ne provoquant pas d’allergie. J’ai été impressionnée par l’attention de chaque participant à l’atelier ! De tous âges, chacun souhaitait utiliser des produits sains et simples, et avait des questions intéressantes et des expériences à partager, ce fut un moment enrichissant pour nous tous. Chacun est reparti avec un peu de lessive et de produit pour vitre.
La fabrication de boissons végétales
Vous aimez les bols de céréales ? Moi aussi ! Le lait animal ne vous réussit pas trop ? Moi non plus ! Les boissons végétales sont alors une option intéressante… sauf pour le porte-feuille ! A moins de les réaliser soi-même, ce qui n’a vraiment rien de compliqué : des céréales (agrémentées de fruits secs pour les gourmands), de l’eau, un mixeur, un filtre et c’est parti !
Pendant que les adultes écoutaient religieusement Catherine leur expliquer le pourquoi du comment de la fabrication des produits ménagers, les enfants s’en donnaient à cœur joie sur mon atelier : les nappes s’en souviennent encore… ils sont tous repartis avec une petite bouteille en verre remplis d’une boisson à l’avoine qu’ils ont qualifié de « délicieuse » . Mais au fait, que fait-on des flocons d’avoine une fois qu’on en a extrait le jus ? Zéro déchet ! On les utilise pour réaliser des cookies qui ont régalé petits et grands ! 
L’inauguration du potager de l’église
Le potager de l’Église avait déjà été ouvert par les enfants quelques semaines auparavant. Cette fois-ci, c’était au tour des adultes de se lancer avec la plantationdes tomates, des potimarrons et des haricots. Avec des jardiniers avertis à la manœuvre et des néophytes à l’exécution (dont certaines en talon-aiguille !), le tableau valait le détour ! Si quelque chose, par miracle, pousse, la famille albanaise que nous hébergeons dans nos locaux pourra en bénéficier. Nous avons par ailleurs décidé d’ouvrir cet espace aux familles migrantes qui se trouvent sur notre secteur : chacun peut librement venir cultiver un petit bout de terrain… laissons Dieu nous surprendre par les fruits de ce potager participatif !   
Une expérience à renouveler…
Cette journée en église s’est révélée très enrichissante, spirituellement et relationnellement, aussi bien pour les petits que pour les grands ! Nous avons déjà pris rendez-vous pour renouveler l’expérience en septembre : nous pourrons alors ensemble cueillir puis presser le raisin de notre vigne pour en fairedu jus destiné à célébrer la Sainte-Cène…
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ASTERIX - LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE
Sortie DVD & Blu-ray le 10 avril
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De Louis Clichy, Alexandre Astier
Avec Bernard Alane, Christian Clavier, Guillaume Briat
Synopsis:
À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…
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ASTERIX - LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE
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De Louis Clichy, Alexandre Astier
Avec Bernard Alane, Christian Clavier, Guillaume Briat
Synopsis: 
À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…
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ael59 · 5 years
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Astérix : Le secret de la potion magique
Astérix : Le secret de la potion magique
SYNOPSIS
À la suite d’une chute de la cueillette du gui, le druide Panoramix d”code qu(il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…
MON AVIS
Un film plaisant à regarder en famille. Un peu moins bon néanmoins que le…
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cpasbienstream-blog · 5 years
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Regarder Astérix : Le Secret de la potion magique STREAMING VF complet gratuit
Regarder Astérix : Le Secret de la potion magique STREAMING VF complet gratuit
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Titre du film Astérix : Le Secret de la potion magique Réalisateur Alexandre Astier, Louis Clichy Durée — Date de sortie 5 décembre 2018 Genres Animation Résumé À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique… Tags : Regarder Astérix : Le Secret de la potion magique en streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique 4k , Astérix : Le Secret de la potion magique Streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique gratuit complet, Astérix : Le Secret de la potion magique Streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique hd dvdrip, Astérix : Le Secret de la potion magique streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique complet vf, Astérix : Le Secret de la potion magique streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique hd 4k 1080p  dvdrip gratuit, Voir Astérix : Le Secret de la potion magique en streaming vf Astérix : Le Secret de la potion magique, Astérix : Le Secret de la potion magique vf streaming Astérix : Le Secret de la potion magique
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songedunenuitdete · 6 years
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Bonjour à tous !  J’espère que vous allez bien en ce début de décembre… Mois où en général, nous avons beaucoup de jolies sorties au cinéma. Commençons en douceur avec la sélection de cette semaine
“ASTÉRIX – LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE”
Film d’animation réalisé par Louis Clichy, Alexandre Astier. Avec les voix de Bernard Alane, Christian Clavier, Guillaume Briat
SYPNOPSIS: A partir de 3 ans À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…
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“PUPILLE”
Film réalisé par Jeanne Herry. Avec Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez
SYNOPSIS: Théo est remis à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C’est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision…ou pas. Les services de l’aide sociale à l’enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s’occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d’incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s’appelle Alice et cela fait dix ans qu’elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l’histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
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“L’EXORCISME DE HANNAH GRACE”
Film réalisé par Diederik Van Rooijen. Avec Shay Mitchell, Stana Katic, Grey Damon
SYNOPSIS: Une ex-policière déchue en désintoxication accepte un travail dans la morgue de l’hôpital où elle se soigne. Un jour, un corps sévèrement mutilé lui est confié. La jeune femme assiste alors à une série de meurtres qui la conduira à affronter une entité démoniaque.
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  Une petite sélection pour cette semaine ! Comme toujours, j’espère qu’elle vous donnera tout de même envie de faire un petit tour au cinéma. En tout cas, je peux vous dire que de belles sélection vont arriver les semaines à venir 😉 . A la prochaine !
AFFICHES
[klolianebooks] Coucou ! Vous avez envie les nouvelles sorties cinéma de cette semaine ? Cela tombe bien ! Voici notre petite sélection :D . Bonjour à tous !  J'espère que vous allez bien en ce début de décembre... Mois où en général, nous avons beaucoup de jolies sorties au cinéma.
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eglise22 · 6 years
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Cléricaux … corico !
A la suite de la « Lettre au peuple de Dieu » du pape François, exhortant les baptisés à guérir l'Église du cléricalisme, le journal La Croix vient de consacrer huit pages à ce fléau.
Nous sommes marqués, notamment en Bretagne, par l'Histoire. Aux Ve et VIe siècle, des commandos celtes ont débarqué en Armorique. Merci à eux de nous avoir apporté l'Évangile !Ces vagues évangéliques étaient souvent conduites par un saint moine, en tout cas un chef charismatique et nous en avons faits des saints. Le peuple n'avait plus qu'à suivre la houlette du pasteur omnipotent. Nos prêtres en charge de paroisse ont longtemps été qualifiés de recteurs, mot très dense qui incarne bien l'autorité. Un peu druides !
L'Église s'est confortablement installée dans l'héritage constantinien, calquant l'Institution sur le modèle pyramidal, impérial. N'a-t-on pas parlé longtemps de la Cour de Rome, des Princes de l'Église, de palais épiscopaux. En 1955, à l'Hôpital de Bégard, j'avoue avoir ressenti un malaise, voyant Son Éminence le cardinal de Rennes arborant une traine bien rouge de plusieurs mètres de long. Mais c'était avant le Concile ! Depuis beaucoup de signes extérieurs ont été supprimés, à l'appellation de Monsieur l'Abbé a succédé le mot Père, mais Monseigneur tient encore la route. Sous Monseigneur ne peuvent rester que des vassaux.
Il est difficile de définir le cléricalisme, car il s'enrobe de mystère et de sacré.Le clerc est consacré, ordonné, investi sacramentellement, mis à part, ce qui lui confère une personnalité hors du commun des fidèles. « Autre Christ », il a, seul, le pouvoir de célébrer le Mémorial eucharistique. Si en plus, dans l'Église de rite latin où il est célibataire, comment ne pas se rappeler que Jésus a dit « Certains se sont faits eunuques pour le Royaume ». Une exception aux prescriptions de la Genèse, mais pour le Royaume.Comme de nos jours le sacré se perd, certains clercs ressortent le col romain ( que les anglais nomment dog's collard ) la soutane et même la barrette. Recherche d'identité cléricale.
Le cléricalisme, vu comme la propension à dominer la gouvernance, a perdu beaucoup de son influence, mais demeure dans le subconscient. Il est confortable : il donne aux clercs une autorité incontestable, quasi de droit divin, et aux laïcs, qui aiment bien être des ouailles bien fidèles, une assurance de chrétiens consommateurs bien nourris. Après tout, ce qu'on souhaite de nos prêtres c'est d'être des dispensateurs de sacrements. Et pour la gouvernance, le mieux est de laisser Monsieur le Curé se dépatouiller. « la soumission ou la démission des laïcs font le lit de l'autoritarisme hiérarchique » (La Crois dixit).
Mais le monde change. Vatican II, quand il est suivi … ! Mai 68 et la chute de l'autoritarisme ; le manque de pasteurs, et maintenant les exhortations incessantes du pape François au discernement et à la responsabilité des laïcs. « Peuple de prêtres, Peuple de rois, assemblée des saints … Peuple de baptisés » chantons-nous. C'est l'incitation à la sainteté, à faire fructifier la grâce du baptême , notre socle commun, clerc ou laïc.Les laïcs qui veulent bien être des fidèles, des brebis, rejettent l'idée d'être des moutons, simples godillots disant amen à la hiérarchie. Baptisé c'est une dignité, héritier et co-héritier du Christ ressuscité. L'Église, Institution et donc perfectible, est aussi notre mère. Nous sommes donc appelés à faire communauté avec nos prêtres. Beaucoup de paroisses ont commencé cette révolution. L'EAP est parfois considérée comme un Conseil d'Administration et d'Animation missionnaire de la Paroisse. Pour la gouvernance, inutile de déranger le curé pour des questions matérielles banales. Faire communauté ce n'est pas introduire la démocratie, l'anarchie, mais l'écoute pour une action commune volontaire. On parle beaucoup de débats, il faut s'entendre sur les mots. Les plateaux de télé sont pleins de débats, le plus souvent très creux, chargés de promotions de soi, de ses idées ; alors qu'en Église on a besoin d'échanges, de communion. En créant l'être humain, Dieu l'a fait mâle et femelle, homme et femme. Quelle pauvreté de la langue française qui ne connaît que le mot « homme » et l'Église jusqu'à présent qui ne connaît que les hommes, célibataires. Il est temps de donner sa place aux femmes, que le mariage unit en deux moitiés. Quand elles auront accès au diaconat, il ne faudra pas les affubler d'un col romain, à l'instar des anglicans .
En Église comme dans un chœur, soprano ou alto, elles mêleront leurs voix aux ténors et basses. Quelle richesse humaine !
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/2PUXmd7
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jspmm-blog · 6 years
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“ASTÉRIX – LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE” AU CINÉMA LE 05/12/2018 L'histoire : À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village.
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vfmovies · 6 years
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Regarder Astérix - Le Secret de la Potion Magique en streaming VF
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Voir Astérix - Le Secret de la Potion Magique complet en franaçais, très bonne qualité et gratuit.
À la suite d’une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu’il est temps d’assurer l’avenir du village. Accompagné d’Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d’un jeune druide talentueux à qui transmettre le Secret de la Potion Magique…
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