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#affaire judiciaire
conatic · 15 days
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Affaire Jozef Chovanec: la juge est en maladie longue durée, le jugement se fait toujours attendre et les parties s'impatientent | RTL Info
Source: RTLINFO
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megasportsmedia · 1 month
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Bonne nouvelle pour Oliver Verdon, le Guépard blanchi d'une accusation
Une bonne nouvelle tombe pour Olivier Verdon. Des poursuites judiciaires de longue date à son encontre ont été classées sans suite. L’international béninois avait été accusé de violences par Emma Zouggari, une étudiante de 24 ans avec qui il entretenait une relation en 2020. Cependant, après enquête, l’infraction n’a pas été suffisamment caractérisée pour donner lieu à une condamnation. Selon le…
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La reine Ursula déchue ? (Suite et fin)
La plus terrifiante affaire judiciaire de l’UE porte désormais un nom : Ursula von der Leyen SCOOP !!! Par Daniel Desurvire Continue reading Untitled
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farafinetmedia · 4 months
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33 Directeurs des Affaires Financières (DAF) Guinéens visés par des poursuites judiciaires
Le ministre d’État de la Justice garde des sceaux, Alphonse Charles Wright, a annoncé lors d’un point de presse tenu ce lundi 29 janvier, des mesures significatives visant à engager des poursuites judiciaires contre 33 directeurs des affaires financières (DAF) de divers départements ministériels et établissements publics en Guinée. Les accusations portent sur des faits présumés de concussion,…
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iweb-rdc001 · 8 months
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Kongo-central/ Tribunal de commerce Matadi : L'homme d'affaires judiciaire le magistrat délégué Bokuma Ntuaselima frappe encore
Alors que Tricom Gombe sous RCE 7917 avait déjà suspendu l’exécution du jugement sous/ rh 1497/ RCE 5446/4818/4899 dans l’affaire opposant l’ONATRA, le Tricom Matadi vient d’ordonner une exécution sur Minute de 12.000.000 de USD, mettant en danger et avec grande légèreté les intérêts de la République. Tous les détails dans ce document.
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sur-nos-cendres · 2 months
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Bonjour, en ce jour-4, nous vous présentons l'annexe des forces de l'ordre. En espérant que cela vous plaira et bonne lecture ! Nous vous rappelons aussi que le premier multi-compte est offert à l'ouverture. ♡
Malgré l'instabilité grandissante de la ville, Birmingham possède également ses forces de l'ordre et plus de trente agents à sa disposition si besoin est en plus de sa propre bridage anti-gangs. Cependant, ces forces sont teintées de corruption mais aussi de nombreux scandales ayant vu le jour il y a un an, en 2023. Révélés par les tabloïds de la ville, l'image de la police est depuis ternie. Si l'ancien Chief Superintendent de la police et de la police seulement, (Brutus Cormack, personnage non jouable) vient de démissionner suite aux craintes des habitants, ayant peur que les mensonges gangrènent leur chère ville, deux camps s'installent en coulisses, entre messes basses et regards meurtris, entre la brigade et celleux qu'iels appellent la triste police. Réintroduire l'ancien chef ou porter au sommet une nouvelle figure ? Certaines alliances se forment et il sera impossible de s'en défaire. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer.
Devant les prunelles observatrices du public, iels paraissent soudés, bien rangés, prêts à se battre pour garder l'image dorée qu'ils se veulent de partager. Ils sont l'avenir de la ville qu'ils osent esquisser comme boucliers contre les sales critiques mais même si les forces sont séparées en deux clans, il se peut qu'il y ait beaucoup plus de mystères. Des secrets et des pactes que personne n'ira dévoiler. La brigade rêve d'éclats dorés, de faire plier les gangs esseulés. La police, elle, rêve de simplement se glisser sous un jour favorable. Qu'on puisse la voir en force puissante. Loin d'être touchée par la montée en puissance de la brigade anti-gangs. Alors, de quel côté votre cœur penche ? La loyauté ou la nouveauté ?
La police en Angleterre ne fait pas de distinction entre police administrative et judiciaire, la recherche de preuves est avant tout le rôle des policiers. Elle se compose également de cinq pôles différents : Neighbourhood Policing (police de voisinage), Traffic (s’occupant du trafic routier), Firearms (pour la réponse armée), Marine (pour les côtes et fleuves), Horses (police à cheval pour la campagne ou les foules urbaines). La ville de Birmingham en possède les cinq. De plus, il faut noter que la police n'est pas autorisée à porter des armes à feu et possède seulement un taser. Considérée comme simple, c'est la police qui gère la plupart des petites affaires quotidiennes, comme les vols, les amendes... Tout ce qui est lié aux organisations (maisons) va directement à la brigade.
Il existe également six grades dans les forces de l'ordre anglaise, chaque agent est assermenté lorsqu'il se voit offrir le poste. Le premier grade, celui de Constable, également connu comme Police Officer, est celui du policier ordinaire, celui qui est directement en contact avec les habitants. Il faut deux ans de travail probatoire pour un Constable - après quoi, il a le droit de solliciter un poste de Detective Constable ou de Sergeant. Les promotions suivantes prennent aussi au minimum deux ans. La liste ci-dessous part du grade le plus bas au grade le plus important. Une exception est cependant faite pour la brigade, qui dispose d'un grade en plus.
La brigade anti-gang (Research and Intervention Brigade) est une unité qui a vu le jour il y a quelques années. Maintes fois dissoute puis reformée, son rôle est de protéger les habitants mais aussi les hauts-fonctionnaires contre les organisations qui ne cessent de s'agrandir. Souvent laissée dans l'ombre, c'est grâce aux scandales de 2023 qu'elle reçoit un peu de lumière et que les subventions trop de fois demandées, ont été obtenues. Se basant sur la même dynamique que la police, les promotions prennent au minimum deux ans. Iels se veulent l'élite et il est parfois difficile de pouvoir y entrer. La police ainsi que la brigade se trouvent à Ladywood.
— Constable. — Sergeant. — Inspector. — Chief Inspector. — Superintendent. — Chief Superintendent. — Crime Commissioner.
Nous ne voulions pas faire de prédéfinis pour les forces de l'ordre pour vous laisser le maximum de libertés. Cependant, nous vous demandons de faire attention à la cohérence, aux backgrounds de vos personnages. Vous pourrez sans souci, en respectant le nombre défini par postes, créer vos propre pré-liens en prenant l'annexe comme base. Vous trouverez ci-dessous la liste des postes par unité. Nous vous demandons également de noter que la police et la brigade, même si elles se partagent les mêmes locaux, ne sont pas liée l'une à l'autre et que chacune des deux possède son propre chef, Chief Superintendent pour la police et Crime Commissioner pour la brigade. Si l'une demande parfois de l'aide à l'autre, ce sont des pôles distincts qui évitent de se côtoyer.
[POLICE]
constable (6/6) sergeant (4/4) inspector (3/3) chief inspector (2/2) superintendent (2/2) chief superintendent (1/1)
[BRIGADE]
constable (5/5) sergeant (4/4) inspector (3/3) chief inspector (1/3) ; réservés. superintendent (2/2) chief superintendent (2/2) crime commissioner (1/1) ; réservé.
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aurevoirmonty · 18 days
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L’autonomie comme principe de base du statut national eurasien.
Souveraineté ou autonomie
La structure actuelle du pouvoir national dans la Fédération russe, qui est basée sur le principe de la souveraineté de ses sujets, est profondément défectueuse. La situation a été aggravée par la politique, qui fut favorisée par Eltsine, de « prendre autant de souveraineté que vous pouvez », qui a été mise en œuvre au cours de la dernière décennie et qui a été conçue pour donner aux sujets fédéraux autant d’attributs de la souveraineté que possible. Les élites locales interprétèrent cette politique comme une invitation à l’anarchie de type laissez-faire. En fait, cette approche condamnerait la Russie à la désintégration au cours d’un inévitable « défilé des souverainetés ». Cela fut spectaculairement démontré par les exemples de la Tchétchénie et du Tatarstan, dans une version plus douce.
Le problème est que par définition, la souveraineté ne peut pas être maintenue sous une forme restreinte : elle tend toujours à la totalité (indépendance dans le domaine des affaires étrangères, de l’armée, de la monnaie, etc.). Un concept accepté dans la politologie classique est que la souveraineté suppose un territoire séparé et une domination ultime sur celui-ci. Dans les circonstances de la Fédération russe, cela suppose un renoncement réel – bien que quelque peu graduel – au principe d’unité et d’indivisibilité de la Russie. Dans les faits, le modèle fédéral est efficace seulement dans les sociétés homogènes. Pour une entité aussi compliquée, asymétrique, hétérogène, inégalement peuplée et multiculturelle que la Russie, un principe entièrement différent est nécessaire. L’idée d’autonomie doit devenir ce principe.
Paramètres de l’autonomie
L’autonomie ne permet pas la présence de la souveraineté, ni d’une manière générale les attributs du statut national. L’autonomie est l’auto-gouvernance, rien de plus. Les questions de stratégie, de relations étrangères et de planification stratégique restent en-dehors de la compétence de l’autonomie. Cependant, une multitude de questions qui sont actuellement sous la juridiction de l’autorité fédérale et réglementées par la législation fédérale (droit civil et administratif, système judiciaire, gestion de l’économie, et d’autres activités) pourraient être déléguées aux autonomies.
La distinction majeure des autonomies par rapport à la manière dont les sujets de la Fédération russe existent aujourd’hui est que dans l’autonomie, le sujet n’est pas une entité territoriale quasi-nationale, mais une communauté de gens unis par un certain trait commun.
Les autonomies peuvent être de toute taille, allant de plusieurs familles à des peuples entiers. Les grandes autonomies peuvent contenir de plus petites autonomies dans leurs limites. Dans l’ensemble, l’idée de communauté est à la base de sa structure sociétale.
Types d’autonomie
Autonomie des nationalités. Emerge dans le cadre d’un peuple, ayant été formée en une entité historique et possédant certaines traditions d’auto-gouvernance et composée d’un corps unique invulnérable à l’érosion.
Autonomie ethnique. Convient aux peuples ne possédant pas de traits de nationalité.
Autonomie théocratique. Emerge parmi les nations ayant un degré élevé de conscience religieuse, dans lesquelles des institutions religieuses sont impliquées dans la gestion interne de la société, incarnant ainsi partiellement le pouvoir réel dans une société donnée (judiciaire, administratif, etc.).
Autonomie religieuse. Convient aux communautés formées sur des lignes religieuses, dans lesquelles la religion n’est pas impliquée dans la gestion interne de la société.
Les quatre types d’autonomie mentionnés ci-dessus peuvent converger, formant des types d’autonomie nationaux-théocratiques, ethno-religieux ou autres.
Autonomie culturelle-historique. Incorpore des communautés historiquement formées de gens unifiés par une mentalité et une culture communes. Des exemples sont les Cosaques et les Pomors de Russie du Nord.
Autonomie socio-industrielle. Cette forme d’autonomie est surtout applicable à des territoires récemment inhabités ; elle se développe en général autour d’entreprises qui mènent à la formation de villes ou d’un complexe industriel national. Dans le futur, il serait souhaitable que de telles autonomies évoluent sur les bases des autonomies socio-économiques d’autres types traditionnels.
Autonomie économique. Un type d’autonomie qui se forme en association avec une autonomie existante, qui leur garantit un traitement spécial dans les domaines qui sont réglementés par la législation fédérale (exemptions légales ou modifications pour les besoins de territoires spécifiques, dégrèvement d’impôts, allègement des droits de douane, etc.).
Autonomie linguistique. Ce type reflète une communauté linguistique parmi les représentants de diverses autonomies. Peut transcender aussi bien qu’englober des autonomies d’autres types traditionnels.
Autonomie communautaire. Une autonomie dépourvue d’autres traits intégrateurs, qui réunit néanmoins des gens cohabitant dans les mêmes limites territoriales et/ou employés dans le même domaine. Des exemples sont les entités ancestrales-tribales traditionnelles ou les colonies écologiques composées d’anciens citadins.
Certains territoires où aucune communauté d’aucune sorte ne s’est formée (des terres non-peuplées ou à peine peuplées) peuvent être déclarés terres fédérales, c’est-à-dire des territoires où seules la législation fédérale et les réglementations fédérales peuvent être appliquées.
Les autonomies et le centre fédéral
A la différence des sujets actuels de la Fédération russe, les autonomies pourraient posséder des droits nettement plus grands dans le domaine culturel, les affaires quotidiennes, l’administration, les questions juridiques, et la gestion de la propriété. En fait, les fonctions des tribunaux, des forces de l’ordre, de gestion et de contrôle pourraient être déléguées aux autonomies. La législation fédérale ne devrait réglementer que le plus petit nombre de questions qui sont communes à toutes les autonomies dans son champ d’action. Les tribunaux fédéraux et les forces de l’ordre fédérales ne devraient s’occuper que des conflits de nature inter-communautaire. Toutes les questions intra-communautaires devraient être résolues en interne, en accord avec les traditions établies qui ont été inscrites dans les lois locales. A leur tour, les autonomies délèguent aux autorités fédérales le droit de décider des questions liées à la sécurité nationale, aux relations internationales, et à la planification stratégique. Tous les vestiges restants de souveraineté au niveau local doivent être éradiqués.
La nouvelle structure eurasienne de l’Etat, enracinée dans le principe d’autonomie, implique aussi une certaine mutation des organes fédéraux de pouvoir.
Un congrès des autonomies, composé des meilleurs représentants des autonomies les plus importantes du pays, devrait devenir l’institution pour prendre les principales décisions stratégiques de l’Etat. Les organes fédéraux de pouvoir (l’administration fédérale) devraient être composés des dirigeants et des représentants les plus respectés des autonomies. Les autonomies délègueront aussi des représentants pour servir dans les forces armées communes et les agences fédérales de maintien de l’ordre. Puisque la majorité des questions sera décidée au niveau local, l’appareil bureaucratique fédéral deviendra très petit.
Ainsi, le système occidental de démocratie électorale formelle, qui a dégénéré en un système criminel de fraude et de corruption de l’électorat en Russie, sera remplacé par une démocratie organique qui demandera une participation créative des meilleurs représentants des communautés dans le gouvernement national. Ce type de démocratie – la démocratie des citoyens, non de la foule – est typique de la Grèce antique et de la Suisse moderne.
Usage de la terre dans les autonomies
Une question essentielle est l’usage de la terre. Aucune des autonomies ne devrait avoir le droit de s’emparer d’un autre territoire. Le principe de base devrait être : le propriétaire de la terre est le Créateur. D’une manière générale, la terre devrait être vénérée, et un culte de la Mère-patrie devrait être réactivé d’une manière ou d’une autre. Toute la terre sera la propriété collective de tout le peuple de Russie et sera gérée par le gouvernement de la Russie. Les autonomies recevront les parcelles de terre qu’elles occupent actuellement, et qu’elles pourront utiliser gratuitement. Le concept même d’une « frontière » à l’intérieur de l’Etat russe (et, dans une perspective plus large, dans tout l’univers eurasien) devrait être remplacé par le concept d’une « limite ». Une limite est une ligne nominale, sans signification juridique ; une ligne par laquelle les territoires utilisés par une communauté sont reliés aux territoires utilisés par une autre communauté. Les limites seront flexibles, pas fixées. Les frontières sont utilisées pour diviser ; les limites pour relier.
Le principe d’autonomie lui-même, par opposition au principe de souveraineté, voit les sujets non comme des territoires avec des frontières tracées arbitrairement et parfois contestées, mais comme des êtres humains avec une identité nationale et religieuse distincte – des membres à part entière d’une entité collective. Ainsi, le remplacement du principe de souveraineté par celui d’autonomie rendra les mouvements séparatistes et les disputes frontalières impossibles à l’intérieur de la Fédération russe. Le terme « fédération » lui-même pourrait ensuite être aboli. L’Etat acquerra la stabilité, et les peuples de Russie gagneront une opportunité unique pour leur développement social.
Autonomies et mégalopoles
Les grandes villes sont les zones les plus problématiques pour l’application du principe d’autonomie. Les citadins sont les moins connectés à leurs traditions nationales et religieuses. Ils manquent aussi d’une connexion avec la terre. Ils sont les plus préoccupés par les processus d’occidentalisation et de globalisation. En outre, l’émergence de grandes villes, un phénomène ordinaire en Europe ou au Japon où la terre est peu disponible, semble très étrange en Russie, étant donné l’abondance de ses territoires non-cultivés. Tout cela suggère que les grandes villes devraient être graduellement dépeuplées. Les principales industries devraient être relocalisées en-dehors des villes. Concernant les zones résidentielles, un système de townships (cantons) devrait être instauré. Les townships sont des colonies écologiques séparées des villes par de jolies forêts, où des communautés devraient se former selon des principes ethniques, religieux, culturels, historiques, ou autres (il faut ici faire une mention spéciale de l’expérience des « communautés de compatriotes »). Ainsi, les organes de gestion, les institutions culturelles et le secteur des services doivent rester dans les limites actuelles de la ville. A Moscou quelques exemples de mise en œuvre du principe des townships (sloboda) sont déjà visibles. Les dirigeants de Moscou encouragent l’auto-gouvernance à l’intérieur d’un immeuble résidentiel ou d’un bloc d’immeubles. Cela permet la résolution efficace de nombreux problèmes, mais plus important, c’est la communautarisation d’une mégalopole qui a lieu : les gens apprennent à faire partie d’une communauté spécifique et à agir de concert. Dans le futur, la majorité des questions dans une « sloboda » sera décidée en interne.
Autonomies et « points chauds »
Si la transition de la souveraineté de ses sujets au principe d’autonomie pourrait être retardée dans la plus grande partie de la Russie, ou peut-être menée à un rythme lent (ce qui est néanmoins extrêmement dangereux), cette transition devrait être mise en œuvre immédiatement dans les « points chauds » de la Russie, et dans les points chauds de toute la CEI.
Une analyse des causes des sanglants conflits interethniques en Russie, comme en Tchétchénie, dans la région de Prigorodny de Vladikavkaz, et ainsi de suite, révèle clairement le rôle fatal joué par la terrible idée de la souveraineté locale.
Les régions des diverses populations ethniques sont interconnectées d’une manière tellement complexe que tracer des frontières correctes entre celles-ci est presque impossible. L’idée de souveraineté pousse les élites locales à l’acquisition de toujours plus d’attributs de la nationalité, incluant des frontières plus strictes. Tout cela mène à des situations qui sont lourdes de conflits et qui ne peuvent pas être résolues sous le vieux paradigme. Un concept nouveau est qualitativement différent est nécessaire. Le concept d’autonomie nie la souveraineté et tous ses attributs. Au lieu de cela, ce sont les gens, et non pas les territoires avec leurs frontières criblées de problèmes, qui jouent le rôle de sujet. L’autonomie présente ainsi une opportunité unique pour « sortir de l’impasse ».
La Russie est un univers multinational, multiconfessionnel et multiculturel unique avec d’immenses territoires inhabités, des paysages diversifiés, et une multitude de communautés avec leurs propres traditions historiques qui varient largement dans leur mentalité et leurs modes de vie. L’application de modèles développés dans un contexte historique très différent de cette réalité ne peut pas être douce et efficace. La mise en œuvre du modèle fédéral classique en Russie est une bombe à retardement qui pourrait déchirer notre pays en morceaux sanglants. Il est nécessaire de trouver un modèle adaptable aux traits uniques de la Russie, un modèle qui garantirait un sain développement national et culturel un renouveau religieux, et la paix et la prospérité pour les peuples de Russie.
A notre avis, le remplacement du principe de souveraineté par celui d’autonomie est absolument urgent. Il ne peut y avoir d’alternative à l’autonomie.
Alexandre Douguine
(extrait de Eurasian Mission, Arktos 2014 ; publié en russe en 2005)
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havaforever · 9 months
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ANATOMIE D'UNE CHUTE - Brillant, Subtile, Captivant.
On peut dire d' Anatomie d’une chute de Justine Triet (Palme d'or 2023 amplement méritée) que c'est un film sur le réel, sur l'impossibilité de capter le réel, sur l'effort incessant de l'humain pour le comprendre.
C'est un film subtil et fort sur cette part manquante à laquelle nous nous heurtons tous, sur la façon dont nous comblons les failles, les pièces du puzzle qui nous manquent avec l’imaginaire. Nous accumulons les grilles de compréhension, comme des filets, que nous jetons sur le réel en espérant le capturer et il nous échappe toujours.
Nos grilles de lectures s'accumulent sans succès. Ici, cinq au moins se confrontent: la subjectivité de chacun, la psychanalyse et ses interprétations, la justice et ses enquêtes, la littérature et la fiction et bien sûr, le cinéma et sa manière de se jouer des images.
Ceci pour le réflexion générale qu'inspire ce magnifique film.
En ce qui concerne plus précisément le récit, un enfant, Daniel, retrouve son père, Samuel, mort devant la maison, alors qu'il revient d'une promenade. Seule sa mère, Sandra, était présente au moment de la chute. Mais elle dormait. Comment cet homme est-il mort ? Sa femme l’a-t-elle tué ? S’est-il suicidé ? Le film ne répondra pas.
Ce que Justine Triet met en scène, c'est le procès de cette femme trop forte, trop dure, trop fermée, trop libre surtout, et à travers ceux qui gravitent autour : la recherche incessante, universelle qui nous confronte tous à notre impuissance à accéder à l'absolue Vérité. Les avocats ne cessent de s'interrompre les uns, les autres, de s'attaquer ( exceptionnel duo d'acteurs pour les deux avocats, Antoine Reinartz en avocat général teigneux qui ne lâche pas sa proie et Swann Arlaud en amour de jeunesse transformé en chevalier servant).
Ils se renvoient mutuellement à la figure qu’un procès n'est pas le lieu de l'imaginaire, de la création, de l'invention, mais celui de la preuve réelle, irréfutable, de la pièce à conviction, du témoin à charge, le lieu de la reconstitution exacte des faits. Et pourtant, c'est ce qu'ils ne cessent de faire :" imaginer". Tout comme cette femme accusée qui est un célèbre écrivain. Tout comme son mari mort qui enregistrait sur son téléphone les scènes de leur vie quotidienne pour s'en inspirer pour écrire enfin un livre à son tour. Parce que "imaginer" c'est ce que l'humain fait de mieux et notre rapport au réel est un aller retour constant vers l'imaginaire.
Discussion percutante en plein procès sur la différence entre ce qui est "probable" et ce qui est "possible". On ne peut pas condamner une femme parce qu'une histoire est "possible", tant de choses sont possibles, mais pas davantage sur ce qui est "probable". Le probable, c'est ce qui serait crédible dans cette affaire, or nous ne sommes pas là pour croire en une version, le procès ne doit pas être le lieu de l'opinion, ni de la conviction, même de l' "intime conviction"( film génial d'Antoine Raimbault , en 2019). Il doit être le lieu de la vérité judiciaire et c'est un effort constant de se le rappeler et de souffler sur toutes ces images qui assaillent notre cerveau au cours du procès, tous ces films, tout ce petit cinéma qui se met en marche sans qu'on le veuille dans notre esprit.
Les experts et leur ton grave de scientifique se succèdent et donnent leurs versions possibles des faits qui sont aussitôt démenties par d’autres expertises, d’autres hypothèses. Le psychanalyste du défunt, à son tour, vient à la barre et témoigne contre l'épouse. Il donne sa version du réel, celle qu'il a bâtie séance après séance dans son cabinet en écoutant son patient et l'accusée s'insurge : depuis quand confond-t-on l’interprétation psychanalytique et le réel? La vérité des faits et le ressenti du sujet qui s'exprime sur un divan? Le psychanalyste n'est pas un enquêteur, il ne recherche pas la vérité mais à comprendre son patient pour le soigner. Il ne sait que ce qu’a bien voulu lui dire son patient, le réel passé au crible de sa subjectivité et de sa souffrance. Il ne connaît rien, au fond, de la vie objective de ce couple…
On tourne autour de la vérité, on ne la connaît pas. La caméra ne nous montre que des subjectivités en concurrence, elle accroît le doute. On ne pourra s'appuyer que sur des photos du couple et une scène de dispute exceptionnelle. Une scène qui montre sans hésitation possible que ce couple allait mal mais que cet homme allait mal aussi. Cette scène de dispute, où la souffrance de Samuel est au coeur de ce qui les oppose, lui, la rendant responsable de cette souffrance, elle, le renvoyant à sa propre responsabilité face à son sentiment d'échec, peut nous faire autant pencher vers l’idée du suicide que vers celle du meurtre. Comment trancher?
C'est un couple qui ne se supporte plus et l’on voit qu'entre eux deux non plus, il n’y a pas de vérité. Ils ont beau crier, se gifler, briser des verres, personne ne l'emporte. Ils disent tous les deux la vérité. La vérité, c’est qu’ils ont vécu une tragédie, leur enfant a été victime d'un accident qui l'a rendu malvoyant et comme l’enfant était sous la responsabilité du père ce jour-là, c'est lui qui en porte la culpabilité. Il ne s’en est pas remis. Elle, si. Peut-être un peu trop bien, et en définitive ce serait ce dont elle est accusée. Elle a continué à vivre, écrire, aimer. Il s'est effondré. C’est une économie. Un équilibre. Et il la hait de cela.
Il la hait de sa force, jouée remarquablement par Sandra Hüller. Elle est inaccessible à la culpabilisation. Elle refuse de porter sur elle son échec à lui. Elle refuse de se flageller car elle est un écrivain à succès et qu'il n'a pas réussi à écrire son roman. Elle le tue à petits feux, c’est vrai, par ce qu’elle est : sa dureté, sa résistance, son absence de culpabilité, sa force, sa réussite, son appétit de vivre, son appétit sexuel qui la pousse à chercher ailleurs ce qu'il ne lui donne plus. Mais peut-on dire qu'elle ait tort? Est-ce faux que Samuel s’enferme dans une position de victime et d’échec, car il a peur de vivre, d'écrire, de s'exposer? et s'il l’étouffe de ses reproches, de sa jalousie, de ses complexes, de sa culpabilité n'est-ce pas pour l'entraîner dans sa chute précisément?
Et l’enfant est au milieu de cet affrontement où personne n'a tort, personne n'a raison. Et comme tout enfant face à un couple qui se déchire sous ses yeux, procès ou non, il est en position de juge, d’enquêteur, il veut comprendre. Qui fait du mal à qui ? Pourquoi tant de souffrance sous son toit ? Et il n’a pas toutes les pièces car il n’est qu’un enfant. Et il est "heurté" comme il le dit à la juge. On voudrait l'épargner mais c'est trop tard. Juger ses parents n’est pas sa position. Et la vie l'assigne pourtant à cette place.
Tel Oedipe à la fin de son enquête chez Sophocle, l’enfant du film est malvoyant. La cécité est à la fois le drame de cette famille, l’accident originel qui déchire ce couple, mais c’est aussi métaphoriquement l’impossibilité de voir le monde des adultes, l’enfant n’a pas les ressources pour juger ses parents. Il est dans le noir, comme nous tous face au réel, et il décide de sauver sa mère. Dans un geste précisément œdipien. Il n’est pas sûr de ce qu’il dit pour la sauver mais il suit son cœur. Puisqu’on ne pas comment la chose est arrivée, dit l'enfant, on peut au moins se demander pourquoi elle serait arrivée. Pourquoi la mère aurait-elle tué le père ? Il ne trouve aucune raison à cela. Pourquoi le père se serait-il suicidé ? Ça oui, il peut se le figurer. L’avocat général n’est pas convaincu. Mais c’est pourtant l’être qui vivait au plus près de ce couple, les connaissait le plus intimement qui parle et qui dit ce qu’il sent.
On ne saura jamais la vérité exacte de cette histoire, tout comme nous ne parviendrons jamais à pénétrer les secrets du réel qui recule dès que nous avançons. Nous ne connaîtrons que l'acte de cet enfant, celui de sauver sa mère. L'avant dernière image du film est très évocatrice à ce titre, les bras de l'enfant s'ouvrent et reçoivent la tête de la mère dans un geste extrêmement paternel et protecteur. Son visage s'approche et il baise ses cheveux. Face aux limites de la raison, la seule vérité, peut-être, alors, est-elle celle du désir de vivre au delà de tout ce qui est depuis toujours déjà mort?
NOTE 17/20 - Palme d'Or largement mérité pour un film magnifiquement filmé, juste, sensible et passionnant.
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alain-keler · 9 months
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Dimanche 3 septembre 2023.
Paris, place Saint-Michel. Rassemblement de membres d’un collectif « Défendre la démocratie israélienne ». Pas beaucoup de monde, pas assez de monde. Il fait beau, chaud, il y a encore un air de vacances. 
Je vais transcrire une partie du tract distribué. Il a le mérite d’être clair :
  « La coalition gouvernementale formée par le Premier ministre israélien B. Netanyahou en décembre dernier veut procéder à une »réforme judiciaire » affirmant que celle-ci corrigera « l’activisme judiciaire », ajoutant que les juges de la Cour Suprême ,e sont pas élus par le peuple.
Cette « réforme » et les autres initiatives législatives du gouvernement israélien actuel représentent la menace la plus importante depuis 75 ans à laquelle Israël doit faire face.
 Cette « réforme » est une tentative des extrémistes religieux et des ultra-nationalistes d’étriper la démocratie israélienne en attaquant ses gardiens. C’est aussi un moyen pour B.Netanyahou, accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, d’échapper à la justice.
 … Ce gouvernement messianique et dictatorial a déposé 225 projets de loi qui visent à contrôler les médias, contrôler les professeurs dans les écoles publiques, réviser le code électoral pour mieux bâillonner l’opposition, discriminer les LGBT et les arabes israéliens ; transférer encore plus de pouvoir aux tribunaux rabbiniques pour mieux effacer les femmes de l’espace public et en faire des citoyens de seconde zone. Sans parler des milliards de shekels distribués aux colonies et aux ultra-orthodoxes au détriment de l’école publique, du logement, de la sécurité.
La démocratie israélienne est au bord du gouffre. Tous  les samedis soir depuis janvier dernier-36 semaines à ce jour-des dizaines de milliers de citoyens manifestent dans le calme, à Tel Aviv et dans 150 autres lieux du pays pour défendre leur démocratie ».
  Tout est dit, ou presque.  À titre personnel, j’approuve cet appel qui fait écho aux manifestations pour préserver la démocratie en Israël. J’ai été depuis longtemps très critique de l’occupation de la Cisjordanie et de la manière dont sont traités les palestiniens par les colons et l’armée. L’assassinat de Yitzak Rabin avait condamné le processus de paix avec les palestiniens. L’extrême droite et les messianiques sont au pouvoir aujourd’hui.
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albad · 10 months
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LE CHEF DE LA POLICE ATTAQUE LA CONSTITUTION, SA FEMME SIÈGE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
🔴 À gauche, Frédéric Veaux. Un policier, passé par l'anti-terrorisme, la BRI et le renseignement. Il a notamment travaillé avec Bernard Squarcini, chef de la police politique sous Sarkozy, aujourd'hui consultant privé au service de milliardaires et mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. En 2020, Frédéric Veaux est nommé Directeur Général de la Police Nationale, c'est-à-dire patron de tous les policiers de France, à la tête de 150.000 hommes. En juillet 2023, Frédéric Veaux sort de son devoir de réserve et prend la défense d'un agent de la BAC ayant fracassé la tête d'un jeune homme à Marseille, avant de le laisser pour mort. Il déclare que savoir le policer en prison «l'empêche de dormir» et «qu'avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison». Le numéro 1 de la police française dénonce donc une décision de justice, viole ouvertement la Constitution et piétine le principe de séparation des pouvoirs. C'est-à-dire, en principe, la garantie minimale pour ne pas être en dictature.
🔴 Véronique Malbec est une femme de loi. Elle a été procureure à Rennes et à Versailles, puis secrétaire générale du ministère de la Justice et directrice de cabinet du ministère, sous les ordres de Dupont Moretti. En février 2022, elle est nommée par le clan Macron pour siéger au Conseil Constitutionnel, l'instance chargée de veiller au respect de la Constitution et du principe de séparation des pouvoirs. C'est le Conseil Constitutionnel qui a notamment validé la réforme des retraites en avril 2023, alors que la loi avait été imposée par 49-3 en violant tous les principes démocratiques.
🔴 S'il fallait respecter la Constitution, le chef de la police aurait dû être mis à pied immédiatement après ses propos. Et l'on aurait dû lui rappeler que commettre une infraction en étant policier est en principe une circonstance aggravante, et pas atténuante. Mais Véronique ne va pas sanctionner son mari Frédéric. Le macronisme est un petit clan qui s'est emparé de tous les postes clés de la République et qui a donc supprimé tous les contre-pouvoirs institutionnels. Méthodiquement.
Contre Attaque
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grompf3 · 6 months
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"Affaire Fact & Furious" - 3 articles à relire pour mieux comprendre
On reparle de "L'Affaire Fact & Furious" suite au témoignage de son fondateur, Antoine Daoust, après des mois de silence.
Je vous propose un exercice : remettez-vous dans le bain de ce qui se savait à l'époque.
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En effet, des témoignages et des infos sont sorties depuis et vont continuer à sortir (notamment parce que la justice avance). Ce que je vous invite à faire c'est de vous replonger sur ce qui était déjà sorti au début de l'affaire, fin-novembre et dans les premiers jours de décembre 2022.
Ce peut être utile notamment pour bien comprendre et évaluer les réactions des uns et des autres.
Je vous propose 3 articles en particulier, que je vous invite à lire. Je me contente, pour chacun, d'en partager le lien, avec un petit extrait, sans plus de commentaires.
Commençons par un article de Conspiracy Watch, publié le 26 novembre 2022.
Mais les accusations enflent de plus en plus. Ceux qui, parmi les détracteurs les plus actifs des complotistes, ont été, de près ou de loin, en contact avec le fondateur de « Fact & Furious » – sans qu'aucun mystère ne soit du reste entretenu par quiconque à cet endroit – sont présumés coupables d’appartenir à un vaste réseau de barbouzerie informationnelle où des personnes puissantes tapies dans l’ombre auraient « commandé » à Antoine Daoust des articles visant à détruire la réputation de personnalités trop dérangeantes pour le « pouvoir ». On les soupçonne aussi d'avoir eu connaissance des faits pour lesquels son épouse le poursuit en justice et d'en être ainsi les complices. Sur Twitter, Xavier Azalbert dresse une liste de « noms des personnes impliquées avec Fact and Furious et/ou commanditaires ». On y retrouve l'infectiologue Karine Lacombe (récemment relaxée des poursuites en diffamation engagées contre elle par Didier Raoult), les journalistes Pierre Plottu et Maxime Macé (qui collaborent régulièrement à Libération, à Street Press et ont également collaboré à Conspiracy Watch), le vidéaste Sylvain Cavalier, de la chaîne anti-complotiste « Débunker des Etoiles », Thomas Durand, de la chaîne sceptique « La Tronche en Biais », Ari Kouts, consultant en services numériques, ainsi que Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt (Conspiracy Watch). Tous ont pour point commun d’avoir usé de leur droit à critiquer la ligne éditoriale conspirationniste de FranceSoir ou encore les fausses informations et contenus à caractère complotiste propagés par Idriss Aberkane. Et ils sont nombreux, comme on peut par exemple le constater ici, là, là ou encore là.
Deuxième article, celui publié dans Libé le 28 novembre.
A plusieurs reprises dans sa vidéo, Aberkane affirme que l’agence aurait été prévenue des faits de violences dont aurait été victime Malika Daoust le 23 mars et aurait décidé de protéger Antoine Daoust, ce dernier étant le «prestataire» ou un «sous-traitant» de l’AFP. Ce qui est inexact, Fact & Furious ayant simplement été, par convention de partenariat, et sans aucune rémunération, associé à un projet collectif ponctuel, et tout ce qu’il y a de moins secret, liant 23 médias lors de la campagne présidentielle. «Vous avez été menacé de mort, vous avez subi des violences, vous les avez fait constater par un médecin, vous avez déposé une plainte pour ça, et quand vous en parlez à l’AFP, silence total», dénonce Aberkane. Dans une interview, Azalbert livrera le même récit : «Ça s’appelle de la collusion. C’est quelque chose qui demandera une enquête judiciaire.» Ce récit est mensonger. Malika Daoust a bien contacté l’AFP pour dénigrer son mari. Mais «à aucun moment, il n’est fait mention de violences conjugales, précise l’AFP à CheckNews. Malika Daoust traite Antoine Daoust de “menteur” et de “manipulateur”, mais cela ne va pas plus loin». CheckNews a eu accès aux échanges, qui confirment la version de l’agence de presse. La discussion ne comporte aucune mention des faits de violence que Malika Daoust reproche à son mari. Et pour cause : l’échange avec l’AFP, le 15 mars, est antérieur d’une semaine à celle des faits de violence selon Malika Daoust, le 23 mars. Non content d’inventer que l’AFP a «couvert» Antoine Daoust, Idriss Aberkane étend cette accusation à la totalité du «réseau» des fact-checkeurs : «Ce réseau-là pratique l’omerta. J’ai l’impression qu’on a là un réseau qui a un comportement presque mafieux.» Aucun élément n’est pourtant donné sur les personnes supposément alertées.
Le 3ème article que je vous propose vient aussi de Libé. Il est daté du 3 décembre 2022.
La thèse (alambiquée) développée par Aberkane, détaillée notamment sur Sud Radio au micro d’André Bercoff, est celle d’un circuit de fabrication puis de «blanchiment» de fausses informations, destinées à nuire, sur commande, à des personnalités. De faux «organismes de fact-checking» (dont le site Fact & Furious) se seraient ainsi spécialisés dans la création «de fausses preuves» pour «stigmatiser» certains individus : «Une fois que c’est dans Wikipédia, c’est à vie. C’est écrit de vous, à vie. Et ça, c’est du character assassination, ça, c’est commandé par le pouvoir pour discréditer des gens.» «Ces agences […] sont là pour coller des étiquettes aux gens», affirme-t-il sur Sud Radio. «Disons, je veux qu’André Bercoff, demain, soit étiqueté complotiste, eh bien […] je commande à Fact & Furious. Je dis : “Ce serait bien que tu dises qu’André Bercoff est complotiste.” Ensuite, on a un autre journal plus sérieux, on pense à l’AFP, on pense à l’Express […], ce journal va écrire : “Nous, on a lu dans Fact & Furious qu’André Bercoff était complotiste.” A partir de là, le lendemain, c’est dans Wikipédia. Parfois même, pas besoin de passer par l’Express : ça passe directement par Fact and Furious, et ça arrive dans Wikipédia direct.» Notons qu’au-delà de sa trame complotiste, cette déclaration seule porte déjà en elle une contradiction : le site Fact & Furious aurait été créé pour produire des informations reprises dans des articles de médias ayant pignon sur rue, lesquels pourraient être cités par Wikipédia. Or, dans le même temps, ainsi qu’Idriss Aberkane l’explique lui-même, Wikipédia autorise la mention directe du site Fact & Furious.
Voilà pour ma petite sélection.
Si vous voulez comprendre plus, je ne peux que vous inviter à fouiller l'activité de l'époque sur les RS.
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Cela vous permettra notamment de prendre la mesure de la violence des attaques menées par la complosphère suite à ces "révélations".
Il y a aussi d'autres articles remontant à cette période que je peux recommander.
L'Express avaient publié un très bon résumé de toute l'affaire à ce moment-là. Thomas Durand (dit Acermendax, de la Tronche en Biais) avait analysé cela à sa manière, lui qui avait dénoncé les méthodes d'Idriss Aberkane il y a des années déjà, à l'époque où il était encore "mainstream". Heidi News ont écrit sur un sujet bien précis : comment I Aberkane a utilisé "l'Affaire Fact & Furious" pour s'en prendre à une de leurs journalistes.
Enfin, vous pouvez jeter un œil sur le site Fact & Furious lui-même, ou plutôt sur la sauvegarde qui en a été faite, pour voir quel type de contenu y était diffusé.
Le site a cessé toute activité à l'éclatement de l'affaire, comme c'est expliqué dans le communiqué ci-après.
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Cette affaire, je m'y suis passablement intéressé. Je me suis passablement exprimé sur les RS, par exemple sur cet autre billet de blog (qui partait de l'article de Heidi News cité plus haut).
Si le sujet vous intéresse vous aussi, je vous recommande vraiment cet exercice-ci. Laissez un peu de côté ce que vous avez appris récemment et replongez-vous sur ce qui était déjà sorti dans les premiers jours de l'affaire.
Qu'est-ce qu'on pouvait déjà savoir à l'époque ? Quelles étaient les informations à disposition de celles et ceux qui auraient voulu s'intéresser à cette affaire ?
Et bien-sûr je ne peux que vous encourager à continuer à vous informer, et à découvrir notamment les explications et les témoignages partagés par Antoine Daoust...
...et par Yogina, la compagne d'A Daoust et victime souvent oubliée, voire occultée, dans cette affaire...
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Dès les premiers jours de l'affaire, Yogina avait été ciblée, affichée, dénigrée en public par de gros comptes sur les réseaux sociaux. Elle le raconte elle-même dans ce témoignage :
Tout s’enchaîne rapidement, car désormais, ce sont des gros comptes de la complosphère qui me traquent, me cherchent. Tweet : Qui est Yogina ? Tweet :  Qui est Yogina maîtresse d’Antoine Daoust ? Des photos de mon visage circulent.
Voilà ce qu'il se passait.
C'était public.
Et ça l'est encore.
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whencyclopedfr · 8 months
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Geme-Suen contre la femme d'Ur-Lugal - Un procès dans l'ancienne Mésopotamie
Au cours du 21e siècle avant notre ère, période connue sous le nom d'Ur III en Mésopotamie, de nombreux comptes rendus d'audiences furent rédigés à Umma, une ville située dans l'actuel sud de l'Irak. L'un d'entre eux relate un litige entre deux femmes. Le nom de l'une d'entre elles est inconnu, elle n'est décrite dans le texte que comme l'épouse d'un homme nommé Ur-lugal. L'autre femme s'appelait Geme-Suen. Des affaires comme celles-ci nous donnent une idée précise du fonctionnement du système judiciaire mésopotamien.
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elinaline · 1 year
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Comme à l’habitude, l’émotion de l’opinion sert de tremplin aux politiques. Qu’ils choisissent d’initier un débat sur la question de société révélée par une affaire judiciaire n’est pas choquant en soi. Le problème c’est que généralement ils sont peu ou mal informés sur les dossiers qu’ils commentent, ce qui biaise tant leur réaction, que les réformes qu’ils proposent en réponse à l’émotion. Parfois même, ils se moquent de la vérité du dossier, dès lors que son apparence sert la cause qu’ils ont à coeur de défendre. Ils s’aliènent ainsi régulièrement les gens de justice, sans forcément gagner auprès de l’opinion publique les suffrages recherchés.
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Roman d'amour : Été 85 (Ozon, 2020)
Peu de temps après sa sortie, j'avais parlé d’Été 85 avec un ami de mes parents qui avait détesté le film à cause du personnage de David (Benjamin Voisin), parce qu'il connaissait des mecs comme lui quand il était au lycée et qu'il pouvait pas les blairer.
Mais François Ozon ne fait pas seulement de David un personnage, il en fait un concept ; le concept d'un premier amour auquel on peut donner la personnalité que l'on désire, puisqu'il n'est de toutes façons pas fait pour durer. Et ce personnage-concept du premier amour est d'autant plus identifiable grâce à l'appel à la nostalgie que représentent les années 1980 (ici magnifiées par un travail impressionnant des décors et des costumes). L'époque, le scénario qui met en avant un premier amour homosexuel entre deux jeunes garçons, ainsi que la représentation de la jeunesse juive européenne ne sont évidemment pas sans rappeler Call me by your name (Guadagnino, 2018), la différence d'âge et les affaires de pèche en moins.
Ozon fait danser l'art, l'amour et la mort comme il fait danser Alexis, David et Kate ; il jongle entre le passé et le présent dans le cadre d'une affaire judiciaire finalement plutôt insignifiante, mais qui est le parfait prétexte pour l'écriture du roman d'Alexis. Le film n'est alors qu'une mise en images de son point de vue peu fiable, ce qui contribue brillamment à justifier le vide apparent de David qui n'est vu qu'au travers les yeux d'un amoureux qui ne le connaît pas.
Peut-être que ce que l'on retiendra du cinéma de François Ozon, ce sera l'amour superficiel, les garçons transis et les femmes qui pleurent. Ici en tout cas, le réalisateur semble saisir la fugacité de la vitesse, de la jeunesse et des amours estivales.
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iweb-rdc001 · 8 months
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Kongo-central/ Tribunal de commerce Matadi : L'homme d'affaires judiciaire le magistrat délégué Bokuma Ntuaselima frappe encore
Alors que Tricom Gombe sous RCE 7917 avait déjà suspendu l’exécution du jugement sous/ rh 1497/ RCE 5446/4818/4899 dans l’affaire opposant l’ONATRA, le Tricom Matadi vient d’ordonner une exécution sur Minute de 12.000.000 de USD, mettant en danger et avec grande légèreté les intérêts de la République. Tous les détails dans ce document.
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dooareyastudy · 11 months
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Que penser de la vidéo sur Konbini, de Rafik Chekkat qui analyse les comparutions immédiates? Perso je suis scandalisée...
Rafik Chekkat est avocat donc je pense qu'il parle d'expérience.
Il faut rappeler qu'en droit, la comparution immédiate est réservée aux cas de flagrance et à certains délits (donc, des "petites" peines de prison) donc ce n'est pas tout le monde qui va passer par là.
Toutefois, selon Rafik Chekkat, ce n'est pas nécessairement aussi flagrant que ça puisqu'il déplore que des affaires passent en comparution immédiate alors qu'il y aurait eu besoin de temps pour exploiter des images de vidéosurveillance, rechercher des témoins etc. Je ne sais pas dans quelle mesure ça reflète son expérience personnelle (la pratique peut varier d'un parquet à un autre) ou une tendance générale à utiliser la comparution immédiate un peu à tort et à travers.
Un autre point qu'il relève et avec lequel je suis d'accord, c'est le manque de temps laissé à l'avocat pour préparer la défense. Même si les faits reprochés à la personne sont censés être flagrants, ça reste un risque pour les droits de la défense. L'image de la justice en souffre également, il a raison de le souligner : qu'est-ce que c'est que cette justice qui court après le temps, à laquelle on impose des délais comme à n'importe quelle entreprise en flux tendu ? Mais au-delà de l'image, c'est surtout la qualité de la justice (que ce soit le travail en amont des policiers et des procureurs ou le travail des avocats et des magistrats) qui peut en pâtir.
Je n'ai pas d'expérience personnelle à relater à ce sujet, je ne fais pas de droit pénal (et j'en suis très heureuse). Mais si tu es vraiment intéressée par la question, je connais un ouvrage de socio qui traite de la question (je ne l'ai jamais lu, donc je ne sais pas trop ce que ça vaut). Ça s’intitule Comparutions immédiates, enquête sur une pratique judiciaire et c'est d'Angèle Christin !
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