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#acteur de la semaine
playvodfr · 1 year
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L’acteur de la semaine de PlayVOD
Chaque semaine, un acteur est à l’honneur sur PlayVOD. Une sélection de films en streaming le mettant en avant est proposée. Cette semaine, ce sont les longs-métrages avec Fabrice Luchini qui vous attendent sur la plateforme. Visitez-la pour en profiter.
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empiredesimparte · 1 year
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Opening speech of the Cannes Film Festival by His Imperial Majesty Emperor Napoleon V
Only the pronouncement is authentic.
Cinema is part of the Francesim. Francesim saw, in 1895, the first public projection organized by the Lumière brothers at the Salon Indien of the Grand Café in Paris, projection which attracted 33 spectators at 1 Franc the place. In Francesim, one can see simultaneously all the new works, French as well as foreign, a panorama of creativity.
Yes, ladies and gentlemen, the Festival is a time of meetings and exchanges. During two weeks, all the professionals of the cinema, actors, directors, technicians, come daily to share their passion with the public. It is also a time of opening on the foreign very precious.
The Cannes International Film Festival was born from a will to fight against a fascism that had distorted European cinema, and it has never stopped welcoming, protecting and bringing together the greatest filmmakers of their time and from all horizons.
Cinema is a dream that we all share. We all have the feeling that there is, on the map of the universe, one more country, where cities all over the world where stories are told, where images are invented, where children's dreams become adults' dreams.
Thank you @officalroyalsofpierreland and @nexility-sims for sharing your fantastic sims :)
⚜ Traduction française
Discours d'ouverture du Festival de Cannes par Sa Majesté Impériale l'Empereur Napoléon V :
Seul le prononcé fait foi.
Le cinéma fait partie de la Francesim. La Francesim a vu, en 1895, la première projection publique organisée par les frères Lumière au Salon Indien du Grand Café à Paris, projection qui attira 33 spectateurs à 1 Franc la place. En Francesim, l'on peut voir simultanément toutes les oeuvres nouvelles, françaises comme étrangères, un panorama de créativité. Oui, Messieurs Dames, le Festival est un temps de rencontres et d'échanges. Pendant deux semaines, tous les professionnels du cinéma, acteurs, réalisateurs, techniciens, viennent quotidiennement partager leur passion avec le public. C'est également un temps d'ouverture sur l'étranger très précieux. Le Festival International du Film de Cannesest né d’une volonté de lutte, contre un fascisme, qui avait dénaturé le cinéma européen, et il n’a cessé d’accueillir, de protéger et de réunir les plus grands cinéastes de leur temps et de tous les horizons. Le cinéma, c'est un rêve que nous partageons tous. Nous avons tous le sentiment qu'il y a, sur la carte de l'univers, un pays en plus, où les villes partout dans le monde où se racontent des histoires, où ils s'inventent des images, où les rêves d'enfants deviennent des rêves d'adultes.
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Kotlc actor au, but it’s just Dex being a Quebecer and Stina being French.
——— Oralie: FUCK! Dex: Where? ——— Stina: Oui, je m'entraîne beaucoup pour devenir un bon acteur. Stina, looking Dex dead in the eye:s En particular sir les week-ends. Dex: C’est “la fin des semaines” et tu sais que! Stina: Non, c’est “les week-ends”! Même google translate est d'accord! Dex: Nous savons tous les deux que google translate n’est pas précis! ——— Stina: Look! The ‘umam freak! Sophie, giggling: you man? Stina: Yes? Stina: … Stina: Oh! Shit.. Marella: Don't you mean sit? ——— Dex: Oh look! It’s a.. a.. allez, tu la connais. Sophie: A what? Dex, pointing: Un phoque! Forkle: *Scandalized gasp* ——— Dex: I’ve got my trip! Saying this shouldn’t be so hard! Marella: You have a trip? Dex: Is that not an expression here? ——— Dex: “Les week-ends” est essentiellement de l’anglais! Stina: Je suis presque sûr que le français de la France actuelle est plus officiel que celui d'une ex-colonie! Dex: Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelait la Nouvelle-France! Au moins “la fin des semaines” est en fait français! Stina: Français incorrect! ——— Stina: *trying to open a door* Dex: Ca va pas? Stina: Ça va bien, mais je ne peux pas ouvrir cette porte. Dex: Voulez-vous que je le débare pour tu? Stina: Oui, j’aimerais que tu le déverrouille pour moi. Stina: … Dex: … Stina: Tu as tout simplement tort-!
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alain-keler · 10 months
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Journal du jeudi 10 Août 2023 / France / Le bal des oubliées
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
 On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
Extrait de mon journal.
« Jeudi 14 juillet 2022. 
Matin.
Saint-Éloy-les-Mines pour la cérémonie de la fête nationale. Des anciens combattants, un démineur de la marine nationale à la retraite, un très jeune maire Mr Anthony Palermo déjà rencontré il y a 2-3 mois, qui fera le discours et qui déposera une gerbe. Pas trop de monde comme spectateurs mais suffisamment pour le photographe que je suis, une lumière épouvantable, presque au zénith, une courte cérémonie suivie d’un vin d’honneur dans un café de la rue principale de Saint-Eloy, la télé allumée transmettant la cérémonie des Champs-Élysées à Paris avec le Président comme acteur principal.
Toujours plongé dans mes souvenirs de jeunesse, je me dirige ensuite vers Saint-Pourcain sur Sioule. Une terrasse ombragée, une omelette bien baveuse aux champignons comme repas. »
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande. 
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route. 
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pauline-lewis · 4 months
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Now I too can say that I've been happy
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J'aime bien, parfois, quand les films se suivent et s'emboîtent d'une manière un peu particulière. Ces dernières semaines, j'ai vu à la suite Past Lives de Celine Song, Nuits blanches de Luchino Visconti et revu Two Lovers de James Gray (je ne sais pas si parfois ça vous arrive de revoir les films et d'avoir l'impression de les redécouvrir sous un jour tout à fait nouveau comme si on vous avait remplacé les yeux, le cœur ou le cerveau — mais en y réfléchissant vous vous rendez compte que ce sont juste quinze ans de vie, de lectures, d'expériences qui ont réarrangé complètement votre manière de regarder).
Trois films, donc, qui racontent à leur manière la solitude, les amours dont on sait qu'elles n'existeront jamais, les cicatrices que laissent le passé sur le cœur et aussi une forme d'incommunicabilité qui rend mélancolique.
Je suis allée voir Past lives sans trop savoir de quoi il en retournait, j'étais intriguée par la hype. J'ai été surprise, donc, des émotions très fortes que le film faisait parfois naître en moi. Il a une façon très juste de raconter ces relations à distance qui se cristallisent autour de conversations qui remplissent cette solitude bizarre qui a pour moi été synonyme de la fin de l'adolescence. Le film retrace donc l'histoire d'une jeune fille qui quitte la Corée avec ses parents alors qu'elle n'a qu'une petite dizaine d'années et qui se retrouve des années plus tard à discuter en ligne puis sur Skype avec son crush de l'époque. Et puis iels arrêtent de se parler, les années passent, chacun rencontre quelqu'un d'autre, vit sa vie. Et, encore dix ans plus tard, le contact est renoué. Celine Song a une manière vraiment très douce de filmer le léger malaise ces retrouvailles, on peut presque voir se balader à côté des deux ami·es le fantôme de celleux qu'iels ont été. À 10 ans, à 20 ans. Elle rend palpable le temps qui passe et ce qu'il nous fait. J'ai adoré que dans l'invisible, dans les silences, flottent les années, les expériences partagées mais aussi tous les instants que l'on a raté de l'autre. Il y a une scène assez magnifique dans laquelle l'héroïne discute avec son mari et ils se demandent ce qu'il se serait passé s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Ils délient, comme ça, par les mots, tout ce qu'ils ont noué ensemble. J'ai moi-même eu cette conversation plusieurs fois, cette conversation qui nous met au bord d'un précipice, qui nous donne un vertige.
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Et puis quelques jours plus tard j'ai découvert Nuits blanches de Visconti et je pense que cela faisait quelques temps que je n'avais pas aimé un film aussi fort. Adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, Nuits blanches raconte l'histoire d'un homme très seul, Mario, incarné par Marcello Mastroianni (définitivement l'un de mes acteurs préférés) qui, alors qu'il erre dans les rues de la ville où il vient d'emménager, croise le chemin d'une jeune femme un peu perdue. Tout le film se passe le soir et cultive ce sentiment d'entre-deux : entre la nuit et le jour, entre la fiction et la réalité, entre la vérité et le mensonge. La jeune fille dont Mario est amoureux en aime un autre : celui qui l'a elle-même sortie de la solitude et d'une famille qui contrôle ses moindres faits et gestes (elle raconte dans un rire triste que sa grand-mère aveugle attache sa jupe à la sienne avec une épingle à nourrice). Il lui a promis de revenir la chercher et elle l'attend, fébrile, comme au bord de la folie.
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Comme dans Two Lovers et dans Past Lives, les relations se répondent mais ne semblent jamais parfaitement alignées. Mario se persuade qu'il est amoureux et se jette à corps perdu dans cette relation qui semble pourtant vouée à l'échec, tant le fantôme du précédent amant (qui, en plus, est incarné par Jean Marais, forcément ça en jette) prend de la place entre elleux. Dans une scène vraiment magnifique, Mario aide Natalia à écrire une lettre d'amour pour cet autre homme et il a l'air de penser que ces mots d'affection pourront peut-être, par ricochet, s'adresser à lui. (Il m'est arrivé de conseiller des chansons d'amour à faire écouter à une autre et d'espérer que la même illusion se produirait) Ils se baladent le long du canal, dans la brume, vont danser. Mario veut y croire, espère jusqu'au bout l'absence de ce deuxième homme qui n'a pas de prénom. Rien ne peut lui arriver puisqu'il sait désormais qu'il peut être heureux. Il est beaucoup question dans le film d'un amour idéalisé, rêvé et de la façon dont il se mesure à la réalité. Une femme qui aime un homme dont elle garde un souvenir qui semble vague, un homme qui tombe amoureux d'une image dans la brume. J'ai évidemment adoré le décor fabriqué à Cinecittà qui donne aux éclairages de nuit un aspect parfaitement irréel — je crois que j'aime le cinéma quand il a cette fausseté là et qu'il sait s'en servir et en jouer.
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Je l'ignorais lorsque j'ai vu le film à sa sortie mais Two Lovers de James Gray est aussi fortement inspiré de la même nouvelle de Dostoievski ("J'ai trouvé cette nouvelle très émouvante. Cet homme souffre de toute évidence d'une sorte de trouble psychologique, mais l'histoire se penche avant tout sur son rapport à l'amour."). Quand je l'ai vu la première fois il semblait me dire qu'il existait deux choix dans la vie, l'un de la sagesse et un de l'aventure. La brune, la blonde. Quand je l'ai revu la semaine dernière il me semblait bien plus profond : j'y ai vu les souffrances des un·es et des autres, le poids de la famille contre un certain désir d'émancipation, la possibilité de la fuite, une violence de classe aussi (dans la scène, cruelle, du restaurant). J'y ai vu de nombreux parallèles avec le film de Visconti (Two Lovers aussi se passe surtout de nuit) même cette scène de l'opéra qui se déroule dans Two Lovers presque hors champ (le personnage de Gwyneth Paltrow est invitée par son amant à en écouter en live tandis que celui de Joaquin Phoenix écoute un CD des plus grandes arias chez lui) et qui est celle de la cristallisation émotionnelle dans Nuits Blanches — Natalia y est emmenée avec sa grand-mère par son amant et elle en profite pour se rapprocher de lui. C'est la scène de la véritable naissance du désir, de la signature d'un pacte silencieux. C'est aussi, dans les deux cas, une scène d'éloignement. Il y a quelque chose qui, avec le temps, m'a touchée d'une manière très différente dans le film, peut-être dans une forme d'incommunicabilité. Il m'est apparu qu'il ne s'agissait pas tant d'une question de "choix" de vie que de questionner une vision de l'amour. J'ai été touchée par la manière dont le personnage principal cherche une vérité pourtant impossible à trouver dans le flou des sentiments, dont il pense que l'amour va le réparer. Peut-être, me suis-je dit en le terminant, que tous les films que j'ai aimé dans ma vie mériteraient que je les revois ne serait-ce que pour que j'ai l'occasion de constater ce que le temps leur a fait et a fait à mon regard. Voilà une résolution comme une autre pour 2024 !
(Si vous êtes arrivés jusque là je vous recommande fortement la BO de Past Lives composée par deux membres de Grizzly Bear, Christopher Bear et Daniel Rossen, et qui est sublime ! Elle est partie direct dans ma playlist "musique pour écrire").
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urween · 10 days
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"Bon acteur"
Jake Gyllenhaal x GNreader
note : j'ai fais un rêve récemment avec ce contexte alors je me suis dis pourquoi pas écrire dessus ;)
résumé : tu effectues un stage d'observation aux côtés de journalistes spécialisés dans le contenu digital, et il se trouve qu'aujourd'hui vous devez faire une interview de Jake Gyllenhaal.
! warnings : aucuns
2 363 mots
Description à la deuxième personne
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Tu as choisi ce stage parmi beaucoup d’autres, parce qu’il avait l'air intéressant et mouvementé. Sur le papier, tu dois simplement suivre ta référente à chaque endroit où elle va, tu ne dois pas intervenir sur place, seulement observer et prendre des notes pour tes rapports. La plupart du temps ce sont des interviews, pour la sortie d’un film, d’un livre ou un album, mais parfois tu assistes à des réunions de direction ou la mise en place des plateaux. C’est aussi pour ça que tu as postulé pour ce stage, parce que le monde du cinéma t'intéresse depuis ta plus petite enfance, et que lorsque tu as vu cette opportunité tu n’as pas hésité une seule seconde. De plus, tu aimes prendre des notes, observer c’est ta passion et ce stage est l’endroit idéal pour ça. Tu peux analyser les personnes et leurs mimiques, découvrir les équipes techniques ou même parler avec certains hôtes. Cette partie est merveilleuse, car tu rencontres des personnes célèbres plusieurs fois par semaine et parfois tu peux voir comment ils sont en tant qu’êtres humains, derrière le masque d’actrice ou d’auteur. Tu as d’ailleurs eu de nombreuses déceptions, certains acteurs ne sont pas aussi accessibles et gentils qu’ils y paraissent, tu le savais mais le voir de tes propres yeux est toujours dérangeant pour toi. À ce propos, tu as dû signer un contrat très strict sur le droit à la parole, tu n’es pas autorisé à raconter ce que tu vois ou entends lors des interviews tant qu’ils ne sont pas sortis ou si des moments sont coupés. Quelquefois, tu dois te mordre la langue pour ne pas cracher sur le dos d’un acteur ou chanteur que tout le monde glorifie, mais ça fait partie du stage.
D’ailleurs, ce stage a une durée de trois mois, et tu en es déjà à la moitié.
Ton regard se pose sur ton carnet de notes presque rempli, tu fais défiler les pages pleines d’encre, souriant en voyant quelques autographes que tu as réussi à récolter. Aujourd’hui tu as une seule interview, ce qui est assez rare, mais elle sera répartie en plusieurs parties. Sasha, ta référente, t’a demandé d’aller chercher cinq boissons différentes dans le café à quelques rues d’ici. La première fois tu avais renversé un verre, mais maintenant tu arrives à faire tenir les cinqs dans tes deux mains sans en renverser une seule goutte. Dans ses boissons il y a toujours un café noir avec surplu de crème pour Sasha, un matcha latte pour Amber, un cappuccino pour Erwan, un frappé chocolat pour toi et enfin la boisson surprise pour l’invité du jour. Aujourd’hui, c’est un smoothie kiwi-banane pour Jake Gyllenhaal.
« Ok je suis comment ? »
Devant toi, Sasha, faisant rebondir frénétiquement ses longs cheveux teints en blond. Objectivement, Sasha est très belle, mais elle a cette manie de vouloir mettre trop de maquillage et de bijoux lorsque l’hôte est à son goût, comme aujourd’hui.
« Magnifique comme d’habitude, tu réponds, forçant un petit sourire pour appuyer tes mots »
Sasha murmure des remerciements vagues tout en remplaçant ses bagues dans le bon sens. Autour de vous, l’équipe habituelle s’occupe de terminer l’installation pour les tournages de la journée. Seulement trois sièges, deux pour vous et un pour l’invité, une petite table haute à côté de chaque chaise et des fleurs posées dessus pour ajouter de la couleur. C’est toujours toi qui te charge des fleurs, parce que personne n’aime le faire, ils disent que c’est du temps perdu. Personnellement, tu prends tout ton temps pour choisir chaque composition florale, tu aimes ajuster les couleurs et senteurs en fonction des hôtes. Pour aujourd’hui, tu as choisi des myosotis bleues accompagnés d’achillées blanches, pour diverses raisons qui te sont propres.
Tout le monde court de partout, c’est toujours comme ça avant l’arrivée d’un hôte, mais tu ne peux t’empêcher de rire en voyant Erwan et Sasha se rassurer mutuellement sur leurs apparences actuelles. Pour ta part, tu ne te prends pas autant la tête, tu t’habilles normalement, que ce soit pour rencontrer Chris Evans ou prendre des notes durant une réunion. Au début tu avais tendance à ajuster tes tenues en fonctions des invités, en espérant qu’ils te remarquent, mais tu as bien vite pris conscience qu’ils regardaient à peine les personnes autour d’eux. De toute manière, la plupart préfère sortir avec d’autres personnes connues, pas des stagiaires encore dans la vingtaine.
« Oh mon dieu il arrive ! Tu souris, tu dis oui à tout ce qu’il dit et surtout tu ne le regardes pas plus de quatre secondes dans les yeux, compris ? »
Ces règles, tu les connais par cœur, on te les a fourrées dans la tête dès ton premier jour, alors tu hoches la tête, de toute façon tu n’as jamais l’occasion de parler autant que Sasha.
Erwan passe en trottinant devant toi, Sasha le suit de près et bientôt tu entends leurs voix stupidement aiguës saluer l’invité. Tu te lèves de ta chaise haute et avance vers le couloir, deux femmes te passent devant sans un sourire et déposent des sacs dans un coin de la pièce, ce sont sûrement les maquilleuses ou manageurs. Tu prends une grande inspiration, préparant ton plus beau faux sourire. À l’autre bout du couloir, tu peux entendre une voix masculine saluer toute l’équipe, tu te dis qu’au moins il sait dire bonjour. Les gens commencent à se disperser, tu avances donc encore un peu et tu peux voir une silhouette élégante s’approcher. La lumière arrive rapidement sur lui et tu as un mouvement de recul, tu ne t’attendais pas à le trouver aussi séduisant.
« Enchanté, te sourit-il »
« Bonjour, ta voix tremblante réponds »
Ses yeux sont hypnotisants, tu n’arrives pas à le lâcher du regard, oubliant cette foutue règle des quatre secondes.
« Jake va t’asseoir sur le premier siège, ordonne au loin une des femmes »
Il obéit, tu ne le quittes toujours pas des yeux. Son pull vert accentue la couleur de ses yeux, les rendant presque de la même couleur, et ses cheveux semblent si doux. Tu décides de partir chercher Sasha, te servant principalement de cette excuse pour ne pas avoir à le fixer davantage, car il est vraiment attirant, tu dois l’avouer.
Quelques minutes plus tard, tu es de nouveau sur ta chaise haute, aux côtés de Sasha. L’interview a déjà commencé depuis environ cinq minutes mais c’était majoritairement pour faire les derniers réglages de son et lumières. Jake a toujours un sourire sur les lèvres, il a bu quelques gorgées de smoothie et tu as vu ses sourcils se lever en signe d’appréciation, tu as aussi remarqué que ses doigts jouent beaucoup avec le bord de ses manches. En le regardant, on pourrait se dire qu’il est serein et à l’aise, mais tu as souligné des signes de stress chez lui et tu te sens un peu mal d’être la seule personne dans la pièce à y prêter attention. Tout le monde lui sourit, le complimente et l’observe mais personne ne voit ses doigts agités, ses jambes nerveuses et sa manière de déglutir. 
« Je veux dire, c’est toujours formidable de travailler avec Denis, ses idées me fascinent toujours autant même après toutes ces années »
Sasha hoche vivement la tête, tu te retiens de lever des yeux parce qu’elle fait tout le temps ça pour faire croire que quelque chose l’intéresse.
« Mh mh je comprends, elle émit une courte pause avant de reprendre sur un ton plus haut, et Anne Hathaway ? Comment est ce que c’était de travailler avec une actrice comme elle ? »
Le regard de Jake passe du mur derrière vous à Sasha, et tu comprends qu’il n’apprécie pas la question, tout comme toi. Sasha est la spécialiste pour rediriger les questions vers le plan personnel des célébrités, même si ça peut être gênant pour ces dernières, elle sait que le public aime voir ce genre de choses.
« C’est une artiste que j’admire profondément, elle est extraordinaire dans ce qu’elle fait »
Ses mots sont bien choisis, il a l’habitude de ce genre de questions.
« Vous étiez tous les deux incroyables dans Love and Other Drugs, ça doit être compliqué de garder son sérieux face à une femme comme Hathaway, non ? »
Tu fronces les sourcils en regardant Sasha, elle n’essaie même plus d’être discrète. Jake entrouvre les lèvres, tu vois qu’il cherche une réponse, et il sait que cette dernière va être utilisée ailleurs en fonction de ce qu’il dit. Sans pouvoir le contrôler, tu prends la parole.
« Je pense qu’il était plus dur de garder son sérieux en compagnie de Tom Holland, il se décrit lui même comme étant aussi maladroit que Peter Parker »
Le sourire dans ta voix fait baisser la pression. Tu peux voir les ongles de Sasha se resserrer sur son genoux, mais tu oublies très vite ce détail lorsque Jake t’envoie un regard, qui dit “merci”. Cette fois, il prend directement la parole, profitant de la perche que tu lui envoies pour changer de sujet.
« C’est un vrai gosse, il rit constamment et entraîne tout le monde avec lui, son regard s’accroche davantage à toi qu’à Sasha, il te réponds, on a dû raccourcir un scène à cause de lui d’ailleurs »
Tu ne peux empêcher le sourire sur tes lèvres, tu sais qu’il parle de la scène de présentation entre son personnage et celui de Tom et même toi tu as ri en regardant les images.
« On le remarque à peine dans le film en tout cas, ton regard ne le lâche plus »
Sasha reprend juste après la direction des questions, mais Jake continue de te regarder en répondant, et tu rougis très certainement. 
Une pause est annoncée, une des femmes de toute à l’heure vient inspecter Jake, remettre en place son pull et ses cheveux. Sasha se lève et quitte le plateau pour partir vers les toilettes. Toi, tu bois tranquillement ton frappé en relisant tes notes, tu te rends d’ailleurs compte que tu n’en as pas pris beaucoup.
« Quelle est la conclusion ? »
La voix de jake te fait relever la tête, tu le regardes pendant quelques instants sans savoir quoi répondre, te demandant s’il s’adresse vraiment à toi.
« C’est comme si tu prenais des notes durant un rendez-vous psychologique, alors quel est mon diagnostic ? »
En voyant son sourire, le tien apparaît par réflexe. Tu reposes ton verre presque vide et regarde encore une fois ta page peu remplie.
« Je pense que vous êtes un très bon acteur, il laisse échapper un souffle amusé à tes mots, j’aurais presque pû ne pas voir que vous êtes quelqu’un d’anxieux »
La femme repart, ne faisant absolument pas attention à votre discussion. Jake fronce légèrement les sourcils, gardant un sourire qui cette fois semble différent, un peu plus sincère peut-être. Son genoux arrête lentement de sautiller, tu refermes ton carnet et le pose sur la petite table.
« J’ai vu beaucoup de vos films, vous jouez vraiment bien, mais j’ai l’impression que les gens oublient qu’acteur n’est que vôtre métier, ses mains se croisent contre sa cuisse, en tout cas moi je ne l’oublie pas si ça peut vous rassurer »
Sasha arrive à ce moment-là, elle laisse une odeur de parfum derrière elle. Jake se repositionne correctement dans son siège, un petit sourire sur ses lèvres alors qu’il semble regarder dans le vide. Une voix annonce la reprise du tournage, Sasha reprend son grand sourire et toi ton carnet.
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La nuit commence à tomber, tu es dans les dernières personnes qui restent, tu aimes aider à ranger après les tournages, l’ambiance est souvent calme et douce. Le reste de l’interview s’est bien passé, Jake semblait plus serein et tu as recommencé à prendre des notes. Vous avez ensuite enchaîné avec une séance photo, de Jake bien sûr, et enfin un deuxième interview dirigé par Amber. Le temps est passé plus vite que tu ne l’aurais imaginé, en fait tu regrettes même un peu de ne pas avoir pu parler davantage avec Jake. Mais il est déjà parti, tu as cru entendre parler d’un rendez-vous avec sa sœur.
« Tu peux y aller si tu veux, on finira demain, te dit Tommy avec un sourire de remerciement »
Tu lui réponds de la même manière, lui souhaitant une bonne soirée. Tu ne sais pas vraiment quoi faire de ta soirée d'ailleurs, peut-être regarder un film ou une série avant de dormir.
Lorsque tu ouvres ton casier dans les vestiaires, ton sac tombe dans un bruit sourd, tu te penches pour le ramasser mais quelque chose t'interpelle, il manque ton carnet. Pourtant tu l’as pris avec toi il te semble, ou alors peut-être que tu l'as laissé sur la table, tu ne te souviens plus vraiment. Tu arrives sur le plateau, Tommy est toujours là en train de prendre les fleurs pour les jeter, et ton carnet est là, sur la table. Tu souffles de soulagement, le perdre te ferait vraiment mal au cœur.
Ton téléphone vibre, un message de ta mère, elle te rappelle de lui envoyer une photo de l’orthographe de DiCaprio. Tu ris, ouvrant les pages de ton carnet pour répondre à sa demande. Une fois la photo envoyée, tu regardes rapidement les autres pages, un sourire aux lèvres comme à chaque fois. Les pages s’arrêtent sur celle d’aujourd'hui, pas des plus remplies, enfin, dans ton souvenir elle était moins remplie, mais là l'encre la recouvre. Tu t'assois sur la chaise et commence à lire tes notes.
"Enemy ; complicité avec Denis V, intéressant à ses yeux, araignées importantes
Donnie Darko ; meilleur ami français fait sur le tournage, Patrick S adorable, beaucoup de fou rires
Tom H -> belle amitié, tient à lui, drôle/maladroit
J.G ; autodérision, stress, beaucoup mimiques faciales, rire ++, yeux bleus"
Tu pensais n'avoir écrit que ça, mais une écriture plus grosse au feutre s'ajoute à tes notes.
" merci de ne pas oublier
j'ai dû partir vite, j'espère pouvoir te recroiser, et cette fois être seul à seul avec toi pour une interview, ou face à un verre peut-être, si tu es d'accord ?
- celui avec un rire ++ et des yeux bleus "
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aurevoirmonty · 4 months
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L’élite russe ne doit pas être constituée de «cinglés qui montrent leurs parties génitales»—Poutine
«La véritable élite du pays, entre les mains de laquelle la Russie peut être remise, doit être formée à partir [des participants à l'opération militaire]», a déclaré Vladimir Poutine.
Autrement dit, par des patriotes qui défendent le drapeau plutôt que par des jet-setters nourris au progressisme occidental.
Une réflexion qui fait écho à la soirée «presque nu» (https://www.rt.com/russia/589483-naked-party-moscow-massive-uproar/) organisée par la bloggeuse Anastasiya Ivleeva il y a quelques semaines, qui avait réuni de nombreux influenceurs, acteurs et musiciens dans un club de Moscou.
Qualifié (https://www.ladepeche.fr/2024/01/02/tout-cela-est-vulgaire-et-indigne-de-lelite-une-soiree-presque-nu-a-moscou-provoque-une-vague-dindignation-et-de-sanctions-en-russie-11673138.php) de «vulgaire et indigne de l’élite», l'événement avait choqué le pays…
… mais reste pourtant loin du niveau de débauche dont les Français ont pu avoir un aperçu avec l'affaire Palmade (https://www.leparisien.fr/faits-divers/chemsex-quest-ce-que-cette-pratique-sexuelle-dont-tout-le-monde-parle-depuis-laffaire-palmade-16-02-2023-6FQ7HWDEYVA4NCZJ4B7ZNJNWZE.php) et les «chemsex parties».
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ldngwkshsbnd · 5 months
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c’est quoi cette merde? genre cette semaine on a pas le droit à un épisode de playboyy? vous avez pris des vacances? c’est quoi cette putain de merde? genre la je vais dormir? il est 11 heures et demi et je vais dormir. bah nan, putain genre vous avez le droit de faire une pause. vous vous êtes cru chez votre mère? ah nan mais allez vous faire foutre. je fais quoi moi? je regarde quoi moi avant de commencer à fatigué? j’attends comme un con c’est ça? putain ils sont chiant ces cons. de toute façon la majorité de vos acteurs sont moche.
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MERCREDI 1er MAI 2024 (Billet 3 / 4)
« IL RESTE ENCORE DEMAIN » (1h 58min)
Un film de Paola Cortellesi, avec Paola Cortellesi, Valerio Mastandrea, Romana Maggiora Vergano…
Nous nous sommes enfin décidés à aller voir ce film dont tout le monde nous disait le plus grand bien. Le bouche à oreille doit d’ailleurs bien fonctionner car le film, déjà sorti depuis plusieurs semaines, est toujours visible dans certaines salles, certes avec juste 1 ou 2 séances par jour.
Nous en sommes sortis avec un avis un peu mitigé. Une spectatrice sur le Site « Allo Ciné » résume assez bien pourquoi. Voir ci-dessous :
« Je crains de n’avoir pas vraiment compris l’intention de ce film. Deux heures sur une femme battue qui a l’opportunité de s’en sortir mais trouve plus important d’aller voter…
Je comprends bien que le droit de vote des femmes est important mais je doute qu’il permette de mettre fin au patriarcat. Même si une femme est élue à la tête du pays (ce qui est le cas aujourd’hui), la violence conjugale n’a pas disparu pour autant. Une question d’éducation en revanche pourrait en venir à bout.
Le twist final m’a gâché mon plaisir et mon désir de liberté et d’émancipation pour Delia (l'héroïne du film) et sa fille. »
______________________________
Mais pour être tout à fait honnêtes, nous avons dû chercher longtemps pour trouver une « mauvaise » critique de spectateur sur ce film… car elles sont plutôt toutes dithyrambiques.
Ce qui n’est pas le cas des critiques « Pro » qui, elles, le sont nettement moins. Par contre, nous ne sommes pas d’accord avec leurs reproches. Nous avons aimé tout ce qu’ils n’ont pas apprécié : la mise en scène, volontairement « théâtralisée », la direction des acteurs et la définition de leurs rôles, plus considérés comme des « archétypes » dans la société de l’époque que des « caricatures », les chansons qui rythment certains passages du film et l’humour, entre autres dans la scène avec les ex-futurs-beaux-parents.
Dans les « moins », il y a une grosse invraisemblance dans ce qui arrive une nuit à leur bar, nous ne voulons pas vous en dire plus pour ne rien spolier, mais c’est surtout le « twist » de la fin… qui nous a laissés sur notre faim !
Nous donnons tous les deux ❤️❤️❤️ sur 5 à ce film dans lequel nous ne nous sommes pas ennuyés une seconde et que nous sommes quand même contents d’avoir vu.
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marciamattos · 7 months
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Photo de Georges Malkine de Man Ray.
Georges Alexandre Malkine est un peintre et un acteur français, né le 10 octobre 1898 à Paris 5e, ville où il est mort le 22 mars 1970 (dans le 4e arrondissement).
Lié au premier groupe surréaliste, ami de Robert Desnos, d'André Masson, de Max Morise, Georges Malkine est le seul peintre à figurer sur la liste du Manifeste du surréalisme de 1924. Pour la revue La Révolution surréaliste, il dessine l'emblème qui figure sur le papier à lettres de la R.S.. En 1927, il expose, avec succès, à la galerie Surréaliste. Mais cette reconnaissance le déconcerte. Il quitte alors la France, part pour l'Océanie, en compagnie de son ami le peintre et photographe Émile Savitry et d'une Canadienne: Yvette Ledoux que celui-ci vient de rencontrer. La belle finit par jeter son dévolu sur Malkine et Savitry poursuit seul son voyage. Malkine revient à Paris en 1930. Il donne trois illustrations à Desnos pour son poème The Night of Loveless Nights.
Il cesse toute expression plastique en 1933. Il ne reprend la peinture qu'en 1946, d'abord à Paris puis aux États-Unis où il reste pendant 20 ans. Revenu à Paris, il expose de nouveau, en 1966, une semaine après la mort d'André Breton. L'exposition est conçue en tant qu'hommage à Malkine et réunit Louis Aragon, Jacques Baron, Simone Collinet, Max Ernst, André Masson et Jacques Prévert. Aragon : « [Malkine] inventa cette sorte de baiser florentin : l'abstraction sans le dire. »
Malkine fut également acteur de théâtre dans la troupe de Michel de Ré, acteur de cinéma, violoniste, photographe, correcteur d'imprimerie, monteur de manèges, plongeur à bord d'un navire... Il a écrit quelques textes surréalistes pour la R.S. et un roman paru en 1977.
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redlabopedagogique · 1 year
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#La Petite école :
Voire. Si j'étais cinéaste, je rêverais de camérer le trajet d'un iceberg et sa fonte et tous les aspects qui se succèdent, montagne d'abord qui se sépare de la banquise, et le travail de cette rupture, et les bruits; c'est tout de même autre chose que ce que des acteurs peuvent jacasser, et la brume, et les oiseaux de mer, et combien de temps ça dure, cette masse dont il ne va plus rester qu'un glaçon gros comme le poing, et puis plus rien; plus rien que la mer. Cet événement caméré en temps réel, il faudrait des semaines pour le rendre, pour le restituer, cinéma per-manent. Rien que ça sur l'écran, pendant des semaines. Irait qui voudrait, ne serait-ce que de temps en temps, pour voir où ça en est, pour voir ce qu'il en reste, de l'iceberg.
Fernand Deligny, Camérer À propos d’images, p.18 Voire. Si j’étais cinéaste
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sabrinedz · 7 months
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Il y a 69 ans, naissait le Front de Libération Nationale
Ce 23 octobre 1954, au 24, rue Comte Guillot (actuelle rue Bachir Bedidi), dans le quartier de Pointe-Pescade à Alger (Raïs-Hamidou), les six hommes viennent de mettre la touche finale au texte qui donnera naissance au FLN
et le signal de la lutte armée (déclenchement du 1er Novembre soit une semaine après)... A ces six s'ajoute le septième acteur de cette réunion secrète qui est le regretté Mourad Boukechoura chez lequel les Six historiques se sont réunis
En costume cravate ils se rendent chez un photographe pour immortaliser l'instant qui va marquer l’histoire contemporaine de l'Algérie. Quatre sont debout, deux sont assis sur des chaises
Le plus âgé, Mustapha Ben Boulaïd, avait 37 ans et le plus jeune,Didouche Mourad, 27 ans Ce sera l’unique photo de ce groupe que la guerre va séparer.
Photo des six historiques...
Six membres fondateurs du FLN,
Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mustapha Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'hidi à droite
Gloire à nos valeureux Martyrs ! 🇩🇿
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smokycoil · 10 months
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Dans le débat sur l'euthanasie il est souvent question de vouloir décider de sa mort.
Or en service on voit régulièrement des patients s'éteindre, naturellement, néanmoins à des moments particuliers: au moment où le proche sort de la chambre, ou après avoir revu quelqu'un resté longtemps à distance, ou après une annonce d'entrée en ehpad... C'est la force de l'esprit.
On peut aussi voir l'inverse, un patient qui affirmait vouloir mourir rapidement mais qui, finalement, lutte.
C'est faux aussi car le patient peut stopper n'importe quel traitement à n'importe quel moment, même un traitement vital qui l'aurait maintenu plusieurs semaines/mois.
Donc attention aux discours qui jouent sur les peurs en lien avec la fin de vie.
Certains semblent insinuer que sans euthanasie le patient serait, passivement à la merci de l'équipe soignante. Non le patient est acteur de sa fin de vie, c'est le principe des différentes lois votées successivement.
Notre rôle est d'accompagner le patient jusqu'à son lâcher prise final, ce qui n'est pas toujours facile et nous n'avons aucune prétention.
On se retrouve forcément un jour face à une situation qui nous met en difficulté, où l'on n'a pas la recette magique pour apaiser ou du moins la recette d'un jour ne sera pas celle du lendemain.
On connaît le mantra militant: "les soins palliatifs ne peuvent pas tout, bla bla bla".
D'accord, mais alors quand une des composantes de la situation est que le patient ne veut pas mourir, qu'il veut continuer à profiter de ses proches, que ses pulsions de vie palpitent toujours malgré le mal, violent, qui tente de les étrangler?
Ils en disent quoi les militants ? C'est facile de dire "soulager" en pensant "euthanasie", c'est facile de faire disparaitre la souffrance en faisant disparaître le patient en même temps. Ça l'est beaucoup moins d'apporter du soulagement pour offrir un vrai moment de repis en famille ou pour permettre une toilette dans le confort.
C'est nettement plus compliqué de jouer les équilibristes que de faire basculer le patient de l'autre côté.
Qui se battra pour ces patients ? Quelle association, quel parti politique militera pour faire avancer la recherche sur la médecine palliative ?
Ces militants qui scandent des slogans comme "l'agonie est insupportable" ou qui écrivent sur leur site qu'on infligerait un "très mauvais traitement" aux patients, que feraient-ils dans ces situations?
Qui fait les 3x8, ou des gardes pour être au plus près de ces patients et leurs familles en jouant chaque jour de créativité pour apporter bien plus que notre référentiel d'exercice?
Alors effectivement on ne sait pas toujours. Mais la discipline palliative est encore jeune et ce sont des médecins très impliqués qui balisent progressivement les chemins.
Nous ne jugerons jamais les personnes qui choisissent de partir en Belgique, ou qui souhaitent déplacer cette ligne d'arrivée en France. Mais qu'on nous permette de continuer à explorer cette voie qui n'est ni l'euthanasie ni l'acharnement thérapeutique en nous donnant des moyens au lieu de laisser les unités de soins palliatifs fermer les unes après les autres en faisant croire à un développement de notre discipline.
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pascal-et-sarah · 7 months
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Séance du mercredi 2023-11-15
Deux semaines de suite avec une newsletter de cinéma incroyable mais vrai. On va essayer de garder le rythme/
On aime les fesses on aimes les abdos, bref on aime les gens tout nus!
Magic Mike XXL - Internet - 1h55 - 💪🤠🇺🇸🩲
Alors là attention c'est du film d'auteur intellectualisant, pas vos trucs habituels où on est juste là pour regarder des gens se déhancher en petite tenue... J'rigole.
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Si vous avez raté le premier, pas de soucis étant donné que c'est grosso modo le même film. Mike ancien stripteaseur (joué par Channing Tatum ancien stripteaseur, vous l'avez?) a du mal à faire tourner son entreprise de déménageur (pas) bretons. Ses copains avant de passer à autre chose parce qu'ils prennent de l'âge se rendent à une convention de striptease pour un baroud d'honneur. Du coup Mike va se joindre à eux parce qu'on aime bien les gens musclés et la sueur. S'en suit un roadtrip d'environ 2h à travers l'ouest américain afin de recruter des gens et de trouver des idées. Comme le premier en dehors des scènes de danses (très très chastes pour un film sur le striptease) qui sont bien filmées le film oscille entre... Oubliable et navet. Visiblement Tatum a un truc à raconter sur la fin de l'innocence de l’Amérique mais en réalité c'est assez peu intéressant à regarder. On a principalement vu ce film pour se préparer au troisième volet réalisé par Steven Soderbergh ce qui fait au moins lever un sourcil. 5/10
Oh une pièce de théâtre
Mon crime - Canal+ - 1h42 - 🔫🇫🇷🎭
Si comme moi vous avez été élevé dans une famille de cinéphiles en France il y a de bonnes chances que vous ayez vu un film de François Ozon. Le réalisateur de 56 ans est quand même auteur d'environ 50 films (si le mot environ vous fait tiquer parlez en avec moi vous découvrirez le monde fascinant des crédits) dont 8 femmes, la piscine... Ici on adapte une pièce de théâtre sur des thèmes féministes. On lève une oreille pour en savoir plus.
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Face a un parterre de stars plus ou moins ancienne (Danny Boon, Luccini, Isabelle Huppert...) deux jeunes actrices (Nadia Tereszkiewicz et Rebecca Marder) crèvent l'écran. L'histoire assez vaudeville à base de cliché sur l'appropriation d'un crime ne casse pas trois pattes à un canard mais se lève suivre. Le vrai problème est que s'agissant de l'adaptation d'une pièce il ne se passe pas grand chose. En dehors des 3-4 scènes présentent dans la bande annonce on n'est jamais face à un vrai suspens et on regrette que le film ne démarre jamais vraiment. Bref ça aurait pu être vraiment bien, au final c'est pas si mal.
6/10
Que c'est long messieurs que c'est long...
Killers of the Flower Moon - Cinéma - 3h26 - 🤠🇺🇸₹
Martin Scorcese malgré ses obsessions un peu malsaine pour les gangsters et les criminels a été un grand réalisateur. La question maintenant qu'irrémédiablement il se rapproche de la fin de sa carrière, l'est-il encore?
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Après avoir pondu pour Netflix un film de 3h29 au delà du caricatural (Robert de Niro 76 ans rajeunit numériquement jouant un jeune homme de 20 ans, ridicule et risible) démontrait que le rôle de producteur est essentiel dans le cinéma américain (par exemple pour ramener un film de 3h29 qui n'a rien à dire à un film de 2h disons). Ici on repart sur plus de 3h mais au cinéma avec un scénario adapté d'un super bouquin de David Grann et ça change tout.
Déjà c'est le premier film que j'ai vu en iMax (grande salle, grand écran) et c'était un bon choix. La photo est incroyable, les images de l'ouest américains s’enchaînent comme autant de tableaux. Le scénario est une "simple" observation du mal absolu puisque l'on suit une conspiration de petits bras visant à extorquer un peuple déjà exploité de la chance qu'il a eu. Di Caprio, acteur fétiche de Scorcese joue avec les dents très serrées ce qui pendant une bonne heure est assez déroutant. Mais on rentre dans le film et surtout pour la seule raison qui fait qu'on retourne au cinéma, pour retrouver cette sensation, on voyage et on s'oublie dans un univers.
7/10
À la semaine prochaine, regardez des films et parlez m'en qu'on rigole un peu.
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Dernier départ pour mes deux dernières semaines de répétition pour " Un chapeau de paille d'Italie " & " Cyrano de Bergerac " au sud de la France après avoir fait deux tournages de suite dont " 1minute2court " où je joue le nouveau Joker ou la nouvelle Madame Doubtfire à la Française, qui sait ?
Et " Chacun son Noël " pour une longue scène de panique dans un centre commercial...
Et entre ces deux tournages, une belle intervention humaine de ma part pour le SPCH au sujet du " scénario et handicap "...
Rodolphe Harris.
#ScénarioEtHandicap #Masterclass #ÉlodieNamer #Scénariste #LycéeToulouseLautrec #TF1 #JulienRichardThomson #Président #SPCH #RodolpheHarrisComédienPro #RodolpheHarrisComédienActeurProfessionnel #RodolpheBoucherComédienActeurProfessionnel #Acteur #Cinéma #Malentendant #1Minute2Court #CourtMétrage #ChacunSonNoël #LongMétrage #Film #BibliothèqueDuCinémaFrançoisTruffaut #CitéEuropéenneDesScénaristes #ForumDesHalles #10Mai2020
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aurevoirmonty · 2 years
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Entre catastrophisme et égalitarisme : portrait-robot du gauchiste écolo-sociétal
Cet été serait meurtrier. On nous parle de « catastrophe climatique ». Une histoire qui s’accélère clairement : « économie circulaire », « tarification de l’eau », « pénurie d’eau », « pénurie de gaz », « pénurie d’électricité », « pénurie de »… Des incendies en cascade, comme si le ciel nous tombait sur la tête. Parce que la température moyenne de notre planète aurait augmenté de 1,38 °C en près de deux siècles. Et, depuis le 28 juillet, l’humanité aurait consommé tout ce que la planète peut produire en un an. En un mot, ce serait l’épuisement de toutes nos ressources. Pire encore : des experts pensent que cette température globale augmentera encore de 1,5 °C d’ici 2030 ! Ce serait la grande sécheresse. Et des grandes tempêtes se produiraient à l’automne. Désormais, la nausée est collective. Ses éléments essentiels : la culpabilisation et l’excommunication. La chasse aux sorcières est ouverte. Voyage au bout de l’enfer, ou des autres…
Par exemple, quand la Cour suprême des États-Unis a décidé d’abroger le droit constitutionnel à l’avortement, le 2 juillet, ces thuriféraires du « Green business » (énergie renouvelable, ou « sobriété énergétique »), néo-féministes, lgbtistes entre autres, ont exprimé leur dégoût. Ces nouveaux acteurs de la Cité défilent à la moindre occasion, soit pour défendre la Nature (« Gaïa »), soit pour vanter leur culture, « inclusivité », « intersectionnalité » et « fierté » en sus. Rien n’irait plus pour la femme à barbe, l’homme en jupe, l’être « non-binaire », asexuel, etc., le tout révélant outrageusement un agenda politique déclenché dès la fin des années 60. Précisément, la gauche californienne, sociétale, avait réussi à briser la gauche sociale, à la rendre ringarde, dépassée. D’où sa haine de l’industrie. D’où, simultanément, la sortie du champ politique pour imposer métapolitiquement – un paradoxe – des sujets dits « de société », du divorce au « mariage pour tous », en passant par le droit à l’IVG. Au nom de l’obsession pour l’égalité, la pathologie qui fait que le mot dise infiniment plus que la chose, que l’essence puisse supplanter l’existence, que le concept anéantisse l’être. Le genre, la race, tout devrait disparaître. L’amour du trou noir.
En finir avec l’interaction humaine sous la loi de l’obsolescence programmée. En finir avec la chair, avec l’animalité. Rien de cohérent. Ça mange du soja, ça fume de la résine de cannabis, « charbonnée », ça veut faire l’amour qu’avec des objets, ça promeut donc la Procréation médicalement assistée et la Gestation pour autrui, mais ça veut repousser le délai d’Interruption volontaire de grossesse à 20 semaines ! Un Ça qui désintègre tout surmoi, qui libère un moi absolu, un enfant-roi qui veut l’infinité, l’éternité, sans éthique de responsabilité. Il admire même la médiocrité et œuvre à la convergence des luttes avec les poètes de cages d’escalier. Mais cette même meute parle de l’« emprise » substantielle du mâle sur celle qui fait tout pour être un concept. Pourtant, le gauchiste (écolo-)sociétal ne supporte pas d’être percé à jour. C’est sa grande angoisse. Notamment contre l’homme blanc d’un certain âge, le symbole de la froideur face à l’hybridité, de ce qui ne veut être ni un homme ni une femme, mais plutôt un mutant, un être post-humain, un Martien avant l’heure. Alors quand comprendrons-nous que l’écolo-sociétalisme n’est que le cheval de Troie des technosciences, des nouvelles technologies, de la géo-ingénierie, in fine du transhumanisme ?
Henri Feng
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