#Les Hommes De Sade

[leshommesdesade]

Paolszi

#les hommes de sade #avant nudiszm #morte digitale #graphic art #poster art #digital art #blu porc #art #graphic design #graphic

[cricxuss]

COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !

Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).

LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...

Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »

Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.

Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :

Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?

Breton : Le plus grand bien.

Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?

Breton : Parfaitement.

Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?

Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.

Prévert : Je suis de l'avis de Breton.

Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :

Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?

Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».

Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.

Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.

Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.

Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.

Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.

Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?

Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.

Prévert : Les fesses.

Queneau : Le cul.

Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.

Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.

Duhamel : Egalement.

Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.

[…]

Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?

Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.

Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?

Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.

Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :

Il y a ceux qui bandent

Il y a ceux qui ne bandent pas

Généralement je me range

Dans la seconde catégorie

Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.

[raisongardee]

“Augustin avait donc raison de prophétiser que la terre des hommes serait le lieu d’affrontement de deux grands royaumes possibles, l’un fondé sur l’amor socialis, l’autre sur l’amor privatus. Il avait compris que l’un s’affichait soucieux du bien de tous et que l’autre allait jusqu’à subordonner le bien commun à son propre pouvoir en vue d’une domination ostensiblement arrogante. Que l’un voulait pour autrui ce qu’il voulait pour lui-même, que l’autre voulait soumettre autrui pour son propre intérêt. Ce qu’Augustin ne savait pas, c’était l’issue du combat. C’est Sade à la fin du XVIIIe siècle qui vient apporter la réponse : le renversement complet du récit était en vue et une autre religion était en train de naître, fondée sur le principe inverse, l’égoïsme, dont il se fit immédiatement le prophète.”

Dany-Robert Dufour, L’individu qui vient, 2011. 

#dany-robert dufour #liberalisme

[pollonegro666]

2022/04/30 Descubrimos más detalles arquitectónicos y escultóricos en la capital de Finlandia hasta que llegamos al Parlamento, un sobrio edificio con estatuas de grandes hombres que lucharon por el país.

We discover more architectural and sculptural details in the capital of Finland until we reach the Parliament, a sober building with statues of great men who fought for the country.

Google Translation into Portuguese: Descobrimos mais detalhes arquitetônicos e escultóricos na capital da Finlândia até chegarmos ao Parlamento, um prédio sóbrio com estátuas de grandes homens que lutaram pelo país.

Google translation into Italian: Scopriamo altri dettagli architettonici e scultorei nella capitale della Finlandia fino a raggiungere il Parlamento, un edificio sobrio con statue di grandi uomini che hanno combattuto per il paese.

Google Translation into French: Nous découvrons plus de détails architecturaux et sculpturaux dans la capitale de la Finlande jusqu'à ce que nous atteignions le Parlement, un bâtiment sobre avec des statues de grands hommes qui se sont battus pour le pays.

Google Translation into Arabic: نكتشف المزيد من التفاصيل المعمارية والنحتية في عاصمة فنلندا حتى نصل إلى البرلمان ، وهو مبنى رصين به تماثيل لرجال عظماء قاتلوا من أجل البلاد.

Google Translation into German: Wir entdecken weitere architektonische und skulpturale Details in Finnlands Hauptstadt, bis wir das Parlament erreichen, ein nüchternes Gebäude mit Statuen großer Männer, die für das Land gekämpft haben.

Google Translation into Albanisch: Zbulojmë më shumë detaje arkitekturore dhe skulpturore në kryeqytetin e Finlandës derisa të arrijmë në Parlament, një ndërtesë e matur me statuja të njerëzve të mëdhenj që luftuan për vendin.

Google Translation into Czech: V hlavním městě Finska objevujeme další architektonické a sochařské detaily, dokud nedorazíme k parlamentu, střízlivé budově se sochami velkých mužů, kteří bojovali za zemi.

Google Translation into Greek: Ανακαλύπτουμε περισσότερες αρχιτεκτονικές και γλυπτικές λεπτομέρειες στην πρωτεύουσα της Φινλανδίας μέχρι να φτάσουμε στο Κοινοβούλιο, έν�� νηφάλιο κτίριο με αγάλματα σπουδαίων ανδρών που πολέμησαν για τη χώρα.

Google Translation into Suomi: Löydämme Suomen pääkaupungista lisää arkkitehtonisia ja veistoksellisia yksityiskohtia, kunnes saavutamme eduskunnan, raittiin rakennuksen, jossa on maan puolesta taistelleiden suurmiesten patsaita.

Google Translation into Polish: Odkrywamy więcej detali architektonicznych i rzeźbiarskich w stolicy Finlandii, aż docieramy do Parlamentu, trzeźwego budynku z posągami wielkich ludzi, którzy walczyli o kraj.

Google Translation into Turkish: Ülke için savaşan büyük adamların heykellerinin bulunduğu sade bir bina olan Parlamento'ya ulaşana kadar Finlandiya'nın başkentinde daha fazla mimari ve heykel detayı keşfediyoruz.

Google Translation into Hebrew: אנו מגלים פרטים אדריכליים ופיסוליים נוספים בבירת פינלנד עד שאנו מגיעים לפרלמנט, בניין מפוכח עם פסלים של גברים גדולים שנלחמו למען המדינה.

Google Translation into Hindi: हम फ़िनलैंड की राजधानी में और अधिक स्थापत्य और मूर्तिकला के विवरणों की खोज करते हैं, जब तक कि हम संसद तक नहीं पहुँच जाते, देश के लिए लड़ने वाले महापुरुषों की मूर्तियों के साथ एक शांत इमारत।

Google Translation into Indonesian: Kami menemukan lebih banyak detail arsitektur dan pahatan di ibu kota Finlandia sampai kami mencapai Parlemen, sebuah bangunan sederhana dengan patung orang-orang hebat yang berjuang untuk negara.

Google Translation into Russian: Мы обнаруживаем больше архитектурных и скульптурных деталей в столице Финляндии, пока не добираемся до парламента, скромного здания со статуями великих людей, сражавшихся за страну.

Google Translation into Japanese: フィンランドの首都で、国のために戦った偉人の像がある落ち着いた建物である国会議事堂に到着するまで、建築や彫刻の細部を発見します。

Google Translation into Korean: 국가를 위해 싸운 위인들의 동상이 있는 수수한 건물인 국회에 ​​도착할 때까지 핀란드 수도에서 더 많은 건축 및 조각 세부 사항을 발견합니다.

Google Translation into Chinese: 我们在芬兰首都发现了更多的建筑和雕塑细节，直到我们到达议会，这是一座清醒的建筑，里面有为国家而战的伟人的雕像。

Google Translation into Persian: جزئیات معماری و مجسمه سازی بیشتری را در پایتخت فنلاند کشف می کنیم تا اینکه به پارلمان می رسیم، ساختمانی هوشیار با مجسمه های مردان بزرگی که برای کشور جنگیده اند.

Google Translation into Thai: เราค้นพบรายละเอียดทางสถาปัตยกรรมและประติมากรรมมากขึ้นในเมืองหลวงของฟินแลนด์ จนกว่าเราจะไปถึงรัฐสภา ซึ่งเป็นอาคารที่เงียบสงัดพร้อมรูปปั้นบุรุษผู้ยิ่งใหญ่ที่ต่อสู้เพื่อประเทศ

Google Translation into Ukrainian: Ми відкриваємо більше архітектурних і скульптурних деталей у столиці Фінляндії, поки не дійдемо до парламенту, тверезої будівлі зі статуями великих людей, які воювали за країну.

#Helsinki #Finland #Architecture #Scupture #Deco #Details #Facade #Parliament #Politician #Leaders #Travel #Beauty #CoupleGoals #PositiveVibes #PlushiesOfInstagram #Maharashtra #ペンギン

[colorfulprincewombat]

COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !

Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).

LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...

Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »

Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.

Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :

Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?

Breton : Le plus grand bien.

Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?

Breton : Parfaitement.

Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?

Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.

Prévert : Je suis de l'avis de Breton.

Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :

Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?

Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».

Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.

Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.

Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.

Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.

Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.

Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?

Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.

Prévert : Les fesses.

Queneau : Le cul.

Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.

Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.

Duhamel : Egalement.

Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.

[…]

Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?

Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.

Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?

Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.

Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :

Il y a ceux qui bandent

Il y a ceux qui ne bandent pas

Généralement je me range

Dans la seconde catégorie

Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.

[iradiei]

25 janvier

“Je te le dis, c’est rien qu’une pu.. !” A-t-on idée de faire de ce terme une insulte ? Hurlez autant que vous voulez, puritains, puritaines, mais votre jet de pierre est inutile. Lorsque nous pensons un instant à nos sœurs qui écument le bitume, par tous les temps et à toute heure, nous ne pouvons jamais concevoir vos mots comme des insultes. Le crachat des bourgeois n’atteint pas la sainte prostituée, et ils oublient bien vite que les valeurs derrière lesquelles ils se cachent font d’elles des figures dignes d'être sauvées - après tout, ne sont-elles pas les premières dans le royaume des cieux tant espéré par nos contemporains, eux qui n’ont rien d’autre à faire que d’attendre qu’une potentielle vie suivante soit moins emmerdants que celle-ci, où, pour passer le temps, ils vilipendent autrui ? - tout en oubliant que leurs aïeux ont adoré se lover dans des bras accueillants contre quelques sous. Ah, quel beau pays que celui de l’hypocrisie, où l’on chasse la “femme de mauvaise vie” alors que les législateurs utilisent ses services ! Quel pathétique de voir une morale scandalisée lorsqu’elle émerge du pays qui a vu naître et évoluer Sade et qui a eu des représentants du pays infidèles, voire profiter de la petite mort pour rencontrer la grande. Vous parlez d’arts, de prestige et de dignité, en vous gardant d'évoquer l’amour des ruelles qu’ont les siècles d’avant et l’inspiration que les artistes en tirent ; le bordel est aussi synonyme de France que l’est l'esprit de révolte, et il est peu surprenant que l’un soit attaqué lorsque l’autre manque.

Nous entendons les cris moralisateurs d’une part, qu’il nous déplaît de considérer, puisque ce que vous considérez comme moral a pu ne pas l'être hier et ne plus l'être demain ; vos pères passaient des nuits au lupanar comme pourront le faire vos fils, et vous seuls resterez là, seuls, à hurler à la lune comme quiconque ne rencontre pas de louve. Que dire d’autre ? Que c’est un esclavage féminin ? À cela, nous répondrons qu’il faudrait peut-être demander aux marchandes de corps ce qu’elles en pensent, et que, si certaines d’entre elles veulent faire commerce, qu’elles en ont tous les droits, puisqu'elles disposent de leurs corps comme elles en juge bon ; par ailleurs, nous dirons aussi que cela est valable pour les hommes qui exercent la profession ou qui voudraient l'exercer. Alors certes, il serait nécessaire d'encadrer la pratique, afin que chaque prostituée puisse avoir de quoi exercer correctement, dans des lieux où elles pourraient avoir accès à la sécurité, au confort et à l'hygiène nécessaires à leur métier ; est-ce possible, lorsqu’elle sont chassées et forcées de travailler dans la pénombre ? Nous ne le pensons guère, et la clandestinité ne sert qu’à ajouter une pression supplémentaire sur les travailleurs et travailleuses du sexe, car, comme chacun sait, personne ne fornique habilement sous la pression. Et pour les plus réticents, retrouvez à nouveau la poésie d'un moustachu sétois qui chantait la promenade de ces demoiselles joyeuses.

Pendant que vous empêchez vos enfants de voir la maison close, et alors qu'ils se font joyeusement des cloques aux mains en attestant sur l'honneur qu’ils ont dix-huit ans, nous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.

#IraDiei #reading #french

[vincentparot]

Jetez-y un œil

[aforcedelire]

Les Mystères de la forêt, Ann Radcliffe

Eeeet c’est un échec. Peut-être que vous avez vu ma story spéciale frustration, peut-être pas, mais bon : deuxième abandon de lecture de l’année ! Je suis d’autant plus dégoûtée que ce roman dormait depuis deux ans dans ma PAL, et que je m’étais dit « je le sors maintenant ou jamais »… parce que octobre, parce que Halloween, parce que l’automne, parce qu’il avait l’air parfait ! Bon, tant pis hein ça arrive d’avoir des loupés.

Un carrosse lancé à toute allure sur la route, une abbaye en ruines et hantée, une forêt mystérieuse aux alentours, une ambiance gothique, tout avait de quoi me charmer. Dans ce classique du XVIIIe siècle (cité par la grande Jane Austen elle-même et parodié dans Northanger Abbey), on suit la jeune Adeline, dont la vie ressemble à celle de la Justine de Sade ou de la Pauline de Dumas. Abandonnée par son père, enlevée par des brigands, remise aux bons soins d’un voyageur en fuite et sa femme, poursuivie par un homme qui veut profiter d’elle et sujette aux évanouissements et aux longues promenades solitaires dans la forêt environnante. L’ambiance château en ruines et Angleterre gothique avait l’air alléchante, mais c’était sans compter sur le style de l’autrice (ou sur la traduction, aucune idée je vais pas me risquer à le tenter en VO) qui est… compliqué. Lourd. J’ai eu du mal à rentrer dedans, et ça a engendré beaucoup de frustration. Je galérais et je me disais que le temps que je passais à galérer dessus, je pouvais « l’investir » sur d’autres livres pour la librairie, mais bon. Un abandon, donc.

25/10/2023-x

#livres #books #livre #book #littérature #littérature anglaise #les mystères de la forêt #ann radcliffe

[beatlesonline-blog]

[leshommesdesade]

LES HOMMES DE SADE

#les hommes de sade #avant nudiszm #morte digitale #graphic art #digital art #poster art #art #graphic design #blu porc #graphic

[dixvinsblog]

Les plus belles pages de la littérature - Le Parfum de Patrick Suskind

Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables. C’est son histoire qu’il s’agit de raconter ici. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille et si son nom, à la différence de ceux d’autres scélérats de génie comme par exemple Sade, Saint-Just, Fouché, Bonaparte, etc.,…

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#Les plus belles pages de la littérature - Le Parfum de Patrick Suskind

[verver]

SANS MOBILE APPARENT

EXTRAIT 41

Oh ! dit Ray d'un air hébété.

Ils se dirigèrent vers un attroupement très joyeux et bruyant. Un spectacle attire les fêtards un peu ivres.

Il doit être un peu plus de trois heures du matin , tous les gens hurlent et titubent autour de cet happening lubrique avec un certain intérêt. Ils sont allés voir d'un peu plus près, là, un gros monsieur habillé de la tête aux pieds de blanc et masqué de rouge , le guignol déguisé en navet chevauche le gros monsieur en hurlant et lui fouettant le cul :

- Avance salope ! je suis là réincarnation de Sade !

Le mec chevauchant le gros n'arrête pas de gueuler sa rengaine, l'autre , le pourceau tentait d'accélérer ses rotations en vain .

Ray et Blotin s'amusent du cirque.

Blotin glisse à l'oreille de Ray :

- Encore des notoriété.

- J'en sais rien beugle Ray.

- Ce sont deux dentistes des beaux quartiers. Ils sont ensemble toute la ville est au courant.

- Bah ! Pas moi !

Maintenant des préservatifs lancés par un canon tombaient de tous les côtés, ils en prennent plein la tronche, ça commence à sérieusement s'agiter, à tourner au vinaigre et salement, quelques participants sont évacués du lieu , des capotes usagées tombent sur les têtes.

Ray en a assez de ce délire.

Placés à côté d'eux , bavardent avec ferveur deux jeunes gens , l'un est déguisé en choux , l'autre en poireau.

Ils s'engueulent à propos des nains. Apparemment ils ne sont pas d'accord sur le sexe de l'assassin pour l'un c'est une femme, l'autre soutien que c'est un homme.

Ils tendirent l'oreille, rien d'important ne sort de cette discussion.

Autour d'eux le calme est revenu, un saladier géant remplit d'alcool trône.

Une vieille capote a échoué dans le saladier, puis d'autres encore, les deux jeunes gens continuent à deviser sur le tueur de nains , ils pompent avec de grosses pailles le liquide , maintenant parsemé de divers projectiles.

La musique est à fond, les décibels au maximum tambourinent dans le crâne de Ray , il gerba un énorme geyser de dégueulis sur un poireau presque fané dont le déguisement avait changé de couleur.

Des serveurs apportent des sorbets, pour toute attente Ray à rendu son reste de mezcal , sur les sorbets posés délicatement sur les tables .

[le-mec-libre]

La philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade.

DOLMANCÉ : Commencez à partir d’un point, Eugénie, c’est que rien n’est affreux en libertinage, parce que tout ce que le libertinage inspire l’est également par la nature ; les actions les plus extraordinaires, les plus bizarres, celles qui paraissent choquer le plus évidemment toutes les lois, toutes les institutions humaines (car pour le ciel, je n’en parle pas), eh bien, Eugénie, celles-là même ne sont point affreuses, et il n’en est pas une d’elles qui ne puisse se démontrer dans la nature ; il est certain que celle dont vous me parlez, belle Eugénie, est la même relativement à laquelle on trouve une fable si singulière dans le plat roman de l’Écriture Sainte, fastidieuse compilation d’un juif ignorant, pendant la captivité de Babylone ; mais il est faux, hors de toute vraisemblance, que ce soit en punition de ces écarts que ces villes ou plutôt ces bourgades aient péri par le feu ; placées sur le cratère de quelques anciens volcans, Sodome, Gomorrhe périrent comme ces villes de l’Italie qu’engloutirent les laves du Vésuve ; voilà tout le miracle, et ce fut pourtant de cet événement tout simple que l’on partit pour inventer barbarement le supplice du feu contre les malheureux humains qui se livraient dans une partie de l’Europe à cette naturelle fantaisie.

EUGÉNIE : Oh ! naturelle!

DOLMANCÉ : Oui, naturelle, je le soutiens ; la nature n’a pas deux voix, dont l’une fasse journellement le métier de condamner ce que l’autre inspire, et il est bien certain que ce n’est que par son organe que les hommes entichés de cette manie reçoivent les impressions qui les y portent.

[twinklfrance]

Des histoires & des fables avant d'aller dormir

La révolution française est une période importante de l’Histoire de France. Elle regorge d’incroyables histoires, d’illustres personnages et de lieux passionnants. Je vous propose donc de découvrir dans cette première partie certains personnages et monuments ayant marqué l’histoire et cette révolution.

Château de Versailles Le château de Versailles, symbole ultime de la monarchie française et du pouvoir absolu, était le lieu abritant la famille royale, la Cour et le pouvoir de France. Situé à 16 km de Paris pour la sécurité de la famille royale, le château et ses jardins furent construits à partir de 1634 sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV. C’est donc sous le règne de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI que la famille royale et la Cour y siège avant que les révolutionnaires français, venus chercher le roi et sa famille, mirent fin à la monarchie absolue.

La salle du jeu de paume Cette salle construite en 1786 pour y pratiquer le jeu de paume, l’ancêtre du tennis actuel pratiqué par la royauté pour garder la forme tout en s’amusant, marquera l’histoire 100 ans plus tard. C’est le 20 juin 1789, que ce lieu deviendra un symbole de la Révolution française. Les députés du Tiers État s’y réunissent au moment où sont convoqués les États Généraux, et décident de former l’Assemblée nationale. Ils y prêteront le serment qui aujourd’hui est connu sous le nom de “serment du Jeu de paume”. Ce serment forcera les membres de l’Assemblée nationale à ne pas se séparer avant d’avoir achevé l’écriture d’une nouvelle constitution pour mettre fin au pouvoir absolu.

L’hôtel des Invalides Situé dans Paris, l’hôtel des Invalides fût construit par Louis XIV afin d’y abriter les soldats invalides des armées françaises. Sous le règne de Louis XVI, l’hôtel des Invalides se compose donc d’une église, d’ateliers de confection pour les uniformes, d’une maison de retraite et d’un hôpital militaire. Des armes y sont aussi stockées. Au matin du 14 juillet 1789, c’est donc là que la foule s’empare de 32.000 fusils et 27 canons avant de se mettre en route vers la Bastille.

La Bastille Cette forteresse construite au XIVème siècle sert de garnison et de prison. Composée de 8 tours de 24 mètres de hauteur, elle était entourée d’un fossé de 25 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur où s'écoulait les eaux de la Seine. Ce fort, situé à Paris, était le symbole du pouvoir absolu. On y trouvait donc des prisonniers s’opposant au régime totalitaire et enfermés par lettres de cachet, cette lettre fermée et écrite de la main du roi qui permettait d’enfermer directement quiconque s’opposait à son pouvoir. La Bastille a d’ailleurs vu derrière ses verrous un certain nombre de personnages historiques tels que Montaigne, Voltaire, le marquis de Sade ou encore le légendaire homme au masque de fer. La prise de la Bastille, suivie de sa destruction, est considérée par l’Histoire comme le symbole de la fin du pouvoir absolu et la naissance de la République française.

Le palais des Tuileries Le palais des Tuileries construit en 1564 sous les ordres de la reine Catherine de Médicis qui, comme la reine Élisabeth II, fût la principale figure à la tête du pays au cours de sa régence. Le palais fût ensuite la résidence royale de plusieurs rois de France et de Napoléon Bonaparte. Lors de la révolution, le roi Louis XVI y sera maintenu captif avant de tenter de fuir lors de l’épisode de la fuite de Varennes dans la nuit du 21 juin 1791. Aujourd’hui, ce palais n’existe plus. En 1871, le palais prit feu. L’incendie dura 3 jours, ne laissant que des ruines.

Le Donjon du temple Cette tour, autrefois utilisée par les templiers, deviendra une prison où seront enfermés les membres de la famille royale avant d’être exécutés. La tour qui figure aussi comme l’un des symboles de la fin de la monarchie, sera détruite en 1808 sur ordre de Napoléon Bonaparte afin de ne pas devenir un symbole et lieu de pèlerinage pour les royalistes.

La salle du Manège Salle construite en 1721 dans une partie du jardin des Tuileries à Paris afin de former le jeune Louis XV à l’équitation. Pendant la révolution, elle sera à la fois un lieu de réunion pour les assemblées parlementaires de 1789 à 1798 et un lieu de procès puisque Louis XVI y sera jugé du 10 au 26 décembre 1792.

Place de la Concorde Place où ont lieu des grands rassemblements populaires à l’époque de la révolution et de la Terreur.  La célèbre guillotine y sera installée pour exécuter les opposants de la révolution. C’est donc sur cette place que les têtes de Louis XVI et Marie-Antoinette seront coupées avant que ne suive celle de Robespierre, marquant ainsi la fin de la période de la Terreur le 28 juillet 1794.

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[mortedigitale]

LES HOMMES DE SADE / AVANT NUDISZM

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