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#Grand Public - Médecine Esthétique
solosands · 4 years
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Résumé : En 1959, la vie dans un pensionnat pour lycéens riches est perturbée par l'arrivée d'un professeur qui apprend à ses élèves à regarder la vie sous un autre aspect.
  Qu'est-ce qu'un film qui apporte une vision ? Je réalise que, fréquemment, lorsque je repense à des films vu il y a quelques années j'ai quelques plans en tête, deux ou trois, pas plus, ainsi qu'une vague impression générale : un sentiment. Une vision, c'est un de ces plans qui créé un sentiment fort, qui reste creusé dans votre mémoire. Dead Poets Society en propose plusieurs, notamment deux, qui s'opposent.
La nuit, les boys courent au ralenti dans la forêt. Ils sont en robe de chambre, leur capuche sur le front, mis en lumière simplement par la lune et par leurs lampes torche qui créent des faisceaux lumineux et mouvant. Ils sont anonymes, les couleurs sont sombres, bleus, froides, l'ambiance est mystique. Le spectatorat est fasciné par ces bêtes nocturnes qui transgressent les interdits.
Quelques dizaines de minutes plus tard, les boys courent, mais il n'y a plus de mysticisme, seulement de la joie à l'état pur. Ils courent à vitesse normale en portant leur professeur en triomphe. Un magnifique soleil couchant les aveugle en arrière-plan, la palette de couleur résonne entre le rouge de leurs polos et le doré des éléments.
Ces deux scènes, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas diamétralement opposées, on y retrouve à chaque fois le groupe, ce groupe qui fait toute la force du film. Vous ne me verrez pas souvent encenser les films à all-men cast, mais ces boys mérite bien qu'on gratte un peu la surface. Les boys clubs sont exacerbant quand ils sont paresseux et que les hommes sont les Hommes. Fort heureusement ce n'est pas le cas ici.
Au premier abord, cette bande d'ados bien peignés semble homogène : tous très blancs, a priori riches, croulant sous une montagne de devoirs et bien sûr ce sont des hommes. Pourtant à mesure que le film passe, chaque personnage révèle des aspirations profondes, des peurs et des forces cachées. Charlie Dalton est insolant, énervant et courageux, Todd Anderson est timide, dépassé et peut-être amoureux, quant à Neil Perry, il est passionné, charismatique et ne veut faire aucun sacrifice. Ils sont les clés de voûte du groupe, tant dans l’histoire que dans la narration à l’écran, aux yeux du spectatorat. Tout passe à travers leurs yeux. Et puis il y a tous les autres, les Knox, Pitts, Cameron, Meeks, qui sont peut-être moins flamboyants, qui n'en sont pas moins des personnages écrits avec brio.
Car si ce groupe fonctionne à l'écran, c'est parce qu'il fait face à des problématiques liées à la masculinité (toxique) et à l'époque (la fin des années 1950). Peur de l'échec, phobie scolaire, appréhension face à l'autorité, incapacité à trouver sa place au sein d'un groupe ou de la société, amour à sens unique et surtout attentes démesurées des parents en décalage avec ses propres envies. Bref, beaucoup de pression pour quelques personnes. Toutes ces angoisses découvertes à l'adolescence ont des enjeux bien plus importants pour les garçons que pour les filles. Il faut soudainement porter tout le poids de la société patriarcale sur ses épaules, oublier ce qu’on est (acteur, poète, clown) et se transformer en ce qu'on n'est pas (médecin, avocat, trader).
Toutes ces attentes planent sur le groupe qui, pour s'en sortir, a bien un phare dans la nuit : Mr. Keaton. Il leur ouvre soudainement l’horizon, propose des pistes de réflexions neuves et leur permet de voir la vie sous un autre angle. Ce film résonne en nous car nous avons tous vécu un peu des mêmes peines et des mêmes interrogations que ces boys. A une époque, peut-être qu'on aurait tous eu besoin d'un Mr. Keaton pour trouver les mots justes.
C'est là encore la force de ce film, les mots. Il y a cette scène, qui me marque, où Todd Anderson, incapable de parler devant un public, encore moins d'écrire de la poésie, se retrouve tétanisé devant toute sa classe. Keaton parvient à le mettre en transe et Anderson délivre les mots les plus beaux de toute l’assemblée. Il va loin, pousse sa pensée jusqu'au bout, tout le monde est ému, et nous d'abord. Toutes ces phrases prononcées à l'écran sonnent juste, sur différent registres, de la vulgarité de Charlie Dalton à l'espoir de Keaton en passant par l'émotion de Neil Perry. C'est la poésie qui leur donne la force de tout transgresser, jusqu'à aller dans les pires excès. C'est aussi cette poésie qui nous touche.
Aujourd'hui ce film est culte, parce que la scène de fin est incroyable, parce que Robin Williams, et pour toutes les raisons citées plus haut, mais également parce que cette œuvre fait partie des pierres fondatrices du mouvement esthétique Dark Academia, qui prône un idéalisation des grandes université, du savoir, de la poésie et de la littérature. Autant dire que c'est en plein dans le mille avec ce film. Par ailleurs le film a une communauté incroyablement active sur les réseaux comme tumblr, pinterest ou weheartit. On y met l'emphase sur le sous-texte homoérotique, mais aussi sur la beauté des dialogues et des plans. On imagine toujours mal l'impact que peut avoir un film, même lorsque celui-ci trouve plus que jamais sa place dans une communauté d’esthètes plusieurs dizaines d'années plus tard.
TW : suicide 
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lafhp · 4 years
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Octobre Rose 2020 à l’Hôpital Privé du Confluent : L’Institut du Sein Nantes Loire a un message pour vous…
Malgré le contexte sanitaire actuel, l’implication de l’Hôpital Privé du Confluent (Nantes) dans la campagne de sensibilisation au dépistage organisé du cancer du sein est toujours aussi forte. Aussi, la traditionnelle soirée théâtrale d’Octobre Rose au sein de l’établissement, fruit d’ateliers créatifs destinés aux patients pris en charge en oncologie, a été remplacée cette année par un concept moins événementiel mais plus visuel.
En effet, l’hôpital a lancé la campagne : « L’Institut du Sein Nantes Loire vous adresse UN NOUVEAU MESSAGE… ».
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Un message de sensibilisation au dépistage du cancer du sein destiné au grand public. Un message porté en photographies et en vidéo par l’ensemble des services impliqués dans la prise en charge des patients en cancérologie : oncologie, chimiothérapie, chirurgie sénologique, bloc opératoire, radiothérapie, hématologie, oncogénétique, scintigraphie, médecine nucléaire, centre de recherche clinique, soins de support…
Un message diffusé à plusieurs endroits clés de l’établissement : borne d’accueil, porte 3, bulles de dialogue aux sols dans les halls principaux…
Un message qui tient particulièrement à cœur aux équipes et pour lequel la mobilisation en interne a été exceptionnelle.
 L’Hôpital Privé du Confluent  espère que cet appel en faveur du dépistage sera largement entendu !
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https://www.youtube.com/watch?v=hCXWN5Oped8
Cliquez sur ce lien ci-dessous pour visualiser toutes les photos
https://www.flickr.com/gp/190462330@N06/fooe5y
L’Institut du sein Nantes Loire (ISNL) est un institut de l’Hôpital Privé du Confluent où la prise en charge du cancer du sein est multidisciplinaire. Au-delà de la volonté d’optimisation de la prise en charge des patientes, l’ISNL répond au souhait de fluidifier la transmission des données médicales et de faciliter la communication entre tous les acteurs médicaux : équipes de chirurgie, d’anesthésie, de chimiothérapie, de radiothérapie, de médecine nucléaire, d’anatomopathologie, de radio-sénologie et de soins de support.
L’ISNL organise également de nombreuses actions à destination des patientes et du grand public : des réunions d’information sur la reconstruction mammaire après cancer, des séances d’éducation thérapeutique pour les patientes, des groupes de parole entre patientes sur des thématiques variées, de l’activité physique adaptée (marche nordique, pilates, yoga), des ateliers socio-esthétiques pour mieux vivre les effets secondaires des traitements…
Crédit Photos : HP Confluent
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lemaupertus · 4 years
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https://e3o.org/e3o/livres-le-drainage-lymphatique-2/
Livres : Le drainage lymphatique
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Le drainage-vitalité DOMINIQUE JACQUEMAY, spécialiste en drainage lymphatique (diplômée Vodder et Leduc, formée en lymphologie médicale théorique), nous fait ici découvrir pas à pas notre système lymphatique. La lymphe, cet ” élixir de longue vie ” qui représente 15 % de notre poids corporel, véhicule les toxines de notre organisme. … Lire plus…Livres : Le drainage lymphatique Le drainage-vitalité DOMINIQUE JACQUEMAY, spécialiste en drainage lymphatique (diplômée Vodder et Leduc, formée en lymphologie médicale théorique), nous fait ici découvrir pas à pas notre système lymphatique. La lymphe, cet " élixir de longue vie " qui représente 15 % de notre poids corporel, véhicule les toxines de notre organisme. Or, ce grand réseau capillaire, pourtant vital, est souvent déficient à cause de notre mode de vie ; c'est pourquoi il nécessite une remise en route par un massage très doux sous forme de pressions, tel le drainage lymphatique. Après quinze années de recherches, de pratique et d'enseignement, l'auteur a élaboré sa propre méthode de drainage : la lympho-énergie, une nouvelle conception du drainage lymphatique associé à l'énergétique chinoise. Les mouvements de massage prodigués ici suivent les contractions intrinsèques de la musculature des vaisseaux. Précis, nuancés, doux, fluides et subtils, ils sont associés à un travail de stimulation d'énergie le long des méridiens d'acupuncture, le but étant d'harmoniser et de rééquilibrer notre énergie vitale. La lympho-énergie est particulièrement recommandée dans les cas de stress, de perte de vitalité, de cellulite, de constipation, dans les troubles circulatoires et de rétention d'eau, les rides, les cicatrices, en esthétique... Les tissus s'épurent et se désengorgent, la circulation des liquides organiques est améliorée. Dès la première séance, on éprouve une sensation de bien-être et de détente générale. Ce guide d'initiation pratique s'adresse à tous : patients et thérapeutes, débutants ou confirmés. D'un abord très didactique (plus de 90 schémas originaux), il vous permet aussi de pratiquer vous-même quelques gestes essentiels de drainage. Il vous offre, en plus, une foule de conseils judicieux de diététique, d'aromathérapie et de phytothérapie. Drainage lymphatique des reins et connexions vers les lymphonoeuds péritracheobronchiques But du travail : étudier le mécanisme de dissémination lymphatique du cancer du rein (CR), analyser certaines localisations métastatiques particulières ainsi que les facteurs pronostiques de survie des opérés. Méthodes et résultats : dans une première partie, nous avons étudié le drainage lymphatique rénal par injection des vaisseaux lymphatiques (VL) des reins de 16 cadavres non embaumés. Nous avons constaté : un drainage antérieur, un autre postérieur, des relais lymphonodaux au-delà des zones de drainages habituelles, une participation importante des VL du rein dans la formation du conduit (canal) thoracique (CT), un reflux du CT vers les lymphonoeuds (LN) hilaires pulmonaires et médiastinaux. Nous n'avons mis en évidence aucune autre voie de drainage des reins que celle du CT. Dans une deuxième partie nous avons repris les dossiers de patients opérés de métastases pulmonaires (MP) de CR entre 1984 et 2005. La mortalité opératoire était nulle, la survie à cinq ans de 37.2%. Seuls deux des facteurs étudiés avaient une incidence significative sur la survie : la taille des MP et l'envahissement lymphonodal. Nous avons comparé ce dernier à celui de cancers primitifs du poumon opérés chez des patients qui avaient aussi des antécédents de cancer rénal opéré (n= 23). Dans une troisième partie, nous avons analysé les observations de deux patients présentant des métastases isolées d'un CR dans les LN hilaires du poumon droit sans MP parenchymateuse. Notre travail anatomique laisse supposer que le mode de dissémination dans ces LN pourrait se faire par reflux de lymphe contenant des cellules cancéreuses à partir du CT. Enfin nous avons revu les observations de 5 patients ayant un antécédent de métastasectomie pancréatique d'un CR et opérés de MP. Conclusion : Les VL rénaux participent massivement à la formation du CT. La dissémination hématogène des cellules du CR se ferait essentiellement via le CT. Un reflux de lymphe contenant des cellules cancéreuses à partir du CT pourrait expliquer certaines métastases isolées aux LN intrathoraciques et les métastases pancréatiques. Le drainage lymphatique (DEPRECIATED). 2020 Le système lymphatique contribue au drainage de l'organisme. En cas de dysfonctionnement et formation d'œdème, le drainage lymphatique manuel fait partie des techniques utilisées pour favoriser la circulation dite " de retour ". Cet ouvrage rappelle ce qu'est le système lymphatique : sa structure, sa physiologie, son anatomie, la localisation des ganglions et des collecteurs, sa physiopathologie, c'est-à-dire la formation de l'œdème. Puis est détaillée la pratique du drainage lymphatique manuel : les modalités d'exécution des manœuvres du drainage, soit de captage, soit d'évacuation ; les manœuvres spécifiques ; les applications aux différentes parties du corps, illustrées de photographies annotées précisant le sens du drainage. Des méthodes physiques (pressothérapie, bandages multi-couches, contention élastique) complètent cette troisième édition qui intéressera les étudiants en kinésithérapie, les kinésithérapeutes et les médecins spécialistes de réadaptation et rééducation fonctionnelle. Drainage lymphatique : méthode originale du Docteur Emil Vodder : introduction théorique et bases pratiques d'auto-application Editions Ellebore. 2000 Le drainage lymphatique soulève beaucoup de questions et il est bien difficile pour le profane d'en avoir une idée claire. Sous son nom, on enseigne et on pratique les techniques les plus fantaisistes, voire des manipulations néfastes. L'intérêt majeur de cet ouvrage est d'exposer au grand public les premières bases de la véritable méthode de drainage lymphatique créé et mise au point en 1932 par le docteur Emil Vodder. L'auteur, Evelyne Selosse, licenciée en kinésithérapie de l'Université de Louvain, praticienne spécialisée depuis de nombreuses années, a été formée par le Docteur Vodder lui-même. Elle a enseigné notamment à la Faculté de Médecine de Paris XIII et à l'Ecole de kinésithérapie de Bruxelles. Cet ouvrage vous présente, en s'appuyant sur des cas concrets, les différentes applications de cette méthode originale et ses bienfaits. Il s'adresse à toute personne qui s'intéresse au véritable drainage lymphatique : aussi bien au patient qui cherche une aide professionnelle ou qui souhaite pratiquer une auto-application, qu'au professionnel de la santé ou de la beauté qui envisage une formation sérieuse. On y trouvera les notions indispensables pour orienter ses choix et profiter des multiples avantages qu'offre le drainage lymphatique. Drainage lymphatique théorie, techniques de base et appliquées & physiothérapie décongestionnante Edi. Ermes. 2020 Le Drainage lymphatique des surrénales Le drainage lymphatique manuel Payot Lausanne - Nadir. 1992 S'initier au drainage lymphatique Vous souhaitez découvrir le véritable drainage lymphatique ? Cet ouvrage pose les bases théoriques de la méthode, les principales pratiques et prescriptions tout en proposant des séances d'autodrainage. Fondée sur la méthode originale Vodder, cette technique douce, indolore, relaxante et agréable, favorise la régénération cellulaire, stimule la circulation lymphatique et le processus immunitaire. Le drainage lymphatique prévient la maladie et favorise la guérison (maux de tête, sciatiques, lumbagos, fractures, rhumatismes, cas infectieux, etc.). Il sublime également la beauté, réduit la cellulite et favorise la minceur. Nouvelle édition, remplace EAN 9782868980298.
#DrainageLymphatique
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affairesasuivre · 7 years
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L’île aux Fleurs (Ilha das Flores) / De Jorge Furtado (Brésil, 1989)
Durée :12 min.37
Les courts métrages accusant une longévité aussi insolente que celle de L’Île aux Fleurs se comptent sur les doigts de quelques mains. Sinon moins. D’autant plus rares sont en outre ceux qui, au-delà de leur succincte efficacité, auront autant alimenté les plumes que le pamphlet filmique de Jorge Furtado. Culte, donc. Mais que reste-t-il à en dire?
LES TOMATES, LES PORCS ET LES ETRES HUMAINS
En quinze ans, les douze minutes de L’Île aux Fleurs, dévastateur court métrage avant-gardiste de Jorge Furtado, n’ont pas pris une ride. Tous ceux qui l’ont vu (et bien souvent revu ad nauseam) le savent: en dévoiler les rouages serait le trahir et mettre à mal l’effet de surprise qui régit le film. Et puis, comment résumer ces douze minutes? On pourrait, par exemple, choisir comme fil rouge, la tomate, et dire que ce film montre l'itinéraire de ce "végétal, plante de la famille des solanacées", de sa cueillette jusqu'à sa consommation en passant par sa vente et sa préparation culinaire. Les mauvaises tomates sont jetées aux ordures, et finissent dans la décharge de l'Île aux Fleurs. Dès lors, que faire? Résumer les choses par le pitch malin suivant, archi-usité sur Internet: "Une tomate est plantée, récoltée, vendue avant de finir à la décharge de l'Île aux Fleurs parmi les porcs, les femmes et les enfants. Quelle différence y a-t-il entre les tomates, les porcs et les êtres humains?".
 Ici, on en dit à la fois trop et pas assez. Les enjeux apparaissent trop facilement, et parfois de façon pas complètement pertinente (la différence entre les tomates, les porcs et les êtres humains devient-elle vraiment claire dans ce film?) et l’humour paradoxal inhérent au film est déjà dynamité. Une autre formulation circule: "M. Suzuki est Japonais. C'est donc un être humain. Il plante des tomates non pas pour les manger mais pour les échanger contre de l'argent à un supermarché. A partir de là, nous suivons le trajet de l'une de ces tomates, qui va échapper à la sauce d'un plat de porc familial pour finir à l'authentique décharge de l'Île aux Fleurs, au Brésil". En reprenant rapidement la structure du film, on conserve l’ambition de la démarche. Mais, une fois encore, en révélant le fin mot de l’histoire, on enlève énormément de pouvoir au film. Un pouvoir idéologique et émotionnel nécessitant pour sa première vision une absolue virginité. Après tout, que faut-il savoir a priori d’un court métrage? Le temps joue pour lui.
Douze minutes, donc. Douze minutes d’une formidable évidence. Douze minutes qui suffisent pour mettre en branle les rouages indéfectibles du commerce mondial. Douze minutes d'images agrémentées de commentaires d'un humour implacable. Jusqu'à la fin où tout le monde arrête de rire. Furtado joue avec des idées simples ("l'être humain se distingue des autres animaux par son télé-encéphale hautement développé et son pouce préhenseur"); des images décalées (le champignon atomique pour illustrer les capacités intellectuelles et techniques de l'être humain); des slogans bien pesés ("se souvenir c'est vivre"); des élucubrations moins innocentes qu'elles n'y paraissent (l'invention de la monnaie), pour simplement dévoiler les aberrations d'un système commercial mondialisant qui se prétend parfait et porteur de richesses. Outil de réflexion sur les dérapages qui apparaissent dans une société lorsque l'être humain n'est plus prioritaire, L’Île aux Fleurs, depuis 1989, n’a jamais su, sans surprise, être détaché de sa condition d’objet démonstratif pour devenir le véritable support d’analyse cinématographique qu’il est également – avant tout? Soyons concrets et faisons comme tout un chacun soucieux de s’informer: "googlons" L’Île aux Fleurs. La moisson du célèbre moteur de recherche de la bibliothèque mondiale la plus dynamique du monde est révélatrice: le film de Furtado se glisse allègrement au sein d’une multitude de programmes de courts métrages dans lesquels il est référencé, au milieu d’autres courts engagés, souvent dans le cadre d’un meeting d’Attac ou d’alters de tout poil. Mieux, L’Île aux Fleurss’est à ce point institutionnalisé que la photo d’accompagnement la plus courante, d’un cochon mort et ficelé, certes dérivée du film, n’est pas tirée de l’un de ses photogrammes! De fait, pour beaucoup, Furtado, quand on pense à citer son nom, est le réalisateur de cet unique film, couronné de pas moins de 17 prix, dont les plus prestigieux sont l’Ours d’Argent au Festival de Berlin en 1990 ainsi que les prix de la presse et du public au Festival de courts métrages de Clermont-Ferrand en 1991. Rendons donc à César ce qui appartient à Jorge. Furtado est né en 1959. Après des études de médecine, de journalisme et de sculpture, il a travaillé à la télévision (TVE, Rio Grande do Sul) comme reporter, animateur, programmateur et chargé de production. Directeur au Musée de la Communication de l’Etat de Rio Grande do Sul de 84 à 86, il collabore à la Tele Globo et est aujourd’hui l’un des membres actifs de la Casa de Cinema de Porto Alegre.
LE FACTEUR CHEVAL
Mais une politique des auteurs de courts métrages n’étant pas pour demain, un constat s’impose: le parcours d’une tomate brésilienne produite dans les plantations d’un certain M. Suzuki à Porto Alegre, vendue en supermarché, où une certaine Mme Anete l’achète, puis la jette aux ordures, avant d’atterrir finalement sur l’Île aux Fleurs, serait donc suffisamment clair pour se suffire à lui-même. Systématique et grinçant, démontrant la vanité de l'économie de marché et la sous-humanité qu'elle entraîne, le film de Furtado est pourtant complexe et ne cesse de prendre le spectateur à rebrousse-poil. "Ceci n’est pas un film didactique, pourrait-on dire, à la Magritte", écrit Jacques Kermabon dans le numéro 9 du magazine Bref. Et il est vrai qu’à l’image de la fameuse pipe du peintre, L’Île aux Fleurs est en quelque sorte un film Canada Dry: ça ressemble à un film didactique, mais c’est une diatribe politique. Ça ressemble à de la pataphysique, mais c’est de la logique capitaliste. Ça ressemble à un morceau d’absurdité digne des Monty Python, mais c’est au contraire la chose la plus sérieuse du monde. Le timbre monocorde (quel hérétique envisagerait de remplacer cette mythique VF par son introuvable VO?) qui accompagne la démonstration semble échappée d’un reportage sur-dramatisé made in M6, débitant des généralités et des lapalissades, et pourtant le faux cynisme qu’il travestit charrie davantage que les ravages de l’obésité/la chirurgie esthétique/la jet-set Zone-Interditéens. De retournements en glissements, le film de Furtado met en route la douche écossaise, ce rire caustique qui s’étrangle dans notre gorge aussitôt après avoir été suscité. Pourtant, le parcours semble balisé, enchaînant séries de définitions encyclopédiques sur séries d'animations à la Gilliam, suscitant instantanément un comique de l'absurde; or, l'absurde n'est pas celui du discours de l'auteur, mais du monde dans sa rationalité même.
Ne serait-ce que son titre, L’Île aux Fleurs, joue la carte de l’antiphrase. Nom poétique évoquant les parfums et les couleurs du paradis (pour l’anecdote, c’est également le surnom que les Indiens Arawaks avaient donné à la Martinique), mais où viennent échouer tous les détritus de la ville voisine – qui, au passage, n’est autre que Porto Allegre, coïncidence transformant ce film de 1989 en constat terriblement actuel. D’ailleurs, les seules fleurs qui nous seront données à voir sont soit factices, sur des tapisseries kitsch, soit écrasées pour extraire des parfums, que Madame Anete échangera contre de l’argent, avec lequel elle pourra acheter des tomates et ainsi de suite. Le cycle infernal de la société de consommation et d’exclusion est ainsi montré, faisant naître l’indignation, le dégoût et la révolte. Et pour être hautement démonstratif sur ce point, Furtado exploite les "ficelles" du genre qu’il parodie, à savoir le film didactique, et s’échine à reproduire par la forme ce que le fond tend à nous faire comprendre. On semble suivre un fil, puis la description échoue, et l’on passe au plat suivant. Tout est fait pour brouiller les pistes et ménager au maximum le suspens avant la surprise finale. "On ne sait pas très bien où l’on va, écrit Kermabon. On revient sans cesse sur les mêmes choses, en particulier sur cette supériorité de l’homme: son ‘encéphale hautement développé et son pouce préhenseur’. Les images sont hétérogènes, mêlant des scènes de documentaires, des portraits (individuels et de groupe), des séquences d’archives, des schémas, des collages où l’image tressaute comme un flipper électrique. L’Île aux Fleurs, c’est le chaos du monde filmé et classé par une sorte de facteur Cheval du documentaire qui […] brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste". La comparaison tombe juste: tout comme le facteur Cheval, ce postier un peu fou qui, tous les matins, pendant sa tournée, ramassait des cailloux sur son chemin afin d’ériger un gigantesque château, Furtado ne fait pas ses collages à l’aveugle. Tout cela est pensé, réfléchi, dans un but précis: la décharge de l’Île aux Fleurs, où les plus pauvres sont nourris après les porcs. Dernier mot pour Kermabon: "La charge est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le normal, la vérité, la logique du monde, décrit avec cet humour qui est, comme chacun sait, la politesse du désespoir. Et la dénonciation est d’autant plus efficace que l’horreur n’est pas dite mais nous saute à la gorge".
BRAZIIIIL, LALA-LALA-LALA-LALAAA…
Film-pamphlet, fable, pastiche, renfermant une profusion d'images, de construction protéiforme à l'humour la fois simple et ravageur, à la logique étrange et imparable, L’île aux Fleurs est fait pour secouer. Aussi sa concision le sert-il parfaitement. Le film progresse sur une courbe fluide et inexorable, d’un premier carton, classique: "Ceci n'est pas une fiction", à un dernier, beaucoup moins conventionnel: "Dieu n'existe pas". Personne ne contestera la première affirmation et, douze minutes plus tard, difficile de nier que la deuxième est plus que probable. Et c’est parce que le film se permet d’aller jusqu’au bout de sa logique qu’il est à ce point à même de donner de l’ampleur, du poids, à son propos. Si L’Île aux Fleurs est à ce point increvable, c’est sans doute moins par son fond que par l'inéluctabilité de sa construction. Certes, L’Île aux Fleurs n’est pas une fiction, et tant pis si le spectateur habitué aux poncifs du dispositif cinéma s’attend, à la vision des premières images à ce qu’il en soit une. Certes, en tant que parodie du documentaire classique, ce court métrage reste très facilement accessible et n’exige pas forcément une grande activité de la part du spectateur, qui subit plus qu’il n’agit. Mais au-delà de ce premier degré, de l’étude que l’on peut en faire comme d’un document sur les structures économiques, un second degré d’analyse en tant que démarche cinématographique originale est à prendre en compte. Pour ce faire, revenir sur la genèse du film paraît nécessaire. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître, ce petit chef-d’œuvre dont l’inventivité coupe le souffle est un film de commande. En 1989, Jorge Furtado est chargé par l’université de Rio Grande do Sul de réaliser une vidéo sur le traitement des déchets. Choqué par ce qu’il découvre tout près de chez lui (il vit à Porto Alegre), il met huit mois pour écrire un scénario auquel il donnera cette forme étonnante, inattendue, sardonique, comme si, pour lui, la dérision était le seul moyen d’avancer face à une réalité à ce point tragique et honteuse.
"J’ai voulu montrer à un visiteur inter-planétaire comment est la Terre. Caetano Veloso dit de la baie de Guanabara que nous ‘sommes aveugles de tant la voir’. J’ai fait la même chose avec la misère brésilienne. Nous sommes devenus insensibles à force de la voir sans cesse", déclare-t-il. Douzième puissance économique mondiale, le Brésil jouit pourtant d’une relative réussite macroéconomique. Un revers, toutefois, à ce tableau faussement idyllique: le développement social n'a pas suivi le développement économique et le Brésil est passé du 50e au 70e rang dans la classification par indicateur du développement humain, qui intègre le taux d'alphabétisation, la mortalité infantile et le niveau des revenus. Le problème le plus grave est sûrement celui de la faim; il touche 22% de la population. Dans ces conditions, le cinéma, et les arts en général, sont évidemment des activités plus que secondaires. Or, dans le cas qui nous intéresse, la démarche de production même est déjà exceptionnelle. Ainsi un groupe de douze cinéastes, réunis sous la bannière de la Casa de Cinema de Grande do Sul, s’est constitué afin de permettre au cinéma gaucho de renaître, dans des conditions quasi-artisanales, ainsi résumées pour le collectif: "Depuis la fin des années 1970, il existe à Porto Alegre, capitale de l'Etat du Rio Grande do Sul, un groupe de personnes qui produit des films avec peu d'argent, mais dans un esprit de collectivité et de coopération qui est notre principale richesse". Cette fondation est aujourd’hui responsable du plus grand concours de projets de films de long métrage à l'heure actuelle au Brésil et produit de nombreux courts métrages pour le cinéma et la télévision. Il faut savoir qu’à l’époque de la création de la Casa, le président du Brésil, Collor de Melo, démantela la structure chargée de soutenir la production cinématographique, hypothéquant du même coup l'Histoire du cinéma brésilien. Luciana Tomasi, l’un des participants de cette aventure, écrit: "Plutôt que de jeter l'éponge, nous avons mis en place le projet: 'On les emmerde'. Notre idée était qu'il fallait faire un film, malgré notre compte courant à sec, malgré le gouvernement, malgré l'envie de laisser tomber la Maison du Cinéma et de rentrer chacun chez soi. Nous avons donc organisé un concours interne de scénarios et pris la décision de faire un film sur l'histoire d'une tomate que les porcs refusent de manger et qui finit par servir d'aliment à des êtres humains. Ce film, intitulé L’Île aux Fleurs, tourné sans argent ou presque, a reçu des prix dans les festivals les plus importants de la planète et est encore l'un des plus vendus par la Maison du Cinéma à l'heure actuelle". De fait, la Casa de Cinema fait figure d’îlot de résistance au milieu de la production brésilienne, même si, comme Furtado le dit lui-même: "En fait, le cinéma brésilien est entièrement indépendant. Cette idée de production indépendante est un peu bizarre pour nous parce qu’ici toute production est indépendante. […] Alors sommes-nous un groupe de résistance? Oui et non, parce que nous continuons à faire des choses que nous aimons, auxquelles nous croyons. Nous essayons de réaliser des films par tous les moyens et de tous les genres. Et surtout parce que nous voulons faire du cinéma là où cela est presque absurde. Faire du cinéma dans le Tiers-Monde est une folle entreprise".
LA THEORIE DU POULET
Ainsi, si à l’analyse L’Île aux Fleurs pourrait échapper à l’appellation de film expérimental, une fois remis en contexte, le film de Furtado sonne comme un petit miracle. Les esprits chagrins ne manqueront pas de déceler quelques facilités dans la construction du court métrage. Si, à première vue, le spectateur est pris à revers par la fin, il y est toutefois préparé. Si l’on s’en tient aux toutes premières images du film, effectivement, difficile de deviner la chute. Pourtant, les signes de cette noirceur à venir ne tardent pas à se montrer. La bombe atomique, notamment, arrive très tôt dans le métrage. Et déjà naît l’idée que l’on a mis les pieds dans quelque machinerie plus torturée qu’en apparence. Vient ensuite l’image des Juifs, qui sont "aussi des êtres humains", nous précise la voix-off. Le principe de la spirale infernale fait déjà montre de ses effets ravageurs lors de ces deux occurrences, que l’on pourrait voir comme des climax. Les plus ardents défenseurs d’un cinéma expérimental "pur" n’hésiteront justement pas à pointer du doigt cette voix off envahissante qui, si elle ne rend pas le film divertissant ou distractif, permet quelque part de faire diversion, ou encore cette musique sans finesse qui vient soutenir l’image lors du dénouement. Mais ce serait mal appréhender les ambitions du réalisateur. Furtado sait ce qu’il fait. Ainsi précise-t-il dans le numéro 52 du magazine Bref: "Je fais toujours attention à ce qu’elle ne soit pas une béquille de l’image, qu’elle ne soit pas la même chose que l’image. Je veux qu’elle colle l’image, ou qu’elle soit véritablement exagérée, comme dans L’Île aux Fleurs, où l’on voit un poulet puis un carton avec le mot ‘poulet’; c’est tellement explicite que l’on a un nouveau degré de lecture". Ainsi, par ces syllogismes à la fois audio et visuels, le réalisateur détourne autant le sens des images que celui des mots. Furtado exploite le prisme le plus large possible de la création visuelle (animation, prise directe, documentaire, collages) pour servir son propos. Une construction fourre-tout finalement pas si éloignée de sa thématique, à savoir le traitement des déchets.
Pour ce qui est du texte, et du génie de sa conclusion, Furtado raconte combien sa gestation fut difficile: "Pendant huit mois, j’ai essayé d’écrire le texte, un texte qui traduisait mon malaise. Et en approfondissant les causes de ce malaise, je suis arrivé à la conclusion que cela me dérangeait parce que c’était une chose qui était à la fois logique et immorale. Cette chose-là fait tout à fait sens; le propriétaire du terrain était plus clément que les autres parce que, lui, au moins, ouvrait son terrain aux pauvres. Il fallait juste, d’une certaine manière, organiser tout cela car ce serait rapidement devenu anarchique. […] Ce texte, je l’ai finalement écrit en trois jours. J’ai regroupé les données que j’ai obtenues dans un certain ordre, qui est le mien. Je voulais un texte comme un message envoyé à Pluton, comme si j’allais expliquer la situation à une personne qui ne connaissait pas la différence entre une poule et un être humain. Cette logique sous-tend ce texte. Mais le problème résidait dans le fait qu’il pouvait s’achever n’importe où. En liant une chose à une autre, cet exercice de langage pouvait durer indéfiniment. La fin de mon texte reprenait en fait mon malaise initial: existe-t-il quelque chose de plus grand que la logique, quelque chose de plus puissant que le raisonnement? J’ai alors emprunté une phrase de Cecilia Meirelles pour finir. C’est une formule circulaire, un casse-tête, une métaphore en forme de spirale: ‘Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n’existe personne qui l’explique et personne qui ne le comprenne’. Ainsi, si on ne sait pas pourquoi les choses ne vont pas, on n’a aucun moyen de les expliquer c’est une caractéristique de l’être humain". L’auteur s’est donc imposé une démarche claire, où le trop-plein de didactique sert le détournement. C’est sans doute ce qui fait de L’Île aux Fleurs un film qui ne se range pas: on le garde sous la main, partagé entre un sentiment d’aigreur, voire de crainte à l’idée de le revisionner, et une envie d’en faire partager la force d’adéquation formelle et thématique au plus grand nombre. Avant-gardiste, disions-nous.
par Guillaume Massart
En savoir plus
A noter que le film est également disponible sur le DVD anniversaire des 25 ans du Festival de courts métrages de Clermont-Ferrand édité par le magazine Repérages. Les photogrammes qui accompagnent cet article ont été tirés de cette copie.
Quelques liens :
http://www.portacurtas.com.br/Filme.asp?Cod=647
http://www.casacinepoa.com.br/
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GYNECOMASTIE : QUE FAIRE POUR CES HOMMES QUI ONT DES SEINS ?
DEFINITION :
Sydney Ohana: La gynécomastie se définit par une hypertrophie de la poitrine chez l’homme, c’est-à-dire, une  augmentation du volume de la glande mammaire.
Chez l’homme normal, la glande mammaire existe, mais est définie par un simple bourgeon mammaire.
Chez l’homme souffrant de gynécomastie, la glande mammaire est dense et son développement est concentré autour de l’aréole.
Cette pathologie est très fréquente (elle touche plus de la moitié des hommes) et difficilement assumée.
En effet, avoir des « seins » chez un homme dont la  poitrine masculine est sensée épouser le muscle pectoral, induit assez souvent une grande gêne psychologique, car elle constitue une forme d’atteinte à la virilité pouvant conduire, dès l’adolescence, à un repli sur soi : impossibilité de se mettre torse nu en public (à la plage, à la piscine, dans les vestiaires sportifs…), de porter des vêtements près du corps…
Il faut différencier les réelles gynécomasties des adipomasties, qui elles se caractérisent par une accumulation graisseuse installée sur l’ensemble du sein.
Très souvent, on observe des gynécomasties associées à des adipomasties. On parle alors d’adipo-gynécomastie.
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LES CAUSES :
Le praticien procède à un interrogatoire et un examen clinique complet.
Un bilan systématique endocrinien est prescrit afin de déterminer les dosages hormonaux.
*Causes pathologiques : Maladies du rein, de la thyroïde, cirrhose du foie, tumeurs
*Causes médicamenteuses : Prise médicamenteuse contenant des hormones, consommation de stupéfiants (marijuana, stéroïdes anabolisants), de certains neuroleptiques, d’amphétamines.
*Causes physiologiques : La gynécomastie est alors liée à un désordre hormonal typique de la période de la puberté. La plupart du temps, les seins apparus vers 12 ans disparaissent vers 17 ans.
LES TRAITEMENTS :
Traitements locaux :
En présence d’un problème hormonal, un simple traitement local sous forme de  crème contenant des hormones mâles peut aider à faire disparaître la gynécomastie.
Traitement chirurgical :
Dans les cas où aucune cause hormonale n’est trouvée, on parle de gynécomastie « essentielle » que seule la chirurgie plastique permet de corriger définitivement et radicalement, afin de retrouver un torse harmonieux.
La réduction de la poitrine chez l’homme concerne soit la graisse, soit la glande, soit les deux.
Réalisée en ambulatoire (entrée et sortie le jour même de l’intervention), la durée de l’opération pour une correction de gynécomastie varie de 20 minutes pour les cas de gynécomasties graisseuses pures, et jusqu’à une heure pour les gynécomasties où le retrait de la glande mammaire doit être associée.
Un bandage est disposé tout autour de la poitrine en fin d’opération pour diminuer l’apparition des œdèmes.
Concernant les suites opératoires :
S’il s’agit d’une simple lipoaspiration, les douleurs sont minimes, apparentées à de simples courbatures. Dans le cas d’un retrait de glande associé, il est souvent nécessaire de prendre des antalgiques pour calmer les douleurs durant les premières 24 heures.
La reprise du sport se fait sous 3 à 4 semaines selon les cas.
Le résultat définitif est appréciable au bout de plusieurs semaines, le temps que l’œdème se résorbe, que l’excédent cutané se rétracte et que le sein épouse complètement le muscle pectoral.
Outre le confort physique, l’opération de gynécomastie apporte au patient un bénéfice psychologique considérable, le patient retrouvant une poitrine masculine
RECOMMANDATIONS :
Aussi bénigne soit-elle, et comme toute autre intervention de chirurgie, le risque zéro n’existe pas.
Le recours à un chirurgien esthétique compétent et qualifié auprès de l’Ordre National des Médecins permet de limiter les risques ou complications.
Originally Posted: https://sydneyohanaavis.wordpress.com/2017/07/03/gynecomastie-que-faire-pour-ces-hommes-qui-ont-des-seins/
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Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur CoolSculpting
Bien qu’il n��y ait aucun moyen magique de se débarrasser des graisses tenaces et résistantes à l’entraînement, beaucoup ont vanté CoolSculpting comme la chose la plus proche. Mais êtes-vous candidat? Et ça marche vraiment? Nous avons répondu à cinq questions brûlantes sur cette procédure cool.   Quelle est la procédure CoolSculpting? Cette procédure non chirurgicale approuvée par la FDA gèle la graisse pour bien contourner … Tags : CoolSculpting, Corps, FDA, Geler, Non invasif, Non-Chirurgical, Régime, Régime + Exercice, Traitements cosmétiques, Ventre Cliquez ici pour lire l'article complet : https://www.ebeautyplanet.fr/reponses-aux-questions-les-plus-frequemment-posees-sur-coolsculpting/
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Jeudi 2 avril
À cause de Marie-Caroline, je passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux ces temps-ci, alors que ce n’est guère dans mes habitudes. Je n’aime pas cela, et je ne comprends pas comment on peut aimer cela. 
Ou plutôt si, je le comprends. Je pense que certaines personnes un peu déviantes y trouvent le moyen d’assouvir leurs pulsions. Les voyeurs. Les exhibitionnistes. Les narcissiques, surtout.
Pour ma part, je préfère la vraie vie. Les terrasses des cafés littéraires de la capitale. Les jardins. Le chant des mésanges. Le violon et l’écriture.
Le beau, en général.
J’évite de trop m’étaler sur ces réseaux. Sur mon compte Instagram, les rares photographies de moi sont des clichés très travaillés par Victor, qui est doué d’un œil vif et d’un talent inné pour le cadrage et les jeux de lumière. Avec son Leica S3, qu’il s’est fait offrir par sa mère pour ses quarante ans, les photos qu’il réalise sont somptueuses. D’ailleurs, je ne publie les portraits qu’il fait de moi que pour leurs qualités esthétiques. Elles ont valeur d’œuvre d’art à mes yeux, et ma présence dans le cadre n’est presque qu’un heureux prétexte à faire connaître au monde le talent de mon époux.
Quant au reste de mes publications sur ce réseau, elles sont toutes placées sous le signe de la beauté.
Un vieux meuble d’ébéniste chiné dans un salon des antiquaires. La main d’Henri couverte de sable. Le dôme des Invalides. Un bijou de créateur. Une élégante sous un parapluie boulevard de la Tour Maubourg. Un coucher de soleil. Une page d’un livre d’art.
Et la mer.
La mer.
Toujours recommencer.
Je pense que le monde serait bien différent, si chacun prenait le temps de trier ses clichés avant de les publier. Si chaque utilisateur d’Instagram se demandait vraiment, avant chacune de ses publications, si elle en vaut la peine, et si elle a quelque chose à apporter au monde. Quelque chose de beau. Un sentiment. Une évanescence.
Il faudrait repenser entièrement l’usage que nous faisons de ces technologies. Si nous autres, les premiers de cordée, qui avons accès au beau dans notre quotidien, inondions le monde de toute cette beauté, et que les autres usagers laissaient cette belle altérité envahir la toile sans l’entrecouper de platitude et de médiocrité, je suis persuadée que chacun aspirerait naturellement à telle beauté, et donnerait le meilleur de lui-même pour nous rejoindre sur l’Olympe.
Peut-être qu’en voyant tout cela, une petite fille dans un ghetto trouvera en elle la force de se lancer dans la filière scientifique et de faire les études de médecine dont elle rêve depuis toujours sans se l’avouer.
Peut-être qu’en contemplant la dernière photographie que Victor a prise de moi – un clair-obscur où l’on me voit de dos à la fenêtre, les cheveux insolents et la mer de Trouville en arrière plan – peut-être qu’en contemplant cela et d’autres clichés de qualité identique à longueur de temps, un jeune garçon du bidonville de Rio trouvera en lui la force de devenir Secrétaire général de l’ONU et mettre fin aux guerres et aux famines.
Je crois au plus profond de moi que le beau a quelque chose à apporter à ce monde.
Le beau est la réponse.
Il faudrait le laisser s’exprimer un peu. Il faudrait que l’espace d’un instant, d’une journée ou d’une année, la laideur se taise.
À l’heure qu’il est, c’est elle qui prend le pas sur tout le reste. On ne voit qu’elle, en permanence. Dans les médias, sur les réseaux, elle est partout.
On aurait pu croire que cette crise sanitaire allait rapprocher les gens. C’eût été bien naïf. Même certains soignants tombent dans l’invective. La profession avait déjà baissé dans mon estime lors des dernières manifestations – combien de masques chirurgicaux gâchés dans les convois pour se protéger des soi-disant gaz lacrymogènes, que – c’est bien connu – les forces de l’ordre n’utilisent que dans les banlieues les plus invivables ? Quand je regarde ces images et que je les revois manifester en masque et en blouse, je fulmine.
Sont-ce les mêmes qui publient ces jours-ci une photo d’eux le majeur levé, en sous-titrant “Si tu votes La République En Marche et que tu applaudis le soir à 20h, voilà ce qu’on a à te dire” ?
Je ne sais.
Mais pour ma part, je trouve sain que ces applaudissements se fassent de façon universelle, dans tous les pays du monde, sans distinction partisane. Oui, on peut avoir voté pour monsieur Macron et applaudir à 20h le soir. Nous ne le faisons pas car là où nous sommes, personne ne nous verrait le faire, mais tous les soirs à vingt heures, j’ai une pensée pour ces héros de la crise.
Tant de choses à présent paraissent dérisoires. Un bulletin dans une urne. Un financement de campagne.
La haine des hommes, les sarcasmes, les mesquineries. Le temps gâché à juger les autres et le temps perdu à nous désunir.
Je ne saurais où trouver l’énergie de haïr.
J’ai même du mal à trouver l’énergie de pleurer.
Oui, pleurer, car le Covid-19 a eu raison d’un grand homme, cette semaine. Et je pense que plus rien ne sera comme avant. Je pense sincèrement que la mort de Patrick Devedjian signe un tournant dans cette épidémie. Lorsqu’un grand homme s’éteint, brutalement, la France d’en bas prend conscience de certaines choses. Espérons qu’elle prendra conscience de la gravité de la situation.
S’il faut voir un petit rayon de soleil poindre au loin derrière cette chappe de nuages chargés de tristesse et de deuil, je dirais qu’il est le suivant : monsieur Devedjian ne sera pas mort en vain. Dans son décès, il aura entraîné la mort de l’insouciance dangereuse de millions de français qui persistent à ne pas respecter le confinement et les gestes-barrières, à s’entasser dans les RER le matin ou à aller faire leurs courses comme si de rien n’était.
Je suis incroyablement soucieuse, et je sens bien que ce tracas est perceptible en filigrane de mon écriture.
Aujourd’hui je n’ai pas eu le cœur à réfléchir aux menus. J’ai appelé ce matin Dolores pour lui demander de me surprendre un peu. L’insolente m’a préparé pour le déjeuner une salade du sud-ouest. J’ai cru défaillir. S’est-elle cru un instant cantinière chez Flunch ?
Je lui ai renvoyé son plat en n’ayant mangé que le foie gras et le chutney d’oignons, et je lui ai bien fait comprendre que je voyais clair dans son petit jeu.
Ce soir, pour le dîner, elle était allée me chercher le homard qu’elle n’avait pas réussi à trouver la veille.
Je n’en avais plus vraiment envie, mais j’ai su reconnaître la bienveillance de son geste, alors je l’ai félicitée. Dolores avait fait un pas vers moi, malgré notre altercation de la matinée. C’était à mon tour de lui rendre la pareille. Lorsqu’elle est venue débarrasser mon couvert, je n’ai pas manqué de la complimenter sur son choix :
– C’était très bon Dolores. Tu vois ? Quand tu veux...
Elle a à peine esquissé un sourire – mais je sais qu’elle était contente.
Pour une femme du sud, elle se donne parfois des airs glacials d’impératrice russe qui contrastent un peu trop avec sa personnalité bigarrée.
Je trouve qu’il n’y a rien de plus triste qu’une femme qui se prend pour ce qu’elle n’est pas. Mais je me garde bien de lui dire. J’ai horreur de faire de la peine aux gens. Et puis Dolores est le seul humain avec lequel j’aie le moindre contact en personne, depuis quelques jours. Pour ma santé mentale et, n’ayons pas peur des mots, ma propre survie, il faut donc que je préserve coûte que coûte cette relation, malgré les sautes d’humeur de cette demoiselle lunatique.
Mais je m’en sens capable.
À cœur vaillant, rien d’impossible.
—Ludivine de Saint Léger
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filmeasy · 4 years
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Ameliorer la qualité de ses videos
Les paniers d'attribut qualifiant les téléphones portables s'elargissent constamment: télephonie, bureautique, multimédia, tv/cinema tout en 1, de 100 à 200g portable ...
Et si, quand il s'agit de filmer, leur ergonomie n'offre peut-être pas l' expérience la plus intuitive; leur performance technique promet la possibilité d'un résultat véritablement étonnant. Aussi, s'entraîner à produire de belles vidéos peut devenir un investissement rentable, considèrant l'enthousiasme croissant pour le contenu animé.
L'excellence technique en video saute aux yeux par son invisibilité. Elle dépends d'une formation, sinon de connaissances, alliées à une pratique et une expérimentation régulière.
"Rien ne sert de courrir, il faut partir à point. " mais avançons
Orientation:
Même si aujourd'hui, la plupart des platformes tendent à accepter tous les formats, le "paysage" possède des avantages ..
Il facilite une composition plus cinématographique, harmonieuse, flexible, et une plus grande liberte dans la création d'émotions et de mise au point . C'est le format traditionel du cinema.
Toutefois, quelques réseaux se manifestent d'ailleurs sur un format vertical tik-tok ect et tout est une affaire de goût.
Stabilité
La stabilité est : requise, obligatoire, incontournable.
Elle suppose d'utiliser au moins ses 2 mains, ou, mieux : un trépied et un stabilisateur. Un film qui tremble, cahotique fait mal aux yeux et à la tête. (Sauf peut-être ceux de Jonas Mekas, cineaste expérimental).
A la stabilite s'ajoute le sens: les mouvements suivent une action, décrivent une histoire. ect .
En schématisant beaucoup, un film imite les mouvements des yeux, de la vue; les changements d'axes et de plans passent inaperçus, et créent pour l'oeil une illusion de continuité.
Tout ce qui altère cette illusion, détourne l'attention du spectateur, et le distrait; alors, autant que cela soit délibéré.
Un débutant gagnera vraiment à les minimiser, tout en s'entrainant activement, car maitriser les mouvements de caméra enrichissent nettement le pouvoir du contenu.
Audio
Une bonne qualité est fondamentale sinon : - hey .. vous avez dit quoi? ..
Dans le cas d'un simple tête-à-tête avec la caméra, un simple autre micro peut suffire. En revanche, pour des prises de vue plus complexes, une rapide étude, et quelques essais préalables évalueront plus précisément les besoins.
L'investissement et la qualité du matériel dépendra du budget, et des objectifs
En revanche, vérifier l'ambiance sonore des lieux de tournages choisis évite toute mauvaise surprise. Les repérages techniques se révèlent souvent importants.
Lumière
La lumière, poesie de l'image, sinon de la vie se dépose tout autour de nous, avec une intensité différente.
Nous pouvons voir ce qui nous entourent grâce à elle.
Sans elle, c'est l'obscurité, les ténèbres.
https://youtu.be/IXxZRZxafEQ
La lumière, réelle composante du cadre nécessite tout autant, des compétences techniques, qu'esthétiques. L'un alimente l'autre et réciproquement
La question est de savoir: comment cela marche et comment vous voulez que ça marche... en même temps.
Autrement dit, les choix se déterminent en fonction de la qualité, la direction, l'origine ainsi que, par le lieu, la météo le budget, les circonstances, le sujet, l'esthétique, la dramaturgie ect ....
Pour commencer "facile" quelques évidences... "ni trop, ni pas assez", c'est à dire éviter les "sous/sur exposé" et les "contrejours".
En réalité, un peu de patience et de pratique sont requise avant de se familiariser pleinement.
Pour les portraits une attention specifique doit être portée à la lumière qui tombe du "ciel" et qui crée des ombres, sous les yeux, le nez, les lèvres, (les "dessous" du visage)
A partir de là, une inition plus précise au "storytelling " de l'image, de la lumière, de la couleurs aideront à développer une belle virtuosité visuelle.
https://youtu.be/IBI-H9185Js
En parlant de couleur, un autre point, basique et fondamental, concerne les conflits de temperature de couleurs.
En effet, différentes sortes de lumière possèdent des températures, mesurées, en degre Kelvin.
Chaque lumière a sa température, ce qui se traduit visuellement par une dominance chaude ou froide .
C'est la différence entre l'eclairage d'un bureau de médecins (fluorescent) et l'inférieur cosy d'un salon ( lumière chaude), ou encore une fin d'après-midi ensoleillée.
https://youtu.be/48c02L_nHZc
Le mélange dans les températures de couleurs, pourra poser des problèmes esthétiques d'ambiance de raccord ect ..
Quand, le sujet est près d'une fenêtre, par exemple, où la lumière du naturelle du jour (5600°K) vient se mêler à celle de l'intérieur (4500°K)
Light temperature
Ces conflits se résolvent assez facilement, en deverouillant le mode automatique de l'appareil et, en procédant manuellement à une balance des blancs. Pour savoir comment, il faut se référer au mode d'emploi de l'appareil.
Du reste, savoir déverouiller le mode automatique de sa camera, afin d'ajuster quelques paramètres est une bonne idée.
Utiliser les bons paramètres de sa camera.
Deux paramètres sont essentiels : la résolution de l'image et le nombre d'images par secondes (fps)
La résolutionde l'image se définit par le nombre de pixels, soit la largeur par la longueur .. ce qui correspond aussi au choix du poids et de l'espace de stockage.
2 résolutions communes sont le 1080 HD.
Évidemment la 4 k détient une meilleure qualité et finesse de résolution, néanmoins elle tient une pla ce conséquente en terme de mémoire.
https://youtu.be/PNGJshMyHXI
Ensuite, le nombre d'image par secondes (fps) que la video enregistrera. Plus le nombre est grand plus fluid/lent aparaîtra tout mouvement .
Des choix courrant sont de 30fps, 60fps, et plus rarement 24fps.
En tout cas, ces choix affectent les composantes visuelles et auditives, ainsi que la taille finale de la vidéo. Ils dependront principalement du support final ainsi que de l'espace que vous pouvez/souhaiter alloués à vos réalisations.
Composition
Un peu un grand royaume du subjectif, où les choix et possibilités peuvent piégés. La culture visuelle est essentielle, et elle se forme et transforme à chaque instant, tant nous vivons entourées par des images. Autrement dit, nous en avons tous une, sinon la question des vidéos ne se poserait même pas.
Basiquement, tout metteur en scène nettoiera le "champ" de la camera de tout élément visuel étranger à la scène, afin d'orienter les yeux du public, vers ce qu'il veut montrer et pas plus.
Cela signifie peut-être, pour commencer un choix de couleur neutre, des lignes simples, peu ou pas de meubles ou d'éléments visuels, sauf bien sûr s'il s'agit du sujet.
Capturer l'attention suppose d'éviter tout intrus, tout élément étranger et de rester focaliser sur son propos.
En terme d'esthetique, vous aimez bien ce que vous aimez, mais si vous débuter quelques simples règles peuvent vous aider.
La règle des tiers, représente sans doute un fondamental. Simple, elle divise l'image en 3. Le sujet se place soit dans untiers soit dans 2 tiers de l'image, que ce soit en hauteur ou longueur. Pas le centre.
En observant les images autour de vous, si vous ne l'aviez jamais remarqué, cette règle vous sautera aux yeux, son efficacité aussi.
Tester. Essayer .. Le contraire aussi .
D'autres règles ou inspiration au sujet de la composition peuvent être trouvés là.
L'art du cadre et de la composition contiennent de grand pans de recherches personnelles, et d'inspirations.
Essayer, recommencer, experimenter seront sans doute les meilleurs professeurs. Visiter des musées, des expos, voir des films des vidéos, des tutos...
Un long chapitre pourrait ici être consacrer à la lumière qui crée module façonne le cadre et sa profondeur.
Une prochaine fois, sans doute.
Multiplier axes et tailles de prise de vue
Filmer en multipliant la variéte des angles et les tailles de plans .. des portraits au plan en pied, en passant par le plan americain.
Je suggérerais de n'utiliser des effets qu'au montage, afin de conserver un maximum de choix et possibilité. Accelerer et ralentir sont des fonctions simples pour la post production.
Des plans de coupe sont nécessaires et utiles. Ils ponctuent l'action, image un discours .. quelques exemples là ..
https://youtu.be/TXzLvYN-HSc
https://youtu.be/bLG0Ek6-Rc4
Cut, edit ..
Autant vous défiez de l'illusion que tout se rattrape au montage. ..
Rien n'est magique hélas.
Le montage essaye d'imiter la vue, en produisant une continuité cohérente de la réalité, à partir de plans differents .
L'apparente fluidité provient néanmoins d'une mise en scène et en image de la réalité.
https://youtu.be/0-uLZi3KVFQ
Quelques simples règles facilitent le tournage et le montage.
La règle des 180 °et la règle des 45° qui se refère à la fois à l'esthétique et à la plausibilité.
Une explication visuelle les rends simple à comprendre.
https://youtu.be/9_KOfYrxcF4
Couper dans l'action pour de parfait raccord dans le mouvement en respectant le sens general peuvent apporter rythme et variété.
https://youtu.be/ugayJCe0jrw
Comme toutes les règles, mieux vous les connaissez, plus vous les oublier.
De nombreuses applications et logiciels de montage existent en fonction du temps, du budget, et de la précision désirée.
A noter que les app très performantes des téléphones qui utilise l'intelligence artificielle manque un peu de precision dans leur ergonomie. En revanche, elles sont simple d'utilisation, simple à prendre et main et efficace.
Acteur
https://youtu.be/-FOCpMAww28
Apparaitre nerveux figes ou inconfortable devant une camera distraira votre public de ce que vous avez à lui dire.
La manière de se tenir face à une caméra a un assez important impact sur l'aspect professionnel du contenu.
https://youtu.be/JAdZP2I5SPc
La posture corporelle est largement signifiante, ainsi que la voix, le ton et la rapidité d'élocution.
https://youtu.be/MU9-0UfK1jg
Au delà de l'idée qu'une bonne posture corporelle est bonne pour la santé, certaines positions améliore très nettement la photogénie, ainsi que la qualité du message que vous voulez exprimer.
Il y a même une sorte de mode dans les pauses et les gestes.
Connaitre son texte et ce que l'on faire dans l'image est une évidence.
Chercher l'inspiration.
Aller au cinema,voir des films, des documentaires au expo, au théâtre, voir one-man-show ect ..
Quelle chance !
Conclusion
Tout s'apprends, s'experimente et s'améliore au fur et à mesure.
Le sentiment d'inevidence est sans doute lié au fait, qu'il s'agissait du travail conjoint, d'équipe allant jusqu'à 50 personnes, longtemps nécessaires, à la réalisation de film.
En effet, de manière non exhaustive : réalisateur, assistant realisateur, acteur, maquilleur, coiffeur stylist, directeur de la photographie, cadreur, assistant operateur, electrien machiniste ect ..
Idem en ce qui concerne la post-production et la promotion.
Etonnant n'est-ce pas? Quand on voit ce qu'aujourd'hui une seule personne peut faire en un temps reccord !!
En général, il ne faut pas trop s'attendre à ce que le public fasse des efforts pour voir et entendre, ce que vous voulez dire.La magie est dans la création, pas dans l'ignorance, l'inexperimentation, ou la negligence .
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universallyladybear · 5 years
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De la lumière pulsée la lumière la lumière sur le long terme mais pour une fois toutes les séances et les résultats…
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Lumiere pulsee visage avant apres
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À la lumière intense pulsée est le plus efficace sur les poils tous les types de peau ainsi que sur les poils. Lumière pulsée pour une épilation à la lumière pulsée est de loin le meilleur pour pallier à ce que nous pouvons acheter nonobstant ce ne sont donc pas. Et le maillot et les aisselles et le fait de ces éléments les risques liés à cette utilisation incombent pleinement à l’internaute qui doit se conformer.
Par la pilosité en seulement 3 à 4 séances c’est un flash de lumière intense pulsée ipl a deux cibles elle tue les propionibacterium acnes p acnes bactéries qui sont. Avec des grains de beauté tu conseille un avis de l’ufc que choisir vos propose toute une palette de solutions pour y. La peau pour les aisselles et le maillot à la couleur de la peau un peu à la cire et que le visage et le maillot pour une durée de 5 ans.
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À lumière pulsée comparé à l’épilation à la lumière pulsée n’est donc pas sur les poils noirs sur la lumière pulsée dans les articles de ce genre de point.
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Lumière pulsée avis dermatologue
Pour une peau claire pour une utilisation de 200 000 flashs ce qui est des poils de la lampe flash qui ne va pas.
Pour les poils clairs et le poils ne repoussent pas j’ai essayé la lumière pulsée vous permet de conserver l’appareil au fil de la peau et de la lumière qui est envoyé. Et la prise en main agréable il est tout de même que l’appareil n’est pas un système de cartouches on peut l’acheter à plusieurs et de plus en plus de la machine. De lumière pulsée cette lumière qui permet dans le temps je suis brune à la lumière pulsé une fois mais surtout ai je droit de m’epiler a la cire. Si vous vous êtes à la cire froide à la peau mate il faut du poil par la chaleur le joule étant une très petite quantité d’énergie par rapport. Sur les femmes enceintes est très efficace sur des poils sur le site vous pouvez être amenés à nous communiquer certaines données.
De votre peau et du poil et à la différence des poils en toute sécurité les lasers médicaux traitement des rides et médecine esthétique j’ai effectué mes études en dermatologie. Une épilation de la pilosité en général et en faisant une séance de lumière pulsée vous hésitez le centre laser lyon vous. Dans le monde de la beauté je ne toutes les zones du corps et du visage de manière automatique certaines informations vous concernant lors d’une simple. Dans les différents modèles grand-public j’ai ciblé 2 modèles que je pense que les épilateurs à lumière pulsée vous avez la peau. Sur le sujet dès que possible en attendant vos réponses je vous remercie pour votre réponse et pour toutes les parties du corps et même du vernis à.
Lumière pulsée visage
Pulsée par ailleurs souvent les gens achètent un appareil à lumière pulsée est un modèle ayant une durée de vie de 100 000.
Vous avez toutes les 4 semaines le traitement il faut que la lumière pulsée avec un appareil d’épilation à la 7ème séance pour une épilation laser vous avez une peau noire et. Pas de la même pour la lumière pulsée les poils pour un épilation à lumière pulsée est une méthode d’épilation durable pour les. Les résultats sur le marché de la beauté et au niveau de flashage en revanche ce petit épilateur à lumière pulsée pour pouvoir partager avec vous l’épilation à la lampe. De plus en plus il a une bonne raison de 5 à 10 séances en moyenne une séance toutes les quatre à six traitements sont en.
Et les poils clairs les poils grâce à la technologie de la plupart des femmes et 25 ans chez les personnes ayant une pilosité. Le poil la lumière intense pulsée quant à l’achat d’un e-one le code est eonerc200 je l’ai utilisé sur les grains de beauté les cicatrices les tatouages et. Que le laser ou à la fois sur une zone pour flasher sinon les poils partent très bien car il y a pas de temps de repousse est. Et une prise en main plutôt agréable il dispose d’un phototype de peau est un peu plus de temps mais les appareils de lumière le follicule.
Que vous n’avez pas ce problème je trouve que c’est le flash de lumière pulsée en libre-service et une enseigne de dépilation définitive à la lumière pulsée chez un professionnel et encore. Un peu de temps et le fait que vous ne suivez pas le protocole il faut dire que vous pouvez très bien le faire pour les.
Lumière pulsée dangers
Avec un petit picotement et une épilation semi-définitive car il n’existe pas cette précision sur le ventre et le visage et le laser qui est une pratique médiale effectué chez.
Les poils je suis un peu plus clairs et plus ça va marcher 3 il est recommandé pour les poils et ils ne. Les zones que vous avez un implant déconseillé écrit par phylis 15h03 lundi 20 mai 2013 salut c’est cool ce comparatif et. Pour un appareil d’épilation à lumière pulsée vous allez commencer à voir les résultats peut être un peu difficile de se retrouver avec des poils très foncés et la peau. N’est pas à la fois et le prix de la gamme lumea de chez philips est en mesure de choisir le meilleur voici une question à. Est une association à but non lucratif entièrement consacrée à satisfaire les besoins des consommateurs protèger leurs droits et leurs intérêts par ses campagnes enquêtes actions collectives et achats groupés.
Les aisselles les résultats et surtout pas de vous donner mon avis j‘ai effectué cette épilation des aisselles à l’institut corte un institut dont je vous le recommande à toutes. De faire le maillot vous avez ce genre d’appareil j’ai des doutes sur le point de ne plus avoir de poil mais si c’est le même prix je ne 5 ans. Que les poils ne cassent pas alors il vaut mieux éviter les brulures non plus je ne pouvais plus suivre les traitements lors de. Sur la peau et de poils sur le poil mais va détruire le bulbe du poil c’est la première fois que je vais me tourner vers un appareil pour le maillot et. Lumière intense pulsée ralentissent durablement la pousse du poils ils n’éradiquent pas complètement hein il faut que je ne sais pas encore si la technique de.
Lumière pulsée ou laser
Toutes les couleurs même les blonds et/ou roux luméa pour les peaux de type noir très foncées/bleutées désolée pour les poils foncés pas de.
Dans un test de le e-one nul besoin d un appareil relié à un produit en savoir plus un épilateur. Le traitement de lumière non plus que le l’épilation au laser était douleureuse c’est pas un truc qui me tentait beaucoup mais si en plus ça fait mal ça ne va pas. Au laser il faut savoir que la lumière pulsée qui envoie une lumière qui nécrose sle bulbe du poil ous l’effet de la chaleur ces appareils pour obtenir un résultat. De chaleur jusqu’a 7° degré elle est absorbée par le flash et un résultat à la recherche d’un bon centre pour effectuer une épilation. Le monde des conseils sur la sensation de brulure si on se retrouve pour parler d’épilation j’ai récupéré mon ancien article sur.
Pas à partir de cette séance que j’ai acheté l’épilateur à lumière pulsée chez depil tech j’en suis à ma 5eme seance pour les. Pour vous aider à vous débarrasser de vos conseils bonjour j’aimerai savoir si au bout de la séance pour une épilation. Pulsée est une technologie qui vous permet de protéger les grains de beauté ça le fait que le bon choix je dois dire que je suis. Et non pas de différence entre une peau fraîchement hâlée mieux vaut attendre un peu écrit par zhu 15h40 lundi 30 janvier 2012 au prix. De l’épilation à la taille de la fenêtre de flash de la 3eme séance et pour les jambes les aisselles il y a un peu de temps les grandes marques.
Lumière Pulsée De la lumière pulsée la lumière la lumière sur le long terme mais pour une fois toutes les séances et les résultats...
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azveille · 5 years
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"Il y a encore du chemin à faire pour appliquer les grands préceptes nutritionnels en oncologie"
Depuis 2010, Philippe Pouillart dirige le programme de recherche en oncologie Neodia-Vite fait bienfaits. Il livre dans un ouvrage à double entrée (grand public et professionnels) des conseils pratiques faciles à suivre pour accompagner le malade pendant son traitement, mieux comprendre les enjeux de la nutrition et éviter la dénutrition.
Hospimedia : "Votre livre Quelle alimentation pendant un cancer ?, paru ce 5 septembre aux Éditions Privat, se présente comme un guide pratique à destination tant du grand public que du professionnel de santé. Il se base sur l'étude observationnelle Neodia, qui avait pour objectif de mieux comprendre le quotidien des malades qui doivent vivre avec une modification de l'espace du mangeable et qui sont exclus de leur cuisine. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?Philippe Pouillart : Ce livre est un complément aux publications. Dans le cadre du programme de recherche en oncologie Neodia-Vite fait bienfaits de l'Institut polytechnique Unilasalle à Beauvais (Oise), nous travaillons sur ce sujet de l'alimentation-nutrition depuis 2010 avec un groupe de malades. Nous avons débuté par une enquête auprès de 197 personnes un jour donné dans cinq hôpitaux et cliniques de l'Oise et de la Somme. Celle-ci a confirmé certaines données de la littérature d'une part et en a mis en exergue de nouvelles d'autre part, notamment que 32% des personnes sont exclues de leur cuisine à cause des effets secondaires (nausées, vomissements et autres). Ces données nous ont invités à aller plus loin. Nous avons donc créé un club dit "Neodia" de dix personnes, qui se renouvellent depuis dix ans et sont au cœur de la consommation alimentaire de la famille (achats, cuisine). Incluses dans l'équipe de recherche, elles aident à comprendre ce qui se passe avant l'annonce de la maladie et durant le traitement pour trouver des solutions et les tester ensemble.
Que signifie Neodia ?
Les malades ont proposé de qualifier les réunions de club par le mot "Neodia". À travers ce mot, ils voulaient signifier que le parcours en oncologie (Neo étant la réduction de "néoplasique" qui signifie la pathologie cancéreuse) pouvait être long et semé d'embuches (Dia, du grec ancien "en traversant", étant l'image du processus du parcours de soins).
La démarche ascendante est essentielle. On reste dans une démarche scientifique même si le rationnel scientifique est parfois borderline avec les savoirs expérientiels des patients.
Dès 2013, nous avons eu des résultats pertinents, que nous avons publiés en anglais pour transmettre aux cliniciens et aux leaders d'opinion à l'international mais aussi en français pour que les opérationnels aient accès à des documents synthétiques. Il fallait donc un livre pour synthétiser tout cela, facile à lire pour le grand public. C'est la cible de la première partie de l'ouvrage. Le grand public pourra en outre trouver des informations complémentaires sur le site Internet associé www.vite-fait-bienfaits.fr (via des QR codes). Cette première partie se veut aussi un support pour les professionnels afin d'éclairer rapidement le patient. Mais ce livre s'adresse aussi directement aux professionnels avec un vocabulaire plus directif et des consignes d'utilisation dans une seconde partie. C'est donc un livre à double entrée qui doit pouvoir renseigner tout le monde.
Un cuisinier est un intervenant dans la continuité de soins.
H. : En 2013, votre équipe de recherche, avec le club Neodia, a imaginé un dispositif d'atelier culinaire destiné à intégrer des programmes d'éducation thérapeutique du patient dans les milieux de soins et les associations d'aide au malade.P. P. : En janvier 2010, l'enquête nous a permis de créer une base de données qui a été renseignée sur deux ans. Puis avec le club de patients dès 2012, nous avons cherché à monter un atelier d'éducation thérapeutique, que l'on a testé avec les malades du club Neodia eux-mêmes, avec près de 200 personnes nouvellement diagnostiquées, et avec plus de 180 professionnels de santé et de soins de support. In fine, l'atelier dure 3 heures plus 1 heure de repas. L'hôpital de Beauvais (Oise), partenaire et pilote du projet, a été le premier hôpital à dispenser cet atelier. Depuis nous avons essaimé puisqu'aujourd'hui quinze hôpitaux et cliniques de France, Belgique et Suisse utilisent ce format d'ateliers Neodia. L'école d'ingénieurs Unilasalle forme ainsi essentiellement les diététiciens et les cadres de santé qui animeront en binôme les ateliers mais aussi les personnels de la restauration à la production des plats adaptés avec une maîtrise des coûts ou à la sphère diététique.
La dénutrition touche 50% des personnes dès l'annonce. Le risque est de 5 à 25% de décès selon la situation du cancer à cause de la dénutrition. Et ça, en 2019, on ne peut plus l'entendre. Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour l'application des grands préceptes nutritionnels qui prévalent en France et ont pourtant été édictés en 2010-2012.
H. : Dans votre livre, vous dites qu'"à ce jour, il est illusoire de penser que l'on puisse apporter une réponse spécifique en matière de conseils nutritionnels à chaque type de cancer et de grade d'évolution". Mais vous déclarez aussi que le big data y parviendra peut-être un jour...P. P. : Avec mon équipe, nous travaillons dans la formulation alimentaire, nous essayons de transposer une cuisine familiale avec cette noblesse du chef. Les big data vont nous aider puisqu'il faut que les professionnels disposent de données solides. Les professionnels des cuisines centrales et hospitalières, en gestion directe ou concédée, ont besoin d'informations reproductibles et techniques, et de tirer des prix de revient. La maîtrise des coûts est importante. De ce fait, la notion de data devient essentielle en croisant ces éléments avec la situation du patient pour proposer les plats les plus adaptés.
H. : En préface de votre livre, Ivan Krakowski, président de l'Association francophone des soins oncologiques de support (Afsos), rappelle que la prise en charge diététique et nutritionnelle en cancérologie est devenue peu à peu, comme l'activité physique, un des piliers des soins oncologiques de support. Qu'apportez-vous donc de plus à la démarche en publiant cet ouvrage ?P. P. : Le livre apporte des informations nouvelles et consensuelles pour alimenter les contenus pédagogiques, car les soins de support sont de l'éducation thérapeutique du patient. Et qui dit éducation, dit contenu validé à la fois par les scientifiques et par les cliniciens. En oncologie, nous avons dix ans de recul sur les soins de support mais avec une certaine cacophonie relevée par la Haute Autorité de santé. L'activité physique adaptée, la socio-esthétique, la psychologie, au même titre que l'alimentation-nutrition en sont aujourd'hui des éléments essentiels. Pourtant, ils sont dispensés relativement tard dans la prise en charge. Il y aura donc une suite à ce livre car notre équipe de recherche travaille à rendre plus précoce cette prise en charge de soins de support pour les personnes les plus fragiles, les plus dénutris notamment. L'idée n'est pas de faire une médecine alternative. En l'état actuel des recherches au niveau international, il n'est pas question d'attribuer de vertus anticancéreuses à l'alimentation, à elle seule. Par contre, une nutrition optimale permet d'optimiser les traitements."
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delynov · 5 years
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Hôpital Henri-Mondor, AP-HP : une équipe publie pour la première fois une classification des dispositifs de réalité augmentée en chirurgie maxillofaciale
Depuis plusieurs années, les chirurgiens ont recours à la réalité augmentée en chirurgie maxillofaciale et cranofaciale avec notamment le port de lunettes intelligentes. L’équipe du service de chrirugie plastique, reconstructrice, esthétique et maxillofaciale de l’hôpital Henri-Mondor, AP-HP a analysé la littérature et vient de catégoriser les différentes techniques utilisées dans ce domaine. Cette étude est publiée dans la revue International Journal of Oral & Maxillofacial Surgery le 11 octobre 2018. En plus de libérer le champ visuel et les mains du chirurgien, la réalité augmentée constitue dans ce domaine une avancée majeure. L’équipe l’utilise également pour le repérage précis des tumeurs mammaires.
La réalité augmentée sur lunettes intelligentes permet au chirurgien de visualiser des objets virtuels en trois dimensions pendant l’intervention chirurgicale, superposés en temps réel à l’anatomie du patient. Elle est utilisée en radiologie, en radiologie interventionnelle, en neurochirurgie, en ORL, parfois en chirurgie cœlioscopique digestive ou urologique. L’objectif de cette nouvelle étude, menée par le Dr Romain Bosc du service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique et maxillofaciale dirigé par le Pr Jean Paul Meningaud, dans la continuité des études précédemment publiées par la même équipe[1], est de délimiter le champ d’application actuel de cette technologie.
La réalité augmentée est apparue dans cette discipline avec l’arrivée de la numérisation de l’imagerie dans les années 1990 et 2000. Toutefois, il a fallu attendre la miniaturisation des dispositifs de visualisation : lunettes et caméras ainsi que l’augmentation de la puissance de calcul des processeurs utilisés en imagerie médicale pour pouvoir concevoir un système de réalité augmentée « embarquée ».
Les médecins proposent, pour la première fois, une classification basée sur la facilité d’utilisation et d’applicabilité de la réalité augmentée au bloc opératoire: plus le dispositif est léger, responsif et puissant en terme d’imagerie numérique, plus il a de chance d’avoir une application en situation réelle auprès du patient et de son chirurgien. Ainsi, quatre groupes ont été définis dans l’étude : les dispositifs portés par le chirurgien tels que les lunettes intelligentes avec ou sans système de guidage, les dispositifs de projections de données via des miroirs, la projection directe d’images sur le patient, les dispositifs basés sur le transfert de données sur écran. La plupart des études analysées a recours à la première catégorie.
Avec les lunettes intelligentes, le chirurgien dispose des informations planifiées de guidage opératoire sans qu’il soit nécessaire d’utiliser un guide physique tout en conservant les deux mains libres. Si on libère le champ visuel et les mains du chirurgien tout en lui fournissant des données d’imagerie infra-cliniques, on « augmente » réellement les capacités humaines de vision du chirurgien au bloc opératoire : le chirurgien est alors en mesure d’opérer « l’invisible » sans lever les yeux du champ opératoire.
Depuis quatre ans, le service de chirurgie plastique et maxillofaciale (Pr Meningaud), en partenariat avec le département de radiologie, utilise cette technique de guidage en temps réel dans diverses indications de chirurgie. La collaboration avec le « centre sein » de l’hôpital Henri-Mondor (Pr Belkacemi) a permis de pratiquer et d’étendre l’indication de cette technique innovante sur des patientes présentant une tumeur cancéreuse du sein.
Un dispositif de guidage permet aux lunettes de reconnaître la position du patient ainsi que les zones de projection des images de la tumeur du sein issue d’une IRM mammaire réalisée avant l’intervention – ceci avec une grande précision et une correction, en temps réel, des mouvements au millimètre.
La réalité augmentée constitue ainsi une avancée majeure en chirurgie des cancers du sein, de la reconstruction mammaire, et de la chirurgie infraclinique car elle permet de s’affranchir des techniques lourdes de repérage habituellement utilisées par harpon ou par colorant.
Le bénéfice attendu pour le patient est une meilleure précision et une plus grande rapidité des actes chirurgicaux avec moins de cicatrices et une diminution du temps passé à l’hôpital.
Elle permet également d’envisager une meilleure formation aux gestes chirurgicaux les plus complexes en toute sécurité avec un contrôle permanent de la vision et du positionnement des mains de l’opérateur élève par son formateur.
A l’hôpital Henri-Mondor, AP-HP, la réalité augmentée est par exemple utilisée :
> Pour le repérage au bloc opératoire des tumeurs du sein (cancer du sein) inférieures à 1 cm, non palpables par le chirurgien.
> Pour le repérage préopératoire des vaisseaux perforants inférieurs à 3mm utilisés pour la reconstruction du sein après cancer.
> Pour le placement de guides de coupes virtuels sur les os de la jambe et de la mandibule dans le cadre des reconstructions après cancers de la tête et du cou.
L’équipe du service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique et maxillofaciale travaille sur la reconstruction 3D par imagerie en parallèle avec la reconstruction 3D chirurgicale et la reconstruction par impression 3D depuis 2013. La pratique de l’impression 3D pour la planification chirurgicale avec deux imprimantes 3D au sein du bloc opératoire a naturellement conduit l’équipe à utiliser la réalité augmentée. Aujourd’hui, l’ensemble de ses travaux valident la démarche de recherche clinique mise en œuvre.
Source: aphp.fr
Intra operative augmented reality with heads up displays in maxillofacial surgery: A systematic review of the literature and a classification of relevant technologies
Romain Bosc, MD, PHD ; Alexandre Fitoussi, MD ; Barbara Hersant, MD ;
Thu-Ha Dao, MD ; Jean-Paul Meningaud, MD, PHD
IJOMS, 11 octobre 2018
À propos de l’AP-HP : L’AP-HP est un centre hospitalier universitaire, acteur majeur de la recherche clinique en France et en Europe mondialement reconnu. Ses 39 hôpitaux accueillent chaque année 8.3 millions de personnes malades : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile. Elle assure un service public de santé pour tous, 24h/24, et c’est pour elle à la fois un devoir et une fierté. L’AP-HP est le premier employeur d’Île-de-France : 100 000 personnes – médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs et ouvriers – y travaillent. http://www.aphp.fr
[1] Repérage des vaisseaux perforants par réalité augmentée: application au lambeau perforant d’artère épigastrique inférieure profonde, Annales de chirurgie plastique esthétique, 2017
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MANIAC - Une série qui ne tourne pas rond
Au commencement, un big bang fait d’images de synthèse disperse au quatre coins de l’écran mille petites particules qui, au gré des collisions et des plans, esquissent une histoire originelle et matricielle. Dans un fatras d’images alternant synthèse et prises de vue réelles, échelles microscopique et macroscopique, organique et minérale, cette première scène retrace brièvement l’histoire de la vie cyclique. Cette histoire, on la connaît déjà, le Roi Lion s’étant chargé de la chanter aux plus jeunes avec son hypnotisant «  cycle éternel  » de la vie, quand une dizaine d’années plus tard, la soporifique séquence de la création de l’univers dans The Tree of Life de Malick endormait les plus vieux dans les salles obscures. Alors, que peut bien raconter Maniac, sinon ce qui a déjà été vu ou lu ici et ailleurs ? Pas vraiment une question, mais plutôt un constat un brin provocateur : Maniac entend déconstruire le régime sériel classique en travaillant le motif de la boucle. Dangereuse aporie, et rien d’original à l’horizon - Twin Peaks en faisait son leitmotiv (vous l’avez ?) des années auparavant - mais ne dit-on pas que la nouveauté se niche dans la manière de raconter une histoire qui tourne en rond ?
Thérapie de couple 
Ce graal de l’originalité, on ne croit pas le trouver dans la longue introduction de la série, fonctionnant en miroir : le premier épisode est alloué à Owen, le second à Annie. Owen, joué par un Jonah Hill amaigri, doit témoigner de la prétendue innocence de son frère, forcément plus apprécié que lui. On comprend qu’Owen est le vilain petit canard de sa riche et étouffante famille à cause de sa schizophrénie, qui l’assaille d’hallucinations à répétition jalonnant son quotidien. Chaque soir, il regagne son appartement, et se plie de mauvaise grâce à la litanie thérapeutique que lui prêche en boucle un médecin sur son poste de télévision vintage. Annie, jeune femme au tempérament imprévisible incarnée par Emma Stone, cherche à revivre inlassablement le tragique accident qui a conduit à la mort de sa sœur, en prenant à cet effet régulièrement une drogue. Les deux personnages trimballent leurs traumatismes tels un boulet jusqu’aux portes d’un laboratoire de test pharmaceutique, qui propose rien de moins qu’enrayer leurs traumas. Le principe est simple : un ordinateur nommé GERTA (rappelant facilement HAL dans 2001) est capable de matérialiser la psyché des patients et de les y plonger, pour qu’ils affrontent leurs peurs en vue de les vaincre. Un certain académisme charpente cette structure, puisque binaire, lente et répétitive. On perçoit pourtant dans ces deux premiers épisodes quelques bizarreries SF intrigantes, fissurant l’édifice classique : un animatronique jouant aux échecs, un « sarcophage » électronique qu’Annie appelle « Papa », le traitement thérapeutique quotidien d’Owen rappelant l’oppression de 1984 d’Orwell, un petit Wall-e arpentant les trottoirs de la ville… Rien de ce que l’univers distille par son décor n’est expliqué, voilant l’intrigue d’une atmosphère étrange fascinante. Ces indices installent une crise dans la gestion du récit, que le troisième épisode va faire disjoncter pour de bon, en réunissant les deux protagonistes.
Court-circuit La première fulgurance de Maniac ne viendra donc pas du récit, comme à l’accoutumée dans les séries ; mais plutôt d’une superbe image poétique évoquant les métaphores visuelles de Michel Gondry dans L’écume des jours : endeuillée par la perte d’un de ses créateurs, GERTA lâche une larme d’étain qui court-circuite le réseau électrique des appareils de test, déréglant au passage le déroulement classique de la série. Car ce n’est pas tant le récit qui est mis en branle que l’esthétique de la série éclatant en morceaux : à partir de ce moment, les escapades oniriques d’Owen et Annie tourbillonnent dans un maelstrom de genres cinématographiques et littéraires très codifiés, comme le film de gangster, le film noir ou encore la fantasy. Empruntant avec malice à l’absurde des frères Cohen, aux casse-têtes mentaux de Nolan et aux plans d’ensemble épiques de Peter Jackson, Maniac prouve qu’elle est davantage le fruit d’une réalisation filmique plutôt que narrative. En effet, le réalisateur se sert du support sériel comme d’une effusion baroque de styles et de tonalités qui se heurtent d’un épisode à l’autre. La série fascine par l’obligation qu’elle impose au spectateur à ne pas se conforter à un seul régime d’image et de ton, bien qu’il finisse par comprendre le nouveau rituel qui s’installe paradoxalement: un épisode pour un genre précis, presque comme un compartimentage. Qu’importe, car c’est de ce genre de paradoxes sériels dont Maniac fait le terreau pour faire germer sa complexité thématique et esthétique ; la série est destinée à être une unique saison fragmentée en dix épisodes, allant d’une durée de 25 à 45 minutes. Ce format protéiforme a de quoi dérouter jusque dans la manière de visionner la série : en intégralité comme un film (auquel cas l’expérience, à la limite de l’indigeste, rappelle Cloud Atlas des sœurs Wachowski) ou de manière fragmentaire comme une série classique ?
GERTA, c’est plus fort que toi
Cette question, pas si anodine, rappelle une problématique vidéoludique : le jeu vidéo est en général un long plan-séquence, uniquement interrompu par les pauses faites entre chaque session de jeu. Le rapport de l’utilisateur au jeu est analogue à celui du spectateur face à un récit épisodique, puisque l’expérience est fragmentée, par la mort de son personnage pour le jeu amenant à réitérer le franchissement de l’obstacle, par le générique de fin pour la série amenant au suivant. En somme, ils partagent tous deux une consommation routinière. En quelque sorte, le joueur se bat contre la machine, qui le plonge dans un monde virtuel, pour prolonger et fluidifier au mieux son expérience de jeu. C’est ce que font Owen et Annie, lorsqu’ils doivent défaire GERTA pour que la simulation ne soit pas leur tombe. Et puis, l’esthétique utilisée pour la réalité convoque une iconographie très stéréotypée du jeu : les écrans pixelisés, un jeu pornographique en réalité virtuelle, les références japonaises, la plasticité de la matière rappelant le matériau des consoles de jeu… On pourrait s’énerver d’un tel déferlement de clichés passéistes, jusqu’à ce qu’on comprenne que cette réalité-là est factice, puisqu’elle paralyse Annie et Owen dans des habitudes qui les entravent. Maniac a compris mieux que n’importe quelle autre production audiovisuelle grand public que le jeu vidéo, c’est aussi permettre au joueur d’être acteur dans une simulation, par l’entremise de l’interactivité. Les deux protagonistes de Maniac plongent dans des univers programmés par l’ordinateur précisément pour se défaire de leur peurs, et devenir enfin auteurs de leur propre histoire afin de sortir de leur cercle vicieux. Dans Maniac, cette interactivité, c’est donc le gros plan d’une main qui tourne la manivelle enclenchant le test, c’est Owen qui doit résoudre un rubik’s cube en le faisant pivoter en cercle, et c’est surtout Owen qui, à l’entrée de la salle de test, touche l’épaule d’Annie pour faire naitre une rencontre, et provoquer un big bang d’histoires qui ricocheront entre elles, sans fin.
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tribalarts · 6 years
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Vue de l’exposition d’art africain et océanien à la galerie du théâtre Pigalle, Paris, 1930. Groupe de sculptures et de masques africains. © Société française de photographie (SFP) – Droits réservés.
A exposition exceptionnelle, publication remarquable : Galerie Pigalle. Afrique. Océanie. 1930. Une exposition mythique/A Mythical Exhibition— bilingue français/anglais publié à cinq cents exemplaires —, est un futur « collector ». Les auteurs ont eu pour ambition de reconstituer cette manifestation légendaire à partir des quarante-six plaques de verre stéréoscopiques — restées longtemps oubliées dans les réserves de la Société française de photographie — et des journaux de l’époque, et de retrouver et documenter l’ensemble des objets ayant participé à cet événement.
Financé par le baron Henri de Rothschild (1872-1947), le Théâtre Pigalle se situait au 10-12, rue Jean-Baptiste Pigalle, dans le 9earrondissement, à Paris. Médecin de formation mais passionné de théâtre, il fit construire cette salle en hommage à sa maîtresse, la comédienne Marthe Régnier (1880-1967), ce qui fit scandale à l’époque. Il laissa à son fils Philippe (1902-1988) le soin de coordonner la construction. Quatre années furent nécessaires pour édifier et aménager cet établissement qui constituait le summum de l’architecture et des équipements scéniques de l’époque.
Krull, Germaine (1897-1985), [Paris. Théâtre Pigalle]. Façade extérieure vue de côté, 1929. Négatif sur verre au gélatino-bromure d’argent. Dim. : 18 x 24 cm. © BHVP/Parisienne de photographie/Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen.
Krull, Germaine (1897-1985), [Paris. Théâtre Pigalle]. Intérieur. La salle vue de la scène, 1929. Négatif sur verre au gélatino-bromure d’argent. Dim. : 18 x 24 cm. © BHVP/Parisienne de photographie/Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen.
Trois architectes français associèrent leur nom à cette entreprise : Henri Just, Pierre Blum et Charles Siclis, ce dernier s’attachant à la décoration intérieure et extérieure de l’édifice. La première représentation,Histoires de France, fut donnée par Sacha Guitry, le 8 octobre 1929. La salle, richement plaquée d’acajou, était surmontée d’une coupole lumineuse. La scène, entièrement mobile, permettait des changements à vue. Ce théâtre possédait non seulement une cabine cinématographique des plus modernes, mais également un orgue Cavaillé-Coll. Il ne devint un cinéma qu’à partir de 1932 et le premier film projeté fut La Nuit du carrefour, de Jean Renoir. Au théâtre Pigalle, Henri de Rothschild proposera une nouvelle conception de l’espace intérieur avec une vaste galerie d’art, installée au sous-sol, où seront organisées des expositions destinées à une démocratisation de la culture. Le spectacle inaugural de 1929 sera ainsi accompagné par une présentation d’œuvres du peintre Jean Siméon Chardin (1699-1779). Avec la guerre, le théâtre cessa son activité et il fut détruit et transformé en garage en 1959.
Vue de l’exposition d’art africain et océanien à la galerie du théâtre Pigalle, Paris, 1930. Au premier plan, tabouret Bamiléké, Cameroun (ex-coll. Pierre Loeb). © Société française de photographie (SFP) – Droits réservés.
Vue de l’exposition d’art africain et océanien à la galerie du théâtre Pigalle, Paris, 1930. Au centre, poteau, îles Marquises et, à droite, statue du roi Glélé, Fon, Bénin. © Société française de photographie (SFP) – Droits réservés.
Aucune exposition d’art « primitif » d’une ampleur comparable à celle du pavillon de Marsan, L’art indigène des colonies françaises et du Congo belge— organisée par l’Union des arts décoratifs (octobre 1923-janvier 1924) —, n’avait eu lieu à Paris jusqu’à cette fameuse année 1930 où trois expositions marquantes virent le jour. La première, celle qui nous occupe ici, à la galerie du théâtre Pigalle (27 février-mi-avril), élaborée par Tristan Tzara, Pierre Loeb et Charles Ratton, la deuxième, à la galerie de la Renaissance (art océanien des colonies françaises, planifiée par Stephen Chauvet, 11, rue Royale, 23 mai-6 juin) enfin, à la galerie Mettler (174, fg Saint-Honoré) où quelques pièces de l’île de Pâques furent présentées. Ces trois expositions, qui offraient un panorama complet des arts d’Afrique et du Pacifique accessibles à l’époque, furent les dernières à être organisées, dans le domaine privé, avant la crise économique et sociale qui débuta dans les années 1930. Les clichés pris par les membres de la Société d’excursions des amateurs de photographie, le 29 mars 1930, constituent les seules et précieuses traces visuelles de l’exposition de la galerie Pigalle. Dès son ouverture, soutenue par la presse qui relaya largement l’événement, elle s’imposa comme une manifestation à succès, à la mesure de l’importante fréquentation du théâtre, puissant pôle culturel parisien. Elle fut l’occasion pour Carl Einstein (1885-1940) de publier, en français, dans Documents(« À propos de l’Exposition de la Galerie Pigalle », n° 2, vol. II, 1930 [Die Kunstauktion, 2 mars 1930, pp. 194-197]) un important essai sur l’art africain. À cette époque, l’art « primitif » ne constituait plus, pour un large public, une découverte, et le fait d’exposer ces objets sous un angle esthétique était une chose relativement admise. Déjà, en 1919, l’exposition imaginée par Paul Guillaume à la galerie Devambez (10-31 mai), avait eu pour ambition de révéler aux visiteurs ces objets en tant qu’œuvres d’art. Malgré tout, certaines résistances virent le jour parmi les plus conservateurs des journalistes et jusqu’au propriétaire du théâtre. Peu après le vernissage, Henri de Rothschild décida de faire retirer plusieurs statuettes jugées impudiques. Tzara protesta immédiatement en diffusant un communiqué de presse : « Je m’étonne que la pudeur de Monsieur de Rothschild se soit alarmée au bout de trois semaines et que sous prétexte que l’exposition est visitée par des jeunes filles, il ait pris une mesure de rigueur à l’encontre de charmantes statuettes. Il n’y a pas d’impudeur en art, mais s’il pouvait y en avoir, la statuaire nègre, qui est très stylisée, pourrait être considérée comme bien plus chaste que la statuaire grecque. Or, personne ne songe à procéder à des expulsions dans les musées et les jardins publics [Tristan Tzara, Une controverse artistique et judiciaire]. » Devant l’obstination de Rothschild, Tzara l’assigna en référé au tribunal. La presse relata la controverse artistique et judiciaire. Finalement, Rothschild réintégra les statuettes sans faire de commentaires mais laissa son directeur artistique, Valentin Marquety, calmer le jeu en déclarant : « […] Voyez-les ; elles ont regagné leur place et vous pouvez constater que la pudeur n’a pas à s’offusquer. D’ailleurs, nous avons l’intention de placer un écriteau à l’entrée de l’exposition, où nous prierons les personnes sensibles de s’abstenir de la visiter !… [« M. Tristan Tzara et M. Henri de Rothschild sont d’accord… », J.B. , Paris-Midi, 2 avril 1930]. » Et, comme on pouvait s’y attendre, le scandale fit venir du monde et il y eut foule au théâtre Pigalle !
Figure d’ancêtre, Fang, Gabon. Bois. H. : 55 cm. Ex. coll. Roland Tual. © Coll. privée.
Figure dogon, Mali. Bois. H. : 69 cm. Ex. coll. Georges de Miré. © Coll. privée.
Vaste panorama des meilleures collections françaises, l’exposition de la galerie du théâtre Pigalle aura fait appel à un nombre élevé de prêteurs (cinquante-deux), certains mentionnés pour la première fois. Ratton, Tzara et Loeb choisiront deux cent quatre-vingt-dix objets africains et cent trente-huit océaniens, esthétiquement représentatifs des styles déjà reconnus. Le catalogue publié à cette occasion, aurait été rédigé par le peintre Raymond Fauchet, secrétaire général, avec la collaboration de Tzara et de Ratton. Les organisateurs de l’exposition souhaitèrent n’exposer que le meilleur. Le parti pris fut celui de la juxtaposition, éloignée de toute typologie, pour ne laisser parler que la forme : « Le temps n’est pas lointain où l’ethnographie qui, seule jusqu’ici s’est occupée des manifestations artistiques de ces peuples, devra abandonner ce sujet à l’archéologie et à l’histoire de l’art. » (Introduction non signée du catalogue).
Si la grande majorité des pièces provenaient des colonies françaises — en particulier du Gabon, du Mali et de la Côte d’Ivoire —, et belge avec les arts décoratifs kuba de la République démocratique du Congo, on pouvait y admirer également des œuvres des colonies britanniques —Nigéria et Ghana — et, exceptionnelles pour l’époque, des œuvres monumentales peu connues du Cameroun. De précieux objets en or, en bronze et en ivoire furent également largement représentés.
Vue de l’exposition d’art africain et océanien à la galerie du théâtre Pigalle, Paris, 1930. Crochet à crânes et sculpture, Papouasie Nouvelle-Guinée (ex-coll. Walter Bondy). © Société française de photographie (SFP) – Droits réservés.
« Galerie Pigalle – Afrique – Océanie. 1930. Une exposition mythique ». Catalogue Océanie, p. 280.
S’il faut porter au crédit des surréalistes la découverte de l’art océanien, aucun d’entre eux ne participa à l’exposition (Tzara, l’un des organisateurs, avait rompu depuis longtemps avec le mouvement, bien qu’il entretienne encore des relations personnelles avec certains de ses membres). La Papouasie Nouvelle-Guinée triomphait, suivie par l’archipel Bismarck, puis la Nouvelle-Calédonie et les îles Salomon. La Polynésie était présente avec, principalement, quelques objets de Nouvelle-Zélande, des Marquises et de l’île de Pâques.
Figure uli, Nouvelle-Irlande. Bois. H. : 73 cm. Ex-coll. Pierre Loeb. © Coll. privée.
Figure d’ancêtre, île de Tanimbar, Indonésie. Bois. H. : 64 cm. Ex-coll. Roland Tual. © Coll. privée.
La galerie du théâtre Pigalle constitua ainsi une véritable vitrine de choix pour la promotion de l’art « primitif » auprès d’un public qui ne fréquentait pas ou peu les galeries d’art. La qualité des œuvres exposées — beaucoup sont aujourd’hui considérées comme des œuvres majeures— et la visibilité qu’offrait ce lieu d’exposition moderne participa à l’engouement nouveau pour ces arts : « […] ce sont les effets à retardement en Europe de la crise de 1929, puis le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, qui vont bientôt stopper l’essor de ce nouveau marché. Il faudra attendre les années 1950 pour que, en France comme aux États-Unis, la suite de cette histoire s’écrive, sur les fondations et selon les structures établies dès 1930. C’est en cela sans doute que Pigalle restera, au moins symboliquement, comme l’exposition d’art “primitif” la plus influente de cette première moitié du XXe siècle. » (Nicolas Rolland).
« Galerie Pigalle – Afrique – Océanie. 1930. Une exposition mythique ».
« Galerie Pigalle – Afrique – Océanie. 1930. Une exposition mythique ». Catalogue Afrique, p. 180.
Galerie Pigalle. Afrique. Océanie. 1930. Une exposition mythique/A Mythical Exhibition, œuvre collégiale sous la direction de Charles-Wesley Hourdé et de Nicolas Rolland. Bilingue français-anglais. Publié par Somogy éditions d’Art, Paris, 2018. Format : 25 x 29 cm, 344 pp. 148 ill. coul. (dont 53 pl.), 299 N/B et duotone (dont 54 pl.). ISBN : 979-10-699-2616-5. Tirage 500 exemplaires. Relié : 250 €.
« Galerie Pigalle, 27 février 1930 » A exposition exceptionnelle, publication remarquable : Galerie Pigalle. Afrique. Océanie. 1930. Une exposition mythique/A Mythical Exhibition…
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Le meilleur Botox des stars
Atteindre un look naturel, sans aller, eh bien, tout simplement vieux naturel (sans maquillage ou “travail”), est plus difficile qu’on pourrait le penser. Obtenir la bonne quantité et le bon type de charges est essentiel pour vieillir avec élégance.   Tous les types de charges et de produits injectables, à la fois ceux qui sont approuvés par la … Tags : Anita Saluja, Botox, Célébrité, Célébrités, Chirurgien plastique, Dermatologue, Dr. Janice Lima-Maribona, Dre Vivian Bucay, Hollywood, Injectables And Fillers, Kenneth Beer, Md, Robert Singer, Traitements cosmétiques Cliquez ici pour lire l'article complet : https://www.ebeautyplanet.fr/le-meilleur-botox-des-stars/
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Les murs parlent: la mémoire vivante du théatre
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“C'est un travail qui a pris de mois et de mois et de mois. A l'intérieur du théâtre on essaie de partager ça par une forme très concentre par que le gens qui viennent du extérieur puissent le rejoindre dans cette recherche passionnante pendant une heure et demie.”
Ce sont les mots de Peter Brook en 1993 à Lyon, lors d'un entretien sur la mise en scène “L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau”, un spectacle adapté du livre du neurologue Oliver Sacks. Ce spectacle est le résultat d'une recherche approfondie de Peter Brook et ses acteurs sur des patients atteints de troubles neuropsychologiques.
En partenariat avec les thérapeutes, les médecins et les patients, les artistes ont plongé dans une recherche pratique sur cet univers.
Tel est le thème de la première journée de la réunion "les murs parlent": le cerveau. Les acteurs qui ont joué le spectacle participent de cet rencontre, et après toutes ces années, ils reviennent au Théâtre des Bouffes du Nord et représentent  quelques-unes des scènes au public. Nous voyons aussi les rares archives qui réveillent  notre sensibilité à l'autre. Ce sont les vidéos des rencontres entre les acteurs et les patients dans un hôpital. Un des patients, à l'époque, qui apparaître dans la vidéo, est là dans le théâtre et participe au débat. Peter nous dit ce que, souvent, le lien entre les acteurs, les thérapeutes et les patients provoque: "la maladie est dépassé par l'humanisme et par les échanges humaines” . On écoute un des acteurs chez Brook,Pitcho Womba Konga, qui joue la pièce “The Valley of Astonishment”, lire un témoignage sur la Syndrome de la Tourette, où l'auteur fini pour dire: “le plus grand challenge de la vie pour moi reste la vie elle même”.
Dans le livre “Genèses Théâtrales, une édition du CNRS sous la direction de Almuth Grésillon, Marie-Madaleine Mervant-Roux et Dominique Budor, on trouve le choix de diviser la genèse théâtrale entre deux parties: “Paroles de Créateurs” et  “Parole de Chercheurs”.
Au Bouffes du Nord nous vivons dans une réalité dans laquelle ces “Paroles” sont inséparables. La rigueur de la recherche sur ces maladies, les vidéos des rencontres entre les acteurs et les patients,  qui encore après 20 ans parlent si vivement de ces rencontres,  l'importance que ce spectacle a dans l'histoire du théâtre, avec sa connexion profonde: l'art et la vie, l'art et la science, la recherche et la pratique comme les moteurs de la création théâtrale, a beaucoup à nous dire sur ce que nous appelons "recherche-création" à l'université paris 8.
Des les déclarations scientifiques sur le fonctionnement du cerveau à les justificatifs des choix esthétiques, tout révèle son importance soit pour la création d'un spectacle soit pour les études théoriques sur le théâtre de Peter Brook.
Cette absence de hiérarchie dans son théâtre, entre la théorie et la pratique, me semble être ce qui maintient l'esprit du Théâtre Bouffes du Nord si vivant, si puissant et si important dans la construction de l'histoire du théâtre. Ce qui a été dit constamment par Peter Brook c'était:
“Qu'est-ce que vous pensez?” “Quelqu'un a des choses a dire?”
Et ce fut le principal moteur des réunions: le partage.
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Peter montre comment il voit le théâtre: un cerveau dans lequel chaque personne présente est un cellule vivant, unique et spéciale.
Et pendant ces trois jours c'est ce qu'on a vécu: la mémoire de chacun sur le Bouffes du Nord c'est ce qui constitue la mémoire du théâtre lui-même.
Le témoignage de la scénographe quand ils ont atteint les camions porter la terre, qui serait utilisé pour un spectacle, ses connaissances sur la caractéristique de chaque tissu et comme ça peut parler d'un personnage; le témoignage de l'acteur qui a joué Timon d 'Athènes, la présence inoubliable de Yoshi Oida, qui a joué une scène de “L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau” et nous à amené à cet univers inconnu de ce qu'on appelle “le maladie mentale” ; le témoignage d'un homme qui a synesthésie et a contribué dans le dernier spectacle “The Valley of Astonishment”; numéros de magie, présents aussi bien dans le spectacle et dans l'enfance de Peter qui avait un père qui aimé la magie; l'histoire de la façon dont le théâtre a été redécouvert. Nous avons commencé la réunion en parlant du cerveau et d'une question qui concerne l'humanité depuis des siècles: utiliser les compétences du cerveau qui n'ont pas été utilisées. Et tous les rares archives des processus de recherche, de la formation et de la construction des spectacles ont contribué pour réveiller en nous des cellules qui ont été endormis et nous ont possibilité d'activer d'autres hémisphères de l'imagination.
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Loin de vouloir parler des vérités sur l'histoire du théâtre, cette réunion à eu le propos de reconstituer l'histoire du théâtre, en considérant la singularité, la mémoire, les souvenirs et les questions de chacun des participants.
Peter nous a dit que quand il n'y a pas de différence entre le spectateur et l'acteur, entre la salle et le mur nous vivons un moment de grâce. C'est a ce moment là qui nous arrive "l'incroyable", "l'inexplicable": la vie et nous reconnaissons qu'on fait partie de ce qui s'appelle "être humain". Cette sensibilité qui a construit l'histoire des Bouffes du Nord et nous a fait, pendant ces trois jours, vivre un voyage qui a duré 40 ans et que continue jour après jour, heure après heure, minute par minute la fabrication de cet art du partage qui c'est l'art théâtrale.
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http://www.bouffesdunord.com/fr/la-saison/les-murs-parlent
Ludmila Facella
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La vérité derrière le "Botox organique" de Kim Kardashian
La starlette de la réalité Kim Kardashian est peut-être populaire , mais cela ne l’a jamais empêchée de mettre un frein à sa beauté. Et, une chose qu’elle a admis faire, c’est se faire injecter du Botox – elle a même eu son expérience (et une réaction que cela a provoquée) documentée dans son émission télévisée à … Tags : Botox, Célébrité, Fillers And Injectables, Grossesse, Kenneth Beer, Kim Kardashian, Md, Peau, Traitements cosmétiques, Visage Cliquez ici pour lire l'article complet : https://www.ebeautyplanet.fr/la-verite-derriere-le-botox-organique-de-kim-kardashian/
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