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#Film français sorti en 1970
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S’il fallait sélectionner quelques films éminemment français, quel serait votre palmarès ?
Arnaud Guyot-Jeannin :  Je vais m’en tenir à une dizaine en précisant que la tâche est rude et que la liste est le reflet d’une grande part de subjectivité. Autant le premier film de la liste est vraiment mon préféré de toute l’histoire du cinéma – c’est d’ailleurs aussi le cas des Français d’après les sondages qui se succèdent depuis sa sortie –, autant les autres films sont classés dans le désordre.
Les Enfants du Paradis de Marcel Carné (1945) : le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre d’une poésie à couper le souffle.
Le Procès de Jeanne d’Arc de Robert Bresson (1962).
Ma nuit chez Maud d’Eric Rohmer (1968).
La Bête humaine de Jean Renoir (1938).
La Grande illusion de Jean Renoir (1937).
Le Doulos (1962) de Jean-Pierre Melville (mais, mon cœur balance avec Le deuxième souffle,1966 ; Le Samouraï, 1967 ; Le Cercle rouge, 1970) qui sont des films plus français qu’on ne le dit généralement. Dans son Dictionnaire du cinéma consacré aux réalisateurs, Jean Tulard résume en une formule limpide ce qui caractérise le cinéma de Melville : « Il a parfaitement assimilé la leçon des Américains, mais a su rester français ».
La 317e section de Pierre Schoendoerffer (1965).
Le Crabe Tambour de Pierre Schoendoerffer (1976).
Les Choses de la vie de Claude Sautet (1970) (mais il faudrait quasiment citer tous les films du metteur en scène).
Que la bête meure de Claude Chabrol (1969).
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MARDI 9 AVRIL 2024 (Billet 2 / 3)
« UN ÉTÉ 42 », un film de Robert Mulligan
S’il vous plaît, regardez la bande-annonce ci-dessus. En vrai, ce n’est pas une bande-annonce, contrairement à ce qui est écrit sur la vidéo, plutôt le début du film... et le doublage en français de la voix du jeune narrateur est catastrophique. Pourtant, c’est ce document que nous avons choisi parce que c’est celui où l’on entend le mieux la musique de Michel Legrand. Elle a connu un grand succès à l’époque et a permis à son compositeur d’obtenir l’Oscar de la Meilleure Musique de Film.
Pardon pour l’aparté personnel, JM à l’époque a adoré ce film et l’histoire (triste) qu’il raconte, tellement bien « illustrée » par la musique. Depuis, il ne peut plus l’écouter sans que les larmes ne lui montent aux yeux. Dans un tout autre domaine, la musique de Puccini agit de même sur sa sensibilité. Un mystère.
Quelques mots sur le film sorti en 1970 avant de vous dire pourquoi nous vous en parlons aujourd’hui.
Le pitch : « 1942, États-Unis. Adolescent timide, Hernie fait la connaissance de Dorothy, dont le mari est parti au front. Il tombe follement amoureux de la belle jeune femme qui ne voit en lui qu’un ado sympathique. Bientôt elle apprend que son mari a été tué à la guerre… »
La jeune femme, c’est Jennifer O’Neill (c'est elle que vous avez vu sur le frontispice) et l’adolescent, c’est Gary Grimes. Tous les deux n’ont pas eu par la suite une carrière mémorable dans le cinéma… mais dans ce film, Dieu que Jennifer O’Neill, ancien mannequin, était belle !
Vendredi dernier, nous étions invités à l’anniversaire d’une (grande et vieille) amie qui fêtait ses 95 ans. Pour des raisons de respect de la vie privée de la personne qui nous recevait, nous ne rentrerons pas dans les détails mais l’anniversaire a eu lieu dans la dernière demeure du compositeur Michel Legrand.
Imaginez l’émotion de JM lorsqu’il a vu, dans une des bibliothèques, les 3 Oscars que le musicien a remportés. Le premier, pour la chanson phare du film « L’Affaire Thomas Crown » de Norman Jewinson (1968), « The Windmills of Your Mind » (« Les Moulins de mon cœur » en français) et le troisième pour la musique de « Yentl » de Barbra Streisand en 1983. Mais, vous l’aurez deviné, c’est son deuxième Oscar pour « Un Eté 42 » qui l’a le plus fasciné. C’est simple, il n’a même pas osé le prendre dans ses mains. Il l’a juste « pris en photo », avec ses deux compagnons.
Ce vendredi 5 avril a été une MERVEILLEUSE journée, à tous points de vue !
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limmensita-vostfr · 1 year
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Rome dans les années 1970, la famille Borghetti vient de s’installer dans un des nombreux nouveaux complexes résidentiels construits dans la capitale italienne. Malgré ce récent emménagement, au dernier étage d’un nouvel appartement avec vue sur toute la ville, Clara et Felice ne sont plus amoureux, mais n’arrivent pas à se quitter. Clara trouve un refuge à sa solitude en se concentrant dans la relation spéciale qu’elle a avec ses trois enfants. L’aînée, Adriana, encore inconnue dans ce nouveau quartier, se présente délibérément comme un garçon aux enfants, ce qui va pousser le lien qui unit encore la famille vers un point de rupture.
Titre original: L'immensità
Date de sortie: 2022-09-15|(97 min)
Qualités: 720p – 1080p
Genres: Drame
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alexar60 · 4 years
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Sorcière
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A l’époque, on ne fêtait pas Halloween. Par contre la Toussaint avait une atmosphère particulièrement attrayante, certes un peu morbide avec la vénération des morts. Cependant, il y régnait un sentiment fantomatique assez rêveur pour ne pas dire sain, sans faire de jeu de mot. C’était juste après cette période, de retour de vacances que nous rencontrâmes la nouvelle de la classe.
Notre professeure de français présenta Kigna. Malgré son air timide, nous savions déjà qu’elle intègrerait facilement notre classe de 5e. Elle était grande, fine, les cheveux longs. Sa peau noire rayonnait apportant comme un soleil d’Afrique. Son regard de biche impressionna quelques camarades. Elle partit s’assoir à la seule table disponible, marchant en regardant le sol, elle ne remarqua pas les yeux rivés sur sa beauté naturelle. Déjà, mon voisin chuchota à mon oreille : « C’est Naomi Campbell ».
En effet, elle pouvait prétendre à gagner le titre de miss monde ou devenir top model si elle n’avait pas ce terrible défaut. Sur chaque joue, on pouvait distinguer deux horribles cicatrices. En faisant connaissance, elle ne raconta à personne les raisons de ces marques. On la questionna sur ses origines, d’où elle venait et elle répondait avec humour qu’elle habitait auparavant dans le Périgord, le Périgord noir plus précisément. Mon meilleur pote tomba amoureux de son sourire. C’est vrai qu’il était magnifique bien que réservé.
Le premier mois fut difficile pour elle, toutefois, les bonnes âmes l’aidèrent à intégrer notre classe qui se connaissait déjà depuis l’année précédente. Elle fut enchantée de notre ambiance joviale et encore gamine. Cependant, elle refusait toujours de parler de l’origine de ses blessures. Nous imaginâmes une attaque de lion, un soir de promenade en savane. Nous pensâmes à un accident ou qu’elle survécut à une attaque de cannibales. D’ailleurs, à cette époque, il y avait de nombreux films genre cannibale Holocauste qui circulaient sous le manteau. Nous étions naïfs, croyant que l’Afrique était encore peuplée de tribus sauvages et que les seuls personnages respectables étaient Tarzan et Roger Milla. Triste image d’Epinal enseignée aux enfants dans les années 1970 et 1980. Nous ne savions rien d’elle et fûmes surpris de rencontrer ses parents blancs lors de la réunion parents profs.
Elle était donc adoptée. Toutefois, rien ne changea entre nous et nous comprîmes qu’elle n’avait certainement jamais vécu en Afrique. Fini cet exotisme rêvé, notre fantasme partait soudainement nous ramenant à la réalité ; quoi qu’on dise, elle était comme nous, de nationalité française. De toute façon, même si le racisme existait, je ne peux pas dire en avoir été témoin avec elle, tellement elle attirait les copines et les copains. Pour certains, c’était un rayon de soleil. Elle aurait pu être actrice, danseuse, sportive, tout lui réussissait et quand elle ratait, il y avait toujours quelqu’un pour l’aider. Cependant, ses cicatrices intriguaient fortement mais personne ne sut leur véritable cause.
Je l’appris par hasard. Pendant un entrainement de football. Je découvris Kigna sur le bord du terrain avec son père. Ils étaient venus voir l’équipe junior jouer un match en retard. Parmi les joueurs, il y avait son grand frère. Bien qu’ils fussent tous en âge d’être au lycée, je le connaissais car il faisait partie des fréquentations de mon frère. Comme il était blanc, je n’avais jamais fait le lien avec sa sœur. Quelques entrainements plus tard, je surpris une discussion entre lui et d’autres joueurs de son équipe. Ils parlaient de Kigna et des traces sur ses joues.
« Elle est née les pieds devant, dit-il. Dans son pays, cela annonce la naissance d’une sorcière. Ils avaient commencé un rite sacrificiel pour délivrer son âme. Une association avait été prévenue et est intervenue in-extrémis parce qu’elle allait être égorgée puis brûlée. Ils avaient déjà tailladé son visage ».
Je restai choqué par ses propos. Il était difficile de croire qu’on pouvait massacrer un bébé parce qu’il n’est pas sorti la tête la première. Je gardai le secret parce que je trouvai cela horrible et je compris le malaise de ma camarade. Il ne devait pas être facile de voir chaque jour sur sa figure qu’on a été considéré comme un monstre. L’année suivante, nous nous retrouvâmes dans la même classe ; Les deux seuls survivants de la cinquième F qui se retrouvaient dans un groupe d’anglais-allemand-grec. A l’époque, c’était le summum du collège. Ne connaissant pas vraiment les autres, nous devînmes voisins de table par défaut pendant toute l’année scolaire.
Durant Mardi gras, nous avions le droit de venir déguisés. La veille, Kigna me demanda dans quelle tenue j’allais venir, je répondis : « En cowboy version Clint Eastwood, et toi ? » Elle ne savait pas encore. Dès lors, je l’imaginai en tenue de sorcière, chapeau pointu, robe noire, balai magique… Elle aurait été belle en sorcière même avec un nez crochu. Toutefois, je préférai lui proposer de se déguiser en princesse. Elle rit, me signalant qu’il n’y a pas de princesse noire. Alors, je murmurai en blaguant : « C’est mieux qu’en Freddy Kruger ». Elle rit de nouveau avant d’affirmer : « Et pourquoi pas ? » Puis, elle réfléchit et exclama ensuite:« J’ai trouvé ! En sorcière. Je vais me déguiser en sorcière ! » J’approuvai simplement d’un geste de la tête. Mais je me sentis soudainement mal à l’aise lorsqu’elle ajouta en faisant un clin d’œil : « J’aurai un chapeau pointu, une robe noire et un balai magique. Je serai magnifique, même avec un nez crochu.» En entendant la description exacte de mes pensées, je me posai soudainement des questions sur elle. Je me demandai comment elle a pu entrer dans ma tête. Je restai une bonne partie des cours à regarder Kigna du coin de l’œil me demandant si elle pouvait aussi jeter des sorts. Puis, durant une pause entre deux leçons, pendant que nous rangions nos affaires, je l’interrogeai sur ma couleur préférée et la date de naissance de ma mère. Elle me dévisagea, répondit qu’elle n’en savait rien du tout. Je me sentis soulagé et quittai la salle pour me diriger vers le prochain cours après lui avoir dit : «Finalement, tu ne ferais pas une bonne sorcière…Et puis c’est comme les princesses, elles sont toutes blanches ».  Elle écarquilla les yeux, se mit à rire affichant ses magnifiques dents et me rejoignit pour trouver avec elle un déguisement qui lui conviendrait. Le jour de mardi gras, la seule sorcière que j’ai connue et qui n’avait rien d’une sorcière, est venue déguisée en reine de Saba.
Alex@r60 – août 2020
Photo: Margaret Mulubwa  dans le film “I am not a witch” de Rungano Nyoni, 2017. L’histoire est celle d’une fillette de 9 ans accusée de sorcellerie par les habitants de son village et envoyée dans un camp de sorcières. En cherchant une photo pour illustrer mon récit, j’ai découvert l’existence de ce film. De même, de nombreuses femmes ont vécu ce que Kigna a vécu. Au Ghana, il existe plus 700 femmes vivant dans des camps de sorcières parce qu’elles ont été bannies ou menacées de morts au nom des vieilles superstitions.
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cruellastreamingvf · 3 years
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Cruella film streaming VF 2021 gratuit haute définition
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Cruella de Vil revient sur nos écrans, mais nous n'avons jamais vu le méchant emblématique de Disney comme nous le ferons dans Cruella.
Disney a donné beaucoup de ses remakes d'animations classiques en direct ces dernières années, mais ce n'est pas un autre rechapage des 101 Dalmatiens (après tout, comment pouvez-vous surpasser Glenn Close?).
Au lieu de cela, Emma Stone assume le rôle célèbre alors que nous explorons la trame de fond du méchant. C'est une approche similaire que Disney a adoptée avec Maléfique, mais là où cette préquelle de Sleeping Beauty a réinventé le méchant comme pas si méchant, il semble que Cruella reste méchante dans le nouveau film.
Voici tout ce que vous devez savoir sur Cruella. Aux côtés d'Emma Stone dans le rôle de Cruella, le film précédent donnera également vie à ses associés criminels Horace et Jasper, avec le duo de frères et sœurs joué par Paul Walter Hauser et Joel Fry, respectivement. C'est à peu près tout, loin des personnages de l'animation originale, mais l'autre rôle clé dans le film revient à Emma Thompson en tant que baronne von Hellman, qui serait essentielle pour que Cruella devienne le méchant que nous connaissons et détestons.
Le casting comprend également Mark Strong, Emily Beecham, Jamie Demetriou et Kirby Howell-Baptiste. Leurs rôles sont gardés secrets pour le moment, mais Strong a taquiné à quoi s'attendre du film.
"Ce que fait le film, ce qui est brillant, c'est essayer de jeter une lumière sur l'origine de la Cruella que nous pensons connaître. C'est une histoire de développement, comme vous le voyez devenir la Cruella de Vil que nous connaissons et aimons. déteste », a-t-il expliqué à Collider. Disney a publié la première bande-annonce du film prequel le 17 février qui présentait la transformation de Stone en méchant classique.
Si vous ne l'avez pas regardé ci-dessus, le revoilà: Cruella sortira dans les cinémas britanniques et américains le 28 mai, il n'y a donc pas trop de temps à attendre si tout se passe bien.
Cependant, comme nous le savons maintenant, toutes les dates de sortie sont en suspens en ce moment en raison de la situation mondiale actuelle. S'il s'agit d'une sortie au cinéma, il est possible que la date britannique ou américaine (ou les deux) soit décalée.
L'alternative est que Disney pourrait adopter une approche similaire à celle de Mulan et Raya et le dernier dragon en publiant Cruella sur Disney + avec Premier Access, ainsi qu'en lui donnant une sortie au cinéma dans les pays où les cinémas sont ouverts. Selon les rumeurs, le film précédent serait transféré à Disney +, mais lors de la Disney Investor Day en décembre 2020, il a été confirmé qu'il s'agissait toujours d'une sortie au cinéma au lieu d'être déplacé vers le service de streaming. Avec la première bande-annonce, Disney a également publié le synopsis officiel du film précédent, alors le voici.
"Cruella, qui se déroule dans les années 1970 à Londres au milieu de la révolution punk rock, suit une jeune grifter nommée Estella, une fille intelligente et créative déterminée à se faire un nom avec ses créations", lit-on.
"Elle se lie d'amitié avec deux jeunes voleurs qui apprécient son appétit pour le mal, et ensemble, ils peuvent se construire une vie dans les rues de Londres. Un jour, le flair d'Estella pour la mode attire l'attention de la baronne von Hellman, une légende de la mode. qui est terriblement chic et terriblement haute. Mais leur relation déclenche un cours d'événements et de révélations qui amèneront Estella à embrasser son côté méchant et à devenir Cruella bruyante, à la mode et vengeance. "
Le film se déroule dans les années 1970, mais il n'y a eu aucune confirmation du nombre d'années avant 101 Dalmatiens qui s'attendaient à l'être. Après tout, l'animation est sortie en 1961, mais peut-être que la sortie du remake en direct de 1996 est une meilleure indication.
Si cela doit être au moins 20 ans avant les 101 Dalmatiens, cela signifie que nous ne pouvons pas nous attendre à voir des camées d'autres personnages ou des hochements de tête aux événements du film original, mais cela ne signifie pas que cela ne se produira pas.
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hichamkiy · 4 years
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Interview de Miyazaki traduite et publié dans “courrier international” en entier (et gratuit)
ERIKO CHIBA Lors de l'inauguration du musée Ghibli [en 2001], vous aviez déclaré dans une interview : "Maintenant que le musée a ouvert, je ne pourrai pas profiter de mes vieux jours?!" C'est bien le cas, non??
HAYAO MIYAZAKI Oui, mais c'est plutôt parce que j'ai dit vouloir travailler [sur un nouveau film]. Alors que j'avais annoncé mon départ à la retraite à plusieurs reprises.
L'équipe en place à Studio Ghibli n'était pas assez nombreuse pour faire ce film. Il y a plusieurs années [en 2014, après une des multiples annonces de départ à la retraite de Miyazaki], le département de production du studio a été fermé. Nous avons donc décidé de recruter 11 jeunes pour les former, mais il n'a pas été facile de les sélectionner sur plus de 2?000 candidatures?! Vu la manière dont ces jeunes se donnent aujourd'hui à leur travail et les efforts de leurs aînés pour les former, on peut dire que ça a marché.
Depuis que le studio a décidé [en avril 2019] de changer ses conditions de travail, nous sommes tenus de quitter le bureau à 8 heures du soir. Au début, j'ai résisté, mais comme tout le monde suivait la consigne, je me retrouvais seul à fumer et, au bout d'une heure, je n'en pouvais plus. (Rires) Alors moi aussi, j'ai fini par rentrer à 20 heures. Le problème, c'était que j'arrivais toujours assez tard au bureau, si bien que c'était moi qui travaillais le moins dans l'équipe. Comme le studio est fermé le week-end, j'ai donc décidé de travailler le samedi après-midi pour compenser.
Récemment, je suis allé au studio un dimanche car j'étais pris la veille. Les effets se sont fait sentir dès le lundi. Je ne peux plus travailler toute une semaine d'affilée, sans me reposer un seul jour. Avant, travailler le dimanche ne me posait aucun problème, mais ce n'est plus possible. Même sans la réforme, je ne voudrais plus travailler jusqu'à minuit et, dans ces conditions, la production du film n'avancerait pas. En ce sens, la décision de nous faire rentrer à 20 heures n'est pas mauvaise. Au moins, tout le monde part en même temps. Plus personne ne traîne au bureau. L'ambiance est telle que tous les employés partent d'eux-mêmes aux alentours de 20 heures.
D'ailleurs, depuis la mise en place de la réforme, tout le monde a meilleure mine. En ne travaillant pas le week-end, on peut retourner travailler le lundi de bon coeur.
C'est en formant une équipe après une longue pause que vous avez ressenti le changement, non??
Oui. Comme je leur fais confiance, je leur transmets les tâches qui étaient de mon ressort. Et je le fais sans aucune crainte. La façon de dessiner des plis de vêtements, par exemple, est plus moderne que ce que je faisais auparavant. C'est très intéressant, ça apporte du nouveau.
Est-ce un changement d'esprit de votre part qui est à l'origine de cette transmission??
Je suis obligé de partager mes tâches. Je ne le fais pas par envie. Si j'avais laissé tous les documents sur mon bureau, ils n'auraient fait que s'accumuler. Il fallait agir. Et puis ce changement m'a permis de faire des découvertes. Avant de partir pour l'au-delà, je préfère observer diverses choses plutôt que d'en apprendre de nouvelles. (Rires)
D'où vous viennent votre passion et votre motivation??
De ma maladresse. J'ai toujours été maladroit et j'agis sur des coups de tête. Je ne me souviens plus du nombre d'années qu'il m'a fallu pour faire la version manga de Nausicaä de la vallée du vent [série de livres publiés entre 1982 et 1994, traduite en français chez Glénat], mais c'est parce que je suis étourdi. Pendant toute la durée de la production, j'ai été déprimé?; je n'arrêtais pas de soupirer. (Rires) Quand je prends une décision, je suis persuadé de réussir. Mais je me rends compte très vite que je n'avais pas réfléchi aux conséquences.
Votre prochain film a-t-il été lui aussi décidé sur un coup de tête??
Absolument?! (Rires)
D'où vous viennent vos idées?? Comment germent-elles dans votre esprit?? Dans une précédente interview, vous avez déclaré que c'était au collège que vous aviez découvert Kimi-tachi wa dô ikiru ka ["Comment vivez-vous??" inédit en français], le roman de Genzaburo Yoshino, publié en 1937, que vous avez décidé d'adapter.
Quand on me demande quel est l'ouvrage qui m'a le plus marqué dans ma jeunesse, c'est celui qui me revient avec le plus d'éclat. Les livres sont des rencontres prédestinées?; certains continuent à rayonner longtemps après. Quand j'ai lu Kimi-tachi wa dô ikiru ka [l'ouvrage, un grand classique de la littérature japonaise, raconte l'histoire d'un adolescent de quinze ans qui apprend à penser par lui-même, guidé par son oncle], je me suis dit que je ne pourrais jamais vivre comme son protagoniste, mais j'ai été très ému.
L'exposition comporte des croquis du musée. Selon quels concepts avez-vous créé ce lieu??
J'ai voulu adopter une démarche propre au musée : faire des films exclusifs, organiser des expositions sur des thèmes spécifiques. Il fallait abandonner l'idée que, puisqu'on était un studio d'animation, on devait tirer profit de nos personnages. Si le lieu lui-même manquait d'attrait, le musée ne ferait pas long feu. Si on avait exposé des oeuvres d'art classiques, dont la valeur est déjà reconnue, on aurait pu se contenter de faire des expositions. Mais ce n'est pas le cas, car l'animation est une sous-culture. Notre priorité est de faire plaisir aux visiteurs, c'est pourquoi nous avons investi beaucoup d'efforts dans le projet.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour le public, mais nous, on en parle comme d'un musée, car, à nos yeux, c'en est un. Ce n'est pas l'Espace Totoro, ni l'Espace Ghibli. Et le programme n'est pas décidé par le Studio Ghibli. Le succès que l'établissement connaît depuis vingt ans est le fruit des efforts de nombreuses équipes. Un nombre considérable de visiteurs en sont devenus fans et reviennent régulièrement, mais il ne faut pas baisser la garde et négliger le service. Si nous ne voulons pas que les clients du café repartent déçus, il faut poursuivre ces efforts.
Dans la présentation des expositions, il est écrit que le musée doit être "un lieu de divertissement".
Je ne pense pas que les visiteurs se rendent dans ce genre d'endroit pour apprendre quelque chose. S'ils ne se divertissent pas, cela n'a aucun intérêt. Il faut qu'ils puissent se changer les idées?; pour moi, c'est la raison d'être du musée.
La position de producteur d'oeuvres d'animation diffère-t-elle de celle d'organisateur d'expositions??
Non. Simplement, pour produire une oeuvre d'animation, il faut énormément de patience. De la patience, de l'endurance et de la persévérance. En comparaison, le cycle du musée est plus court. Il y a des moments où l'on est si épuisé qu'on a la tête qui tourne, mais cela ne dure pas très longtemps.
Parmi les phrases que vous avez écrites à l'occasion de l'inauguration, en 2005, de l'exposition consacrée à Heidi, fille des Alpes [une série d'animation sortie en 1972, très novatrice en son temps, et à laquelle Miyazaki a collaboré], il y en a une qui m'a particulièrement marquée : "L'animation devrait avoir des possibilités plus vastes et plus riches. Si Heidi, fille des Alpes a vu le jour, c'est grâce à l'association d'artistes qui partageaient cette idée."
C'est toujours comme ça. [À l'époque, dans les années 1970, les oeuvres d'animation] étaient vraiment médiocres. C'était n'importe quoi. Même si beaucoup d'oeuvres qui nous inspirent aujourd'hui de la nostalgie sont restées, on trouvait alors que le niveau était assez faible. Tout ce qu'on voulait, c'était produire des oeuvres qui ne déshonorent pas la profession.
Que pensez-vous des possibilités de l'animation aujourd'hui??
Tout dépend des talents qui vont émerger. Est-ce qu'ils vont être mis au service du profit?? Toutes les oeuvres ou presque qui relèvent de cette catégorie sont sans intérêt, mais, dans le lot, il peut y avoir de véritables joyaux. Le fait de pouvoir ou non collaborer à ces chefs-d'oeuvre est une question de chance.
Il y a des artistes doués qui n'ont pas de chance. En collaborant à des projets médiocres, ils finissent par perdre leur talent. S'ils travaillent avec acharnement, en s'y consacrant corps et âme, ils peuvent arriver à quelque chose. Mais il y a des limites...
Dix courts-métrages ont été réalisés spécialement pour le cinéma du musée Ghibli.
Oui, nous lui avons accordé cette exclusivité. Quand on réalise un court-métrage, la question est de savoir quelle histoire raconter. Le livre pour enfants des soeurs Rieko Nakagawa et Yuriko Omura, Iya Iya En ["L'École maternelle : non, non?!" publié en 1962 et resté inédit en français], a été publié à l'époque où j'étais étudiant et il m'a laissé une impression inoubliable. C'est un livre qui traduit magnifiquement les sentiments des enfants. Comme on ne pouvait pas adapter l'oeuvre entière, je me suis inspiré de l'épisode où ils jouent à la chasse à la baleine.
Pour moi, un livre et un film ne doivent pas entrer en concurrence, car je ne veux pas avoir à décider lequel est le meilleur. Les oeuvres tributaires de leurs personnages sont elles aussi risquées, étant donné que ces derniers peuvent être populaires un jour et tomber dans l'oubli le lendemain. C'est pourquoi, quand je réalise un film ou que je crée un personnage, je m'efforce de ne pas altérer la motivation première. Peu importe que l'opération ne soit pas lucrative. L'essentiel est que les gens viennent au musée, qu'ils découvrent qu'on peut aussi y voir des films et qu'ils jugent leur visite plus intéressante que prévu.
Pour le court-métrage Boro la petite chenille, j'ai commencé par utiliser des images de synthèse, mais je me suis aperçu que c'était mieux au crayon, et j'ai fini par devoir tout dessiner à la main. Après avoir esquissé le mouvement, j'ai utilisé le numérique pour animer les images. C'était très intéressant.
J'en suis arrivé à la conclusion qu'il y a des animateurs sympathiques aussi bien chez les partisans du numérique que chez ceux qui dessinent à la main. Le numérique permet de faire des choses dont on était incapables avant. Ou alors il fallait user beaucoup de crayons pour y parvenir. Il n'est pas forcément indispensable de dessiner des lumières transmises intenses. On peut bâtir un monde dans lequel les enfants peuvent s'immerger même si chaque image n'est pas éblouissante.
Depuis que les progrès de la technologie permettent de capturer la lumière créée de manière analogique, nos équipes de tournage peuvent réaliser beaucoup de choses, dès lors qu'elles ont le matériel adéquat. Il n'est pas nécessaire de leur demander de créer telle ou telle lumière, il suffit de leur fournir les équipements.
?Il ne faut pas mettre en opposition le dessin numérique et le dessin à la main. Auparavant, le chef opérateur était aussi photographe, mais désormais ce travail est réalisé numériquement. La frontière entre les deux est floue et elle le restera. L'option numérique ne doit être retenue que quand le dessin à la main n'est pas envisageable.
Dans l'exposition en cours, on peut lire : "Les visiteurs comprendront que la création est un drôle de processus, à la fois douloureux et passionnant, dans lequel on surmonte les problèmes par des tâtonnements, des intuitions et des idées." Cela signifie-t-il a contrario qu'on a aussi tendance à s'ennuyer au travail et à trouver ses créations inutiles??
Je n'y ai jamais réfléchi. Si l'on s'ennuie, c'est que l'on fait un travail ennuyeux. Il suffit donc de créer quelque chose d'intéressant. Mais c'est dur de ne pas pouvoir dessiner comme on le souhaiterait. Et cela peut se traduire de diverses façons : on peut être affligé, dégoûté, énervé, en colère contre soi-même ou contre l'entourage qui se moque de vous. (Rires) Ce sont les aléas du travail.
L'organisation d'un musée est une tâche modeste, mais elle permet d'observer tout ce qui s'y passe. Les variations parfois brutales de fréquentation, la difficulté à recruter de bons éléments, les résultats en dents de scie... Il faut beaucoup de patience et de persévérance pour surmonter l'énervement. Mais tous les efforts sont faits pour permettre au musée de perdurer.
Propos recueillis par Eriko Chiba
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affairesasuivre · 4 years
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Ethiopian Hit Parade Vol. 1 : l'Éthiopie des années 70 branchée sur le monde
Réédition de la compilation originale de Amha Records qui a révolutionné la société éthiopienne il y a 44 ans. Une aubaine pour les amoureux de l’éthio-jazz qui n’ont pas les moyens de s’offrir une copie originale de 1972, quasi introuvable de nos jours.
Quand on parle de musique éthiopienne, on pense généralement à Éthiopiques, la série de compilations de référence sortie par Buda Musiques en 1996, et plus tard rendue célèbre grâce à Broken Flowers, film de Jim Jarmusch sorti en 2005, dont la bande-son utilise plusieurs chansons de Mulatu Astakte tirées du 4e volume de la série. C’est le digger français Francis Falceto qui était derrière cette série de 29 disques, uniquement disponibles en CD. Les premiers volumes constituent une introduction facile et complète aux musiques de l’Éthiopie et de l’Érythrée des années 1960 et 1970, le fameux « âge d’or » de la production locale de ces pays, dont l’essentiel a été enregistré et distribué par les trois majors locales : Amha Records, Kaifa Records, and Philips-Ethiopia.
Amha Eshèté est le patron du label Amha Records depuis 1969 – il n’avait alors que 24 ans ! – et avait déjà produit une cinquantaine de 45 tours et un LP lorsqu’il décidait de sortir le meilleur de sa production sur cinq vinyles entre 1972 et 1973. Cette série, intitulée Ethiopian Hit Parade est aujourd’hui quasiment introuvable aujourd’hui, et s’arrache à prix d’or entre collectionneurs, jusqu’à 300 € pour une copie en état correct vendue en ligne. Ces compilations étaient une véritable provocation de la part de Ahma, jeune impresario hors-la-loi à l’époque de la censure impériale qui verrouillait le pays depuis 1948, quand l’empereur Haïlé Sélassié avait décidé que tout enregistrement musical qui entrait ou sortait du pays devait recevoir l’approbation du régime. Amha Eshèté raconte ainsi le quotidien délicat de son activité d’entrepreneur en Éthiopie : « j’étais un jeune Éthiopien inconnu, indépendant et résolu, qui démarrait dans le business. Je pouvais me permettre [certaines] audaces. Je pensais qu’on ne me tuerait pas pour ça. Peut-être à la limite risquais-je un peu de prison. (…) Lorsque les disques sont arrivés, l’Agher Feqer m’a menacé en me montrant l’ordonnance de l’empereur, mais sans plus de conviction. Ils voyaient bien qu’ils n’avaient rien fait ou presque toutes ces années passées, et l’affaire s’est tassée, sans suite. Je ne les ai même pas dédommagés de quoi que ce soit comme ils y prétendaient. »
La série Ethiopian Hit Parade est le témoignage le plus direct d’une révolution sociétale qui a impacté jusqu’à la musique que l’on jouait en Éthiopie et Érythrée dans les années 70, témoignage venant d’un acteur de premier plan qui vivait cette période de changement majeur au quotidien. Le genre qui naît de ce moment fécond prend le nom d’éthio-jazz : une musique enracinée dans les traditions locales et ouverte sur le rhythm’n’blues, la soul et le jazz, soit les genres occidentaux diffusés par la radio de l’armée américaine – qui émettait depuis une base militaire en Érythrée – et joués dans les clubs et discothèques d’Addis Abeba. Le résultat est ce groove unique et syncrétique, aussi énergique que psychédélique, où les cuivres, batteries, percussions, orgues et guitares explorent les possibilités infinies de cette fusion locale inédite. Certaines des chansons présentes sur la compilation ont été enregistrées dans la clandestinité en plein cœur de la radio contrôlée par le régime, avec l’aide et la complicité d’un téméraire ingénieur du son.
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The Police Orchestra (1965) – © DR
Sans l’audace de Amha Eshèté, la majeure partie de cette fascinante musique éthiopienne moderne se serait évaporée dans la nature. Et 44 ans plus tard, sans l’effort de Heavenly Sweetness, ces sons n’auraient jamais rejoint le tourne-disques des mélomanes, ou les sites de streaming en ligne. Fort heureusement, le label français vient de débuter la réédition de cette série dont les exemplaires originaux sont quasiment introuvables aujourd’hui, incluant des chansons inédites. Le tracklist rassemble l’équipe des courageux pionniers du groove éthiopien comme Mulatu Astatke ou Alèmayèhu Eshèté (qui chante fièrement et avec une certaine défiance à l’égard du régime « Addis Abeba est ma maison ») et leurs compatriotes.
Ethiopian Hit Parade Vol. 1 est une compilation historique sélectionnée par un Éthiopien pour les Éthiopiens, qui rejoint finalement le monde entier des mélomanes d’aujourd’hui.
Ethiopian Hit Parade Vol. 1 (sortie le 9 décembre 2016 chez Heavenly Sweetness)
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blog-kino-cine · 4 years
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Les grandes (R)évolutions des salles de cinéma
Lorsque l’on regarde les grandes évolutions des salles de cinéma, on se rend compte d’une mutation importante tous les vingt ans. 20 ans après la naissance du cinéma, c’est la fin des forains et le début des salles fixes. 20 ans plus tard, le cinéma devient sonore, puis encore 20 après, c’est le format scope qui oblige à revoir l’architecture des salles. Puis la baisse de fréquentation oblige les exploitants à diviser les salles. 20 ans après se sont l’arrivée des multiplexes de périphérie. Et maintenant, le numérique arrive à grands pas.
1890 En 1891/93, Demenÿ met au point et dépose le brevet de son phonoscope à disques et à cylindres. Le 28 octobre 1892 Émile Reynaud propose au public du musée Grévin de véritables petits dessins animés, alors appelés Pantomimes lumineuses. A l’étranger chacun à son inventeur. Les américains Edison, sans oublier Le Prince ou en Allemagne Max von Skladanovsky avec le Bioscop. La première projection à Paris, réalisée avec l’appareil de Louis Lumière le 28 décembre 1895, marque le début du spectacle cinématographique. Avec les premiers « tourneurs » et notamment les opérateurs de la maison Lumière, le cinéma s’exhibe dans les cafés, music-hall, lors des foires… Les forains furent les premiers exploitants du cinéma, circulants de ville en ville avec leurs roulottes, premières salles de projections ambulantes. Certains banquistes promenaient ainsi de foire en foire des salles pouvant accueillir plusieurs centaines de spectateurs. Ces premiers cinémas étaient parfois magnifiquement décorés. Les films étant achetés aux grandes firmes (Pathé, Gaumont, Eclair…) il était nécessaire de changer de public après quelques jours de projection d’un programme qui restait la possession du forain. Sur ce sujet, lire le livre de Pierre Darmon[1]
1910 Les premières salles du muet
Le 12 octobre 1906 Pathé fait un essai de location de films, comme cela se fait déjà en Grande Bretagne. Après un essai de location liée aux recettes (partage à 50% des bénéfices) Pathé opte pour la location au mètre. La location au partage des recettes reviendra plus tard, avec notamment la création d’une billetterie contrôlée par le CNC après la guerre. La firme au coq prétextait une utilisation des films jusqu’à l’usure, d’où une projection de copies en piteux état. En fait il semble que dans la majorité des cas il n’en est rien. En observant les cartes postales de ces cinémas forains, la date des films projetés est souvent proche de celle de la photo. Les films étaient ensuite revendus d’occasion à de petits forains. Début 1909, le congrès national des producteurs de films réunis à Paris accepte ce système de location comme une nouvelle norme. Les programmes pouvant ainsi changer chaque semaine, le cinéma devient sédentaire et naissent les premières salles spécialement construites pour le cinéma. A partir de 1906 et jusqu’en 1914, la concurrence des salles fixes est si importante que les forains disparaitront rapidement. Certains d’entre eux créeront des cinémas sédentaires. Une des motivations de Pathé sera d’exclure le cinéma ambulant au profit des salles permanentes afin notamment de développer son propre réseau en France et en Suisse. L’ Omnia Pathé du boulevard Montmartre à Paris est inauguré le 1er décembre 1906. L’écran mesure 3,5m X 4m. En 1910, Léon Gaumont achète l’hippodrome de la place Clichy à Paris et le transforme en une monumentale salle de cinéma de 3 400 places, la plus grande du monde : le Gaumont-Palace est né. Les salles sont souvent construites en longueur car la visibilité n’est bonne que dans la proximité de l’axe de projection. L’arrivée du parlant va complètement modifier la donne.
1930 La révolution du parlant Le 31 octobre 1929, le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. C’est un film produit par Pathé-Natan. Il va falloir adapter toutes les salles au sonore. Partout en Europe, la conversion des salles prenait du retard par rapport à la capacité de production, exigeant que les films parlants soient produits en parallèle dans une version muette, ou simplement projetés sans son ! Cela nous donne quelques films hybrides comme Sous les toits de Paris de René Clair (1930), comportant peu de dialogues, certaines scènes se et de nombreux passages sont uniquement musicaux. Il est tout à fait imaginable de pouvoir voir ce film sans le son. Chaplin ne se tournera que difficilement vers le parlant. Mais il refera plus tard une nouvelle version sonore de La ruée vers l’or (1925) en ajoutant en 1942 commentaire et musique. En France, plus de la moitié des salles n'étaient pas encore équipées en 1932. La sonorisation du parc de salles français s'est réalisée de manière progressive : sur environ 4 500 salles, 194 sont équipées en mars 1930, 703 en mars 1931 et 3 023 en 1934. De nouvelles salles sont construites, prenant notamment en compte les problèmes d’acoustique. C’est la première grande révolution technique du cinéma. Les réalisateurs pensent que le cinéma parlant va tuer l’Art. Nombreux sont ceux qui estiment que rien ne vaut un bon film muet. Certains acteurs auront du mal à passer le cap de la parole. Le public, lui, est enthousiaste. La fréquentation des salles est dopée par le parlant. Le cap des 400 millions d'entrées est dépassé en 1938.
1950 L’écran large La Tunique (The Robe) est un péplum américain sorti en 1953. Il est surtout connu pour être le premier film en cinémascope de l'histoire du cinéma. Il va falloir à nouveau adapter les salles à ce nouveau format. Les écrans d’un format initial de 1,33 de large pour 1 de haut vont devoir passer à une proportion de 2,35 à 2,66 pour 1. C’est aussi l’arrivée du film 70mm. La majorité des films tournés en 70 mm le sont dans les années 1950-60. De nombreuses salles dans les grandes villes s’équipent de projecteurs pouvant projeter ce format, dont le son enregistré sur 6 pistes est magnétique. Le Colisée de Roubaix, créé en 1926, est réaménagé en 1951 il s’équipe du son stéréophonique et d’un plancher flottant pour absorber le son. « A peine transformée, deux ans plus tard, de nouveaux travaux sont engagé pour permettre les projections en cinémascope. Il a fallut refaire toute la scène. Le « Colisée » a été le premier cinéma de la région à programmer le film de la Fox, « La tunique ». A cette occasion une énorme publicité apparaissait sur le haut de la gare de Lille. Le cinéma Roubaisien a réalisé 78 000 entrées en un mois. La dernière semaine où était programmé le premier film en scope il faisait encore 16000 entrées. Les projections étaient interrompues pour laisser la place aux autres films qui attendaient leur tour»[2]. Il sera pour longtemps le plus grand cinéma de province avec ses 2 150 places.
1970 Les complexes cinématographiques de centre ville Entre 1957 et 1971, la fréquentation diminue de plus de 140 % et passe de 412 millions d'entrées à 170 millions, sous l'effet conjugué de la télévision et de l'évolution générale des modes de vie. Les multisalles font leur apparition, souvent issues de la division des salles existantes, devenues trop grandes. Les exploitants achètent quand ils le peuvent les commerces voisins afin d’augmenter leur nombre de salles et donc l’offre de films. La fréquentation se stabilise entre 1971 et 1983, le nombre d’écrans augmente. Les bâtiments sont mal adaptés à ces transformations. Les cabines de projections sont reliées par de véritables labyrinthes. Le son s’entend souvent d’une salle à l’autre. Cette situation durera néanmoins plusieurs années jusqu’à une nouvelle décroissance importante des entrées. Les exploitants doivent également faire face à l’arrivée du magnétoscope apparu en 1970. Dès 1983, la fréquentation entre dans une nouvelle phase de baisse qui conduit le secteur de l'exploitation à perdre, en moins de dix ans, près du tiers de ses clients : de 178 millions en 1978, le nombre d'entrées passe à 116 millions en 1992. Il faudra trouver d’autres solutions.
1990 Les multiplexes en périphérie des grandes villes Les exploitants réagissent et suivent la grande distribution à l’extérieur des villes. Ils conçoivent des multiplexes en périphérie des grandes agglomérations. Par rapport au centre ville, les terrains disponibles sont vastes et meilleur marché, possibilités de stationnement facilité par de grands parkings gratuits. Autour des salles se créent des centres de loisirs avec restaurants à thème, bowlings, boites de nuit… La confiserie et les jeux vidéo envahissent les halls. La recette confiserie représente une part importante du chiffre d’affaire du cinéma. Un des plus importants multiplexes est le Kinepolis de Lomme dans la banlieue de Lille, aves 24 salles, ouvert fin des années 90. Ces multiplexes sont réservés aux grands groupes ou solides exploitants. Les investissements sont lourds. Ces immenses cinémas sont d’énormes « aspirateurs » à spectateurs. Ils ratissent une clientèle dans un secteur situé à une heure de transport. En conséquence, les petites salles proches ferment, les centres des petites villes se vident. Certaines municipalités s’inquiètent. Elles achètent les cinémas en difficulté ou, grâce à une loi prodiguée pour l’occasion, aident les exploitants privés.
2010 Le numérique Le passage des cinémas au numérique sera la grande évolution de la décennie à venir. Les Etats Unis ont déjà fait évoluer la moitié de leur salles vers le numérique. La France est plus longue à se mettre en route mais plusieurs solutions de financement sont maintenant en place. Qui est financièrement gagnant dans ce changement de support ? Le distributeur du film. En effet le tirage de copie coute cher. Environ 1000 à 1500 euros, et quand un film sort en 500 copies c’est 750 000 euros de tirage. Le fichier numérique a un coût négligeable. Cette économie donc sera partagée avec l’exploitant qui investi dans l’achat d’un projecteur numérique. Environ les trois quarts de l’investissement sont pris en charge par un organisme chargé de collecter et répartir ces économies financières. De ce fait plus rien ne s’oppose au début de cette petite révolution. Un équipement numérique coute environ 60 à 80 000 euros, sans le son puisque celui du projecteur film est conservé. Le coût supporté par l’exploitant est donc de 10 à 15 000 euros. Quel avantage pour le propriétaire du cinéma ? Un cout de transport réduit, pas de montage de copie, possibilité d’avoir des versions différentes du film (VO, VF), ouvertures à d’autres utilisations du projecteur (conventions, diffusions de match et concerts) et surtout projection en relief. Un film en relief fait 30% de spectateurs en plus que sa version « plate » et surtout attire un public nouveau, les ados qui ne fréquentaient plus les salles. Les sorties à venir ne vont pas manquer de tenter les directeurs de salle, pratiquement un film en relief par mois (l’âge de glace 3 le 3 juillet, La haut le 29 juillet qui a fait l’ouverture du festival de Cannes, Toy story 1 et 2 et Alice au pays des merveilles début 2010 pour n’en citer que quelques uns). 133 cinémas possédaient au moins une salle équipée en numérique au 31 mars 2009 représentant au total 423 écrans. Tous les films ne sortant pas en numérique, les salles resterons équipées en film pendant encore quelques années. Les cabines trop petites posent problème en ne permettant pas de « caser » un projecteur film et un numérique. Elles devront attendre un peu. UGC, ne s’équipera pas de suite, farouchement contre cette évolution qui mettra en péril les labos photochimiques français qui tirent des copies pour toute l’Europe.
En conclusion Lorsque nous comparons tous ces changements (films sonores, cinémascope…) nous retrouvons les mêmes débats avec le numérique des pours et des contres. Ces changements se sont toujours faits sur plusieurs années. Cette mutation est maintenant inexorable. Le spectateur y gagnera en qualité de projection (copies toujours impeccables). Mais le choix des films ne sera-t-il pas réduit, toutes les salles voulant et pouvant projeter le même film puisqu’il n’y a plus de limite au nombre de copies. On peut par contre penser que les films pourront rester plus longtemps à l’affiche dans la mesure ou les copies ne circulent plus. Quant au collectionneur, il y voit le début de la fin de sa collection argentique. Les projecteurs 35mm vont se faire nombreux sur le marché d’occasion.
[1] LE MONDE DU CINEMA SOUS L'OCCUPATION de Pierre Darmon. Éditeur : Stock [2] Daniel Granval et Olivier Joos, les cinémas du Nord Pas de Calais  
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merzbow-derek · 5 years
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POST-POST-SCRIPTUM 1080
ALFRED PANOU & THE ART ENSEMBLE OF CHICAGO, JE SUIS UN SAUVAGE, SOUFFLE CONTINU RECORDS
Signés Steve Lacy, Areski, Maurice Lemaître, Philippe Maté, Jean-Charles Capon, Michel Roques ou Cohelmec Ensemble, certains disques produits par Saravah figurent parmi les opus majeurs des années 1960-1970, tel Comme à la radio réalisé par Brigitte Fontaine en compagnie de l'Art Ensemble of Chicago à Paris en 1969. Dommage cependant que l'on sache moins qu'il en est de même d'un 45 tours sorti par ce même label au même moment, où l'Art Ensemble of Chicago accompagne cette fois le verbe du méconnu Alfred Panou.
Aperçu en 1967 dans le film Week-end de Jean-Luc Godard où il interprète un éboueur noir, le Bénino-togolais Alfred Panou menait déjà une carrière d'acteur de théâtre engagé quand, stimulé par le producteur Pierre Barouh, il incarne sur disque deux de ses textes se référant au Black Power. Au moment d'enregistrer, l'explosif premier album des Last Poets n'a pas encore vu le jour, tout comme celui de leur équivalent west coast Watts Prophets qui ne sort qu'en 1971. C'est dire qu'en 1969, même si quatre ans auparavant Black Dada Nihilismus d'Amiri Baraka constituait déjà l'incontestable matrice de tout ceci, la prose-combat d'Alfred Panou s'avère saisissante. D'autant qu'à sa manière, parmi les premières, elle questionne l'identité noire. Et qu'afin de l'interroger (quelle idée de génie), la jungle poly-instrumentale et bruissante fantasmée par l'Art Ensemble of Chicago a été choisie comme contrepoint musical !
Probablement peu connu parce que porté par des textes dits en français, Je suis un sauvage / Le Moral nécessaire mérite plus que l'assentiment récent des seuls amateurs de grooves rares. Car aujourd'hui encore, ce disque à ne pas négliger demeure un brûlot séminal subtilement militant et par endroits non dénué d'humour. Bien que bref (à peine plus de dix minutes en tout), il représente un grand moment de Great Black Music au même titre que Seize The Time d'Elaine Brown, Nation Time de Joe McPhee, There's A Riot Goin' On de Sly & The Family Stone ou Attica Blues d'Archie Shepp. Pas moins.
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A number of albums on the Saravah label, by artists such as Steve Lacy, Areski, Maurice Lemaître, Philippe Maté, Jean-Charles Capon, Michel Roques or the Cohelmec Ensemble, are considered amongst the most important of the 1960-1970s, including, for example Comme à la radio by Brigitte Fontaine with the Art Ensemble of Chicago in Paris, 1969. It is unfortunately less well-known that the label produced a single at the same time also featuring the Art Ensemble of Chicago who this time backed the poetry of the little-remembered Alfred Panou.
Seen in the 1967 film Week-end by Jean-Luc Godard where he played the role of a black garbage collector, Alfred Panou who is of mixed Benin-Togolese origin, already had a career as an actor in political theatre when, pushed by producer Pierre Barouh, he recorded two of his texts concerning Black Power. At the time of the recording the explosive first album by the Last Poets had not yet been made, nor that of their west coast counterparts the Watts Prophets which would only appear in 1971. This explains why, in 1969, even if the Black Dada Nihilismus by Amiri Baraka published four years earlier was incontestably the reference point of all the above, the combative prose of Alfred Panou had a real impact. This is heightened by the fact that it is also one of the first, in its own way, to question the notion of black identity. In order to do so the brilliant idea was to have the rowdy poly-instrumental jungle fantasy of the Art Ensemble of Chicago as a musical counterpoint!
Little-recognised, probably because the texts are in French, Je suis un sauvage / Le Moral nécessaire deserves to be more than just a sought-after rare groove. Even today the record should not be neglected as it is a seminal and skilfully militant recording, which even had moments of humour. Though brief (barely ten minutes in total), it deserves to be considered as a key moment in Great Black Music in the same way as Seize The Time by Elaine Brown, Nation Time by Joe McPhee, There's A Riot Goin' On by Sly & The Family Stone or Attica Blues by Archie Shepp. No less than that. 
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lencreetlaplume · 6 years
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Enki Bilal : Immortel pour la vie "Peut-être que c'est mon passé qui me rend agité, qui me donne envie de continuer à avancer."  Fils d'un père bosniaque et d'une mère tchèque, Enki Bilal a passé ses neuf premières années à Belgrade, dans l'ex-Yougoslavie, pays à l'ombre du communisme et toujours aux prises au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Depuis sa jeunesse, Bilal avait une passion pour la bande dessinée et pour le grand écran, allant chaque semaine au cinéma, en particulier dans ses westerns favoris. Quand il avait neuf ans, il a décroché un rôle dans un court métrage réalisé à Belgrade.  " Il s'agissait de deux gamins de la rue qui se promenaient dans la ville: ils s'arrêtaient et dessinaient des combats à la craie sur les trottoirs, l'un dessinant des cow-boys, l'autre des Indiens. " Il était aussi un dessinateur en herbe, mais par chance, il a dû quitter son pays avant la fin du film. Il n'a jamais découvert ce qui lui est arrivé, après que lui et sa famille aient quitté la ville troublée et se soient réinstallés en 1961 à Paris. Pour lui, la France était une nouvelle vie, et une nouvelle culture, du cinéma et de la bande dessinée ou de la bande dessinée. Au début des années 1970, il découvre sa première vocation en tant qu'artiste de BD, lorsqu'il remporte un concours de talents pour le magazine Pilote, à la maison depuis 1959 d' Astérix et à l'époque à la pointe de la révolution BD naissante.  Ici, et plus tard dans Metal Hurlant , Bilal a commencé à écrire et à dessiner une série de courtes histoires SF, dont deux livres viennent d'être rassemblés dans un volume de Memories, le dernier dans les collections de la bibliothèque Bilal de Humanoids et DC Comics. Son collaborateur le plus important à Pilote était l'écrivain renommé Pierre Christin.  Ensemble, ils ont développé une trilogie de contes contemporains de satires fantastiques, en partie sociales, en partie des refroidisseurs inspirés par HP Lovecraft, mis en place dans différentes villes actuelles assaillies par des forces mystérieuses.  Ces trois histoires formatives sont compilées dans Townscapes . L'espionnage, le changement de régime, le terrorisme et la résistance étaient des ingrédients dans les projets postérieurs de Bilal et Christin, plus chargés politiquement, The Black Order Brigade et The Hunting Party sont combinés dans le livre The Chaos Effect .  L'art de Bilal a évolué vers une plus grande sophistication, en s'éloignant des lignes détaillées vers un rendu plus entièrement peint et une palette de couleurs plus riche. Bilal a fait sa plus grande percée dans les bandes dessinées lorsqu'il est allé en solo sur son premier roman graphique complet Gods In Chaos en 1980. Alcide Nikopol est un homme qui est tombé sur terre, après avoir été suspendu en animation suspendue, emprisonné dans l'espace pour désertion. Sa misérable vie mortelle s'altère radicalement, lorsqu'il est ressuscité à Paris, blessé mais inchangé 20 ans plus tard dans un monde où tout le monde a vieilli. Sa jambe manquante est remplacée par une greffe de métal soudée par Horus, un renégat étranger à tête de faucon nu, qui ressemble à son homonyme, le dieu égyptien. Nikopol ne peut plus s'appeler sa vie ou son corps, parce que Horus a besoin de le posséder pour agir comme son instrument de vengeance contre ses compagnons dieux, planant dans leur vaisseau spatial pyramidal au-dessus de Paris. La politique du pouvoir mondial s'est transformée en un cirque bizarre. À l'intérieur du corps de Nikopol, Horus s'infiltre dans les chambres du gouverneur peint Choublanc (français pour perdant) et s'empare du pouvoir dans la capitale française. Nikopol découvre que sa femme, maintenant morte, avait un fils, maintenant le même âge que lui et pratiquement son jumeau. Bilal revient à la saga en 1986 avec The Woman Trap , présentant la femme fatale exotique Jill Bioskop (le mot serbe pour le cinéma), un reporter aux cheveux bleus du futur avec du sang sur les mains. Il a finalement terminé la saga en 1992 à Cold Equator . Les visions de Bilal révèlent une dystopie décadente, accablante et baroque, inspirée par des réalisateurs comme Andrei Tarkowsky de Solaris et Stalker . Son complot est dense, imprévisible, et fait vraiment l'objet d'une attention particulière. Il y a aussi un humour noir et absurde, de la maudite composition des politiciens et du chat exotique dépouillé Gogol aux championnats du monde de boxe d'échecs. En tout, The Nikopol Trilogy a pris douze ans à Bilal, alors qu'il poursuivait son autre grande obsession et sa carrière éventuelle, le cinéma. Alain Resnais, un grand admirateur, a fait une pause importante en lui donnant la chance de concevoir l'affiche et quelques décors en verre peint pour ses films. Une autre occasion s'est présentée en 1983, lorsque le réalisateur Michael Mann tournait The Keep . Malheureux avec le regard du monstre, il a embauché Bilal, parce qu'il était familier avec ses albums. Bilal a appris de Mann que tous les albums d'artistes BD français comme Druillet, Moebius, Mézières et lui-même traînaient dans tous les studios de cinéma américains. Ils les copiaient depuis des années. Ce n'est pas un grand secret que George Lucas ait été fortement influencé dans Star Wars par les albums de Valerian (iBooks) écrits par Christin et dessinés par Mézières, du look du Millennium Falcon à la scène du bar alien. Moebius et Dan O'Bannon ont essentiellement créé une grande partie de l'ambiance et du style de Blade Runner dans leur collaboration The Long Tomorrow des années plus tôt. Heureusement, les réalisateurs ont commencé à demander à ces artistes visionnaires de contribuer officiellement aux productions. Bilal a été engagé pour produire des dessins préparatoires pour Le Nom de la Rose , par exemple. Avec l'aide de Resnais, Bilal a dirigé son premier film en 1988, le Bunker Palace Hotel , dans le même avenir décadent et sensuel de ses romans graphiques. Après avoir réalisé son deuxième long métrage Tykho Moon , Bilal réalise son troisième film en 2004, son plus ambitieux et son plus gros budget à ce jour. Immortel Ad Vivam , ou Immortal For Life , réinterprète des parties de The Nikopol Trilogy et combine l'action en direct avec l'imagerie numérique bleue basée sur ses œuvres d'art, pour les décors incroyablement réalisés, les paysages urbains et les personnages étrangers, y compris les dieux égyptiens aliens. Le film a reçu des éloges et a bien joué en France, quand il est sorti. Cela aurait dû faire le nom de Bilal à l'international et en anglais en particulier. Malheureusement, mis à part quelques projections de festivals et une sortie limitée au Canada, il n'a pour l'instant pas réussi à obtenir une sortie générale cinématographique appropriée au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Il est difficile de rivaliser avec la machine massive d'Hollywood. Immortel est déjà sorti en DVD, mais mérite vraiment d'être vu au cinéma. Visitez Immortel-Le Film pour goûter la bande-annonce et plus encore. De retour à BD, le plus récent album de Bilal est The Beast Trilogy , un psychodrame succulent et stimulant sur un homme au souvenir total. Cela est sorti en 2004 sous la forme recueillie dans la première trilogie que j'ai jamais vu avec seulement les deux premières parties, The Dormant Beast et Décembre 32 . Frustrant, mais il faudra le faire pour l'instant, en attendant qu'il termine la partie finale. Connaissant la nature agitée de Bilal, il ne tardera pas à revenir à sa passion pour la création de bandes dessinées.
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House of Gucci 2021 synopsis:
Gucci est une marque reconnue et admirée dans le monde entier. Elle a été créée par Guccio Gucci qui a ouvert sa première boutique d’articles de cuir de luxe à Florence il y a exactement un siècle. À la fin des années 1970, l’empire italien de la mode est à un tournant critique de son histoire. Si l’entreprise rayonne désormais à l’international, elle est handicapée par des rumeurs de malversations financières, une innovation en berne et une dévalorisation de la marque. Le groupe est dirigé par les deux fils du fondateur – Aldo, personnage rusé et haut en couleur, et son frère Rodolfo, beaucoup plus froid et traditionnel. Pugnace, Aldo n’a pas la moindre intention de céder le contrôle de l’empire à qui que ce soit – et certainement pas à son fils Paolo, garçon fantaisiste qui aspire à devenir styliste. Quant à Maurizio, fils timide et surprotégé de Rodolfo, il a davantage envie d’étudier le droit que de diriger un groupe de luxe mondialisé. C’est alors que Maurizio tombe amoureux de la ravissante et manipulatrice Patrizia Reggiani et, contre l’avis de son père, décide de l’épouser. Lorsque Aldo se découvre des affinités avec Patrizia, il réussit, avec l’aide de la jeune femme, à convaincre son neveu de renoncer à ses ambitions juridiques pour intégrer l’entreprise dont il devient, de facto, le probable héritier. Ce qui ne manque pas de nourrir la rancoeur de Paolo, dont le talent n’est pas à la hauteur de ses rêves artistiques…
House of Gucci est un drame biographique américain réalisé par Ridley Scott et sorti en 2021.
Adapté du livre The House of Gucci: A Sensational Story of Murder, Madness, Glamour, and Greed écrit par Sara Gay Forden en 2000, le film revient sur l'assassinat de Maurizio Gucci en 1995.
Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci, petit-fils et héritier du fondateur de la marque de luxe italienne Gucci se fait assassiner. Sa future ex-femme, Patrizia Reggiani, a commandité son meurtre avant qu'il ne se remarie avec Paola Franchi afin de toucher une part de son héritage. L'affaire fait scandale et le procès, très médiatisé, voit Patrizia Reggiani se faire surnommer la « Veuve Noire » par les « tabloïds »
House of Gucci 2021 DÉTAILS: Titre original : House of Gucci Réalisateur : Ridley Scott Scénario : Becky Johnston et Roberto Bentivegna, d'après le livre The House of Gucci: A Sensational Story of Murder, Madness, Glamour, and Greed de Sara Gay Forden Musique : Harry Gregson-Williams Direction artistique : Massimo Pauletto et Gianpaolo Rifino Décors : Arthur Max Costumes : Stefano De Nardis Photographie : Dariusz Wolski Montage : Claire Simpson Production : Giannina Scott, Ridley Scott et Kevin J. Walsh Sociétés de production : Metro-Goldwyn-Mayer, Bron et Scott Free Productions Sociétés de distribution : United Artists Releasing (États-Unis et Canada), Universal Pictures International France (France) Budget : 75 000 000 $ Pays de production : Drapeau des États-Unis États-Unis Langue originale : anglais Format : couleur — 2,39:1 Genre : drame biographique Durée : 157 minutes Dates de sortie : Royaume-Uni : 9 novembre 2021 (avant-première mondiale à Londres)3 États-Unis, France : 24 novembre 2021 Qu'est-ce que le streaming légal ? Certains sites, au travers d'offres gratuites ou payantes, permettent d'acquérir/ou de lire légalement ces contenus : par le téléchargement, ou par la diffusion streaming (ex : vidéo à la demande)
Est-ce que le streaming est payant ? A l'ère du numérique et de la technologie, le monde du streaming est en train d'évoluer rapidement. Regarder du contenu audiovisuel en ligne gratuitement, sans aRegarder à se soucier des sanctions pénales encourues, est devenu une pratique accessible à tous avec le streaming.
Qu'est-ce que ça veut dire Regarder en streaming ? Le streaming est utilisé pour visionner ou écouter des contenus en ligne. Ce protocole permet la lecture instantanée de vidéos ou de musiques, directement dans le navigateur web. ... Le streaming permet ainsi simplement de Regarder des vidéos ou d'écouter de la musique sur Internet, sans aRegarder à télécharger de fichier.
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vincentdelaplage · 2 years
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L'AILE OU LA CUISSE L'Aile ou la Cuisse est un film français réalisé par Claude Zidi et sorti en 1976. Regardez "L'aile ou la cuisse (Bande annonce)" sur YouTube https://youtu.be/7utY7xwyxmo Cette comédie est l'unique rencontre entre Louis de Funès, de retour au cinéma après avoir subi un double-infarctus, et Coluche, alors en pleine ascension. Le film traite sur le mode comique d'un problème naissant dans la France des années 1970 : la malbouffe due à la nourriture industrielle. L'histoire montre la rivalité entre la « gastronomie française traditionnelle et de qualité », ici défendue par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (rappelant le Guide Michelin qui récompense les restaurants de qualité), et la nourriture industrielle dont le fer de lance est Jacques Tricatel (caricature de l'industriel Jacques Borel). Le film cumule 5 841 956 entrées au box office français. #culturejaiflash https://www.instagram.com/p/CWkqHPoMscA/?utm_medium=tumblr
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mrochetclaude · 3 years
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“La Stratégie du Choc” de Naomi Klein
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En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc. Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S’il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c’est Milton Friedman, Prix Nobel d’économie en 1976. Friedman, soutenant l’ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d’imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n’aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de “stratégie du choc”. En utilisant de nombreuses images d’archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister. Dans Wall Street : L’argent ne dort jamais, film américain réalisé par Oliver Stone sorti en 2010, l’acteur Michael Douglas incarne un banquier peu scrupuleux qui jette cependant un regard critique sur l’évolution de sa profession… après sa sortie de prison. La génération « ninja » S’adressant au public venu écouter une de ses conférences, il lui lance : vous êtes la génération NINJA. Ce qui veut dire que votre génération n’aura Ni INdemnités, ni Jobs ni Actifs : seulement des dettes à rembourser ! La formule, qui fonctionne en anglais comme en français, fait mouche car elle résume parfaitement le résultat des politiques néo-libérales mises en œuvre partout dans le monde depuis la fin des années 1970 : l’augmentation des avantages pour les uns – les seuls gagnants du système –, l’appauvrissement pour le reste de la population : aux uns les bonus, les bénéfices, les placements au rendement mirobolant, et les parachutes dorés ; aux autres la baisse des rémunérations, le chômage, la diminution des services publics et des prestations sociales, l’augmentation des impôts, des tarifs et des taxes. Si la formule est juste il faut néanmoins la compléter. Car la mise en œuvre de ces politiques régressives suppose aussi une réduction de la liberté des peuples. Les « ninjas » perdent aussi partout leur liberté. Telle est la trame de la brillante démonstration que fait l’essayiste Naomi Klein dans son livre La Stratégie du choc/La montée d’un capitalisme du désastre, paru en 2007 au Canada et traduit en français en 2008, dont on recommandera la lecture. Naomi Klein montre en effet que la mise en œuvre des théories néo-libérales de l’école de Chicago dont Milton Friedman fut le pape et qui ont les Etats-Unis pour champion, suppose de soumettre la société à un choc préalable destiné à annihiler toute réaction du corps social. En effet, le néo-libéralisme friedmanien préconise la déconstruction de tout secteur public, de toute protection sociale et de toute intervention de l’Etat afin de laisser le marché se réguler tout seul : cela a fatalement un coût social élevé en termes de chômage, de baisse du niveau de vie, d’accès aux soins qui risque de provoquer des réactions violentes de la population. Pour s’en prémunir il faut donc appliquer un électrochoc à la société. D’où le fait que la mise en œuvre de ces politiques s’accompagne fatalement d’une certaine violence politique : mise entre parenthèses des parlements, instauration de mesures d’urgence, de dictatures, sidération de l’opinion, par la peur notamment. Le néo-capitalisme contre la démocratie Naomi Klein nous accompagne ainsi dans un voyage terrifiant qui part du Chili pour se terminer en Irak, en passant par la Russie d’Eltsine, l’Afrique du Sud, l’Indonésie, la Chine, les Etats-Unis d’après le 11 septembre 2001 et bien d’autres pays encore. Elle montre que, contrairement à ce que prétend la doxa néo-libérale, démocratie et libéralisme radical ne vont pas de pair : au contraire, ils s’opposent radicalement. Car il faut imposer la potion néo-libérale, sinon les peuples la rejettent. Le capitalisme du désastre La Stratégie du choc tire aussi son nom du fait que les néo-libéraux en viennent à souhaiter la survenance de crises afin de pouvoir plus facilement imposer leur dogme. Les désastres nourrissent le nouveau capitalisme. Et pour Naomi Klein non seulement les docteurs néo-libéraux exploitent les crises pour imposer leurs idées, mais ils n’hésitent pas non plus à les provoquer s’ils le peuvent. L’auteur pointe notamment le rôle plus qu’ambigu joué par les institutions financières internationales – en particulier le FMI et la Banque mondiale – dans la survenance des crises, ainsi que le chantage qu’elles exercent sur les pays en difficulté financière pour leur imposer la potion néo-libérale : et, au premier chef, des privatisations qui vont procurer de fructueux bénéfices au secteur privé, en particulier américain. Les entreprises en question financent les économistes, conseillers et think-tanks libéraux dans une belle logique d’intégration verticale… Le paravent des intérêts marchands Naomi Klein montre en effet comment les intérêts marchands privés bénéficient de la doxa néo-libérale. Celle-ci ne serait-elle finalement qu’un rideau de fumée idéologique destiné à justifier la captation par les grandes entreprises privées des actifs publics ? Car cette captation constitue la nouvelle frontière du capitalisme à la fin du XXe siècle qui, comme le montrent les Etats-Unis après le 11 septembre 2001, accède désormais au cœur des missions régaliennes : avec la privatisation croissante des fonctions militaires et de sécurité. Cette captation n’améliore en rien le sort du plus grand nombre, au demeurant, puisqu’elle aboutit en général à commercialiser des services plus coûteux. Un livre prophétique Paru en 2007, c’est-à-dire juste avant la crise des dettes souveraines, le livre de Naomi Klein se veut rétrospectif mais en réalité il apparaît comme terriblement prophétique. Comment ne pas songer, en effet, à l’utilisation faite par l’oligarchie de la question de l’endettement public pour sidérer l’opinion européenne et lui imposer une « rigueur » infinie ? Comment ne pas voir que le sort réservé aux Grecs ou au Chypriotes par la « troïka » ressemble à celui des Argentins, des Indonésiens voire des Irakiens ? Certes, en Europe on n’utilise pas encore l’armée pour mâter la population récalcitrante comme au Chili ou en Chine. Mais on utilise déjà la police, la peur du chômage, la peur de l’insécurité et la peur de voir les économies de toute une vie partir en fumée. Sans parler du bâillon médiatique et du mépris post-démocratique des électeurs. Les moyens diffèrent, pour un effet de sidération recherché identique. Les « ninjas » se voient priver partout de leurs libertés politiques, pour le plus grand bénéfice de l’oligarchie financière et marchande. La collusion entre les intérêts économiques et politiques n’est donc pas accidentelle mais structurelle, consubstantielle à l’oligarchie et à la philosophie qui l’anime. Ninjas de tous les pays, unissez-vous ! Michel Geoffroy - Naomi Klein, La Stratégie du choc/La montée d’un capitalisme du désastre, Actes Sud, collection Babel, sept. 2010, 861 pages. Le film: https://youtu.be/Mm8PZFz9T-E Naomi Klein: 'Seule alternative au capitalisme... par LeNouvelObservateur Read the full article
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alexandre-hervaud · 3 years
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“Elle s’appelle Psychose, la fille de mes nuits, la fille de mes nuits / En gélatine rose, elle surgit d’un grand puits / De sa langue de feu, me crache dans les yeux / Elle saute sur mon liiiiiiit”. Improbable rareté que ce morceau Psychose, sorti en 1968. 
Une perle de 2 minutes, orchestrée par Jean-Claude Vannier dixit Discogs et publiée via un clip en plan séquence maboul sur l’indispensable chaîne de Ringard Willycat, grâce à qui je découvre donc ces drôles de “Messieurs Richard De Bordeaux & Daniel Beretta”, à défaut de les avoir dénichés en heure et en temps dans la compilation WIZZZ french psychorama 1966​-​1970 volume 1 sortie chez Born Bad, initialement en 2001 dixit le site de cette belle maison. Le précieux label proposait aussi dans la même fournée le bien nommé La Drogue, et écrivait au sujet des deux zozos :
"Richard Rigamonti et Daniel St Georges allas Messieurs Richard de Bordeaux et Daniel Beretta, les duettistes les plus créatifs et décadents de la pop française, ont, talent oblige, une place privilé­giée sur la présente compilation. Paroles torturées pour orchestrations déjantées, rares sont les artistes français dont les titres sont aussi percu­tants.
(...)
Ils se séparent de nouveau en 77. Daniel Beretta réalise alors différents disques dont un duo avec Noëlle Cordier (« Qu’est ce que ça peut faire ») en 79. En 1980, il sort chez RCA un ultime album avant de se retirer définitivement de la musique. Fin 80, il tourne son dernier film, Ne réveillez pas un flic qui dort, avec Alain Delon. Daniel Beretta habite désormais en Corse. Il réalise actuellement l’habillage de RFM (apr��s avoir fait celui de Radio Nostalgie) et s’est spécialisé depuis 1987 dans les doublures de voix. Il est à ce titre la voix officielle d’Arnold Schwarzeneger et vient d’interpréter le générique de Toy Story 2.
En 1984, changement de créneau aussi pour Richard de Bordeaux qui réalise le générique du dessin animé Bibifoc (« Bi-bi-bi-bi-bi foc, de l’antarctique t’es le roi des phoques… » Onze mois au Top 50, 500 000 exemplaires vendus). Les génériques pour émissions d’enfants sont désormais devenus sa spécialité (Babar, Les nou­velles aventures de Saturnin, Lady Oscar, Mimi Cracra…)”
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