Tumgik
#philippe maté
helshades · 11 months
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Je me permets d'extraire un petit bout de ma conversation en cours avec la charmante (❤️) @joannerowling parce que j'aimerais bien faire cette réponse en public : il en va de l'histoire récente de la Gauche et de certains mouvements de société qui me semblent largement occultés, justement, par elle, au profit de son clientélisme actuel et de son discours détourné de son électorat historique.
@joannerowling :
Je sais pas, écoute, j'ai peut-être perdu de mon idéalisme depuis les dernières élections ? Aujourd'hui je pense que les mouvements politiques arrivent pour des raisons plus profondes que la manipulation des élites. Quand Mélenchon avait un discours plus socialiste en 2017, il n'a même pas pu battre Fillon, et dieu sait que celui-ci s'est fait laminé médiatiquement, ET bouffé par deux autres "droites". J'en arrive à la conclusion que les français sont… de droite. Déso ?
... La défaite de Mélenchon en 2017 cache en réalité une formidable remontée de la Gauche, grâce à sa campagne audacieuse ; il ne faut pas oublier qu'on sort d'une répression massive d'un mouvement social de grande ampleur contre la Loi Travail (Macron-El Khomri) matée par Valls dans le sang et les larmes — c'est en 2016 que l'on a commencé de servir d'armes de guerre contre les manifestants, avec les premiers mutilés. À l'époque, le Parti Socialiste est hégémonique à gauche : il l'est depuis l'O.P.A. de Mitterrand autour du Programme commun qui a tué le Parti Communiste Français. On ne le sait que trop, c'est Tonton qui orientera le socialisme vers la social-démocratie européiste et le néolibéralisme en ringardisant l'anticapitalisme dans une imitation troublante du « TINA » that chérie. Je te parle d'un temps que les moins de vingt ans, etc. mais si Nicolas Sarkozy a modifié le nom de son parti pour créer “Les Républicains” c'est aussi parce que tout le monde s'était mis, sous le hollandisme, à parler de “l'UMPS”...
Donc, en 2016, Mélenchon fait une campagne extraordinaire où il se paie le luxe de se réapproprier les symboles républicains à la barbe de l'extrême-droite, fait chanter la Marseillaise en meeting, expérimente avec les nouvelles technologies (le fameux hologramme...), et s'empare de YouTube avant tout le monde pour contrer la censure intense qui sévit sur le PAF contre la France Insoumise et surtout sa propre personne, homme à abattre caricaturé avec une haine inédite dans des médias très proches du P.S. ; lequel P.S. met le satellite Benoît Hamon sur orbite pour tenter de reprendre l'électorat jeune à Mélenchon. Pendant ce temps-là, le N.P.A. représenté alors par Philippe Poutou dépasse toujours Mélenchon sur sa gauche, fatalement.
2017, c'est avant tout l'apothéose de Macron, traître habile et Rastignac impatient, soutenu presque par l'intégralité des grandes fortunes de France, plus quelques oligarques algériens, qui lui ont acheté une invraisemblable quantité de Unes, d'articles dithyrambiques, de paparazzades flatteuses : c'est un rouleau compresseur contre lequel aucun candidat ne pourra lutter, et il sera au premier tour. Devant les Français, il a fait toute sa campagne sur le « Ni gauche, ni droite » et c'est ce qui dominera le discours. Une grande partie de l'électorat de gauche se reporte alors sur Macron qui incarne l'espoir de sortir de cette sempiternelle alternance entre UMP et PS. Dans la pratique, les votes de gauche sont complètement éclatés entre le PS (le vieil électorat qui s'accroche à son parti historique), Mélenchon, Macron, Hamon et Poutou — qui a acquis un certain prestige grâce à un grand débat télévisé opposant tous les candidats à brève échéance du premier tour.
À droite ? On se divise entre le parti de Mon Général, malencontreusement emmené par l'homme aux costumes trop chers (et à l'épouse trop bien entretenue) et le Rassemblement National, fraîchement dédiabolisé — et c'est tout. Bien sûr que même Fillon a coiffé Mélenchon au poteau ! Cartel des gauches, Front populaire, Programme commun : la Gauche n'a toujours gagné qu'en se rassemblant. Le problème, c'est qu'à droite, on fait campagne autour d'un homme fort, alors qu'à gauche, on fait campagne sur des idées. Or, la Gauche est profondément divisée depuis les années 1980 et surtout les années 2000 sur la question nationale, entre laïcité, souveraineté et verticalité du pouvoir.
Et précisément, c'est là qu'a péché Mélenchon en 2017, qui a commis l'erreur de louvoyer sur la question européenne alors que le gros de la population française, dont la mémoire est plus longue que celle de ses dirigeants et médias décidément, affichait un euroscepticisme croissant. Et devine quel est le parti qui exprimait le plus fort son hostilité aux traités européens ? Cela, en plein apogée de l'idée selon laquelle gauche et droite se valent...
Si tu veux prendre la mesure de l'opinion publique en France, en réalité, il faut se tourner vers un groupe de recherche en sociologie politique qui commence à être un peu connu, à force : c'est Cluster17. Fondé comme démarrait l'étrange campagne présidentielle de 2021, le groupe propose une grille de lecture très originale de la société française, ses idées et ses intentions électorales. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ses analyses tendent à donner raison au géographe Christophe Guilluy quand il décrit La France périphérique, mais également, en un sens, à Emmanuel Macron lui-même quand il bâtissait une campagne entière sur un louvoiement perpétuel : l'opinion publique ne rentre pas dans une définition prédéterminée ; les classes populaires sont à la fois plus nationalistes et plus conservatrices que la Gauche dans son ensemble, mais plus ouvertes et plus solidaires que la Droite dans son ensemble. À vrai dire, je suis sans cesse ramenée à une phrase de Terry Pratchett :
Ceux qui se rangeaient dans le camp du peuple finissaient toujours par être déçus, de toute manière. Ils trouvaient que le peuple était rarement reconnaissant, élogieux, prévoyant ou obéissant. Le peuple était souvent étroit d'esprit, conservateur, pas très malin et même méfiant envers l'intelligence. Les enfants de la révolution étaient ainsi confrontés au problème ancestral : on n'avait pas le mauvais type de gouvernement, c'était évident, on avait le mauvais type de peuple.
(Va-t'en-guerre, 1997, trad. P. Couton)
Peut-être que ce n'est pas tellement que le peuple français est parti à droite, mais bien plutôt que la Gauche se trompe de direction quand elle cesse de dialoguer avec le peuple. Il y a un monde en réalité entre la simple démagogie et le populisme, qui est un amour fidèle au Peuple. Le peuple traverse les époques avec des besoins et des aspirations relativement similaires, qui certes ne coïncident pas intégralement avec ceux des classes moyennes urbaines ultra-connectées... Si le peuple se tourne vers une Marine Le Pen, ce n'est pas obligatoirement que les Français sont devenus des monstres d'extrême-droite, mais peut-être plutôt que seule Marine Le Pen tient un discours à peu près cohérent pour lui (voire ferme sa gueule au moment opportun. C'est terrible de constater qu'elle doit être assez bonne avocate, elle maîtrise vraiment l'art de ne rien dire et de laisser les cons se battre entre eux pour empocher ce qui tombe) alors que les autres ne font que le prendre collectivement pour un gros tas de misérables imbéciles. Ils ne l'emporteront pas au paradis de la politique.
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My albums selection for the next wek:
United Bible Studies - In Times of Doubt
животное - III
Meira Asher - radioworks_vol.02
Adela Mede - Szabads​​​á​​​g
Fusiller – Architectures Décapitées & Amours Souterraines
Rose Sobchak - Dirty Anal Purity
Philippe Maté / Daniel Vallancien – Maté/Vallancien
Final - oblivion vol 3
This Immortal Coil – The Dark Age Of Love
Loren Rush - Dans le Sable
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merzbow-derek · 5 years
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POST-POST-SCRIPTUM 1080
ALFRED PANOU & THE ART ENSEMBLE OF CHICAGO, JE SUIS UN SAUVAGE, SOUFFLE CONTINU RECORDS
Signés Steve Lacy, Areski, Maurice Lemaître, Philippe Maté, Jean-Charles Capon, Michel Roques ou Cohelmec Ensemble, certains disques produits par Saravah figurent parmi les opus majeurs des années 1960-1970, tel Comme à la radio réalisé par Brigitte Fontaine en compagnie de l'Art Ensemble of Chicago à Paris en 1969. Dommage cependant que l'on sache moins qu'il en est de même d'un 45 tours sorti par ce même label au même moment, où l'Art Ensemble of Chicago accompagne cette fois le verbe du méconnu Alfred Panou.
Aperçu en 1967 dans le film Week-end de Jean-Luc Godard où il interprète un éboueur noir, le Bénino-togolais Alfred Panou menait déjà une carrière d'acteur de théâtre engagé quand, stimulé par le producteur Pierre Barouh, il incarne sur disque deux de ses textes se référant au Black Power. Au moment d'enregistrer, l'explosif premier album des Last Poets n'a pas encore vu le jour, tout comme celui de leur équivalent west coast Watts Prophets qui ne sort qu'en 1971. C'est dire qu'en 1969, même si quatre ans auparavant Black Dada Nihilismus d'Amiri Baraka constituait déjà l'incontestable matrice de tout ceci, la prose-combat d'Alfred Panou s'avère saisissante. D'autant qu'à sa manière, parmi les premières, elle questionne l'identité noire. Et qu'afin de l'interroger (quelle idée de génie), la jungle poly-instrumentale et bruissante fantasmée par l'Art Ensemble of Chicago a été choisie comme contrepoint musical !
Probablement peu connu parce que porté par des textes dits en français, Je suis un sauvage / Le Moral nécessaire mérite plus que l'assentiment récent des seuls amateurs de grooves rares. Car aujourd'hui encore, ce disque à ne pas négliger demeure un brûlot séminal subtilement militant et par endroits non dénué d'humour. Bien que bref (à peine plus de dix minutes en tout), il représente un grand moment de Great Black Music au même titre que Seize The Time d'Elaine Brown, Nation Time de Joe McPhee, There's A Riot Goin' On de Sly & The Family Stone ou Attica Blues d'Archie Shepp. Pas moins.
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A number of albums on the Saravah label, by artists such as Steve Lacy, Areski, Maurice Lemaître, Philippe Maté, Jean-Charles Capon, Michel Roques or the Cohelmec Ensemble, are considered amongst the most important of the 1960-1970s, including, for example Comme à la radio by Brigitte Fontaine with the Art Ensemble of Chicago in Paris, 1969. It is unfortunately less well-known that the label produced a single at the same time also featuring the Art Ensemble of Chicago who this time backed the poetry of the little-remembered Alfred Panou.
Seen in the 1967 film Week-end by Jean-Luc Godard where he played the role of a black garbage collector, Alfred Panou who is of mixed Benin-Togolese origin, already had a career as an actor in political theatre when, pushed by producer Pierre Barouh, he recorded two of his texts concerning Black Power. At the time of the recording the explosive first album by the Last Poets had not yet been made, nor that of their west coast counterparts the Watts Prophets which would only appear in 1971. This explains why, in 1969, even if the Black Dada Nihilismus by Amiri Baraka published four years earlier was incontestably the reference point of all the above, the combative prose of Alfred Panou had a real impact. This is heightened by the fact that it is also one of the first, in its own way, to question the notion of black identity. In order to do so the brilliant idea was to have the rowdy poly-instrumental jungle fantasy of the Art Ensemble of Chicago as a musical counterpoint!
Little-recognised, probably because the texts are in French, Je suis un sauvage / Le Moral nécessaire deserves to be more than just a sought-after rare groove. Even today the record should not be neglected as it is a seminal and skilfully militant recording, which even had moments of humour. Though brief (barely ten minutes in total), it deserves to be considered as a key moment in Great Black Music in the same way as Seize The Time by Elaine Brown, Nation Time by Joe McPhee, There's A Riot Goin' On by Sly & The Family Stone or Attica Blues by Archie Shepp. No less than that. 
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ozkar-krapo · 5 years
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Daniel VALLANCIEN & Philippe MATÉ
"Maté/Vallancien"
(LP. Souffle Continu rcds. 2018 / rec. 1972) [FR]
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palaugranetes · 5 years
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🍔M🇦🇷S🇺🇾N🇧🇷C🇧🇷🍔
Ney: Next thing I knew I had 5 people and an Ostrich chasing me through the streets of Paris. Suddenly Everything went black. I stopped in my tracks and turned around and there was nobody there. No one. Nothing. Pitch black.. And then it hit me..
Phil: That you're insane?
Ney: I said no interruptions!!
Phil: Sorry sorry.. Carry on.
Ney: A ball hit me on the head.. and then another one and 4 more.. and a loud noise burst out and black became white and I woke up.
Phil: 🤨🤨 What the hell?
Ney: What do you think it means???
Phil: Who ever told you I can interpret dreams?? You probably ate something you shouldn't have before you went to bed.
Luis: It probably means whatever was left of your brain disintegrated.
Ney: Who asked you I was talking to Phil.
Leo: Lay off the sugar kid.
Ney: But I.. how did you know??
Luis: you've gotta be kidding me..
24 January 2019
Phil: HAPPY BIRTHDAY TO YOU! HAPPY BIRTHDAY TO YOU! HAPPY BIRTHDAY LUISITO! HAPPY BIRTHDAY TO YOU! @Luis Deus abençoe sua vida mano🙏🏻💙
Luis: Thank you hermanito!!💙
....
Leo: Happy Birthday viejito!!💙💙💙
Phil: You two are born exactly 5 months apart..
Luis: PHIL!! HOW HADN'T I NOTICE IT BEFORE?!?!?
Leo: hahaha great another thing to share.. 24.
Luis: 😂
Leo: But seriously it's been such a great pleasure to have you come into our lives. You and your beautiful family have become really special for us. We love you.
Luis: The pleasure and honor is all mine Lio. We love you guys too.
Leo: Here's to many more years and moments together viejo 🥂
Luis: Salud🥂 And I will see you all in a few to celebrate 🤗😁
....
Ney: GORDITOOOOOOOOO!!!! HAPPY BIRTHDAY MANO!!💙💙
Luis: Thanks manito🖤
Ney: 32.. wow that's old. Shouldn't you be in bed now?
Luis: How kind of you to remind me. Thanks. Bye
Ney: oh take a joke will you.. or are you too old for jokes now. Geri should be careful from now on. Wouldn't want you to get tired or worse..
Leo: Why do you do this..
Ney: I'm just teasing him.
Phil: You couldn't have gone one day without those snarky remarks?
Ney: It's like asking me to stop breathing.
Phil: 😒 It's really not that hard.
Luis: It's fine Phil. I can handle him
Ney: See. It's our thing. I say something. He says something back. It's a cycle. IT'S A TRADITION.
Phil: It's annoying
Ney: It's a tradition. But I really appreciate your unwanted input on this.
Luis: Do you even know what tradition means?
Ney: See @Phil just like that.
Luis: It's a serious question. Do you know what Tradition means?
Leo: I agree with Phil to be honest. It does feel tedious some times. Just a bit
Ney: It does??
Leo: Don't get me wrong it is entertaining most days
Ney: Alright then. We are keeping this tradition alive.
Luis: IT. IS. NOT. A. TRADITION.
Ney: WHY ARE YOU YELLING!!!
Phil: Now you both are
Ney: Stay out of it Philippe it's between gordo and I.
Phil: So annoying.. See you guys in a few. Not you Ney.
Luis: See you mano
Leo: I'm gonna go too. I left Mateo alone for too long.. I don't smell anything burning so that's a good sign.. See you later.
Luis: 😂😂😂 A hurricane that boy is
26 January 2019
Ney: Do you two coordinate your outfits every day before going out or what..
Phil: Who are you talking to dude?
Ney:
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Phil: Oh. Okay 😂 They always are somehow..
Luis: We don't. We're just that in sync. You know, something like that happens when you spend a lot of time around someone.
Ney: Why didn't we have that?
Luis: Because in sync or not I would never think of pulling any of your "looks"
Ney: Because you can't
Leo: It's a special connection.
Luis: It really is.
Ney: But we also had a special connection.
Leo: Sure we did
Luis: But again, No chance in hell.
Leo: It was a fun night!
Luis: Yeah it was indeed. Great show and great company. Can't wait for the Messi Cirque! That is going to be amazing. 🙌🏻🙌🏻💙💙💙😁😁
Leo: Oh stop!😅🖤
Ney: Get a room you two.
Phil: What do Neymar and Bruce Banner have in common?
Luis: 🤔🤔
Phil: They both have a green side. And yours is showing right now @Ney
Leo: 😂
Luis: 😂😂😂 Good one Phil.
Ney: I'm blocking you till Copa America starts @Phil
Luis: Oh lighten up. It's just "teasing" take what you dish out
Ney: You hush. Go back to your mate.
Luis: My mate is here and so is my maté.
Ney: Just shut up. I'm gonna go back to my game now.
Luis: Feel better by the way manito🖤
Leo: Animo chaval💙
Phil: Get well soon meninho💚
Ney: Thanks a lot guys❤❤❤ I'll be okay.
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burlveneer-music · 5 years
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Jean-Claude Vannier - Chasser la bête noire (Finders Keepers Records RSD 7″)
Available Record Store Day 2019 (Saturday 13th April)
With a discography held in such high esteem amongst fans of conceptual French pop and soundtrack composition, the likelihood of finnding an unturned stone amongst maestro Jean-Claude Vannier’s fertile psychedelic rockery falls somewhere between slim and skeletal. Even the most intrepid explorers of the most fearless and fastidious nature should naturally expect to encounter one or two shadowy characters when braving the oblique corners of the Vannier vault, but few lost souls cast a darker silhouette than the cinematic obscurity known only as La Bête Noire (The Black Beast).
Lost and presumed missing for decades the soundtrack tapes to this lesser-known 1983 French thriller (featuring a cast culled from films such as Alphaville, The Modern Couple and Sweet Movie) captures the revered composer and arranger of Serge Gainsbourg’s Histoire De Melody Nelson embarking on a darker exploration of free jazz, frenzied batucadas and cyclic carousel psychedelia. Counting key players of the French jazz scene within its ranks, The Insolitudes group comprises a crack team of Palm/Futura/Actuel/Saravah regulars such as saxophonist Philippe Maté (Acting Trio/Maté-Vallancien/Tacet) alongside drummer Bernard Labat (Mad Ducks) and legendary Arpadys/Voyage rhythm masters Marc Chantereau and Pierre-Alain Dahan (Brutus Drums) all of whom alongside Michel Zanlonghi (Ensemble De Percussion De Paris) make up this thunderous, tumultuous, four-headed rhythm machine bridging an authentic gap between The Jef Gilson Groups and France’s signature “cosmic” revolution. Naturally these previously unheard compositions are spearheaded by lead pianist and composer Vannier and for devotee’s of his 1972 concept album L’Enfant Assassin Des Mouche there is much to admire and cross-reference herein.
Having been the most loyal and long-running guardians of Jean-Claude’s monster archive over the past two decades Finders Keepers Records are proud to present this first catch of newfound vintage Vannier discoveries on this limited and unlikely free jazz 45 single (which should find a perfect home between coveted Euro jazz 7”s by Krzysztof Komeda, François Tusques and Brussels Art Quintet). Almost 15 years since Finders Keepers once liberated the Mouches it is now time to set free another Black Beast amongst discerning listeners.
So, will they be releasing the whole soundtrack? Here’s hoping.
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cordycepsspore · 5 years
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Philippe Maté & Daniel Vallancien ‎- Endophonie
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soleilfeedback · 5 years
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POST-SCRIPTUM 1040
PHILIPPE MATÉ / DANIEL VALLANCIEN, Daniel Vallancien / Philippe Maté, SouffleContinu Records
Certes discrète, la carrière du saxophoniste Philippe Maté n'en aligne pas moins les disques indispensables : que ce soit avec l'Acting Trio, Jean Guérin (Tacet) ou Jef Gilson (Workshop), sans compter ses collaborations en grand orchestre et en quartette avec Lawrence “Butch” Morris, ou sa présence dans le Quatuor de Saxophones et sur le génial L'Enfant assassin des mouches de Jean-Claude Vannier.
Quant à l'homme de l'ombre Daniel Vallancien, ingénieur du son peu habitué à être mis en avant sur les pochettes, la collection Actuel du label BYG lui doit énormément (il est aux manettes derrière Anthony Braxton, Don Cherry, Sonny Sharrock ou Steve Lacy), tout comme Saravah pour le compte duquel il a notamment enregistré Areski, Brigitte Fontaine, Maurice Lemaître ou Cohelmec Ensemble : excusez du peu ! Qui plus est, Daniel Vallancien appartient à cette prestigieuse lignée d'ingénieurs du son français aux oreilles ouvertes et souvent eux-mêmes musiciens, même si parfois uniquement de manière occasionnelle : citons Bruno Menny, Daniel Deshays ou Jean-Marc Foussat, qui tous ont eux aussi gravé sous leur nom des opus remarquables.
Sous-tendant cette collaboration, l'idée était d'accoucher d'une musique libre, directe et spontanée, bien qu'un minimum réfléchie. Une musique, selon les brèves notes de pochette, voulue “détachée des longues et patientes gestations de laboratoire”. Ici, donc : aucun outillage sophistiqué propre aux recherches électroacoustiques, mais principalement une console, qui dans les mains de Daniel Vallancien agit sur la matière sonore instrumentale originale en direct, et la modifie ou démultiplie tout en respectant son jaillissement naturel.
Qu'il s'agisse de Paul Méfano, Betsy Jolas, Gérard Grisey ou Jacques Lejeune, de nombreux compositeurs contemporains ayant oeuvré en France ont, à un moment ou un autre, intégré le saxophone à leur travail. Par exemple, Michel Redolfi, du GRIM puis du CIRM, a expérimenté avec le saxophoniste André Jaume le temps d'un disque convaincant (Hardscore). Pourtant, rien ne peut être comparé à la singularité du dialogue entre Philippe Maté et Daniel Vallacien, décrit par eux-mêmes comme tour à tour “sérieux, sarcastique ou humoristique”, avec çà et là des “sonorités angoissantes”. Sauf que les mots, y compris ceux choisis par les protagonistes de cet album, ne sauraient suffire à décrire pareil objet sonore, aussi difficilement identifiable, et, pour tout dire : sidérant.
Although discrete, the career of saxophonist Philippe Maté includes nonetheless several indispensable albums: be it with the Acting Trio, Jean Guérin (Tacet) or Jef Gilson (Workshop), his collaborations in a big band or quartet with Lawrence “Butch” Morris, his presence in the Saxophone Quartetand also on the brilliant L'Enfant assassin des mouches by Jean-Claude Vannier.
As for the man in the background, Daniel Vallancien, a sound engineer rarely featuring on the sleeves, the collection Actuel on the BYG label owes much to him (he is at the controls behind Anthony Braxton, Don Cherry, Sonny Sharrock or Steve Lacy), the same goes for Saravah for who he notably recorded Areski, Brigitte Fontaine, Maurice Lemaître or the Cohelmec Ensemble: not bad for starters! What is more, Daniel Vallancien is one of a prestigious group of French recording engineers with open ears and often themselves musicians, even if only occasionally for some, including Bruno Menny, Daniel Deshays or Jean-Marc Foussat, who have all recorded remarkable albums as leaders.
Behind this collaboration was the idea ofcreating music which was free, direct and spontaneous, while having also a minimum of advance planning. Music, according to the brief liner notes desirous to “remove itself from long and patient laboratory experiments ”. So, there can be found here none of the sophisticated tools associated withelectroacoustic research, but mainly a recording mixer console, which, in the hands of Daniel Vallancien acts directly on the original instrumental sound in real time, modifying and multiplying it while respecting the natural flow.
Be it Paul Méfano, Betsy Jolas, Gérard Grisey or Jacques Lejeune, many contemporary composers working in France have, at one time or another, includedthe saxophone in their work. Michel Redolfi, for example, with the GRIM and then the CIRM , experimented with saxophonist André Jaume on a convincing recording (Hardscore). Nothing, however, can compare to the singularity of the dialogue between Philippe Maté and Daniel Vallancien, which they themselves describe as being “serious, sarcastic orhumorous”, with, here and there, “disturbing sounds”. Words, however, even those used by the protagonists themselves, are insufficient to describe such a sonic object, difficult to identify and, it has to be said, extraordinary.
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budaallmusic · 5 years
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Jean-Charles Capon / Philippe Maté / Lawrence "Butch" Morris / Serge Rahoerson ‎– Untitled #Palm 1977 🇫🇷 Cello – #JeanCharlesCapon Composed By – J. C. Capon (tracks: A3), Jef Gilson (tracks: A1, A2, B1, B2a), #SergeRahoerson (tracks: B2b) Drums – #SergeRahoerson Photography By – #ThierryTrombert Photography By [Maté] – #Horace Recorded By – #JefGilson Tenor Saxophone – #PhilippeMaté Trumpet – Lawrence "Butch" Morris #ButchMorris https://www.instagram.com/p/B4TJYArpFQm/?igshid=xi0xnkv6hakg
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holterplouch · 5 years
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<2383km>
-Paraguary-
01/11/18
En suivant les conseils de Guillermo, un Uruguayen qui habite
à Asuncion nous décidons de partir pour Paraguarí , avec Margot et Romain, où nous esperons trouver de la nature.
Depuis le début du voyage nous n'avions pas encore eu l'occasion d'être immergé en pleine nature.
Grande première car nous arrivons à Paraguarí sans logement mais dès notre
arrivée nous demandons autour de nous et trouvons très rapidement un camping.
Margot et Romain ont tout le materiel mais pour nous c'est une
autre histoire...!
Nous louons une tente et empruntons les matelas des canapés pour deux
nuits.
02/11/18
Petite randonnée matinale pour aller
petit-dejeuner au sommet du mont Cerru. Avec une petite gueule de bois dans les jambes... pas facile mais tellement
gratifiant!
03/11/18
Arrivée a Ybycui, petite ville de 20 887 habitants où l'attraction principale est le parc national de la Rosada.
04/11/18
Nous arpentons le parc de cascade en cascade où il est possible de se baigner et de se relaxer... journée bien remplie où l'on prend le plein de nature. (Le parc n'étant pas très touristique nous ne croisons pas énormément de monde.) Ca fait du bien!
05/11/18
Journée flemme, BBQ, bières et découverte de Ybycui.
06/11/18
Nous nous rendons à Carapegua pour prendre le bus pour Encarnacion. (40 min de Ybycui)
Petit déjeuner acheté dans une station service que nous mangeons dans la rue en attendant le bus. Le supposé propriétaire de la compagnie de bus nous tient compagnie. Il boit son maté et nous parle, vite, du coup on comprend pas grand chose!!
Le bus arrive, Romain le pro de la négociation nous baisse le prix du bus de 80GY à 55 par personne! Parfait!
Nous nous sommes levés tôt et avons passé la pire nuit au monde ( 45° et un milliard de moustiques) la petite sieste réparatrice est donc de rigueur, je me fais réveillée par des gouttes d'eau qui passent à travers le toit du à de forte pluies.
-Encarnación-
7-8/11/18
Petite ville de 69 000 habitants, 10 eme ville du Paraguay ( la 10e en France est Lille avec 256 000 habitants).
Nous cherchons un hôtel ou un camping dans la ville. Nous élisons domicile pour 2 nuits à l’hôtel Maui Waui ou nous faisons la rencontre de Philippe, Medhi et Cristian et buvons beaucoup de cachaça! Un dernier petit moment de détente au Paraguay avant le passage de la frontière par train le lendemain matin.
Encarnacion / PARAGUAY
PASSAGE DE FRONTIERE //// En train
Possadas / ARGENTINA
09/11/2018
Nous arrivons en Argentine avec un petit train qui traverse le fleuve. Margot et Romain ont oublié de faire tamponner leur passeport en rentrant au Paraguay du Brésil. Ils doivent donc payer une taxe de 25€ ( très grosse somme dans leur buget serré) ou retourner à Ciudad del Este la ville par laquelle ils sont arrivés. Ils décident de payer l'amende car retourner là bas leur coûterait de toute façon beaucoup plus cher!
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reseau-actu · 6 years
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Le Comité des droits de l'homme de l'Onu va se prononcer contre la loi française interdisant la burqa et le niqab. Une proposition née grâce à la culpabilité occidentale qui gangrène les institutions nées après la Seconde guerre mondiale.
Atlantico : Alors que le monde post-1945 s'est construit sur la création de nombreuses agences internationales, donnant naissance à un multilatéralisme reposant sur l'ONU, le FMI, l'OMC ou même la Francophonie, ce système semble désormais affaibli. Ne peut-on pas voir ici la révélation d'une confusion entre valeurs occidentales et universalisme qui s'est peu à peu révélée à l'aune de la montée en puissance de pays comme la Chine ? 
Philippe Fabry : Il est indéniable que le système mis en place en 1945 reflétait les rapports de forces de l’époque : une place centrale était donnée aux vainqueurs de la guerre en Europe, auquels on adjoignait la Chine qui avait été le principal allié des Etats-Unis et de l’Empire britannique contre le Japon. Les membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sont les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale. En 1950 ces pays représentaient ensemble plus de 50% du PIB mondial, et les pays occidentaux du Conseil, les USA, le Royaume-Uni et la France, représentaient à eux seuls près de 38 %.
Il faut encore ajouter à cela que les Etats-Unis dominaient les autres principaux vaincus, à savoir l’Allemagne, l’Italie et le Japon, lesquels comptaient pour près de 12% du PIB mondial, de sorte que même face à la Chine (4,5%) et la Russie (9,6%) communistes, le camp dirigé par les Etats-Unis contrôlait la moitié de l’économie mondiale.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire aujourd’hui, le rapport n’a pas évolué défavorablement aux Etats-Unis : d’après les données du FMI en 2017, si leur part dans le PIB mondial a légèrement reculé ( de 28 à 24 %), tout comme celle de l’Europe (de 26 à 21 % environ) celle du Japon a doublé (de 3 à 6%). Les Occidentaux et leur allié japonais demeurent donc majoritaires dans le PIB mondial. La Russie, de son côté, n’est plus aussi imposante qu’au temps de l’URSS et a vu sa part dans l’économie divisée par 5. En revanche, la Chine a bondi et représente à elle seule 15 % de l’économie mondiale.   
Les soubassements du système international, et notamment de la domination occidentale, n’ont donc pas été sérieusement entamés, contrairement à ce que l’on entend souvent : certes le reste du monde s’enrichit, mais pas aussi vite qu’on n’en a le sentiment, ou en tout cas les Occidentaux eux-mêmes se sont suffisamment enrichis pour que leur rang ne soit pas encore sérieusement menacé.
En revanche, on peut relever qu’au cours de la dernière décennie, la Chine a atteint un poids économique similaire à celui du Pacte de Varsovie dans les années 1950, ce qui fait renaître des tensions similaires à celles de cette époque.
Et ce d’autant que, pour revenir à la question des valeurs, on attendait de l’enrichissement de la Chine qu’il débouchât sur une ouverture politique, une démocratisation, et que ce que l’on observe depuis les derniers mois est un retour des pires pratiques autoritaires du Parti Communiste, avec un Xi Jinping qui est devenu dirigeant sans limite de temps, la réédition de purges massives dans le Parti et la déportation de populations par centaines de milliers des Ouïghours du Xinjiang. Et ce retour de pratiques autoritaires, précisément, s’inscrit dans le processus d’affirmation nationale de la Chine : c’est un moyen pour le gouvernement chinois de manifester son insoumission à l’Occident que de se crisper de la sorte en rejetant les valeurs occidentales, les droits de l’homme, etc.
En quoi la culpabilité occidentale a-t-elle pu participer à ce mouvement ? En quoi la volonté de prôner ce multilatéralisme s'est-il heurté à une réalité différente, notamment en termes de valeurs ? 
Plutôt que de parler simplement de culpabilité, j’évoquerais plutôt une évolution de la vision occidentale du rôle civilisateur.
Aujourd’hui, on a souvent tendance à ricaner ou à s’offusquer des propos que Jules Ferry tenait à la fin du XIXe siècle et qui résumait bien l’état d’esprit des Européens de l’époque, sur le devoir et le droit des races supérieures - l’européenne blanche, en l’occurrence - à éduquer les races inférieures.
Pourtant, si l’on n’est pas hypocrite, on doit admettre que la position occidentale est toujours la même : l’Occident estime de son droit et de son devoir de civiliser le reste du monde, et c’est à ça que devaient servir ces institutions internationales. La seule chose qui a changé est que les Occidentaux, qui ont eux-mêmes poursuivi leur processus de civilisation, ont estimé plus moralement élevé de recourir à ce genre d’instances et à une démarche plus consensuelle que le fouet colonial pour arriver à ce résultat escompté de l’éducation des pays sous-développés.
Il faut donc se méfier de cette idée de « culpabilité », car en réalité les Occidentaux n’ont jamais cessé de s’estimer supérieurs ; au contraire, ils estiment, sans forcément l’avouer, comme un élément de leur supériorité morale leur capacité à culpabiliser de leurs mauvaises actions passées - c’est cette capacité qui fait d’eux des nations civilisées, et soyons francs : si l’on ne demande pas aux pays arabes de se repentir pour des siècles de traite négrière, c’est parce qu’on les estime trop barbares et arriérés pour partager des sentiments aussi élevés que nous. C’est là un des grands non-dits de la politique internationale depuis maintenant plusieurs décennies.
Or, quand vous estimez la moitié de vos partenaires comme des sous-civilisés mais que vous refusez d’en tirer les conséquences en l’admettant publiquement et en vous imposant d’autorité, et de privilégier l’alternative qui est de tenter une démarche consensuelle, vous vous retrouvez souvent obligé de reconnaître les mêmes droits à la parole à des pays totalement arriérés ou tyranniques, et les mêmes places statutaires qui vont avec. C’est ainsi qu’on a vu régulièrement siéger voire présider à des comités censés veiller à la défense des droits humains de pays qui mériteraient toutes les condamnations possibles au regard de ce principe.
Là est sans doute la principale désillusion actuelle du multilatéralisme : pour amener des peuples et gouvernements étrangers à adopter les contraintes de la civilisation, dialoguer d’égal à égal ne suffit pas. 
Un système efficace de ce point de vue ne devrait-il pas reposer un Occident qui s'assume et défend ses valeurs, quitte à vouloir dépasser un multilatéralisme qui ne semble plus exister qu'en théorie, contrairement à ce que semble en penser Emmanuel Macron ? 
C’est tout le sens de l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. C’est ce que n’ont pas compris la plupart des commentateurs, qui ont dit que Donald Trump serait un président isolationniste. En réalité l’isolationnisme de Donald Trump n’existe qu’en ce qui concerne la prise de décision : les Etats-Unis doivent être seuls à décider, et les autres doivent suivre. C’est assumer totalement le rôle des Etats-Unis comme prince des nations. Cela n’est pas non plus totalement inédit : en fait c’était déjà l’attitude de Ronald Reagan, qui en avait assez de voir son pays céder continuellement aux Soviétiques et s’adresser à eux poliment comme s’il s’agissait de rapports d’égal à égal. En arrivant au pouvoir, Reagan affirma qu’il y avait un camp du bien et un empire du mal, et qu’il était hors de question de renvoyer les deux dos à dos, de faire comme si tout se valait.
Aujourd’hui, Donald Trump fait la même chose, mais avec un discours moins encombré de morale, du moins pour le moment : la Chine doit plier parce qu’elle ruine les Etats-Unis et pille leurs innovations. Mais il est vraisemblable que, le conflit se prolongeant, l’accent sera mis de plus en plus sur le caractère maléfique du régime du Parti Communiste Chinois.
Permettez-moi de finir sur une analyse plus fondamentale, que j’ai déjà évoquée dans vos colonnes : depuis 1945, les Etats-Unis bâtissent un Etat mondial dont ils sont le suzerain qui devient progressivement le souverain, sur le même mode que les rois d’Europe ont bâti les Etats modernes européens. La différence est qu’à la place d’un prince il y a une nation-prince, les Etats-Unis, et à la place des grands féodaux à dompter il y a des nations indépendantes. Les Nations-Unies sont pour les Etats-Unis l’équivalent des Etats Généraux pour les rois de France : un outil de légitimation du pouvoir, certainement pas un organe de contrôle. Les USA recourent aux Nations Unies lorsqu’ils souhaitent légitimer leur action par le consensus apparent de la communauté internationale, mais ne se sont jamais privés de faire ce que bon leur semblait si l’ONU n’était pas d’accord (en Irak, notamment).
Or, dans la construction d’un ordre étatique, cette coopération avec une assemblée légitimante n’est qu’une étape, à laquelle succède, une fois le prince suffisamment puissant, une phase absolutiste.
C’est vers l’équivalent de cela qu’on se dirige, et cela passera par la réduction des derniers grands barons hostiles au pouvoir du prince des nations : la Russie et la Chine.
La guerre commerciale de Donald Trump n’est à ce titre qu’une première étape : ce que cherche Trump, ce n’est pas simplement ramener la Chine à la table des négociations, c’est la tordre, la faire plier, casser le régime chinois comme les USA ont jadis cassé l’URSS. C’est pourquoi le Président des Etats-Unis applique une à une toutes les recettes de Reagan qui ont mené à l’effondrement soviétique. L’idée étant qu’une fois la Chine matée, la Russie ne tiendra pas longtemps.
L’isolationnisme de Trump, ce n’est pas le repli, c’est l’élimination méthodique de la concurrence pour établir définitivement le monopole de la puissance américaine.
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merzbow-derek · 5 years
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POST-POST-SCRIPTUM 1048
JEAN-CHARLES CAPON, L'Univers-solitude, SouffleContinu Records
Bien que minoritaire dans l'histoire du jazz et de l'improvisation, le violoncelle a fini par se tailler une place de choix, que ce soit sur le continent américain (Fred Katz, Calo Scott, Abdul Wadud, Diedre Murray, Peggy Lee) ou en Europe (Tristan Honsinger, Maarten Altena, Denis Van Hecke, Ernst Reijseger).
Tout comme Didider Petit, Jean-Charles Capon est un des virtuoses français de l'instrument, qu'il commence à pratiquer en professionnel dès le début des années 1960 avant de créer le Baroque Jazz Trio. Rapidement, son nom est associé à quelques groupes cultes dont il est membre ou invité de luxe (Confluence, Perception, Speed Limit), mais aussi à de nombreux musiciens de (free) jazz plus ou moins renommés, dont David S. Ware (avec qui il grave en duo l'impeccable From Silence To Music), Philippe Maté, Michel Roques, André Jaume ou Joe McPhee (au sein de Po Music). Jef Gilson participe à le lancer (ils enregistrent ensemble dès 1968) avant que Pierre Barouh, patron des disques Saravah pour lesquels Jean-Charles Capon collabore avec Brigitte Fontaine et Areski, ne lui offre de réaliser son premier album sous son nom : L'Univers-solitude.
En compagnie du percussionniste suisse Pierre Favre, Jean-Charles Capon y démontre dans chaque registre une inventivité bien au-delà de tout arrière-plan rythmico-mélodique traditionnel, tant la fluidité du phrasé complète à merveille une tessiture pour le moins étendue : Jean-Charles Capon ne vénère pas pour rien Duke Ellington, John Lewis et Gabriel Fauré, comme en attestent d'ailleurs ultérieurement ses relectures habitées de "Mood Indigo", "Django" et "Après un rêve". Quant à Pierre Favre, il n'est pas là pour jouer les utilités : ses recherches de timbres et combinaisons de rythmes complexes offrent au violoncelliste français un bel écho tout au long d'un disque remarquable enfin réédité comme il se doit.
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The cello, although considered a minority instrument in the history of jazz and improvisation, has carved itself a niche, both in the USA (Fred Katz, Calo Scott, Abdul Wadud, Diedre Murray, Peggy Lee) and in Europe (Tristan Honsinger, Maarten Altena, Denis Van Hecke, Ernst Reijseger).
Alongside Didier Petit, Jean-Charles Capon is one of the French virtuosi on the instrument, that he began playing professionally at the beginning of the 60s before creating the Baroque Jazz Trio. His name was rapidly linked to different cult groups for who he became the guest star (Confluence, Perception, Speed Limit), but also with many more or less well-known (free) jazz musicians including David S. Ware (with whom he recorded the impeccable duo From Silence To Music), Philippe Maté, Michel Roques, André Jaume or Joe McPhee (as part of Po Music). Jef Gilson helped get his career under way (they recorded together as far back as 1968) before Pierre Barouh, boss of Saravah records with who Jean-Charles Capon played alongside Brigitte Fontaine and Areski, offered him the opportunity to record his first album: L'Univers-solitude.
In the company of Swiss percussionist Pierre Favre, Jean-Charles Capon demonstrated, in all registers, a level of invention way beyond a traditional rhythmic and melodic background, with the fluid phrasing a perfect complement to his extended range. It is not for nothing that Jean-Charles Capon admires Duke Ellington, John Lewis and Gabriel Fauré, as can be heard on his later highly personal versions of "Mood Indigo", "Django" and "Après un rêve". As for Pierre Favre, he is not there just to make up the numbers: his timbral research and combinations of complex rhythms offer the French cellist wonderful interaction throughout this remarkable album which had finally been given a dignified rerelease.
The fluidity of the phrasing, timbral research, complex rhythmic combinations and rare sense of improvisation make this one of the best modern jazz recordings on the Saravah label in the 1970s.
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merzbow-derek · 6 years
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POST-SCRIPTUM 995
AGITATION FRITE
TROIS ENREGISTREMENTS SUPPLÉMENTAIRES PARMI 606 COMMENTÉS DANS AGITATION FRIIITE -14
À LA UNE À LA DEUX À LA TROIS !
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merzbow-derek · 6 years
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POST-SCRIPTUM 914
ARESKI, Un Beau matin (1971)
Ceux qui ne lisent pas jusqu’au bout les crédits sur les pochettes de disques le méconnaissent forcément : Areski est certes le compagnon de Brigitte Fontaine, mais aussi son atler ego créatif, compositeur attitré de la plupart des musiques de ses chansons. Et bien que leurs paroles ne soient pas de sa plume, mais de celle de son épouse, Areski n’en est pas moins poète. De plus, il sait tout faire : composer, arranger, chanter, improviser, jouer de tous les instruments et même jouer la comédie ! Areski, pour tout dire, c’est le mariage réussi de la tradition d’un Munir Bashir avec la sophistication européenne héritée d’un Jean-Claude Vannier, le grand écart entre Versailles (où il est né) et le maghreb. Areski, c’est la chanson rive gauche dégrossie de toute emphase, puis revue et corrigée au contact de la musique arabo-andalouse… C’est le sens du happening du Living Theatre conjugué au feeling du free jazz d'essence cosmique ; la poésie surréaliste réactualisée à l’aune d’un vécu enraciné dans la culture kabyle… Tout ça et bien plus encore.
Son talent, Areski le tient de son observation des vedettes du chaâbi, qu’il teste d'abord dans les bars et les tripots avant de rencontrer, sous les drapeaux, le chanteur Jacques Higelin avec qui il enregistre un premier album culte et qui lui présente sa future femme, Brigitte Fontaine donc. Avec elle, entre 1969 et 1980, Areski est à l’origine d’une page essentielle de l’underground fran��ais dont Comme à la radio (L’Art Ensemble of Chicago est de la partie), Je ne connais pas cet homme, L’Incendie, Le Bonheur et Vous et nous constituent les sommets. Pour autant, Areski n’a jamais vraiment songé à faire carrière sous son nom, malgré le magnifique Un Beau matin originellement édité en 1970, et qu’il est grand temps de (re)découvrir (mieux vaut tard que jamais). Évidemment, les fidèles s’y retrouvèrent, notamment Jean-Charles Capon, auteur de l’inspiré L’Univers-solitude, Brigitte Fontaine bien sûr, ou Daniel Vallancien, auteur d’un non moins inspiré duo avec le saxophoniste Philippe Maté. Tous au service d'un univers poétique acerbe, engagé mais dépourvu de tout militantisme, et perméable aux influences du monde avant que cela ne devienne une mode.
Inspiré, poétique, en un mot essentiel : avec ceux de Maurice Lemaître, Catharsis, Claude Yvans, Mahjun, Barney Wilen, Cohelmec Ensemble et Michel Roques, Un Beau matin est un des meilleurs albums produits par Pierre Barouh pour son label Saravah.
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Only those who read all the credits on record liner notes will know the full details: Areski is of course Brigitte Fontaine's partner in life, but also her creative alter ego, and the composer of the music of most of her songs. Even though it was his wife Brigitte and not him who wrote the lyrics, Areski is a poet in his own right. Furthermore, he is polyvalent: composing, arranging, singing, improvising, playing every possible instrument and even acting! Areski, to sum up, is the perfect mix of the tradition of Munir Bashir with the European “sophistication” of someone like Jean-Claude Vannier, one foot permanently in Versailles (where he was born) and the maghreb. Areski, is left bank French songs without the stylistic effects, revised and updated through contact with arab-andalusian music. He is a Living Theatre style happening with a dose of cosmic free jazz; surrealist poetry viewed through the prism of Kabyle culture… All that and a lot more!
Areski honed his talent observing the stars of traditional chaâbi, testing it out in bars and dives before meeting, during military service, the singer Jacques Higelin with whom he would record his first cult album, and who would present him to his wife-to-be, Brigitte Fontaine. Between 1969 and 1980, with her, Areski would contribute an essential chapter to French underground music including classics such as Comme à la radio (with the Art Ensemble of Chicago), Je ne connais pas cet homme, L’Incendie, Le Bonheur and Vous et nous. For all that, Areski has never really tried to have a career under his own name, in spite of the wonderful Un Beau matin first published in 1970, and which it is high time to de (re)discover (better late than never). Those already in the know will not be surprised to see, especially, Jean-Charles Capon, author of the inspired L’Univers-solitude, Brigitte Fontaine of course, or Daniel Vallancien, author of a no-less inspired duo with saxophonist Philippe Maté. All contributing to an acerbic poetic universe, concerned but never militant, and open to worldwide influences long before they became a fashion.
Inspired, poetic, in a word essential: Un Beau Matin is one of the best albums of the French underground produced by Pierre Barouh on his label Saravah, alongside those by Maurice Lemaître, Catharsis, Claude Yvans, Mahjun, Barney Wilen, Cohelmec Ensemble et Michel Roques.
( Pierre Barouh, par là )
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merzbow-derek · 6 years
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POST-SCRIPTUM 1003
TWO OF MY ALL-TIME FAVORITES (284): Acting Trio “Acting Trio” & Jean-Charles Capon / Philippe Maté / Lawrence “Butch” Morris / Serge Rahoerson
( Philippe Maté, par là )
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merzbow-derek · 6 years
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POST-SCRIPTUM 926
SON NOM D’AGITATION FRIIITE DANS CALCUTTA DÉSERT
Ceci n’est pas tout à fait la couverture (sous-titre à modifier, photo à centrer, etc.), mais c’est l’idée.
Par contre ceci est un descriptif plus ou moins précis établi par l’éditeur Lenka lente : 
Dans ce dernier des trois volumes qui constituent Agitation Frite, saisissant panorama de l’underground musical français, Philippe Robert documente les pratiques de l'underground national. Entre autres composé pour moitié d'entretiens (26 interviewés parmi lesquels François Tusques, Joëlle Léandre, Delphine Dora, Jean-Baptiste Favory, André Jaume, Gérard Siracusa, Daniel Deshays, Philippe Carles, Théo Jarrier…), ce livre renferme également plus de 500 chroniques de disques conseillés.
Du rock psychédélique au free jazz, de la poésie sonore à l'électroacoustique, de l'acid folk au Rock In Opposition, de la library music à la "chanson expérimentale", des anti-yéyés aux outsiders, du punk-rock à l'indus, des field recordings à l'improvisation libre, du hardcore au post-rock, du noise au black metal...
Ou Pôle, Pataphonie, Subversion, Emergency Exit, Vincent Gémignani, Jean-Yves Labat de Rossi, Stabat Stable, Jean-Baptiste Barrière, Jean-François Pauvros, Nyl, Joseph Dejean, Didider Levallet, Cathy Heyden, Les Asociaux Associés, Nuts & Co, Angel Face, Om, Alain Meunier, Philippe Maté, Nommo, Confluence, Ariel Kalma, Jean-Philippe Blin, Soggy, Mug, Warlus, Didier Bocquet, Alain Saverot, Julien Grycan, Celebration, Demon & Wizard, Peste Noire, Rosa Yemen,  Jean-Claude Deblais, Subtle Turnships, Flaming Demonics, Théorème, Rose Mercie, Alpha du Centaure, Éclosion, Michel Roques, Jean-Charles Capon, Synchro Rhythmic Eclectic Language, Temple Sun, Cortex, 010, Jacques Lejeune, André Almuro, Prune Bécheau, Chausse Trappe, Pacific 231, Manon Anne Gillis, La Sonorité Jaune, Trou aux Rats, Entre Vifs, Toy Bizarre, Plat du Jour, Calcium, Oxyde, Amphyrite, Tötenköpf, Les Homard Violets, Jean Tinguely, Robert Filliou, Tonton Macoute, Claude Engel, Popol Gluant, ZB Aids, Cobra Matal, Doc'Daïl, Perception, Archaïa, Mahtab, Dharma Quintet, Cohelmec Ensemble, Dernier Cri, Musique en Chantier, Delired Cameleon Family, Art & Technique, Alain Pinsolle, Lô, Horrific Child, La Baracande, Jéricho, Ghédalia Tazartès, Opéra Mort, Placenta Popeye, Babel, Mozaïc, Théâtre du Chêne Noir, Acanthus, Heriatus Corporation, Pierre Raph, S. Ramses, Sonorhc, Newtone Experience, Tankj, Virgule IV, L'Empire des Sons, Luc Kerléo, Michel Potage, Marc Baron, Gutura, Annick Nozati, Sun Stabbed, La Morte Young, Mesa Of The Lost Women, Regrelh, Claude Yvans & Danou, Jeff, Natural Snow Buildings, Martial Bécheau, Jean-Marie Massou, Jacques Brodier, Olivier Brisson, Astreinte, Gil J Wolman, Nouveaux Riches, Minamata, Daniel Laloux, Jean-Louis Brau…, …, …
Animateur du blog Merzbo-Derek, collaborateur de Revue & Corrigée et ancien collaborateur de Jazz Magazine, Les Inrockuptibles, Octopus ou Mouvement, Philippe Robert a consacré plusieurs ouvrages à la musique créative, parmi lesquels : Musiques expérimentales, Post-Punk, No Wave, Indus & Noise, Agitation Frite 1 et 2, et, en collaboration avec Guillaume Belhomme, Free Fight This Is (Our) New Thing.
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