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#D'Avrigny
christophe76460 · 1 year
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BIOGRAPHIE DE PIERRE DU MOULIN
Pierre Du Moulin, né le 16 octobre 1568 à Buhy et mort le 10 mars 1658 à Sedan, est un pasteur et théologien protestant français réputé pour son orthodoxie. Il est connu comme premier pasteur du temple de Charenton et tenant de l'Académie de Sedan l'espace d'une trentaine d'années (1621-1658).
Pierre est le fils de de Joachim Du Moulin, pasteur protestant, et le petit-fils de Charles Dumoulin, juriste de renom. Le 24 avril 1564, Joachim épousa en l'église d'Orléans, demoiselle Françoise Gabet, fille d'Innocent Gabet, juge pour le Roi, à Vienne en Dauphiné (qui sera tué par les catholiques peu après le massacre de la Saint-Barthélemy). De ce mariage sont issus quatre enfants : Esther, Joachim, Pierre et Éléazar.
Joachim du Moulin, avec ses deux enfants, Esther et Joachim, âgés de trois ans et de un an, et sa femme enceinte de Pierre, fuyait la persécution ; il avait été chassé de son église de Mouy. Après avoir erré de retraite en retraite, la famille arrive au château de Buhy, en Vexin. Monsieur de Buhi, protestant, frère de Philippe Duplessis-Mornay, lui offrit un asile. C'est dans ces circonstances que naquit Pierre du Moulin, le 16 octobre 1568.
En 1570, l'édit de Pacification permit à Joachim de réunir toute sa famille à Cœuvres, où était réfugiée l'église protestante de Soissons, chez Jean Ier d'Estrées ; église dont il était le pasteur. Après le massacre de la Saint-Barthélémy, Antoine d'Estrées, qui succédait à son père, change de religion et chasse ses anciens protégés.
Ils trouvèrent la protection du duc de Bouillon, alors Henri-Robert de La Marck, et arrivèrent à Sedan le 3 janvier 1573. La mère, Françoise, mourut peu après leur arrivée, le 13 février 1573. L'année suivante, Joachim du Moulin se remaria, avec Guillemette d'Avrigny « de la maison d'Anserville». De ce second mariage naquirent trois enfants : Marie, Jean et Daniel.
Quelque temps après il alla de nouveau servir l'église réformée de Soissons, installée alors Saint-Pierre-Aigle, laissant ses enfants à Sedan.
En 1584 Joachim du Moulin revint à Sedan pour s'y fixer. Pierre suivait les cours du collège, nouvellement fondé.
En 1588, fuyant les guerres de la Ligue, il s'échappa en Angleterre. Il y devint le précepteur du fils de la comtesse de Rutland, lequel étudiait à Cambridge. C'est ainsi qu'il suivit les cours du docteur Wittaker. Durant les vacances, il allait à Londres au contact de l'église réformée wallonne.
Il était installé depuis quatre ans en Angleterre lorsqu'il se résolut à rejoindre Leyde où son ami François du Jon professait la théologie. Il accepta un poste de conrecteur, sorte de maître-adjoint, au collège de Leyde. Peu après, il fut admis, sur concours, à l'âge de vingt-quatre ans, professeur à l'Académie de Leyde. Il resta dans cette charge cinq ans et trois mois.
En 1595, il publia sa première œuvre, qui eut de nombreuses rééditions : La Logique françoise.
À Leyde, il prend pension chez Joseph Juste Scaliger, où il rencontre des personnages distingués et de grand mérite et s'y fait de puissants amis. Durant son séjour à Leyde, il fréquente, Paul Trude Choart, duc de Buzenval, alors ambassadeur de France à La Haye.
En 1599, il revient à Paris, où on lui confie le soin d'accompagner, avec la fonction de chapelain, la princesse Catherine de Bourbon en Lorraine. Chaque année d'abord, puis, à partir de 1603, tous les deux ans, il faisait le même voyage, qui durait trois mois. C'est au cours de ce voyage, en 1599, qu'il rencontra à Vitry-le-François, Marie Colignon, « demoiselle de la Religion » ; il l'épouse à son retour en France.
Il s'installe ainsi, en 1599, à Grigny, comme pasteur, puis se déplace, vers 1603, dans la paroisse d'Ablon. Pierre Du Moulin fut le premier pasteur du temple de Charenton.
En août 1605, il est député à l'assemblée politique générale de l’Église réformée qui se tient à Châtellerault.
Il passe ainsi une quinzaine d'années de controverses, contre les catholiques, mais aussi contre certains réformés. Il est appelé en 1615 en Angleterre pour y travailler à une réunion des églises protestantes, et préside le synode d'Alès en 1620.
Dans cette année 1620, la situation politique se gâte pour les réformés. Pierre Du Moulin quitte alors la France pour Sedan où il arrive le 16 janvier 1621, pour quelque temps pensait-il ; il y resta 37 ans, jusqu'à sa mort.
Il sera l'une des personnalités les plus puissantes et les plus influentes de l'Académie de Sedan et le précepteur de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne.
Vers 1638, il écrit Esclaircissement des controverses salmuriennes qui circulera neuf ans à l'état de manuscrit avant d'être imprimé ; il en permit la publication en 1647.
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Villefort: pansexuality is a tiger, and tigers always attack from behind...
D'Avrigny: ...
D'Avrigny: your daughter is dead, wtf are you talking about
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jbk405 · 5 years
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As I approach the climax of The Count of Monte Cristo again, I realize that I’ve never seen any love for Doctor d’Avrigny.  He’s not a major character -- I don’t think we ever learn his first name -- but he’s one of the only characters in the entire novel who figures out that something is going on.  He’s not a target of the count or one of his unwilling tools, he’s just a doctor and a friend of Villefort, but he’s got a good dosing of common sense and he can see what’s right in front of his eyes.
The Marquis de Saint-Méran dies under suspicious circumstances, and then the   Marquise de Saint-Méran dies under similar suspicious circumstances, and d’Avrigny says “These two were obviously poisoned”.  He wasn’t present at either of their deaths so he can’t swear they were poisoned, he can’t make it a legal accusation, but come on it’s obvious.
Then Barrois dies and d’Avrigny is present at this death and when Villefort tries to wave it off as a coincidence or bad luck or who-knows-what d’Avrigny practically shakes him as he points out COME ON DUDE PEOPLE ARE BEING POISONED TO DEATH IN YOUR HOUSE.
He’s got no skin in this race, no inheritance or vendetta tied up in the affair, but he figures it out nonetheless.
It’s just so refreshing to see somebody who can see the flashing neon lights that so many other people deliberately ignore.
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heartofsurgingflame · 4 years
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villefort: *sobbing* i think i have feelings for danglars but he's out of my league
dr d'avrigny: wait like? like baron danglars? the banker?
villefort: ...yes
d'avrigny: THE UGLY ONE?
villefort: the what
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ha-ka-nai · 4 years
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Oh, o homem - murmurou d'Avrigny -, o mais egoísta de todos os animais, a mais personalista de todas as criaturas, sempre a acreditar que a terra gira, que o sol brilha, que a morte ceifa só para ele; formiga a amaldiçoar Deus do alto de uma folha de relva!
O Conde de Monte Cristo, Alexandre Dumas, página 938
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*holds D'Avrigny*
Precious baby, I hate you so much.
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Villefort is being gay for Count but only because he is traumatized and is drawn to people who have no respect for him.
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