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#éditions flammarion
aforcedelire · 3 months
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Rita, Marie Pavlenko
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Enfiiiin je découvre un roman ado de Marie Pavlenko ! J’ai beaucoup aimé. Dans son dernier roman, on suit l’histoire de Rita : mais on la voit à travers les yeux de ses amis, de ses profs, de son amoureux. À la façon du roman Astra de Cedar Bowers, on ne voit quasiment jamais Rita de son point de vue à elle. On apprend qu’elle est magnétique, mystérieuse, qu’elle fait tourner les têtes et qu’elle est bourrée de qualités. En filigranes, on commence à comprendre qu’il s’est passé quelque chose, qu’il lui est arrivé quelque chose. De grave et d’horrible. Et que les protagonistes semblent en parler à quelqu’un : la police, peut-être ? En tout cas, petit-à-petit, on assiste au portrait dressé de cette jeune fille hors du commun, et à son déclin, pour arriver au moment où tout a basculé. J’ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé. Tout au long du roman, j’ai fait des suppositions, je voulais vraiment en savoir plus : la tension s’installe progressivement, et je me suis plusieurs fois dit « mais qu’est-ce qui s’est passé ??? ». Et puis arrivée vers la fin, je me suis rappelée que (pour mon plus grand malheur) j’avais entendu des bribes de spoils à la librairie, donc j’ai fini par comprendre le pourquoi du comment un peu avant la fin. Mais quelle fin ! C’était magistral. Et si vous voulez découvrir ce roman, entrez-y sans filets (et sans vous faire spoiler, vraiment) ; je conseillerai même de ne pas lire le résumé, et d’y aller. On aborde plein de sujets d’actualité, ça parle d’adolescence, d’amitié, de premiers amours, de premières découvertes, et de la vie. Bref c’était vraiment bien, ça m’a énormément plu !
09/02/2024
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lesparaversdemillina · 3 months
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Dès que sa bouche fut pleine de Juliette Oury
Chèr(e) loulou, Dans ce roman, l'auteure soulève avec esprit et audace des questions sur nos normes sociales. Malheureusement, le personnage principal manque parfois de profondeur émotionnelle. Malgré tout, l'audace de l'ouvrage ne laisse pas indifférent.
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angelitam · 26 days
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Partageons mon rendez-vous lectures #14-2024 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. L’Inuite de Mo Malo L’inuite de Mo Malo – Editions La Martinière Krummavisur de Ian Manook Krummavisur de Ian Manook – Editions Flammarion Carolyn et John de Stéphanie des Horts Carolyn et John de Stephanie des Horts – Editions Albin Michel En lecture, L’eau qui dort de Fiona Barton L’eau qui dort de Fiona Barton – Editions Fleuve…
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cecileguillard · 1 year
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Le 19 avril prochain paraîtra mon premier livre de cuisine, aux côtés de la très inspirante Sonia Ezgulian aux éditions Flammarion : Le goût de l'imprévu !
A la manière d'un carnet de voyage, partez avec nous à Lyon, Agde, Sète et Port-En-Bessin, pour une aventure riche en rencontres et en découvertes culinaires...
Tout est une affaire de liens, de sensations et d'émotions : vous le découvrirez à la lecture !
Sonia sera en dédicace à Paris le 15 avril au salon du livre de cuisine ancien et moderne ( parc Georges Brassens Paris 15), Le 21 avril chez Arance Sicilyon (Lyon 7e) de 16h à 18h
D'autres dates à suivre !
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abridurif · 2 months
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Le plus bel amour, c’est l’amour auquel-on-ne-pense-pas. Certaines personnes peuvent faire l’amour en se vidant totalement l’esprit pour ne plus être que sexe ; d’autres ne peuvent jamais se libérer complètement, et se disent tout en faisant l’amour : « Est-ce vraiment moi ? Suis-je bien en train de me conduire ainsi ? C’est curieux. Je ne le faisais pas il y a cinq minutes. Dans un petit moment, je ne le ferai plus. Que dirait maman ? Comment peut-on seulement imaginer de se comporter ainsi ? » La première catégorie – ceux qui peuvent vider totalement leur esprit et ne plus être que sexe sans même y penser – est bien mieux nantie. Ceux de la seconde catégorie sont obligés de trouver autre chose pour se détendre et s’y perdre. Pour moi, cette autre chose est l’humour. Andy Warhol, Ma philosophie de A à B, Éditions Flammarion, 1977
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albad · 2 years
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Nous vivons dans un monde plutôt désagréable, où non seulement les gens, mais les pouvoirs établis ont intérêt à nous communiquer des affects tristes. La tristesse, les affects tristes sont tous ceux qui diminuent notre puissance d’agir. Les pouvoirs établis ont besoin de nos tristesses pour faire de nous des esclaves. Le tyran, le prêtre, les preneurs d’âmes, ont besoin de nous persuader que la vie est dure et lourde. Les pouvoirs ont moins besoin de nous réprimer que de nous angoisser, ou, comme dit Virilio, d’administrer et d’organiser nos petites terreurs intimes. La longue plainte universelle qu’est la vie … On a beau dire « dansons », on est pas bien gai. On a beau dire « quel malheur la mort », il aurait fallu vivre pour avoir quelque chose à perdre. Les malades, de l’âme autant que du corps, ne nous lâcheront pas, vampires, tant qu’ils ne nous auront pas communiqué leur névrose et leur angoisse, leur castration bien-aimée, le ressentiment contre la vie, l’immonde contagion. Tout est affaire de sang. Ce n’est pas facile d’être un homme libre : fuir la peste, organiser les rencontres, augmenter la puissance d’agir, s’affecter de joie, multiplier les affects qui expriment un maximum d’affirmation. Faire du corps une puissance qui ne se réduit pas à l’organisme, faire de la pensée une puissance qui ne se réduit pas à la conscience.
Gilles Deleuze
Dialogues avec Claire Parnet
Paris, éditions Flammarion, 1977
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eonubes · 1 year
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« anéantir » le dernier roman de Michel Houellebecq prend pour cadre la France en 2027.  Une série d’attentat frappent plusieurs pays dans le monde, avec une extraordinaire précision et des modes opératoires très variés. Afin de maîtriser l’information, les auteurs de ces attentats procèdent à un hackage des médias afin de contrôler le contenu des informations sur leurs propres actions. Un homme, retraité des services de renseignement, semble avoir établi un faisceau de corrélations avant qu’un accident vasculaire ne le cloue au silence. Peu à peu, les liens se tissent autour d’une mouvance ésotérique qui convoque le Baphomet : Anagramme du Prophète Mahomet qui était obscure hérésie médiévale. Elle avait notamment servi à Philippe le Bel comme chefs d’accusation pour éradiquer la puissance montante des Templiers.
Il est à chaque fois très confortable d’enfermer un auteur et son œuvre, en un tour de clef, en inférant qu’il ferait « symptôme » dans un paysage par définition asymptomatique... Le symptôme est la voie la plus courte et la plus usuelle de l’absence de réflexion critique ; de celle qui scelle sous le régime d’une métaphore toute réflexion critique. Cette facilité épuise à restituer l’épaisseur d’un auteur ; notamment un auteur de l’envergure de Michel Houellebecq. Un auteur qui, le moins que l’on puisse dire, est clivant : entre ceux qui y voient un prophète et ceux qui le réduisent à un « symptôme ». Dans cet article, nous allons restituer les tensions, les forces et les faiblesses qui apparaissent à la lecture de ce roman.
Publié au tout début de l’année, au édition Flammarion, « anéantir » le dernier roman de Michel Houellebecq n’est pas l’énième roman d’un auteur prolifique. Quand bien même on y retrouve des motifs, ses obsessions, les mêmes personnages ou des paysages qui lui sont propres et le rendent reconnaissables pour ses lecteurs. On aurait tôt fait, dès lors, de réduire roman à une déclinaison des items houellecquiens en rangeant poliment en bonne place dans sa bibliothèque parmi ses autres.
Dans ce roman, Michel Houellebecq, nous introduit dans les arcanes du pouvoir en suivant la vie de Paul Raison, haut fonctionnaire du Ministère de l’Économie et des Finances. C’est assez habile de prendre un personnage établi au cœur de la machine de l’État, dans un pays comme la France ou la sophistication administrative est très prononcée, pour décortiquer nos existences corpusculaires.  
Du haut de son bureau, situé au sommet de la gigantesque barre de béton qui surplombe l’autoroute urbaine qui jusqu’au cœur de Paris, en  balafrant profondément le tissu urbain du 12e arrondissement Paul Raison a une vue surplombante sur les flux : mécaniques, motorisés ou fluviaux qui nourrissent ses pensées les plus secrètes. Tout autant que la circulation, il observe les méandres du fleuve qui cycliquement absorbe les rives pour en reconfigurer le paysage bien ordonné à l’intérieur des quais. C’est clairement l’une des clefs de l’écriture de Houellebecq. Dans le roman elle nous est donnée dès les premières pages. Houellebecq donne souvent à ses personnages quelque chose comme une seconde chance. Celle d’être appréhender par une forme de grâce poétique qui les délivre temporairement de le plus abjecte trivialité.
Le roman anéantir, l’auteur se joue des frontières entre une description très terre à terre et une teneur poétique ; comme dans ce passage où le père de Paul : handicapé et mutique, est laissé seul dans un fauteuil à roulette dans un parc où il se fait soigné. Son regard reste fixement rivé à un bouquet d’arbre qui lui fait face ; sans qu’on puisse décidé s’il observe la grâce que donne le mouvement des branches traversées par le vent ou si ce n’est pas juste son état végétatif qui le cloue dans cette attitude proche d’un détachement extatique et d’abandon intérieur. L’aspect contemplatif de ses principaux personnages des romans de Houellebecq est rémanent.  Ce roman n’y fait pas exception. Peut-être même plus encore que les précédents les descriptions poétiques parcourent tout le roman jusqu’à son dénouement. Ce qui est notable, c’est que ces descriptions ne sont pas forcément appréhendées à partir du regard de personne en pleine santé mais paradoxalement et à deux reprises dans le roman de personnes à la limite de décrépitude physique et mentale. C’est un aspect qui mériterai que l’on s’y arrête tant il semble que, pour l’auteur, l’homme moderne n’arrive à une sorte d’ascèse contemplative qu’en étant préalablement déchu de ses habitus contemporains du fait de sa déchéance.
Comme nous l’indiquions, l’alternance de ces passages poétiques sont contrebalancés par d’autres descriptions plus terre-à-terre. Nous entrons effectivement dans le corps du roman quand Paul Raison descend de sa citadelle de Bercy pour s’intégrer physiquement dans ce paysage qu’il observait en surplomb. C’est un des tours de force d’un roman qui n’en manque pas que d’avoir su restituer très précisément l’un des quartiers les plus méconnu de Paris. Un quartier excentré, en grande partie artificiel, bien que chargé d’histoire. Un ersatz de quartier coincé à l’intérieur du quadrilatère presque parfait que forment la gigantesque « architecture totalitaire », comme l’écrit l’auteur, du Ministère de l’Économie et des Finances, du périphérique, des rails de la SNCF et des rives solitaires de la Seine. Un quartier de prédilection donc pour un amateur d’anecdote comme l’est l’auteur. Il s’est attaché très particulièrement à celle qui concerne l’église Notre-Dame de la Nativité de Bercy sur laquelle l’auteur s’attarde à de nombreuses fois. Détruite et reconstruite à de nombreuses reprises, tout le long de son histoire, cette petite église du 12ième ardt, enchâssé dans la trame urbaine recomposée du quartier de Bercy fait dire au narrateur qu’à elle seule elle résume l’histoire de la chrétienté occidentale. On peut s’étonner que cette réflexion de l’auteur ne se soit pas étendue à tout ce quartier de Bercy. Quartier hybride : ancien et artificiel ; recomposé d’éléments épars de ses structurations successives, non seulement forme un succédané, mais préfigure la France contemporaine : entre mythe, recomposition et amnésie. C’est très frappant quand on traverse le parc de Bercy, la cour Saint-émilion, et jusqu’aux Maréchaux.
Historiques ou philosophiques ; voir triviales, les références tout autant que les analyses ne manquent pas dans ce roman. C’est peu dire qu’il en est « truffé ». On y voit là une forme de saturation toute contemporaine : celle de la nos sociétés overdosées d’informations de toutes sortes. Houellebecq nous alimente jusqu’à la lie de renseignent sur tout type de sujet. Il prend parfois un malin plaisir à n’omettre aucun détail, rendant souvent la lecture empêtrée de gloses, de digressions, d’analyses dont certaines sont à l’emporte-pièce.  Le plus souvent on les trouvera succinctes, comme celles qui concernent les pensées des philosophes, mais la plupart du temps elles tout simplement caricaturales comme des lectures de secondes mains.
Houellebecq use de ces digressions comme un anthropologue collecterait des mythes ; nous entrainant toujours plus loin dans une très longue et minutieuse description de nos habitus modernes. On aura tôt fait de conclure qu’il s’agit d’une description au scalpel du crépuscule du couple hétéronormé dont l’auteur ne prends aucune pincette pour le déconstruire méthodiquement. Très vite il nous conduit dans les recoins de l’intime où vont se nicher les plus triviales descriptions du roman. La ligne de démarcation de la « guerre des sexes » se déplaçant à l’intérieur du frigo du couple que forme Paul Raison et sa femme Prudence. « Un couple hétérosexuel est un couple en instance de divorce » déclare le narrateur dont il décrit l’évolution, en reprenant à Dante sa géographie infernale, l’image des cercles concentriques que forment l’Enfer comme autant de cycle vers l’inéluctable. Il faut attendre la page 350 pour avoir un semblant d’esquisse d’une rédemption sous deux modalités différentes.
Le narrateur, en effet, indique comme solution de prendre exemple sur les animaux et en particulier sur les oies. En laissant, par exemple, son odeur sur sa ou son partenaire et en prenant soin de surtout de ne pas appuyer les premiers attouchements d’un retour en flammes. Tout cela à grand renfort de magie et de cierges déposé dans la modeste église Notre –Dame de la Nativité de Bercy. L’autre type de rédemption prends la forme d’une femme africaine que l’auteur décrit bien sous tous rapport : catholique, bien éduquée, et portant un prénom bien français : Maryse. Ce personnage dont on laissera le lecteur découvrir plus abondamment tout seul, est introduit dans le chapitre en même temps qu’une digression sur un autre type d’immigré comme si leurs figures en formaient l’antithèse. C’est-à-dire l’arabe, « la racaille », comme il est écrit ; précédemment assimilés aux orcs du roman « Le Seigneur des anneaux ». La dites racaille des quartiers populaires reste une racaille même quand elle vote massivement en faveur du candidat au pouvoir pour les présidentielles (Sans doute une des fictions les plus risibles du livre). Celle des classes populaires dont l’horizon se borne aux barres d’HLM en béton dont le narrateur nous dit que Maryse « se méfie instinctivement ». Cette bonne immigrée est donc l’autre solution de rédemption au couple hétéronormé. Elle, elle sait « prends les choses en mains » : sexuellement s’entend, pour leurs faire retrouver leurs naturalités premières. Finalement ces deux formes de rédemptions possibles au couple hétéronormé semblent se faire écho sur le plan d’un retour aux sources naturelles et animale de l’humanité…. La brave Maryse sera finalement expédiée deux dix cents pages plus tard en retournant dans son Bénin natal après avoir prêté de sa personne comme prix à payer de sa parfaite intégration à la famille Raison. On retrouvera encore les immigrés au détour d’une discussion dont se remémore Raison. Dans laquelle, le Ministre de l’Économie et des Finances, lui aurait expliquer qu’ils ne sont ni économiques, ni même réellement humanitaires, et que c’est en conscience qu’ils risqueraient leurs vies. « Ils ont parfaitement compris notre fonctionnement dit Bruno, « La culpabilité, le « christianisme résiduel, ect » ; « Ils savent qu’ils vont être recueilli par un bateau humanitaire ». « La violence est efficace » finit par conclure Monsieur Raison en écoutant le Ministère. Ce passage est anthologique : A grand renfort de citation on y retrouve ce gout houellebecquien pour la glose savante.  Il conclut le récit d’un attentat filmé contre un bateau de migrants. Ceux-ci auraient finalement renoncer depuis à faire la traversée en mer. L’immigration peut bien avoir « quelques succès » comme celle de ce dentiste qui vient sauver la bouche fétide et gangrenée du personnage principal mais il faut bien convenir « qu’ils étaient de plus en plus rares » conclut-il.
Si l’on a dit que le roman « anéantir » dispensait de quelques réflexions sur la société hétéronormé et patriarcal, ce qui est immanquable ce sont les prophéties de Houellebecq.  L’une d’elle s’est réalisée en cours de publication (nous vous laissons le soin de découvrit laquelle), mais les plus intéressantes quant à l’avenir de la France sont celles qui conditionnent son personnel politique. Au moins une personne figure au premier plan : le « Président » sans qu’une seule foi tout le long des 730 pages que compte le roman son nom soit donné. On l’aura très vite deviné, il s’agit de l’actuel Président de la République. S’il n’est jamais nommé, il fait exception. Certaine on droit  à voir figurer sous leurs prénoms comme c’est le cas d’une des figure de l’Extrême-droite actuelle.  Le narrateur nous avertit prophétiquement que le « Président » compte rempiler à toutes les élections à venir ; quitte à mettre un factotum comme marchepied entre deux suffrages, suivant scrupuleusement les modifications apportées à la Constitution en 2000. Le pire n’est pas là. On pouvait sans Houellebecq se douter des ambitions du personnage. Ce que l’on apprend c’est que le « Président » serait même capable de contribuer à une élection de l’Extrême-droite si celle-ci pouvait, à son tour, rendre inéluctable son retour aux pouvoirs après que les freins de la Constitution seraient levés.
Le roman est constitué d’une sorte d’épilogue. On bascule dans une autre géographie urbaine, un autre quartier qui semble se déplier du précédent comme s’il en formait depuis le début son horizon. Il en est en tout cas le prolongement naturel. C’est dans cette partie du roman que le titre « anéantir » prend tout son sens. Il est écrit sans lettre capitale comme pour en conserver sa puissance évocatoire sans autre résonance capitale. C’est au cœur de cette anéantissement que la rédemption du couple que forment Paul et sa femme prudence le plus de force. Il n’est guère étonnant que les plus beaux passages du livre se trouvent dans cette épilogue. La maladie y est décrite comme un processus d’anéantissement intime exactement dans les mêmes termes que l’a décrit le savant Claude Bernard. En sorte que le vivant lui-même est corrélé à la mort dès son apparition. Ce sont sans doute les pages les plus justes de tous le roman qui n’en manquent pourtant pas. Si bien des passages peuvent laisser dubitatifs jusqu’à en perdre son lecteur quant aux qualité que l’on prête à Houellebecq. L’épilogue à lui seul concentre toute la force et la beauté d’un très grand écrivain. On y suit jusqu’au plus près de l’intimité, délesté des dernières pudeurs, la maladie et l’amour faisant résonner ce vers biblique qui imprime son timbre au Cantine des cantiques « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras; Car l'amour est fort comme la mort ».
Description du quartier : Immeuble totalitaire à partir duquel se décline le quartier et son histoire comme un microcosme emportant avec lui la France en succédanée...
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jloisse · 2 years
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"A Bruxelles, il y a plus de lobbyistes que de fonctionnaires! Ils se sont infiltrés partout !"
🗣️ Christophe Brusset, auteur de “La malbouffe contre-attaque: comment les industriels continuent de vous faire manger n’importe quoi” Éditions Flammarion
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aurevoirmonty · 2 years
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« Depuis maintenant plus de trente ans, dans tous les pays occidentaux, le spectacle électoral se déroule essentiellement sous le signe d’une alternance unique entre une gauche et une droite libérales qui, à quelques détails près, se contentent d’appliquer à tour de rôle le programme économique défini et imposé par les grandes institutions capitalistes internationales. »
Jean-Claude Michéa Les Mystères de la gauche. De l’idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu, éditions Flammarion, coll. Climats, 2013.
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aforcedelire · 5 months
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Vers les lueurs, Juliette Adam
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Pas premier roman de l’année commencé, mais premier roman de l’année fini !
Alice, Léo, Sarah, Stephan et Camille sont cinq jeunes blessés par la vie accueillis par Aïcha pour l’été. Pendant ces quelques mois, ils vont mettre leur vie fracturée et cabossée en pause, le temps de s’apprivoiser, de se détendre, de partager leurs histoires, de s’aider mutuellement… et pourquoi pas, de se reconstruire. Mais lorsque le monde extérieur décide de se rappeler à eux de manière horrible, l’harmonie du groupe est menacée par de lourds secrets.
J’ai un peu eu du mal à m’attacher à l’histoire au début, et je trouvais que les premiers chapitres allaient vraiment vite. Mais ce que je retire de Vers les lueurs, c’est son humanité. C’est un roman tout en délicatesse et en sensibilité. À travers la multiplicité des points de vue, on fait connaissance avec ces cinq adolescents, on se lie avec eux comme si on y était. La grande force de cette histoire, c’est vraiment la façon dont l’autrice aborde les différents troubles mentaux et traumatismes de ses personnages : tout y est suggéré, de façon presque poétique, sans jamais tomber dans le pathos.
J’ai bien aimé découvrir au fur et à mesure ce qui leur arrive à chacun, ça m’a vraiment intriguée et je voulais en savoir plus ; en ce sens, Vers les lueurs m’a beaucoup rappelé This is (not) a love story que j’avais lu en décembre. Donc verdict : ça a eu du mal à démarrer, j’ai pas trop accroché au début avec le style et la rapidité de l’intrigue, et puis j’ai vraiment bien aimé ma lecture. Je pense par contre que ça va faire partie de ces livres que j’oublierai d’ici peu mais c’était bien quand-même !
Sortie le 10 janvier
04/01/2024 - 05/01/2024
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C'est Lundi, que Lisez-vous ? N°267
Cher.e.s voyageur.e.s, Comme tous les lundi, c’est l’heure du “C’est lundi que lisez-vous” je vous présente mes lectures passées, présentes et peut-être futurs. Ce rendez-vous a été mis en place par Galleane et repris par moi. Je suis heureuse d’être responsable de ce rendez-vous. Je curieuse de voir vos reprises, lectures passées, présentes et à venir :D. Franchement je suis plutôt contente…
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angelitam · 1 month
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Krummavisur de Ian Manook
Krummavisur de Ian Manook – Editions Flammarion Krummavisur de Ian Manook, présentation 1995, en Islande, un avion, une grosse tempête. Ils doivent se poser en urgence. Un passager s’accroche à sa valise. En 2002, un guide et un professeur s’aventurent sur le volcan. Ils découvrent un cadavre dans une faille. De nos jours, un père et un fils sont dans une barque. Avis Krummavisur de Ian…
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lepetitdragonvert · 5 months
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LA ROSE DE NOËL
1966
Éditions Flammarion
Artist : Adrienne Ségur
La légende de la rose de noël
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LA CHANCE DE SA VIE
De Sophie Astrabie
Aux éditions Flammarion
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À presque 40 ans, Stanislas Gélin mène une existence tranquille, trop tranquille peut-être. Un soir, il reçoit un curieux message. Il est signé Sara, la fille dont il était très amoureux au lycée et qu’il avait totalement perdue de vue depuis. Par quel hasard resurgit-elle dans sa vie ? Elle lui explique être tombée sur l’avis de décès d’un autre Stanislas Gélin, 39 ans et habitant, comme lui, à Dijon. Stanislas, qui n’a jamais aimé les émotions fortes, tombe des nues. Mais la véritable secousse est à venir, avec le retour de Sara dans son quotidien. C’est elle qui va le pousser à enquêter sur ce « presque jumeau » et à considérer que la vie est un jeu que l’on se doit de jouer. Même s’il est risqué.
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abridurif · 2 months
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Je n’ai jamais éprouvé l’envie de faire des films simplement sexuels. Si j’avais voulu en faire un, j’aurais filmé une fleur donnant naissance à une autre fleur. Et la plus belle histoire d’amour, c’est celle de deux oiseaux en cage. Andy Warhol, Ma philosophie de A à B, Éditions Flammarion, 1977
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Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette – Guillaume Ancel – Ne pas subir
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