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ivo-oz · 20 days
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Bonjour / bonsoir juste pour informer que j'ai fait la partie 2 de l'histoire de ces petits personnages. Et comme il fallait un nom, bah je vous présente :
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
Originale hien ? ಥ⁠‿⁠ಥ
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ivo-oz · 20 days
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❄❄❄
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟸̷ 』
Le son grinçant des volets brisés par le vent me sort de mon sommeil glacé.
J'ai. . . froid.
Ainsi sont les mots qui me viennent chaque matin. Et ça bien avant d'avoir trouvé cette maison
Mademoiselle espace vital prend le malheureux plaisir me servir de réveil en me volant ponctuellement de la chaleur corporelle.
Cependant, aujourd'hui, j'ai beau avoir froid, ce n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas là, toujours pas là.
Deux jours déjà, seulement deux jours et le dégoût d'une routine de silence s'installe dans mes pensées. Deux jours sans qu'elle me dérange, deux jours sans ses interminables tirades, deux jours de vide.
L'ennuie et la curiosité me semble être de bonnes raisons pour résoudre la question de son absence.
Enfin motivée, je sors de la cave pour traverser le couloir transpercé de planches tombé du plafond et des murs. Le vent souffle et siffle entre les pièces et les lattes du plancher. La cave a beau être un frigo, au moins elle m'épargne du chant des nuages.
Les trous et les fissures jonchent les murs et les sol, mais le peu d'endroits où le vent ne s'engouffrent pas entièrement rend cette passoire préférable à la forêt.
Aussi tôt sorti de ma demeure, je me réengouffre dans l'épaisse forêt.
Perdre une journée alors que j'aurai pu me reposer après cette dure semaine de chasse. Elle ne se soucie même pas m'aider pour ça. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point je travaille, que son absence est une meilleure compagnie que sa personne, que plus je la vois, moins j'ai envie de . . . . . Non, mais je vais rire
Et maintenant que je me suis habitué à cette nuisance, elle décide de disparaître.
Quelle hideuse ironie : en route pour chercher l'objet mes tourments, esclave de cette putain d'accoutumance.
Au détour d'un arbre, je la trouve adossée au tronc.
Quelle idiote elle do...
Immobile
Le dos de ces mains allongé sur le sol.
Couché sur le lit blanc de la forêt devenue boueux et rougeâtre.
Défigurée, la gorge et les côtes exposées au ciel.
Ce n'est plus qu'un corps inerte, il est réellement mort.
Mes jambes se retrouvent immobilisé par la dureté de cette image.
Son visage saccagé, ses yeux dérobés de vie
Elle n'est plus rien à présent, non si ça trouve, elle ne l'a jamais été et je suis juste confronté au mensonge de mon imagination.
Réminiscence, fantôme ou hallucination. J'aurais préféré ne jamais m'en rendre compte.
Que ce soit réelle ou dans ma tête son existence s'est éteinte.
Mes jambes rendant ma fuite impossible, mon dos glissa le long de l'arbre sur lequel elle est adossée.
Mes larmes se mêlent à la neige et au sang.
Faut croire que l'empathie ne m'a pas entièrement quitté.
Une voie hystérique transperce la forêt. Pourquoi crier ? Mes pleurs se fondent dans le sifflement du vent.
Wow qu'est que je suis pathétique, obligé de s'inventer de la compagnie pour plus sentir seul. Haha, je fais quoi maintenant, je n'ai plus rien maintenant.
- . . .
— hin ?
Un son, quelque chose émet de quelque part. Mes yeux balais la forêt.
- . . . .
Étant plus attentif, ma tête pivote vers l'origine du bruit, son cadavre. Je ne sais par quel miracle c'est possible, sa mâchoire tremble légèrement.
— tu . . . es encore en vie
- . . . onjour . . .
— Bonjour ? Bonjour ! T'es vivante !
- . . . .
— Fatigué ? Est-ce que je peux te soigner ? S'il te plaît dis-moi ce que je peux faire.
- . . . heuhin . . .
— quoi
- guehin
— Demain ? Hé répond ! demain ?
J'agrippe sa main désespérément
- . . . ouuuui . . .
— Mais non, je ne peux pas te laisser comme ça, tu tu ...tu ...
Apercevant sa mâchoire bougée de nouveau, j'approchai ma tête de son visage, ignorant l'état de celui-ci.
"Laisse. Attend demain" dit-elle.
Je ne sais que faire. Dois-je la prendre avec moi ? Ou je risquerai d'aggraver son état.
Sa voie était déformée par les multiples mutilations que contenaient sa gorge et sa mâchoire.
Sa main froide transperce la mienne. Je ne sens plus mes doigts, mais je sens de sa présence. Cette froideur unique, associable qu'avec un seul corps, une seule personne. La température qui me convient, celle que je ne veux plus perdre.
S'il te plaît parle-moi encore.
SUITE (un jour. . . peut-être) PRÉCÉDENT
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ivo-oz · 21 days
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Bonjour / bonsoir juste pour informer que j'ai fait la partie 2 de l'histoire de ces petits personnages. Et comme il fallait un nom, bah je vous présente :
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
Originale hien ? ಥ⁠‿⁠ಥ
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ivo-oz · 21 days
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❄❄❄
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟸̷ 』
Le son grinçant des volets brisés par le vent me sort de mon sommeil glacé.
J'ai. . . froid.
Ainsi sont les mots qui me viennent chaque matin. Et ça bien avant d'avoir trouvé cette maison
Mademoiselle espace vital prend le malheureux plaisir me servir de réveil en me volant ponctuellement de la chaleur corporelle.
Cependant, aujourd'hui, j'ai beau avoir froid, ce n'est pas comme d'habitude. Elle n'est pas là, toujours pas là.
Deux jours déjà, seulement deux jours et le dégoût d'une routine de silence s'installe dans mes pensées. Deux jours sans qu'elle me dérange, deux jours sans ses interminables tirades, deux jours de vide.
L'ennuie et la curiosité me semble être de bonnes raisons pour résoudre la question de son absence.
Enfin motivée, je sors de la cave pour traverser le couloir transpercé de planches tombé du plafond et des murs. Le vent souffle et siffle entre les pièces et les lattes du plancher. La cave a beau être un frigo, au moins elle m'épargne du chant des nuages.
Les trous et les fissures jonchent les murs et les sol, mais le peu d'endroits où le vent ne s'engouffrent pas entièrement rend cette passoire préférable à la forêt.
Aussi tôt sorti de ma demeure, je me réengouffre dans l'épaisse forêt.
Perdre une journée alors que j'aurai pu me reposer après cette dure semaine de chasse. Elle ne se soucie même pas m'aider pour ça. Pourquoi ne voit-elle pas à quel point je travaille, que son absence est une meilleure compagnie que sa personne, que plus je la vois, moins j'ai envie de . . . . . Non, mais je vais rire
Et maintenant que je me suis habitué à cette nuisance, elle décide de disparaître.
Quelle hideuse ironie : en route pour chercher l'objet mes tourments, esclave de cette putain d'accoutumance.
Au détour d'un arbre, je la trouve adossée au tronc.
Quelle idiote elle do...
Immobile
Le dos de ces mains allongé sur le sol.
Couché sur le lit blanc de la forêt devenue boueux et rougeâtre.
Défigurée, la gorge et les côtes exposées au ciel.
Ce n'est plus qu'un corps inerte, il est réellement mort.
Mes jambes se retrouvent immobilisé par la dureté de cette image.
Son visage saccagé, ses yeux dérobés de vie
Elle n'est plus rien à présent, non si ça trouve, elle ne l'a jamais été et je suis juste confronté au mensonge de mon imagination.
Réminiscence, fantôme ou hallucination. J'aurais préféré ne jamais m'en rendre compte.
Que ce soit réelle ou dans ma tête son existence s'est éteinte.
Mes jambes rendant ma fuite impossible, mon dos glissa le long de l'arbre sur lequel elle est adossée.
Mes larmes se mêlent à la neige et au sang.
Faut croire que l'empathie ne m'a pas entièrement quitté.
Une voie hystérique transperce la forêt. Pourquoi crier ? Mes pleurs se fondent dans le sifflement du vent.
Wow qu'est que je suis pathétique, obligé de s'inventer de la compagnie pour plus sentir seul. Haha, je fais quoi maintenant, je n'ai plus rien maintenant.
- . . .
— hin ?
Un son, quelque chose émet de quelque part. Mes yeux balais la forêt.
- . . . .
Étant plus attentif, ma tête pivote vers l'origine du bruit, son cadavre. Je ne sais par quel miracle c'est possible, sa mâchoire tremble légèrement.
— tu . . . es encore en vie
- . . . onjour . . .
— Bonjour ? Bonjour ! T'es vivante !
- . . . .
— Fatigué ? Est-ce que je peux te soigner ? S'il te plaît dis-moi ce que je peux faire.
- . . . heuhin . . .
— quoi
- guehin
— Demain ? Hé répond ! demain ?
J'agrippe sa main désespérément
- . . . ouuuui . . .
— Mais non, je ne peux pas te laisser comme ça, tu tu ...tu ...
Apercevant sa mâchoire bougée de nouveau, j'approchai ma tête de son visage, ignorant l'état de celui-ci.
"Laisse. Attend demain" dit-elle.
Je ne sais que faire. Dois-je la prendre avec moi ? Ou je risquerai d'aggraver son état.
Sa voie était déformée par les multiples mutilations que contenaient sa gorge et sa mâchoire.
Sa main froide transperce la mienne. Je ne sens plus mes doigts, mais je sens de sa présence. Cette froideur unique, associable qu'avec un seul corps, une seule personne. La température qui me convient, celle que je ne veux plus perdre.
S'il te plaît parle-moi encore.
SUITE (un jour. . . peut-être) PRÉCÉDENT
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ivo-oz · 2 months
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✨✨✨
Sinf, j'ai du mal a dégager du temps pour ce dessin ಥ⁠_⁠ಥ . . . mais ça avance. ಥ⁠‿⁠ಥ
"Bientôt" je mettrai l'illustration du chapitre 1 de Hèebes ಠ⁠◡⁠ಠ👍🏾 un jour je vous jure.
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ivo-oz · 2 months
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petite correction normalement, il ne devrait plus avoir de faute ^^ bonne journée.
🩸🩸🩸
〖chapitre 3 〗 Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge. C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser. Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur. Ridicule ! La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous. Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps. Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront. Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant. La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence. La porte est ouverte. J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction. Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu. Une paire de bottes désassorties. Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
Je n'ai pas crié, j'ai pu me contenir haha, mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant. On peut y voir à travers.
J'ai . . .
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
Un ange passe.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'apathie !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines. Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
—Avez-vous du temps à m'accorder ? J'aurais besoin de coudre mes plaies. Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse. Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions. Comme la clémence par exemple.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte. Elle ne m'aide même pas à monter... Haha, elle doit avoir peur de demander . . . Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ? Tant pis si le soleil sera couché quand j'aurai atteint la fin des escaliers.
3 minutes après, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient. Odeur de café . . . de miel. Cela me sortit de mon vertige.
Hum
11h
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte. Haha, tant pis pour la surprise.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables. Grand-père est juste derrière. L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ? Tu ne me connais pas assez. Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ? Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études. Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué. En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer. Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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ivo-oz · 2 months
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🖐🏾🖐🏾🖐🏾
(⁠つ⁠≧⁠▽⁠≦⁠)⁠つ🖐🏾💕💕
Alors au début j'étais content et tout j'ai fait un dessin la main a l'air sympa sauf que . . . Le pouce . . .
le pouce il est trop petit ಥ⁠‿⁠ಥ
J'avais pas remarqué j'en ai marre je vois que ça bordel pourquoi pourquoi ༎ຶ⁠‿⁠༎ຶ Instagram
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ivo-oz · 2 months
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗 Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser. Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur. Ridicule ! La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous. Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps. Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront. Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant. La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence. La porte est ouverte. J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction. Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu. Une paire de bottes désassorties. Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
Je n'ai pas crié, j'ai pu me contenir haha, mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant. On peut y voir à travers.
J'ai . . .
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
Un ange passe.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'apathie !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines. Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
—Avez-vous du temps à m'accorder ? J'aurais besoin de coudre mes plaies. Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse. Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions. Comme la clémence par exemple.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte. Elle ne m'aide même pas à monter... Haha, elle doit avoir peur de demander . . . Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ? Tant pis si le soleil sera couché quand j'aurai atteint la fin des escaliers.
3 minutes après, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient. Odeur de café . . . de miel. Cela me sortit de mon vertige.
Hum
11h
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte. Haha, tant pis pour la surprise.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables. Grand-père est juste derrière. L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ? Tu ne me connais pas assez. Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ? Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études. Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué. En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer. Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
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ivo-oz · 3 months
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💧💧💧
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 2 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Hurlé...
J'ai hurlé
Je leur ai hurlé toute l'amertume qu'ils avaient créée en moi.
J'aurais préféré préparer ces mots, les imbiber d'émotion pour qu'ils ressortent plus impactant.
Je suis le sujet. . . le sujet de leur murmure
Mais au lieu d'une belle éloquence, il en ressortit...
Des gémissements puérils et grossiers.
Des mots gorgés de haine et de saleté...
Vilain Petit canard tu ne fais qu'interrompre l'harmonie d'une belle famille en plein repas. Tes mots sale sont sortis noir d'inutilité.
Il y eut le calme, il y eut le cri, il suivit le silence.
Des regards se levèrent, tous orientés vers moi.
La table entière dévisageait mon visage ruisselant de larmes.
Ils se lancèrent dans des murmures indiscrets en n'articulant que les mots susceptibles d'être blessants.
Le salé avait remplacé l'amer.
On me regardait enfin.
« Sors de cette table ! » ordonna grand-père.
Vos yeux ne peuvent pas traverser les murs ; au-delà de cette salle, je redeviendrais étrangère.
Ces mots n'atteignirent pas mes oreilles.
Je regagnai ma chaise en enlevant de mon visage ces larmes qui n'avaient plus lieu d'être.
Les murmures s'intensifiaient.
Grand-père essayait tant bien que mal de se faire obéir.
Il élevait graduellement sa voix d'un ton menaçant à chacune de ses phrases, pendant que je contemplais silencieusement les traits déformés de son visage.
Noyé dans cette apothéose.
Et dans cette escalade d'hourvari toujours plus bruyante, Il finit lui aussi par crier.
Quel bonheur, il est si dur de profiter de toutes les nuances d'émotion que sa colère me procure.
Submergé dans ce torrent d'attention, mes l'armes débordèrent de nouveau.
C'est comme ça que je veux me sentir, c'est comme ça que je veux vivre.
C'est dans cette nuit de novembre que Héebe est née.
SUITE PRECEDENT
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ivo-oz · 3 months
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petite correction normalement, il ne devrait plus avoir de faute ^^ bonne journée.
🪻🪻🪻
〖chapitre 1 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
L'espèce licorne est suprême dans ce monde, elle a su, par ses avantages naturels, dominer et se hisser en haut de toutes les puissances.
Nous pouvons aisément les nommer les dieux de ce monde.
Les plus grandes des grandes familles sont celles qui hébergent de plus petites en échange de la moitié de leurs terres afin d'accroître leur territoire. Et l'une des plus puissantes porte le nom de Cornuequus. Un jour, ce fut mon tour de naître dans cette famille. Je naquis en tant qu'Héebe. Seule licorne blanche de notre magnifique arbre généalogique, seule héritière du patrimoine familial et seule enfant bâtarde de la famille.
Mon père étant mort, c'était à moi que reviendrait le titre futur de matriarche. Mais cette conclusion ne réjouissant pas mon grand-père, il rendit ma demie noblesse publique et me rendit illégitime à sa succession.
C'est ainsi que je justifie le comportement des autres à mon égard depuis ma naissance.
Une totale indifférence. Voilà ce que je suscite chez les autres. Je ne suis que l'étrangère dans la famille. Aucun de leurs actes ne semble sincère, aucun de leurs regards ne me voit. Leurs paroles ont toutes un goût amer et sale.
Tout cela tourne inlassablement dans le ventre de mes émotions. Toutes ces interactions Indigérable deviennent peu à peu la névrose collée à mon existence.
J'aimerais tant me voir exister dans leurs yeux.
J'aimerais tant les marquer à jamais de ma présence.
SUITE (un jour . . . )
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ivo-oz · 4 months
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🪻🪻🪻
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 1 〗
L'espèce licorne est suprême dans ce monde, elle a su, par ses avantages naturels, dominer et se hisser en haut de toutes les puissances.
Nous pouvons aisément les nommer les dieux de ce monde.
Les plus grandes des grandes familles sont celles qui hébergent de plus petites en échange de la moitié de leurs terres afin d'accroître leur territoire. Et l'une des plus puissantes porte le nom de Cornuequus. Un jour, ce fut mon tour de naître dans cette famille. Je naquis en tant qu'Héebe. Seule licorne blanche de notre magnifique arbre généalogique, seule héritière du patrimoine familial et seule enfant bâtarde de la famille.
Mon père étant mort, c'était à moi que reviendrait le titre futur de matriarche. Mais cette conclusion ne réjouissant pas mon grand-père, il rendit ma demie noblesse publique et me rendit illégitime à sa succession.
C'est ainsi que je justifie le comportement des autres à mon égard depuis ma naissance.
Une totale indifférence. Voilà ce que je suscite chez les autres. Je ne suis que l'étrangère dans la famille. Aucun de leurs actes ne semble sincère, aucun de leurs regards ne me voit. Leurs paroles ont toutes un goût amer et sale.
Tout cela tourne inlassablement dans le ventre de mes émotions. Toutes ces interactions Indigérable deviennent peu à peu la névrose collée à mon existence.
J'aimerais tant me voir exister dans leurs yeux.
J'aimerais tant les marquer à jamais de ma présence.
SUITE
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ivo-oz · 4 months
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🦄🦄🦄
Ça fait longtemps que j'ai ce personnage.
Ça me fait bizarre de la voir en couleur ^^
Bref, je vous présente Hèebes, je posterai bientôt son histoire.
J'ai déjà écrit deux petits chapitres, il ne me manque plus qu'à faire les illustrations.
Mais si ça tarde trop, j'enverrai directement les textes et je republierai avec l'image plus tard.
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ivo-oz · 6 months
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💎💎💎
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner. Passer une bonne journée/soirée
Brisé j'ai brisé mon bras Un endroit, un instant, une décision, quelques choses de floue, mais d'assez nette et piquant pour me faire sauter le pas À mon réveil, vous n'étiez pas là vous n'êtes plus là je suis le seul ici et je le serai indéfiniment
Oui, je sais pourquoi, c'est aussi pour ça que ce bras n'est plus à mon corps Je ne me souviens plus du combat, ces souvenirs sont restés dans ce membre détaché Mais comment supporter le fait d'être coupable Es ce mal de préférer le doute à la certitude
Je fais dos à cette culpabilité Je fais dos à cette douleur Je fais dos à ces souvenirs je n'ai plus mal, mais je ne vous oublierais pas je n'oublierai plus personne
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ivo-oz · 7 months
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Liviad Dhémontriad
De base, j'étais censé poster ça le jeudi d'avant mais comme d'habitude, j'ai encor une histoire à raconter sur ce putain de dessin Alors, j'ai voulu faire un premier jet très court. Mais il est tellement nul ;-; alors, je vais prendre encor un peu de temps pour peaufiner snif
j'en est mare de mon cerveau
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ivo-oz · 7 months
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L'allée 3008
Et voilà sa m'a prit deux jours ಠ◡ಠ
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ivo-oz · 7 months
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🌹🌹🌹
Je suis si triste sa peau, elle est devenue verte je vous ai mis une autre photo qui montre le dessin quand je l'avais terminé pourquoi mes feutres ils ont nuls ;-; référence Instagram Devianart
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ivo-oz · 7 months
Note
OP, depuis quelques mois, j'ai envie de me remettre à la littérature française et j'échoue énormément. Je pleure auprès de mes amis que malgré mes efforts, je n'arrive pas à me plonger dans un livre ou une histoire. Qu'ils semblent tous m'embrouiller, m'ennuyer ou ne pas m'évoquer quoi que ce soit. C'est la première fois depuis longtemps que je vois la langue francaise sur mon tumblr dash, que je le lis et que chaque mot me touche. Je suis à nouveau captivée, si c'était un livre, je le dévorerais. Il a fait naître en moi l'espoir de pouvoir plonger plus profondément dans mon amour pour le français, car votre art et votre histoire m'ont donné envie d'en savoir plus! Bravos!
woo c'est tellement gentil je suis heureuse d'avoir fait éprouver de telles émotions chez quelqu'un merci pour ce message, c'est très encourageant. À chaque fois que je dessine, j'invente systématiquement des histoires sur mes personnages. Depuis qu'elle que temps, je m'efforce à résumer ces histoires à chaque fois que je poste un dessin. Je veux bien plus les développer ^^ . Ce que j'aime le plus dans mon travail ce sont les gens qu'il exprime leur avis comme toi, ça me permet d'avancer. Passe une bonne journée/ soiré
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