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#souvent de façon empirique
jijepamuhabe · 2 years
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Histoire de la
profession infirmière pdf
#http://vk.cc/c7jKeU#nofollow#<p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><center>HISTOIRE DE LA PROFESSION INFIRMIÈRE PDF >> <strong><u><a href= rel= targe#<br> histoire de la profession infirmière en afrique pdf#<br> historique de la profession infirmière au marocl'historique de la profession infirmière#<br> profession infirmière et sage-femme pdf#<br> histoire de la profession infirmière en france#<br> histoire de la profession infirmière au cameroun pdf#<br> origine du mot infirmier#<br>#<br> </p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>Remobiliser l'apport théorique sur l'histoire de la profession IDE S1. • Connaître le contexte histor#L'infirmier(e) à travers l'Histoire la profession : Art L.474 du Code de la santé école d'infirmier(e)s dans chacune des villes.L'histoire#souvent de façon empirique#L'origine des infirmières#en tant que groupe social#est apparentée à celle des ordres religieux. Après les grandes épidémies#la fonction soignante est#en Inde : première description d'un rôle infirmier. Le christianisme a influencé par la suite des soins infirmiers#ils sont devenus un devoir religieux. Sous l#</p><br>https://hunetubumad.tumblr.com/post/693052023553343488/parents-mode-demploi-joyeux-anniversaire-papa#https://jijepamuhabe.tumblr.com/post/693051943512342528/mode-demploi-moto-e4-plus#https://hunetubumad.tumblr.com/post/693052023553343488/parents-mode-demploi-joyeux-anniversaire-papa#https://hunetubumad.tumblr.com/post/693052023553343488/parents-mode-demploi-joyeux-anniversaire-papa.
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profenscene · 2 years
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Mercredi 1er juin
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Une fois n'est pas coutume : ce soir, je copie / colle un article que j'ai ébauché sur Twitter et qui a été repris par Mediapart. Bonne lecture :
C’est une nouvelle qui a énormément été reprise sur les réseaux sociaux : face à la pénurie d'enseignant·es, l'Académie de Versailles organise du "job dating" (les joies du langage managérial que l’on infuse par brassées de douze litres dans l’enseignement depuis quelques années). Le but : 30 minutes d’entretien pour te lancer dans l’aventure de l’enseignement ou de l’encadrement scolaire.
On a beaucoup ri de ces reportages où sont interviewées des personnes expliquant qu'elles peuvent enseigner pour des raisons parfois incongrues. Moi aussi j'ai ricané. Bêtement. Souvent, un candidat au CAPES a des motivations également naïves. La différence, est qu'un·e candidat·e au CAPES dispose - encore - d'une formation. Qui lui permettra souvent de réévaluer ses objectifs. J’y reviendrai, mais le problème principal n’est pas là. Le problème est que ce qui se passe est similaire l'enclenchement d'un piège à loups. Je m'explique.
Depuis plusieurs années - je dirais que ça a vraiment commencé sous Sarkozy, mais on m’a signalé que le gouvernement Chirac avait bien entamé le boulot - le statut de l'enseignant est attaqué. Violemment. Tâches qui se multiplient, précarisation (bon courage pour trouver désormais un poste fixe), et image de plus en plus dégradée aux yeux du public. 
Je pourrais aussi évoquer une perte de moyen horaires (j'enseigne le français 3h30 par semaine contre 5h quand j'ai commencé, et 6h30 quand j’étais élève), avec des exigences restant constantes, voir augmentant. Corollaire : la profession est désertée. 
Que fait donc le ministère ? Il recourt à des contractuel·les, plus précaires encore que les titulaires. Sans formation, et, comme c'est le cas à Versailles, avec des entretiens plus que sommaires. Tu connais 4 œuvres de Proust ? (Ou de Balzac, car on me souffle perfidement à l’oreillette que pour Proust, ça n’est pas si simple) : tu as le profil pour être prof de français.
On poursuit donc la mise en place donc un métier à plusieurs vitesses : les titulaires, au statut plus stables, mais brocardé·es et considéré·es comme des dinosaures feignasses, et des contractuel·les, au statut très start up nation et donc les compétences seront, par nature, hyper aléatoires. J'ai connu des précaires absolument extraordinaires et d'autres qui – anecdote 100% réelle - ont failli se foutre par la fenêtre pendant que des élèves défonçaient des murs en cours. 
« C’est également le cas pour des titulaires, qui sont parfois en perdition ! » pourra-t-on à juste titre répliquer. Sauf qu’un·e titulaire a des atouts : à commencer par une formation disciplinaire, d’au moins trois ans, jusqu’à cinq. Et cette formation disciplinaire, je l’affirme au risque de m’enfoncer encore plus dans un grand bain d’archaïsme, est un pilier essentiel du métier : la transmission du savoir se construit au jour le jour, c’est entendu. Mais elle doit reposer sur un savoir précis, actuel, qu’on a eu l’occasion d’exercer et d’interroger durant ses études. La fameuse posture de l’enseignant·e repose sur la maîtrise des contenus qu’il a à transmettre. Ce qu’un concours comme le CAPES permet de valider, du moins en partie.
Qui plus est, on peut vouer aux gémonies les INSPE, ESPE ou IUFM, sigles divers qu’ont revêtus les non moins divers instituts de formation des enseignants, mais ils fournissent, même de façon imparfaite, un lieu non seulement d’apprentissage mais aussi de regroupement, où des profs en devenir peuvent apprendre non seulement les bases de leur futur métier mais également leurs droits, leurs devoirs et leur éthique, qui sont essentiels et complexes. Et fort difficile à transmettre en salle des profs, entre la photocopieuse, le remplissage des bulletins et la gestion de la bagarre de la récréation de dix heures vingt. Être formé par ses pairs, de façon empirique, est non seulement bénéfique, mais également essentiel. Cependant, sans un apport théorique et, surtout, détaché des mille urgences de la vie enseignante, il sera au mieux bancal, au pire contreproductif.
Parce qu’un·e contractuel·le n’aura pas le luxe d’entrer doucement dans le concret. Une fois recruté, il est placé devant les élèves, et bon courage, camarade !
"Oui, mais au moins, il y a du monde devant les élèves !" Et c'est là le piège. De plus en plus, la société se scinde. Les enfants issus de familles ayant les codes scolaires s'en sortiront, presque quoi qu'il arrive. Il faut juste qu'ils reçoivent le minimum et qu'ils soient gardés pendant que les parents bossent. Les autres familles, elles, trouveront leurs enfants de plus en plus en difficulté devant un corps de profs de plus en plus volatil et peu formé. Disparités dans les bahuts, donc et entre les régions.  Mais tout ça c'est chiant, la preuve, les trois qui lisent encore ce fil ne doivent tenir que pour ma promesse de parler d'Andrew Garfield et Zendaya. Cet article était à l’origine un fil twitter, et je pouvais donc vous montrer une photo de ces deux merveilleuses personnalités du cinéma américain, mais je ne pourrai ici que vous inciter à regarder Dune et Tik Tik Boom, dans lesquels ils apparaissent et qui sont des films qui font du bien. Sur ce, revenons à la galéjade que je vous dépeins. 
Le plus préoccupant est que cette précarisation devient la norme (Versailles et Créteil ont TOUJOURS été le laboratoire glauque de l'Éducation Nationale, les projets qui me faisaient fumer par les oreilles quand j'y étais se retrouvent TOUJOURS appliqués nationalement plus tard). Elle joue sur le bon gros cliché PMU de l'image du prof (pardon aux proprios de PMU) : "Ouais, moi je pourrais être prof, ça filerait droit avec moi, et j'aurais 6 mois de vacances !" 
Elle crée des divisions entre les collègues : nul doute qu’en me lisant, on se demandera si je ne me contente pas de défendre mon statut de titulaire contre des contractuel·les sincères et volontaires, souhaitant réellement se lancer dans la profession. Or il ne s’agit pas de remettre en cause les qualités individuelles des collègues, mais l’état général des métiers de l’éducation : nous enseignons actuellement malgré un manque de formation, et ce problème est transmuté, par l’habituelle et obscure sorcellerie libérale, en norme. Et surtout cette précarisation affaiblit totalement la profession : si tout le monde peut l'exercer, la mission de prof n'est-elle par une arnaque ? Pourquoi encore de la formation, pourquoi encore un statut ? 
Et pendant ce temps, ce sont les élèves qui souffrent. Les mômes à qui j'enseigne actuellement et dont je suis le quatrième prof de français par exemple. Ils ont eu deux mois sans prof de français. On ne trouvait pas de titulaire, et les contractuel·les ne restaient pas. Heureusement qu’en janvier, j’ai terminé mon remplacement en lycée, avec entre autres des premières ! Premières qui, actuellement se retrouvent partagés entre quatre collègues parce que la prof titulaire est en congé maternité et non remplacée. Et bien sûr, à qui va-t-on s'en prendre, sinon, encore et toujours aux profs toujours absents ?
On a percé des trous partout dans l'Éducation Nationale, on nous demande d'écoper le Titanic avec des petites cuillères percées de trous de la taille de mon ignorance en matière fiscale, et de dépasser une navette spatiale. 
Scoop : ça n'est pas possible. L'enseignement nécessite un investissement, c'est ce qu'il est. Comme la santé ou l'écologie. Nous sommes le temps long. Et on nous présente, dans cette époque de la rentabilité, de l'immédiat, de la punchline, comme anachroniques. Il faut. Il faut mettre des profs devant les élèves maintenant, il faut régler le problème vite ; tout de suite. Peu importe que les solutions proposées temporairement empirent les choses à long terme.
Alors que c'est le contraire. Lorsque j'apprends à un môme, je sais parfaitement que mon enseignement ne portera pas ses fruits immédiatement. Il faudra un mois, un an ou quatre. C'est normal. Pourtant je n'insulte pas l'élève. 
Au contraire, je lui accorde plus d'attention encore. C'est pareil pour l'éducation. Il faut en prendre soin. Revaloriser – oui, je parle d’argent – les métiers de l’éducation. Permettre une formation solide et cohérente pour entrer progressivement dans le métier. Et surtout, se demander quelles sont les ambitions que nous avons pour nos enfants : que souhaitons-nous leur transmettre ? 
Tant qu’on ne se sera pas posé ces questions, tant qu’on ne sera pas demandé, tout simplement à quoi sert l’éducation de nos enfants, le job dating aura encore de beaux jours devant lui.
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maxeholijun · 2 years
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cramazouk · 3 years
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La magie jaune
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Magie autonome et magie par la croyance subie
J'appelle "magie" la puissance de l'être vivant qui cultive un lien avec lui-même et le monde. Cette magie permet d'utiliser les capacités normales de l'être vivant, mais donne du pouvoir "en-dedans" (Starhawk).
Le mage jaune (en référence aux “jaunes” dans le langage syndical) est le mage qui utilise sa position de mage comme une position de pouvoir sur les autres. Au lieu de mettre en puissance la personne qu'il assiste, il lui donne des croyances, lui permettant sans doute de plus facilement traverser ou affronter quelque chose, mais certainement pas d'apprendre à le faire en autonomie, le rendant dépendant de la magie du mage. Le mage jaune est très courant dans la société économique comme il peut l'être dans une société tribale. Cela donne du "pouvoir sur" (Starhawk toujours) les gens, leur permettant de faire le commerce de son pouvoir ou d'avoir une position de pouvoir dans une communauté.
Le "charlatan", le "comploteur" sont des figures du mage jaune. Cela va du "vendeur de cailloux" qui apprend au gens que telle pierre a tel pouvoir pour lui vendre ces mêmes pierres au charlatan qui se présente comme un médecin et vend de faux remèdes (parfois plus dangereux que de ne rien prendre ou détournant d’un traitement efficace). Cela marche avec des pierres, des herbes, des talismans, des soins énergétiques ou n'importe quel type de magies commercialisées ou parfois prodiguées gratuitement.
Le mage "éthique" tel que je le conçois personnellement empuissante les personnes dans le sens où il révèle aux personnes la façon dont elles peuvent cultiver le pouvoir sans apprendre à leur insu des croyances qui n’ont pourtant pas d’existence au delà de celle que la croyance leur donne. Le mage autonome peut décider d'accorder tel pouvoir à tel objet, telle herbe, tel rituel, dans le but d'appuyer une intention, lui donner toute la force nécessaire, par exemple dans un but de transformation intérieure ou d'affrontement d'une difficulté. C’est une pratique matérielle qui donne corps à un pouvoir psychique, que certains aromantiques appelleront sans doute “auto-persuasion” ou “effet placebo”. Mais si on peut observer le résultat d’une foi placée dans quelque chose qui n’a pourtant pas d’efficacité en soi, on peut apprendre à utiliser ce pouvoir de la foi en conscience sans subir de manipulation.
«L’effet placebo, c’est le fait d’observer une amélioration d’un symptôme dans un groupe où le traitement n’a pas de principe actif spécifique, par rapport à un groupe qui ne reçoit aucun traitement»
Cela peut paraitre ridicule de réduire le pouvoir à “l’effet placebo” conscientisé et utilisé sciemment. Mais il peut bien sûr avoir une portée bien plus importante sur la psyché, à l’échelle individuelle et à l’échelle collective. Par exemple, formuler des intentions très ambitieuses et s’encourager à les mener malgré les difficultés en réactualisant régulièrement cette intention. Cela peut permettre de “déplacer des montagnes”.
Comparaison avec le charlatanisme
Je ne tiens pas à être trop dur avec la plupart des mages jaunes qui comme chacun essaient de trouver un moyen de "gagner leur vie" dans un monde qui la marchande et qui sont comme les autres seuls face à cette nécessité et sans soutien pour transformer les rapports sociaux.
Je pense surtout que la grande majorité des mages jaunes sont eux-mêmes persuadés du lien de cause à effet direct entre ce qu’ils font et le résultat, et en les explications qu’ils véhiculent.
Je tiens en revanche à appuyer mon mépris pour les "comploteurs", ceux qui utilisent la colère des gens pour leur propre pouvoir ainsi que les industries qui utilisent la croyance en lui donnant une fausse validité scientifique, se parant souvent d’une plus grande “naturalité” ou d’un moindre risque pour la santé, alors même que le traitement n’a pas d’efficacité vérifiable, seulement un pouvoir duquel on peut se convaincre par des observations biaisées. En soit ça ne serait pas tant un problème si ça ne s’inscrivait pas dans un schéma de manipulation volontaire d’autrui.
Raoult est sans doute l'incarnation type du mage jaune comploteur, pas très loin de la figure du fasciste en vérité. Il entretient des liens avec des gens très fortunés et son éthique est inexistante face à son désir de pouvoir. Raoult a été dénoncé dans son milieu pour des comportements de prédation sexuelle (à l'occasion d'un genre de gala étudiant, par un groupe de femmes dansant et chantant). Il est connu pour avoir remis en doute des rapports sur l'usage d'armes chimiques par le boucher de Damas en Syrie, alors qu'il entretenait des liens avec un milliardaire syrien (ami de Sarkozy aussi). Il a surtout utilisé la crise du Coronavirus pour poser en la figure de "celui qui défie les médias, "big pharma" et les politiciens" alors qu'il était sur les plateaux de télé, partout sur les réseaux sociaux, que Macron lui passait des coups de fil et qu'il avait des liens forts avec un laboratoire pharmaceutique (l'argument du "le médicament coûte pas cher" ne valant absolument rien par rapport au pouvoir et l'argent que peut tirer Raoult de la vente de "son" traitement).
Dingue d'ailleurs de critiquer "Big Pharma" et de ne pas reconnaitre la position de pouvoir classique de Raoult, une figure de médecin patriarcal parmi d'autres. Même ceux qui ne voient pas de manière conspirationniste "Big Pharma" peuvent critiquer lourdement la culture du monde de la médecine qu'on connait notamment pour les bizutages en études, les violences sexistes extrêmes, les maltraitances des patients, la hiérarchie genrée, etc. Raoult est le parfait représentant de ce qu'il y a de plus pourri en médecine, méprisant même les postulats scientifiques et utilisant des protocoles délibérément foireux pour imposer un médicament qu'il a décidé de faire voir comme efficace. Le pire étant qu’il est possible que la prise du traitement implique plus de risques que de bénéfices.
De quoi alimenter les croyances des gens comme avec l'homéopathie, une magie jaune, qui certes peut aider des gens à guérir, mais comme dans un protocole de test foireux, où les gens donnent eux-même du pouvoir au médicament en "y croyant" alors qu'il n'en a aucun en soi. Le problème est quand ça profite effectivement à des laboratoires qui exploitent la croyance sans résultat sanitaire conséquent face à des vraies ravages liés à des virus ou bactéries.
Les rôles différents et complémentaires que peuvent jouer magie et médecine
A mon sens, médecine scientifique et magie sont deux choses différentes avec des applications différentes. On ne demande pas d'un magicien qu'il soit médecin et d'un médecin qu'il soit magicien. On attend du médecin un diagnostic et un traitement efficace, en confiance de son usage des outils scientifiques.
On attend du mage/prêtre/guide spirituel une compréhension des liens subtils entre l'être et le monde, de la bienveillance et de la sincérité sur l'accompagnement qu'il peut donner. Souvent par une présence dans un cadre communautaire, le mage ou prêtre est plus ou moins à égalité avec d’autres dans l’usage de la magie. Le ou la shaman est souvent porteur d’une “connaissance” qui mélange connaissances empiriques en médecines et sensibilité à la spiritualité qu’iel dispense à ceux qui en bénéficient. Le ou la shaman accompagne également pour la réalisation de cérémonies qui accompagnent la vie et aident à traverser certaines étapes, soudant les liens communautaires et avec l’environnement.
Dans le coven de sorcières en revanche, le pouvoir est plus partagé et égalitaire. L’ensemble des personnes est invité à cultiver le pouvoir, les connaissances, en faisant autant de mages même si souvent quelques personnes reconnues gardent une fonction sociale spécifiquement octroyée et liée à une plus grande connaissance ou sensibilité initiale.
Médecine et magie recouvrent des domaines différents et ne disposent pas des mêmes outils, comme science et spiritualité. Le mage participe à des fonctions sociales uniques tout comme le médecin. Même si ces rôles peuvent se mêler, une plus grande conscience de la démarche scientifique et de l’approche magique par les bénéficiaires évite une confusion propice aux charlatanismes.
La raison pour laquelle magie et médecine sont souvent mêlés est historique et culturelle. L’empirisme qui précédait l’approche scientifique amenait plus naturellement à mêler médecines efficaces et soutien spirituel. Les sorcières et shaman cumulent donc les deux, avec une conscience inégale de ce qui relève du soin magique et de ce qui relève du soin médical.
La réappropriation des savoirs, la réinstitution locale et autogérée, notamment par les groupes de sororité, peut permettre de jongler avec ces pratiques et d’aborder de manière plus “holistique” les problèmes, en envisageant aussi leurs causes sociales, environnementales, politiques.
Magie et politique
Traiter une affliction sans que rien ne vienne soigner les problèmes sociaux qui parfois jouent un rôle secondaire ou déterminant dans ces afflictions, que ce soit par le soutien individuel, le combat politique, l'organisation sociale (auxquelles peuvent participer la fonction de guide spirituel) montre certaines limites. C’est à ce titre que la magie peut être mobilisée pour soutenir des luttes, des communautés dans le combat social, politique, écologique.
Combattre l’assujettissement de nos vies par l’économie et restaurer les liens sociaux et environnementaux permettrait par exemple de limiter tout un tas d’afflictions liées à ces cadres, que le traitement médical ne peut que soigner en tant que symptômes.
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claudehenrion · 4 years
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Défense de penser contre le politiquement correct... ou    ''Le retour-surprise de la censure''.
  Une fois n'est pas coutume, je vais me contenter, aujourd'hui, de porter à la connaissance des lecteurs de ce Blog un scandale (un de plus) lié à ce coronavirus qui fait perdre à nos gouvernants le peu de tête qu'ils avaient. La tête, et l'honneur aussi, apparemment, puisqu'ils semblent ne reculer devant aucune laideur pour nous maintenir dans l'ignorance des vrais enjeux et dans la soumission à leurs mesures délirantes, non justifiées et, plus grave encore, ravageuses à terme pour la santé publique. Mais il faut absolument museler les dissidents ! Et la vérité. Le format, le style et l'expression, sont différents : je n’y ai pas changé un seul mot.
Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19
BLOG DU SOCIOLOGUE LAURENT MUCCHELLI. Le 27 septembre 2020
Avis au lecteur : cette tribune devait initialement paraître dans le Journal du Dimanche (JDD) du 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique "Tribune/Opinions", elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l'objet d'un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s'en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d'autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. A 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. Certitude de détenir soi-même la vérité ? Couardise ? Volonté de ne pas déplaire au gouvernement ? Nous ignorons les raisons de cette censure que personne n'a jugé utile (ou tout simplement courtois) de nous expliquer.  
Dans cette tribune, plus de 270 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu'elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l'on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.
Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu'il prétend fondées scientifiquement sur l'analyse de l'épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu'ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.
Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?
Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l'obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.
Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l'ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L'espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.
Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.
On ne compte plus les mêmes choses
Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l'épidémie. Elles ont surtout abandonné l'indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s'étonner du fait qu'on trouve davantage aujourd'hui ce qu'on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.
Les autorités sanitaires ne s'interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu'une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l'INSEE : « depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».
Il découle de tout ceci qu'il n'y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d'arrêter l’escalade, d'accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.
Tribune censurée, signée par plus de 270 scientifiques de renom (la liste complète est disponible sur le site Médiapart)..
Pcc  H-Cl.
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ucasappraisal · 4 years
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Caractéristiques de évaluation de immobilier commercial
évaluation de l'immobilier commercial est le processus qui consiste à arriver à une valeur calculée pour tout type de propriété commerciale - ceux qui gagnent un revenu ou si capables. Ces propriétés sont invariablement des affaires de brique et de mortier et comprennent des immeubles d’appartements et de bureaux, des condominiums, des centres commerciaux, des sites industriels, des points de vente au détail, des restaurants, des concessionnaires automobiles et même des terrains à vendre.
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Alors que les evaluateur immobilier quebec peuvent être des impératifs pour les transactions immobilières; ils deviennent des nécessités pour des questions telles que les hypothèques, l'évaluation fiscale et les appels, l'assurance, le développement et la construction, les fusions, les acquisitions et la dissolution, et les prêts bancaires.
Évaluations commerciaux Montréal commence par une visite d'inspection par un évaluateur ou une équipe pour examiner avant de procéder à une enquête sur une myriade de détails - registres de zonage, propriété publique, coûts de construction, données démographiques du quartier, relevés de revenus, impôts fonciers et bien plus encore. Enfin, toutes ces recherches sont soigneusement analysées. L'évaluation commerciale prend donc beaucoup de temps.
Les évaluateur immobilier commerciaux à Montréal tels que UCAS peuvent être appelés à défendre leurs évaluations devant un tribunal, exigeant qu'ils soient minutieux dans leur collecte d'informations.
Il existe de nombreuses façons de calculer les chiffres pour arriver à une valeur post-évaluation. Mais les deux plus appliqués (pour les propriétés commerciales) sont:
L'approche de comparaison: Directement liée aux transactions actuelles du marché, elle fonctionne bien lorsque les tendances du marché sont stables et que suffisamment de ventes de propriétés comparables se produisent. Sinon, la rareté des données impose des estimations basées sur des ventes similaires dans d'autres régions ou régions comparables.
L'approche de la capitalisation des revenus: considérée comme la manière la plus appropriée d'évaluer les propriétés qui génèrent déjà des revenus, ou pour lesquelles une projection réaliste de son potentiel de revenus peut être faite; cette approche applique des taux de capitalisation à ce résultat opérationnel net (NOI). Le NOI est le revenu brut effectif (EGI) ou le revenu potentiel brut (GPI), selon le cas, moins les dépenses d'exploitation (mais excluant le service de la dette, les impôts sur le revenu et / ou les charges d'amortissement). Les situations de vacance et de perte de revenus sont intégrées.
Une variante de ceci est le modèle de flux de trésorerie actualisés (DCF) où de nombreuses années de bénéfice net d'exploitation deviennent la base du calcul des nombres pour arriver à une valeur.
Une règle empirique souvent appliquée est la règle des 2% dans l'immobilier selon laquelle un bien locatif est considéré comme un bon investissement si le revenu locatif mensuel est égal ou supérieur à 2% du prix du bien. Un immeuble locatif acheté pour 100 000 $ devrait gagner un loyer d'au moins 2 000 $ pour être admissible.
UCAS est une entreprise présente partout au Canada qui effectue des évaluations et des évaluations pour toutes les catégories de propriétés. Ils le font depuis plus de trois décennies, avec une équipe d'experts hautement qualifiés, entièrement accrédités et possédant une vaste expérience.
En outre, ils exploitent des services de conseil et de conseil de haute qualité qui comprennent: • Études pour la prise de décision: examens d'évaluation; Études de faisabilité, études de marché, études de loyers, analyse des investissements et analyses d'utilisation optimale, analyses des dépenses et nouvelle estimation des coûts de remplacement • Assurances • Questions financières: due diligence, soutien aux acquisitions et aux cessions • Fiscalité: Examens et appels relatifs à l'évaluation de l'impôt foncier; Rapports financiers et fiscaux • Aide à l'arbitrage et aux litiges
Ils peuvent également aider à identifier de bonnes affaires dans l'immobilier commercial.
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lesubversif · 5 years
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Lumières sur le Neopop festival
Jasmine, c’est un peu comme la grande sœur admirable dès que tu commences à aimer un peu la techno. C’est le genre de personne qui se réveillait déjà en 5ème avec Gesaffelstein en le programmant soigneusement sur son téléphone. Le même genre de personne  qui était déjà  fanatique des pionniers  dès le collège, qui pouvait tenir à l’âge de 12 ans un débat sur tel ou tel sample utilisé par ceux qu’elle écoutait. C’est celle aussi qui connaissait absolument tout le vocabulaire à connaître pour analyser la musique, alors que la plupart des moldus  recalés à l’entrée de poudlard  et à l’âge d’y être ne distinguaient généralement pas une musique d’une autre, et qualifiaient, comme les non- initiés, toutes ces créations de « musiques électroniques ».
Jasmine est désormais une daronne de 20 ans.  Il y a un peu plus d’un an, elle rentrait d’un voyage au Portugal et commençait alors sa propagande sur le Neopop. Durant la période qui a suivi,  quand une personne rencontrait Jasmine  celle-ci jouait de sa force de persuasion pour nous  convaincre que, effectivement, le Neopop était le meilleur peut-être seulement un des meilleurs) festival de techno d’Europe .  Sa propagande était presque aussi réussie que celle de Macron durant la campagne présidentielle de 2017.
Je fus l’une des personnes  à se faire avoir. (Par Jasmine,pas par Macron ) Mais c’était avec le plus grand enthousiasme, car Jasmine se trompe rarement en terme de musique.
Bon, il est vrai qu’avec ses connaissances empiriques et théoriques sur la musique techno, elle possède cette légitimité qui fait que quoi qu’elle dise, son discours musical  sera toujours légitimé et entendu. (Bourdieu, Ce que parler veut dire, 1982)
Le Neopop, c’est donc un petit festival qui réunit, depuis 2006, les plus grandes têtes d’affiches des festivals mondiaux et qui propulsent les nouveau-nés grandioses vers l’avant.  Situé à Viana Do Castelo, à une cinquantaine de kilomètres de la ville portugaise de Porto, le festival s’est installé sur le port industriel de la ville entre les remparts du fort et les machines du chantier naval. Il dispose également d’un spot camping incroyable niché au bord de la plage, présentant tout ce qui est nécessaire à la survie durant le marathon que constitue le Neopop. C’est cela qui m’a particulièrement marquée lors de ma première venue, un événement parfaitement ficelé offrant donc une qualité de prestations au delà même des attentes des  festivaliers. De la propreté des sites à la qualité du sound system sans oublier la programmation très pointue, nous fûmes forcés de constater que c'était pour nous un très bon festival.
Cette année, je m’y suis rendu pour la première fois  (à nouveau pour JA) en cherchant absolument un élément qui ferait en sorte que le jugement de Jasmine soit biaisé : Malheureusement, il n’en fut rien. De la vue sur la mer depuis le camping à la qualité de la musique, en passant par la propreté des lieux. ( Oui oui ça compte même chez les technophiles)  J’y étais allé  principalement pour St Germain, Kink ( encore et toujours), Zadig, Paula Temple, Aleksi Perala, Jeff Mills, Capriati, len Faki, Marco Carola, Paul Ritch et pour enfin voir Recondite plus d’une demi heure de suite. J’en retiendrai principalement trois choses : Ricardo Villalobos, la nuit du vendredi au samedi,  Autotune  de Blade Runner qui a été à peu près samplé plus de 106 fois par nuit, si on y inclut les expériences musicales plus ou moins formelles du camping. ( Oui, j’ai pu les compter lors d’une belle nuit d’insomnie).
I.Ricardo Villalobos: et si son set pouvait à lui seul raconter la sucess story du Neopop?
Un samedi matin d’été, vers 9h.  Ricardo Villalobos, annoncé comme le favori du festival pour beaucoup, arrive  sur la neo stage.  Le soleil commence à briller de plus en plus, la fatigue aussi. Il faut dire que Villalobos clôture un marathon d’une envergure assez hors-norme:
venait  alors de s’enchaîner  sur la même scène Paula Temple, Joseph Capriati , Jeff Mills et Len Faki. Si vous ne comptez pas Jasmine dans vos amis et que  par conséquent, vous pensez avoir du mal à comprendre la qualité de la scèn,  nous pouvons dire  pour vous aider que celui-ci représente les plus grosses têtes d’affiches de festival depuis quelques années ou également que ces derniers ont à peu près tous figurés sur la couverture du célèbre magazine de musique électronique  Trax.
Bon, nous risquons de vous saouler assez souvent avec des biographies car  nous adorons en  faire mais comme je sais que cela  peut-être vu comme une passion aussi étrange ou aussi monotone  que d’adorer lire des listes de prénoms, si ce n’est pas votre cas, je vous invite à vous rendre au paragraphe souvent.
Villalobos est le type de personne qui  s’est vu attribué plusieurs fois le titre de meilleur DJ ou qui du moins figure presque tout le temps dans le top de Resident Advisor.
Un homme classique, par définition.
Arrivé à Berlin à l’âge de 3 ans, à la suite du coup d’Etat de Pinochet ( Pour que cette article soit interactif, nous vous laissons le soin de trouver sa première nationalité ainsi que son année de naissance) .
Villalobos est sensibilisé à une pluralité  d’écoutes musicales  grâce  à sa famille mélomane. Cela  l’encourage à commencer la musique de façon très précoce, et à  se spécialiser dans l’apprentissage des congas et du bongo.  Adolescent, il est, comme beaucoup, fan de Depeche Mode. Il commence un peu plus tard à écouter Daniel Miller, Thomas Melchior, Baby Ford, Daniel Bell, Andrew Weatherall…
D’une certaine manière, nous pouvons affirmer que Villalobos a suivi un schéma assez classique de musicien né dans les années 90 : les nouvelles sonorités Pop l’ont amené à apprécier de nouveaux artistes qui l’ont conduit à apprécier les nouvelles sonorités qui se font connaître petit à petit   ( Detroit, puis la seconde vague de Detroit qui inspire principalement notre jeune M. Villalobos : Richie Hawtin en est, il nous semble, le meilleur exemple)
Il  se met à composer ses propres morceaux à l’âge de 18 ans.  Rapidement, son succès est reconnu et l’artiste devient professionnel dans les années 1990.  Il compose son premier EP en 92 et devient résident de clubs réputés comme l’ Omen en Pologne.
-       Retour au Neopop : C’est donc après avoir entendu parler de tout ça, avoir entendu  Villalobos sacré par plusieurs connaisseurs  comme un des principaux représentants de la techno minimale que nous arrivons à 9h du matin devant lui.
Je ne connais pas tous ses anciens morceaux, mais j’avais principalement en tête son remix de Samuel Rohrer, ‘’ Microcosmoism’’.
Son set débute , il balance des tracks très house et groovy (notamment Blaze-Lovelee Day ou Paul Rutherford-Get real). Après une trentaine de minutes il bascule vers de la disco house, “Pick Up” de l’allemand DJ Koze et nous surprend en plein milieu de son set en passant un célèbre chant révolutionnaire portugais à retrouver ici:  https://www.youtube.com/watch?v=ilLAnUXZvm0
Il enchaine ensuite avec son célèbre track “Up” réalisé en collaboration avec le tout autant loufoque Butch. (Butric)
En conclusion,  Ricardo, par sa danse si pure derrière ses platines et même par sa disparition de 20 min est un de nos meilleurs souvenirs de set, au point qu’il mérite amplement  les lignes que nous lui avions consacrés.  Nous aimerions pouvoir affirmer qu’il s’agissait là d’un des meilleurs set de Villalobos, malheureusement paraît-il que tous ses sets sont plus déjantés et chouettes les uns que les autres.
Ce qui nous a particulièrement marqué, c’est peut-être cette absence si singulière mais qui paradoxalement cloue, marque sa présence face au public.
II. Et si le vendredi  9 représentait une émeute dans l’histoire de la révolution technologique ?
Oui, rien que ça.  Le néopop, c’était un peu comme faire la révolution. Un grand marathon où le bien commun  musical  ( bon il n’existe certainement pas) est mis à l’épreuve des besoins fondamentaux des individus.( Manger, dormir). Un grand programme révolutionnaire, en somme.
Ce jour peut-être considéré comme une émeute, car il a, à mon humble avis, participé à la future révolution musicale qui pourrait advenir  ces prochaines années. Nous l’attendons avec impatience, d’ailleurs.
Car ce marathon commencé à 18h et fini vers 9h a vu défiler sur la même scène des artistes à la fois très différents et à la fois  si  inspirés par leurs prédécesseurs : Un peu comme si des petits révolutionnaires en herbes, inspirés par Marx, Bakounine, Engels, Spinoza, Bergson, Bourdieu ou encore Foucault, se retrouvaient  au même endroit. Si ces derniers sont devenus Lordon, le comité invisible, les rédacteurs de Lundi matin  ou encore Serge Halimi, les voir, les un après  les autres, évoquer leurs mêmes racines communes  en même temps s’en éloigner chacun  à sa manière fut un grand moment , en bons petits révolutionnaires technofiles que nous sommes.
A)    20/22h :Solomun, le petit Bernstein de la bande
Quelle bonne idée de placer enfin Solomun au début d’un emploi du temps.  Déjà élu lui aussi  DJ de l’année ( en 2012) Solomun a su célébrer le début de cette émeute comme il se doit.  Ayant la capacité, quasi divine, d’allier les différents styles de musiques électroniques ( house, deep house et techno majoritairement)  il a su faire de même ce soir la, en commençant avec des tracks bien mélodieux comme il en a l’habitude. Petit à petit, à mesure que l’appréciation des lumières du Neopop se faisait plus importante grâce à la disparition du soleil, des rythmiques bien plus saccadées prenaient petit à petit place.
son set a su séduire le public très éclectique du festival aux dépens de l’Anti stage qui resta bien vide durant ces deux heures.
B)   Appolonia, un membre discret de la ligue spartakiste?
22h00 à 1h. Il est a noté qu’un des éléments particulièrement cool du festival était que les artistes jouaient la plupart de temps de longs sets, et que 3h était plus ou moins la moyenne communément admise. De fait, cela éliminait le principal inconvénient habituel en festival : la courte durée des sets, généralement 1/1H30, qui permet seulement une petite introduction de la musique de l’artiste.
Par ailleurs, les artistes s’enchaînaient particulièrement les un après les autres  sur la scène du Neostage.
22h, donc, Solomun cède sa place à Dan Ghenacia, Dyed Soundorom et Shonky, qui a eux trois forment le trio français Appolonia.
Le début du set renoue avec le début de la soirée, lorsque Solomun a pris les platines. Avec ce set de sonorités en général très proches de la house, c’est peut-être le set qui dénote lle plus des artistes de la soirée, en étant bien plus proche de Chicago que de Détroit.
En attendant, il fait bien noir maintenant, et le superbe jeu de lumière commence à être visible. Nous vous l’assurons, les lumières du Neopop valent presque autant le coup que toute cette programmation ahurissante.
C) Recondite, Lénine ?
De 1 à 2h, nous avons laissé place au set du talentueux Recondite.
La petite heure de set de Recondite lui a permis d’apparaître dans cet article, car son set était, au même titre que les autres, une émeute dans la techno.
Recondite, avant, c’était un peu le gars que tout le monde avait déjà vu jouer mais que je n’avais jamais réussi à voir.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, il me semble que cette phrase, écrite par un journaliste de trax ( article non signé ) est très pertinente :  ‘’ Ses productions sont millimétrées, variées, deep et souvent mélancoliques. Apprécié du public, qui l’a élu meilleur live 2014 selon RA, Recondite aime avant tout composer de la musique au format club pour des scènes de festival’’.( citation à retrouver dans l’article “ Recondite: la techno est définitivement plus populaire en France qu’en Allemagne’’ de trax, écrit par Antoine Miclea en avril 2016 )
Avec un style très varié, il évolue entre la techno minimale, desfois acid,  à des productions souvent perçues comme mélancoliques, avec leurs tempos plus lents.
Recondite, c’était en quelque sorte le lénine du communisme  de la soirée : Avec des accents et des sonorités plus mélodiques au début qui le lie et l’enchaîne bien après Appolonia, son set évolue en renouant avec les origines  pures de la deuxième vague de Detroit.
D) Adriatique… Classable ?
2/3h30. Les plus fragiles d’entre nous sont rentrés depuis bien longtemps ( Jasmine lol) et nos deux amis d’ Adriatique rentrent sur scène.  Les lumières du Neopop dansent, s’évadent pour revenir sur scène et repartir de plus belle avec des couleurs nouvelles.
Reprenant les sonorités du début de set de Recondite, ils commencent leurs Set avec un format, lui aussi, plus club et mélodique. Une vidéo de leur set en entier est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=DPr7vl15qo0&t=2273s
Petit à petit, les lumières deviennent de plus en plus impressionnantes, les basses résonnent de plus en plus et de manière de plus en plus répétitive. Le talent est repérable au fait que cette accélération ne se ressent pas tout à coup, mais d’une manière graduelle.
E) Nastia, : Rosa Luxembourg <3
5/7h. Sous de sublimes lumières rouges, Nastia,  l’ukrainienne ayant fondée son label Propaganda, arrive. Son set  est écliptique, passe surtout très vite. Nastia c’était cool, et je pense qu’il est difficile de dire plus de choses, tant pis pour les cours d’argumentation de première.
Son set du neopop lui vaut l’attribution de Luxembourg, fidèle et attaquante, comme ce qu’il  faut.
F)  Ben Clock, Babeuf ?
7h. Les lumières ne sont plus visibles, Ben Clock le devient. La perspective de devoir écrire quelques lignes sur Ben Clock m’effraie : écrire lors d’une petite initiation à l’écriture journalistique sur le grand monstre du Berghain me paraît même dérisoire. Ben Clock, comme indiqué dans le sous titre, peut être associé au Babeuf de la révolution, si on excepte le fait que celui-ci est  adoré et vénéré de son vivant, et qu’il n’est pas avant gardiste  mais plutôt très discipliné dans une pureté musicale, que le festival des nuits sonores décrit comme ‘’une techno brute et rectiligne’’ (citation utilisé dans le trax interview de Ben Clock) même si ses influences sont diverses et c’est cela qui fait tout son charisme. Au Neopop, Ben Clock, faisant part à un public sûrement plus averti que la moyenne des festivals , a cependant usé de son charme de résident ainsi que de membre du label Ostgut Ton   et de tous ses habitus pour réussir son set. Ce fut réussi.
C’est ainsi que l’émeute termina : la révolution non achevée du Neopop nous donne l'irrépressible envie d’y revenir l’an prochain.
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awaytodigital-blog · 6 years
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Caractéristiques et impacts durables de la révolution digitale
La transformation digitale c’est quoi ?
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La définition de base du terme est d’ailleurs restée la même, à savoir l’utilisation de toutes les technologies digitales disponibles, afin d’améliorer les performances des entreprises, et contribuer à une élévation globale du niveau de vie. (def. Inbound Value)
En revanche, adopter et mettre en place les différents outils technologiques ne suffisent pas à dire qu’une entreprise est “digitalement transformée”. En effet, le but est d’utiliser des moyens existants et de les transformer.
Prenons l’exemple de formulaire que nous remplissons dans les boutiques : finis le formulaire papier, on nous prête une tablette pour le remplir.
De même pour les documents à fournir du côté administratif (et nous savons tous à quel point ils peuvent nombreux dans notre papier) : finis la masse de papiers, place au transfert par mail et transfert via les sites internets.
Nous parlons certes de transformation digitale, mais c’est bien plus que ça. C’est un réel bouleversement que connaissent les entreprises, précisons également qu’en plus, c’est aussi un élément qui permet de sauver notre planète en utilisant de moins en moins de papiers à ces niveaux là.
Quand on parle d’outils de digitalisation, on peut faire référence à différents aspects qui ne cessent d’évoluer. Nous avons les ordinateurs fixes et portables, les imprimantes 3D, les smartphones ce qui signifie que les entreprises et les consommateurs ont vu évoluer leur façon de travailler pour les employés et consommer pour les clients.
Nous verrons à travers les différentes parties que ces changements ont autant impacté les entreprises dans leur façon de travailler et de penser mais également impacté les consommateurs et leur façon de consommer et penser.
C’est là que la transformation se veut être flagrante car au fil des années, il semblerait que nous sommes passés de : une marque qui impose ses idées à un consommateur qui obtient ce qu’il veut quand il veut.
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Du pouvoir des marques au pouvoir du consommateur…
Maintenant, il faut que la marque soit une bonne cible pour les consommateurs.
Les consommateurs sont aujourd’hui sur sollicités par les informations et si une marque veut avoir la chance d’attirer notre attention avec son offre, son produit, il faut qu’elle soit remarquable. Il en faut donc bien plus qu’auparavant pour atteindre les consommateurs et les rendre fidèles à une marque ou un produit. De ce fait, aujourd’hui les marques utilisent l’identité numérique qui représente les traces laissées sur le web par les internautes de manière conscientes ou inconscientes, à savoir les cookies qui enregistrent nos comportements d’achats lors de nos navigations.
Grâce à cette évolution digitale, les marques ont de meilleures connaissances sur les consommateurs (leurs envies, leurs goûts, leur âge, leur pouvoir d’achat, leur peur face à l’achat d’un produit ou service, etc). Les marques ont donc plus de pouvoir qu’auparavant sur les consommateurs car elles savent quels sont leurs désirs, qu’est ce qui les attirent ou non. 
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Cependant, aujourd’hui on constate également une évolution spectaculaire chez le consommateur qui n’est plus passif face à une marque et qui croit toutes les promesses de celle-ci : il est devenu un véritable acteur. Désormais, le consommateur met sur le web des contenus sur ses centres d’intérêts, on parle ainsi du User Generated Content, ce qui a pour but de générer de l’émotion, portant sur l’acte de consommation en lui-même. Ces contenus sont postés sur les réseaux sociaux qui sont aujourd’hui un important carrefour des marques : le consommateur devient donc son propre média. Alors les marques ont plutôt intérêt à se méfier du consommateur et à faire tout son possible pour le satisfaire afin qu’il passe un message positif quant à son ressenti sur un produit ou un service. Aujourd’hui, on parle même de recommandation sociale, qui est le principe du bouche à oreille, une action désignée comme premier levier pour prendre une décision d’achat. Cette prise de pouvoir des consommateurs place donc la marque dans une posture inédite et inconfortable, en effet les méthodes pour attirer le consommateur ont été modifiées et celui-ci se place désormais comme un réel acteur de la marque, il est à la fois consommateur de la marque mais aussi générateur d’idées et de ressentis. Aujourd’hui, on remarque également un phénomène de communauté de plus en plus présent chez une marque, on parle de Crowd. Cela fait environ 10 ans que les marques ont créées des communautés et c’est par la puissance et l’évolution du web que les communautés obtiennent souvent ce qu’elles veulent de leur marque. Ce phénomène génère des points positifs pour la marque car les consommateurs leurs font directement part de leurs envies, ainsi les marques n’ont pas forcément besoin de chercher par tous les moyens de les satisfaires, puis aussi car elles peuvent avoir des retours positifs face à la réalisation de ce que souhaitait la communauté de celle-ci. C’est aussi un réel atout pour les consommateurs, qui eux, obtiennent satisfactions et peuvent partager entre eux des informations, des ressentis, des émotions, des photos, vidéos, des avis, etc.
Et en entreprise, ça donne quoi la transformation digitale ? 
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Cependant, si une entreprise souhaite se digitaliser auprès des clients externes (avec des applications mobiles, réseaux sociaux, e-stores), il ne faut pas qu’elle néglige sa transformation digitale interne. En effet, il est impossible de faire du digital pour les clients externes si on ne l’utilise pas en interne. Ainsi, les entreprises doivent introduire un concept dans leur transformation digitale : la symétrie des attentions. Il s’agit tout simplement d’une égalité entre la qualité de la relation client et la qualité de la relation avec les collaborateurs. Appliqué à la problématique du digital, c’est utiliser les outils mis à dispositions aux clients externes au niveau interne, car l’interne va nourrir l’externe, et l’externe va nourrir l’interne.
Aussi, dans la digitalisation de l’entreprise, il est essentiel de garder en mémoire que c’est aussi une transformation dans la façon de travailler ensemble. Grâce à la digitalisation interne, le travail collaboratif viens recréer le collectif : on travaille avec des personnes différentes de d’habitudes, en partageant son travail.
Au delà d’une simple transformation digitale, il s’agit d’une restructuration de l’entreprise et de la hiérarchie. Les collaborateurs sont donc plus proches avec ce principe de partage, et on peut même passer d’une hiérarchie en silo à un hiérarchie horizontale, comme dans les locaux de Facebook par exemple.
Cette digitalisation permet aussi aux collaborateurs d’utiliser de nouveaux outils et d’être plus productifs dans leur travail. Par exemple, la veille se fait plus simplement, et l’accès à de nouvelles informations ainsi que la rapidité est importante. De plus, les collaborateurs peuvent communiquer entre eux grâce à ce renouveau digital, grâce aux smartphones, boites mails…
Quels sont les points points négatifs de la révolution digitale ? 
La fin de la loi Moore (lois empiriques qui ont trait à l'évolution de la puissance de calcul des ordinateurs et de la complexité du matériel informatique)
Augmentation du coût de l'enseignement.
Concentration des plateformes
Concentration des capitaux
Fragmentation géopolitique de l’internet
Et les points positifs dans tout ça ? 
L'autoformation massive via les Moocs et plateformes en ligne.
Il est possible que le développement des Moocs et autres plateformes de formation viennent accélérer ce phénomène et permettre une massification de la distribution des connaissances dans le domaine du numérique.
Amélioration des expériences utilisateurs (UX).
Émergence massive de l'intelligence artificielle.
Accroissement du capital disponible pour l'innovation.
Apparition d’un nouveau métier grâce à la révolution digitale
Aujourd’hui, comme on a pu le voir précédemment, la Data est un enjeux marketing très important dans la révolution digitale. De nouveaux métiers apparaissent, dont le métier de Data Miner qui a pour rôle d’identifier les problèmes rencontrés par l’entreprise, de collecter les informations par la programmation d’algorithmes analysant les bases de données informatiques.
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La transformation digitale est-elle vraiment nécessaire? 
Si la transformation digitale permet aux entreprises et aux clients d’avoir accès à de nouveaux canaux de communication et de multiples possibilitées et opportunités commerciales et publicitaires, est-ce vraiment nécessaire ?
De plus en plus présent, la réalisation de cette transformation digitale permet de rester compétitif face aux autres, de gagner en performance, d’être plus attractif, mais c’est surtout un nouveau modèle relationnel offrant de meilleurs expériences clients qui s’opère, que ce soit avec les clients ou avec les fournisseurs.
Celle-ci entraîne une automatisation. En effet on a pu voir que la transformation digitale offrait de nouveaux métiers, mais elle créée également une automatisation des processus, qui, selon une étude engendre la forte probabilité d’une réduction des emplois dans les cinq prochaines années.
Cette transformation digitale permet le travail à distance et la mobilité ; permettant ainsi une meilleur productivité et une meilleur efficacité de l’entreprise.
Enfin, un traitement de données qui engendre une capacité d’analyse, de remise en questions et d'informations indiscutables au rapide développement de l’entreprise.
La transformation digitale prend aujourd’hui de plus en plus d’ampleur dans tous les domaines et est un véritable atout pour la croissance de l’entreprise. c’est pourquoi il devient incontournable, et toutes entreprises ne souhaitant pas sauter le pas du digitale compromis indéniablement l’avenir de son entreprise.
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lasuisse · 3 years
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Choisir un velo electrique
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Comment choisir un vélo électrique fiable
Faites attention lorsque vous achetez un vélo d'occasion ! Des coûts cachés pourraient transformer une prétendue bonne affaire en un raid nocturne sur la tirelire !
1. Quel moteur choisir ?
Beaucoup considèrent que le moteur est le cœur battant de la moto, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Un bon moteur est important, bien sûr, mais son intégration dans l'ensemble du vélo est en fait plus importante. Le cadre a toujours l'impact le plus important et le plus décisif sur le plaisir, le confort et la sécurité. Cependant, le moteur a un effet sur la façon dont le vélo se comporte, en particulier dans les montées. Dans le test de groupe de ce numéro, nous avons abordé ce sujet et évalué les différents moteurs pour vous donner une vue d'ensemble. La question de savoir si la batterie est solidement fixée ou amovible a une incidence sur la manière dont vous pouvez recharger le vélo et sur l'endroit où vous pouvez le faire, ainsi que sur l'intérêt d'emporter une batterie de rechange dans votre sac à dos pour les longues randonnées. En tant que client, demandez-vous à quel point vous appréciez la possibilité de retirer la batterie. En ce qui concerne les problèmes d'entretien, Bosch et Shimano sont les mieux équipés pour y faire face, car leurs réseaux de service sont les plus étendus. En outre, ils ont tendance à utiliser des batteries standard, qui peuvent être facilement remplacées en cas de panne.
Le moteur Shimano STEPS E8000 est actuellement la référence.
2. Acheter un vélo ne suffit pas !
Ne vous inquiétez pas, nous n'essayons pas de vous convaincre d'acheter un deuxième vélo, mais nous voulons vous recommander le bon équipement. Outre un casque adéquat, des lunettes de soleil, un bon sac à dos et des vêtements de randonnée dignes de ce nom, vous aurez besoin de pédales et de chaussures. Les novices en matière de pédales sans clips pourraient avoir du mal à s'habituer aux premiers brefs moments de panique, alors que vous vous inquiétez de devoir déclipser à temps les lourdes E-MTB qui menacent de basculer. Si vous comptez utiliser le vélo comme un outil de transport quotidien ou pour traverser des zones peuplées (ou des forêts sombres), il vaut la peine d'investir dans de bonnes lumières, des garde-boue et une sonnette décente.
Le vélo n'est que la moitié de l'affaire ; avoir les bonnes spécifications est tout aussi important.
3. Quelle taille de roues dois-je choisir ?
Que vous choisissiez 29″, 27,5″ ou 27+, la taille des roues n'est pas aussi importante que le concept global du vélo. Voici quelques autres règles empiriques : les roues de 27,5″ sont les plus ludiques et les plus agiles à conduire, les 29″ sont un meilleur choix pour les cyclistes de grande taille et ceux qui finissent par rouler régulièrement dans des conditions boueuses, tandis que les 27,5+ peuvent offrir l'adhérence et la stabilité ultimes dans certaines conditions. Avec la dernière génération de pneus en constante amélioration, la 27,5+ s'impose comme la future taille de roue de rigueur pour les E-MTB, bien que certains modèles barattent encore un peu dans la boue et les sols mous. Remarque : les pneus ne fonctionnent de manière optimale que si vous avez réglé la bonne pression.
Il est impossible d'éviter les pneus de grande taille sur les E-MTB de nos jours.
4. Le concessionnaire peut-il faire des modifications sur certaines pièces ?
Souvent, vous aurez besoin de faire quelques petites modifications pour transformer un bon vélo en un vélo parfait pour vous, avec des changements qui peuvent se résumer à quelques millimètres. Il est donc judicieux d'investir dans l'expertise de votre revendeur pour adapter le cockpit et la selle à votre physique et à votre position de conduite. Remarque : faites attention lorsque vous échangez des pièces, car certaines peuvent affecter votre garantie. Un bon concessionnaire connaîtra bien les risques et sera en mesure de vous les communiquer. Pour des raisons d'assurance et par respect pour le sport, n'envisagez même pas de régler le moteur.
5. A qui dois-je acheter ?
Abordez plutôt la question sous cet angle : où vais-je obtenir le meilleur service ? Un concessionnaire de confiance devrait être le premier point de contact en cas de problème avec la moto et offrir un bon service. D'autres points qui influenceront votre décision d'achat peuvent être influencés par la présence d'un atelier d'apparence moderne et d'un grand savoir-faire technique. Il peut sembler intéressant d'acheter une bonne affaire dans un magasin poussiéreux et délabré, mais vous devrez potentiellement débourser plus d'argent pour les réparations que si vous vous adressez à un concessionnaire décent qui propose un entretien régulier. Un bon revendeur ne se contente pas d'assurer l'entretien du matériel, il peut aussi mettre à jour le logiciel de votre moteur.
6. Quelle est la meilleure E-MTB ? Qu'est-ce qui fait la meilleure spécification ?
OK, le numéro 11 n'est pas directement lié à "comment acheter une E-MTB", mais il vaut la peine de suivre nos conseils. La façon la plus simple de vous assurer que vous aurez un bon vélo est de croire ce que vous lisez dans nos tests. Nous vous le promettons. Notre objectif est de réaliser les tests les plus complets, les plus exhaustifs et les plus approfondis - à la fois dans la réalité et en laboratoire - afin de nous assurer que nous publions les meilleures critiques du secteur. Nous rendons à César ce qui est à César. L'année dernière, notre approche sans concession nous a coûté plus de 40 000 CHF en frais de publicité de la part d'annonceurs mécontents, mais nous croyons qu'il faut entretenir des relations à long terme grâce à l'honnêteté. À quoi sert une critique épurée et liftée ? Le client sera déçu à la fois par le magazine et par le fabricant lorsqu'il rentrera chez lui avec un vélo mal construit. Le magazine perdrait des lecteurs (nous ne leur en voudrions pas d'aller voir ailleurs) et le fabricant ferait ses adieux à des clients à la suite de fausses promesses de produits. Il en va de même pour le revendeur, qui sera connu pour avoir colporté de mauvaises recommandations et ventes. Au final, le motard ne sera pas seulement déçu par son achat, mais surtout par son expérience de la conduite. Et c'est pourquoi nous resterons toujours fidèles à l'honnêteté !
Pour en savoir plus :
veloelectrique.ch
https://www.veloland-shop.ch
https://www.veloland-shop.ch
https://www.ebike-center.ch
https://www.cyclable.ch
https://www.easycycle.ch
https://www.advancerstore.ch
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uxmyths-fr · 3 years
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Mythe n°30: Si vous êtes un expert, vous n’avez pas besoin de tester votre design
Quand il s’agit d’évaluer l’ergonomie d’une interface, les tests utilisateurs sont souvent considérés comme inutiles si celle-ci a déjà été vérifiée par un expert. Mais comme la plupart des personnes n’agissent pas de la façon dont vous l’avez espéré, un expert peut certes identifier les problèmes majeurs d’ergonomie, mais les tests utilisateurs réservent toujours des surprises.
Les tests utilisateurs et les audits d’experts sont tous les deux utiles et ont parfois tendances à conduire à des conclusions différentes, cependant il est régulièrement recommandé de combiner les deux pour s’assurer d’avoir l’analyse la plus compréhensible des interfaces.
Pourquoi un audit expert ne peut pas se substituer à des tests utilisateurs
Ils ont des objectifs différents : les audit experts se concentrent sur les standards d’ergonomie alors que les tests utilisateurs sont plus performants pour identifier des problèmes liés spécifiquement au domaine d’activité et aux tâches actuelles des utilisateurs. Webcredible en propose une bonne comparaison.
Les comportements des utilisateurs sont souvent difficiles à prédire, même pour des professionnels. D’après Stephanie Rosenbaum, « les vrais utilisateurs nous surprennent toujours. Ils rencontrent des problèmes que nous n’attendions pas, et ils arrivent parfois à avancer sans problème là où nous nous attendions à ce qu’ils s’enlisent »
Comme les experts sont rarement des membres représentatifs de notre cible, « ils oublient parfois les problèmes réels qui conduisent les utilisateurs à l’échec. C’est particulièrement vrai quand l’audience cible dispose de plusieurs compétences particulières. » A voir, une comparaison claire des deux méthodes.
Un test utilisateurs peut révéler bien plus que les qualités ergonomiques d’un site. Il peut aussi révéler « l’attachement émotionnel des utilisateurs à la marque, des déclarations d’intérêt commercial, des avis sur le graphisme, des messages à long ou court terme, le positionnement par rapport au marché, des opportunités commerciales et plus encore », explique Tedd Follansbee dans UX Matters.
Les données empiriques sont toujours meilleures que les devinettes, dit Jakob Nielsen. Il pense que n’importe quelle donnée empirique « améliore la probabilité de prendre les bonnes décisions de conception des interfaces utilisateurs ». Son article Guesses vs. Data met en lumière quelques études de cas qui montrent que même les experts sont inefficaces quand il s’agit de prédire comment les utilisateurs vont réagir en face d’une interface.
Le co-fondateur de Plasq, Keith Lang, affirme que « penser que les designers expérimentés n’ont pas besoin de tester leurs produits » est une des plus grosses erreurs du web design. D’après-lui, même les designers les plus brillants et les plus expérimentés confirment que « les tests utilisateurs sont la clé du succès»
Quand plusieurs parties prenantes doivent accepter une décision liée au design, un audit expert peut sembler être un n-énième avis discutable, alors que les données basées sur des tests utilisateurs —incluant souvent des indicateurs chiffrés— sont rarement discutées.
Les audits experts ont également leurs avantages et raisons d’être :
Quand une revue rapide des interfaces est nécessaire, « les audits experts sont particulièrement utiles pour trouver les transgressions aux standards ergonomiques et aux meilleures pratiques. » conseille Jim Ross.
Les audits experts sont une méthode d’ergonomie courante car ils sont relativement peu onéreux et rapides. Analyser un site et écrire un rapport ne requiert généralement que quelques jours, et de nombreuses personnes continuent à penser que les tests utilisateurs nécessitent un budget important.
Il est toujours recommandé de procéder à un audit expert avant de faire tester les interfaces par des utilisateurs, pas uniquement pour éviter de confronter les utilisateurs à des erreurs d’ergonomie évidentes mais aussi « pour déterminer ce sur quoi il faut se concentrer pendant les tests. Vous pouvez faire un audit expert pour trouver les problèmes flagrants, permettant ainsi aux tests utilisateurs de trouver et valider les problèmes les plus importants », comme le suggère un article de UXmatters.
Le périmètre d’un audit peut parfois être plus large qu’un test. D’après Jim Ross, « un audit expert peut être plus rigoureux et évaluer plus de facettes d’une interface utilisateur que des tests et révéler un grand nombre de problèmes. Notamment parce que les tests sont souvent limités dans le temps et le parcours, se concentrant uniquement sur certaines tâches et parties de l’interface ».
Pourquoi c’est compliqué (même pour les experts) de prédire comment les utilisateurs vont réagir ?
… parce que les utilisateurs ne sont pas rationnels
… parce que les utilisateurs ne sont pas comme vous
… parce que parfois les utilisateurs ne vont pas utiliser votre produit de la façon dont vous l’avez imaginé
… et parce que les utilisateurs eux-mêmes ne peuvent pas vous dire ce qu’ils aimeraient.
Zoltan Kollin (traduit par Stéphane Lecouturier)
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aeg-enquete · 3 years
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Document partagé 2 : document intermédiaire
Veillez à rendre un document correctement présenté et rédigé. Il préfigure ce qui vous sera demandé en fin de semestre.
 1- Quelle est votre question de départ et éventuellement comment est-elle en train d’évoluer vers un questionnement (même si ce dernier reste encore un peu maladroit)
 Notre question de départ est “Quels sont les profils et les motivations des bénévoles de l’action de domiciliation de l’association “la Croix rouge” de Tours ?”. 
Cette question, certes encore vague, nous permet d’entrée sur le terrain en ayant une idée de ce que nous allons observer. 
Le questionnement, depuis notre changement de terrain, évolue vers une autre question qui nous paraît intéressante et pertinente à étudier : “Comment les bénévoles de l’association de la croix rouge, appartenant à l’action de domiciliation de Tours, jouent ils un rôle dans l’insertion social des bénéficiaires”. 
Evidemment, c’est en commençant les observations, les entretiens que nous trouverons notre problématique. Pour l’instant, nous comptons nous centrer sur les profils et les motivations, mais en garder en tête le rôle que les bénévoles peuvent avoir dans l’insertion des bénéficiaire, dans le lien social. 
Bénévole : 
-  Qui apporte son aide volontaire et sans être rémunéré (Larousse)
-  Le bénévole se caractérise essentiellement et existentiellement par ses objectifs non matériels, par une action qui peut être traditionnelle ou innovatrice et même souvent dissidente et hors la loi mais qui est surtout choisie et qui correspond en général à des capacités et à des appétences.   (Dan Ferrand-Bechmann, Professeur à l’Université de Paris 8)
Association : 
- Action de former un groupement de personnes réunies dans un but déterminé, pour la défense d'un intérêt commun. Acte d'association; p. ext. groupement ainsi constitué. ,,Groupement permanent de personnes mettant en commun leurs connaissances, leur activité et leurs ressources, en vue d'un but qui n'est pas exclusivement ou principalement patrimonial. Dans ce sens l'association s'oppose à la société. Certaines associations (syndicats professionnels, sociétés de secours mutuel, associations syndicales) étant soumises par la loi à un régime spécial, on réserve souvent le nom d'association aux groupements régis par les deux premiers titres de la loi du 1erjuillet 1901, qui constituent le droit commun de l'association en France`` (Cap. 1936). (cnrtl)
-  “ Avec 1,5 million d’associations actives, le monde associatif est multiforme, il se caractérise par une infinité de projets, de pratiques, d’acteurs, une diversité d’activités, de tailles, de modèles économiques, etc. C’est un monde d’engagements, de production de richesses et de travail.”  Cottin-Marx, Simon. « Introduction », Simon Cottin-Marx éd., Sociologie du monde associatif. La Découverte, 2019, pp. 3-6.
Profil : 
-  Ensemble des caractéristiques professionnelles ou psychologiques d'une personne. (Larousse)
- Pas de définition sociologique du mot “profil”
Motivation :
-   Action de motiver, d'alléguer les (l'ensemble des) considérations qui servent de motif(s) avant l'acte et de justification à cet acte, à posteriori.(cnrtl)
- Pas de définition sociologique du mot “motivation”
Engagement : 
-  Participation active, par une option conforme à ses convictions profondes, à la vie sociale, politique, religieuse ou intellectuelle de son temps. (cnrtl)
-  ll apparaît alors que le mobile le plus précieux de l’engagement est la vulnérabilité, entendue comme vulnérabilité du sensible aussi bien que de l’invisible où vient s’exprimer, sous une forme intériorisée, incorporée, la conflictualité sociale qui travaille un engagement (au sens où elle prend la forme d’un ressenti, mais aussi en tant qu’elle “empoisonne” la vie intime de l’individu). Piau, Dominique. « Engagement militant. (activist commitment – activismo, militancia) », Agnès Vandevelde-Rougale éd., Dictionnaire de sociologie clinique. ERES, 2019, pp. 237-240. --> pas vraiment une définition mais une explication 
Domiciliation : 
-  La "domiciliation" ou "élection de domicile" est le choix d'un lieu que fait une personne pour les besoins de l'exécution d'un contrat ou pour les besoins d'une procédure. (Dictionnaire juridique Serge Braudo)
Carrière bénévole : 
Lister les 4 à 8 mots clés qui sont importants pour votre sujet
Pour chaque mot clés, donner la définition courante (celle du dictionnaire) et lorsque cela est possible la définition sociologique et/ou anthropologique. Vous devez avoir une lecture critique des définitions en vous demandant en quoi elles éclairent votre sujet.
 2- Quels sont les premiers constats issus de vos lectures et recherches documentaires ?
 -         Avez-vous réussi à quantifier et à qualifier le phénomène social que vous souhaitez investiguer ? Quelles sources ont été mobilisées ? (Articles scientifiques, articles de presse, documentaires, documents institutionnels, sites internet, blog professionnels, textes de loi…)
Les sources que nous avons mobilisés ont essentiellement été des articles scientifiques, un  article de presse et un document privé de la Croix-rouge, une de nous a fait référence à un texte de loi, nous avons fait la rechercher de documentaires sur la domiciliation mais nous n’en avons pas trouvé.
-         Que vous apportent vos lectures ?
Amandine Louet, consulté le 22 novembre 2020 -  Dubost Nathalie, « Motivations des administrateurs d'associations et rôle attendu du CA : une étude empirique », Gestion et management public, 2014/1 (Volume 2/n°3), p. 5-22.
           Malgré le fait que les bénévoles ne sont pas rémunérer, ce qui motive les bénévoles à poursuivre dans l’association sont les récompense que ce soit sur le plan social, personnel ou économique. Dans ce document il y a 6 motivations potentiellement remplie en pratiquant le bénévolat : l’expression des valeurs, la compréhension, les relations sociales, la gestion de carrière, le développement de soi, la protection.  L’aide à la communauté semble être l’une des principales motivation pour les bénévoles ce qui montre qu’ils ont avant tout l’envie d’aider les autres plutôt que de résoudre leur problèmes personnels.  Quand les bénévoles s’engage dans une association, ils souhaitent avant tout apporter leurs vision personnelles, leurs expertise et leurs compétences afin d’aider l’association à atteindre leur objectif.
Amandine Louet, consulté le 24 novembre -  Jenkinson Marion, « Étranger, SDF : une double précarité », Plein droit, 2010/3 (n° 86), p. 20-23. 
       Ce texte évoque le contexte de domiciliation pour les personne SDF étranger,  toute personne effectuant une démarche juridique et/ou administrative, il doivent pouvoir indiquer une adresse. Ceux qui sont logés en ont une. Par ailleurs, la loi sur le droit au logement opposable a instauré un droit à la domiciliation et précise que « l’absence d’une adresse stable ne peut être opposée à une personne pour lui refuser l’exercice d’un droit, d’une prestation sociale ou l’accès à un service essentiel garanti par la loi ». Mais ce droit est soumis à une condition de régularité du séjour. Les demandeurs d’asile bénéficient d’une domiciliation spéciale. Une récente étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAURIF), affirme que les sans-papiers n’ont pas droit à une domiciliation en CCAS ou en permanence sociale d’accueil. Quelques associations construisent des argumentaires permettant de faire sauter cette difficulté et d’élargir les motifs de domiciliation aux autres catégories de droits dont doivent bénéficier les sans-papiers : aide juridictionnelle, accès au compte bancaire, etc. Il serait moins paradoxal qu’ayant droit à l’hébergement, les sans-papiers ne puissent pas accéder à la domiciliation qui permet d’en faire la demande. Malheureusement, pour les étrangers SDF, la demande de titre de séjour doit impérativement comporter l’indication du domicile réel, accompagnée d’un justificatif de domicile.La « fabrique » de sans-papiers est aussi une « fabrique » de SDF. Cela pèse sur le système d’hébergement d’urgence de plus en plus surchargé dans un contexte de restriction générale des droits sociaux.
Guiliana, consulté le 13 novembre 2020 -  Hamidi, Camille. « Associations et mouvements sociaux », Olivier Fillieule éd., Dictionnaire des mouvements sociaux. 2e édition mise à jour et augmentée. Presses de Sciences Po, 2020, pp. 73-81.
 La définition de l'association s'est complexifié et eclairée, en effet dans cet ouvrage, l'association est définie comme : « la loi de 1901 définit l’association comme « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices » (article 1) ». De plus, la réglementation est différente selon les pays, et l'on peut parler plutôt d'Institution sans but lucratif. D'après Salamon et Anheier 1996, une ISBL est « l’ensemble des organisations formelles, privées, c’est-à-dire distinctes de l’État et des collectivités locales, indépendantes, qui ne distribuent pas de profit à leurs membres ou à leurs administrateurs, et dans lesquelles l’adhésion est libre et volontaire ». La Croix-Rouge ne correspond pas à une ISBL car elle est parfois reliée à l'état et certains de leur bénévoles sont salariés.
En France, les premières recherches sur les associations « ont été abordées sous l'angle de l'engagement », le militantisme.
De plus, on apprend qu'il existe deux cas de figure. Si l'association est grande alors il y a une très forte spécialisation des tâches, réduisant la portée politique des actions. Si la taille est plutôt moyenne, les bénévoles sont multitâches, doivent répondre à pleins d'appel au détriment de leur mission de base ce qui peut mener à une lassitude. Notre terrain d'étude est plutôt une grande association, ce qui explique que les bénévoles sont missionner sur une seule action.
On apprend aussi qu'il existe de plus en plus de financement externe, et cela se vérifie puisque dans un autre document (document privé de la croix-rouge), il est dit que la croix-rouge de Tours doit reçevoir une aide financière de la préfecture en début 2021 pour la création d'un logiciel pour faciliter la domiciliation.
Guiliana - consulté le 29 novembre 2020
Vermeersch Stéphanie, « Entre individualisation et participation : l'engagement associatif bénévole », Revue française de sociologie, 2004/4 (Vol. 45), p. 681-710
On apprend dans cet article que l’engagement des bénévoles dans le milieu associatif est très étudié sous l’angle du militantisme politique, du syndicalisme de l’investissement, mais ces études envisage une seule forme d’engagement, alors qu’il en existe plusieurs. Cela nous permet de prendre conscience et d’être attentive à la diversité des engagements, et de ne pas nous centrer sur une seule forme.
De plus, l’engagement associatif se caractérise à la fois par les sens que les bénévoles donnent à leurs actions, mais également par un sens commun de tous les bénévoles par rapport à leur association. 
D’après ce document, les motivations principales des bénévoles sont l’étique, par le souci d’un devoir moral et le plaisir, résultat et moteur de l’engagement. A nous de vérifier si l’on retrouve ces raisons dans notre enquête. 
 Elyséa - consulté le 25 novembre 2020
Ducret, Grégoire. « Toujours plus de besoins, toujours moins de subsides : la Croix-Rouge se réinvente », Le journal de l'école de Paris du management, vol. 145, no. 5, 2020, pp. 8-14.
Cette article nous apprend qu’il y a 10 000 bénévoles formés au secourisme et que Les autres bénévoles sont engagés dans l’action sociale, notamment à travers l’aide alimentaire et la distribution de vêtements. la Croix-Rouge française possède et gère des hôpitaux, des établissements pour les personnes âgées, des structures de soins à domicile ou spécialisées dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, des crèches, ainsi que différents dispositifs d’accueil, d’orientation et d’hébergement des personnes sans-abris, précaires, réfugiées, migrantes.
De plus en France, au cours des dix dernières années, plus d’un million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté et 9 millions de personnes, soit environ 14 % de la population de notre pays, sont pauvres.
Ainsi, 6,6 millions de personnes souffrent d’isolement, lequel témoigne souvent d’un accès plus difficile à la nourriture, à la possibilité de se vêtir, au droit, à la santé, un isolement qui s’accroît d’autant plus que ces besoins vitaux ne sont pas satisfaits.
Elyséa - consulté le 24 novembre 2020
Ce document est un document privé de la Croix-Rouge que j'ai obtenu grâce a mon beau-père qui est directeur territoriale de l'urgence et du secourisme de Charente-Maritime, « la domiciliation des personnes sans domicile stable » bilan d’activité 2019
Ce documents nous donne des chiffres clés sur la domiciliation de la croix rouge de Tours,
-718 personnes domiciliées au 31 décembre 2019, dont 314 nouvelles domiciliations et 311 renouvellements de domiciliation.
-54% d’entre elles sont des hommes, 34% des femmes et 12% des mineurs. Plus de la moitié des personnes domiciliées vivent de manière discontinue chez un tiers (58%), 22% sont sans abri, 3% sont hébergées en foyer (18 personnes) et 3% vivent dans un logement
-10 400 courriers ont été reçus au titre de la domiciliation. Cela représente près de 200 courriers triés chaque semaine par les bénévoles afin de les remettre à leurs destinataires respectifs.
-5 200 passages liés à la distribution du courrier ont été enregistrés.
ainsi que La domiciliation à l’unité de tours est menée par une équipe de quatre bénévoles,
Il y a 339 acteurs Croix-Rouge engagées dans l’activité de domiciliation en 2019 
Nous avons appris que la domiciliation ne se faisait pas partout, et où elle se fait.
De plus la domiciliation permet à toute personne sans domicile stable de disposer gratuitement d’une adresse où recevoir son courrier, et ainsi faire valoir ses droits civils, civiques et sociaux, elle s’inscrit pleinement dans la lutte contre l’exclusion sociale et les situations de pauvreté
Amandine Leroux- consulté le 29 novembre
Cottin-Marx Simon, « IV. L’engagement des bénévoles au cœur des associations », dans : Simon Cottin-Marx éd., Sociologie du monde associatif. Paris, La Découverte, « Repères », 2019, p. 71-85. URL : https://www.cairn-int.info/sociologie-du-monde-associatif--9782707199188-page-71.htm
Ce que je retiens :
Le terme « bénévole » date des années 1970 et 1980. D’abord associé au terme « militant », « militant bénévole » puis « bénévole militant ». Le terme « bénévole » reviendra plus souvent car apparaît comme étant moins « politique ».
Les bénévoles associatifs sont de plus en plus nombreux ; entre 18 ans et plus ils étaient 12,5 millions en 2002, 16 millions en 2010 et un peu moins de 22 millions en 2017.
Le bénévolat est une activité accessible à tous car il suffit seulement d’avoir du temps et de vouloir le donner en étant productif sur le terrain.  Des enquêtes quantitatives ont été effectués depuis les années 1980 en France et ont révélé que les déterminants sociaux comme l’âge, la profession exercée et le diplôme avaient un poids sur la participation à la vie associative.
Le bénévolat est une activité effectué volontairement, sans rémunération monétaire ou en nature et elle doit être destinée vers autrui, c’est-à-dire que le bénévole ne peut pas être seul destinataire des activités auxquelles il contribue. De plus, le bénévolat est une activité généralement associative mais elle peut être présente aussi dans des organismes publics et aussi rarement dans des entreprises privées.
On distingue différents profils dans le bénévolat : le « dirigeant » qui ont des responsabilités dans l’association en tant qu’administrateurs ou membre du bureau exécutif, « simples bénévoles » occasionnels ou réguliers. Celui peut avoir plusieurs fonctions comme président, trésorier, secrétaire ou membre du conseil d’administration par exemple.
Dans les associations il y a les membres « impliqués », « ordinaires » et « ponctuels » et leur tâche peuvent être variées selon le secteur et l’objet de l’association.
Amandine Leroux- consulté le 29 novembre
Clauzier Julie, « Le « droit au logement »… pas pour tous », Plein droit, 2019/3 (n° 122), p. 30-32. DOI : 10.3917/pld.122.0030. URL : https://www.cairn-int.info/revue-plein-droit-2019-3-page-30.htm
Ce que je retiens :
En France, la politique de logement se construit sur une logique de parcours. En effet, une personne à la rue souhaitant trouver un lieu d’habitation stable, doit d’abord passer par plusieurs étapes d’hébergements pour arriver à avoir un logement personnel pour certains.
D’après une étude de l’INSEE, l’enquête « sans-domicile », entre 2002 et 2012, le nombre de domicile ou dans des conditions de personnes sans-abri a augmenté de 50%. De plus, la Fondation Abbé Pierre compte près de quatre millions de personnes mal logées (logements difficiles) en France en 2019.
Le droit au logement pour les personnes de nationalités étrangères reste encore plus préoccupant car ils ne détiennent pas les mêmes droits.
Suite à une forte mobilisation associative, la France adopte la loi « Dalo » (droit au logement opposable) le 5 mars 2007. Elle consacre l’obligation pour l’État, de trouver un logement aux personnes mal logées ou non logées dès lors de leur réponse défavorable à leur demande de logement et dans des situations d’urgences visées par la loi comme par exemple logements insalubres ou dangereux, menacés d’expulsion ou encore personnes hébergées dans des structures de plus de dix huit mois. Cette loin est avancée importante face à l’augmentation et la précarisation des sans-abris et mal logées. Cependant, pour les étrangers cela reste encore très compliqué d’accéder à un logement. En effet, ils ne représentent que 15%  des demandeurs de logements sociaux mais 41% sont considérés comme étant prioritaires et à reloger d’urgence par la commission de médiation Dalo. 
3- Premiers contacts avec votre terrain.
 Quelles sont les démarches que vous avez entreprises ? Lister chacune des démarches et argumenter le ou les objectifs poursuivis pour chacune d’entre elles. Comment avez-vous/pensez-vous pouvoir contourner les contraintes imposées par la situation sanitaire si ces contraintes vous concernent ?
1- Elysea et son beau-père se sont rendu sur place, mais l’enceinte était fermée. L’objectif était d’avoir l’autorisation d’accès au terrain, et s’appuyer sur notre connaissance pour faciliter l’entrée. Le fait de venir sur place permet à la présidente de voir nos motivations, de visualiser qui nous sommes et faciliter l’échange.
2- Mail envoyé à Anne Guillien (présidente samu social de la croix rouge de Tours) par son beau-père, où il explique notre demande. La volonté est la même, celle de faciliter l’accès au terrain grâce au réseau. Sans cette aide, nous ne sommes pas certaines que nous aurions eu accès à notre terrain. 
3- Réponse “semi-positive” de la part d’Anne Guillien, affirmant que cela est compromis mais qu’elle nous laisse ses coordonnées pour pouvoir nous aider.
4- Appel téléphonique de 10 min pour convenir d’une solution. Nous avons eu le choix entre envoyer un mail ou joindre la présidente par téléphone, mais nous avons choisis la seconde option. Même si cela était une “épreuve” stressante pour nous, nous pensons que l’appel téléphonique permet de mieux montrer nos motivations, et notre voix permet à l’interlocuteur d’avoir plus d’informations sur notre identité, notre sérieux, notre manière de nous exprimer. 
Suite à cet appel, nous avons alors le choix entre les maraudes sans observations, ou la domiciliation envisageable à tout point de vu. 
5- Mail envoyé à Anne Guillien pour lui confirmer notre choix : la domiciliation. Nous avons suivis le conseil de Mme Assegond,celui d’envoyer un mail avant le futur appel pour faciliter le prochain échange et avancer plus rapidement.
6- Appel téléphonique avec Anne Guillien pour confirmer l’accès à notre terrain, et convenir des dates et horaires d’observation. Nous avons fait le choix de la domiciliation car les observations sont, de notre point de vu, essentielles à l’enquête. Une petite observation de quelques minutes des maraudes ne permet pas rendre compte d’un travail complet et pertinent selon nous. De plus, ce qui nous intéresse dans l’action de domiciliation, c’est de nous intéresser aux “bénévoles de l’ombre”, où la dimension de l’égo est moins présente. Nous pensons que la domiciliation est un sujet d’étude riche, peu médiatisé, permettant de cultiver notre envie de connaître et comprendre ce que nous ne connaissons pas. 
Suite à ces appels, nous sommes officiellement acceptées sur le terrain, dès le jeudi 3 décembre 2020. 
La première journée, Guiliana et Amandine Louet feront une observation participative de 9h à 12h, puis Elyséa remplacera Amandine pour continuer cette observation de 14h à 16h30. Nous avons convenu de passer entre une et deux demi-journée par semaine pour observer de façon participative, normalement jusqu’à la fin du deuxième semestre. De façon exeptionnelle, nous observerons sur des journées complètes, afin de constater tout ce qu’il peut se passer dans une journée type à l’action de domiciliation. Avec nos emplois du temps et nos contraintes individuelles, nous ne pouvons pas envisager des journées complètes plusieurs fois par semaine. 
Cette posture d’observateur participatif s’est créée lors de notre premier mail, affirmant que nous pourrions aidé si besoin pour les maraudes. Anne Guillien, durant le dernier appel, nous à demandé si l’on faisait bien une observation participative. Nous avons jugé bénéfique d’adopter cette posture, pour d’abord leur venir en aide dans cette période difficile et ne pas observer simplement alors qu’ils ont besoin d’aide. De plus, cette posture nous permettra de comprendre la position du bénévole, les tâches qu’il doit effectuer, ce qu’il pourrait ressentir. Nous avons conscience que cela peut être une difficulté, comme évoqué dans le texte de Cartron. Nous essayerons de prendre en compte l’impact de nos actions sur le déroulement habituel, et d’avoir la plus grande réflexivité. 
Lors de ces observations, nous allons tout d’abord observer les actions, le fonctionnement de la domiciliation afin de mieux comprendre notre terrain. Ensuite, nous voulons nous centrer sur les bénévoles, ce qui ressort de leur actions, leur ressenti, comment agissent-ils différemment (ou non) en fonction de leur profils et motivations.
D’après Anne Guillien, notre population d’étude serait quatre femmes bénévoles à l’action de domiciliation à la croix-rouge, rue Bretonneau dans le vieux Tours. Notre périmètre d’étude se limite au lieu fixe où se situe la domiciliation. Nous essayerons de noter nos observations dans les moments plus calmes, puisque nous avons l’avantage de ne pas être masqué. En fin de journée, nous ferons un récapitulatif de notre observation, nos ressentis, remarques. Pour le moment, l’idée du déroulement est encore floue, mais notre première journée de terrain nous permettra surement d’avancer sur comment mener notre enquête. 
Les entretiens se poursuivront plus tardivement dans l’année. Nous voulons d’abord créer un lien de confiance, observer le plus possible, pour entamer les entretiens quand les bénévoles sauront qui nous sommes et qu’ils peuvent nous faire confiance. Nous avons fait le choix de faire des entretiens semi-directif, car nous pensons que cette manière permet à l’enquêté de s’exprimer en développant, tout en étant guidé par nos questions. Puis nous retranscriverons l’interview pour pouvoir l’analyser (seulement si l’enquêté accepte d’être enregistré).
 Vous pouvez renvoyer à certains documents présents sur votre Tumblr à chaque fois que cela vous semble pertinent.
 En complément, merci de faire apparaitre le nom et le lien vers votre Tumblr à la fin de votre document
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le-nid-du-poete · 4 years
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Dernier livre lu: Émile Zola, Germinal, Paris, Belin Gallimard, Collection Classico Folio Junior , 2015, 400 pages.
Introduction de l’oeuvre et bref résumé de l’histoire
Ce roman s’inscrit dans une fresque romanesque plus large nommée “Les Rougon-Macquart”. Cette collection de textes est articulée autour de l’arbre généalogique de la famille Rougon-Macquart et chaque membre (20 au total) fait l’objet d’un roman à part entière. Le modèle de construction littéraire choisi par Zola lui permet de dépeindre la société française de la fin du Second Empire par une analyse évolutive des moeurs, à travers les générations et les différentes sous-branches d’un même arbre familial. Zola souhaitait également par-là montrer le “jeu de la race modifiée”, à savoir mettre en exergue, par une compréhension se voulant scientifique ou “naturaliste”, les rapports de causalité d’une génération à l’autre sur la détermination des individus, ainsi que l’impact socio-économique de base sur l’évolution de ces mêmes individus. 
Germinal est donc l’un des livres composant cette collection et se retrouve assigné au membre de la famille Étienne Lantier. D’autres romans bien connus de cette fresque sont "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "L'Œuvre", 1886; "La Terre", 1887; "La Bête humaine", 1890; et "L'Argent", 1891.
Germinal donne à contempler, dans la profondeur du réalisme offert par une narration toutefois ponctuée de touches romantiques, d’une certaine manière à la façon de Flaubert dans Madame Bovary, où la nature est souvent employée comme miroir du fond intérieur des personnages, la condition sociale des mineurs français sous le Second Empire du XIXème siècle. 
Le roman dépeint avec brio la fameuse lutte des classes théorisée par Karl Marx ainsi que les fondements de l’impulsion communiste. Par le personnage d’Étienne, jeune ouvrier arrivant dans le Nord, du côté de Montsou, à la recherche désespérée d’un travail, le lecteur est introduit à la vie prolétaire des corons et de sa population, ainsi qu’aux conditions du labeur au fond du gouffre infini du Voreux. 
Parmi ce peuple, composé de plusieurs générations de mineurs, un dévouement au travail comme valeur individuelle est parfaitement mise en lumière: les ouvriers s’accommodent au mieux de leur condition et considèrent gagner leur pain grâce au dur labeur sans se plaindre. Mais l’écart des richesses entre les actionnaires des mines de Montsou et des ouvriers est grandissante et la crise minière des dernières années ne fait qu’aggraver la condition des mineurs. 
La famine étend son ombre au dessus des toits des foyers. Il ne faudra plus que la Compagnie acte l’entrée en vigueur d’un tarif sur le boisage des galeries et d’une diminution de la paie par berline de houille pour que la grève n’éclate, avec Étienne à sa tête comme jeune leader. Les rêves de toute une légion de soldats de la pauvreté grandissent alors, ceux peignant l’aspiration à un monde meilleur à construire, à conquérir, pour eux et pour leurs enfants. Arriveront-ils à faire advenir la grande révolution communiste du prolétariat ? La grande bourgeoisie du capital peut-elle être renversée ? Seul le long combat qu’ils s’apprêtent à mener saura le dire. 
À propos de l’auteur
Émile Zola (1840-1902) naquit à Paris dans la première partie du XIXème siècle. Il fut tout au long de sa vie employé de la maison Hachette (directeur des publicités en fin de carrière), journaliste, écrivain, critique d’art et homme politiquement engagé. 
Bien qu’étant venu au monde à Paris, Zola passera la majorité de son enfance dans le sud à Aix-en-Provence. À la mort de son père, sa famille tombera dans une série de difficultés financières qui le forceront à arrêter les études qu’il avait débutées. Il commençera alors une carrière chez l’éditeur Hachette en tant que commis. À côté de son travail, Zola est un amoureux de l’écriture. Il s’y essaiera bien vite et publiera un premier roman à scandale publié en 1867 et appelé Thérèse Raquin. 
Reconnu déjà en son temps comme écrivain talentueux, Émile Zola évoluera également dans le milieu du journalisme, en collaborant notamment, en qualité de critique littéraire ou critique d’art, pour divers journaux tels que Le Figaro, le Voltaire ou encore l’Évènement, qui publieront, tout au long de la transition entre le Second Empire et la IIIe République naissante, une série de ses articles, de ses critiques et de ses romans publiés sous forme de feuilleton. 
Auteur basant ses écrits finaux sur des montagnes infinies d’observations conservées dans d’épais cahiers de notes, Zola est un écrivain qui s’engage dans son écriture en la nourrissant d’une recherche de terrain empirique, afin de lui conférer toute sa finesse et son analyse en profondeur des phénomènes sociétaux. Il débutera son travail de recherche pour soutenir l’écriture de Germinal en Février 1984 à Valenciennes. Dans cette ville, il se rapprochera du bureau de l’Administration des Mines d’Anzin afin de percer le monde du prolétariat minier de son temps. Son arrivée se plaça dans le contexte de la Grande grève des mineurs d’Anzin de 1984 qui rassemblera une union de dix milles mineurs, thème par ailleurs central du roman même. 
Politiquement engagé, l’esprit de révolte littéraire de Zola ne s’arrêtera par ailleurs pas à la simple lutte des classes ouvrières, il viendra également se poser comme fervent défenseur de l’antisémitisme croissant en France et manifesté par le fameux procès du général Dreyfus, à l’encontre de l’injustice duquel Émile Zola publiera son texte sacralisé dans les anales de notre histoire, fameusement intitulé J’accuse ... !.
Après avoir mené une longue vie d’écriture engagée, Zola rendra l’âme à son domicile en Septembre 1902 par asphyxie supposément causée par des émanations toxiques de sa cheminée. Il laissera comme héritage au peuple français une véritable pléiade de livres donnant à comprendre la société de son temps ainsi que les enjeux l’ayant animée. 
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encontrefr · 4 years
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Queer, techno: entre subversion et normalisation. Une enquête sociologique à Paris. Partie 3: de l’hypothétique passage des soirées ‘’LGBT+’’aux soirées que à une typologie des soirées d’aujourd’hui: genèse, mémoire et héritage
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Dans la lignée directe de l’école de Chicago et souhaitant m’inscrire dans une méthodologie propre à l’interactionnisme symbolique, j’ai privilégié, pour ce terrain, une méthode qualitative basée sur des entretiens combinés à des observations participantes et des participations observantes. (Soulé 2007) 
Partie III. De l’hypothétique passage des soirées « LGBT+ » aux soirées queer à une typologie des soirées d’aujourd’hui :genèse, mémoire et héritage
Bref rappel sur la genèse des soirées techno en France (à Paris)
Nous avons rapporté, dans un encadré de la revue de littérature une brève histoire de l’avènement de la musique techno. Nous y reviendrons sommairement avec un cadre géographique plus précis : Paris. Cela nous semble pertinent car nous cherchons à comprendre comment et pourquoi le lien entre musique techno et scène queer semble perdurer et comment il paraît s’expliquer justement par cet héritage historique. Ainsi, Guillaume Kosmicki dans « Musiques électroniques : des avant-gardes aux dancefloors » indique que « peu à peu, la France se met aussi au diapason techno. La prise est toutefois assez lente, depuis les quelques soirées marginales organisées par des anglais dans les clubs de la capitale (Pyramid au Palace et Jungle au Rex en 1988, touchant surtout les milieux homosexuels et auxquelles participe alors Laurent Garnier, de passage dans son pays pour y effectuer son service militaire). D’autres clubs parisiens s’y intéressent (comme la Loco ou le Gibus). Casana crée un premier label français en 1990 (Rave Age). Il organise ce qui consacre le début du mouvement rave en France (...) le phénomène grandit en 1992. » Ici donc, ce qui nous paraît intéressant, c’est que les travaux du musicologue Kosmicki pointe une réception particulière d’un « milieu homosexuel » à l’arrivée de la musique techno en France. Cette affirmation possède ces limites propres: de quels «homosexuels» parle-il? d’homosexualité masculine, féminine ? Cette désignation « milieu » pointe-il un groupe social en particulier, une socialisation particulière à un moment donné ou bien la désignation « milieu homosexuel » permet- il seulement de désigner un lieu en particulier fréquenté par des personnes s’identifiants ou étant identifiés comme homosexuelles ? Ce terme permet-il de désigner un espace géographique particulier, par exemple un ou des clubs identifié(s) comme « gay » ?
Ces limites qui concernent l’identification peuvent donc poser problème dans un essai de compréhension de l’arrivée de la techno à Paris. En tout cas, toujours est-il que dans un récit commun. Je parle ici de « récit » car cette histoire a été souvent racontée par des journalistes ou acteurs de la scène de l’époque dans des journaux, par exemple le magasine Trax qui fait office de référence dans la presse musicale spécialisée, ou
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encore par des musicologues mais qui donc, par définitions, n’usent pas forcement des méthodes sociologiques. Cela nous montre l’utilité, pour un travail plus complet, de réaliser une socio-histoire de la scène techno à Paris. La techno (dans le sens général de musiques électroniques en non pas le sous-style techno) serait arrivée sous la forme de l’acid house45 au Rex à Paris, pour une première soirée en 1988 (Kosmicki, Vix).
Vix46 explique dans son article « Fêtes libres ? une histoire du mouvement techno en France (1989-2004) » que ces soirées étaient fréquentées par un « milieu » homosexuel tout d’abord masculin, même si en réalité, comme nous avons commencé à l’évoquer plus haut, peu de travaux ont été réalisés sur ce fait, et que donc que ce dernier découle plus d’un « récit » ou d’une « mémoire » dont le documentaire « Paris, LGBT& dance music- Uncensored » est le parfait exemple. Ce récit historique n’est pas sans poser de questions : est-ce à cause de l’histoire propre de la house et de la techno de Chicago et de Detroit que l’arrivée en France prit des chemins similaires ?
Dans sa thèse intitulée « Les mondes de la techno à Detroit », Fredéric Trottier souligne justement que même si une « communauté » homosexuelle avait joué un rôle prédominant à Détroit, cette dernière, « établie comme un cultural stigma49dans notre société, dans le cadre des musiques électroniques de danse, est imperceptible car les comportements sexués ne sont pas dissociés dans la plupart des clubs »Néanmoins, le rôle d’une « communauté » gay est plus évidente dans le récit commun à Chicago et à Detroit). Si donc, l’héritage Etats-unien de Chicago et de Detroit sur l’Angleterre et ensuite sur les premières soirées à Paris semble montrer un lien direct entre une émergente scène de techno et une scène gay (constituées majoritairement d’hommes
homosexuels), cette dernière peut-être interrogée : les premiers individus, les acteurs des soirées parisiennes étaient-ils porteurs de connaissance de l’aspect «contre- culturel » de l’émergence de la techno et et de la house de Detroit et Chicago ? Souhaitaient-ils continuer cette part de subversion, ou bien cette musique, et donc cette scène émergente est arrivée dans un « milieu gay » de Paris car les clubs étaient à cette période un lieu propice à une « socialisation » gay ?
La réponse est sans doute à trouver entre ces deux affirmations. Toujours est-il qu’à Paris, le règne des soirées techno/house en club ne durera pas : en 1997, cinq des plus gros clubs de Paris sont fermés pour des histoire de drogue : Le Queen, l’Enfer, lePalace, le Scarp et les Bains. Bien sûr, la plupart survivront sous une nouvelle forme. Nous pouvons cependant retenir que cette période, suite au déclin du club permet l’avènement de la rave et de la free50 (que nous n’avons pas étudié ici) et d’autre part, que le Palace et le Queen, principaux clubs de technos, accueillent une clientèle principalement gay, ce qui exclut une partie de la population LGBTQ+ que nous étudions. Dans les années 90, les raves et les frees (en plus des fermetures liées aux histoires de drogue décrites plus haut) font donc déserter une partie des clubs parisiens. Cela nous amène en 1997, date de naissance du Pulp. Jusqu’en 2007, ce club lesbien est décrit comme un « âge d’or » que ce soit par la presse spécialisée (article de trax51, des Inrocks52 sur les « clubs mythiques ») ou lors de mes entretiens. Cet âge d’or s’appuie sur le fait que nombre d’artistes citent cet endroit comme première influence. Au Pulp, La « rave » la « free » ou la « teuf » sont différentes fêtes de musique techno organisées en dehors d’une structure traditionnelle (hors club), généralement par des sound-systems organisant leurs propres soirées. En France, le mouvement de la free commence au début des années 90, lorsque les clubs, à cause d’une nouvelle loi doivent fermer plus tôt : Les spiral tribe, sound-system anglais arrivent en France et le mouvement de la free prend son essor. La free est différente de la rave : celle-ci est à « prix libre » et en dehors de tout marché. Bien que juridiquement pas illégalle, les divers traités et amendements contre la free en France les rendent très compliqués à organiser dans la légalité. Le label Kill the Dj, Chloé, Ivan Smagghe se réunissaient sous le nom posthume d’Electroclash, terme qui, bien qu’il puisse être remis en cause musicalement, sert souvent à regrouper l’époque du Pulp. Ce qui nous semble particulièrement intéressant dans la décennie Pulp est d’une part l’aspect fédérateur que le club semblait avoir (dans le sens où le public représentait la plupart du temps un même groupes d’habitués) et d’une autre part le rôle dans la mémoire collective que ce dernier a pu jouer dans la construction d’une scène queer de techno (nous verrons cela dans un troisième temps). Pour l’instant, nous pouvons remarquer une prolifération à Paris des soirées se nommant queer depuis la fin du Pulp. Si le Pulp ne se revendiquait pas queer à l’époque, il nous semble qu’il a pu être plus tard et de manière « posthume » caractérisé ainsi. Ainsi, lors d’une conférence consacrée aux nuits parisiennes lesbiennes depuis la fin du Pulp, Fanny Corral évoquait une sorte de queer lesbien, qui plus qu’une identité lesbienne, ou plutôt à partir de celle-ci, pouvait souhaiter passer les frontières du genre et de la sexualité, ce qui est différent d’un queer complètement universel qui peut de fait, à l’image d’un féminisme universel jugé blanc, invisibiliser d’autres oppressions (ici, la place des femmes lesbiennes au sein de la communauté queer).
Après la fermeture du Pulp donc, en 2007, les soirées « types » de mon terrain sont peu à peu apparues: la naissance de la «Flash cocotte», une des premières soirées « queer », est une conséquence directe de la fermeture du Pulp. Pour en revenir à notre typologie des soirées queer de techno aujourd’hui, et pour conclure l’époque du Pulp,nous pouvons dire que le Pulp a eu une influence considérable sur la scène techno queer d’aujourd’hui et apparaît comme le club pionnier. En effet, nous avons remarqué de façon empirique que le Pulp (en excluant peut-être la Mutinerie qui s’avère être plus un bar qu’un club) a été le dernier club queer de musique techno, alors qu’aujourd’hui les soirées ne sont que des soirées et non des lieux, des événements qui circulent de lieux en lieux sans avoir de place particulière, ce qui n’est pas sans poser problème pour la recherche, car un encrage précis dans le territoire de Paris permet une plus facile identification du lieu, de ses objectifs et de ses caractéristiques par les personnes extérieures.
Notes: 
-Kosmicki Guillaume. Musiques électroniques, des avant-gardes aux dance-floors, le mot et les restes, 2016 -Voir par exemple ici l’ouvrage de référence dans le domaine journalistique : dir par Deniaud Jean-Paul, 20 ans de musiques électroniques par trax. Hachette, 2017
-Acid house : sous-style de house, ce style se caractérise par une basse réalisée grâce au synthétiseur Roland TB-303. Les bases de l’acid house sont principalement construites dans les citées industrielles d’Angleterre, après avoir reçu l’héritage de la house initiale de Chicago. ( à la fin des années 1980)
- Vix, Christophe. «Fêtes libres? Une histoire du mouvement techno en France (1989- 2004) »Vacarme, vol. 28,no.3, 2004, pp.30-34. 47 Clubbing tv. Paris LGBT et dance musique- uncensored, 2018https://www.clubbingtv.com/video/play/2897/paris-lgbt-dance-music-uncensored/
- Trottier, Frédéric. Les mondes de la techno à Detroit, thèse soutenue le 14/12/2018 à l’EHESS, sous la direction de Denis Laborde. - Goffman, Erving. Stigma : notes on the management of the spoiled identity. New-York, Prentice- Hall, 1963
- Voir par exemple ici l’ouvrage de référence dans le domaine journalistique dirigé par Deniaud Jean-Paul, 20 ans de musiques électroniques par trax. Hachette, 2017 - Sarratia Géraldine « Les clubs mythiques (3/7) : le Pulp, une nouvelle identité lesbienne » les inrockuptibles, le 17 juillet 2011
- Dont il sera question d’analyser lors la sous-partie consacrée à la mémoire, les entretiens sont également disponibles en annexe.
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pointsurarcane · 4 years
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Point de discours : Malefoy et la diversité des Serpentard
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Dans notre dernier point de discours, disponible ici, nous avions analysé la présentation de Slughorn au lecteur, par son premier dialogue avec Dumbledore et Harry Potter. L'homme, ancien directeur de la maison Serpentard, dévoilait ainsi son passé, ses envies et ses faiblesses, et finissait par céder à Dumbledore, signant son retour en tant que professeur des potions. Aujourd'hui, nous allons aussi parler de Slughorn, mais cette fois en étudiant la vision qu'en ont les élèves de sa maison de cœur. En effet, Malefoy et ses acolytes se fendent d'une discussion extrêmement parlante lors de leur trajet à bord du Poudlard Express.   "-Et donc, Zabini," dit Malefoy, "qu'est-ce que voulait Slughorn ?" "-Il voulait juste essayer de réunir des gens avec beaucoup de connaissances," dit Zabini, le regard toujours fixé sur Goyle. "-Je ne pense pas qu'il ait réussi à en trouver beaucoup." Cette information ne parut pas beaucoup plaire à Malefoy. "Qui d'autre était invité ?" Demanda-t-il. Peu avant cet extrait, le professeur Slughorn invite donc un groupe d'élève à passer du temps en sa compagnie. La sélection est faite de façon empirique, mais le caractère élitiste et puissant de l'invitation attise l'envie de certains, Malefoy le premier. Ce dernier s'évertue donc à trouver les critères de sélection de l'enseignant. "-McLaggen de Gryffondor," dit Zabini. "-Ah ouais, son oncle est quelqu'un de très important au Ministère," dit Malefoy. "- un autre appelé Belby, de Serdaigle " "-Pas lui, c'est un idiot !" dit Pansy. " "-et Londubat, Potter, et cette Weasley," termina Zabini. Malefoy s'assit soudainement, rejetant la main de Pansy. Au départ, l'hypothèse de Malefoy est celle du pouvoir. Il juge Slughorn semblable à lui et à son père, et depuis la première année Malefoy a multiplié les démonstrations de son jugement biaisé : il juge souvent la valeur d'un homme à son influence et à son pouvoir en général. Slughorn sélectionnerait donc les élèves selon la position sociale de leurs parents. Le premier nom, celui de Mclaggen, confirme cette hypothèse, et conforte Malefoy dans sa perception sélective,  puisque son oncle est important au Ministère. Pansy quant à elle parait juger à l'intelligence, puisqu'elle s'énerve qu'un idiot comme Belby soit lui aussi invité. Le reste des noms ne rassure pas plus Malefoy : "-Il a invité Londubat ?" "Et bien, effectivement, comme Londubat était là," dit Zabini avec indifférence. "-Qu'est-ce qu'il peut avoir qui peut intéresser Slughorn ?" Zabini haussa les épaules. -"Potter, précieux Potter, évidemment, il voulait jeter un coup d’œil à 'l'élu'," renifla Malefoy, "mais cette Weasley ! Qu'est-ce qu'elle a de si spécial ?" Malefoy voit son hypothèse déchirée, puisque le rapport au pouvoir des autres invités est discutable, tout du moins si l'on juge le pouvoir par rapport au Ministère. Nous avions déjà vu dans l'autre point de discours, ici, que Slughorn fuyait les Mangemorts, et semblait réticent à l'idée d'être en contact avec Voldemort. Il confirme déjà l'idée que les Serpentard ne sont pas tous des adeptes du Seigneur des Ténèbres, et pourrait donc juger certains de ses ��lèves par rapport à cela. Le pouvoir qu'il viserait serait celui de Voldemort, et il privilégierait ceux qui s'y oppose. Il se pourrait donc que les familles en rapport avec le Ministère qu'il apprécie soient des parents d'Aurors ou d'anciens combattants des forces du mal, et les autres élèves auraient des familles résistantes ou survivantes. Les Weasley ainsi ont toujours été du côté de Dumbledore, Harry est le survivant, et Neville est orphelin de deux Aurors. "-Beaucoup de garçons lui courent après," dit Pansy, regardant Malefoy du coin de l'oeil pour saisir sa réaction. "Même toi, tu penses qu'elle est jolie, n'est-ce pas Blaise, et nous savons tous à quel point c'est dur de te plaire." "-Je ne toucherais pas cette dégoûtante traître à son sang, peu importe ce à quoi elle ressemble," dit Zabini froidement, et Pansy semblait contente. Malefoy retomba sur ses genoux et lui permit de recommencer à coiffer ses cheveux. Après avoir naturellement dénigré Ginny pour sa vie sentimentale et son rapport clément aux sangs mêlés, parce qu'un peu de sexisme et de racisme permettent d'aérer une conversation, je suppose, Malefoy est rassuré. Tout d'abord parce qu'il s'inscrit parfaitement dans le groupe de Serpentard dans lequel il est : si Slughorn est Serpentard mais parait véhiculer d'autres valeurs, il est seul. Entre l'argument de norme (à l'échelle de la maison) et l'argument de généralisation, Malefoy se conforte, ses camarades, sa génération, déteste les sang-de-bourbe pour la plupart. De plus, il a déjà trouvé une parade, qui ne va pas faire long feu, on dit bonjour au biais d'auto complaisance : "-Et bien, j'ai pitié pour les goûts de Slughorn. Peut-être qu'il devient un peu sénile. Quelle honte, mon père a toujours dit qu'il était un excellent sorcier en son temps. Mon père était l'un de ses favoris. Slughorn n'a sans doute pas appris que j'étais dans le train, sinon -" "-Je ne parierais pas sur une invitation," dit Zabini. "Il m'a demandé des nouvelles du père de Nott quand je suis arrivé. Ils étaient de vieux amis, apparemment, mais quand il a entendu qu'il avait été emprisonné suite à l'affaire au Ministère, il n'a pas eu l'air heureux, et Nott n'a pas eu d'invitation, n'est-ce pas ? Je ne pense pas que Slughorn veuille avoir à faire avec les Mangemorts." Malefoy eut l'air furieux, mais se força à rire d'un singulier rire, sans humour. Ici, Malefoy est clairement dans une position d'échec : il pensait être face à une erreur, mais Slughorn parait l'avoir sciemment ignoré. Sa première démarche est pourtant celle de trouver une explication qui ne l'implique pas de façon active. En effet, il cherche d'abord à faire croire que Slughorn à probablement oublié, qu'il ne sait pas. Mais lui s'estime digne de cette invitation, il correspond a des critères qu'il ignore. Cet échec n'est pas de sa faute c'est une erreur. Puis, quand Zabini lui dira que c'est la volonté de Slughorn de ne pas se mettre en relation avec des Mangemorts ou leurs parents, alors Malefoy jugera quand même Slughorn responsable, mais jamais lui-même. Il en vient donc naturellement à dévaluer le professeur, pour finalement s'absoudre de son avis : "-Bien, qui en a à faire de ceux par qui il est intéressé ? Qu'est-ce qu'il est, après tout ? Juste un autre enseignant stupide." Malefoy bailla bruyamment. "-Je veux dire, je ne serais même plus à Poudlard l'année prochaine, qu'est-ce que ça peut me faire si un vieux et gros has-been m'aime ou non ?" "-Qu'est-ce que tu veux dire, tu ne seras plus à Poudlard l'année prochaine ?" dit Pansy indignée, cessant soudainement de caresser Malefoy. "-Et bien, on ne sait jamais," dit Malefoy avec le fantôme d'un sourire satisfait. "Je pourrais avoir à - euh - bouger pour faire des choses plus importantes." Accroupis sur l'emplacement des bagages sous sa cape, Harry sentit son cœur battre plus fort. Qu'est-ce qu'aurait à dire Ron et Hermione à propos de ça ? Crabbe et Goyle regardaient Malefoy curieusement ; apparemment, ils n'avaient pas été mis au courant de plans plus importants. Même Zabini s'était permis de sembler curieux. Pansy revint lentement aux cheveux de Malefoy, paraissant comprendre Pour que Slughorn perde de sa superbe, il ne suffit pas que Malefoy le déteste : il faut que ce dernier, en chef de la bande, le mette à terre, loin en dessous de lui. Pour cela, Malefoy place Voldemort en ombre au dessus d'eux. Plus proche il se place de lui, plus loin il est des autres. On voit le piège d'ailleurs, ça va dans les deux sens cette histoire. Malefoy n'hésite pas à sous-entendre et à dévoiler mollement une histoire d'apparence secrète, pour renforcer sa position. Il peut aussi juger ainsi de la position de ses proches, et voir ses alliés et ses admirateurs. Il reprend confiance en lui, et devient un lien avec le pouvoir, que Slughorn n'est plus. Malefoy usurpe symboliquement la place de leader de Serpentard, puisque Rogue se tait, et Slughorn ne va pas dans la direction voulu. Tous les Serpentard ne vont donc pas du côté obscur, mais ceux qui y vont le font en faisant le plus grand bruit. Read the full article
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https://www.google.be/amp/s/tempspresents.com/2009/11/24/nicolas-lebourg-quest-ce-que-le-fascisme/amp/ Fragments sur les Temps Présents Qu’est ce que le fascisme ? Comment comprendre le fascisme ? C’est un objet souple, fluide. Sans texte fondateur ni dogme, il a pu, selon les nécessités de l’instant, prôner en matière économique et sociale aussi le bien la non-intervention de l’Etat que le dirigisme. Le définir a donc toujours été un défi. Le fascisme se veut hors de définition, il refuse d’être un « isme » comme les autres : Mussolini invente le terme mais quand on lui demande ce qu’il recouvre il répond que la doctrine du fascisme c’est le fait, son programme de gouverner l’Italie. Or, définir un sujet, c’est poser une problématique, décider de limites, affirmer un point de vue. Selon la définition que l’on choisit se transforment l’objet historique, son analyse, la réalité même qu’on lui prête. Ainsi, le terme « fascisme » ne se limite pas à l’Italie du Duce. Pour les historiens, il est souvent question des  fascismes : le cas transalpin, le nazisme, des mouvements et partis français, roumain, croate, etc., certes constitués par imitation globalement, mais en intégrant des traditions propres. Un florilège d’interprétations et de représentations a donc existé quant à ce phénomène, plus ou moins scientifiques et rationnelles. Les suivre et les décortiquer est à la fois une manière de comprendre le fascisme et d’interroger ces représentations pour comprendre ce qu’elles signifient par-delà leur objet. Le fascisme sur l’échiquier politique Le positionnement du fascisme sur l’axe droite-gauche sert à un nombre conséquent de polémiques. L’ambiguïté a à voir avec la naissance du phénomène. Le mot fascisme est dérivé de la fondation du premier faisceau par Mussolini à Milan le 21 mars 1919. S’y trouvent des nationalistes d’extrême droite, des syndicalistes révolutionnaires, des rescapés de l’interventionnisme de gauche qui voyaient dans l’entrée en guerre de l’Italie la première phase nécessaire de la révolution, des futuristes (artistes avant-gardistes ne jurant que par le culte de la modernité technique, de l’élan vital, de l’activisme irrationnel et du nationalisme agressif, et de la guerre comme mode indispensable d’expression de tout cela). Dès le départ il s’agit d’un mouvement d’extrême droite certes mais d’une extrême droite atypique. Son nom correspond à cette ambiguïté. Le faisceau était chez les étrusques un symbole punitif, il devient un symbole d’autorité à Rome, puis d’unité. Il est repris par la Révolution Française pour laquelle il symbolise ce rapport de l’autorité et de l’unité des masses. C’est donc à gauche que cette image revient en Italie durant le XIXè siècle, les syndicalistes-révolutionnaires y créant des fasci entre les années 1829 et 1895 essentiellement. Mais ils ne sont pas les seuls. Les industriels du nord de l’Italie poussent à une guerre douanière avec la France qui lamine les paysans du Sud italien. Sous l’effet de l’exaspération les ouvriers agricoles de la région de Palerme s’organisent en 1893 en « faisceaux » qui provoquent des manifestations violentes, incendient des bâtiments publics. Ces faisceaux viennent ainsi compléter le phénomène violent qui frappe la Sicile depuis le début du XIXè : les squadre, des bandes armées, composées de paysans et artisans, qui, sous l’égide d’un chef, se louent à des notables siciliens (et sont, pour partie, à l’origine de la Mafia). A partir de 1915, dans la perspective de l’union du pays en guerre, le mot commence à être utilisé par des nationalistes italiens d’extrême gauche (Mussolini). Mais en France dès la fin du XIXè,le mot avait été récupéré par l’extrême droite, et dans l’Italie du début du siècle il commence aussi à être utilisé par la droite nationaliste. En somme, en partant ici de l’histoire du mot, on arrive très naturellement à cette alchimie politique très particulière qui veut dépasser le nationalisme et le socialisme classiques en usant pour premier moyen de la violence et de la glorification de l’italianité, d’un sentiment ethnique. Sa première expression violente essentielle dans la marche vers le pouvoir, c’est le squadrisme, terme qui renvoie à la pratique des équipes fascistes (squadre, le terme est repris) qui font régner la violence. Le squadrisme est une action-directe antisocialiste. Il s’agit donc d’allier une revendication populaire et révolutionnaire à une action contre-révolutionnaire et une pensée d’extrême droite. C’est un contre-coup direct de la Révolution d’octobre et un effet de miroir. C’est en conséquence de 1917 que l’extrême droite européenne passe d’un discours prônant le rétablissement d’un ordre conservateur ancien à un discours qui se dit « révolutionnaire » et prône la création d’un « homme nouveau ». Le fascisme comme césarisme ultra Au départ Mussolini n’est qu’un membre du Comité Central des faisceaux de combat, ce n’est en rien l’homme du slogan « le Duce a toujours raison ». De même, l’obéissance n’est pas au départ  entendu comme un aveuglement. Le programme de 1919 réclame le droit de vote et l’éligibilité des femmes. Cela reste une revendication des femmes fascistes jusqu’à ce que Mussolini supprime le parlementarisme en 1926 (le droit ne sera reconnu en Italie qu’en 1946). C’est justement ce point du culte du chef qui a le plus souvent permis d’user du mot « fascisme » de manière passe-partout et péjorative. Ainsi, en France, les affiches gaullistes et communistes se renvoyaient l’épithète de fasciste (en particulier en l’attaquant sur la thématique du culte du chef militaire ; L’Encyclopédie soviétique définissait ainsi de Gaulle comme « général fasciste »). Cette vision des masses et de leur rapport au Chef a pu même produire des problèmes historiographiques. Ainsi l’historien italien Renzo de Felice a-t-il fait scandale en Italie en publiant une biographie de Mussolini en deux tomes en 1974 et 1975. Jusque là le consensus historique italien affirmait que le fascisme avait été une dictature imposée par un groupe d’aventuriers : les Italiens étaient censés n’avoir aucunement adhérés au régime et à son idéologie. Le poids des idées marxistes faisaient qu’il était inacceptable de considérer que les prolétaires aient pu adhérer au fascisme : seul était en cause le Grand capital. Or Renzo de Felice a montré l’adhésion des masses au fascisme, le fait qu’elles crurent très longtemps en son idéologie et la portèrent. Il a été accusé d’être lui même un fasciste, de chercher à le réhabiliter. Si les réactions furent si violentes c’est aussi qu’il soulevait, sans l’avoir voulu, un problème : si les masses avaient adhéré au fascisme elles pouvaient adhérer au néo-fascisme, or l’extrême droite néo-fasciste avait alors connue une montée électorale. On considéra donc que les ouvrages de De Felice signifiait aussi la possibilité d’un retour du fascisme et « malheur au porteur de la mauvaise nouvelle » accusé de chercher à la provoquer en légitimant la propagande néo-fasciste. En France, au début des années 1970, les étudiants maoïstes, perturbaient les cours du « fasciste » Marc Ferro : parler du fascisme autrement qu’en jugement moral était se disqualifier. Aujourd’hui encore il est possible d’être soupçonné quand on s’intéresse aux fascismes, quant on travaille sur l’adhésion à ceux-ci. Ne pas travailler sur telle ou telle victime en lieu et place serait le signe d’une fascination. Par-delà les polémiques, De Felice a imposé une grille analytique aux historiens : la distinction entre fascisme-mouvement, au discours révolutionnaire et recrutant dans les classes moyennes, et fascisme-régimes, jouant le jeu des forces conservatrices et des élites traditionnelles. Ce distinguo est fondamental pour comprendre le fascisme et ses contradictions externes. Il amène aussi à comprendre un autre point que soulève De Felice : le fascisme n’est en rien, même dans son fonctionnement d’Etat, monolithique. Il y a de nombreux fascismes, de nombreux fascistes, et bien moins que d’être un César-Dieu le Duce est celui qui ordonne et équilibre la dialectique entre ces forces en étant leur élément commun et leur arbitre reconnu. Le fascisme comme idéal-type La méthode de l’idéal-type fut mise au point par Max Weber. Il s’agit d’une construction intellectuelle obtenue en accentuant des éléments de la réalité historique de façon à obtenir un tableau idéal qui ne correspond à aucune réalité empirique. Sont ensuite comparés l’objet produit et le sujet historique étudié, ce qui permet de saisir les spécificités de ce dernier. Pour le cas du fascisme, l’historien suisse Philippe Burrin a ainsi dressé un idéal-type basé sur son expérience historique en Italie. Il définit donc comme suit l’idéal-type fasciste : irrationalisme ; nationalisme ethnique ; impérialisme ; rassemblement national ; unification et mobilisation de la population sur des valeurs de foi, de force et de combat ; communauté inégalitaire ; militarisation de la société afin d’assurer le projet impérialiste. Cette vision provient de la société de la Grande Guerre, et il s’agit bien de parvenir, avec le fascisme, à ce que la communauté nationale soit soudée en temps de paix comme elle l’est en temps de guerre. La seule allégeance socialement admise est celle au Chef qui personnifie et le Peuple et la Nation. La ferveur et l’enthousiasme dans la soumission à ce Chef sont obligatoires. L’enthousiasme est préservé et amplifié par une théâtralisation de la politique. Celle-ci exalte les valeurs irrationalistes : héroïsme de la jeunesse, instinct guerrier, etc. Ces valeurs dotent le fascisme d’une impulsion anti-bourgeoise mais le bourgeois n’est pas, comme chez les marxistes, le propriétaire des moyens de production, mais l’incarnation d’un mode vie sédentaire, hédoniste, égoïste. L’usage de cet idéal-type permet de discriminer les idées, régimes et mouvements, et d’ainsi mettre au clair ce qui est souvent flou pour nombre de citoyens : les limites du fascisme. On voit de la sorte immédiatement que Vichy n’est pas fasciste puisque le régime est dénué de tout impérialisme, alors qu’Hitler correspond à une vision extrême de ce schéma, ne fixant aucune limite à son impérialisme  en déclarant « tout être tend vers l’expansion et tout peuple vers la domination mondiale ». Par ailleurs, ce choix de méthode permet de récuser l’analyse du politologue israélien Zeev Sternhell qui considère que le fascisme naît au XIXè dans la société française contestant le système républicain, mais elle permet en revanche d’user du terme de fascisme pour des phénomènes politiques postérieurs à 1945 (ce que récusent vertement nombre d’historiens allemands, par exemple Ernst Nolte). Sont ainsi brisées les illusions chronologiques. Le fascisme éternel Umberto Eco, entre autres, a poussé le raisonnement jusqu’à son maximum : il existerait un fascisme dans l’Eternité, l’Ur-fascisme, une puissance de combat contre la liberté et le progrès, qui traversait toute l’histoire sous différents noms mais qui serait toujours le fascisme. Le philosophe Karl Popper a lui ramené l’histoire de l’humanité au combat entre deux modèles sociaux qui seraient toujours présents et dont le combat serait le moteur de l’histoire. Ici l’histoire commence au Vèsiècle avant notre ère en Grèce. Jusque là les hommes s’organisent en société tribales, unifiées en leur sein jusqu’à l’uniformité de ses membres soumis à leur chef. Mais à cette date provint le siècle de Périclés, Athènes et toute la révolution qu’elle représente. L’histoire se déroule alors : contre Athènes, Sparte, contre la République, le fascisme. A chaque fois, aurait lieu le combat entre la « société ouverte », prête aux libertés, aux débats contradictoires, au cosmopolitisme sous toutes ses formes (intellectuelles, culturelles, relationnelles), et la « société fermée » d’autre part. Le danger de l’usage social de cette modélisation peut alors être celui d’un usage politique manichéen ; ainsi dans notre temps on aurait la « société ouverte », la démocratie de marché mondialisé, et la « société fermée », l’islamisme – que l’on pourrait donc assimiler sans ambages au nazisme, autre « société fermée », et on revient à la fermeture de toute perspective analytique. Si on sort de cette perspective de philosophie appliquée au passé pour en faire le moule du présent, cette modélisation peut devenir un formidable instrument de manipulation de la complexité des phénomènes sur le thème de l’affrontement de l’axe du Bien et de l’axe du Mal. Ainsi en France la reconversion de l’étudiant en géographie Alexandre del Valle de la mouvance völkisch au néo-conservatisme s’est-elle basée sur une assimilation grossière du stalinisme, du nazisme et de l’islamisme. L’indigence intellectuelle et l’inculture historique de ces conceptions sont accablantes, mais le créneau lui a ouvert nombre de colonnes (LeFigaro, Outre-terre, Israël Magazine, etc.). Dans un discours faussement universitaire, toutes les fautes méthodologiques sont permises. L’assimilation (alors qu’en histoire il est question de comparaison) permet d’ergoter sur un fumeux « troisième totalitarisme » (l’auteur omettant le fascisme italien dans son aventure éristique). Puisque les éléments n’ont aucun point commun entre eux, les adeptes de cette théorie en sont réduits à réviser le nazisme en le ramenant à l’antisémitisme, l’islamisme à l’antijudaïsme, et à tracer un signe d’égalité entre ces deux vides. Cela arme idéologiquement de très nombreux sites internet, mais dans une faculté d’histoire ne mérite pas mieux qu’un zéro pointé. Le fascisme et les racismes Le fascisme est il un antisémitisme traduit en doctrine politique comme on le laisse parfois entendre aujourd’hui ? Non. Si l’antisémitisme est au cœur même du projet et de la doctrine nazis, Mussolini n’est au départ pas plus antisémite que philosémite, il n’a tout simplement que peu à faire d’une telle question. Par rapport à la question du sionisme, son attitude n’a rien d’idéologique mais est purement pragmatique : entre 1926 et 1932 il ne cesse de soutenir vigoureusement la cause sioniste (pour déstabiliser la Grande Bretagne) mais en 1937 il se découvre proche de l’Islam et antisioniste, voulant se rapprocher du monde arabe dans sa perspective de voir l’Italie redevenir la grande puissance méditerranéenne. Au début des années 1930, la proportion d’Italiens juifs membres du Parti National Fasciste est supérieur à cette même proportion dans la totalité de la population italienne. On peut alors être juif et fasciste, fasciste et philosémite, etc. La situation change ensuite totalement. L’évolution est due aux élites du fascisme qui admirent le nazisme et tendent à récupérer son antisémitisme fanatique. L’antisémitisme s’intègre à partir de là dans le cadre raciste du fascisme qui a toujours considéré que l’homme blanc jouit d’une suprématie naturelle sur les autres races. La législation antisémite en Italie (1938) est d’ailleurs consécutive de l’adoption de mesures racistes à l’encontre des Noirs (1936) dans l’Ethiopie conquise : c’est dans ce contexte général de ce qu’on nomme « l’hygiène de la race » qu’elle s’inscrit, elle n’est pas l’axe idéologique comme dans le nazisme. Malgré l’adoption d’une législation antisémite, malgré une propagande antisémite qui va devenir de plus en plus féroce avec la guerre, malgré la participation de l’Etat italien à l’organisation de l’extermination de masse, le mouvement fasciste peine à se convertir à l’antisémitisme et à sa mue exterminatrice. Bon nombre de dirigeants fascistes sont outrés des mesures antisémites et estiment qu’elles les déshonorent. Pourtant tous les mouvements fascistes européens ont été antisémites (dont l’italien donc). Cela s’intègre à une hyper-valorisation de la communauté basée sur des critères juridiques et/ou ethniques qui réclame de définir qui en est exclu. Maurice Bardèche, l’inventeur du négationnisme, se définissait comme fasciste mais quand il écrivait des livres doctrinaires il ne reprenait pas ses fadaises négationnistes. A propos du judéocide, il écrivait ainsi qu’il fallait en tirer la leçon historique : « il peut exister des fascismes modérés », antisémites, avec une politique antisémite, mais non exterminatrice. La focalisation sur la question de l’antisémitisme est due à notre représentation d’aujourd’hui, découlant de l’effroi face à Auschwitz. Elle introduit une confusion entre le nazisme comme « fascisme radical », pour reprendre une formule de Philippe Burrin, et le fascisme lui-même. La politique antisémite devient le seul critère historique retenu, ce qui rend incompréhensibles fascisme et nazisme, ne devenant qu’une explosion de haine homicide barbare. Le fascisme comme culture Pourtant, cette pensée d’un « fascisme éternel » s’est nourrie des (excellentes) analyses historiques sur le fascisme comme culture et non comme simple lieu politique. L’Américain George Mosse a ainsi travaillé à la question du fascisme comme religion civile, l’Anglais Roger Griffin a un fascisme comme mobilisation palingénésique, le Français Pascal Ory a un fascisme comme naturisme radical. La perspective d’un « fascisme générique », identifié en tant que vision du monde a permis d’affiner considérablement notre compréhension du phénomène. Cependant, il est certain que le tout culturel peut nous amener à surestimer des éléments. Qu’est ce qui fait le nazisme, ce qu’il emprunte au romantisme allemand du XIXè ou sa capacité à assassiner des millions d’individus ? Ce qui fait la particularité historique des fascismes-régimes c’est d’avoir donner à une idéologie sectaire destinée initialement à une marge fanatique les moyens de l’Etat, telle qu’a su le montrer le Français Louis Dupeux. Ce qui fait le fascisme c’est cette concordance entre l’idéologie irrationnelle de la force et les moyens de l’Etat de la déployer. La spécificité historique réelle des fascismes amène en ce cadre à les considérer comme on ne considère nul autre événement historique. Comme le fait remarquer l’Italien Gentile, personne n’a jamais cherché un « bolchevisme générique » ou un « jacobinisme générique ». C’est ce qui a poussé l’historien américain Robert Paxton a privilégier « le fascisme en actions », une analyse empirique. Le fascisme et le capital Cette quête de permanence  culturelle historique d’un phénomène pourtant si aisément daté, surgit surtout dans les années 1970, quand le logiciel marxiste s’effondre. Le « tout culturel » vient ainsi prendre la place du « tout est politique » tout en conservant le schéma d’un grand dessein historique à l’œuvre. Il était devenu patent que l’analyse marxiste du fascisme avait échoué. Marx et Engels écrivent comme première phrase du Manifeste du parti communiste (1847) que « L’Histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire des luttes de classes ». Les marxistes ont donc tenté d’interpréter le fascisme selon ce dogme premier. Le fascisme ne serait qu’une réaction du Capital, une dictature ouverte et non « douce » comme celle des démocraties bourgeoises. Le Grand capital utiliserait le fascisme afin de pouvoir écraser le mouvement révolutionnaire prolétarien. La naissance de la conscience révolutionnaire du prolétariat ne rendrait plus possible la dictature douce, celle des démocraties reconnaissant des libertés formelles pour asservir la classe ouvrière. Avec le fascisme, le Grand capital s’appuierait sur les classes moyennes, la petite bourgeoisie, paniquées par la crise du capitalisme. Abattre le fascisme ce serait donc abattre le Capital, et, durant un temps, s’allier à des socialistes ce serait donc s’allier aux fascistes. La montée apparente des forces contre-révolutionnaires ne serait que l’ultime soubresaut du capitalisme et donc le signe de l’avènement très proche du communisme. C’est cette définition du phénomène historique qui explique pourquoi les communistes ont refusé la jonction anti-fasciste avec les socialistes. C’est-à-dire que la réflexion sur la définition historique a abouti à un événement historique majeur : l’absence d’une opposition unifiée aux forces fascistes. Certains communistes ont même considéré que le fascisme était positif en tant qu’il représentait le stade final de la dictature capitaliste, et qu’il accélérait, de par sa répression anti-communiste, la prise de conscience du prolétariat. De manière dialectique le fascisme ouvrirait donc la voie à la dictature du prolétariat (telle est la position de la Pravda en 1933). Ceci va de pair avec l’affirmation de la fonction messianique anti-fasciste du prolétariat qui amène à un véritable aveuglement face au phénomène. En particulier, les marxistes se refusent à comprendre comment le discours socialisant des fascismes et la rhétorique antisémite peuvent séduire dans les masses ouvrières. Le point de vue des marxistes c’est ne considérer que les fascismes-régimes, refuser de voir les fascismes-mouvements et ne pas voir le fascisme comme la dialectique qu’il est mais tel un bloc monolithique. Rappelons qu’au congrès de Vérone, qui se tient à la mi-novembre 1943 et où se décide l’orientation du régime, Mussolini note que « Les tendances les plus étranges s’y sont manifestées, dont certaines à la limite du communisme. Quelqu’un a demandé l’abolition, pure et simple, du droit de propriété ! Nous pourrions nous demander, en voyant cela, pourquoi nous avons lutté pendant vingt-cinq ans contre les communistes ! ».Le fait de refuser de voir la différence entre fascismes-régimes et fascismes-mouvements sert à éviter de mettre en cause la théorie au détriment de la compréhension du phénomène. Le fascisme comme totalitarisme Le terme « totalitaire » fut d’abord utilisé par les ennemis de Mussolini entre 1923 et 1925, avant que ce dernier n’instaura sa dictature, puis revendiqué par lui quand il déclare que « pour le fascisme, l’Etat est l’absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif. Individus et groupes ne sont concevables que dans l’Etat ». L’Etat fasciste italien est ainsi le seul à avoir revendiquer cette appellation de « totalitaire ». Etat omniprésent, parti unique, culte du chef, massacres de masse : ce sont là des points communs entre fascisme italien, national-socialisme et stalinisme. Aussi un débat est-il né très tôt quant à leur éventuelle même nature, débat relancé il y a dix ans par Le Livre noir du communisme.  L’un des premiers a avoir fait ce parallèle est un philosophe allemand d’extrême droite Moeller van Den Bruck. Il écrivit dans les années 1920 que chaque nation aurait son « socialisme national », pour les Russes le bolchevisme, pour les Italiens le fascisme. C’était là un jugement laudatif. Dans les années 1930, ce sont partout en Europe les membres de la droite modérée qui estiment que URSS et TroisièmeReich ne sont que les deux faces d’une même pièce. La signature du pacte germano-soviétique leur paraît confirmer cette hypothèse. Ce sera aussi un des grands thèmes de propagande anti-communiste de la guerre froide, tandis que la théorisation du phénomène totalitaire, englobant nazisme et stalinisme, est le fait d’Hannah Arendt, dans Les Origines du totalitarisme (1951). Pour elle le totalitarisme correspond au IIIeReich et à l’URSS à la fin des années trente – elle exclue donc le fascisme italien, elle le considère comme une dictature ordinaire simplement car elle ne le connaît guère. A côté d’éléments historiquement très critiquables, Arendt procède à une déconstruction de quelques représentations, soulignant comment l’Etat totalitaire n’est pas une pyramide avec son chef à son sommet, n’est pas le monolithisme, mais la profusion de structures rivales (Etat / Parti ; milice / police ; etc.) qui empêchent l’existence d’un véritable Etat stable, et permet au totalitarisme d’entamer une course de transformations, une dynamique, afin de faire toujours plus correspondre le réel à ses intentions, à son idéologie. Ces dernières années, l’attention des observateurs paraît s’être déplacée de l’observation du Chef à celle des victimes. Or, il s’avère justement que ces dernières soulignent les grandes différences entre les régimes. Le nazisme élimine les êtres qu’il trouve indésirables dans son ordre nouveau (juifs, tziganes, homosexuels, slaves, etc.) mais il ne traque pas ceux qu’il estime aptes par nature à appartenir à ce nouveau monde. Le stalinisme consiste essentiellement à éliminer tout ceux qui, certes de manière infinitésimale, contestent ou pourraient très éventuellement gêner l’ordre établi. Par exemple, avant le début de la guerre 435 000 civils d’origine polonaise sont déportés ou internés ainsi que 1 200 000 soviétiques d’origine allemande, 200 000 de ses derniers meurent durant le trajet vers la Sibérie, etc. Il n’y a là aucun projet idéologique raciste : c’est l’élimination de citoyens qui pourraient gêner l’Etat en ayant des sympathies pro-allemandes. L’Etat se simplifie la tâche en éliminant et déportant en masse de manière utilitariste. En ce qui concerne les camps de travail le taux de mortalité moyen durant cette période y est de 10% pour l’URSS contre entre 60 et 100% pour les nazis. La brutalité stalinienne se fait d’abord à l’encontre de la société soviétique : il s’agit d’éliminer tout ce qui pourrait très éventuellement nuire à la stabilité du pouvoir étatique.  La violence nazie, elle, n’est que peu une violence terroriste contre la société allemande : elle n’est pas une répression préventive de sa population mais une volonté d’extermination des groupes humains jugés indignes de vivre dans l’ordre nouveau planétaire. Le concept flou de totalitarisme tend ainsi à transformer la complexité des faits historiques en supercherie de l’arithmétique. S’il existe bien des parentés entre les régimes soviétiques et nazis (monopole d’une idéologie d’Etat, embrigadement de la population, violence de masse, mythe du chef, etc.) leur assimilation au nom de la mathématique homicide, comme cela est souvent fait depuis quelques années, est un non-sens historique. Cette assimilation peut se faire dans un cadre moral, philosophique, mais non historique Ou du moins : le concept de totalitarisme doit, comme tout concept en histoire, s’utiliser en tant que moyen parmi d’autres. Les rapprochements entre le fascisme italien, le nazisme, le stalinisme, nous parlent d’un moment de l’Europe et d’un moment de l’Etat et de son usage de la technologie. Leurs concordances nous parlent d’un moment de l’histoire de la modernité. Qu’est ce que le totalitarisme sinon la volonté que l’Etat représente le peuple tout entier, radicalisant ainsi les principes de représentativité de la société par l’Etat ? C’est l’histoire contemporaine elle-même qui est ici mise en question. C’est aussi notre histoire à venir qui peut se dessiner quant à ces principes : savoir représenter une société sans s’adonner aux crimes contre l’humanité. Là où l’usage vulgaire du mot « totalitarisme » est fait pour nous rassurer sur la mort de la bête immonde, l’idée qu’il s’agisse d’un « système » montre la complexité du fonctionnement et son potentiel devenir. En ce qui concerne le fascisme on peut certes s’approcher d’une définition, mais le mieux peut aussi être de suivre Emilio Gentile quand il déclare s’en tenir à cette formule d’un intellectuel italien écrivant en 1938 « définir le fascisme c’est avant tout en écrire l’histoire. » Catégories : Bilan et perspectives, Camps, Europe, Extrême droite, Extrême droite radicale, Histoire Étiquettes : Antisémitisme, Guerre,  Mémoire, Vichy, Violence Fragments sur les Temps Présents
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lemaupertus · 4 years
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Livres : Et si vous étiez un canal de lumière?
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Et si vous étiez un canal de lumière? Fernand Lanore. 2017 Cette chose… First. 2017 Existe-t-il une vie après la mort ? Le destin décide parfois à votre place. C’est le cas de Jean-Jacques Charbonier dont la vie a basculé lors d’une intervention avec le SAMU, au sein duquel, alors … Lire plus…Livres : Et si vous étiez un canal de lumière? Et si vous étiez un canal de lumière? Fernand Lanore. 2017 Cette chose... First. 2017 Existe-t-il une vie après la mort ? Le destin décide parfois à votre place. C'est le cas de Jean-Jacques Charbonier dont la vie a basculé lors d'une intervention avec le SAMU, au sein duquel, alors jeune généraliste, il effectuait un stage de médecine d'urgence. En recueillant le dernier soupir d'un accidenté, le docteur Charbonier a rencontré " Cette chose ". Rien ne sera plus jamais comme avant. Il renonce à sa clientèle rurale et reprend ses études pour devenir anesthésiste-réanimateur. Car une révélation fracassante s'était imposée : l'âme survit à la mort du corps et continue d'exister dans une autre dimension. 30 ans après ces événements, Jean-Jacques Charbonier est devenu l'un des plus grands spécialistes au monde de la vie après la vie. Il nous livre dans cet ouvrage aussi personnel que passionnant le fruit de ses recherches sur le sujet. Itinéraire d'un homme et d'un scientifique face à l'un des plus grands mystères qu'il nous soit donné de résoudre : comment la conscience peut-elle se manifester en dehors du corps ? La conscience intuitive extraneuronale Guy Trédaniel. 2017 LE 15 DÉCEMBRE 2014 EST UNE DATE HISTORIQUE. Ce jour-là, l'hypothèse d'une conscience délocalisée, autonome et totalement indépendante du cerveau, est enfin reconnue dans une thèse de doctorat en médecine pour expliquer les expériences particulières vécues par certaines personnes ayant eu un arrêt cardiaque - les fameuses NDE (Near Death Experiences) mises en exergue par le Dr Raymond Moody voilà maintenant près de cinquante ans. Cette thèse, soutenue à la faculté de médecine de Reims par François Lallier et dirigée par l'auteur de cet ouvrage, a reçu la meilleure des récompenses, une mention très honorable et les félicitations du jury. Ce concept révolutionnaire, baptisé CIE (Conscience intuitive extraneuronale) et développé dans ce livre à travers des témoignages et expériences hors du commun, ne fait pas que donner un éclairage nouveau sur le phénomène NDE. Il permet également, et peut-être surtout, d'intégrer dans la normalité, avec une simplicité déconcertante, des phénomènes aussi « paranormaux » que la médiumnité, l'intuition, la prémonition, la télépathie, la décorporation, l'hypnose, le remote viewing ou « vision à distance » et autres perceptions connexes, dites extrasensorielles. Pour la première fois, un modèle logique, original et compréhensible par tous, permet d'expliquer ce qui, jusqu'à ce jour, a été violemment rejeté par la science matérialiste. En quête de perceptions BoD - Books on Demand. 2019 Guide empirique d'exploration intérieure destiné à la jeunesse Ce livre est un témoignage empirique sur le développement de mes capacités extra-sensorielles et sur les enseignements qui m'ont été transmis et que j'ai expérimenté. L'objectif n'est pas de montrer une seule voie mais de relater des faits concrets que chacun peut expérimenter à sa façon. Nous sommes tous porteurs de facultés qui dorment bien souvent en nous parce que nous n'en n'avons pas conscience...il s'agit donc ici de permettre à tout un chacun de les identifier, les accueillir pour les développer sans peur ! C'est un aspect de nous qui nous permet de développer notre potentiel pour être plus complet, plus épanoui...plus heureux ! Tout va bien ! Guy Trédaniel. 2014 Tout va bien ! est un ouvrage bien de notre temps. A la croisée de la médecine allopathique, des médecines alternatives et de la spiritualité, il propose une approche holistique précise, percutante, efficace et extrêmement pertinente pour notre époque. Louise Hay, très grande spécialiste internationalement reconnue des affirmations positives pour soigner les maux humains, s'est associée à un médecin, le Dr Schulz. pour créer une synthèse des différents moyens de guérison existants à notre époque. Ensemble, elles passent en revue les diverses pathologies qui touchent l'être humain, des plus bénignes (rougeurs, mal de dos, etc.) aux plus graves (dépression, maladies auto-immunes, cancer), en expliquant en quoi le terrain biologique, l'alimentation et l'environnement, mais aussi les schémas mentaux et émotionnels individuels créent la maladie, et en donnant différentes clés pratiques pour vous aider à guérir. Tout va bien ! est un ouvrage de référence pour quiconque veut vraiment guérir. C'est un véritable guide de la médecine nouvelle... Sur les pas du Bouddha Albin Michel. 2013 Cette randonnée sur les pas du Bouddha se base sur une expérience triplement vécue : par l'intérêt que suscitent depuis des années en moi le message, la personnalité et la vie de ce sage qui vécut il y a quelque deux mille cinq cents ans en Inde et dont le sourire énigmatique continue à hanter nos rêves de plénitude, d'ouverture et d'expansion de la conscience ; par la pratique presque quotidienne de la méditation assise qui fonda son expérience ; par un voyage enfin, qui m'emmena en automne 1980 sur les lieux où se déroula sa longue vie, au nord de l'Inde, dans les actuelles provinces du Bihar, de l'Utar Pradesh, et au Népal : trois mille kilomètres d'une sorte de pèlerinage symbolique aux sources, car c'est bien le signe de ce temps que de parcourir en quelques semaines le parcours d'une vie de quatre-vingts ans, dont une cinquantaine furent itinérantes et à pied. Voici donc un récit de voyage où l'extérieur se mêle à l'intérieur en une randonnée qui fait découvrir à la fois les paysages où vécut le Bouddha, sa vie, son enseignement, et les émotions et réflexions que ce périple avait alors fait naître en moi. Le quatrième sens Blurb. 2019 Antoine est né dans un contexte familial complexe, où il devait subir les tensions entre ses familles maternelle et paternelle, la première étant Canadienne et la deuxième, Nicaraguayenne. Antoine avait sept ans lorsque son père est mort dans des circonstances inconnues et que sa mère s'est enlevée la vie, dépressive après avoir perdu l'amour de sa vie. Antoine avait quatorze ans lorsqu'il a trouvé la lettre de suicide de sa mère, après avoir vécu sept ans chez sa tante qui le détestait. Antoine a aujourd'hui vingt-deux ans. Nous sommes en janvier 2018, c'est le temps des résolutions. C'est le temps de venger ses parents. Les 3 clés pour vaincre les pires épreuves de la vie Guy Trédaniel. 2015 Existe-t-il des clés pour vaincre les pires épreuves de la vie : la disparition d'un être cher, celle de son animal favori, une maladie grave, un lourd handicap, une blessure aff ective, la perte de son travail, la ruine... ? Le bonheur inconditionnel serait-il à la portée de tous ? Deviendrait-il accessible par trois moyens simples, quelles que soient les conditions d'existence et indépendamment du capital génétique ? Jean-Jacques Charbonier répond par l'affirmative à toutes ces questions. Dégagé de toute contingence matérialiste, l'enseignement proposé dans son ouvrage est inédit et révolutionnaire car il s'appuie sur de longues années de recherche passées auprès des mourants, des comateux et de ceux qui ont connu une expérience de mort provisoire appelée aussi Near Death Experience (NDE). Les lecteurs seront surpris d'apprendre que le bonheur inconditionnel existe à l'état quiescent dans chacune de nos personnalités et qu'il est possible de le découvrir.
#Clairgustance
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