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#rock et belles oreilles
atomic-chronoscaph · 1 year
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TGIF
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quebec-canada · 5 months
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Créateurs de contenu Québecois (ou de la francophonie) sur YouTube
J'ai décidé de faire une liste pratique de liens vers des chaines YouTube québécoises (ou de la francophonie canadienne) que je vais épingler tout en haut du blog, donc facile à trouver!
Capitaine Montréal - Chaine d'un amoureux de Montréal animée par Ugo Bergeron
CHESTBRAS - Chaine des fameux sketchs Chest Bras et Synvain Rénove
Coralie St-Georges - Chaines de vidéos sur l'actualité, culture populaire, histoires troublantes, lifestlye et vlogs
Diplodocus Comédie - Chaine de sketchs humoristiques de Jean-François Bibeau
Le François Pérusse - Chaine de François Pérusse
Gurky - Chaine de Gurky, testeur de plein de choses
Histoires de Crimes par Marie - Chaine de crime animée par Marie
L'Histoire nous le dira - Chaine à contenu historique animée par Laurent Turcot
Horreur FM - Critique de film d'horreur ici sur YouTube et sur Horreur Québec
Le Jeu C'est Sérieux - Chaine de collection de jeux vidéos animée par Guiz et Laurent
Kev [WTFKeV] - Chaine d'humour irrévérencieux animée par Kev
Ma Prof de Français - Chaine d'apprentissage et d compréhension du français québécois animée par Geneviève
ONF - Chaine de l'Office National du Film
Pi AIR; - Chaine de vidéos des paysages et villes de la Montérégie prises par drone (ou hélico?)
Propos Montréal - Un blogue urbain et une chaîne YouTube éducative
RBO - Chaine de Rock et Belles Oreilles
Starlight Dream Dolls - Chaine de customisation de poupées. L'auteur fait ses vidéos en anglais pour avoir un plus grand auditoire, mais il est 100% franco (un ami <3 )
Testeur Alpha - Chaine de jeu vidéos animée par Alpha
Tousqui Annie - Chaine de couture et de crafting animée par Annie (une amie <3 )
URBANIA - Chaine du magazine URBANIA et hébergeur du podcast Les Pires Moments de l'Histoire de Charles Beauchesne
Victoria Charlton - Chaine de crime animée par Victoria Charlton
WTFKeV Podcast - Podcasts de Kev (WTFKeV)
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Et hop, finie la journée de la glande, on retourne dans le roadtrip ! Au menu du jour : du vert. Beaaaaaucoup du vert.
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Mais d'abord, lever de soleil sur la plage ! Pas de nuages aujourd'hui (enfin, à ce moment là très spécifique de aujourd'hui), donc les couleurs de reverberaient quand même sacrément moins qu'hier, mais j'adore !
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Ensuite, je pars vers les Silver peaks pour une rando de quatre heures environ. En arrivant sur place, je n'ai pas méga confiance dans ce qui m'attend ... Le paysage est ravagé par les travaux.
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La rando partant à l'opposé, je tente quand même ma chance. La partie gauche de la boucle étant fermée par une palissade, je pars vers la droite. Je descends alors pendant une demi heure dans une forêt hivernale (spoiler alert : c'est mort), avant d'arriver dans une débauche de gadoue et de plantes digne de l'Asie.
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Ça empire après le passage d'une petite hutte, puisque le chemin passe en mode vertical pendant 250m de dénivelé, et que mes genoux menacent de ressortir par mes oreilles. Pour être honnête, je remets un peu mes choix de vie en question, à cet instant précis. D'autant plus que l'autre partie de la boucle étant fermée, il va falloir que je redescende par ce chemin particulièrement désagréable.
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Et puis soudain, un ange gardien apparaît ! Sous les traits d'un agent du département de conservation en gilet orange, armé de sa débroussailleuse, il m'explique que je suis un boulet, que le chemin n'est pas du tout bloqué, la palissade n'est pas une palissade, et que si j'avais daigné en approcher mon auguste séant, j'aurais vu que je pouvais passer au milieu. Lalala
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C'est donc de bien meilleure humeur que je continue mon parcours (adieu, chemin tout pourri !) pour sortir du couvert des arbres, et ... Pouaaaaaah
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L'accès au sommet de Pulpit Rock se fait sur les crêtes, où j'ai le droit à un très joli spectacle de verdure !
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Et une fois arrivée tout en haut, vue à 360 sur toute la zone, et les gros travaux ne gâchent rien !
Je décide donc de faire ma pause pique nique ici, à me battre contre le vent qui tente de me voler mon sandwich. La vue est trop belle pour céder 🥰 (au grand désarroi de mes mains, qui commencent à me détester d'ailleurs, il faut vraiment que j'achète cette crème hydratante)
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Je pars donc refermer la boucle (qui était en effet tout à fait ouverte), appréciant l'aspect esthétique du ciel d'orage, moins la promesse de fesses mouillées associée. Par un miracle quelconque, j'esquive totalement la pluie !
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Voilà, cette rando finit nettement mieux qu'elle n'a commencé quand même !
Et ensuite, courses à Dunedin (où je pense à acheter du savon, mais pas de la crème pour les mains, je me déteste un peu), et je pars me cacher sur la péninsule à l'est, suivant un chemin littoral très sympa! (Tellement littoral qu'en cas de tempête, les voitures doivent être dans la mer en fait, on n'est pas à plus de 2m des vagues !)
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strangears · 1 year
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Best of 2022
     Ah ouais put***, je n’avais pas posté de Best Of ici depuis 2019 ? Bon, j’ai retrouvé les clés... enfin... les identifiants, donc je me relance !
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          Un bilan un an après l'arrêt du blog. Difficile d'écrire quelque chose de pertinent sur 2022 alors même que je n'ai plus été aussi à l’affût des dernières sorties musicales. Il y a sûrement un tas d'artistes, de pépites, de découvertes à côté desquelles je suis passé. Et tant pis. Sans avoir « Strangears » à gérer, j'ai préféré m'enfermer dans ma propre bulle musicale, suivre seulement les sorties qui m’intéressent – certes nombreuses vue la façon dont la dernière décennie à imprégner ma culture – puis seulement m'occuper des autres en suivant les bilans de fins d'année. Et quand tu laisses tes oreilles sans nouveautés, ce qui est drôle (ou attristant, je te laisse choisir), c'est qu'elles se laissent introduire par toutes les merdasses ambulantes des grandes ondes (je pense à l'affreux « Clic Clic Pan Pan » de Yanns qui a trainé un bon moment dans ma tête) ou que ton cerveau décide de jouer avec tes souvenirs en te laissant croire que des beauferies comme « Le Tirelipimpon » de Carlos est un morceau coolos. En même temps, quand la Pop actuelle perd de plus en plus le goût de la mélodie, il est logique de retourner à ces quelques plaisirs nostalgiques faciles. Vous retrouverez dans cette playlist ce qui a trotté durant 2022 dans ma tête de bons, comme de moins bons : https://youtube.com/playlist?list=PLbdO-k3JmX6nypp1_jLSZsK4244-F-fqi
     Pour me justifier de certains titres se trouvant dans cette playlist, il faut savoir que j'ai été amoureux cette année, que je me suis refait les débuts de Goldmann et Stevie Wonder et que j'ai même trouvé de qualité certains tubes de nos ondes, dont le « Lift Me Up » de Rihanna, pas sans rappeler le style des premiers Sally Oldfield (à qui j'aurais pu accorder un Podcast si vous aviez été plus enjoués et réactifs à l’époque !). Si l’'on devait rester que sur les sorties 2022, je ne dirais pas avoir entendu de grands albums... Des noms comme Suede, Belle & Sebastian, A-ha ou Thom Yorke ont confirmé que leurs pattes ne souffrent pas des affres du temps alors qu'Arcade Fire, Kavinsky, Stupeflip, Stromae, Santigold, Chris/Redcar... Aïe ! D'autres ont réussi à se renouveler (La Femme et leur phase hispanisante, Animal Collective plus sixties, Princess Chelsea plus Rock... Foals... plus Synthpop même s'ils ont perdu de leur génie). Mon année a aussi été rythmée par le retour de Royksopp et leur trilogie, inégale mais contenant leurs lots de bombes électro-pop ainsi que le retour de Danger Mouse à ses premiers amours hip-hop (un peu moins fan du Broken Bells malgré ses qualités évidentes) ou de Lias des Fat White parti dans un délire Dance avec Decius... Entre autres curiosités addictives, en prenant en compte mon manque de suivi, voici ma playlist 2022 : https://youtube.com/playlist?list=PLbdO-k3JmX6mmF9rfVzU53f9TcJpBmDQ_     Et pour ma poire, je ne pense toujours pas reprendre ce blog, la comm’ sur les réseaux a continué à empirer, vous ne semblez pas avoir plus de temps qu'avant... et moi non plus, toujours à la production de ma propre musique (qui ne mérite encore pas de se retrouver dans vos oreilles... y a encore du taf'!) Mais si vous souhaitez discuter Pop, mauvais goût ou me recommander vos propres trouvailles, je reste toujours présent. A l'année prochaine (peut-être) !
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shelbymustange · 2 years
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What are some of your favorite songs atm
yo
Sweating Bullets - Megadeth
J'te gâte all dressed - Bleu Jeans Bleu
Hasn't hit me yet - Blue Rodeo
Harvest Moon - Neil Young
Don't Talk To Strangers - Dio
Jamestown Ferry - Tanya Tucker
Electric Avenue - Eddy Grant
Stand - REM
Scarecrow man - Misfits
Le feu sauvage de l'amour - Rock et belles oreilles
so much shit I'm listening to right now but here's a small bit
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extrabeurre · 3 years
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2020: On a plié, mais on a tenu
Il ne me viendrait normalement jamais à l’idée de lister tous les films que j’ai vus en salle pendant une année, mais 2020 est exceptionnelle de bien des façons, étant entre autres de loin l’année où je suis le moins allé au cinéma de ma vie adulte. Donc, dans l’ordre : 1917, Bad Boys for Life, Jay and Silent Bob Reboot (suivi d’un Q&A avec Kevin Smith en personne), Le rire, Mafia Inc., Jusqu’au déclin (première mondiale aux RVQC)... puis après une pause de 6 mois, le fameux Tenet. Les salles ont ensuite été forcées de refermer leurs portes dans les zones rouges, alors que Hollywood reportait de toute façon pratiquement toutes ses sorties à 2021.
Peu de films vus sur grand écran, donc, mais j’en ai néanmoins regardé énormément. On connaît la chanson : vidéo sur demande, Blu-ray, DVD, l’occasionnelle VHS, ainsi que les incontournables plateformes de diffusion en continu. Puis il y a eu l’édition virtuelle de Fantasia, un des moments forts de mon année, ainsi que quelques autres séances de festival en ligne ici et là. Soulignons par ailleurs que le Cinéma du Parc et le Cinéma Moderne offrent actuellement une programmation en ligne, en attendant la réouverture des salles. 
Autre fait notable : j’ai participé à une dizaine d’épisodes du podcast Rembobinage avec mon ami Hugo Prévost, où nous avons discuté de quelques-uns des titres qui se retrouvent dans mon top 10, en plus de revisiter plusieurs classiques. Le cinéaste Rafaël Ouellet s’est par ailleurs joint à nous pour discuter de Cop Land et The Sugarland Express récemment. Ça s’écoute via Pieuvre.ca. 
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1 - LOVERS ROCK (Steve McQueen)
L’événement cinéma de l’année : une anthologie de cinq longs métrages réalisés par Steve McQueen, qui s’est intéressé à divers aspects de l’expérience des Afro-Caribéens en Angleterre, des années 60 aux années 80, abordant notamment des sujets encore tristement d’actualité comme le racisme systémique, le profilage racial, la brutalité policière, etc. Mon préféré du lot est de loin Lovers Rock. En 70 minutes, McQueen signe le film le plus sensuel de l'année, avec la meilleure trame sonore. Un house party jamaïcain à Londres en 1981, avec un peu de drame, un soupçon de tension, un brin de commentaire social en filigrane, mais surtout plein de belles personnes qui dansent, qui chantent, qui se courtisent, qui fument du weed et qui boivent de la bière. J'ai été complètement captivé par les couleurs chaudes des images, par la caméra qui déambule sur la piste de danse et à travers la maison, par le montage si fluide. C'est vraiment comme si on était là, ce qui est assez transcendant en cette année de distanciation sociale et de confinement. Probablement le meilleur film de party que j'ai vu de ma vie. La séquence de Silly Games est extraordinaire, bien sûr, mais j'aime autant, voire plus celle de Kunta Kinte Dub. Mercury Sound! Mercury Sound! (Vu sur Prime Video)
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2 - PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU (Céline Sciamma)
C'est quelque peu curieux que ce film ait remporté le Prix du scénario à Cannes alors que sa grande force est manifestement sa mise en scène. Le récit est plutôt simple, les dialogues épars, les personnages sommairement esquissés. Mais les images sont absolument glorieuses! C'est un film sur la beauté, l'art et l'amour où les mots sont presque superflus. Tout se joue dans les regards : ceux des actrices, celui de la réalisatrice. En ce qui me concerne du moins, les moments les plus émouvants sont purement visuels - incluant quelques éléments fantastiques inexpliqués. Du grand cinéma. (Vu en vidéo sur demande)
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3 - LE RIRE (Martin Laroche)
« Ça va bien aller » dit un personnage dans les 5 premières minutes, et ce n’est qu’un des échos de 2020 que renferme ce film visionnaire. Le rire est un grand film sur la résilience, incarnée par l’extraordinaire Léane Labrèche-Dor, dont le personnage survit aux pires horreurs imaginables pour ensuite se dévouer à aider les autres. C’est une œuvre à la fois lourde et légère, sombre et lumineuse, lucide et rêveuse, fataliste et teintée d’espoir. (Vu au Cinéma du Parc)
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4 - TENET (Christopher Nolan)
Une œuvre immense tant par ses set-pieces saisissantes que par ses concepts complexes. Rarement un film m’en a mis plein la vue aussi intensément. Plein les oreilles aussi. Comme dans pratiquement toute la filmographie de Nolan, le rapport au temps est le thème central du récit, qui est finalement un film de voyage dans le temps, ou plus précisément d’inversion temporelle, à classer avec les autres classiques du genre tels que The Terminator, Back to the Future et Twelve Monkeys. (Vu en IMAX au Cinéma Banque Scotia)
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5 - THE WOLF OF SNOW HOLLOW (Jim Cummings)
Un film où l’humour et le pathos coexiste avec les codes d’un thriller à la Fargo ou The Silence of the Lambs et des éléments d’horreur. Comme dans tous les meilleurs films de genre, les personnages sont bien développés et divers thèmes sont abordés entre les scènes de suspense et de violence. Le film est dédicacé à la mémoire de Robert Forster, qui incarne le père du flic joué par Jim Cummings. (Vu en vidéo sur demande)
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6 - SOUND OF METAL (Darius Marder)
Pouvoir entendre est quelque chose qu’on prend pour acquis, alors c’est vraiment anxiogène de regarder/écouter ce film où un batteur perd soudainement l’ouïe. Et pourtant, une bonne partie du film est calme, sereine, alors que le protagoniste « apprend à être sourd ». Le mix sonore est particulièrement inspiré, le silence y étant omniprésent. (Vu au Cinéma du Parc en ligne)
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7 - i’m thinking of ending things (Charlie Kaufman)
Comme toujours chez Charlie Kaufman, ça peut être déprimant, malaisant, angoissant, mais c'est aussi hilarant. C'est ancré dans l'intériorité, les souvenirs pêle-mêle, l'absence de repères, les œuvres d'art qui vampirisent notre propre imagination, le rapport au temps. Au deuxième visionnement, on comprend davantage ce que la jeune femme idéalisée et le vieux concierge représentent; les indices sont là. En même temps, ça demeure mystérieux, ambigu, ouvert à interprétation(s). (Vu sur Netflix)
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8 - DA 5 BLOODS (Spike Lee)
Le film s’ouvre avec un montage époustouflant au rythme de la première de six chansons tirées de What’s Going On de Marvin Gaye. Spike Lee offre une proposition foisonnante qui prend tour à tour la forme d’une buddy comedy, d’un pamphlet politique, d’un film d’aventure, et d’un drame psychologique. Si ce n'est que pour la performance hallucinante de Delroy Lindo, vous ne devez pas manquer ça. (Vu sur Netflix)
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9 - FIRST COW (Kelly Reichardt)
Un western minimaliste. Patient. Discret. Avec une mise en scène méticuleuse, une direction artistique riche en détails, en textures. Un récit très organique, enraciné dans le territoire. Une histoire d'amitié. Une allégorie du capitalisme. Mais il n'y a rien que j'ai plus adoré que la tendresse avec laquelle Cookie trait la vache en lui jasant ça. (Vu en vidéo sur demande)
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10 - NOMADLAND (Chloé Zhao)
Un émouvant film sur le deuil, le vieillissement, la fuite, l’esprit de communauté, la tyrannie du dollar… Sur l’idéal de l’Amérique aussi, loin du cauchemar actuel. Visuellement sublime, avec beaucoup de magic hour, de paysages magnifiques et de visages pleins de vécu, ce road movie adopte une approche à la fois contemplative, lyrique et quasi documentaire. (Vu lors de l’édition semi-virtuelle du TIFF)
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MENTION SPÉCIALE (1) BORAT SUBSEQUENT MOVIEFILM (Jason Woliner)
J’ai hésité un peu à inclure ce film, même si j’estime qu’il s’agit de la comédie de l’année. Mais au gré de certains échanges, il m’est apparu évident que c’est un des films les plus marquants de 2020, surtout qu’une partie du tournage a eu lieu depuis le début de la pandémie et durant la campagne électorale américaine. Il fait bon retrouver Sacha Baron Cohen dans son rôle le plus célèbre, mais la révélation du film est Maria Bakalova dans le rôle de Tutar, la fille de Borat. (Vu sur Prime Video)
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MENTION SPÉCIALE (2) HAMILTON (Thomas Kail)
Ce qui rend Hamilton particulièrement émouvant en 2020, c'est de se rappeler qu'au moment de déclarer leur indépendance puis de rédiger la Constitution, les États-Unis étaient basés sur des idéaux, qui semblent avoir été oubliés ces dernières années. En plus, le fait que la majorité des rôles soient ici joués par des personnes de couleur crée une vision de l'Amérique encore plus idéalisée. Lin-Manuel Miranda est un phénoménal raconteur d'histoires et d'Histoire, jonglant avec d'innombrables personnages, événements, thèmes et motifs récurrents à travers un flot torrentiel de mots chantés ou rappés. (Vu sur Disney+)
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TOP 5 SÉRIES
1 - C’est comme ça que je t’aime (Jean-François Rivard)  2 - The Last Dance (Jason Hehir) 3 - The Mandalorian (Jon Favreau et coll.) 4 - The Queen’s Gambit (Scott Frank) 5 - Tiger King (Eric Goode & Rebecca Chaiklin)
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joaniepencil · 3 years
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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tailspinfr · 4 years
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Thou shalt not shuffle the lady’s playlist
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Quand j’avais 20 ans, j’aimais la musique. J’avais tout ce qu’il fallait pour tomber dedans : un penchant naturel pour l’introversion, une forte tendance totalement inventée à me sentir plus torturée qu’une autre, un iPod tout neuf offert à Noël par papa et maman. De quoi me balader dans les rues de Brest en écoutant Transformer de Lou Reed et en me sentant la personne la plus féroce et la plus triste de la terre. Je quittais la cage du lycée où j’avais revêtu tous les habits possibles pour me fondre dans la masse. Je repartais à zéro.
What came first, the music or the misery ?
Je mettais des vestes de printemps en hiver, couvertes de badges, j’avais fait croire que j’avais troué mon jean par accident et pas par un coup de ciseau volontaire. Je suis rentrée dans ce monde en sautant à pieds joints. Les concerts, les disquaires, les garçons aux cheveux longs qui gémissent dans les micros.
Et puis il y a eu le roman et le film High Fidelity. Roman de Nick Hornby publié en 1995, film de Stephen Frears sorti dans les salles en 2000.
Ce film a capturé dans l’ambre quelque chose de cette période qui n’avait pas encore beaucoup changé lorsque je suis entrée dans le game (autour de 2004, l’année où j’ai eu mon bac).
J’ai tout de suite aimé High Fidelity parce qu’il racontait quelque chose que j’étais : une personne qui fait des playlists pour des garçons peu intéressés, qui peut passer une heure sur l’enchaînement entre deux chansons, qui traîne chez les disquaires, qui s’allonge dans son lit en écoutant Dry the rain de The Beta Band et voit des couleurs au plafond sans rien avoir consommé d’illicite.
Sauf qu’High Fidelity, dont le personnage principal est interprété dans le film par John Cusack, a aussi renforcé une de mes épiphanies : j’étais, malheureusement, une meuf. Une meuf dans l’indie pop. Ah !
J’ai passé beaucoup de temps à détester ce que je pensais devoir être une femme dans ce milieu. J’ai essayé d’être une meuf cool, décalée et extravertie qui aime les Ramones – mais je n’étais pas cool. J’ai essayé d’être une des jolies filles timides des pochettes de Belle and Sebastian mais j’étais moche, la frange ne m’allait pas et je ne portais pas bien le col claudine. Longtemps, je me suis comparée à ces femmes imaginaires, condamnées à être les +1 des « sachants ». Jusqu’au jour où je me suis rendue compte qu’elles n’existaient pas, à part dans High Fidelity. Qu’elles n’étaient que des stéréotypes. Que toutes les autres meufs étaient comme moi. Qu’on essayait de se faire une place parmi les monologues. Qu’on se faisait aussi nos mixtapes. Qu’on téléchargeait mille disques sur Soulseek. Qu’on n’avait pas besoin d’eux.
Que personne d’entre nous n’était les ex de Rob dans High Fidelity. Des meufs super cool, des égéries inatteignables, des rockeuses bien épilées bien peignées qui connaissent la musique mais juste un peu – assez pour s’intéresser, pas assez pour les dépasser. La petite meuf qui vient demander un disque de Green Day et à qui on explique la carrière des Stiff Little Fingers. Qu’on était toutes des Kathleen Hannah en puissance, qu’on avait juste envie de les envoyer bouler. Qu’on n’était pas des compil’ à numéro dans leur iPod, qu’on était pas des filles jolies sur des pochettes de disques, qu’on ne prenait pas leurs miettes de culture. Mais qu’on créait la nôtre. Qu’on peignait aussi un paysage mental complexe et merveilleux, même si la fiction n’avait pas envie de raconter nos histoires.
Il a fallu se contorsionner dans tous les sens toutes ces années pour se voir dans le visage des hommes. Je me disais ça très fort après avoir vu L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda. Que nos histoires n’avaient tout simplement pas été assez racontées.
Nous, on était ce mec devant sa platine qui, pendant que sa meuf se tire, branche son casque et met You’re gonna miss me des 13th Floor Elevators. Nous on était le mec de Transformer qui dit Vicious. On nous faisait croire qu’on devait être des meufs minces dans des t-shirts Ramones qui ferment nos gueules alors qu’on marchait aussi dans les rues de New York avec un air désinvolte et des lunettes de soleil. On ne voulait pas de cols claudines, on ne voulait pas être les chœurs sympa dans les chansons de Belle and Sebastian, on ne voulait pas être les girlfriends des mecs cool, on ne voulait pas qu’on nous monte les unes contre les autres, on voulait monter des groupes ensemble avec ce même désir de tout voir brûler. On ne voulait pas être vos seconds rôles mais qu’on nous montre, le casque sur la tête, en train de comprendre de quel matériau est fait notre existence. On voulait aussi nos épiphanies sur des soundtracks cool.
On n’était pas des Zooey Deschanel placardées en capture d’écran partout parce qu’une meuf qui connaît les Smiths c’est incroyable. On n’était pas les meufs en soirée qui vous surprenaient parce qu’elles connaissent des groupes indé. On avait l’oreille affutée – aussi. On connaissait les Smiths (sauf qu'on savait que Morrissey était facho et ça pour nous c'était rédhibitoire) et si vous nous aviez laissé parler deux minutes, on aurait pu vous en écrire des pages sur le rock, qui auraient fait rougir Lester Bangs.
Bonus : on n’aurait même pas été sexistes comme l’est Rob tout au long de High Fidelity. Rob qui largue une fille parce qu’elle ne veut pas coucher avec lui. Qui réduit les femmes à leur paire de seins. Qui ne leur demande jamais, jamais leurs avis. Qui prêche. Pendant qu’elles écoutent.
Je ne sais pas pourquoi mais dans un premier temps je n’ai pas eu envie de regarder la série adaptée du roman de Nick Hornby et imaginée par un duo de meufs, Veronica West et Sarah Kucserka (diffusée sur Hulu aux US depuis le 14/02). Probablement parce qu’avec le temps, je me suis malgré moi éloignée de la musique. J’ai arrêté d’écrire dessus. J’ai arrêté d’avoir un groupe. J’ai presque arrêté complètement de jouer de la guitare (sauf pour chanter des chansons de David Berman une fois par semaine). J’ai serré la main au rock et je lui ai dit later, alligator.
Bien sûr la musique a continué à être la partie centrale de ma vie. Mais dans un sens plus intime, moins partagé. Comme un amoureux qui ne me le rendrait pas vraiment.
Et puis comme je devais écrire un article sur des séries féministes, j’ai repensé à cette version 2.0 du roman d’Hornby. Je savais qu’il fallait que j’affronte la relecture de ce film pour lequel j’ai eu autant d’affection que d’agacement. Peut-être qu’il était temps de prendre une batte de baseball et d’aller briser l’ambre pour me rendre compte qu’à l’intérieur, tout avait changé.
À 33 ans, il fallait que je fasse le chemin inverse. Me réconcilier avec cette image de moi qui n’a jamais totalement existé.
Au début, j’ai été perturbée par le jeu de Zoë Kravitz. Je me suis même dit que ce n’était pas logique qu’elle soit comme ça. Qu’elle était trop Rob, une femme que l’on force à jouer « comme un mec ». Qu’elle n’était pas ce qu’on était.
Et puis, au fur et à mesure, elle m’a un peu libérée. Je ne sais pas pourquoi les showrunneuses ont décidé de faire ce reboot (peut-être que c’est juste pour faire rager les mascu comme le remake féminin de Ocean’s Eleven ou de Ghostbuster – et franchement cette raison serait largement suffisante pour moi). Mais j’ai eu l’impression qu’elles le faisaient un peu pour moi. Pour dire qu’il y avait cette option aussi. Qu’est-ce qu’on aurait été si on avait eu ce modèle-là ? Qu’est-ce que ça aurait changé ?
On aurait vu une meuf parler de Rumors pendant dix minutes sans être interrompue. Une meuf qui est disquaire, qui connait toute sa collection. D’ailleurs même la BO est beaucoup plus éclectique que l’original parce que c’est comme ça que nous avons vécu notre éducation musicale.
On aurait vu quelqu’un se faire interrompre par un mec nul et hausser les épaules. On aurait vu quelqu’un connaître les versions de tel album – et on aurait trouvé ça normal.
Une meuf qui fait des playlists, une meuf un peu égoïste, une meuf qui vit pour la musique comme nous le faisons, une meuf qui détient le savoir et qui le sait. Une meuf à qui on dit qu’on n’écoute jamais sa playlist en shuffle parce qu’elle a le droit d’être psychorigide sur ces choses-là.
Combien de fois on a vu ça ? Combien de fois on a dû s’imaginer être un mec pour se sentir un peu là, à l’écran ? Combien de fois on a dû s’imaginer être putain de John Cusack ?
Voir ce personnage plutôt très misogyne réinventé par une femme noire, cela change tout à la manière dont on envisage un récit. Les hommes ne sont plus le centre de l'histoire. Tout ce qui les concerne, jusqu'à leurs goûts musicaux, se joue à la périphérie. Ils écoutent, ils ponctuent.
Si on avait eu cette version en 2004, on se serait vues, nous les meufs trop moches pour être les girlfriends parfaites, avoir une place autour de la table. Qu’est-ce que ça aurait été chic.
[Note : bien sûr elles sont toutes magnifiques dans la série, il ne faut pas pousser]
Je me suis demandé à qui s’adressait cette série. J’espère que les meufs qui aiment la musique aujourd’hui vivent quelque chose d’un peu différent que nous et qu’elles n’ont plus besoin de ça. Je ne sais pas si elles sont toujours agglutinées aux points d’écoute chez le disquaire. Je les imagine un peu plus libres, j’imagine qu’elles s’en foutent un peu. J’espère qu’elles ont dépassé ce qui nous entravait.
J’espère que maintenant elles sont féministes dès qu’elles posent le casque sur leurs oreilles. Que la série ne les surprend pas. Que peut-être elles deviendront critiques de rock et qu’elles ne se poseront pas la question une minute de leur légitimité. J’espère qu’elles ont cette culture foisonnante qui part dans tous les sens. J’espère qu’elles ne se sentent plus obligées d’être le pendant féminin d’un homme. Qu’elles sont leurs propres Rob. Des Rob meufs, qui n’ont pas eu à passer par les rires forcés aux blagues sexistes pendant qu’elles étaient sur scènes. Qu’elles n’ont pas eu à se déguiser. Et oui, j’espère qu’elles expliquent Rumors aux hommes pendant dix minutes — et qu’ils écoutent.
J’espère pour vous les meufs, j’espère.
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befrench · 4 years
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Interview Pannacotta :
Comment voulez-vous vous présenter aux personnes qui suivent Be French ? 
 Nous sommes un groupe de 4 gentlemens qui tissent une ribambelle de sucreries pour adoucir votre quotidien. 
Racontez nous comment le groupe s’est formé, comment vous en êtes arrivé à créer Pannacotta ?
La formation a débuté avec Kimi et Valentin, qui s'étaient déjà rancardés de nombreuses fois pour jouer ensemble, enregistrer des compos communes etc... Ce n'est qu'un peu plus tard que l'idée leur est venue de monter un groupe, Dorian (ami de longue date) a pris la basse et enfin je me suis ajouté après la rencontre récente avec Kimi, j’ai rencontré Dorian et Val le jour de notre première répet', ça a matché et c'était parti !
Pourquoi Pannacotta ?
« Le prochain groupe que j'ai je l'appelle Pannacotta ça en jette grave »
« Mais qui va nous prendre au sérieux ? »
« Justement ! On s'en fou ! »
Au delà de cette conversation qui résume bien l'esprit, on s'est avec le temps bien familiarisés avec ce dessert, et on a trouvé la graphie du mot très esthétique !
Qu’est-ce que Montpellier représente pour vous ?
Notre lieu de rencontre, un lieu ultra riche en musiciens de grand talent, et une belle opportunité de départ pour un groupe de jeune comme le nôtre pour pouvoir se produire dans des lieux adaptés et agrandir notre cercle. C'est difficile d'en partir !
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On retrouve dans vos compositions les éléments du rock, de la funk et de la pop qui nous donnent à chaque fois de superbes compositions et très variées d’un morceau à l’autre, quels sont les caractéristiques de votre rock pour faire cohabiter ces différents styles simultanément ?
Ça se fait assez naturellement, tous ces styles nous parlent assez instinctivement.
Comme on a beaucoup de goûts communs en musique, le mélange nous paraît cohérent et donne la couleur de ce qu’est Pannacotta.
Les caractéristiques sont donc communes à tous ces styles.. Valentin a un son électrique funky très caractéristique de notre musique, Kimi lui apporte plutôt une touche folk, à la composition vocale et instrumentale. A la batterie une frappe assez rock/groove, et une basse au fond du temps donnent une espèce de recette sucrée qui nous a bien plu dès le début !
 Quels artistes vous ont poussé à faire de la musique ? De quoi vous vous inspirez pour composer vos musiques ?
Après cette question on a tous regardé nos Spotify respectifs pour les comparer, et on s'est rendus compte que beaucoup d'artistes étaient les mêmes.
Au delà des inévitables Pink Floyd, Tame Impala ou Stevie Wonder.. On écoute beaucoup d'artistes comme Mac Demarco, Homeshake, Parcels, Bee Gees, General Elektriks,.. ce serait difficile de tous les citer.
Que vous a apporté l’expérience CROUS avec les sessions YOOT ?
Le YOOT a été d'un grand soutien envers nous, bien au delà d'un simple expérience. Après nous avoir donné l'opportunité de jouer au Trioletto au tout début de la formation du groupe, ils ont continué à nous soutenir tout au long de l'année, à nous conseiller sur des stratégies de développement, de communication, via des rendez-vous et des contacts réguliers. Ils nous ont également proposé une résidence d'une semaine dans des conditions professionnelles ainsi que deux Live Sessions. Pannacotta a vraiment pu se développer grâce à eux et on les remercie grandement pour ça.
Où en êtes vous de votre prochain EP annoncé avec la sortie de “Too High” ?
L'EP est enfin prêt, mixé, masterisé, on avait prévu de le sortir à la fin du mois de Mai avant que la situation ne se dégrade, maintenant nous sommes en réflexion sur la date, car plusieurs de nos concerts qui y étaient associés ont été annulés. Cependant, on ne veut pas laisser nos auditeurs sans aucun contenu trop longtemps, il est possible qu'on sorte un titre de l'EP (autre que Too High) bientôt en avant-goût, et l'EP un peu plus tard peut être dans l'été ?
Pour en revenir à l'esprit de Pannacotta, on forme aussi une belle bande d'indécis !
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Comment arrivez-vous à avancer, à composer pendant le confinement ?  Est-ce que vous avez prévu quelque chose pour le fin du confinement ? 
Pendant le confinement, on essaye de composer comme on peut chacun de son coté. Le contexte actuel n’étant pas évident pour tout le monde, on fait en sorte de rester actif aussi pour garder cette productivité, d'écrire des nouveaux morceaux, de penser la stratégie de sortie d'EP, on pense aussi au report éventuel de nos prochains concerts.
Comment avez-vous créé votre notoriété à travers les concerts, les lives ?
Le groupe a commencé avec un petit cercle d'amis proches, on a tous joué de la musique à droite à gauche avant de jouer ensemble, le premier concert du groupe était chaud bouillant, tous nos potes étaient là. Et après ça, on a été contactés par pas mal de personnes qui voulaient nous faire jouer par ici. Et ça continue encore maintenant (avant le confinement bien-sûr).
On peut mettre ça sur le compte du bouche à oreille, de l'aide du YOOT, du dispositif d'accompagnement Homework (Kiwi Records) qui nous a aidé et permis de jouer lors du festival I Love Patio à Victoire 2 (salle de concert et studios de repet' ), Frédéric Muffet nous a également beaucoup soutenu, et peut être aussi des live session qu'on a sorti ces dernières années sur Youtube. Un format vidéo qui marche bien, et qui nous plaît beaucoup parce qu'il mêle à la fois live et studio et nous permet de travailler notre image comme ça nous chante !
Au final, on a vraiment pu compter sur le soutien de plein d'acteurs différents de la culture à Montpellier et faire vivre un projet qui à la base n'était qu'une rencontre musicale hasardeuse. On continue d'exister en grande partie grâce à eux et à des gens comme vous qui s'intéressent aux artistes émergents, et on vous en remercie chaleureusement !
Pannacotta 
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matthias-songbook · 4 years
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En sueur - la chronique track-by-track de “The New Abnormal”, le nouvel album des Strokes
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Ils l’ont fait. Et franchement, on était à deux doigts de jeter l’éponge. Mais qu’on se rassure : beau, profond, nostalgique jusqu’à la mélancolie, aventureux, produit au rasoir, le sixième album des Strokes, supervisé par Rick Rubin, est une réussite.
Alors qu’en 2001, les cinq kids de New York se demandaient “Is This It” sur un premier album en forme de pierre angulaire, difficile de ne pas déceler une certaine ironie de circonstance lorsque, près de vingt ans plus tard, les désormais darons de leur état tentent de nous plonger dans “The New Abnormal”. Car ça y est, on peut le dire, nous voilà à l’orée d’un bouleversement de nos normes à l’échelle mondiale, tandis que 2020 devient le théâtre d’une pandémie historique. Drôle de période pour effectuer un retour inespéré : quand les Strokes reviennent, sept ans après le fantomatique (mais pas inintéressant) Comedown Machine, c’est forcément un événement prophétique, l’annonce d’un changement majeur. Un nouveau chapitre qui assume à 200% une certaine gueule de bois post rock (l’ère, pas le genre), réveil difficile en peignoir et lunettes de soleil après la grande fête des années 2000, et le passage à vide de la décennie suivante.
Ici s’arrête le couplet déjà écrit et déjà lu des dizaines de fois sur la symbolique The Strokes, celle qui leur a aussi bien valu le succès d’estime que ses excès (l’expression “sauveurs du rock”, totalement absurde), faisant voler en éclats une amitié pourtant fondatrice du projet. Après un EP (Future Present Past, 2016) en forme de réunion des anciens, entre excitation et moments de gêne, et après avoir fait traîner les rumeurs sur des mois (pour ne pas dire des années), les Strokes sont donc bel et bien de retour avec The New Abnormal. Produit par Rick Rubin et enregistré dans ses fameux studios Shangri-La à Malibu (une première pour ces New-Yorkais de sang), l’album révèle des trésors d’aventure, de tentatives plus ou moins réussies, et surtout une science du riff intacte, un sixième sens mélodique dont peu (les jaloux diront “aucun”) de leurs contemporains peuvent se targuer.
D’une clarté quasi-absolue, suffisamment hétéroclite pour permettre à Julian, Nick, Albert, Fab et Nikolai de retrouver un goût du jeu miraculé après tant d’années de fatigue et de désintérêt, le travail de Rubin se révèle remarquable, malgré un CV qui en impose autant qu’il peut inquiéter. Aucun doute, les Strokes en doivent une belle au gourou de Def Jam, qui leur laisse ici un terrain de jeu vierge et tout-à-fait stimulant ; le disque est gorgé de fausses pistes, de moments de rigolade entre les musiciens, terreau manifeste pour les errances lyriques d’un Julian Casablancas en forme.
1. The Adults Are Talking
On peut reprocher beaucoup de choses aux Strokes, mais impossible de les prendre à défaut sur l’entame d’un album. D’”Is This It” à “Tap Out” en passant par “What Ever Happened”, “You Only Live Once” et “Machu Picchu”, le groupe a toujours su mettre un bon coup de kick sur la ligne de départ. Si la production, cristalline, peut dérouter ceux qui avaient découvert le morceau en live (le premier jamais dévoilé, également joué avec les Voidz, l’autre groupe timbré de Casablancas), avec une voix au plus près des oreilles, “The Adults Are Talking” ne déroge pas à la règle avec son riff imparable, son montage de guitares inimitable auxquels s’ajoute un chant plein de douceur. Morceau définitif du retour, adressé comme une remontrance un brin paternaliste à tous les groupes qui leur emboîtèrent le pas, cette entrée en matière est une réussite.
2. Selfless
Un curieux écho aux morceaux oubliés de First Impressions of Earth (les fameuses “pistes en trop” qui rendait le disque trop long à leurs yeux), qui nous rappelle que le groupe raconte aussi une époque plus troublée que jamais, ici en total minimalisme.  Les Strokes ont le spleen, et malheureusement on a le seum aussi.
3. Brooklyn Bridge to Chorus
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Servi sur une intro que d’aucuns qualifieront d’osée, “Brooklyn Bridge to Chorus” fait partie des morceaux les plus ludiques de l’album, tant pour son parti pris instrumental que dans les paroles de Casablancas, qui n’hésite pas à sortir la carte méta dans l’évocation explicite du pont et du refrain. Plus joueurs que jamais, les Strokes en profitent pour signer un de leurs refrains les plus catchy de mémoire d’homme - un détail qui manquait cruellement à Comedown Machine.
4. Bad Decisions
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Avec “Bad Decisions”, les Strokes délivrent l’anti-”At the Door” absolu, réponse directe aux frileux qui pensent encore que les envolées synthétiques n’ont rien à faire dans la musique des New-Yorkais - de quoi faire sourire quand on se souvient de “12:51″ et de sa guitare en trompe-l’œil. Résultat : un morceau plein de chorus, un peu tiédasse, qui a le mérite de laisser filtrer quelques rayons de soleil dans la musique toujours un peu brumeuse du groupe. En outre, personne ici ne reniera la paternité de Billy Idol, crédité pour l’occasion.
5. Eternal Summer
C’est en plein milieu de The New Abnormal que se trouve son vibrant et étrange point névralgique, “Eternal Summer”, co-écrit avec les frères Butler - ceux des Psychedelic Furs, pas d’Arcade Fire. En résulte un étonnant morceau en deux temps, s’entamant sur un slow-disco ronflant que n’aurait pas renié La Roux. Casablancas y déploie un étonnant chant androgyne, mettant à profit ses fameux talents falsetto, fruit de sa collaboration avec les Daft Punk - une expérience qui l’aura définitivement marqué. L’autre versant du morceau ressemble à une morale assénée à coups de marteau façon Midnight Oil. Probablement le titre le plus aventureux de l’album.
6. At the Door
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Drôle d’idée que d’officialiser un retour attendu avec un tel contrepied. Petit suicide promotionnel rempli de beauté, “At the Door”, morceau quasi-intégralement synthétique (il y a bien une guitare timide sur le refrain, mais rien qui puisse rassurer les ayatollahs du rock à papa), se rappelle au bon souvenir des thématiques chères aux New-Yorkais, une de leurs plus belles qualités : la mélancolie, brute par les paroles, induite par la mélodie. En ce sens, “At the Door” s’affiche comme un écho rétro-futuriste et déçu de “Someday”, cette ode à l’amitié remplie de nostalgie - un sentiment déjà vivement éprouvé par Casablancas aux tout débuts du groupe.
7. Why Are Sundays So Depressing
Avec son entame façon “Billie Jean” et sa promesse pas vraiment joyeuse, “Why Are Sundays So Depressing” suinte de tous ses pores Shangri-La et le soleil californien - celui qui écrase de chaleur, mais qu’on trouve bien trop cool pour lui envisager un coin d’ombre hors de propos. Albert Hammond Jr y retrouve sa gymnastique mélodique aiguisée, Nick Valensi son cool naturel, pour une des lignes les plus marquantes du disque. Mention spéciale à ce refrain aux yeux embués, qui évoque “Dare I Care” (un des meilleurs morceaux des Voidz).
8. Not the Same Anymore
Rappelant tour à tour “Under Control” et “You Talk Way Too Much” (deux morceaux de Room On Fire), “Not the Same Anymore” en appelle aux influences les plus insoupçonnées de Casablancas, laissant une emprunte soul à des couplets qui auraient certainement plu à Nina Simone.
9. Ode to the Mets
Autre morceau dévoilé sur scène en amont de toute annonce, “Ode to the Mets” sonne comme un dernier morceau - d’album, mais aussi de carrière. Derrière cet hommage attendu à l’autre équipe de baseball de New York, le groupe délivre peut-être un de ses plus beaux refrains, scandé par un Julian Casablancas au sommet de son art, tout en puissance sur une montée vertigineuse. La dernière minute et demi, en forme d’ultime adieu à une époque où le rock pouvait encore “être sauvé” (quoi que cela veuille dire aujourd’hui), où les potes n’avaient pas d’enfants et buvaient des mélanges douteux dans des gobelets en plastique, doit nécessairement s’écouter à la fenêtre d’un appart fraîchement loué, cartons apparents, à l’orée d’une nouvelle vie, au terme d’une autre.
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larecreative · 4 years
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On se rend sur Spotify pour écouter la playlist
Sophie Laforest
Pour déjouer l’ennui - Pierre Lapointe
J’ai choisi cette chanson pour sa simplicité, son efficacité, son minimalisme. Sa structure incarne un pan de mon année : un retour à l’essentiel, vivre avec peu, trouver la beauté dans les petites choses et ralentir. La candeur qui se dégage des paroles du premier couplet me parle. Car un autre pan de mon année c’est aussi ça : les doutes, les larmes, la consternation et un grand besoin de réconfort. Une belle chanson-symbole, une douce chanson-berceuse 🧡 
Hâte de découvrir et surtout d’écouter vos choix! Bonne année 2020 à tous et à toutes! Amour et chaleur 🙌
Guylaine Dussault
Overturn - Alexandra Stréliski
Une chanson qui me permet de me reconnecter, m’ancrer. J’ai l’impression que le temps s’arrête quand je l’écoute, pis ça, ben ça fait du bien!
Judith Paré
Cinnamon Girl - Lana Del Rey
Tout de son nouvel album me parle.
Ibrahim Ozhan
Barefoot in the park - James Blake (feat. Rosalia)
Cette année mon morceau choisi  sera un morceau du dernier album de James Blake. Sorti le 18 janvier 2019, jour de mon anniversaire pendant mon séjour en Italie. Réveil avec vue sur le lac Como avec une écoute attentive de l’album en entier. Après la première écoute De suite j’étais complètement subjugué et in love avec le 5ème morceau de l’album. Barefoot in the park. En featuring avec Rosalia. Les voix s’emmêlent, se complètent. Superbe harmonie.
4 mois plus tard je vois james blake en live à Londres lors d’un festival. Présentation de l’album.
Quelques semaines après, Barcelone. Primavera Sound. Rosalia et james Blake jouent le même soir à quelques heures d’intervalle. Rosalia est en tête d’affiche et invite James Blake sur scène et ensemble ils interprètent le morceau que j’écoute en boucle depuis des mois. Le même soir james Blake joue sur une autre scène pendant le même festival... il présente à nouveau l’album et d’anciens classiques. excellente soirée!
Et pour terminer j’ai décidé de retourner voir james Blake au montreux jazz festival en suisse dans des conditions complètement différentes. Petite salle à taille humaine. Avec une acoustique exceptionnelle. 2h15 de live au 1er rang.
2019: mon année avec james Blake. ..
Geneviève Fortier
House in LA - JUNGLE
TOUS les titres de l'album "Forever" de Jungle figurent parmi mes chansons les plus écoutées en 2019, selon mon compte Spotify. J'ai choisi la chanson House in LA parce que c'est ma chanson préférée de l'album, mais aussi, parce qu'elle me rappelle une particulièrement belle soirée en début de relation avec mon amoureuse.
Pascal Asselin
Doin' Time - Lana Del Rey
Voilà ma chanson pour cette année. Elle m'a accompagnée sur la route depuis sa sortie, puisque j’ai roulé bcp l'été dernier. Elle symbolise pour moi la joie, la légèreté et les vacances.
Emilia Kudaba
La Nina Del Volcan (Polocorp Remix) - YoSoyMatt, Polocorp
Aucune raison mentionnée
Alex Deschênes
Gengis - Polo & Pan
J’avais tellement de chansons que j’avais envie de soumettre, des tristes, des nostalgiques, des funkys. Simplement parce que j’ai décidé de m’écouter cette année. De faire les choses différemment et de ne jamais me perdre dans ce que je fais. Cette chanson me dit que oui, je m’écoute, je suis bien et je m’aime, merci 2019.
Sarah Latulippe
Bien réel - PETER PETER
Parce que je n’ai découvert Peter Peter qu’en début de cette année 2019 (il était temps)
Parce que c’est le premier vinyle neuf que je me suis acheté.
Parce qu’il m’a suivi dans tous les moments intense de l’année. Les beaux comme les moins beaux.
Chaque fois, il m’a fait réaliser que mes émotions du moment sont vraies et qu’elles ont le droit d’exister. Je les ai donc écoutées, accueillies et acceptées.
Je souris à chaque écoute maintenant parce que ça me rappelle que la vie est en mouvement. La tristesse ne dure pas, le bonheur non plus : alors VIVONS, simplement.
J’adore l’ambiance de la chanson, le piano intense par moment, sa voix douce…
Merci Peter Peter.
Katia Couture
bad guy - Billie Eillish
J’aime son rythme.
Geneviève Dussault
Je m’en permet deux. Exceptionnellement. Deux émotions. Deux univers
Néfertiti - FOUKI
Au début de ce projet en 2011, la musique était au coeur de ma vie. C’était une amie, une complice. Ce qui se passait entre elle et moi était spéciale. Il y a fait une chanson pour accueillir chaque émotion.
La maternité à transformé ça. Pas effacer, mais transformé.
Mes moments de rencontres avec la musique ne sont plus autant individuels. Ils sont familiaux. Maintenant, on vit plus souvent qu’autrement la musique ENSEMBLE.
Le nombre de moments magiques partagés ensemble, tant avec mon fils qu’avec les ados. La musique de Fouki fut rassembleuse. Porteuse de liberté à danser avec notre coeur, le sourire dans les yeux, le son dans l’piton.
Une partie de moi s’ennuie de mes moments d’ivresse musicale et de connexion profonde avec la musique, et l’autre est comblée de voir la musique enrichir ma vie de famille. Danser ensemble. Chanter. Écouter la même chanson trop de fois. Rire. 
Patrick Watson (Waves)
Premier spectacle auquel j’ai assisté depuis la naissance de Gaël qui a failli changé ma chanson de l’année. Moment fort et phare de mon année. Spectacle marquant dans mon parcours de vie. J’ai vu Pat en show au moins vingt fois et ces spectacles m’élèvent et me font toujours voyager. Cette fois, ce fut un voyage intérieur assez intense. J’ai eu les larmes aux yeux le ¾ du spectacle. Pleins d’émotions m’habitaient et je les accueillaient TOUTES. Show parfait pour clore l’année, la décennie.
I stood there still As a wave came and washed on by I watched as change came To change me before it said goodbye It broke my body As it crashed into my sleeping mind I tossed I turned as I learned to let it wash on by Just got to take your time I'll see you on the other side
Yves Lefrançois
Deux choix cette année:
L’Amérique pleure - Les Cowboys Fringuants
J’adore aussi le dernier des Cowboys fringants. J’en retiens surtout la toune l’Amérique pleure qui dégage une belle tristesse parfaitement de mise en cette période de morosité politique bien manipulée par des élites aveugles et sans cœur.
Shallow bay - I.Q.
Salut La belle, je n’ai pas encore eu le temps de t’écrire un petit texte mais voici mes 2 incontournables pour 2019. Shallow bay du groupe progressif I.Q. L’album Résistance est un chef-d’œuvre du genre.
Éric Pilote
Voici donc mon choix (je triche cette année, j'en ai 2😉):
Goin' Back - Beck & Jakob Dylan :
Une trouvaille inattendue en écoutant la trame sonore de ce documentaire (Echo in the Canyon). Il s'agit d'une reprise d'une toune de The Byrds de 1968 par deux artistes que j'affectionne particulièrement. Je vous conseille ce documentaire (disponible sur Netflix) particulièrement si vous aimez la musique rock des années 1960 et si vous voulez en savoir plus sur le quartier Laurel Canyon en banlieue de Los Angeles d'où est sorti un paquet des meilleurs albums de cette époque. La trame sonore est pas pire aussi!
Hello Sunshine - Bruce Springsteen
Une année plus tranquille en 2019 qui a permis d'en profiter un peu plus et un peu mieux, sans trop avoir de stress. Donc, plus de temps pour la réflexion en écoutant ce nouvel album de chansons originales, depuis un bout de temps, par l'un de mes chanteurs préférés. J'aurais pu en mettre plusieurs, mais celle-ci me parle plus en raison de ce que j'ai vécu ces dernières années. Le Boss est encore et toujours Le Boss!
Martine Goulet
Woman - Karen O & Danger Mouse
Après avoir hésité pendant un bon moment entre de la musique mélancolique ou plus énergique, me demandant dans quel mood je voulait quitter 2019, j’ai finalement choisi Woman de Karen O et Danger Mouse. Parce que c’est beau la solidarité féminine. Parce qu’elle a vibré fort cette année, partout et ça me touchait tellement à chaque fois. Des témoignages, des remises de prix, des hommages, de la mobilisation. C’est beau.
Fabien Husslein
"Lil' white sister" - FRUSTRATION
Car dans les moments difficiles, je me réfugie dans la musique et j'écoute des groupes comme Joy Division, moi ça me redonne immédiatement force et motivation, oui c'est paradoxal. Ce morceau de Frustration, groupe très proche musicalement de JD, est sorti au moment où j'ai commencé un nouveau job, c'était assez difficile comme tout nouveau commencement, mais ça m'a aidé à passer le cap.
Julien Cyr
Seventeen - Sharon Van Etten
C'est clairement une année ou les femmes on remplit ma vie!
Guillaume Fafard
Coyote - Dope Lemon
Déjà un an?!? L’année est passée aussi vite que la musique de Dope est mélodieuse. Année de voyages, la musique coulait à flow dans mes oreilles dans l’avion entre Montréal et Porto où dans le train entre Amsterdam et Leiden à la recherche d’inspiration! 
On va où en 2020? Peut-être que je devrais dire on écoute qui en 2020!
Benjamin Robinson
Ça va - Émilie Bilodeau
Merci à Éloi de me faire découvrir une si belle poésie.
Gros Love mon grand!
Carine Côté-Germain
Parapluie - Daniel Bélanger
Le moment phare de mon année 2019 c’est notre beau long road trip en famille dans notre nouveau campeur. Un projet qu’on chérissait depuis un bout de temps déjà et qui s’est concrétisé en beau voyage inoubliable. Alors qu’on roulait sur les belles routes du Québec, les filles écoutaient leur musique de passe-partout en arrière et nous on se mettait de la musique nostalgique comme si on était un jeune couple sans responsabilité le temps d’un instant. Cette toune a aussi été la chanson demandée par ma fille avant le dodo. Une chanson qu’on aime chanter en famille à capella avec des belles fausses notes.❤️
Corinne Barat
What the fuck - The boxer rebellion
Juste pour le trip du refrain, crier What the fuck à tue-tête, crier What the fuck? à mon incompréhension face à ce monde en décrépitude... (Même si ça n'a rien à voir avec les vraies paroles de la toune). Voilà!! 
Joyeuses fête à tous!
Karina Tardif
Ta fille - Stéphanie Boulay
Parce qu’à chaque fois que je l’écoute (et que je la chante)  j’ai l’impression de parler à ma mère, qui est décédée en 2018. Une chanson qui parle des vrais choses, les belles comme les laides et qui me donne beaucoup de réconfort à chaque fois.
Éric Wagner
The loudest voice - Stu Larsen
Dans la continuité de l’année dernière, Stu Larsen est revenu me hanter avec sa dernière pièce, The loudest voice. Cette pièce, simple mais accrocheuse, veut montrer qu’il est possible de vivre de façon simple et tranquille et être bien. Pas besoin de crier et de se pavaner. Cet Australien, sans domicile fixe, semble comblé par la simplicité de la vie de nomade qu’il mène au gré du vent et de ses rencontres. Une belle leçon en cette période d’orgie de consommation qu’est le temps des fêtes…
Marie-Ève Lafortune
Old Statues - Other Lives
Pour sa mélodie, que je trouve belle et qui me fait du bien. J'ai retrouvé cette chanson au début de cette année, après l'avoir entendue pour la première fois 5 ans plus tôt. Je me suis tout de suite souvenu à quel point je l'avais aimée. La personne qui me l'avait fait découvrir est aujourd'hui ma blonde et cette chanson est devenue pour moi un symbole de notre relation.
Danielle Hébert-Boutin
Miracle - Bears of Legend
Mon amour et moi avons vécu un beau moment de douce complicité cette année au show de Bears of Legend. Un moment de « on a le mottons en même temps, pis on n’a pas besoin de se parler pour se comprendre ». Cette toune parle de parentalité, de force, de beauté et de la puissance de nos pensées...j’en ai des frissons à chaque écoute.
Coralie Desroches
Honesty - Pink Sweat$
Cette chanson m’a accompagné au travers de chacun des changements et des défis que j’ai traversés cette année. J’ai passé plusieurs trajets d’autobus à écouter en boucle cette chanson aux paroles si représentatives de mes craintes.
Inès Hamard
I Am Going Home · ROSEAUX (feat. Ben L'oncle Soul)
Patrick Watson m'a touchée encore une fois avec Here comes the river, de nouveau les frissons, les larmes, une rivière d'émotions.
Mais la chanson que je veux partager plus particulièrement vient du deuxième album du collectif Roseaux. I am going home, collaboration avec Ben l'oncle Soul et sa voix profonde accompagnée d'un choeur qui monte en puissance, qui envoûte et invite à une douce transe, comme une litanie, une prière, une méditation. J'embarque dans la transe et je l'écoute en boucle.
Philippe Desroches
Here comes the river -  Patrick Watson
Accueillir les émotions, laisser couler ses larmes, accepter ce qui se présente dans notre vie... du noir, jaillira la lumière.
Cette chanson, interprétée avec tant de douceur et de profondeur par Pat Watson à son spectacle, vient clore en beauté cette année forte en changements et remises en question.
Dominique Paradis
Par la fenêtre de Théo – Alexandra Stéliski
Sur la route, quelque part sur le bord du fleuve, au retour de la Gaspésie…
L’esprit, le cœur et les jambes toujours habités par les montagnes enneigées… Le fleuve qui dégèle, qui m’offre des couchés de soleil vibrants à chaque détour, tous plus beaux les uns que les autres.
Période d’ouverture, de renouveau, d’espoir. C’est l’heure d’oser.
Intuitions qui se confirment, qui s’ancrent, qui trouvent leur place...
Merci 2019, pour toujours autant de moments éblouissants, de sincérité et d’apprentissages.
Geneviève Lalande
Blind - JEAN-MICHEL BLAIS
Ce fut une année où j'ai avancé à l'aveugle en accueillant sous notre toit une adolescente fragilisée par la vie tout en gardant le cap de notre famille avec un conjoint fatigué qui devait s'arrêter pour mieux se relever...
Cette chanson résume cette année qui aura marqué ma vie de plusieurs façons: avec de grands frissons et de grandes émotions! Amour, une chance que tu es là 💞MERCI BEAUCOUP XXX
Andréane Walhman
O Superman - Laurie Anderson
Cette chanson hypnotise. Elle berce. Elle mène à un état de veille consciente, créant un espace pour la guérison. D’un rythme soutenu et répétitif, elle réussit pourtant à m’accompagner doucement vers l’ailleurs. De façon bienveillante. Ainsi, j’en viens à moins craindre la répétition : j’apprends qu’elle permet la (re)découverte, l’affirmation et l’acceptation.
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monsieurkronstrom · 7 years
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Les bonbons. Pendant 5 minutes. Les bonbons. Pendant 5 minutes en loop.
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zasvepare · 5 years
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DIE HEIMAT Lettre à Arnaud
Graz,  le 24 juin 2019
Mon cher Arnaud, 
je suis désolé de ne pas avoir pu t’écrire plus tôt. Ayant relu ta dernière lettre ce matin (une bonne semaine après la réception!) j’ai décidé, sur-le-champ, de t’écrire une lettre véritable, oui, sur le papier, à la main, et par-dessus le marché en marchant ! La preuve ?
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J’ai tellement hâte de te montrer toutes les richesses que j’ai dénichées dans les marchés aux puces de Land Steiermark! Mais avant cela, j’aimerais te faire entrer tout doucement dans cette ville de Graz, tout comme l’avait fait Michel Butor dans l'Emploi du temps, en introduisant son lecteur pas à pas dans son Manchester imaginaire (tu peux t’imaginer, c’est le bouquin que je suis en train de traduire!). 
Le premier spectacle qui s'est offert à mes yeux ici à Graz, le soir même de mon débarquement, c'était une vieille femme, postée devant la parfumerie Orsay, et qui ne mendiait ni amusait le public, mais se plaisait à lui tenir un discours en pur serbe (à l'accent de Herzégovine); j'ai réussi à en intercepter quelques paroles que voici, pour tes oreilles : Je vous le baise bien, votre sang hitlérien, et je vous le baise encore sur un bûcher ! Allez le mettre, votre Hitler, dans le trou de cul, tous parmi vous!
(Je te dirais comment ça sonne en serbe. Si j’avais vu ça dans un bouquin, cela aurait l’air trop forcé et ridicule! Pourtant c'était comme ça dans la vraie vie : elle a même prononcé deux synonymes pour baiser ). Pour couper court, c'est en ce moment, cher Arnaud, que je me suis rendu compte que j'étais chez moi ! 
Et c'était seulement la première apparition de la Heimat. Il y en aura, s'avérera-t-il, d'autres apparitions vertigineuses, macabres même ! Lors de mes premières promenades fortuites (fortuites dans la mesure où le permet le plan urbanistique de la ville) dans la vitrine d’un antiquaire près du Jakominiplatz, j’ai surpris une carté du 19e siècle de la Bosnie (qui à l’époque était occupée par l’Empire Autriche-Hongrie) et des terres autour de celle-ci. J’y ai reconnu la ville de Valjevo, où j’ai passé quelques années avant l’école élémentaire (ici appelé Valiova), Kragujevac (Krakoiewacz) et Serraglio. Celle-ci est Sarajevo. 
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 Puisque nous y sommes, à Sarajevo, quelques jours plus tard, le quinze, j'ai passé à Volkshaus, une salle où le Parti communiste local (on m'a dit qu'ils étaient sérieux) avait organisé une Fête yougoslave (annoncée, aussi en serbe, comme Yugofešta). De quoi s'agissait-il donc? Il ne s’agissait, rien de moins, que de tenir des concerts des groupes de folklore pendant toute la journée de ce 15 juin, arrosés par des litres de bière Puntigamer et finalisés par le concert du groupe Zabranjeno pušenje. Tu n'en as pas entendu parler? Eh bien, dans les années 1980, ce groupe rock de Sarajevo était le seul représentant du mouvement de néo-primitivisme (va voir ce que c’est). Ses membres avaient réalisé le meilleur show de télé comico-satirique yougoslave qui s’appelait Top lista nadrealista (Liste top des surréalistes : ils n'avaient heureusement rien à voir avec Breton et co.). Un groupe culte, donc, que je retrouve trente ans plus tard à Graz, et ce lors de la fête des jeunes communistes styriens. Et c'était comment le concert ? Eh bien, franchement, je ne me souviens pas; ou à peine : je me souviens de quelques mesures de la chanson Zenica blues (leur réplique très drôle à Folsom prison blues de Johnny Cash; regarde : ils ont l’air tout réjoui) et de Šeki’s on the road again.  J’ai raté la plupart de leur concert car j'étais occupé à acheter de la bière. Un premier verre (plastique) de Puntigamer a pris une bonne trentaine de minutes de se transformer dans une gorgée et c’est alors que j’ai su que ce sera le seul verre. Ensuite, posté sur un escalier, je devais éviter la fumée. Quelle fumée ? Celle provenant des grilles spécialement aménagés pour l'occasion. Là on pouvait acheter des spécialités balkaniques, comme cevapcici, sarma, pleskavica, accompagnés tout comme il faut par des oignons. Bref, rien que de la meat is murder, avec un peu de choux, et tout cela dans un lieu appelé Dolly Bell, d'après le premier film d'Emir Kusturica. 
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J’étais, je t’avoue, pleinement déçu par ce spectacle nostalgique, organisé en plus par un parti communiste. J’y ai flairé une naïveté énorme, tout près de celle qui a poussé Peter Handke (à tous les égards mon écrivain bien aimé) de plaider pour Slobodan Milosevic en tant que sauveur de cette même Yougoslavie ! 
Ou bien cette parade du Parti communiste était une perspicacité de business (ça marchait bien lors de cette soirée) ! On n’échappe à la naïveté d’une Heimat du communisme-soft, western-friendly, surtout dans cette époque néolib. où ce communisme est transformé en marque commerciale (fût-ce dans une grille de cevapcici à la Sarajevo). Un communisme comestible. 
Pourtant, toutes les réserves prises en compte, le sentiment de reconnaissance d’un chez-soi a continué et s’est sensiblement accru quand j’ai, nous y sommes enfin, rendu visite au marché aux puces. Les plus grandes puces de Graz sont organisées dans la banlieue de Puntigam, tout à côté de la brasserie de la Puntigamer. Et le premier livre que je me suis surpris à prendre dans une boîte cartonnée et d’ouvrir, mais non, que j’ai retrouvé ouvert (tu te souviens qu’autrefois j’étais passionné de livres!); qu’est-ce que tu penses que c’était ? La première page de Sur le pont de Drina d’Ivo Andric, que tous les Yougoslaves connaissent par coeur. La preuve? La voici.  
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Mon dieu, Arnaud, la vie n’a commence qu’alors, à la vue de ces banlieues ! 
Il faut dire que, grâce à la bourse de cette institution locale de Kulturvermittlung, je profite (mais seulement durant un mois) d’un logement somptueux qui se trouve au centre-ville, tout en haut de la colline de Schlossberg, là où tout le monde veut monter, et payer 1.60E pour le faire, et au spectacle duquel une Bosnienne a, il y a quelques heures, dit à son petit ami : Prvo pa muško ! c’est-à-dire : Le premier lieu que tu me fais visiter et il s’avère que c’est un Bingo! Le voici, ce Bingo.  
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Cela doit être la vue la plus connue de cette ville. Les habitants de Graz doivent en avoir marre. Mais moi aussi ! Tout en ne voulant pas me montrer irrespectueux vis-à-vis de cette institution qui me prend pour un écrivain (vois-tu?), j’ai attendu impatiemment ce samedi, j’avais hâte à laisser derrière moi toutes ces façades somptueuses, tout ce luxe blink-blink pour les yeux touristiques (dont je ne me lassais pas à imaginer les coulisses) et de rejoindre la bienheureuse banlieue, les quartiers louches (chelous), les pavés défoncés, les mines crispées, tout ce qui n’était pas fait pour l’oeil de celui qui est en train de passer, mais pour le corps de celui qui y restera, pour un résident, oui, et c’est ce que je suis, jusqu’au début du mois de juillet au moins, un écrivain-résident, pas un écrivain-touriste! Donc, je mérité de m’y rendre !
Ainsi me suis-je pressé pour arriver à Puntigam ce samedi matin (avant neuf heures), ayant pris le tram numéro cinq à partir de Schlossbergplatz. Devant un Cineplexx (il ne s’agit pas de celui passant les films porno; nous sommes dans une époque où ce double X veut dire luxe), une centaine de vendeurs avait déjà déplié leurs ballots. 
Et, tout comme Luise G., organisatrice de cette résidence, m’a chaleureusement prévenu, il y avait des Serbes. Il y en avait beaucoup. De Yougoslaves, de Yougos en général. C’était comme sur mon marché aux puces natal (pourrais-je dire natal? je le pourrais!) de Zemun. Je passais les trajectoires à côté de Cineplexx dans tous les sens, je veux dire ces boulevards entre les marchandises, en écoutant la musique des accents pour la grande plupart bosniaques ou dalmates, avec quelques étirements slovènes. J’en ai tiré pour toi ce bref échange entre un vendeur et un acheteur, ayant pris les tenailles de son ballot : 
Jesi našo nešta? Ja ! Ta ti je odlična, zube da izvadiš!  
(T’as trouvé quelque chose ! / Ouais ! / Celles-là, elles sont excellentes même pour t’arracher les dents!)
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Encore un spectre de Marx dans la boîte dans l’édition de Fischer ! Mais revenons à nos moutons, à nos moutons musicaux je veux dire ! Lors de cette première randonnée à travers Puntigam, j’ai beaucoup vu et écouté, mais il n’y avait pas grand-chose à acheter. C’était simplement un samedi faible. J’en serais rentré les mains vides et tristes si un Yougo n’y avait pas surgi du sol avec deux boîtes pleines de disques. 
Y ayant déniché Harvest de Neil Young parmi de nombreux LPs allemands (surtout lisses! glanz!), je ne me suis pas adressé en serbe au patron. Ah non ! Dieu m’en garde hors de l'ex-Yu ! J’ai posé la question apprise par coeur quelques mois avant d’arriver ici : Was kosten die Platten? Quelle en fut la réponse ? Ein Euro. Sans discussion même ! C’était mieux qu’en Serbie. (Dans la photo qui suit, tu verras le disque confronté au celui de Pearl Jam des années 1990, Vitalogy, l’album que j’ai traité de ‘fils’ de Harvest) 
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Pour faire une comparaison, deux Plattenladen de Graz que j’avais déjà visitées avant Puntigam vendaient leurs disques usés pour minimum 10 euros. Ceux qui étaient proposés pour 3 ou 5 ne valaient strictement rien; parmi eux j’ai vu un McCartney. 
Mais c’est dans Dux Records au quartier Lend que j’ai trouvé un disque formidable : la première édition soviétique des singles précoces des Rolling Stones. Son titre? Игра с огнем/ Play with fire. 
Je l’ai montré à mon voisin de Géorgie, Zviad : il a failli pleurer à la vue de cette couverture. Cela a dû le rappeler sa jeunesse. Le disque avait paru en 1989. 
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 Je ne l’aurais, pour ma part, jamais pris si j’avais déjà “Play with fire” dans un de six ou sept LP que je possède de RS; Play with fire est pour moi de loin leur meilleure chanson. Chez un autre disquaire, avec un nom allusif, Inandout Records, j’ai déniché le troisième album de Stranglers, Black and white, où se trouve aussi ma chanson favorite de ce groupe, Nice’n’Sleazy. 
Dix euros seraient donc rien pour un résident de Graz, en matière de disques. Et les nouveautés, encore en emballage ? Cela ne dépasse pas 20 ou 25 euros. Je me suis souvenu encore une fois de ce disquaire de Belgrade, Yugovynil, qui vend toujours les nouveautés pour des prix dépassant 30 euros. Il est situé dans le centre d’un café-quartier récemment gentrifié de la rue Cetinjska, donc bien adapté aux poches de cette jeunesse posh qui peut bien se les acheter et se les mettre sur leurs... Insta. (Bien sûr, j’ai rencontré leur chef au marché aux puces à Zemun à maintes reprises, achetant ses disques pour 1 EUR maximum pour les revendre à des prix hors commun, sans taxe!)
Revenons à Graz (qui, comme nous avons dit, n’est pas tellement ailleurs!). Une semaine plus tard, le 22 juin, je suis entré dans le tram 5 de bonne heure. Une inscription dans le tram donnait à lire, en slovène : Danas velja vsaka vozovnica kot dnevna karta do 24 H. “Aujourd’hui, tout ticket de transport sera valable comme le ticket journal, jusqu’à 24 heures”. 
Pourquoi donc ? Ce jour-là, comme je le saurai plus tard, c’était le jour de Pride.
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 Cette fois, donc, Puntigam était plein à craquer. Un Slovène vendait des disques que tu me vois ici feuilleter. Ils coûtent combien? - ai-je demandé en allemand. Pourquoi je n’ai pas parlé slovène? J’ai toujours eu envie, mon cher Arnaud, de pouvoir me promener quelque part où tout le monde parle ma langue sans savoir que je peux les comprendre. Le Slovène était pourtant plus raffiné que le Yougo d’une semaine d’avant.  “Chaque disque a son prix!”  “Beatles 1967/1970?”  “20 euros”  “Come Together single?”  “10 euros” Ah, le voilà, il était aussi un Beatles fan.  “Talking Heads, Little creatures?”  “6″.  “Danke”. 
C’est que j’attendais trop, mon cher Arnaud. L’Autriche est quand-même le pays capitaliste le plus proche de nous, les Balkaniques. Dans les années 1980, que j’apprécie tout comme toi, je m’imaginais un bon nombre d’Autrichiens ayant parmi leurs disques les albums et singles des Television, Pixies, Sonic Youth, Dinosaur Jr., Gun Club, Siouxsie and the Banshees, et j’en passe, et même dans les années 1990, où cette maladie de CD avait déjà pris le dessus. 
Mais, hors la façade de ces DUX RECORDS, faite d'après la couverture de l’album Goo de Sonic Youth, hors quelques conneries habituelles de ces années trouvables même à Belgrade, il s’est avéré que nos marchés aux puces respectifs sont, de ce point de vue, absolument contemporains : leurs disques proviennent aussi pour la plupart des années 1960/1970, tout au plus jusqu’à 1980.
Donc, ce 22 juin, un jour après le solstice d’été, un jour après la promenade de Cléo de 5 à 7 dans le film d’Agnès Varda, je m’arrête devant quelques boîtes de disques. C’est une Yougoslave qui vent. Je lui demande dans mon bas-allemand: Was kosten die Platten? Elle me répond d’une façon compliquée, je n’arrive pas à saisir un mot, Arnaud, pourtant je fais oui de la tête avant de poser une question supplémentaire Für eine Stücke? (Pour une pièce?), sur quoi elle me fait: Drei euro. 
Je m’y mets et j’en déniche le soundtrack pour un des films les plus drôles de ma vie, My fair lady (oui, je sais que c’est peut-être hip maintenant, mais il s’agit d’un musical, et, tout comme pour Hair, je n’en aime que le tracklist!). Et ensuite je dis Danke et continue à marcher sans rien acheter. 
C’est alors que je rencontre Ada Kobusiewicz. (Si je ne t’en ai rien dit jusqu’à ce moment-là, c’est que j’ai voulu que tu la rencontrasses en lisant!) Ada est une artiste visuelle qui fait aussi des films et qui est auteure d’une exposition actuelle dans Schlossbergstollen (Tunnel pour les piétons); Illusion, basée sur les effets de lumière et de couleurs. Elle avait passé quelques années en Serbie et j’ai eu l’occasion de voir ses photos du marché aux puces de Novi Sad, appelé Nylon. Je te montrerai à Arles cette série de photos qui s’appelle Fleeting Installation (2014). 
Donc, je rencontre Ada qui me dit s’être procuré de quelques vêtements. Pour combien, je lui demande. Pour 10 centimes pièce! Va voir ! La pluie commence. Je cours immédiatement chez la Yougoslave, demande en bas-allemand si ce serait possible de prendre My fair lady pour 2 euros, et quant au Slovène; si je pourrais avoir Talking Heads pour 5. La pluie devient forte. Mon prix balkanique est immédiatement accepté. Revenu chez moi (de chez moi? je suis toujours chez moi !) je découvre que l’album de Talking Heads est une édition de Jugoton, le disquaire yougoslave le plus important, de Zagreb. 
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Alors, Ada me montre l’intérieur de ce fameux Cineplexx. Là il s’avère que c’est encore plus riche que je ne m’imaginais. Tout en jurant parce que je n’avais pas sur moi de sac supplémentaire, je me surprends à boire un café mit zunehmen, pour la première fois dans un marché aux puces. Pourquoi ? Bah, simplement, ils ont des bancs où s’asseoir, où l’on peut même supporter la pluie. 
Est-ce donc si facile de se faire servir? Oui, et marcher avec un café, mettre son verre en plastique chaque fois devant une boîte pleine de disques ou de livres bon marché et le retrouver intact. 
Et puis, se reposer sur un de ces bancs en attendant Ada et en regardant un Chinois content, s’étant muni d’un ventilateur. 
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Après cela, toujours guidé par Ada, je vais visiter une boulangerie spéciale qui revend le pain de la veille. Mais ce n’est pas un bäckerei comme les autres, Arnaud; ici, au centre ville, à Lend, à Mariahilferstrasse, il s’agit d’un concept-store, dont la vitrine te dira tout ! 
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Donc, au moment où je commençais la lettre que je te destine, j’étais à Sackstrasse, où, à 17h40 précisément, une camionnette jaune s’est arrêté au milieu de la rue. Il en est sorti un employé avec une corbeille orange. Il s’est approché d’une grande boîte jaune d’en face, a mis sa corbeille dessous, et ayant ouvert le fond de la boîte, il en a fait tomber une pile de lettres. 
Cette lettre t’arrivera beaucoup plus tôt que celles-ci, ramassées dans la corbeille du facteur, mais j’espère que tu ne m’en voudras pas ! C’est quand même d’une HEIMAT que je t’écris là!!! Hein ! Je t’écrirai bientôt, surtout si je déniche un chanteur ou un écrivain italien pour tes oreilles.  
P S Quant à l’alcool, le vin... le rouge, tu peux t’imaginer, c’est pas grand-chose. Des vins blancs? C’est mieux. A considérer leurs bières de près, on est plus optimiste qu’en France. Je suis décidément devenu fan de Gösser. J’en importerais sans doute clandestinement quelques-unes, cet été, à Arles.   
J’espère que je ne t’ai pas assommé avec cette lettre énorme ! Mais il y a des photos aussi ! Et que tu ne m’en voudras pas que ce soit une lettre ouverte ! En attendant ta réponse (épique comme d’habitude) ! 
Bojan  
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iletaitunefoisleds · 5 years
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Festivals
26.06.06
 -       Qu’est ce que tu as ?
 L’angoisse lui coulait aux yeux. Elle ne savait pas pourquoi mais il l’avait remarqué lui aussi quand elle était rentrée. Ses cheveux étaient trempés, et son jean déformé par la pluie lui tombait sur les pieds. Il ne l’avait pas reconnue, ou plutôt il lui avait semblé reconnaître celle qu’il avait oubliée. Comme autrefois, il lui avait alors demandé ce qu’elle avait et elle avait répondu au signal, comme autrefois. Elle n’avait rien. Et c’était vrai. Elle n’avait rien trouvé à lui dire depuis longtemps, et elle avait choisi le silence pour mieux espacer leurs mots. Elle était redevenue distante comme avant. Elle se mettait à jouer les étrangères, pour lui elle désapprenait chaque jour un peu plus le français. Sa langue maternelle. Elle aurait eu l’impression de s’y trahir et elle ne voulait pas qu’il sache ce qu’elle pensait ce matin là.
 Elle était rentrée la veille d’un festival de rock, elle était un peu fatiguée, c’était tout.
 Elle avait roulé sa tête au creux des épaules pour se détendre, mais il l’a lui avait reprise, comme pour imiter la parade amoureuse des couples au cinéma. Elle avait trouvé son geste ridicule, sa mèche qui lui couvrait l’œil aussi. Il n’était qu’une pâle copie d’image, il n’était pas lui et serait toujours un autre, une tête d’acteur, de chanteur, ou de footballeur. Habillé pareil, réduit aux mêmes mots que tous répétaient. Dans la rue, dans les cafés, dans les soirées, à la télé. C’est clair, même si je parlait cash, il y avait pas de souci avec moi car je ne suis que du bonheur. La haine, ou peut être la honte l’avait surprise à la fin de cette phrase qu’il avait fièrement composée au téléphone. C’était clair, il l’aimait. Mais comme beaucoup d’autres au même instant, les mêmes tournures fixes, des paroles et des gestes, les mêmes mots ridicules, les mêmes mains sur la cuisse ou l’épaule quand ils se promenaient tous les deux au Luxembourg. Else avait un jour relevé la tête, et dans ce parc découvert dans un sursaut de panique, des milliers de couples identiques. Elle s’était demandée d’abord si certains couples arrivés après eux s'étaient amusés à singer leurs petits gestes d’amoureux. Elle s’était sentie observée, comme si autour d’elle, sur la pelouse, sur les chaises en fer vert, ou près de l’étang, des centaines de couples s’étaient donné le mot d’un happening dont elle ne connaissait pas l’issue. Des bouches baveuses se rapprochaient, s’effleuraient, se collaient, s’astiquaient les dents pour se séparer violemment dans de curieux onomatopées. Les mêmes que les leurs. Y avait-il eu un complot silencieux ? Des garçons bombaient leur torse à la manière des primates, les oreilles dégagées, les jambes écartés, les muscles déployés. Prêts à l’attaque. Des femmes, ou plutôt aurait on pu dire des femelles, car l’instinct animal des humains dans ces moments d’amour se sublimait difficilement en tendresse, gloussaient de plaisir dans des rires très aigus qui se détachaient mal de la voix grave qu’on leur connaissait au bureau. Dans ses moments rares de collage salivaire, exercice que la France tolérait en public, l’Homme redevenait Homme et la Femme semblait prête à se féminiser à nouveau pour l’y revoir dans son rôle. Tout ça était globalement proche de l’instinct animal, et le couple parisien, pour éviter de s’y ravilir masquait le jeu sexuel par de belles scènes de conformisme. Else avait fermé les yeux sur ses centaines de femmes, qui autour d’elle s’apprêtaient aussi à recevoir le don d’une langue, et s’était dit dans un moment de dégoût qui lui avait soulevé le cœur, que l’Amour n’était rien d’autre que l’expérience synchronique de la reproduction des espèces. Pour faire passer le goût amer de sa découverte, elle avait jeté les yeux au loin sur les pelouses tissées du jardin et avait croqué dans la pomme verte qu’on venait de lui acheter.
 -       mais enfin, qu’est ce que t’as ? tu peux me dire oui !
Thomas avait ouvert la porte de sa chambre de bonne, dépité. Il ne l’avait pas vue de puis trois jours. Portable coupé, pas de nouvelles. Cette fille est folle, moi qui avait cru à son personnage de délurée.Ca m’arrangeait auprès des autres, elle est facile je leur répétais, elle fait tout. La cuisine pour tous, et toutes sortes d’appétits. Ils avaient ri les potes. Mais parfois…parfois elle me faisait peur. D’ailleurs pourquoi ne se coiffe-t-elle jamais les cheveux comme toutes les autres, ça dégouline, ça pend, ça colle de pluie quand on l’embrasse. Et puis d’où sort-elle encore, à courir les fêtes comme une adolescente. Son jean est couvert de boue et déchiré sur ses hanches. Une souillon me disait encore ma mère, dimanche quand elle l’a revue. C’est pas possible maman, je ne vais pas y arriver. Ca fait trop longtemps maintenant, on s’est habitués l’un à l’autre comme des frères et sœurs en somme. Elle me ressemble, je sais, on me l’a déjà dit, les amis, la famille. Ca vient du bleu marécageux dans les yeux. Et des cheveux qui ondulent sous la pluie. Laisse là me dit-on, mais non je ne peux pas. Elle est faible et c’est sa faiblesse qui chaque jour m’attache. Thomas avait repris :
-     Réponds ! Qu’est ce qui se passe ? t’étais où ce week-end ?
 -       Je n’ai rien, laisse moi. Nulle part, chez moi.
 Elle s’était désormais recroquevillée comme un chat. Ses cheveux blonds hérissés, elle avait convulsé ses yeux de peur puis s’était ravisée dans un violent tremblement de lèvre. Il lui était devenu indifférent, égal aux autres. Elle le méprisait. Il la griffait lui aussi avec ses paroles coupantes. Plus habiles que des mains, elles s’étaient sentie éviscérée par ses mots. Il la regardait comme les autres, il devait les croire, elle était bien folle. Le marécage au fond de ses yeux dégoulinait à nouveau.
 Pourquoi sa vie suivait- elle toujours le courant adverse, elle avait beau nager, s’acharner contre ce flux de tristesse imprévisible qui l’abattait, elle n’arrivait pas à se redresser et régulièrement elle tombait. En rentrant de sa fuite, elle s’était sentie noyée. Elle était partie trois jours à un festival sans lui dire. Sans mot, sans message, elle s’était coupée de lui, des ondes de son portable, des voies ferrées du RER et de ces chemins bitumés qu’on avait construit pour raccrocher chacun à ses besoins. Elle avait repris les roues de sa vie, sortie la vieille voiture de sa mère décédée et fuit la capitale. On l’avait demandée par hasard là- bas à ces concerts dans les champs, c’était presque l’été alors elle était partie, le travail n’était pas un problème. Elle n’en avait pas. Elle n’en cherchait plus. Puis soudainement, son mauvais courant l’avait reprise au volant, sur l’autoroute du retour, et en écoutant à nouveau leur cd, elle avait pleuré.
 Elle sortait depuis des années avec un type qu’elle n’aimait pas, un étrange garçon qui l’avait abordée alors qu’elle sortait d’un bar un soir. Il était ivre mort ou peut être avait-il trop fumé, elle ne savait plus vraiment. Cela lui avait été égal. Elle avait aimé ses yeux verts d’eau, son corps méchant et son assurance, elle aimait aussi le regard des filles sur eux quand il l’avait suivie de près dans la rue. Mais c’était tout, elle avait peu à peu compris leur étrange réunion. Il n’avait été qu’une présence rassurante, il avait frappé pour elle, dans tous les fantômes de son enfance. Il avait frappé dans la mère, qui à son arrivée avait courbé le cou et adoucit sa voix, il avait cogné contre le père, qui avait dû contrôler ses insultes. Bonne à rien chez les siens, elle lui était cependant devenue bonne à tout. Son assistante corporelle. Elle savait cuisiner, puis il lui avait appris d’autres recettes et d’autres appétits encore. Il l’avait sauvée des gifles que la société des adultes lui préparait, il l’avait prise adolescente, emmenée chaque nuit dans son lit, comme un chiot. Il avait fait d’elle, ou du moins de son corps d’enfant, ce qu’il voulait. Elle n’avait rien dit, à quoi bon ? D’autres trouveraient d’autres conduits mentaux pour la briser de l’intérieur. Elle était foutue, voilà tout. Sa grand- mère attristée par sa mine, le lui avait d’ailleurs dit un jour, on ne rattrape pas un arbre qui pousse de travers. Elle avait poussé tordue, sans branches et sans racines, jeune et maigrelette, elle était déjà creusée par l’idée de la mort.
 Elle s’était séparée toute seule de lui, sans qu’il ne le sache encore. Il pouvait l’attraper par les bras squelettiques de son corps, elle s’était déracinée. Elle n’était plus grand chose maintenant. Ce festival avait été sa dernière danse macabre. La musique lui avait replongé le crâne sous l’eau, comme dans le bain que lui faisait prendre sa mère. Elle étouffait, ç’avait duré trop longtemps, vingt quatre ans. Il fallait laisser partir l’arbre à la mer. Celle- ci devait être la bonne.
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haitilegends · 5 years
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Petite causerie sur La Méringue Haïtienne.
Il nous a été adjugé par le Président de l’association HOHS, Mr le Docteur Pierre Alix Haspile, la tâche de vous présenter une petite causerie sur la méringue Haïtienne. Cette présentation nous permettra de véhiculer quelques informations qui reflètent ce genre de musique qui, selon certains critiques, devient désuet, suranné ou erroné.
Dans une première partie, on va pouvoir démontrer comment le mot Méringue ait connu différentes connotations à travers le temps et l’espace. Nous essaierons aussi de graviter autour de différents styles de Méringue, leurs cadences et certains artistes qui ont contribué à l’embellissement de cet héritage culturel. Dans une seconde partie, l’aspect social de la méringue sera mis en relief dans toute sa splendeur par Marc Mathelier, virtuose de la guitare.
Méringue: Quand ce mot résonne a vos oreilles, à quoi pensez vous? Si vous recherchez ce thème dans un dictionnaire Français, vous verrez que cela ne désigne pas une danse où un genre de musique. Le mot méringue désigne plutôt’ une sorte de pâtisserie légère à base de sucre et de blancs d’œufs que l’on fait cuire à feu doux.
Serait il le groupe carnavalesque fondé par Antoine Duverger pendant les années quarante.?
Il fut un temps au Congo, lorsqu’on se référait à une femme méringue, il s’agissait d’une prostituée. Alors dans le contexte haïtien qu’est ce que ce mot veut dire?. Serait –ce le Compas Direct, ce dérivé de la méringue Dominicaine ou la Cadence Rampas, un extrait du Compas Direct qui se différencie de ce dernier par ses phrases musicales assez longues et sa guitare de style Rock and Roll. D’où vient il ce mot qui hante bon nombre d’entre nous et qui a suscité pas mal de controverses dans notre monde culturel?
Comme nous rapporte l’histoire, discipline scientifique qui s’assigne de façon objective à révéler le passé humain. Le musicologue, Jean Fouchard dans son livre titré’ La Méringue Danse Nationale D’Haïti’, nous fait remarquer que le mot ‘ Méringue’ avait pris naissance à Saint Domingue vers la fin de la colonisation et fut introduit par les esclaves Mozambiques lors de la traite des noirs. Ce mot écrit-il vient d’une danse Bantoue nommée ‘Mouringue”
Sténio Vincent de son coté, musicien, ancien magistrat de Port-Au Prince et Président D’Haiti s’est basé sur cette assertion “ Tout se fait en immitant” pour éliciter la théorie suivante dans son livre “ La République D’Haïti Telle Qu’elle Est”. Il est très probable que c’est en voyant leurs maitres danser le Fandango que les esclaves des anciennes colonies Espagnoles finirent par les imiter et inventer la Danza. C’est en observant leurs maîtres que les esclaves en voyant leurs maîtres danser la Polka l’avaient probablement modifiée pour la faire devenir la Chica (danse Africaine d’origines guerrières ) et c’est en modifiant la Chica que les esclaves de Saint Domingue finirent par inventer le Carabinier dont est née la Méringue qui est devenue une danse nationale.
Le Docteur Constantin Dumervé, l’auteur de ‘ Histoire De La Musique En Haiti’ rapporte au chapitre dix de ce livre une assertion du musicologue, pianiste, Dr Frank Lassègue. Appuyant les avances du Dr Lassègue, le Docteur Dumervé s’accorde avec l’idée que le mot méringue aurait pour origines deux mots Anglais remontant à l’époque coloniale” Merry ring” significante de danse joyeuse. Comme vous avez pu constater, le mot Méringue veut dire tout un monde de choses et il est important à ce que son origine soit sujette à questions.
Pendant la seconde moitié du dix neuvième siècle, la méringue projetait l’allure d’une musique raffinée où l’influence de Cécile Chaminade (1857-1944) et Louis Moreau (1829-1869) était perçue par l’ ouie. A cette époque, les deux cousins, Albert Grandville, Fernand Frangueul et Mauléart Monton étaient à la une. Ce dernier, l’auteur de la mélodie, “Choucoune” traduisit ses sentiments en utilisant des mesures à deux temps imprégnées de quintolets. Cependant, au fil des ans, on a pu constater que cette forme d’écriture régulière est devenue la base de la méringue Haïtienne. Alors, pour codifier et symboliser ce trait, Occilius Jeanty, père et fils, écrivirent une grammaire musicale en 1888 (Paris Librairie Évangélique).
En 1904, Théramene Menes, compositeur, théoricien, professeur de musique au Lycée Alexandre Pétion, contrairement aux Jeanty, préférait le two steps; la musique syncopée Américaine. Aux travers de ses échanges d;idées ou d’opinions, la méringue fut bifurquée en deux branches. L’une revêt l’allure d’une musique romantique que l’on jouait dans les salons dont les précursseurs furent Michel Mauléart Monton 1855-1898, Justin Elie, 1883-1931, Ludovic Lamothe, 1852-1953 et Occide Jeanty Fils 1860-1936. Cependant, la deuxième branche de la méringue fut influencée par les Duroseau, Lyncée 1859-1936 et ses deux enfants Fabre et Arthur. Les Duroseau s’exhibaient en interprétant de la musique sautillante, une méringue qui se dansait à l’anglaise, c’est à dire; en sautant. En face de ses courants d’idées, il paraissait que Sténio Vincent se fut alligné du coté de Théramene Ménes et des Duroseau parce qu’il avait cité Ménes dans son livre” La République d'Haïti Telle Qu’elle Est”. Qu’est ce à dire de la citation suivante?
Maintenant, nous prenons la liberté d’ajouter que, nous aussi, nous avions sacrifié au “quintolet” mais , depuis l’ importations des two steps Américains, nous avions reconnu notre erreur et nous avions éssayer d’adopter pour noter notre méringue la méthode Américaine. Nous disons que la méthode Américaine est bonne pour rendre nos pensées mélodiques plus agréables dans la méringue parce que le two steps, en somme , n’est que de la méringue écrite correctement et danser à l’anglaise.
Cependant, il demeure certains que la méthode utilisée par Michel Desgrottes (1925-1994) pour écrire “Destin’ que Nemours Jean Baptiste et Pierre Blain ont gravée sur disques appartiennent aux Jeanty. Luc Jean Baptiste utilisa la même formule pour composer “Dianne”, Kiki Wrainright, ‘Haiti Mon Pays” et il en est de même pour Francois Guignard, 1904-1979, qui immortalisa Adeline, sa fille bien aimée. Dans cette même lignée de notation, Antacidas O. Murrat, 1915-1988, nous dota de “ Soirée Perdue, Soirée Gonaivienne, Irene qu’il écrivit pour sa femme, et Fleur De Mai, mélodie reprise par Gina Dupervil en 1993”. Quand j’ai entendu la nouvelle version de “Fleur De Mai, je ne pouvais m’empêcher d’écrire une lettre au producteur de ce disque audionumérique où Fleur de Mai est interprétée en boléro.
Nous ne saurions minimiser ou ignorer l’approche du Dr Charles Dessalinnes dans son disque titré “ Charles Dessalines Et Son Sax Tenor”, ou Bernadette, méringue lente ou langoureuse, composition de Delyle Benoit des Gonaïves , a été mise en relief (RID104).
Que dire du travail de Eddy Prophete après des années d’absence de la scène musicale Haïtienne? Son premier compact titré Katso, paru sur le label Mini Records en 1995, lui a permis de redorer ses blasons en interprétant au piano solo des thèmes de la méringue Haïtienne aromatisées avec du Jazz. Eddy sur ce disque audionumérique une tradition musicale presque oubliée.
Je crois fermement, comme le Docteur Constantin Dumervé que la méringue, musique des colonies Espagnoles et D’Haïti n’est méprisée que par des musiciens qui n’ont pas suffisamment de théorie pour la comprendre. Il est évident, qu’au fil des ans on a pu reconnaitre trios styles de méringues:
La mélodie lente ou langoureuse ( Fleur De Mai, Choucoune, Souvenirs D’Haïti de Othello Bayard, Haiti Chérie de Marcel Sylvain et Cité Du Cap Haitien de Ulrick Pierre Louis.
La mélodie vive, le Compas Direct, la Cadence Rampas et certains rythme Ama tonel, Nibo de Ludovic Lamothe, mélodie exécutée avec une impression vive( Edner Guignard et Son Orchestre/ Les Belles Méringues D’Haiti, MarcCD400.
La mélodie forte ou meringue carnavalesque. Nibo de Ludovic Lamothe exécutée avec une impression furieuse, Zizipan de Occide Jeanty, Men Jet la de wébert Sicot et Tou lumen de Nemours Jean-Batiste
Pour terminer, j’aimerais parodier le Dr Dumervé en disant que ‘la méringue se caractérise par le mélange de trois éléments distincts: Une inspiration rythmique de l’Afrique, une exubérance Espagnole et une élégance française qui prévaut comme un héritage du passé colonial.
Texte: AdrienBerthaud.
Photo - Édition : Hugo Valcin HAITI☆LEGENDS ( Une contribution de Dljean-bernard Duroseau )
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a2namusic · 5 years
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People : Carla Landy
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Carla a 21 ans, est passionnée par la création et tient à sa polyvalence : elle touche à la danse, au chant, à la vidéo, au dessin et bien sûr à la musique. Elle a fait ses débuts sur Youtube et je l’ai découverte lorsqu’elle nous présentait ses talents de guitariste à travers des covers. Je me suis abonnée à sa chaîne pour le pluralisme de son contenu qui tranchait avec ce que l’on pouvait voir dans les tendances françaises sur la plateforme.
J’ai eu l’agréable surprise de découvrir qu’elle avait sorti son premier album. Je l’ai écouté et fus surprise de l’univers qu’elle avait choisie pour son oeuvre. Evidemment, mon interprétation est personnelle et chaque auditeur aura la sienne. Je me suis interrogée sur les raisons qui l’ont poussées à se lancer et a aboutir ce projet :
« L’idée au départ n’était pas de moi, grâce à des connaissances et du bouche à oreille Thib (un rappeur du Var avec qui elle a co-produit son album) a souhaité me rencontrer et m’a dit qu’il voulait écrire des chansons pour moi. Je ne m’y attendais pas, et je pensais qu’il déconnait au départ. Mais il n’a cessé de me répéter qu’il voulait vraiment écrire pour moi, et que mon univers l’intéressait énormément.
On s’est rencontrés, on a beaucoup discuté, je lui ai fait écouter les sons que j’aimais à ce moment, les artistes qui m’inspirent aujourd’hui, ce que je voulais retranscrire, il a tout compris, on a tous les deux accroché et tout ça a crée l’album Humble. »
Ce projet aborde les thèmes de l’amour, la passion, parfois la colère et la folie avec Blouse blanche qui est un des titres que j’ai préféré dans son album. Carla m’a expliqué son choix de traiter de l’amour :
« Cet album a été construit dans une période où Thib et moi on avait une envie ardente de nous exprimer au sujet de l’amour. Déjà parce que l’amour est ce qui nous unis tous et surtout car nous avions la même vision sur beaucoup de choses.
Tous les deux on y a apporté nos expériences.
Pour ma part c’était une période assez dure où je partais souvent pour rester avec un mec et lui restait pour finalement partir - référence tellement vraie au morceau « Partir » sur l’album - qui définit exactement ce que j’ai vécu avec des gars. En fin de compte, grâce à ces expériences pas très sympathiques Humble est « né », je l’ai chanté avec mes tripes et ça j’en suis ravie. »
« Chanter avec ses tripes », c’est exactement le sentiment que l’on ressent dès la première écoute, que ce soit de l’album comme dans la réalité. J’ai eu la chance de croiser Carla totalement par hasard à un festival au Domaine des Escaravatiers. Elle y a fait la première partie d’Angèle que l’on ne présente plus et j’ai tout de suite accroché tant à son univers qu’à son chant à la fois sensuel et innocent. On sent dans son interprétation son impuissance face à des situations qu’elle n’a pas voulues mais qu’elle affronte et soigne grâce à sa passion.
Elle évoque avec moi ce que ce festival a représenté pour elle :
« Indescriptible ?! Je regardais des vidéos d’Angèle dans ma chambre sur mon pc en pyjama, je badais clairement sur le parcours soudain de cette nenette, un matin on m’appelle et on me demande si je veux faire sa première partie ? J’ai beugué, puis j’ai dit : oui je veux! Sans réfléchir... Pour moi c’était une occasion rêvée et inespérée. J’ai appelé Thib, je lui ai dit, il m’a répondu « Fonce ».
Avec Angèle nos deux univers musicaux se mélangent bien je trouve, on est toutes les deux jeunes en plus. J’ai vraiment été Cendrillon le temps d’une nuit… J’ai pu la rencontrer, lui parler en privé, chanter devant un vrai public de concert ce soir là, c’était juste merveilleux. »
J’ai écouté Humble plusieurs fois pour mieux lire entre ses lignes. Plusieurs morceaux m’ont frappé. A la manière de Damso dans Macarena, on y voit des situations faisant écho à des expériences dans lesquelles chacun peut se retrouver telles que les peines de coeur qui entraînent la déception et la colère. Malgré tout, c’est finalement des sentiments très personnels qu’elle nous conte à travers une séparation dans laquelle nous pouvons nous reconnaitre.
Elle joue aussi sur les paradoxes avec ces mots :  « joyeuses funérailles » et nous invite à ne plus culpabiliser pour nos actes dans Nouveau Jour avec cette phrase « Sans excès on meurt quand même. » et ça fait un bien fou !
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On perçoit aussi la rancoeur ressentie face à la lâcheté et la trahison de l'autre, un beau parleur duquel on s’éprend : « Je me suis faite belle comme tes promesses » dit-elle dans Belle comme. On décèle alors facilement une atmosphère sombre qui se heurte à des prods semblables à celles que l’on peut retrouver dans le rap, le cloud ou même la folk avec la guitare qui reste son instrument de prédilection.
Un de mes morceaux préférés reste Blouse Blanche, dans lequel elle décrit une folie prenant le pas sur la raison et finit par l’emporter avec elle. Ce choix et la manière dont il est traité rend ce titre original, c’est pourquoi il a particulièrement retenu mon attention.
Tout le long du projet, elle appelle notre attention sur les choix auxquels nous devons faire face ainsi que sur les rapports de force amoureux : « c’est la loi du plus faible pour que l’amour soit plus fort ». Carla est par ailleurs très reconnaissante à Thib qui l’a énormément aidée sur l’écriture :
« Pour moi Thib a fait un travail extraordinaire, il a su retranscrire tout ce que je lui racontais sur mon quotidien, les choses qui me sont arrivées. Il a ce talent fou que je n’ai pas, qui est l’écriture. C’est tellement un jeu d’enfant pour lui, les mots ont l’air malléables, il joue avec comme s’il te sortait un « bonjour tu vas bien? ». Il est dingue ce mec et très talentueux. »
Cet album lui a permis de réellement mettre un pied dans le milieu musical à un niveau supérieur. Elle s’est ouverte au rap, genre vers lequel elle ne pensait pas se tourner un jour. Elle jure en effet par le rock, le funk et le jazz qui influencent clairement son projet dans sa musicalité. Ce choix lui a permis de découvrir d’autres artistes et de s’en inspirer afin de proposer un travail en français.  
« Depuis toujours je chante en anglais, j’ai commencé sur YouTube en faisant seulement des covers en anglais, mon but dans cet album c’était de chanter la totalité des morceaux en français. C’est une interprétation tellement différente de l’anglais, la prononciation des mots varie plus et les mélodies changent beaucoup. De plus, je suis française, donc pour moi c’était évident de devoir faire un album écrit en français. En soit j’en ai toujours rêvé.. et c’est venu à moi, c’était un réel challenge et je l’ai atteint grâce à Thib. »
D’un point de vue plus pratique, je lui ai demandé comment Humble s’est créé:
« Pour enregistrer l’album on est parti sur Paris avec Thib, au Studio History. On a fait la connaissance de Jean Max Mery qui est un gars vraiment super. On a déliré avec lui. C’était un plaisir d’enregistrer l’album dans son studio.
Pour la petite histoire, le premier jour, on se rendait au studio, on a pris le métro, en arrivant sur le quai Thib stoppe un mec de dos. C’était : Orelsan. On est montés dans le métro avec lui et on lui a parlé du projet qu’on préparait, il a trouvé ça cool.
Pour en revenir au studio, jusqu’à 3h du matin on était sur le morceau Humble, que j’ai chanté dans la cabine du studio presque plongée dans le noir. Je pensais que j’allais pas réussir à la chanter vu la journée de fou qu’on avait eu. Ma voix flanche le soir généralement… C’est finalement sorti tout seul. C’est la chanson la plus forte de l’album pour moi que j’ai chanté, ça s’entend à ma voix de toute façon. Et après des soirées où on finissait tard comme ça, on a jam sur des morceaux avec Jean-Max au piano. C’était le feu, j’ai filmé tout ça et j’en garde d’excellents souvenirs. »
Concernant ses projets futurs, Carla prévoit de continuer sur sa lancée avec des vibes rap et R&B accompagnées de jazz, de funk et de blues. Un morceau en anglais intitulé Inside a été produit, c’est le premier d’une autre série. Affaire à suivre !
Instagram : @carla.landy
Youtube : Carla Landy
Son dernier clip Pour Jamais : 
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