C'était mieux avant...
Je ne sais pas si c'était mieux ''avant'' (et d'abord, avant quoi ?''). Plus exactement, je n'ai plus, l'âge venant, le courage de clamer que ‘’Oui, c'était mieux’’, aussi haut et aussi fort qu'il faudrait le faire pour qu'une ''contre-force'' s'oppose enfin aux mensonges péremptoires des gens qui nient cette évidence, en espérant ainsi faire oublier par toutes leurs victimes, bien trop braves et bien trop ''tolérantes'' (je veux dire : vous et moi !) qu'ils ne nous ont apporté que des cataractes de décisions mauvaises, des tsunamis de catastrophes tous azimuts et des tornades de mal vivre pour tous ceux qui sont soumis à leur vouloir --bien plus mauvais que bon !
En revanche, ce que je sais, pour parler comme Jean Gabin, c'est que ''avant'', c'était tout-de-même plus facile. Et plus drôle, aussi. Et plus ''sympa''. Et plus doux à l'homme, surtout... Car franchement... mis à part les avantages indéniables que quelques réels progrès scientifiques nous ont apporté dans notre vie quotidienne (santé, espérance de vie, confort domestique, vitesse et plaisir des voyages), il faut bien admettre que tout le fatras conceptuel et idéologique qui a escorté ces pseudo-valeurs soi-disant philosophiques qui conduisent notre vie (là où il vaudrait mieux ne pas aller !) nous enferme dans le contraire de ce qui pourrait être ''bon" pour l'homme. Mais surtout, ''avant'', l'homme avait appris de l'Histoire --et de son intelligence-- à ne pas gaspiller, de ne pas sur-dépenser, de ne pas être inconsidéré dans tous ses comportements... ''Avant'', semble-t-il, on pensait, au lieu d’obéir...
(NDLR : ces 5 dernières années qui ont vu les ''progrès'' dont nous parlions plus haut être détournés par les mauvaises idées à la mode, et être ramenés à la caricature de ce qu'ils auraient pu devenir si on les avait orientés dans un sens différent. Exemples : (1)-- la médecine s'est effondrée sur elle-même, dans le suivisme politique irraisonné, la corruption des élites par les honneurs et les titres, et le refus de toute attitude scientifique, pour un virus dont les dégâts sont une fraction de ce que la propagande a tenté de nous faire avaler, très loin des horreurs apocalyptiques annoncées et répétées ''ad nauseam''... Mais la vérité commence à filtrer parmi les populations ''baisées'' (qu'on m'excuse : avez-vous un meilleur mot à me proposer ?). (2)-- le confort domestique, que la bêtise et l'inculture des nuls au pouvoir va transformer en hiver sans chauffage... et aussi en plein de pénuries --dramatiques, si on persiste à détruire tout ce qui marchait si bien, sans eux ! (3)-- quant aux transports... ''on a tout faux'', jusque dans les moindres détails de tout ce qui marchait ''pas trop mal''. Des idées dites modernistes ou progressistes qui ne sont qu'anti-humaines --ou, pire que tout, ''woke''-- ont fait du monde ''ex-civilisé'' (?) un enfer, sans vainqueur et pour cause : il ne peut y avoir que des perdants !
Dans le domaine politique, la discussion et l'échange d'idées ont été interdits. Seules restent l'insulte, la dérision, la culpabilisation de l'opposant devenu un ennemi à tuer, et la psychiatrisation de toute opinion contraire à la ''doxa'' --sans cesse changeante, mais toujours dans le sens qui va du mauvais vers le pire : ''il ne pense pas comme je-ne-sais-qui-a-dit qu'il fallait penser ? Je refuse donc de lui serrer la main et je recommande son enfermement dans un asile !''. Quand on relit les passes d'armes (qui allaient jusqu'au duel !) entre des Jules Ferry, Albert de Mun, Léon Daudet, Léon Gambetta, Georges Clémenceau ou Jean Jaurès... la question se pose de savoir si ces hommes-là n'étaient pas bien plus intelligents et ouverts que nos ratiocineurs mal élevés actuels, sans culture (et depuis peu sans cravate), sans envergure, sans même savoir contre quoi ils blatèrent, dépenaillés, indignes des responsabilités que des électeurs (dont on se demande à quoi ils pensaient en glissant leur bulletin dans l'urne) ont chargé d'assassiner leur futur !
Un proverbe prétendu chinois affirme que ''le poisson pourrit par la tête''. Vrai ou faux, c'est une explication du drame que nous vivons chaque jour et dont de plus en plus de nos compatriotes commencent enfin à voir clair et à en exiger des comptes... mais il est trop tard, hélas, car c'est tout le corps social qui est atteint par le cancer intellectuel qui a pourri la fonction politique dans son ensemble : chacun râle contre son voisin, on en vient aux mains pour une priorité à droite refusée. Le covid (tel que fantasmé par nos politicards) a divisé la société et déchiré les familles en deux camps ennemis dont celui qui se croit vainqueur ne rêve que ''d'emmerder'' l'autre. Et des lois prétendues ''sociétales'', en vérité scélérates, ne font que cristalliser des désaccords endémiques et tolérés, et les rendent définitifs, totaux, absolus et même obligatoires, comme pour le covid !
Deux exemples : (1)-- J'ai vécu, jeune garçon, la guerre mondiale précédente, et j'assure que la haine de et pour Pétain, du temps de ceux qui savaient de quoi ils parlaient --dont De Gaulle lui-même !-- n'a jamais atteint le niveau de vulgarité automatique qui 'il est aujourd'hui obligatoire d'afficher... (2)-- Le phénomène colonial est si manipulé, tellement réécrit mensongèrement qu'il contraint les populations de ex-colonies à vivre dans un monde haineux, revendicatif, auto-bloqué dans des attitudes qui ne peuvent que leur apporter le malheur individuel --sans leur donner la revanche collective qu'ils n'auront jamais, puisque le discours de nos politiques, Président en tête (et Pape François, jamais à court d'une bourde !), a rendu la ''faute'' coloniale (même inventée et fabriquée) impardonnable ''en soi'', au point qu'il est interdit de ne pas conspuer jusqu’au mot ‘’colonie’’ lui-même !
En fait, c'est toute la société qui est bloquée dans presque tout notre bel Occident, autrefois admiré, maintenant honni par les ennemis de toute humanité. La France et les Etats-Unis, qui proposent deux chemins opposés vers la mort d'une civilisation : immigration mortelle ici, pourrissement idéologique là-bas (mais covid ici ET covid là-bas !). Ce qui semble plus grave, à terme, c'est que le corps social est brisé à la fois dans sa globalité et dans ses détails, police contre ''justice'' (?), école contre famille, sud contre nord, ville contre campagne, infirmières contre hôpitaux, et j'en oublie. Il faut avoir le courage de le dire : notre situation est catastrophique : la quasi-totalité des mesures qui ont été prises par nos leaders depuis 10 ans étaient non pas mauvaises mais horribles : dans tous les domaines --civil, sécuritaire, scolaire, décadence dite ''sociétale'', laxisme immigrationniste, mais aussi en ce qui concerne le climat, l'environnement, l'Histoire, l'écologie, le militaire, le législatif, le financier, le fiscal, le moral (et la morale, bien plus encore) et --c'est un comble !-- un mélange anti-religieux et islamophile. Un poison mortel.
Des milliers de décisions inutiles, farfelues, débordantes d'amateurisme, suant de fausses bonnes intentions et contre-productives ''dans la masse'' ont ravagé tout le corps social, ont détruit l'ordre, le consensus, tout lien cohérent (le dernier ''lien'', dans la Cité, est... la haine pour l'Occident, pour Poutine... et pour mon voisin, non vacciné !), et la famille. Sauf exception, tout l'arsenal de sentiments anciens est remplacé par une impression de ne plus être nulle part, de ne plus être solidaire de rien, de ne rien devoir, mais de clamer des ''droits'', de et à...). Un Hobbes moderne redonnerait vie à l'expression ''homo homine lupus'', l'homme est un loup pour l'homme, en version 2022. Quand ce cauchemar va-t-il s'arrêter, s’il est temps encore ?
H-Cl.
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