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#irréalisme
yespleazz · 28 days
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J'existe ?
Comme une impression d'irréel,
Comme une impression que ni vous ni moi n'existons réellement,
Oui, ça doit être ça ...
Ou peut-être que c'est juste moi qui n'existe pas ?
Ouais, c'est plutôt ça.
Mais je crois que ce n'est pas si grave,
Donc peut-être que si je n'existe pas, alors rien n'existe vraiment ? Et qu'alors rien n'est grave ?
Vous ne me comprenez pas ?
Vous en faites pas.
Ce n'est pas grave.
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yespat49 · 7 months
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Coalition anti-Hamas : l’irréalisme de Macron
Peut-on imaginer le monde arabe se liguer contre le Hamas ? En proposant, mardi devant Benyamin Netanyahou puis Mahmoud Abbas, une coalition contre le mouvement terroriste, Emmanuel Macron a laissé voir son orgueilleux irréalisme. Soucieux de surprendre dans une diplomatie-spectacle, Le chef de l’Etat s’est lancé dans une improvisation trop personnelle. Arrivé ce mercredi en Jordanie après une…
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La méthode Macron : « C’est de dire qu’il fait beau quand il pleut… »
Il faudra expliquer comment le chômage baisse alors que les faillites augmentent considérablement. Par Alexandre Goldfarb Entre illusion, irréalisme et propagande, la Macronie entraine la France vers la banqueroute. (more…) “”
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albertdemath-blog · 6 years
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La minutieuse observation 🔬👁👍 ☆ détail "In Petto ♡ #albertdemath #irréalisme #embroiderypassion #secret #intime #ecouter #sur-moi #embroideryhoop #instaembroidery #embroiderer #broderiemoderne #contemporaryembroidery #modernembroiderymovement #handmade #faitmain #broderiemain #handmade #handmadeembroidery #hoopart #hoopartiste #textileart #fiberart #fiberartist #dmcthread #dmcembroidery #makersmovement #modernneedlework #embroiderydesign #needleartist https://www.instagram.com/p/BovfAgMhQpw/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1nod4lzfa9zuk
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claudehenrion · 3 years
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Retour sur images : une catastrophe démographique
 Au moment où on voit les prémisses d'une vague migratoire aussi folle et aussi inacceptable que la précédente, François Bayrou, notre Haut con-missaire comique au Plan, cet inépuisable ressuscité du retournement de veste (NDLR : il faut le dire à Laurent Alexandre : “le premier homme immortel depuis que le ridicule ne tue plus existe déjà” : c'est Bayrou !), s’inquiète de l’hiver démographique dans lequel s’enfonce la France. Pour une fois, il voit juste. Enfin… au tout début. Parce que, ensuite, il se perd dans les sables mouvants de sa ‘’pensée’’ (?)… Sans nous !
Depuis 1945, la France était un vrai modèle en matière de vitalité démographique. Hélas, Hollande,   malencontreux et catastrophique (et vice-versa), a détruit par dogmatisme imbécile cette spécificité qui nous donnait une chance de résister aux poussées ravageuses d'un monde en train de devenir fou et d'un Occident en état de déliquescence avancée… Là comme ailleurs, avec une seule loi mortifère, la Gauche a créé l'irréparable –ce qui fait partie de sa stratégie déconstructrice : “là où la Gauche passe… l'herbe met longtemps à repousser”, dit un vieux proverbe… que je viens d'inventer. La belle tendance ancienne s’est donc inversée, et nous ne parvenons même plus à assurer le renouvellement des générations (comme nos voisins. Mais eux… ce n'est pas nouveau). L'Europe se suicide devant nous et nous la regardons faire, en nous disputant sur le sexe des mots et le point-médian !
Le haut-commissaire au Plan, grisé par son titre ronflant, aussi inutile qu'immérité, et par sa grandiose mission “ad hoc” (il gênait, et il fallait un placard !) a donc imaginé un “pacte national pour la démographie” pour venir à la rescousse, non pas de la natalité –dont il se fout pas mal puisque c'est la chose qui importe plus que tout, mais du “modèle social français” dont le monde entier rigole et dont il n'existe aucune définition, et pour cause : c'est un concept vide qu'aucun pays n'a jamais eu envie de copier. Comme on s’y attendait, venant de lui, ce “Pacte’’ est une  énieme redite de vieilles lunes qui n'ont jamais marché nulle part, même un peu.
Dès l'énoncé, on voit que son raisonnement vicieux est vicié : il ne s’agit pas de garantir un avenir à la France (pour les ’‘progressistes”, elle n’en vaut pas la peine : elle n’aurait semé que malheur, oppression et crimes contre l'humanité -sic !), mais d'abord et avant tout d’assurer la pérennité de notre (?) “modèle social”, c’est-à-dire l’Etat-providence, tout-puissant et dispensateur de prébendes et d'allocations, sous couvert des conquêtes sociales post-Seconde Guerre mondiale, poussées à la caricature, et qui n'est plus qu’un gigantesque stérilisateur de toute forme de vitalité. Afin, donc, de préserver ce machin érigé en modèle pour les besoins de mauvaises causes, François Bayrou nous explique qu’il a deux “solutions’' : la natalité et l’immigration. Dit autrement : une carpe et un lapin. Un bel attelage !
Les 47 pages rédigées par le planqué du ’'Plan” préconisent donc la mise en place d'une “politique familiale qui permette aux Français d’avoir le nombre d’enfants qu’ils souhaitent” (C'est-y pas beau, ça, Madame ?) et un “assouplissement de la politique migratoire” (NDLR : la nôtre se résumant à “laisser-passer / laisser pisser”, on se demande ce qui pourrait être encore “assoupli’'… sauf peut-être le peu de cohésion nationale qui reste. Mais le seul membre encore vivant du Modem se doit –pour survivre– d'être un sectateur de la conciliation impossible des contraires, le mortel ’'et en même temps”. Manque de Pau (je l’aime bien, celle-là), ceux qui espéraient des précisions sur la manière dont il entend procéder pour atteindre cet objectif (qui est ‘’à fuir’’) ne risquent pas d'en avoir pour notre argent.
D'abord, admirons une coquetterie de langage : “L'apport migratoire n’est pas une solution d’évidence”, parce que (tenez-vous bien) “l’impact sur la démographie n’est pas immédiat, et que cela présente des difficultés sociales et culturelles” (je jure que je n'invente rien. Nos dirigeants sont tout fiers de découvrir l'eau tiède : ils savent que, braves pommes, nous avalons tout et n'importe quoi, sans moufeter !). Mais… à l’aune de l’actualité de ces dernières semaines, on peut dire que notre “Haut etc” a le sens de la litote, à défaut d'avoir trois sous de bon sens. Une telle précaution langagière est, évidemment, purement cosmétique, car dans la culture (?) de nos gouvernants, une solution migratoire est et sera toujours préférée à une politique familiale : marquée de présupposés idéologiques “corrects”, l’immigration ne peut être que positive, ouverte et progressiste alors que la relance de la natalité a des relents de fascisme, de “vichysme” et de racisme.  Entre le renouvellement des générations et le remplacement des populations, le choix est vite fait !
Les hongrois, ces gueux, ces chiens populistes, ont exploré une autre voie : un prêt aux jeunes couples, à hauteur de 10 000 euros, mais dont les échéances seraient repoussées à chaque enfant et serait annulé au 3ème bébé. Refusé sans suite, pour “irréalisme économique”, ce qui est un gag venant de ceux qui dépensent des milliards chaque année pour ne jamais arriver à panser les plaies d’une société perdue, sans âme, qui sombre dans la violence et le nihilisme d’individus venus envahir un territoire à cause des prestations sociales, mais sans idéal partagé.  Une politique familiale ambitieuse serait un investissement pour l’avenir, alors que l’immigration est un gouffre sans fond qui ne résout rien, sauf les apparences. Notre “Haut-machin” en titre fait semblant d'oublier que quelque 28 % des immigrés de ces dernières années ne travaillent pas ! (chiffre d'Olivier Marchand, de Gallium).
Sans même avoir aller chercher ce qui se fait ailleurs et qui fonctionne, une mesure urgente s'impose, prioritaire : revenir sur pratiquement tout ce qui a été détruit sous Hollande (en gros, et pour gagner du temps, il suffirait de rayer d'un trait tout le corpus législatif voté sous l'influence intellectuelle d'idéocrates de Gauche –quitte, éventuellement, à en refaire passer quelques unes, mais réécrites dans un état d'esprit totalement différent). Et en matière de politique familiale, c'est simple : il faut et il suffit de revenir, sans changer un iota, à tout ce qui se pratiquait jusqu'à la veille du jour noir où le rouge nous en a fait voir de toutes les couleurs !
Vous allez me dire : c'est très joli, mais c'est une solution à 25 ans  (c'est comme le drame du “numerus clausus” : plus on déconne, plus il faut payer le prix longtemps !). C'est exact, et il faut donc également (j'allais écrire “en même temps”. Que Dieu me protège !) envisager un recours à de la main d’œuvre étrangère, ce qui est tout-à-fait autre chose que “faire appel à l'immigration”, c'est évident. Notre pauvre pays a atteint un point où il ne peut plus supporter une immigration telle que celle que des décennies de bobo-gauchisme faussement humaniste et encore plus faussement intellectuel lui ont imposé… sous peine de disparaître, ce qui, il faut bien insister, ne ferait pas l'affaire des migrants potentiels, qui n'auraient plus où aller ! Et là encore, il suffirait d'un peu de courage, et d’avoir celui de modifier quelques textes règlementaires, ce qui serait pour le plus grand bien de tous.
Droit du sol, regroupement familial, droit à allocations automatiques, pérennes et imméritées, retraites incontrôlées à des faux centenaires (?), non taxation des transactions vers le “bled”, élargissement des droits à familles, villages, tribus… sont des mesures qui doivent être prises avant d'écouter les voix de la sirène bayrouesque… sous peine de perdre tout contrôle sur l'effondrement en cours.
L'absence de ces mesures a peuplé notre sol de gens dont on ne peut pas dire qu'ils y sont heureux : l'attrait financier que nous leur offrons, ils le payent au prix d'atteintes à leur patrimoine culturel, dont ils souffrent… et nous avec eux. Ce qu'il faut changer, c'est une vision du monde qui a démontré qu'elle ne résolvait rien sur le fond et qu'elle entraînait plus de problèmes –que nous vivons– que de solutions –devenues interdites, c'est un comble ! J'ai l'impression que ce n'est pas la dernière fois que nous évoquons nos erreurs passées et actuelles –les vraies, pas celles dont parlent ceux qui refusent toute solution. A suivre... plus tard.
H-Cl.
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ezechiel5172 · 2 years
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antikorg · 2 years
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le naufrage de la classe dirigeante française
le naufrage de la classe dirigeante française
2022-02-10 16:26:49 https://reporterre.net// La classe dirigeante de ce pays est d’un confondant irréalisme. Elle vit dans un royaume magique où la science, la technique et l’économie n’existent pas. Il aura suffi à cette classe dirigeante — qui depuis trois décennies ne fait quasiment rien contre le changement climatique, qui continue à construire des autoroutes, à agrandir des aéroports, à…
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folagaring-blog · 7 years
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2030 - Les fondements théoriques du néo-libéralisme
2030 – Les fondements théoriques du néo-libéralisme
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1- L’origine de la théorie néoclassique 2- Une théorie des marchés qui fait l’impasse sur le marché 3- Une théorie qui nie le rôle de la monnaie 4- La TEG et la monnaie, suite… 5- La monnaie, le troc, et la TEG 6- Irréalisme du premier et du second type 7- La théorie des préférences 8- Des axiomes et hypothèses réfutées 9- L’apport de la psychologie expérimentale 10- Stratégie de contournement et…
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L’irréalisme critique /Par Michaël LÖWY
L’irréalisme critique /Par Michaël LÖWY
L’irréalisme critique Par Michaël LÖWY Réalisme et Irréalisme
Le concept de réalisme critique renvoie à une longue tradition d’études littéraires marxistes et radicales. Cette tradition commence avec ces remarques disséminées et néanmoins judicieuses que Marx et Engels consacrent à Balzac, Dickens, aux sœurs Brontë, et à bien d’autres romanciers encore qui ont su montrer des talents admirables pour…
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CARTE D’IDENTITÉ DES ASTRES
SOLEIL - LÆ LEADER
élément : feu
temps : âge adulte
principe : création
psycho : conscience, individualité, contrôle, réussite, honneur
valeurs : énergie, optimisme, franchise, indépendance, ambition, passion
défauts : autorité, égocentrisme, obstination, possessivité, drama
-
LUNE - LA MÈRE
élément : eau
âge : enfance
principe : réceptivité
psycho : douceur, fantaisie, imagination, espoir, cycles
valeurs : intuition, sensibilité, attachement au passé, précaution, rêverie
défauts : mélancolie, repli sur soi, méfiance, léthargie
-
MERCURE - L'ADELPHE
élément : terre
âge : adolescence
principe : communication
psycho : éducation, échanges, intellect, expression orale et écrite
valeurs : ordre, curiosité, autodidacte, ouverture d'esprit, humour
défauts : immaturité, cynisme, critique, malhonnêteté
-
VÉNUS - LÆ PARTENAIRE
élément : air
temps : fleur de la jeunesse
principe : affection
psycho : sensualité, romantisme, séduction, esthétisme, plaisir, arts
valeurs : amabilité, générosité, charme, festivité, disponibilité
défauts : irréalisme, indécision, jalousie, luxure
-
MARS - L'ADVERSAIRE
élément : feu
temps : force de l'âge
principe : confrontation
psycho : extraversion, passions, luttes, mouvement, compétition
valeurs : bravoure, chaleur, décision, communauté, révolution
défauts : impulsivité, agressivité, domination, entêtement
-
JUPITER - LE PÈRE
élément : air
temps : maturité
principe : cohésion
psycho : expansion, organisation, opulence, dépassement de soi, prestige
valeurs : optimisme, extraversion, droiture, diplomatie, hospitalité
défauts : surestime de soi, opportunisme, autorité, démesure
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SATURNE - LÆ SAGE
élément : terre
temps : vieillesse
principe : concentration
psycho : détachement, introspection, questionnements, blocages
valeurs : pragmatisme, endurance, économie, discipline, logique, fidélité
défauts : méfiance, rigidité, anxiété, frustration, froideur
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URANUS - LÆ REBELLE
élément : feu
principe : individualité
psycho : modernité, challenge, anticonformisme
valeurs : indépendance, créativité, originalité, ingéniosité, liberté, diversité, idéalisme
défauts : critique, marginalité, perversion, oppression, frénésie
-
NEPTUNE - LÆ CROYANT-E
élément : eau
principe : perméabilité
psycho : réceptivité, spiritualité, communion, foi
valeurs : sensibilité, intuition, altruisme, expression artistique, poésie, patience
défauts : (dés)illusions, inconscience, ambivalence, projections
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PLUTON - LE REFLET DU MIROIR
élément : aucun
principes : mort et renaissance
psycho : inconscience, richesses intérieures, secrets, pulsions
valeurs : intelligence, détermination, analyse, ambition, sens du caché
défauts : obsessions, (auto-)destruction, goût de l'interdit
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CÉRÈS - LA RELATION INTIME
élément : terre
traits : couple, offrandes, investissement
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CHIRON - LA BLESSURE PROFONDE
élément : eau
traits : sagesse, blessures, travail sur soi
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LILITH - LA PENTE DESCENDANTE
élément : feu
traits : manques, jalousie, obsessions
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NOEUD LUNAIRE NORD - LA PENTE ASCENDANTE
élément : air
traits : karma, équilibre, vie antérieure
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mo-barabd · 5 years
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Il y eu d’abord « Black Hole » que j’ai lu il y a quelques années et qui fut une immense claque pour moi. Puis « La Ruche » que je ne suis pas parvenue à chroniquer. Puis quelques extraits lus çà et là. Pour la parution française de « Dédales » , je voulais être là. Déjà parce que Cornélius met souvent les petits plats dans les grands. Ensuite (et surtout)… par curiosité.
© Charles Burns / Cornélius 2019
Brian s’est mis à l’écart. Il s’est posé dans la cuisine pour dessiner pendant que les autres font la fête, parlent, dansent, boivent, vivent.
« Je suis un alien compressé, assis à une autre table, dans un autre monde. »
Son univers à lui est dans sa tête. Il traverse sa vie comme un fantôme. Ses pensées le happent vers des mondes lointains aux paysages rocailleux et désertés. Sous son crayon, naissent des créatures extraterrestres, étranges, mi aquatiques mi aériennes. Elles nagent dans le ciel et leurs ondulations dansantes sont fascinantes. La vie imaginaire de Brian l’aimante et le retient loin de ses pairs. Il ne côtoie les autres que partiellement. Il a le regard absent et l’oreille distraite, son corps n’est qu’une façade derrière laquelle il vagabonde en permanence dans son monde intérieur.
Seule Laurie ose sortir le jeune homme solitaire de sa torpeur. Délicatement. Son regard se pose d’abord sur les dessins. Cela facilite le contact. Ce soir de fête, elle questionne et le raccroche à la réalité. Ils se reverront les jours qui suivront. Brian s’ouvrira progressivement à Laurie et lui dévoilera l’importance qu’à pour lui cette autre dimension qu’il est le seul à percevoir.
Dédales, tome 1 © Charles Burns / Cornélius 2019
Dédales, tome 1 © Charles Burns / Cornélius 2019
Dédales, tome 1 © Charles Burns / Cornélius 2019
Dédales, tome 1 © Charles Burns / Cornélius 2019
Charles Burns construit son scénario sur de la dentelle. On oscille entre une représentation inconsciente d’un monde et une réalité fade. L’auteur mêle à cela l’univers cinématographique ; il incorpore à son récit des bribes de films d’horreur sur lesquels s’appuie le personnage principal pour nourrir son monde intérieur. Il se sert également de ce media et réalise des films amateurs qui lui permettent de matérialiser les visions qu’il a sur pellicule.
« Dédales » a cette particularité d’être un récit autobiographique. Charles Burns y couche ses obsessions et la part obscure de lui-même… celle-là même qui l’a poussé et qui l’a nourri pour écrire et dessiner tout au long de sa vie. Le scénario aborde
On y retrouve également ce thème de prédilection cher à l’auteur : l’adolescence. Un sujet récurrent qu’il aborde dans ses albums. Il est question des obsessions, des peurs et des fantasmes de toute une jeunesse adolescente souvent en quête de sens et de repères. Burns n’a eu de cesse d’explorer encore et encore cette période de l’adolescence dans la société américaine. Comme pour chasser ses propres démons. Pour cela, il utilise les images de son propre monde intérieur pour créer ses fictions qu’il juxtapose à la réalité… il tire ainsi les ficelles de la narration et fait évoluer ses personnages de telle sorte que le lecteur soit lui aussi amené à évoluer entre rêve et réalité. Burns sait jouer avec les frontières qui habituellement séparent réalisme et irréalisme, il crée des atmosphères complexes et captivantes.
« Dédales » raconte également la naissance d’une romance. Des liens vont peu à peu se tisser entre les deux personnages principaux (son alter-ego de papier et la jeune femme). Comme deux étrangers qui s’apprivoisent, cherchent à se comprendre comme pour s’assurer qu’ils se reconnaissent. Car il y a comme un lien ténu entre eux, comme si le fait d’être au contact de l’autre suscitait une attraction familière.
Furtivement, par petites touches, le héros sort de ses pensées et accepte de vivre cette rencontre. Lui fantasme, elle rationalise. Lui ouvre son imaginaire pour y accueillir cette femme, elle cherche à se protéger de ces visions fantasmées effrayantes qui pourtant l’interpellent. Ils se relayent et prennent à tour de rôle les rênes de la narration en voix-off. Deux mouvements opposés mais complémentaires. Cela crée de l’électricité, de la tension… un effet dont le scénario va profiter pour permettre à l’intrigue de se déplier.
Dédales, tome 1 © Charles Burns / Cornélius 2019
Le dessin de Charles Burns est une pure tuerie. La couleur est douce, elle ne crie pas, n’agresse pas. Elle a les tons de la rêverie et de la fantasmagorie. Les formes se tordent avec rondeur. Les images sorties de l’imagination du jeune homme prennent vie et se superposent à la réalité. Où commence le rêve ? Où s’arrête la frontière de la vie quotidienne ?
On est comme suspendu dans un cadre spatio-temporel indéfini. L’équilibre entre réel est irréel est fragile, on sent que tout peut arriver à n’importe quel moment… comme la menace qu’au détour d’une page, l’un des univers est capable de prendre le dessus. On est sur le fil et c’est délicieux.
Dédales / Tome 1 Editeur : Cornélius / Collection : Solange Dessinateur & Scénariste : Charles BURNS Dépôt légal : octobre 2019 / 64 pages / 22,50 euros ISBN : 978-2-36081-164-9
Dédales, tome 1 (Burns) Il y eu d’abord « Black Hole » que j’ai lu il y a quelques années et qui fut une immense claque pour moi.
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utopiedujour · 5 years
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EPR: un rapport étrille le chantier de Flamanville, le gouvernement demande un plan d'action
Le rapport d'audit sur les déboires de l'EPR de Flamanville (Manche) remis lundi au gouvernement a dressé un bilan noir de ce chantier, "un échec pour EDF" et la filière nucléaire, conduisant le ministre de l’Économie à demander à EDF un "plan d'action" sous un mois. Les difficultés que l'électricien connaît sur ce chantier, dont le coût a triplé à 12,4 milliards d'euros et les retards s'enchaînent, sont dus d'une part à l'"irréalisme" des estimations initiales mais aussi à une perte de compétences de la filière et à un manque de "culture de la qualité", a déclaré Jean-Martin Folz, ex-patron du groupe automobile PSA, en présentant à Bercy son rapport. Il a notamment pointé les "défaillances techniques et industrielles" observées sur ce projet, en particulier en matière de soudage, une des dernières péripéties de l'EPR portant sur la mauvaise qualité de certaines soudures qu'EDF est contraint de reprendre. from Challenges en temps réel : Économie https://ift.tt/32QHhwc via IFTTT
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« Les politiques ont le melon plus gros que la pastèque »
Par Alexandre Goldfarb Entre illusion, irréalisme et propagande, la Macronie entraine la France vers la banqueroute. (more…) “”
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albertdemath-blog · 7 years
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" État de Nature " #albertdemath #irrealism #embroideryartist #embroideryart #dmc #dmcembroidery #artwork #art #irrealismo #irréalisme #embroideryoftheday #nature #color #couleur #love #amour #modernembroidery #modernembroideryguild #needlework #faitmain
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claudehenrion · 5 years
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Les vacances ? Tu parles !
   “Je me souviens d'un temps, chantait Charles Aznavour…”. En ce temps-là (ça commence comme un conte de fées, car j'adore l'idée qu'il existe une petite Fée, quelque part… même si on me dit que c'est un château en Espagne…), les vacances étaient une période vouée au repos, à la contemplation et aux joies simples. Même les politiciens semblaient arrêter de nuire au pays… Le temps, hélas, n'est plus ce qu'il était : l'été est maintenant une période où plein de malfaisants se déchaînent : ils profitent de ce que les idiots parfois utiles (que nous sommes) sont occupés à ne pas être occupés pour faire passer les idées farfelues et intrinsèquement perverses qu'ils/elles ont mis tout l'hiver à “con-cocter.”..
  Il faut reconnaître qu'ils se donnent bien du mal pour qu'on ne s'en rende pas compte… Se souvenant du célèbre “Panem et circenses” (= du pain et des Jeux) de Juvénal (Sat – X), que les grecs appelaient “evergétisme”, ils multiplient à l'infini les occasions que le peuple fasse ce qu'il est maintenant convenu de désigner par “se divertir’‘ : tant qu'il est occupé à plein temps par le néant d'occupations ’'culturelles -sic”, il lui est difficile d'ouvrir les yeux sur le monde pourri qu'on construit dans son dos, pendant qu'il est occupé à… rien ! Je connais plein de gens qui font 100 kilomètres dans les bouchons pour assister à un concert donné dans le cadre douteux du “Festival de Trou-les-bains”, où un chef au nom en “ski” dont personne n'a jamais entendu parler va faire jouer (souvent mal !) un opéra non-répertorié d'un auteur inconnu d'eux jusque là, mis en scène (c'est beaucoup dire !) par quelques uns des 100 000 intermittents du spectacle qui trouvent là une justification injustifiée à toucher des prestations scandaleuses… Mais il ne semble pas y avoir d'autre issue pour nos apprentis dictateurs que la fabrication à grande échelle de ce que le regretté Philippe Murray appelait “l'homo festivus” ::un mois de néant organisé pour entraîner onze mois de docilité “métro-boulot-dodo”.
  Amusez-vous (?) à faire le tour… de tous les tours qu'ils jouent à nous jouer pendant que parents et enfants font des “Ploufs” dans les “aquaparcs” bondés…��ou s'extasient, sur ordre d'un guide incompétent, sur les splendeurs (réelles, celles-là, mais qui va le voir ?) de cathédrales gothiques dans lesquelles ils n'ont pas l'idée de pénétrer, une fois revenus dans leur ville ! Même le Président fait semblant de jouer son jeu : en grande forme et accumulant les fautes de français, il vient d'inaugurer un Mémorial aux Gilets jaunes, rebaptisés pour l'occasion “Maillot jaune”, en nous punissant d'un discours interminable (les deux, hélas !) à la gloire de “celles et ceux” qui ont porté ce “gilet jaune” dans un tour de France… Allez comprendre le “celles”, dans une épreuve exclusivement masculine ! Mais quand nous délivrera-t-il enfin de son insupportable “cellzéceu”, ce tic si laid et si faux qui fait le lit de l'anti-français dit “inclusif” ? (NDLR : Si on ajoute ça à la prononciation du cuistre de l'Intérieur, Tonton Cristobal, et ses “maillots jones”, que restera-t-il de notre belle langue, à la fin du quinquennat ? On en frémit d’avance, de terreur !)
  La période estivale est décidément propice à tous les abus qu'un pouvoir sans colonne vertébrale peut exercer sur ses administrés en vacances pour affirmer une autorité défaillante dans les faits. On a commencé très tôt dans l'été, avec la folie aux conséquences imprévisibles dite “PMA… en attendant sa suite obligatoire, la GPA”, serpent de mer mortifère à terme dont nous reparlerons souvent (Voir “PS”, ci-dessous) Juste après cette dramatique “mise en bouche” (si j'ose !).  le sous-ministre du gaspillage public, des dépenses incontrôlées et des impôts exponentiels, l'antipathique Darmanin, a oublié de parler de l'abandon définitif de la seule mesure intéressante promise par le candidat Macron : la suppression de quelque 150 000 fonctionnaires (sur 5,2 millions officiels, c'est presque invisible !).
  Autre sujet qui profite de la canicule, tellement bien venue comme digression :  la réforme des retraites. Ce serpent de mer, parangon de promesses intenables, d’espoirs déçus, de la démission des pouvoirs publics, de projets avortés ou tronqués, attachés, notamment, aux expériences d’Alain Juppé et de François Fillon est relancé, dans la touffeur estivale et a été promu “grand chantier” de ce gouvernement transparent. La technique est celle que Macron manie avec une belle dextérité : on voit plein de gens (soigneusement choisis), on ne tient aucun compte de ce qu'ils racontent, puis on fait “comme on avait dit”, en ajoutant qu'il y a eu “une large concertation”. Dans le cas présent, on évoque la suppression tant attendue des quelque 42 régimes spéciaux, la mise en place d’un système de retraites “à points”, un âge de départ inchangé (bien que repoussé de 2 ans, mais… “passez, muscade”!). Nous devrions donc nous réjouir… En théorie.
   Car comme cela fait vingt-cinq bonnes années que toute réforme sérieuse et durable du système de retraites a échoué et que tous les gouvernements n'ont fait qu’ajouter rustine sur rustine, ce qui a entraîné confusion, irréalisme, injustice et un appauvrissement par comparaison, pourquoi Emmanuel Macron réussirait-il ? Par miracle ? Même pas : il ne croit qu'à ceux de l'athéisme islamophile à la mode, ceux qui n'existent que dans les cauchemars des français. Ce sujet est impopulaire en lui-même, et Emmanuel Macron bat déjà des records d’impopularité. Comment peut-il espérer s’imposer, alors que jusqu'ici, son quinquennat, n’en déplaise à certains, a brillé par une absence de réformes intelligentes (alors que nombre d’électeurs de droite –quelle illusion !– l’avaient  élu “pour ça”, et par pour une accélération dramatique de délires sociétaux, culturels, éducatifs et moraux)..
  Il reste, comme toujours, le seul vrai problème, celui dont jusqu'à l'évocation est mal vue en attendant d'être interdite : l’islamisation rampante de la société française et de nos “services  publics, cette lente mais indéniable montée d’un intégrisme islamiste arrogant, provocateur, et persuadé de détenir la vérité : les prisons, les chaînes publiques, l’école et les clubs sportifs sont, peu à peu, mais de plus en plus, livrés à l’emprise conquérante de ce qui est aux antipodes de tout ce que nous sommes, avons été, et voulons être : l’islamisme (qui est tout de même directement issu de l'Islam, quelques contorsions que l'on invente) est officiellement en guerre contre la France et notre conception de la République, de la liberté, de l'individu, de la conscience, de la femme, de la société et de chaque geste de la vie quotidienne. Mais la France reste ‘’l’arme au pied’’ : les gens sont inquiets mais impuissants, et le gouvernement est aveugle et soumis d'avance à la loi mortelle du politiquement correct, comme si le combat était déjà perdu… ce qui n'est pas vrai..
  Partout, se multiplient colloques, experts, spécialistes, tribunes et rapports (dont le dernier en date déclare “alarmante l’islamisation des services publics”). Tout ce qui est dit ou écrit est grave au dernier degré, mais tout est inutile. Certains espèrent encore une intervention du Président de la République… sans voir qu'elle est impossible sur ce sujet capital, précisément parce que, revirement complet de ses convictions d'un autre âge (même si ses discours peuvent parfois donner le change… cinq minutes), elle devrait le forcer à sortir de son mortifère “et en même temps” pour entrer dans le dur, dans le vrai, dans le concret… Et c’est pas gagné !
H-Cl.
PS. La manière dont est abordée la révolution anthropologique en cours, notamment à travers la “PMA, pour toutes” (et “pour tous”, par une  conséquence pseudo-égalitaire inéluctable), et l'eugénisme qui en découle sûrement, est une menace intrinsèquement si fondamentale que je vous incite à écouter l'interview sur tv libertés sur ce sujet de l'une de mes filles, le Professeur Alexandra Henrion-Caude, Directrice de Recherches à l'INSERM, créatrice de l'initiative “science-en-conscience.fr” et Présidente de Simplissima. Dans une problématique qui n'est plus que macronienne, c'est-à-dire politicienne (je devrais écrire politicarde), il n'est pas inutile d'écouter ce que dit la science lorsqu'elle a conservé sa conscience. Je vous recommande donc d'activer le lien : https://www.tvlibertes.com › Le samedi politique
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78682homes · 5 years
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EPR: un rapport étrille le chantier de Flamanville, le gouvernement demande un plan d'action 78682 homes
http://www.78682homes.com/epr-un-rapport-trille-le-chantier-de-flamanville-le-gouvernement-demande-un-plan-daction
EPR: un rapport étrille le chantier de Flamanville, le gouvernement demande un plan d'action
Le rapport d’audit sur les déboires de l’EPR de Flamanville (Manche) remis lundi au gouvernement a dressé un bilan noir de ce chantier, « un échec pour EDF » et la filière nucléaire, conduisant le ministre de l’Économie à demander à EDF un « plan d’action » sous un mois.Les difficultés que l’électricien connaît sur ce chantier, dont le coût a triplé à 12,4 milliards d’euros et les retards s’enchaînent, sont dus d’une part à l' »irréalisme » des estimations initiales mais aussi à une perte de compétenc…
homms2013
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